Lien « hautement improbable » entre éoliennes de Nozay et troubles dans les élevages, selon l’Anses

Tout lien entre le fonctionnement du parc éolien de Nozay (Loire-Atlantique) et les troubles constatés dans deux élevages bovins avoisinants est « hautement improbable », estime l’agence de sécurité sanitaire Anses dans un avis publié jeudi.

Saisie par les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture en 2019 pour émettre un avis scientifique sur la mystérieuse mortalité des vaches de deux élevages, l’Anses « considère comme hautement improbable, voire exclue » la responsabilité des éoliennes.

Depuis la construction en 2012 du parc des « Quatre Seigneurs », trois éleveurs de deux exploitations rapportent une mortalité accrue de leurs bovins ainsi que des troubles du comportement et une baisse de leur production laitière, qu’ils attribuent à l’installation des éoliennes à 700 et 1.500 mètres de leurs fermes.

« Les troubles dont les éleveurs se plaignent sont réels », reconnaît Matthieu Schuler, directeur général délégué du pôle « sciences pour l’expertise » de l’Anses.

Ceux-ci ne sont toutefois pas imputables aux « agents physiques » générés par les éoliennes, à savoir les ondes sonores, les vibrations au niveau du sol et les champs électromagnétiques, conclut l’Anses.

Concernant la diminution de la quantité et de la qualité du lait, les troubles de la reproduction et la mortalité, le rapport estime que « la chronologie des troubles est incompatible avec les périodes de construction et de mise en service du parc éolien ».

Pour les autres troubles, « les niveaux d’exposition à la plupart des agents physiques sont faibles et ne diffèrent pas de ceux rencontrés habituellement dans un élevage », ajoute l’étude.

« On a également interrogé l’ensemble de nos agences homologues à travers l’Europe. Aujourd’hui aucun trouble équivalent n’a été rapporté (…) dans une vingtaine de pays d’Europe », précise Matthieu Schuler.

Selon l’Anses, les troubles rapportés par les éleveurs pourraient avoir « d’autres causes non étudiées », notamment « un niveau d’exposition aux courants parasites inhabituel dans les bâtiments des deux élevages ». Un courant parasite, auquel les bovins sont particulièrement sensibles, est un courant de faible voltage dont la circulation n’est ni souhaitée ni maitrisée.

En 2019, des experts dans les domaines vétérinaire, électrique, électromagnétique et géobiologique dépéchés à Nozay n’avaient établi aucun « lien direct » entre les troubles rapportés par les éleveurs et les éoliennes.

Plusieurs actions en justice ont cependant été intentées par les éleveurs concernés.

Fin novembre, le tribunal judiciaire de Nantes a ordonné une expertise des câbles électriques du site, qui doit être rendue au plus tard le 31 juillet 2022.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Les infrasons tout bétement , les memes que ceux utilisés par la police pour dissiper les manifestants, le seul probléme c’est que se sont souvent des gens qui savent regarder leurs bétes qui en arrivent à cette déduction . Aprés la plupart des humains vivent la téte dans le bruit de la télé , de la ville et ne ressentent plus rien , et sont surtout incapables de ressentir et d’analyser leur malaises si toutefois ils ressentent encore quelque chose .
    Le point commun c’est le regard de tous ces éleveurs sauf les bureaucrates de l’Ansés , bizarre . L’Ansés des copains à MrRochain surement

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    • Bien sur, quand l’anses donne un avis scientifique c’est celui d’un employee bureau administratif….. comme l’est probablement Kersanté

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    • « Les infrasons tout bêtement , les mêmes que ceux utilisés par la police pour dissiper les manifestants » LOL
      Encore une tactique inédite, on n’arrête pas le progrès !
      Je croyais que les flics utilisaient des grenades assourdissantes

      Répondre
        • « L’inculture notoire de Kersanté va jusqu’à lui faire confondre les grenades lacrymogènes avec des oscillateurs d’infrasons. »
          Là, Rochain ajoute sa discourtoisie habituelle (et je suis gentil) à une ânerie (tout aussi habituelle) physique LOL

          D’une part, émettre des infrasons acoustique nécessiterait des trucs de genre haut parleurs de grande taille (plusieurs fois la longueur d’onde de 14 mètres à 20 Hertz), et de grande puissance.
          D’autre part, si la taille n’est pas très grande devant la longueur d’onde, les sons sont très peu directifs, et la vie serait intenable pour les flics à proximité de leurs émetteurs, surtout que l’amplitude décroît comme le carré de la distance.

          Les pauvres.

