respecter engagements cop28 signifie transformer notre systeme energetique - Le Monde de l'Energie

Respecter les engagements de la COP28 signifie transformer notre système énergétique

Une tribune signée Rana Adib, directrice exécutive de REN21, qui se présente comme un « un réseau global composé d’acteurs issus de la science, des gouvernements, des organisations non gouvernementales et de l’industrie, œuvrant pour des politiques publiques destinées au développement et l’adoption des énergies renouvelables« .

 

Respecter les engagements de la COP28 signifie transformer notre système énergétique et passer aux énergies renouvelables. Sommes-nous sur la bonne voie?

Le monde a célébré les résultats de la dernière Conférence des Parties (COP28 à Dubaï). La décision historique de réduire les combustibles fossiles, de tripler les capacités d’énergies renouvelables et de doubler le taux moyen annuel d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2030 a suscité des espoirs. Les représentants des gouvernements ont ainsi enfin reconnu explicitement l’origine du changement climatique – les énergies fossiles – et les solutions principales – l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Bien qu’elles soient largement reconnues comme une solution évidente pour lutte contre le réchauffement climatique, c’est la première fois que les énergies renouvelables sont mentionnées dans les accords de la COP en 28 ans.

Sommes-nous à la hauteur de l’ambition affichée par les 132 pays lors de la COP28 ?

La tâche est difficile, surtout qu’il ne reste pas plus que 2 000 jours pour atteindre les objectifs de 2030. En effet, les capacités d’énergies renouvelables (EnR) ajoutées en 2023 n’atteignent même pas la moitié des capacités d’énergies renouvelables à installer annuellement pour atteindre l’objectif de 2030, selon l’Aperçu mondial (Global Overview) du dernier rapport de REN21. Elles n’atteignent ainsi que 473 GW alors qu’elles devraient être de 1 000 GW par an chaque année jusqu’en 2030 pour atteindre une capacité totale de 11 000 GW à cet horizon.

Bien que la consommation des renouvelables ait augmenté de 58% entre 2012 et 2022, l’utilisation des énergies fossiles n’a pas baissé pour autant. Nous brûlons du combustible fossile plus que jamais, à cause d’une demande globale en énergie constamment en hausse (+16% pendant la même période). Entre 2012 et 2022, cette demande en hausse a en effet été couverte à 65 % par le charbon, le pétrole et le gaz naturel. De ce fait, en 2023, les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l’énergie ont augmenté de 1,1 % pour atteindre un niveau record de 37,5 milliards de tonnes.

Les EnR augmentent dans le mix énergétique mondial notamment grâce à des politiques visant à limiter l’insécurité énergétique et l’inflation résultants des bouleversements géopolitiques et du marché international de l’énergie. Le Global Overview cite notamment l’Inflation Reduction Act américain et le plan RePowerEU de l’Union européenne qui ont réussi à diversifier les chaînes d’approvisionnement, franchissant les premiers pas vers une plus grande indépendance énergétique. Cependant les renouvelables rencontrent des obstacles considérables en matière de financement, procédures administratives (autorisations), manque d’infrastructure et raccordement aux réseaux.

La situation globale se reflète dans les investissements dans les EnR. Bien qu’ils aient augmenté de 8,1 % en 2023 pour dépasser les 620 milliards de dollars, BloombergNEF et l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) estiment qu’environ 1 300 milliards de dollars seraient nécessaires annuellement pour atteindre les objectifs de la COP28.

Il existe, par ailleurs, des disparités entre les régions. Selon le Global Overview, en 2023 seulement 17,7% des investissements mondiaux/globaux dans les EnR ont eu lieu en Afrique, Asie – hors Chine – Amérique Latine et les Caraïbes, où vivent pourtant les deux tiers de la population mondiale.

Le financement reste un obstacle majeur, surtout dans les pays en voie de développement, où les coûts de capital sont plus élevés (en moyenne 10% pour les projets éoliens et photovoltaïques) que dans les pays industrialisés (environ 4%). Cela augmente d’autant les coûts des projets EnR.

L’aide au développement devrait constituer un levier pour permettre un meilleur accès à la finance pour des investissement EnR dans les pays en voie de développement. Même si la part du financement du développement dédiée aux projets EnR est en croissance, en 2022, elle ne représentait que 1,4 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables.

