Plutonium, mon amour ! (1/3) : neutrons rapides et plutonium, pourquoi ?

Première partie d’une tribune en trois parties signée Dominique Grenêche et Michel Gay.

 

Tout comprendre sur les enjeux mondiaux du futur nucléaire à partir de réacteurs à neutrons rapides (RNR) surgénérateurs au plutonium (Pu) qui produiront le futur carburant mondial de synthèse pour la production d’électricité et de chaleur, véritable clé de voute d’une production d’énergie propre et durable pour des milliers d’années.

Optimiser l’utilisation de l’uranium naturel

La finalité principale des RNR surgénérateurs est de remplacer les réacteurs nucléaires actuels à neutrons lents (RNL) qui n’utilisent qu’environ 0,6 % de l’uranium naturel (Unat) pour produire de l’énergie. Et il n’existe aucun moyen pour espérer améliorer significativement cette piètre performance.

Or, les ressources économiquement exploitables d’Unat s’épuiseront à la fin de ce siècle, ce qui pourrait entrainer une extinction progressive de l’énergie nucléaire faute de pouvoir extraire de l’Unat du sous-sol à des coûts raisonnables.

Dans cette perspective, et compte-tenu du temps très long (100 ans) pour produire le Pu nécessaire au développement à grande échelle d’une telle filière, il importe d’agir dès maintenant pour pouvoir déployer des RNR surgénérateurs. Ils permettront d’utiliser la totalité de l’Unat via sa transformation progressive en Pu qui, de ce fait, ouvrira la voie à une énergie nucléaire durable en multipliant son potentiel énergétique par 100.

Réduire les déchets

Un autre intérêt des RNR provient de leur capacité à réduire fortement les quantités de déchets radioactifs à vie longue, constitués par les « actinides mineurs » (Américium, Neptunium, Curium), aujourd’hui mélangés aux produits de fission (PF) dans les déchets ultimes vitrifiés destinés au stockage géologique. Ils constituent la quasi-totalité de la radiotoxicité à long terme (au-delà de 500 ans) de ces déchets, car celle des PF est alors devenue négligeable.

En effet, les RNR produisent nettement moins de radionucléides à vie longue que les RNL pour une même quantité d’électricité produite car ils les « brulent » dans le réacteur. Ils détruiront ainsi une bonne partie d’entre eux par transmutation nucléaire, appelée parfois « incinération », ce qui est difficilement réalisable dans des RNL.

La faisabilité de ce processus a été démontrée à une échelle significative grâce à d’importants programmes de R&D réalisés notamment en France. Un RNR est donc un excellent moyen pour réduire la radiotoxicité potentielle des déchets radioactifs à long terme.

Diminuer le dégagement de chaleur des déchets

Enfin, au-delà d’une centaine d’années, la part du dégagement thermique de l’américium dans le dégagement thermique total des déchets vitrifiés devient de plus en plus prépondérante.

Or, le recyclage (et donc la destruction) de l’américium en RNR est beaucoup plus efficace et plus facile qu’en RNL. Une telle option permet de réduire notablement le dégagement thermique des déchets vitrifiés issus de traitement des combustibles usés des RNL au-delà d’une période de refroidissement préalable d’une centaine d’années.

Si ces déchets sont stockés définitivement dans un stockage géologique après un entreposage en surface d’une telle durée, il devient possible de diminuer fortement la charge thermique de ce stockage géologique, et par là-même d’en réduire les dimensions, et donc le coût.

Le plutonium, futur carburant mondial de synthèse

Face à l’épuisement prévu et progressif des combustibles fossiles, le nucléaire, énergie décarbonée de référence, s’impose donc de plus en plus comme la source principale d’énergie du futur au côté de l’hydroélectricité.

Toutefois, l’uranium ne se renouvelant pas sur terre, la question des ressources se posera aussi, même si l’horizon d’une pénurie est plus éloigné.

La ressource de l’uranium naturel (Unat) extrait des mines est aujourd’hui très mal consommée par les réacteurs actuels, dits à « neutrons lents », qui n’en utilisent que moins de 1 %.

En effet, ils « brûlent » (fissionnent) essentiellement le seul noyau atomique fissile existant dans la nature, l’uranium 235 (U235), dont la proportion est très faible dans l’Unat : seulement 0,7 % de l’uranium naturel.

Les 99,3 % restants sont constitués par l’uranium 238 (U238) « fertile » qui n’est consommé que marginalement aujourd’hui, mais qui peut jouer un rôle fondamental dans le processus de surgénération, notamment en France.

En effet, la France a développé une puissante industrie de l’uranium lui permettant d’accumuler sur son sol un stock considérable d’U238 (350.000 tonnes en 2024 et 550.000 tonnes en 2050, permettant des millénaires de production d’énergie) par transformation en Pu fissile. Son volume est faible (il est contenu une surface inférieure à celle d’un terrain de football), stable chimiquement, et peu radioactif.

Or, cet U238 fertile peut être transformé en matériau fissile, le plutonium 239. Cette transformation a été réalisée de 1967 à 2009 dans trois réacteurs en France, aujourd’hui arrêtés (Rapsodie, Phénix et Superphénix).

Pour le nucléaire, la France est dans la position du Moyen-Orient pour le pétrole ou le gaz, à condition de développer des réacteurs rapides « surgénérateurs » au plutonium de quatrième génération.

En septembre 2019 le gouvernement décidait d’arrêter le projet ASTRID de prototype de réacteur à neutrons rapides (RNR) alors même qu’une dizaine de projets sont en cours d’étude ou de construction dans le monde. La France avait 20 ans d’avance (trop tôt ?) et risque maintenant de se trouver à la traine.

Comment ne pas citer Yves Bréchet, ancien Haut-Commissaire à l’Energie Atomique :

  • « … il faut avoir une idée bien singulière de ce qu’est une filière industrielle pour penser qu’on pourra se positionner dans cette course en se contentant d’études papier qui par miracle s’incarneraient dans un objet industriel le moment venu…».
  • « Au prix d’une pirouette rhétorique, la fermeture du cycle du combustible demeure la politique officielle de la France ».
  • « Pour faire bonne mesure, on s’offrira quelques études sur des solutions technologiquement moins matures (pour être bien certains qu’elles ne passent jamais à l’étape d’industrialisation) … et par une admirable tartufferie on renoncera à la fermeture du cycle tout en prétendant le conserver ».

La surgénération ?

La surgénération de combustible consiste à créer plus de « carburant » dans une machine que celle-ci n’en consomme.

Mais un tel processus ne peut se réaliser qu’avec du plutonium et de l’uranium dans des réacteurs à neutrons rapides.

La fission d’un noyau atomique provoquée par l’absorption d’un neutron (qui le fait éclater en deux morceaux) libère plusieurs neutrons qui peuvent à leur tour être absorbés par d’autres noyaux « fissiles » et conduire ainsi à enclencher une « réaction en chaine ».

Etonnamment, la fission est d’autant plus probable que la vitesse des neutrons est faible, bien qu’intuitivement l’inverse semblerait plus logique : plus la vitesse d’impact du neutron est élevée, plus grandes devraient être les chances de casser un noyau impacté.

Toutefois, en utilisant une autre image, plus un neutron est lent, plus il reste longtemps au voisinage du noyau ce qui laisse plus de temps à celui-ci « d’attraper » le neutron, comme… un gardien de but qui peut attraper d’autant plus facilement le ballon que celui-ci arrive lentement dans les buts.

Or, les neutrons émis par une fission sont « rapides ». Leur vitesse doit donc être réduite par un « modérateur » sur lequel les neutrons peuvent « rebondir » et ainsi se ralentir (comme des chocs de boules de billard) pour qu’au moins l’un d’entre eux puisse provoquer une autre fission. C’est le principe de fonctionnement des réacteurs nucléaires électrogènes actuels dit « réacteurs à neutrons lents » (RNL).

Nota : Ces réacteurs sont parfois aussi appelés réacteurs à neutrons « thermiques » par des spécialistes car la vitesse des neutrons, une fois ralentis, est du même ordre que celle des atomes qui se déplacent dans la matière du fait de l’agitation thermique.

Le meilleur des modérateurs est l’hydrogène car son noyau est formé uniquement d’un seul proton dont la masse est pratiquement la même que celle du neutron. L’élément le plus commun contenant beaucoup d’hydrogène est l’eau ordinaire qui peut également servir en même temps de fluide caloporteur. Mais elle capture des neutrons, ce qui oblige à enrichir l’Unat en U235 fissile (de 0,7% à environ 4%) pour pouvoir entretenir une réaction en chaine.

La technologie de l’enrichissement est aujourd’hui parfaitement industrialisée, d’où la domination des réacteurs à eau (ordinaire) dans le parc mondial actuel de réacteurs nucléaires, constitué de réacteurs à eau pressurisée (REP), en France en particulier, ou à eau bouillante (REB), comme au Canada par exemple.

Chaque neutron qui vient frapper un noyau d’U235 engendre en moyenne 2,07 nouveaux neutrons. Ce « facteur de reproduction » suffisant pour entretenir une réaction en chaine n’est pas suffisant pour produire plus de carburant (le plutonium) qu’il en est consommé. Il existe des fuites de neutrons à l’extérieur du cœur du réacteur (que l’on minimise à l’aide de réflecteurs de neutrons entourant le cœur) et des captures dans les autres matériaux présents dans le réacteur comme le modérateur (eau), les éléments de structure (essentiellement les aciers des assemblages combustibles), les produits créés par les fissions qui s’accumulent (notamment le xénon-135,…).

