À la suite d’un défaut d’étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines en zone non nucléaire, les équipes d’EDF ont décidé de mettre à l’arrêt le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim, samedi 28 février un peu avant 19h. La centrale ne produit plus d’électricité depuis cet arrêt inopiné, puisque le second réacteur de Fessenheim fait actuellement l’objet d’un arrêt planifié.  

C’est en fin d’après-midi, samedi 28 février, que les équipes d’EDF constatent un défaut d’étanchéité sur un élément de tuyauterie en charge de véhiculer de l’eau, dans la partie non nucléaire des installations de Fessenheim.

Afin d’assurer la sûreté de l’installation, du personnel et du site, EDF procède à la mise à l’arrêt du réacteur et isole la partie défectueuse de la tuyauterie pour permettre aux équipes sur place de s’atteler à sa réparation. Des travaux qui permettront normalement de recoupler l’unité de production 1 au réseau électrique national d’ici quelques jours.

Les équipes de la centrale procèdent également à un diagnostic visant à établir les causes exactes de cet événement, qui ne présente aucune conséquence sur la sûreté de la centrale et de son environnement. Il semblerait, selon les premiers éléments obtenus sur le terrain, que le défaut d’étanchéité soit dû à un à-coup de pression dans la tuyauterie.

Dans la nuit de vendredi 27 au samedi 28 février, le réacteur 2 de Fessenheim a également été mis à l’arrêt, et ce pour environ un mois. Cet arrêt, indépendant de l’événement ayant entraîné l’arrêt du réacteur 1, était programmé de longue date afin d’effectuer les opérations nécessaires au rechargement du réacteur en combustible.

Érigée en bordure du Grand Canal d’Alsace, à proximité de la commune qui lui a donné son nom, la centrale nucléaire de Fessenheim a été mise en service le 1er janvier 1978. Équipée de 2 réacteurs à eau sous pression de 900 MW chacun, elle a permis de générer quelques 12 milliards de kWh d’électricité en 2014 : un volume qui représente plus de 2% de la production totale de l’électricien français EDF.

Crédit photo : Florival