Il existe de nombreux pays en développement qui sont aujourd’hui leaders dans les énergies renouvelables et affichent une ambition croissante. Par exemple, suite à la COP28, le Hub des Renouvelables pour l’Amérique Latine et les Caraïbes a augmenté son objectif 2030 et s’engage à atteindre 80% de renouvelables, au lieu de 70%, dans la production totale d’électricité. La région vise également les 36 % d’EnR dans son approvisionnement énergétique total. Soutenir ces champions est une façon de démontrer le rôle et les opportunités que représentent les énergies renouvelables partout dans le monde.

Retard considérable dans le raccordement des projets EnR aux réseaux

Notre rapport montre que l’étape de connexion au réseau représente une autre difficulté dans le déploiement accéléré des énergies renouvelables. Au moins 3 000 GW de projets (dont la moitié à un stade avancé) est actuellement en attente de raccordement. Cela équivaut à cinq fois la capacité totale de l’énergie solaire photovoltaïque et éolienne ajoutée en 2022.

Ainsi, REN21 appelle les décideurs à simplifier les procédures administratives de demande d’autorisation et d’exploitation de centrales renouvelables et d’augmenter les investissements dans les infrastructures et les réseaux électriques afin d’accélérer le déploiement des projets EnR. Il est en même temps important de communiquer sur les bénéfices des EnR et de développer une EnR citoyenne, qui permet d’assurer le soutien des communautés locales.

En conclusion, il est indispensable d’accélérer le financement et les investissements dans les EnR, surtout dans les pays en développement, pour assurer une transition énergétique globale et équitable. En parallèle, les gouvernements doivent arrêter de subventionner les combustibles fossiles, et les institutions financières de les financer. Ces ressources devraient être réorientées vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, seuls moyens pour éliminer l’utilisation des combustibles fossiles et d’atténuer le réchauffement climatique.

Les technologies existent, les politiques favorables aux EnR ont démontré leur efficacité. Aujourd’hui, tout dépend de la volonté politique au niveau national, régional et international.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Le « retard considérable » est surtout dans les moyens de stockage, les STEP en particulier.
    La France et l’UE sont bloqués par l’injonction de la funeste CE d’ouvrir à la concurrence les concessions de barrage sur laquelle les pays membres auraient dû s’asseoir entièrement depuis longtemps.
    Il y a vraiment quelque chose de tordu là dessous. L’Allemagne, qui a arrêté le développement des STEP dans son pays sous pression des écolos locaux, et qui ne veut pas que d’autres pays de l’UE prennent un avantage comparatif sur cela ?

    Les batteries se développent. On peut imaginer qu’elles finiront par pouvoir faire du stockage journalier pour le photovoltaïque.
    La question de leur recyclage reste posée, même si on peut s’attendre à des progrès.

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  • Entièrement d’accord. En matière d’énergie, mais aussi en quelques autres, la religion indépassable de la commission en faveur de la concurrence est une absurdité qui n’est pas pour rien dans la situation grotesque où se trouve l’Europe en matière d’énergie. Quant au respect des « cécisions » de la COP 28, ses objectifs n’étant pas plus réalistes que ceux des 27 qui l’ont précédée, il suffit de les ignorer et de faire ce que préconisent les gens qui s’y connaissent dans le domaine de l’énergie et non ce qui sort du cerveau fumeux des auteurs du rapport qui « résume » en les trahissant les milliers de pages des rapports du GIEC.

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  • On se demande pourquoi cet article est illustré par une image présente des centaines de fois sur internet, image d’autant moins appropriée qu’elle date d’une quarantaine d’années, photo prise aux USA.

    La capacité des énergies renouvelables était de 3.640 GW en 2022. L’objectif de tripler cette capacité en huit ans conduit à une capacité de 10.920 GW en 2030.

    Sur cette durée de huit ans, la capacité éolienne a été multipliée par 2,57 entre 2014 et 2022, celle du solaire par 5,83. Les capacités de l’hydraulique, des bioénergies et de la géothermie ont évolué beaucoup moins vite.

    Mais ce qui compte le plus, c’est la production d’électricité. Alors qu’elle a augmenté de 21,1% entre 2014 et 2022, cette augmentation n’a été que de 9,9% pour les fossiles contre 61,3% pour les renouvelables. En énergie, l’augmentation a été de 5.090 TWh au total, dont 3.240 TWh pour les renouvelables – 1.590 TWh pour les fossiles – 140 TWh pour le nucléaire (et 120 TWh divers).