Mais, surtout, les neutrons sont aussi capturés par l’U238, qui est beaucoup plus abondant dans le cœur du réacteur que l’U235 fissile.

Cette capture d’un neutron par l’U238 « fertile » donne naissance à un nouvel élément, le plutonium 239 (Pu239), qui est fissile au même titre que l’U235. C’est le « carburant de synthèse » de l’énergie nucléaire.

Dans le combustible « neuf » d’un REP, environ deux-tiers des neutrons de fission sont absorbés dans l’U235, et un tiers dans l’U238 pour produire le Pu239, et environ 5 % sont perdus dans des captures « parasites ».

Puis, au cours du temps, les produits de fission s’accumulent et finissent par capturer de façon stérile une partie significative des neutrons (jusqu’à environ 20 %).

Chaque année en France :

  • 8700 tonnes d’uranium naturel sont importées pour produire 1250 tonnes de combustible contenant 4 % d’U235 (soit 50 tonnes).
  • Les 50 tonnes d’U235 fissionnés (environ 140 kg par jour) produisent 400 TWh d’électricité (production annuelle du nucléaire en France).
  • 30 tonnes de Pu sont créées. Mais 20 tonnes sont consommées dans les réactions nucléaires et il n’en reste que 10 tonnes dans le combustible nucléaire déchargé, dont une partie est recyclée dans un combustible mixte d’uranium et de plutonium (MOX).
  • Il reste donc 50 tonnes de produits de fission :
    • 30 proviennent des fissions de l’U235 (60%)
    • 20 des fissions du Pu239 (40%).

Finalement, hors recyclage, seulement 0,6 % (50 / 8700) de l’uranium extrait du sous-sol dans les mines est utilisé pour faire de l’électricité !

C’est un mauvais rendement d’utilisation d’une ressource naturelle non renouvelables dont les quantités économiquement récupérables sont évidemment limitées. Un multi recyclage du Pu, coûteux et peu performant dégraderait encore la qualité du plutonium pour une utilisation ultérieure.

C’est ainsi que, dès les années 1950 a émergé l’idée de surgénération et la découverte de son secret (suite dans la deuxième partie).

 

 

Rendez-vous les 12 et 26 avril 2024 pour découvrir la deuxième et troisième partie.

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • Le vieux reve du phénix qui renait de ses cendres mais qui n’en fini pas de naitre, d’être abandonné, de renaitre, d’être re-abandonné, dr re-renaitre et d’être re-re/abandonné, bref, un bide récurrent ! Un fantasme d’esprits primitifs incapable de tirer les leçons d’un couteux passé.

    Répondre
    • @ Rochain …le nucléaire , avec la 4° génération est bien le futur de la génération d’énergie , abondante et pas chère. Malgré l’opposition des antinucléaires, la science reprend ses droits !

      Répondre
      • Coudre la réalité du terrain : le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 60 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES , leur Co² … baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain.

        Répondre
  • Après avoir lu cet extrait du message de notre « Serge » (incontournable !) que je cite: « Un fantasme d’esprits primitifs incapable de tirer les leçons d’un couteux passé…. », j’ai cru, un moment que notre « spécialiste » venait, enfin, de se réveiller, et qu’il faisait allusion à toutes celles et tous ceux qui continuent, en effet, à croire, comme l’impétrant, que les ENRi vont sauver la situation !…
    Merci de bien vouloir excuser cette erreur !

    Répondre
    • Schricke Daniel on le croit d’autant plus que c’est déjà en train de se mettre en place partout dans le monde avec les ENR et que c’est vérifiable par tous .. allez une fois de plus : 😂 face aux délires des gogos la réalité du terrain : le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 60 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES , leur Co² … baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain.

      Répondre
      • S’il est vrai que les ENR se développent dans le monde, leur part dans la production reste faible et celle du charbon, du gaz et du fioul prépondérante. Donc l’intermittence éolienne et solaire est compensée par la modulation des centrales électriques classiques, thermiques, hydrauliques et même nucléaires dans les pays où il y en a. Quand les ENR permettent de moins produire d’électricité à partir des combustibles fossiles, c’est une bonne chose. Mais imaginer que tout l’électricité puisse être produite par le vent et le soleil, c’est un peut-être un beau rêve, mais c’est surtout aussi réaliste qu’un mirage. L’Allemagne nous le montre bien : elle investit massivement dans le solaire et l’éolien, ferme ses centrales nucléaires, mais conserve ses centrales à charbon (voire vient d’en ouvrir) : quand il n’y a pas de vent la nuit, il faut bien produire de l’électricité. Et l’idée que l’on pourrait résoudre le problème de l’intermittence en stockant de l’hydrogène ne tient pas la route quand on évalue les quantités de volume de réservoirs qu’il faudrait creuser dans des gisements de sel ! La physique est une impitoyable briseuse de rêves ….

        Répondre
        • DONEDDU Michel peut etre apprendre ce que sont les ENR pour bien voir le réel du terrain et ne plus ânonner les vieux fakes pour gogos comme les autres .. actualisez vos infos et vérifiez les chiffres et bilans sur le terrain de toutes les ENR au fur et à mesure de leur développement .. partout dans le monde et on parle bien d’énergie pas d’électricite qui ne represente que 20% .. et ce sont bien toutes les ENR qui nous sortent de la ..la France se retrouve 2 eme plus gros pollueur en Europe et championne des déchets ultimes en étant toujours en retard sur son temps et l’Avenir .. .. la réalité du terrain : le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 60 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES , leur Co² … baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain.

          Répondre
        • sur les vieux fakes sur l’Allemagne qui agit et s’en sort avec les ENR alors qu’elle nous a dépannée pendant des années que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures avec la vraie facture de nos vielles chaudières polluantes la réalité des chiffres https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/431530999_10234325032732084_6716078783444189552_n.jpg?_nc_cat=103&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=NeclFtTUWkEAX8e2-Fi&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&oh=00_AfBWadmIcjDUHpy-bfIJXsCzrCsGo5_EWyL96csKWNQNAQ&oe=66013158

          Répondre
  • En mode surgénérateur, un RNR produit plus de déchets qu’il n’en consume, et donne en sortie davantage de « mauvais » plutonium, ce que l’usine de La Hague est actuellement incapable de traiter (problème d’intenses radiations).

    En mode sous-générateur tout au plus, un RNR peut produire moins de plutonium qu’il n’en consomme et produire des actinides à vie plus courte qu’en sortie d’un réacteur classique. Mais cela change-t-il grand chose de passer d’une demi vie de plusieurs siècles à plusieurs décennies ?

    Dans les deux cas, cela ne change rien (sinon en pire) pour les produits de fission.

    Répondre
    • On ne peut qu’être favorable aux énergies dites vertes ou renouvelables sauf que les jours de grand froid il n’y a pas un souffle de vent et qu’avant que le jour ne se lève il n’y a pas un rayon de soleil et pourtant quand on appuie sur les boutons, miracle les lampes s’allument.
      Il s’agit là des heures de pointe du matin mais aussi du soir. Alors comment faisons nous? Heureusement que pour passer ces caps il existe des moyens de production en base dont le nucléaire et dont nos voisins allemands profitent bien lorsque besoins (pas qu’eux).
      De plus à ce jour les ENR sont très subventionnées par l’Europe et notre gouvernement, avec obligation d’achat par EDF à un prix supérieur à son prix de vente et plus fort encore regardez bien sur vos factures. il y a une ligne CSPE soit Contribution au Service Public de l’Electricité qui ne cesse d’augmenter et qui sert pour la presque totalité à « sponsoriser » les ENR dont la quasi totalité des opérateurs sont des groupes financiers privés qui ont trouvé le bon filon pour se faire un max de fric. Alors oui aux ENR mais à condition que leurs opérateurs vendent eux mêmes leur électricité et qui sans aides à des tarifs qui deviendront astronomiques. A chacun de faire son choix!! Autre conseil: n’achetez pas de contrats d’énergie verte à qui que se soit car si la part du nucléaire sur le réseau est de 80% c’est ce que vous recevrez car il n’y pas de machine à trier les KWh!! On appelle ça une arnaque ou de la publicité mensongère et tolérée par l’état. On pourrait parler également du scandale de l’ARENH mais se serait un peu long et peut être que j’y viendrai un autre jour.

      Répondre
  • Le parc nucléaire mondial est de 390 GW et consomme de l’ordre de 62.000 tonnes d’uranium naturel par an. Si ce parc venait à doubler d’ici 2050, ce qui est peu probable, cela entraînerait une consommation cumulée de l’ordre de 2,70 millions de tonnes d’uranium d’ici 2050.

    Or, à un coût inférieur à 130 $/kg, les réserves raisonnablement assurées sont de 3,80 Mt U et les réserves identifiées de 6,15 Mt U. Si l’on considère un coût inférieur à 260 $/kg U, ces réserves deviennent 4,70 Mt U et 8,10 Mt U.