          Ceci me rappelle que vous ne nous avez toujours pas répondu à une demande d’éclaircissement sur vos propos concernant la physique :

          Mon cher Rochain, vous dites que :
          » lorsque les neutrophages sont dehors il ne changent pas d’état, lorsqu’ils sont dedans ils se saturent et plus ils sont enfoncés plus ils se saturent. »
          Toujours pas compris.
          « Ils ne changent pas d’état »
          Donc ils peuvent changer d’état.
          De quel état à quel état ?
          « plus ils se saturent » Il existe donc une saturation des neurophages, ce qui laisse à penser qu’un phénomène physique de saturation intervient, qui gêne leur action de capture de neutron.
          De quel type d’action physique s’agit-il ?
          Merci..

          Répondre
          • L’inculture notoire de Guéret fait écho à celle de Kersanté.
            Apprenez mon pauvre Guéret, que la membrane d’un haut-parleur quelle que soit sa taille n’a jamais créé le moindre ultrason, son, ou infrason. Le son dans tout son spectre est produit par un oscillateur dont la fréquence est transmise à une membrane (Hautparleur en langage commun) dont le rôle n’est que de transmettre l’oscillation à la masse d’air environnante.
            La leçon de physique n’est pas terminée, mais ce sera la dernière tentative de vous sortir de votre obscurantisme, bien que je crois que ce soit peine perdue.
            « lorsque les neutrophages sont dehors il ne changent pas d’état, lorsqu’ils sont dedans ils se saturent et plus ils sont enfoncés plus ils se saturent. Toujours pas compris. »
            L’atome de bore a la propriété d’absorber facilement les neutrons jusqu’à un niveau de saturation qui est une fonction du rayon du noyau de l’atome, la force nucléaire étant de courte portée, au-delà d’un certain rayon du noyau, elle devient insuffisante pour assurer la capture de nucléons supplémentaire dont chacun accroit le rayon du noyau repoussant d’autant la limite d’influence de la force nucléaire forte.
            Lorsque les barres de commande neutrophages sont dehors, c’est-à-dire lorsqu’elles ne sont pas insérées entre les crayons actifs d’uranium, elles ne peuvent donc pas capturer de neutrons lesquels sont émis par les fissions dans ces crayons actifs et ne peuvent donc pas saturer les atomes de bore avec ces neutrons qui ne leur parviennent pas…. COMPRIS ? L’état isotopique des atomes de bore ne change donc pas tant que les barres de contrôle qui les contiennent restent à l’extérieur des barres actives d’uranium ! COMPRIS ?
            Lorsque les barres de contrôle constituées de bore neutrophages sont introduites entre les barres actives d’uranium, sièges des fissions, les neutrons que produisent ces fissions seront pour une part absorbés par les atomes de bore des barres de contrôle qui en sont très « friands ». Plus ils sont introduit profondément entre les crayons actifs plus y a d’atomes de bore qui absorbent des neutrons, limitant ainsi le nombre de fissions dont ceux-ci auraient été la cause. En marche normale l’objectif est de les introduire à une profondeur telle que deux neutrons sur trois soient absorbés afin de maintenir la réaction en chaine à la valeur d’un coefficient appelé K, tel que K = 1 ! Ce qui signifie que pour chaque fission dont chacune produit (entre autres particules) 3 neutrons, un seul sera à l’origine d’une autre fission. En pratique les barres de contrôles neutrophages sont très peu inséré car la solution dans laquelle baigne toutes ces barres actives et neutrophages contient déjà une certaine quantité d’acide borique diluée dans l’eau du circuit primaire assurant déjà une bonne part de la limitation dans l’élimination des neutrons surnuméraires. Ainsi les barres neutrophages n’ont à absorber qu’une faible proportion des neutrons et ne s’en saturent que très lentement.
            En revanche, lorsque pour les besoin du dispatching visant à restreindre la puissance du réacteur il faut limiter la réaction en chaine afin de diminuer la température (la production de vapeur sous pression) il faut introduire plus profondément les barres neutrophages entre les crayons actifs sur de plus grandes longueurs de ces barres, donc plus d’atomes de bore qui sont introduits entre les crayons actifs et plus d’atomes de bore qui absorbent les neutrons que l’on veut empêcher de produire des fissions, donc plus d’atomes de bore qui se saturent. Le groupe de barres de contrôle se sature d’autant plus vite dans sa capacité à absorber les neutrons que l’introduction est profonde et longue en durée. COMPRIS ?
            Ainsi, l’opération de pilotage en démonstration qui fait dire à tous les gogos avide de gober ce qui les conforte dans leur opinion fonctionne très bien dans une opération de démonstration, dont on (EDF) s’empresse de rapporter les (piètres) performances dans des écrits vantant la « pilotabilité » du nucléaire, laquelle elle ne saurait être durable si on imposait tous les soirs au réacteur de revenir à sa puissance minimale pour le faire remonter le lendemain matin à sa puissance maximale pour la journée. Sans parler des variations de puissance qu’on peut lui demander de réaliser en fonction de la variation du besoin dans la journée. COMPRIS ?
            Et c’est ce qui se passe depuis plusieurs mois. Des chargements de combustibles (crayons actifs et barres de contrôles) dans un état de saturation qui ne permet plus d’utiliser le réacteur si on n’est pas certain de pouvoir le faire fonctionner en permanence en mode de base à puissance maximale. Et, dans lequel cas il ne reste qu’à le mettre en jachère en attendant que ce soit possible avec la période des grands froids où la puissance minimum nécessaire augmente pour la période. Actuellement plusieurs d’entre eux sont en cours de redémarrage mais il en reste encore deux (pour l’instant et tant qu’un autre ne vienne grossir les effectifs) dans cet état d’inutilité bien que n’étant ni en panne ni en maintenance. COMPRIS ?
            Je pense que si vous y revenez en me demandant de réexpliqué parce que vous n’avez toujours pas bien compris vous ne serez pas étonné de vous faire traiter de con. ADIEU