    La production a été multipliée par trois pour l’éolien, par 6,7 pour le solaire et par 3,8 pour les deux pris ensemble.

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  • Difficile de comprendre qi est REN 21, juste un lobby des ENR semble -t-il. La France a une électricité décarbonée depuis longtemps et ça continuera, on n’est pas concernés par cet article. Il faudrait juste que l’Europe nous lache les baskets comme l’ont précisé d’autres intervenants. La question des barrages est un pur scandale.

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  • Entre 2012 et 2022, la production d’électricité renouvelable a augmenté de 81,5% et celle des fossiles de 13,9% (+13,2% pour le charbon / +26,1% pour le gaz et -36,2 pour le pétrole). La production totale d’électricité a augmenté de 27,7% au cours de ces dix ans.

    L’électricité seule, sans la chaleur, ne représente que 20,4% des émissions de gaz à effet de serre (GES), sur la base des dernières données disponibles. Cette proportion reste à peu près constante d’une année à l’autre.

    La hausse de la production d’électricité en dix ans (6.330 TWh) a été couverte à 56,2% par les renouvelables (3.560 TWh), à 34,2% par les fossiles (2.160 TWh) et 3,3% par le nucléaire (210 TWh).

    Selon les paragraphes, l’article semble mélanger l’électricité et l’énergie. L’électricité n’a représenté que 21,1% dans l’énergie finale mondiale en 2022 (89 EJ sur 442 EJ).

    Entre 2012 et 2022, la consommation finale est passée de 376 EJ à 442 EJ (+17,6%) et celle d’électricité de 22.830 TWh à 29.160 TWh (+27,7%).

    L’utilisation des combustibles fossiles pour la production d’électricité a légèrement baissé entre 2018 et 2019 (-100 TWh), malgré une augmentation de la production totale (+350 TWh). La baisse des fossiles pour produire l’électricité est proche.

    Répondre
  • La France est évidemment concernée par le besoin d’un fort développement de la production d’électricité renouvelable. Seuls les ignares visiblement décervelés par la propagande nucléaire peuvent ne pas le comprendre.

    Selon les estimations de RTE, la consommation d’électricité en France sera de 580 à 640 TWh en 2035 (référence). La production d’électricité renouvelable nécessaire serait de 270 à 320 TWh, selon les hypothèses envisagées (+ ou – de l’hypothèse centrale).

    Selon une hypothèse prudente, le nucléaire ne pourrait produire que 360 TWh environ, avec l’EPR supposé enfin produire d’ici là (à moins que les mêmes déboires rencontrés à Taishan-1 ne limitent sa production).

    Le premier EPR2 n’entrerait en service qu’en 2037 (le retard étant reconnu par EDF) et le sixième vers 2050 (données industrielles).

    La production d’électricité hydraulique se situant autour de 56 TWh par an, hors turbinage des STEP, le choix est donc entre production fossile ou autres renouvelables pour produire de 28% à 35% de l’électricité consommée en France, en dehors de l’hydraulique.

    Malgré tous les efforts du lobby nucléaire, cette énergie qui sera bientôt celle du passé (au lourd passif aussi), ne sera pas en mesure de satisfaire la demande d’électricité en France, et encore moins dans le monde.

    Les énergies renouvelables, qui ont produit plus de 29 % de l’électricité mondiale en 2022, vont probablement produire plus de 45% de cette électricité dès 2030, contre un modeste 9 à 10% pour le nucléaire.

    Répondre
    • @ Canado
      Votre affirmation « Seuls les ignares visiblement décervelés par la propagande nucléaire peuvent ne pas le comprendre. » vous rapproche des Rochain et ISAMBERT !
      Mais je me demande comment on peut écrire de telles horreurs et continuer de vouloir nous démontrer votre « compétence » dans le domaine de l’énergie !

      Répondre
      • victor qui continue de se ridiculiser en public en niant les faits que tout le monde peut très facilement vérifier .. vous n’en êtes que de plus en plus pathétique avec vos attaques personnelles stériles

        Répondre
  • Canado, différenciez l’hydraulique du solaire et de l’éolien dans vos stats.
    L’hydraulique existait avant le PV et l’éolien et même avant le nucléaire.