    Si la capacité nucléaire était encore doublée entre 2050 et 2080 (encore moins probable), cela conduirait à consommer 5,60 Mt U de plus en 30 ans pour un cumul de 8,30 Mt U entre 2022 et 2080.

    Dans la mesure où les réserves d’uranium ont augmenté au cours des dix dernières années, malgré tout l’uranium extrait, on peut considérer qu’il n’y a aucun problème d’approvisionnement en uranium avant plusieurs décennies.

    Répondre
  • Parmi les mesures stupides inspirées par des écolos totalement incompétents, genre N. Hulot,, ou dans le même style avant lui S. Royal,et uniquement pour de sordides raisons électoralistes, l’arrêt des travaux sur la mise au point de réacteurs surgénérateurs tient le pompon. Qu’attend notre Jupiter pour compléter son heureux retournement de veste sur le nucléaire pour relancer les travaux sur ce sujet ? Car – allez comprendre la cohérence du raisonnement des écolos – cela permettrait de recycler les déchets nucléaires générés par les récteurs actuels, leur mise au point nous assurerait une indépendance énergétique, base de toute survie de notre civilisation pour plusieurs siècles.

    Répondre
    • @Brun. L’arrêt du programme ASTRID a été recommandé par l’administrateur du CEA François Jacq. Pour lui, il n’était pas opportun de persévérer et de construire un réacteur expérimental, le moment n’était pas bon et il valait mieux dépenser les deniers des contribuables ailleurs (https://www.sfen.org/rgn/ladministrateur-general-du-cea-sexprime-sur-astrid-au-senat/ ). C’est la recommandation qu’il a faite au gouvernement. Macron (qui n’est pas un expert en physique nucléaire) a suivi cette recommandation. Lorsque votre médecin vous recommande de changer de traitement, vous le suivez ?

      Répondre
      • DM: ça ne marche pas dans ce sens !
        Les directeurs d’organisations publiques sont nommés par Macron pour lui servir de caution.
        Macron a liquidé Astrid pour rajouter des effectifs pour finir le design de l’EPR2 (qui vient de prendre d’ailleurs 9 mois de délai supplémentaire). François Jacq est la caution de Macron.
        De même, Luc Rémont est nommé par Macron. Luc Rémont dit que le suivi de charge du nucléaire par rapport aux énergies variables a très peu d’incidence… alors qu’Yves Bréchet dit à peu près le contraire…
        D’ailleurs, ces directeurs d’organisation publiques (à part Bréchet) parlent comme des politiciens et je doute de leur sincérité.
        Le week-end dernier, le nucléaire a été réduit en milieu de journée de la bagatelle de 38%… (40 GW à 25 GW) pour faire de la place pour les énergies variables…
        Les lobbyistes des ENRv se régalent, et la CE aussi !
        Faire faire le yoyo le plus possible au nucléaire pour augmenter ses coûts de maintenance et de combustible et user prématurément les réacteurs pour vite faire de la place pour les ENRv + back-up gaz.

        Répondre
        • @Marc. Votre version est possible, mais elle n’est pas la seule. Les arguments de F. Jacq ne sont pas aberrants et la mise en cause de leur intégrité est à double tranchant. Bréchet intègre et sincère, FJ aux ordres… L’inverse pour certains. On entre dans une rhétorique qui s’éloigne du problème économico-scientifique d’Astrid qui ne doit pas se baser sur des convictions personnelles. La décision d’arrêter Astrid a été prise dans un contexte récent mais finalement très différent de la réalité aujourd’hui avec le délire poutinien qui rebat les cartes. Plusieurs projets ambitieux essaiment pour prendre la relève ou la suite d’Astrid, rien n’est figé.
          Concernant le yoyo, je ne sais pas si ça endommage tant que ça les réacteurs, des avis autorisés seraient bienvenus sur ce forum. Lorsque le N fournit 75% de l’électricité, il est impossible de ne pas recourir à une modulation. Les ENRi viennent bien sûr mettre leur pagaille, et je n’en suis pas un chaud partisan, mais il faudra bien faire cohabiter la chèvre et le chou.

          Répondre
          • Denis Margot vous etes sur de vos chiffres car c’est de plus en plus souvent en France que l’on arrête l’éolien pour exporter à prix négatif notre merde polluante de nucléaire pour que les gogos puissent ânonner que la France exporte sans préciser qu’elle paye très cher pour ça car on garde notre pollution et nos déchets ultimes … . la réalité du terrain : le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 60 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES , leur Co² … baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain.

          • DM: si, les arguments de F. Jacq sont aberrants. Son seul argument, d’ailleurs, est que « étant donné le prix bas de l’uranium actuellement (qui vient de doubler d’ailleurs), ce n’est pas la peine de construire Astrid, qui peut attendre encore longtemps ».
            Etant donné les temps de développement du nucléaire, les choses ne se préparent pas d’une année sur l’autre, mais des décennies à l’avance.
            La vraie raison de l’arrêt d’Astrid est le rapatriement des effectifs qui travaillaient dessus sur le design de l’EPR2.
            Ca semblait probable, et Borne a fini par cracher le morceau lors de la commission d’enquête.
            Concernant le suivi de charge du nucléaire, le rapport de la commission d’enquête détaille tous les inconvénients que cela comporte, mais ça manque effectivement d’ordre de grandeur. On devrait savoir à peu près, lorsque l’on fait 10, 20, 30% de suivi de charge à cause des ENRv, combien est-ce que cela coûte au final au MWh nucléaire ?
            Enfin, F. Jacq et L. Rémont ne sont pas des spécialistes des matériaux et du nucléaire, contrairement à Y. Bréchet.
            Leur nomination n’est pas technique (J. Jacq vient de Météo France !). Elle est clairement politique.

          • @Marc. FJ est quand même X, Mines + quelques autres babioles, puis directeur de l’ANDRA pour finir à la tête du CEA, on doit pouvoir lui reconnaître d’en savoir un bout sur le nucléaire… Sa déclaration, il faut le rappeler, n’est pas une simple interview journalistique, mais une déclaration sous serment au cours d’une enquête parlementaire, ses mots ont un poids juridique et sont contraignants.
            Il cite aussi d’autres arguments :
            – faible impact d’une hausse du prix de l’U comme vous le rappelez
            – absence du cycle du combustible
            – pas le bon timing, meilleur usage des € ailleurs
            – cela ne signifie pas l’arrêt des recherches
            – et aussi, forte concurrence de l’EPR
            Ces arguments se tiennent dans un contexte d’arbitrage des fonds publics. Un transfert de compétence vers EPR2, si avéré, n’est pas forcément une mauvaise idée. Et comme il le dit, il y a tout plein de projets qui éclosent dans ce domaine. Enfin, n’oublions pas que si l’opinion publique est actuellement en faveur du N, ce n’était pas le cas il y a 5 ans. Merci à Isambert pour avoir contribué à inverser la tendance (d’ailleurs, je pense que c’est un pro N qui joue subtilement à écœurer l’adversité pour la ramener dans le bon camp; très fort le robot).

          • Denis Margot je rappelle une fois de plus la réalité du terrain vérifiable par tous : le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 60 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES , leur Co² … baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain.

          • @ Denis Margot
            je cite : « mais il faudra bien faire cohabiter la chèvre et le chou. » Pourquoi faire cohabiter c’est de la politique qui n’a rien à voir avec la physique. La priorité aux intermittents sur le réseau c’est une ineptie !
            je l’ai dit plus haut dans mon précédent post qui le démontrait:
            « quand on regarde ce qui se passe du côté des Allemands … Je ne vs ai pas entendu faire une objection étayée sur ce que j’ai écrit.
            J’ai écouté Y Bréchet sur ce qui se passait au CEA depuis 2018 et il y avait dépeint des gens qui faisaient carrière (sous l’égide du prince comme dit Marc) et qui y ont été reconduits en remerciement.
            Y Bréchet a été lui même lors de ses auditions et n’a à aucun moment chercher à biaiser, il ne fait pas du « en même temps » qui nous mène ds le mur !.

          • Michel Dubus vérifiez sur RTE qu’en France on arrete l’éolien pour exporter à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire .. en clair on pâye pour polluer et produire toujours plus de déchets ultimes .. et à la fin de l’année les gogos iront écrire partout que les ENR ne produisent pas et que l’on exporte . sans parler du vrai cout et de la pollution .. ..

          • @Michel Dubus 2024-03-09. Ménager la chèvre et le chou, ça veut dire que quoi qu’on pense de la pertinence des ENRi et de ceux qui les ont installées face au N (et j’ai largement démontré que je ne les défends pas), la réalité c’est que l’Europe est truffée de ces bestioles et qu’il est nécessaire de les faire fonctionner ensemble. La priorité aux ENRi, une fois installées, est assez logique, ce qui l’est moins c’est le prix de cette électricité qui dans certaines conditions (fréquentes) ne vaut pas un radis. Que le N s’efface devant les ENRi, ce n’est pas une abdication et à regarder https://nuclear-monitor.fr/#/home, la modulation est une réalité. Je ne suis pas compétent pour affirmer que cette modulation affecte les réacteurs, on voit les 2 avis sur ce forum. Un avis qui me semblait autorisé dont je ne me souviens plus le nom disait que cela n’affectait pas le réacteur, mais que cela pouvait avoir des effets négatifs sur la plomberie. En revanche, il me semble que le N peut tirer son épingle en s’effaçant devant les ENRi lorsque le prix est dérisoire ou négatif, et en produisant lorsque la demande est là avec des prix positifs (et si on peut ajouter une prime carbone, c’est tout bon).