  • « Les troubles dont les éleveurs se plaignent sont réels », reconnaît Matthieu Schuler, directeur général délégué du pôle « sciences pour l’expertise » de l’Anses.
    Fin novembre, le tribunal judiciaire de Nantes a ordonné une expertise des câbles électriques du site, qui doit être rendue au plus tard le 31 juillet 2022.
    Attendons un peu donc avant de pavoiser et de railler (experts ronchain et isambert)

    Répondre
    • Et la conclusion sera comme d’habitude : Aucun rapport !
      Alors la réponse pertinente est celle des résultats statistiques et aucune autre.

      Répondre
  • L’absence de données chronologiques rend difficile l’imputation de certains troubles. Mais :
    « Pour les autres troubles (mammites et qualité du lait, baisse de production de lait, troubles de reproduction), l’imputabilité est exclue du fait d’une chronologie incompatible avec la construction et la mise en service des éoliennes »

    Des troubles mis en avant mais apparus bien avant la construction des éoliennes. Tiens, tiens. Les deux éleveurs ne chercheraient-ils pas à se faire payer sur les éoliennes les dommages dûs à leur incompétence ?

    D’une façon générale, à lire (rapidement) le rapport de 250 pages, on a surtout l’impression de négligences fautives dans la conduite de leur élevage, de la part des deux exploitants. Par exemple, entassement anormal des bovins sur des surfaces trop petites.

    Après recherches, par les organismes de santé vétérinaire dans 20 pays, aucun « problème de ce type, y compris dans des pays ayant déployé de manière plus précoce et large que la France des parcs éoliens » n’a été signalé.

    Si le problème était lié aux éoliennes, on s’en serait aperçu depuis longtemps au Danemark, pays avec beaucoup de vaches laitières cohabitant paisiblement avec les éoliennes pour produire des fromages réputés.

    Répondre
    • Pour une fois, ma chère Marguerite, je suis parfaitement d’accord avec vous.
      Je suis même un peu étonné que leurs vaches ne fassent pas du lait caillé LOL

      Répondre
      • Ce n’est pas une raison pour vous permettre des familiarités inconvenantes.

        N’ayant jamais eu besoin de le faire, nous n’avons pas gardé les cochons ensemble.

        Répondre
  • ce que l’on peut lire est tout simplement honteux , venant de la part de gens « diplomés », vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez , et ne savez pas de quoi vous parler , parceque ce n ‘est pas écrit dans les rapports de vos confréres , vous resssemblez beaucoup au mal qui ronge notre pays , des études mais aucune expérience de la réalité quotidienne , vous étes désolants .

    Répondre
    • C’est évidement les « diplômés » qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, et quand c’est aussi ces mêmes diplômés qui ont créé et fait prospérer des entreprises en donnant du travail à des centaines de personnes et fait vivre leurs familles tout en n’ayant aucune expérience des réalités quotidiennes, et que c’est toujours ces mêmes ignares de « diplômés » qui ne savent pas de quoi ils parlent qui doivent écouter la morale que se croient autorisés à leur faire de petits prétentieux aussi ignorants que « non diplômés » qui s’imaginent des savoirs de comptoirs de bistrots, qui n’ont jamais rien prouvé, et qui n’ont jamais rien construit pour les autres, alors oui, c’est consternant.

      Répondre
  • Rochain du travail vous n avez certainement pas du en créer beaucoup , et je préfére le savoir des bistrots , plutot que d’entendre vos éternels discours contre une énergie réelle , et qui de plus a été développée par des cerveaux et pas vos « ignares diplomés » qui essaient de reproduire lamentablement de trés vieux moulins à vent , en plus moche en plus bruyant , en plus industriel , avec des matériaux qui polluent qui font travailler des enfants , des gens forcés d’obeir à des tyrans mondialistes pour extraire vos produits sales pour réaliser vos réves , rochain vous étes le Dégout de la vie sur Terre , des gens comme vous devez travailler avec l’envahisseur en d’autres temps , en d’autres temps vous auriez fait bruler nos sorciéres . Rochain ou la bourgeoisie du semblant de connaissance , rochain vos petites idées sont sales et sans avenir .

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