    Ce qui est sûr, c’est que la société vit largement au-dessus de ses moyens, par les énergies fossiles bon marché, par l’euro (notamment par rapport au yuan), par l’endettement à gogo. Mais attention, les gifles vont arriver: coût des énergies fossiles, coût du nucléaire, coût des ENRv liées au prix des matériaux, coût du stockage, coût des catastrophes liées au réchauffement climatique, coût du réchauffement climatique pour l’agriculture etc.

    Répondre
    • Marc verifiez vos infos en regardant depuis quand existe l’eolien, le solaire et l’hydraulique bien plus anciennes que notre merde polluante de nucléaire très très chere . ce sont bien toutes les ENR qui nous sortent de la .. les gifles sont déjà arrivées: coût des énergies fossiles, coût du nucléaire, coût de l’industrie liées au prix des matériaux, coût du stockage, coût des catastrophes liées au dérèglement climatique, coût du réchauffement climatique pour l’agriculture etc. .. et vérifiez que ça justifie bien l’urgnce develloper les ENR .. .

      Répondre
  • @ canado
    Tjrs vos mêmes salades sur le nucléaire en France !
    Ce zig le dépeint à plaisir ds la noirceur avec une sacré dose de mauvaise fois,
    Pour lui le nucléaire ne marche pas et ne marchera plus jamais, les délais à rallonge des nouvelles installations (du passé of course) seront invariablement rallongés.
    Pour lui il n’y a que des cons qui y travaillent et ils sont tous incompétents forcément..;
    Aujourd’hui la France a une intensité carbone de 22 g grâce au nucléaire qui ne marche pas, tandis que les teutons ont une intensité carbone de 208g malgré leur 150 GW de renouvelables installés !

    Répondre
    • Et Michel Dubus fidele à toute la désinformation qu’il a gobe ..allez une nouvelle fois le réel du terrain: le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 60 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES , leur Co² … baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain.

      Répondre
    • Michel Dubus : sur l’Allemagne qui agit et s’en sort .. elle accélère les ENR et elle avance alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , les GES , les déchets ultimes et le réchauffement climatique qui est plus important chez nous qu’en .. Allemagne … la crise actuelle le prouve bien en accélérant la mise en place des ENR sur le terrain : c’est bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … et c’est bien ce qui est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , les déchets ultimes , le Co² , les GES…. et vérifiez que les ENR sont beaucoup moins chères que notre merde polluante de nucléaire et rapportent de l’argent à l’état .. pour payer le gouffre financier du nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …face aux inepties perpétuelles pour gogos la réalité du terrain alors que l’éolien et le solaire ne sont qu’une partie des ENR et que le problème principal c’est bien l’énergie : « … Les énergies éoliennes et solaires ont fourni pour la première fois en 2022 plus de courant aux pays de l’Union européenne que le gaz naturel, année de bouleversements énergétiques précipités par la guerre en Ukraine, selon un rapport du groupe de réflexion Ember.
      L’éolien et le solaire ont fourni en 2022 près du quart (22%) de toute l’électricité consommée dans l’Union européenne, bien plus que l’électricité à base de charbon (16%) et dépassant même « pour la première fois le gaz fossile (20%) » utilisé dans la production électrique, selon l’European Electricity Review du groupe de réflexion sur l’énergie…. » ensuite vous rajouterez aussi les autres ENR …

      Répondre
  • Aujourd’hui la France a une intensité carbone de 22 g grâce au nucléaire qui ne marche pas, tandis que les teutons ont une intensité carbone de 429 g malgré leur 150 GW de renouvelables installés ! C’est vrai qu’il qu’il doivent s’enferrer encore plus dans les renouvelables pour mieux s’en(liser) le contraire de s’en(sortir) avec un rendement global des intermittents inférieur à 10% ce jour.

    Répondre
    • et Michle Dubus faute de comprendre les bases du sujet qui s’enfonce toujours plus dans le fakes pour gogos avec les chiffres tronqués et obsolètes sur le Co² de l’électricité qui n’ont jamais pris en compte la vraie pollution et les ravages que l’on subit en réel sur le terrain alors que l’électricité ne représente que 20 % de l’énergie .. alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , les GES , les déchets ultimes et le réchauffement climatique qui est plus important chez nous qu’en .. Allemagne … la crise actuelle le prouve bien en accélérant la mise en place des ENR sur le terrain : c’est bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … et c’est bien ce qui est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , les déchets ultimes , le Co² , les GES…. pour info les Allemands ont déjà dépassés 60% d’ENR dans leur mix et il accélère leur devellopement sur le terrain ..tandis qu’en France on arrête l’éolien pour exporter à prix négatif notre merde polluante de nucléaire .. ..