            Pour Astrid, puisque c’est de ça qu’il s’agit, j’ai plutôt l’impression que c’était une erreur de l’arrêter, mais je ne condamne pas la décision qui fut prise par FJ, car je ne m’estime pas compétent. Je suppose que caser 5 G€ dans le budget du CEA n’était pas simple. Et faute d’éléments, je crois autant à l’intégrité de FJ que YB, je n’ai aucune envie d’entrer dans des jugements personnels qui ne mènent à rien. Je crois cependant que cette rebuffade n’est pas rédhibitoire et l’actualité récente semble montrer une réelle effervescence autour de la 4G et du N. Rien n’est figé.

            On peut faire en même temps, avec quelques précautions, de l’élevage de chèvres et de la culture de choux !

          • Denis Margot vérifiez sur RTE qu’en France on arrête l’éolien pour exporter à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire .. en clair on paye pour polluer et produire toujours plus de déchets ultimes .. et à la fin de l’année les gogos iront écrire partout que les ENR ne produisent pas et que l’on exporte . sans parler du vrai cout et de la pollution .. ..

      • Cochelin l’Inde c’est bien . on en a pris plein la gueule avec la Russie .. la l’inde c’est plus loin . 🤣😂 vous avez votre carte de liquidateur quand ça va péter en France vous serez devant pour aller jusqu’au bout de votre aveuglement puisque le nucléaire c’est sans dangers …. car la question ce n’est plus si ça va péter mais quand ça pétera ..et n’oubliez pas l’iode se prends .1/2 heure avant que ça pète .. 🤣👍😂😁

        Répondre
  • D’abord quelques citations ;
    La fermeture du cycle est une condition indispensable pour un nucléaire durable, quelle qu’en soit la proportion
    • Les RNR sodium sont la technologie la plus mature pour réaliser cette fermeture.
    • Ne pas fermer le cycle contraint le politique à faire par anticipation un choix de sortie du nucléaire, alors même qu’il n’est pas assuré que les technologies pour s’en passer soient disponibles.
    • Il faut sortir de la diabolisation du plutonium cesser de l’accumuler comme un déchet pour l’utiliser comme une ressource.
    • C’est le prix de l’uranium qui dictera la cinétique de déploiement de cette ressource
    • Faire le choix de la fermeture du cycle laisse au politique, à la mesure des progrès dans les ENR, la possibilité de choisir, au lieu de se laisser forcer la main par des DOCTRINAIRES
    D’autre part
    A ce sujet, voici les conclusions de la commission relative à la perte de souveraineté énergétique d’avril 2023 :
    Des responsables publics qui ont mené un combat politique avant tout contre l’énergie nucléaire plutôt que pour la décarbonation, un combat d’une remarquable hypocrisie, qui allait et qui va encore clairement contre les intérêts vitaux du pays ».
    C’est pourquoi à propos de l’arrêt injustifié de Super Phénix, les Jospin, Corinne Lepage et Dominique Voynet méritent d’être trainés en justice
    Enfin
    Deux propositions de la commission :
    • Relancer activement des programmes d’ampleur sur la 4ème génération
    • La proposition N° 25 souligne la nécessité de développer la recherche associée sur le cycle du combustible et de poursuivre l’effort de l’appel à projets de France 2030 en lançant la construction d’un démonstrateur de 4e génération qui peut se traduire par différentes technologies et d’utilisations industrielles.

    Répondre
    • Michel DUBUS c’est vous et tous les pros nucléaires qui doivent être trainés en justice pour avoir fait de la France le 2 eme plus gros pollueurs en Europe et la championne de la production de déchets ultimes et du réchauffement climatique .. et justement pour notre soi disante indépendance énergétique qui nos fait financer la guerre des Russes en Ukraine .. vous en dites quoi ? il vient d’où notre uranium ?ils vont ou nos déchets ? .. allez une fois de plus : 😂 face aux délires des gogos la réalité du terrain : le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 60 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES , leur Co² … baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain.

      Répondre
  • En 2023 encore, la production mondiale d’électricité nucléaire aura été inférieure à celle de 2006. Comme le montre l’expérience, ce n’est pas le nucléaire qui va faire reculer les fossiles et le CO2 dans la production d’électricité.

    Dans le monde, la production d’électricité renouvelable devrait dépasser celle du charbon en 2025. L’éolien devrait dépasser le nucléaire en 2025, ce que ferait le solaire en 2026.

    A l’intérieur des énergies renouvelables, celles qui sont variables devraient dépasser l’hydraulique en 2024 et le solaire devrait dépasser l’éolien en 2028.

    En 2021, éolien + solaire avaient dépassé de 4% la production nucléaire mondiale. En 2022, c’était 28% de plus. En 2023, éolien + solaire ont probablement produit de 35% à 40% de plus que le nucléaire … et l’écart se creuse toujours plus chaque année.

    Pour son réacteur RNR, l’Inde avance à un train de sénateur. Commencé en octobre 2004 (premier béton), ce réacteur de 470 MW n’est toujours pas terminé.

    Répondre
  • Canado: les ENRv sont devenues un énorme marché mondial, avec la Chine pour usine du monde pour le PV, d’où leur progression plus forte que celle du nucléaire.
    Mais la France a fait mieux que cela en 20 ans, entre 1973 et 1993, durant lesquels la bagatelle de 40 GW de nucléaire (pilotable) + 4 GW de STEP ont été construits.
    Le nucléaire peut être efficace, à condition d’avoir un état fort derrière lui.
    Aux EU, ce sont les pétrogaziers-ENRv qui font la loi.
    En Europe, l’idéologie anti-nucléaire a été très forte en Allemagne.
    Au Japon, ils ont eu la débilité de construire une centrale seulement 6 mètres au-dessus du niveau de la mer dans une zone affectée par des tsunamis…
    Personnellement, je suis pour la pondération des risques économiques entre les ENRv + back-up gaz et le nucléaire.

    Répondre
  • Les Pays-Bas sont un petit pays près de chez nous, qui est 3,8 fois moins peuplé que nous et 10,7 fois plus petit, situé bien au dessus du 45e parallèle (de 50° 44′ à 53° 25′ Nord de latitude).

    Pourtant, ce petit pays a installé davantage de solaire photovoltaïque que la France en 2023, avec 4,8 GW (dont 2,5 GW en résidentiel) contre 3,2 GW en France. La puissance photovoltaïque cumulée y est de 24,4 GW contre 19,5 GW en France.

    Malgré sa latitude « au dessus du 45e parallèle », ce petit pays a produit 21,2 TWh d’électricité solaire pour une capacité installée moyenne de 22 GW.

    Les énergies renouvelables ont produit 48,2% de la production et 52,9% de la consommation d’électricité du pays.

    Répondre
  • En vingt ans (2004-2023), la Chine a mis en service 47 réacteurs pour une capacité de 47 GW.
    C’est pourtant un pays vingt fois plus peuplé que la France, avec un pouvoir politique très favorable et une opposition muselée.

    Au Japon, la centrale nucléaire de Kashiwazaki Kariwa, avec ses sept réacteurs et 7.965 MW, est la plus grande du monde. Elle a été construite, par TEPCO (de triste réputation), sur une faille sismique.

    Le 16 juillet 2007, un séisme dont l’épicentre était à 19 km a frappé la centrale. Tous les réacteurs ont été arrêtés pendant deux ans, puis quelques uns ont repris de l’activité avant que tous ne soient arrêté de nouveau en 2011.

    De 2007 à 2023 (en 17 ans), la centrale de Kashiwazaki Kariwa n’a produit que 95.640 TWh, ce qui fait un facteur de charge de 8,1%.

    Répondre
  • Un rappel au clan des idéologues
    quand on regarde ce qui se passe du côté des Allemands
    on s’aperçois qu’ils ont gardé en sécurité et back-up plus de 90 GW de fossiles pilotables (gaz et charbon)
    on les comprend d’autant mieux que quand il n’y a pas de vent et pas de soleil notamment en périodes hivernales froides et anticycloniques, leurs renouvelables sont quasiment à l’arrêt (1 à 2% de leur capacité constatés à plusieurs reprises), et que ces énergies pilotables sont là pour pallier à cette intermittence.
    Conséquence factuelle,
    1) les Allemands montrés en exemple par les écolos et les médias, ont déjà dépensé près de 600 Milliards d’euros dans les renouvelables qui cumulent une puissance installée de 150 GW. et ont encore dans les tuyaux près de 500 Milliards d’€ prévus pour compléter cette colossale puissance installée et surtout stabiliser le réseau (fréquence et tension) peut être avec de nouvelles centrales gaz qui sont les seules à être en capacité de niveler la production en dents de scie de leur pléthore d’éoliennes en fonction.
    2) En ce 1er trimestre 24, pour leur mix énergétique, ils ont une intensité carbone courante d’au moins 350gCO²eq/kWh à cause de leurs centrales charbon et gaz qui tournent en permanence.
    3) La France, elle, a une intensité carbone 7 fois moindre, elle de l’ordre de 50gCO²eq/kWh grâce notamment au nucléaire et aux barrages.
    On comprend bien par cette démonstration que copier les Allemands avec des renouvelables à outrance ne tient pas.. Vouloir imposer à la France de telles quantités d’ENRi, est une ineptie qui saute aux yeux surtout au vu de notre mix énergétique vertueux actuel au niveau GES.

    Répondre
    • toujours les vieux chiffres tronques et obsolètes sur le Co² sur l’électricité . parlez enfin du vrai problème et postez nous les chiffres de l’énergie . arrêtez de parler de ceux qui agissent et s’en sortent .. parlez de notre merde à nous en France et de notre santé … car c’est bien la France qui est le 2 eme plus gros pollueur d’Europe , championne du réchauffement climatique et de la production de déchets ultimes que l’on av laisser égoïstement à toutes les générations futures avec la varie facture de notre merde polluante de nucléaire .. sur l’Allemagne qui a même accéléré le développement des ENR suite aux dernières catastrophes climatiques et aux élections et aux derniers événements / crise… alors que c’est bien la France qui vient de nouveau de se faire condamner pour son inaction contre la pollution, que c’est bien EDF / Orano .. qui est de plus en plus souvent condamner par les tribunaux et que c’est bien de notre santé qu’il s’agit… QU’ILS ONT DEPANNER LA FRANCE DEPUIS DES ANNEES eux agissent et se sortent de la pollution , des déchets ultimes, des GES , du Co² … grâce aux ENR …https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/433923077_10234360789465980_4557122000903114835_n.jpg?_nc_cat=107&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=vc3ixovea7YAX9NwZss&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=00_AfBSEAi0C3qxIWbpYo47JGBDH48DJ3-U_Ke1P-AK5FSonQ&oe=660B1516

      Répondre
  • En dehors de cas particuliers, la baisse de la production nucléaire n’est pas due à une augmentation de la production éolienne et/ou solaire.

    Si l’on regarde au pas horaire l’influence des productions d’électricité éolienne et solaire sur la production d’électricité nucléaire, on voit que cette influence est très faible.

    Pour l’année 2023 par exemple, lors des 464 heures pendant lesquelles la production de l’éolien et du solaire (ensemble) a augmenté de plus de 2.000 MW en une heure, avec un ajout de 1.130 GWh, la production nucléaire n’a diminué que de 141 GWh au cours de 351 heures, mais a augmenté de 20,5 GWh au cours de 112 autres heures.

    Si l’on s’intéresse aux 1.388 heures pendant lesquelles cette augmentation a été de plus de 1.000 MW, pour un ajout de 2.476 GWh, le nucléaire n’a baissé que de 308 GWh (en 908 heures) et a augmenté de 96,5 GWh (en 479 heures).

    Les causes de baisse de la production nucléaire sont multiples, avec en premier lieu la baisse de la consommation dans le cycle journalier.

    Répondre
  • Les données de energy-charts ne sont pas très fiables, car elles se basent sur des donnée ENTSO-E qui ne sont que partielles.

    Ceux qui les citent en permanence devraient MIEUX s’informer. Même chose pour un autre site grand public souvent cité pour le CO2.

    Les données de l’Agence internationale de l’énergie sont très différentes, car elles prennent en compte toutes les productions, sans se limiter aux installations de plus de 100 MW de capacité.

    Pour 2023, la production d’électricité des Pays-Bas a été de 120,16 TWh et la consommation finale de 109,62 TWh.

    La répartition de la production est de 48,2% pour les renouvelables, dont 24,2% pour l’éolien et 17,6% pour le solaire. Le charbon compte pour 8,5% – le pétrole 1,3% – le gaz naturel 36,8%.

    L’écart est flagrant pour le solaire, compté pour seulement 0,5% par ENTSO-E et donc par energy-charts, alors qu’il est de 17,6% pour IEA et dans la réalité.

    Répondre
    • Canado: sur energy-chart, j’ai constaté aussi que les données des Pays Bas sont évidemment erronées.
      Celles de la Suisse sont également souvent mal renseignées.
      Par contre, concernant un certain nombre de pays, ça a l’air de tenir la route, même si, dans certains cas, ça ne boucle pas complètement entre les graphiques de production et les échanges internationaux.
      Les données de la France sont cohérentes avec celles de RTE.
      Celles de l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Finlande, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Pologne, la République Tchèque semblent cohérentes.
      Quand je fais un rapprochement entre la carte des vents sur windy, et la puissance éolienne délivrée, c’est cohérent.
      Le grand avantage de ce site est que ça permet de visualiser des graphiques. Et comme disent les Chinois: « une image [ou un graphique] valent mieux que mille mots ».

      Répondre
        • merci Cochelin de bien confirmer une fois de plus mes écrits depuis des mois sur le développement des ENR partout dans le monde .. mais toujours avec les chiffres tronques et obsolètes sur le Co² .. mettez les chiffres sur l’énergie pour parez enfin du vrai problème ..

          Répondre
          • Mais la France reste championne des productions bas-carbone en Europe, loin devant tous les autres !

          • avec les chiffres tronqués et obsolètes sur le Co² de l’électricité qui n’ont jamais pris en compte la vraie pollution que l’on subit en réel sur le terrain partout en France et ailleurs et qui a fait de nous vice Championne de la pollution et de la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures et surtout qui ne représente que 20% du vrai problème qu’est l’énergie ..quand vous aurez enfin compris les bases vous pourrez enfin évoluer et vous sortir de la désinformation ..

          • cochelin vous pouvez croire ce que vous voulez ça ne changera jamais la réalité du terrain . on vous a déjà expliqué l’escroquerie du Co² . alors qu’il faut parler de GES ..de la vraie pollution du terrain et de l’énergie .. même les bases vous refusez de les admettre pour bien voir la réalité du terrain .. en France on commence à peine à payer le vrai cout de l’électricité sur nos facture car on n’a tout financer avec nos impôts .. et ça fait que vous financez le nucléaire avec vos factures et elles flambent et moi les ENR et mes factures baissent . ça c’est du concret et c’est très bon pour mon portefeuille mais aussi pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , les GES , le Co², les déchets ultimes , le réchauffement climatique …

          • Concernant le calcul des émissions de CO2, il n’y a pas escroquerie, sauf de votre part.
            Pour le reste, à vous d’apporter la preuve de ce que vous affirmez !

          • cochelin quand allez vous enfin vous intéressez sérieusement au sujet . la magouille sur les chiffres du Co² désormais obsolètes vous ont déjà ete expliqué plusieurs fois . et il faut parler des GES et de la vraie pollution sur le terrain . vous n’arriverez jamais à vous sortir de la désinformation et parler du vrai problème de l’energie . ..une fois de plus l’électricité ce n’est que 20% de l’énergie .quand vous aurez enfin assimile les bases vous pourrez enfin essayer de comprendre le sujet … si ça vous intéresse vraiment de ne plus subir …

          • En ce qui concerne les GES, « L’Italie et la France sont sous la moyenne des émissions par habitant de l’Union européenne alors qu’elles participent largement aux émissions européennes de gaz à effet de serre en masse totale. Avec 7,1 tonnes par habitant en 2021, l’Italie devance la France (6,2 t/hab). » Donc la France n’est pas si mal placée que cela !https://www.touteleurope.eu/environnement/les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-dans-l-union-europeenne/
            Et pour les bases du sujet, on voit que vous n’y connaissez rien. Aucune source non plus concernant vos affirmations et accusations péremptoires. Vous êtes le champion de la désinformation.

  • Le cours de l’uranium remonte pour une raison simple.
    Le prix à long terme était à 95 $/lb U3O8 en mai 2007 (et encore en mars 2008), à cause de deux problèmes majeurs : inondation de la mine à ciel ouvert de Ranger (dans le parc naturel de Kakadu) en Australie et inondation de la mine souterraine en construction de Cigar Lake (sous un lac) au Canada.

    En janvier 2011, ce prix à long terme était à 71,5 $/lb U3O8. Puis ce prix est descendu peu à peu après Fukushima, pour se stabiliser autour de 33 $/lb U3O8. De nombreuses mines ont cessé leur activité et de nombreux projet de nouvelles mines ont été suspendu. L’offre excédant la demande et faisant baisser les prix, l’exploitation de nombreuse mines n’était plus rentable.

    Avec le temps, et la baisse de production de certaines mines, le rapport offre/demande s’est inversé et il a fallu recourir davantage aux divers stocks. Une partie des contrats à long terme est arrivée à échéance et, dans ces conditions, les nouveaux contrats ont été établis avec une valeur plus élevée. Le prix actuel à long terme est à 75 $/lb U3O8. Les prix spot ne sont pas représentatifs (effervescence boursière et spéculations).

    Tout cela ne relève que de la vie normale du marché, qu’il s’agisse d’uranium ou de toute autre commodité.

    Car les besoins en uranium n’ont guère évolué depuis 2007, avec une production d’électricité nucléaire en 2023 voisine de ce qu’elle était en 2007 et toujours inférieure à celle de 2006. La production cumulée des années 2014-2023 est d’ailleurs légèrement inférieure à celle des années 2004-2013.