      Répondre
  • En 2022 et au niveau mondial, l’hydraulique a produit 4.340 TWh (14,9% du total) l’éolien 2.100 TWh (7,2%), le solaire 1.320 TWh (4,5%), la biomasse (et géothermie) 780 TWh (2,7%), soit 8.540 TWh et 29,3% d’un total de 26.160 TWh.

    Le charbon a produit 10.320 TWh (35,4%), le pétrole 720 TWh (2,5%) et le gaz naturel 6.630 TWh (22,7%) pour un total fossile de 17.670 TWh (60,6% du total).

    Le nucléaire a produit 2.680 TWh et 9,2% du total. Avec 3.420 TWh à eux deux, éolien et solaire ont produit 27,6% d’électricité de plus que le nucléaire. L’écart était seulement de 4,0% en 2021 et a sans doute été de 40 à 45% en 2023.

    En 2024, éolien + solaire devraient dépasser l’hydraulique. En 2025, les renouvelables vont dépasser le charbon. En 2025, l’éolien seul va dépasser le nucléaire. En 2026, le solaire seul va dépasser le nucléaire.

    Répondre
  • Une estimation raisonnable des diverses productions d’électricité dans le monde en 2030 est à comparer aux valeurs précédemment citées pour 2022.

    En 2030, ce serait probablement 19.200 TWh d’énergies renouvelables sur un total de 36.400 TWh (52,8%), dont 5.100 TWh (14%) pour l’hydraulique – 6.400 TWh pour le solaire (17,6%) – 6.200 TWh pour l’éolien (17%) – 1.500 TWh pour les bioénergies et la géothermie (4,2%).

    La production fossile serait de 13.400 TWh (36,8%), dont 7.000 TWh (19,2%) à partir de charbon – 350 TWh à partir de pétrole (1,0%) et 6.050 TWh (16,6%) à partir de gaz naturel.

    Le nucléaire ne ferait pas mieux que 3.500 TWh (9,6%) de la production totale. Un peu de « divers » complète le tout.

    Répondre
    • @ Canado
      Merci pour tous vos chiffres que je ne cherche plus à valider (sic!) mais vous ne comprenez toujours pas que le nucléaire civil ne pourra jamais remplacer le fossile et que bien ENTENDU les « renouvelables » -éolien et solaire- apportent une contribution essentielle , voire indispensable, mais c’est selon le contexte géographique et les pays comme la France qui dispose d’une filière presque complète (manque le RnR) auraient bien tords de se priver d’une telle source d’énergie concentrée et pilotable.
      Et à ce jour rien ne démontre que la transition énergétique basée exclusivement sur les « renouvelables » soit possible, lisez JB Fressenoz et bien d’autres comme Vaclac Smil et je vous garantis que vous serez moins affirmatif.

      Répondre
  • Je ne lis même plus les stats mondialistes et creuses de canado qui ne satisfont que lui même et d’autres zig s de son espèce!
    Mais j’accorde crédibilité à la réalité de l’exemple européen qui nous concerne à savoir :
    Aujourd’hui la France a une intensité carbone de 22 g grâce au nucléaire qui ne marche pas (comme n’arrête pas le dire canado), tandis que les teutons ont une intensité carbone de 429 g malgré leur 150 GW de renouvelables installés ! ils doivent s’enferrer encore plus dans les renouvelables pour mieux s’en(liser)

    Répondre
    • Michel Dubus qui refuse de voir la réalité en face aux profits des vieux fakes pour gogos .. avec les chiffres tronqués et obsolètes sur le Co² de l’électricité qui n’ont jamais pris en compte la vraie pollution et les ravages que l’on subit en réel sur le terrain alors que l’électricité ne représente que 20 % de l’énergie .. alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , les GES , les déchets ultimes et le réchauffement climatique qui est plus important chez nous qu’en .. Allemagne … la crise actuelle le prouve bien en accélérant la mise en place des ENR sur le terrain : c’est bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … et c’est bien ce qui est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , les déchets ultimes , le Co² , les GES…. pour info les Allemands ont déjà dépassés 60% d’ENR dans leur mix et il accélère leur développement sur le terrain ..tandis qu’en France on arrête l’éolien pour exporter à prix négatif notre merde polluante de nucléaire .. ..