    Si l’on regarde la mise en chantier de réacteurs, elle a été de 74,9 GW (76 réacteurs) de 2004 à 2013 et de 60,6 GW (57 réacteurs) de 2014 à 2023.

    Ce qui ne va pas changer grand chose pour les prochaines années et n’est pas la cause de l’augmentation récente du prix de l’uranium.

    Répondre
  • La civilisation industrielle rejette d’ore et déjà dans l’atmosphère des milliards de tonnes de CO2, gratuitement, avec des effets catastrophiques inéluctables, même pour ceux qui consomment peu. Sauf phénomène miraculeux, la température de l’atmosphère terrestre continuera de monter pour rejoindre l’équilibre thermique, même si on arrêtait de brûler du combustible fossile.
    Ainsi, est-ce plus inquiétant d’entreposer soigneusement des milliers de tonnes de déchets nucléaires, en attendant un stockage géologique mûrement étudié ? La peur des déchets nucléaires me semble religieuse, ou alors instrumentalisée.

    Pour les systèmes électriques, il faut compléter les comparaisons globales.
    La continuité de fourniture est un vrai sujet, n’en déplaise aux Apôtres du renouvelable.
    Pour mémoire, PV et éolien se complètent entre été/hiver.
    Pour pallier l’arrêt brutal éoliennes en hiver (anticyclone), en dizaines de GW, la Turbine A Gaz s’impose, avec du gaz vert (sans fuite de méthane…) ou avec ponctuellement du gaz fossile (facile à stocker). Quand je lis que l’éolien du Languedoc va alimenter Paris s’il n’y a pas de vent dans la Manche, je m’interroge : les pro-éolien prévoient donc l’installation de dizaines de lignes THT pour déplacer des dizaines de GW à travers le pays. Super.
    A noter que nos exportations (une dizaine de GW) contribuent à stabiliser le réseau de nos voisins qui manquent de machines tournantes. Je me demande souvent s’il est pertinent d’investir massivement dans les FES (volant d’inertie).

    Comme évoqué dans les échanges, pour les bilans d’énergie, il faut distinguer l’électricité (efficace et souple), la haute température et la moyenne/basse température.
    Mais quelle énergie décarbonée pour les transports (voitures, camions, cargos, avions) ? Quelle énergie décarbonée pour le chauffage des bâtiments ? La pompe à chaleur s’avère un moindre mal, car c’est un gâchis sans nom de chauffer (ou climatiser) une maison insuffisamment isolée avec la noble électricité nucléaire.
    Le CEA INES expérimente le stockage intersaisonnier : cristaux séchés en été et restituant de la chaleur par hydratation en hiver. Pour une maison, pourquoi pas ?
    Depuis toujours (puits canadien), la géothermie de surface est une option adaptée pour le chauffage (et la climatisation) des bâtiments : à quelques mètres sous terre, le sol est à 14°C !!!
    Depuis quelques années, QUAISE energy a mis au point le forage par micro-ondes et gaz vecteur. Cette technique rend accessible, pratiquement partout sur Terre, la géothermie ultra-profonde (10 à 20 km), avec eau surchauffée. Enfin, une alternative à l’énergie fossile. Le graal.

    Répondre
    • Goeland vous aussi vous oubliez les bases du sujet: le nucléaire on l’a déjà depuis plus de 60 ans et il n’a fait que nous enfoncer toujours plus dans la pollution , les GES , le réchauffement climatique et la production de déchets ultimes . . et le problème ce n’est pas l’électricité mais l’énergie et ce sont bien toutes les ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz ..en appliquant bien sur les principes negawatt ..De plus c’est bien l’hiver que les éoliennes produisent le plus .. et en france on arrête l’éolien pour exporter à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire .. et le réseau HT et THT ce n’est que pour les grandes puissance comme le nucléaire ….

      Répondre
    • @ Goeland
      Merci de vos avis techniques qui élèvent les débats qui sont parfois (voire souvent) de piètre qualité.
      Concernant la 4 G et la mise à l’arrêt en 2019 du projet ASTRID (arrêt en ras campagne ou en catimini) Que pensez vous des propos volontaires de Y Bréchet pour qui a dit : « même si c’est pour demain il faut commencer tout de suite » et les propos de François Jacq, qui est aux commandes du CEA depuis 2018 et qui justifie cet arrêt pour des motifs (annoncés) financiers (manque d’argent) et de moyens humains (en nbre et compétence).?
      Notre indépendance énergétique et la gestion des déchets nucléaires ne sont elles pas assujetties notamment à ce projet ASTRID qui peut être considéré comme un passage obligé ou une condition nécessaire (non suffisante) ?

      .

      Répondre
  • Je ne préconise pas de généraliser l’énergie nucléaire. Simplement, les déchets nucléaires, c’est un argument à relativiser devant l’augmentation des GES et du forçage radiatif, aux graves conséquences actuelles et futures. Songeons simplement à la fonte en cours des glaciers dans l’Himalaya.
    Oui, le bon sens commande d’investir dans l’efficacité énergétique et, c’est le sujet, les ENR : la biomasse, les barrages, le PV et les batteries, les éoliennes, et aussi la géothermie de surface et la géothermie profonde, le stockage intersaisonnier.
    Pour augmenter la part des ENR dans le monde, il faut produire des matériaux et fabriquer des machines… avec de l’énergie fossile. A ce jour, en Chine, c’est le charbon qui sert à traiter les minerais et à fabriquer éoliennes et panneaux solaires pour nos vertueux édiles verts.
    Quelle fraction de l’énergie fossile peut-on consacrer aux équipements ENR ? On parle bien sûr de la production annuelle, et non de la puissance installée. Cette fraction détermine le nombres d’années pour remplacer l’énergie fossile, nonobstant l’inertie économique du système.
    Il faut intégrer le transport : ainsi, il serait pertinent de purifier le silicium à proximité d’un barrage sur le Zambèze, comme on a installé les usines d’électrolyse pour l’aluminium en Savoie. Il faut considérer la géographie : le photovoltaïque est adapté à l’immensité de certains pays, pour économiser un réseau. L’éolien est adapté aux côtes désertiques de Mauritanie.
    Multiplier par 20 minimum les puissances et les productions ENR est un vrai défi. Il s’agit de présenter un bilan complet des coûts de transition, selon les continents : ouverture de mines, usines de fabrication, renforcement du réseau éventuel, moyens de production en back-up, machines pour la stabilisation de la fréquence, formation du personnel….

    Pourquoi parler du vent qui souffle davantage en hiver ? Parlons de la source pour produire 20 GW pendant 7 jours en cas d’anticyclone sur l’Europe !
    Ce n’est pas moi, mais certains pro-éoliens qui racontent que l’intermittence de l’éolien n’est pas un souci car le vent souffle toujours quelque part en Europe. Cet argument est triplement fallacieux : d’abord, il arrive parfois que le vent s’arrête partout, ensuite le réseau THT n’est pas prévu pour transporter autant de puissance à travers l’Europe, enfin une « région éolienne » n’est pas dimensionnée pour toute l’Europe. Bref, quand un expert raconte que le vent en Andalousie va alimenter la Bavière, cela donne envie d’oublier le reste de son discours.
    Certes, d’autres pro-éoliens vante le vecteur hydrogène, c’est faisable mais à quel coût.

    Vous m’apprenez que la France arrête l’éolien pour exporter le nucléaire. Je lis plutôt que c’est le nucléaire qui s’adapte (sans enthousiasme) à la production éolienne. Et oui, il faut lisser les fluctuations de l’éolien, aux différentes échelles de temps. Le turbinage hydraulique (STEP) est alors précieux. L’Allemagne paie parfois la Suisse pour qu’elle prenne l’énergie éolienne, pour s’éviter de freiner ou stopper délibérément les éoliennes. La Suisse remplit ses STEP et revend plus tard les électrons à bon prix. Mais cela reste une poignée de GW.

    Voilà, il faut instruire à charge et à décharge, comme un juge d’instruction.

    Répondre
    • J’ai beaucoup de mal à vos suivre par rapport à la question simple que je posais.

      Répondre
        • Merci Cochelin
          comme quoi répondre au disque rayé a plus d’intérêt que de répondre à ma question sur ce que la 4 G apporterait au niveau indépendance énergétique et gestion des déchets nucléaires.!

          Répondre
  • Comme déjà montré plus haut, données statistiques à l’appui, et en dehors de cas particuliers, la baisse de la production nucléaire n’est pas due à une augmentation de la production éolienne et/ou solaire.

    Si l’on regarde au pas horaire l’influence des productions d’électricité éolienne et solaire sur la production d’électricité nucléaire, on voit que cette influence est très faible.

    Les causes de baisse de la production nucléaire sont multiples, avec en premier lieu la baisse de la consommation dans le cycle journalier.

    Répondre
    • Cochelin alors que l’eolein est arrêté pour que l’on exporte du nucléaire à prix négatifs ? et pour polluer et produire toujours plus de déchets ultimes ? ..