      Répondre
  • Voyons le cas de l’Europe.
    En 2000, le nucléaire a produit 860 TWh sur un total de 2.658 TWh (32,4%) en Europe EU-27.
    En 2010, le nucléaire a produit 854 TWh sur un total de 2.984 TWh (28,6%).
    En 2022, le nucléaire a produit 609 TWh sur un total de 2.824 TWh (21,6%)

    Pour les mêmes années, le contenu carbone de l’électricité en Europe EU-27 est passé de 394 g CO2/kWh en 2000 à 335 g CO2/kWh en 2010 et 251 g CO2/kWh en 2022.

    Ce n’est évidemment pas le nucléaire qui a fait baisser ce CO2 de l’électricité. Contenu qui a surtout baissé depuis 2010 avec le développement des énergies renouvelables.

    Pour le tourne-disque, il ferait bien d’arrêter ses répétitions sans intérêt, qui n’apportent rien au débat et rendent celui-ci illisible. C’est aussi le cas pour les bavardages continuels sur le CO2 en France et en Allemagne.

    Le plus important est de voir les évolutions de toutes natures dans divers pays et dans le monde.

    Répondre
  • je raisonne au niveau de la France avec son taux de CO² qui est formidable et bien réel sans les ENR intermittentes !

    Répondre
    • Muchel Dubus d’anonner tous les vieux fakes pour gogos ce n’est pas raisonner: vous refusez de voir la réalité en face aux profits des vieux fakes pour gogos .. avec les chiffres tronqués et obsolètes sur le Co² de l’électricité qui n’ont jamais pris en compte la vraie pollution et les ravages que l’on subit en réel sur le terrain alors que l’électricité ne représente que 20 % de l’énergie .. alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution , les GES , les déchets ultimes et le réchauffement climatique qui est plus important chez nous qu’en .. Allemagne … la crise actuelle le prouve bien en accélérant la mise en place des ENR sur le terrain : c’est bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … et c’est bien ce qui est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , les déchets ultimes , le Co² , les GES….

      Répondre
      • Sacré ISAMBERT ! Lui il est vrai est le roi du raisonnement , il n’y aucun doute quand on lit son charabia éternel depuis des années…..

        Répondre
        • sacré victor qui continue de se ridiculiser en public en niant les faits que tout le monde peut très facilement vérifier .. vous n’en êtes que de plus en plus pathétique avec vos attaques personnelles stériles .. .qui ne changeront jamais la réalité du terrain qui confirment bien tous mes écrits

          Répondre
  • Au sujet de J-B Fressoz (et pas Fressenoz), un point de vue intéressant d’un gars qui a travaillé vingt ans à l’Agence internationale de l’énergie :
    https://cedricphilibert.net/1498-2/
    La transition que Fressoz ne veut pas voir

    Et ce que peuvent avoir dit les deux auteurs cités pour le passé n’est déjà plus valable pour le présent et encore moins pour les prochaines décennies.

    Les choses ont changé lentement depuis dix ou vingt ans, mais se sont accélérées récemment, en particulier dans le secteur de l’électricité. Celle-ci représentait 16,5% de la consommation finale d’énergie mondiale en 2010, puis 20% en 2022 et en représentera entre 30% et 54% en 2050 selon les hypothèses (IEA).

    L’électricité renouvelable représentait 19,5% de l’électricité totale et 3,3% de l’énergie finale en 2010. C’était 29,6% et 6,0% en 2022.

    Selon les hypothèses envisagées actuellement, l’électricité renouvelable compterait pour 47% à 59% de l’électricité et de 10,5% à 16,5% de l’énergie en 2030.
    En 2050, ce serait de 64% à 89% pour l’électricité et de 19% à 48% pour l’énergie.

    Sans compter les autres formes d’énergie renouvelable, le gaz renouvelable en particulier. Ce qui n’empêche pas de réduire la consommation d’énergie et de biens matériels à tous les niveaux.

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