      Répondre
    • Cochelin pourquoi vous mettez toujours des liens avec des chiffres tronqués ? . vous avez peur de la réalité ? sélectionnez toutes les ENR si vous voulez vraiment savoir ..et surtout parlez nous d’énergie au lieu de n’essayez de voir que 20% du problème . .

      Répondre
    • quelle modulation ? on a eu un réacteur arrêté en urgence ? . pourquoi vous refusez toujours de parler des vrais problemes ? la réalité vous fait peur ?

      Répondre
  • @Isambert
    Il faut être aveugle pour ne pas voir une modulation du parc nucléaire tout au long de l’année.
    C’est vous qui revenez sans cesse sur le sujet de la production d’électricité.
    En ce qui concerne les prix négatifs, c’est encore très rare en France, mais plus fréquent en Suisse, en Allemagne, Espagne et Portugal. Voir ces jours-ci : : https://www.rte-france.com/eco2mix/les-donnees-de-marche

    Répondre
    • 🤣😂🤣 Cochelin c’est bien vous qui refusez de parler du vrai problème de l’énergie en nous postant constamment tous les fakes sur l’électricité que vous gobez ne les interprétant à votre manière et en refusant les vrais chiffres .. vous venez encore de le prouver une nouvelle fois 🤣et regardez justement la continuité du nucléaire sur les graphes que vous postez qui n’est modulé que par les arrêts d’urgence de nos vielles chaudières polluantes de nucléaire .. en plus on voit très bien les compléments qui sont faits par le fossile dus aux retards de la France dans le dévellopement des ENR .. 😂🤣

      Répondre
  • Les arrêt d’urgence auraient lieu lorsque la consommation faiblit ou la production éolienne importante ? C’est une nouvelle invention de votre part. https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&legendItems=0111101111111110000&interval=year
    D’autre part, les compléments en fossile sont très faible et essentiellement localisés dans les régions périphériques (Bretagne, PACA, …) éloignées des centrales nucléaires. Ce qui fait de la France un des pays faisant le moins appel aux centrales thermiques pour son électricité (et, donc, un contenu carbone très faible).

    Répondre
  • Le nucléaire est incapable de suivre l’augmentation de la consommation de façon acceptable. Lorsque la consommation augmente, le nucléaire augmente parfois, bien peu en regard de la variation de la consommation. Mais parfois le nucléaire diminue à ces mêmes moments.

    Exemple en 2023, lors des 151 heures au cours desquelles la consommation a augmenté de plus de 5.000 MW en une heure, le nucléaire n’a augmenté que 122 fois (et diminué 29 fois). Son augmentation a dépassé seulement 7 fois 2.000 MW – 18 fois 1.000 MW – 34 fois 500 MW.

    Lors des 1.358 heures au cours desquelles la consommation a augmenté de plus de 2.000 MW en une heure, le nucléaire n’a augmenté que 974 fois (et diminué 384 fois). Son augmentation a dépassé seulement 40 fois 2.000 MW – 136 fois 1.000 MW – 272 fois 500 MW.

    Pour ce cas (>2.000 MW), le nucléaire a augmenté 12,8 fois moins que la consommation, avec un cumul d’augmentation de 351 GWh pour le nucléaire contre 4.509 GWh pour la consommation.

    La démonstration est ainsi faite que le nucléaire est incapable d’assurer le suivi de charge, sinon dans de très modestes proportions. Tout le travail est fait par l’hydraulique et le gaz naturel, avec un complément venant des échanges.

    Répondre
    • Votre conclusion appelle une confirmation et une clarification.
      Oui, après une réduction rapide de puissance, il reste dans le coeur un poison neutronique, le xénon-135. Et, pour rester stable, le réacteur ne doit surtout pas remonter en puissance avant la destruction du xenon-135, par décroissance ou capture neutronique (voir Wikipedia). C’est une contrainte forte, limitant la souplesse d’un réacteur nucléaire.
      Non, après un fonctionnement stabilisé, un réacteur est capable de remonter rapidement en puissance. Mais EDF évite les rampes de puissance qui fatiguent les gaines de combustible et le coeur.
      Comme évoqué, les fluctuations de la production éolienne sont compensées de multiples façons : importation, STEP, barrages, délestages, turbines à gaz (sous réserve d’un petit délai de démarrage).
      A l’avenir, avec l’augmentation de la production éolienne, il faudra augmenter les moyens de stockage. Pour fixer les ordres de grandeur, pour 3 GW supplémentaires, pendant dans 10 heures, soit 30 GWh, il faut :
      – augmenter de moitié la puissance des STEP (actuellement 5 GW et 103 GWh) ;
      – une dizaine de turbines à gaz (300 MW) ;
      – 600 000 batteries de 50 kWh.
      Seule la turbine à gaz peut pallier une absence de vent pendant une semaine.
      EDF investit beaucoup dans les STEP.
      En théorie, le parc de véhicules électriques raccordés a la capacité d’alimenter le réseau, mais il faut considérer les contraintes de gestion, de sécurité, d’onduleurs, d’intensité, de stabilité de fréquence.
      Un grand oublié : le volant d’inertie est un stockage réactif, pouvant lisser sans délai les variations durant une dizaine d’heures. De plus, c’est un alternateur qui contribuerait à stabiliser la fréquence du réseau. Le volant d’inertie est coûteux, mais inusable, et sa fabrication mobilise peu de métaux spéciaux. Notons aussi que le volant d’inertie est adapté au solaire photovoltaïque, permettant de stocker le jour pour remplir la batterie du véhicule électrique le soir.

      Répondre
      • Goeland pourquoi ne citez que l’éolien ? à mois que vous en parliez du¨bio gaz car ce sont bien toutes les ENR qui nous sortent de la .. en plus le problème principal c’est l’énergie . l’électricité ne représente que 20 % … en France on vient à peine de dépasser les 30% d’ENR dans notre mix electrique .. .
        ..

        Répondre
      • Cochelin qui interprète toujours les chiffres à sa manière alors que le nucléaire ne fluctue que très peu … que l’on arrête les ENr pour exporter à perte notre merde polluante de nucléaire en gardant la pollution et les déchets en plus et surtout que l’électricité n’est que 20% du probleme ..

        Répondre
  • J’ai une voisine qui parle tous les jours des chenilles urticantes qu’elle voit sans cesse dans le quartier. Elle est la seule ; tous les autres s’en fichent. C’est son obsession. Elle me fait penser à M. Isambert et ses déchets nucléaires qui, comme nous savons, causent en France des dommages humains impressionnants.
    Bonne journée

    Répondre
    • Sarcastelle un peu de compassion pour toutes les victimes du nucléaire qui a fait de la France le 2 eme plus grand polueur d’europe .. le champion de la production de déchets ultimes et du réchauffement climatiques .. et surtout ce sont bien toutes les ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz ..en appliquant bien sur les principes negawatt …

      Répondre
  • Bien appliquer les principes Négawatt ? Faites !
    .
    « toutes les victimes du nucléaire » ! en France…
    L’application de la relation dose/cancer (5,5% de cancers en plus par sievert) à la dose moyenne reçue de l’industrie nucléaire totale (dans les 0,1 mSv par an) nous place bien au-dessous des risques de la radioactivité naturelle et dans la zone où l’épidémiologie ne peut plus rien mesurer. Et ce si le modèle linéaire sans seuil est correct, car sinon, zéro.
    Mais qu’importe, c’est terrible, épouvantable, etc.

    Répondre
    • et oui Sarcastelle en France et dans le monde et vous aussi vous focalisez sur les radiations alors que l’on parle bien de pollution et de ravages sur la faune , la flore et l’etre humain de l’uranium et de nos vielles chaudières polluantes de nucléaire ..et vous les connaissez les principes Negawatt ?

      Répondre
  • Oui, oui, je comprends. Les radiations, c’est la partie émergée de l’iceberg. Le reste, c’est la magie par laquelle le nucléaire agit mystérieusement sur la faune, la flore et l’être humain.

    Répondre
    • et oui Sarcastelle pourtant il suffit juste de vouloir comprendre les bases du sujet et de lire la liste des incidents de plus en plus répétés sur le site d’EDF ..de l’ASN et les jugements de plus en plus nombreux des tribunaux

      Répondre
  • Incidents, oui, comme il arrive dans de nombreux sites industriels. Mais quelles conséquences, quels ravages, quelles victimes ? Vous êtes toujours incapable de répondre autrement que par des procès d’intention !

    Répondre
    • Cochelin vous n’en avez pas marre de vous ridiculiser en public sans jamais vérifier les infos et en ânonnant toujours toute la veille désinformation pour gogos que vous avez gobé sans jamais rien vérifier du réel du terrain et de parler toujours que de 20% pour ne jamais parler du vrai problème de l’énergie et de bien voir que le monde entier se sort du fissible et du fossile grâce aux ENR et c’est bien ce qui est Urgent … en produisant enfin proprement sans dangers et sans déchets et être vraiment indépendant en énergie … et c’est du réel .. pas vos vielles théories foireuses qui sont toutes contredites par la réalite du terrain que vous refusez de voir ..

      Répondre
  • « ….. que vous refusez de voir… »
    On peut rire un peu au passage avec Isambert en soulignant le vide factuel de ce qu’il raconte,, mais il n’est pas utile d’aller au-delà puisqu’on ne discute pas avec la foi. Vous avez raison, Isambert, la fission est en perte de vitesse dans le monde, et pour accélérer cette chute les tribunaux prêtent heureusement main forte à ceux qui voient clair.

    Répondre
    • 😂🤣 Sarcastelle justement les tribunaux aussi confirment tous les faits que je poste .. vous aussi vous n’avez aucune personalité pour vérifier les faits postés ? 😂🤣 On peut rire beaucoup au passage avec Sarcastelle en soulignant le vide factuel de ce qu’il raconte,, mais il n’est pas utile d’aller au-delà puisqu’on ne discute pas avec la foi… 😂🤣 vous parlez d’une énergie polluante , très très chère , dangereuse .. qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement .. . ça aussi c’est un fait vérifiable par tous `.. 😂🤣

      Répondre
  • Et si l’énergie nucléaire ne progresse pas dans le monde, c’est que les investissements se sont reportés sur les ENR variables. Malgré ces nouveaux investissements, peu de baisse en vue pour les énergies fossiles, sauf lors d’une baisse de consommation comme on le constate en Europe. La demande en électricité de l’UE a baissé de 3,4 % en 2023 par rapport à 2022, et de 6,4 % par rapport aux niveaux de 2021, lorsque la crise énergétique a commencé. Le temps doux, les économies d’énergie et l’efficacité énergétique ont également contribué à réduire la consommation d’électricité. Source : Euronews

    Répondre
    • Cochelin employez les vrais termes : l’énergie nucléaire baisse inexorablement comme le prouve les stats officielles depuis des années ..et oui comme vous le confirmez bien il faut aussi appliquer les principes Negawatt en devellopant d’urgence toutes les ENR ..

      Répondre
    • 😂🤣 et oui Cochelin vous venez encore une fois de plus de vous vautrer en public 😂🤣 comme on vous l’a déjà prouvé en France on arrête les ENR pour exporter à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire pour que les gogos comme vous puissent ânonner que la France exporte sans preciser que l’on paye pour ça et que l’on garde notre pollution et nos déchets ultimes .. . pour financer la guerre des Russes en Ukraine …

      Répondre
        • 😂🤣 et oui Cochelin vous venez encore une fois de plus de vous vautrer en public 😂🤣 toujours vos fakes alors qu’en réalité en France on fait l’inverse ..en plus vous vous enfoncer toujours avec les vielles théories foireuses pour gogos car vous ne savez meme pas ce que sont les ENR et que l’on vous a déjà maintes fois explique qu’au contraire ce sont les grosses puissances de production comme le nucléaire qui exige le renforcement à outrance du réseau alors que le fait de produire enfin proprement , sans dangers et sans déchets au plus pret des lieux de consommation avec les ENR limite très fortement les pertes réseau … et le stockage existe déjà pour le nucléaire ..il servira aussi pour les ENR .. et il faut le develloper .. .

          Répondre
          • 😂🤣 et oui Cochelin vous venez encore une fois de plus de vous vautrer en public car vous ne comprenez même pas les bases du sujet et vous vous laissez constamment désinformer par les fakes sans avoir un minimum de personnalité pour comprendre et vérifier les faits postés 😂🤣 sur le terrain en réel justement les producteurs payent le raccordement permettant ainsi à ENEDIS de renouveler notre vieux réseau qui n’a pas été entretenu depuis des années .. voire même fait payer les changements de transformateurs …

          • Coichelin accessoirement si vous ne voulez plus vous ridiculiser en public apprenez aussi le fonctionnement de l’électricité qui va aux consommateurs les plus pret … voir la différence avec la BT , Ht et THT 🤣 bon vous savez aussi que l’electricité ce n’est que 20% du problème alors quand allez vous parler enfin d’énergie pour comprendre enfin comment les ENR nous sortent aussi du fossile / charbon / petrole / gaz …

          • Ce sont surtout les consommateurs qui payent les charges de racordement via la taxe TURPE payée dans les factures d’électricité.
            Côté énergie en général, les ENR (surtout hydraulique) nous sortent un peu des énergies fossiles, mais c’est surtout la baisse de consommation dans certains domaines et la hausse de la production nucléaire (+ 41 TWh en 2023) : https://www.ecologie.gouv.fr/france-reduit-encore-emissions-co2-en-2023

          • ben oui Cochelin vous savez ce qu’est le TURPE ? et les producteurs la payent 2 fois et en consommation et en production .. .et oui pour qu’elles produisent il faut déjà les installer les ENR .. vous voulez poster les bilans officiels année après année pour bien vous rendre enfin compte de l’évolution favorable avec les ENR .. mais toujours pas assez vite vu l’Urgence de la situation .. . et arrêtez de confondre Co² , GES et pollution …. c’est bien la France qui a ete condamné plusieurs fois pour son inaction contre la pollution et c’est bien de notre santé qu’il s’agit ..

          • Vous ne savez pas vraiment ce qu’est la taxe TURPE : « Le TURPE (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité) est le tarif payé par tous les utilisateurs des réseaux publics de transport et de distribution et vise à couvrir lescoûts du distributeur dès lors qu’ils correspondent à ceux d’un gestionnaire de réseau efficace
            https://www.enedis.fr/sites/default/files/documents/pdf/enedis-essentiel-turpe6.pdf
            Pour ce qui est des ENR, vous savez bien que, même installées en grande quantité (comme chez certains de nos voisins), les productions de certaines (solaire ou éolienne) sont très variables et liées aux conditions météorologiques. Le facteur de charge est relativement bas et les productions ne sont pas toujours en adéquation avec la demande. Comme ces jours-ci en Europe de l’Ouest. Voir sur electricitymap.com

          • Cochelin merci de bien confirmer ce que je viens d’écrire 😂🤣 ..et encore une fois on s’en fout du facteur de charge: c’est juste pour faire parler les gogos .. . c’est la production injectée dans le réseau qui est importante et comme le confirme les stats officielles les ENR battent des records de production partout ou`elles commencent à être installées ce qui permet à tous les pays de dépasser les 60 voire même 75% d’ENR dans leur mix et d’accélérer encore leur développement car c’est Urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , les GES , le Co² , les déchets ultimes .. car ce sont bien les ENr qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole/ gaz .. vous voulez poster les bilans officiels année après année pour bien vous rendre enfin compte de l’évolution favorable avec les ENR et parlez enfin d’énergie pour bien comprendre enfin les bases du problème ..

          • Vous faites erreur dans un commentaire.. Les producteurs ne paie la TURPE que pour participation aux frais de réseau. Les consommateurs paient aussi de leur côté dans leurs factures d’électricité. Les investissements dans les réseaux sont un autre sujet : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/reseau-electrique-96-milliards-d-euros-ces-couts-caches-et-colossaux-de-la-transition-energetique-955052.html
            Le facteur de charge est déterminant pour évaluer la productivité d’une source. L’adéquation est encore plus déterminant, qui détermine la relation concomitante entre production et consommation. Sinon, le pays importe le déficit (comme en Allemagne ou le Danemark) ou exporte comme la France (50,1 TWh nets en 2023) ou la Suède.
            Dans le dernier rapport de RTE, la production bas-carbone de la France (nucléaire et ENR) représente environ 100 % de la consommation (445 TWh). Seul autre pays, la Norvège, atteint ce record. Aucun de nos voisins n’atteint 60 à 75 %.

          • et oui Cochelin vous venez de confirmer mes écrits juste au dessus .. les producteurs payent le raccordement au réseau et le TURPE tous les ans ..le facteur de charge ne sert que pour les auteurs des projets .. les consommateurs ne payent que la production injectées dans le réseau ..quand allez vous enfin comprendre les bases du sujet au lieu de vous vautrer constamment dans les vieux fakes ? et si vous vérifiez enfin les vrais chiffres du terrain vous verriez bien que vous niez stupidement ce que tout le monde peut très facilement vérifier ttps://fr.euronews.com/green/2024/04/19/deux-pays-deurope-sont-alimentes-a-100-par-des-energies-renouvelables-grace-a-la-montee-en?

          • En Europe, il n’y a que la Norvège qui est alimentée presque à 100 % par une électricité bas-carbone, comme je signalais plus haut. Mais la France, si elle n’exportait pas autant et que les productions étaient reparties uniformément dans tout le pays, pourrait fonctionner très longtemps ( et à moindre coût pour les consommateurs) avec ses productions bas-carbone . Bien plus longtemps que l’Allemagne et le Portugal. C’est incontestable.

  • Mais c’est quand même mieux d’exporter notre électricité nucléaire même en payant plutôt que de la garder en France pour nous irradier puisqu’elle est radioactive ? puisque avec l’argent que nous payons pour cela nous finançons la guerre en Ukraine ?

    Répondre
    • Sarcastelle le problème c’est que l’on paye très cher pour polluer toujours plus en France et produire toujours plus de déchets . et apprenez enfin ce qu’est la pollution de nos vielles chaudières polluantes ça évitera de ne parler que d’irradiation ..

      Répondre
    • 😂🤣 et oui Cochelin vous venez encore une fois de plus de vous vautrer en public 😂🤣 toujours vos fakes alors qu’en réalité sans les Russes on a plus d’électricité nucléaire en France …

      Répondre
commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

on en parle !
Partenaires
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective