L’industrie gazière française à la recherche de reconnaissance

Absente des débats français sur la transition énergétique, la question du gaz comme énergie de complément pour les années à venir paraît pourtant essentielle. A quelques semaines du débat parlementaire sur le budget 2017 et dans le contexte de l’élection présidentielle à venir, les acteurs français du gaz réclament désormais des mesures fiscales, d’investissement et réglementaires pour soutenir une énergie qu’ils jugent indispensable pour l’avenir. 

En France, le gaz naturel représente aujourd’hui moins de 5 % de la production électrique, et moins de 15 % du bouquet énergétique global. Ses qualités et ses nombreuses applications possibles dans la production comme dans le stockage de l’énergie en font pourtant un atout de premier ordre pour servir de base de stabilité aux côté du nucléaire et permettre un développement harmonieux et prospère des énergies renouvelables intermittentes.

Selon les conclusions d’un livre blanc publié mardi par l’association française du gaz, l’industrie gazière apporte en effet des solutions, à la fois sur le développement des énergies renouvelables, la mobilité, le résidentiel mais aussi les infrastructures et la sécurité de notre approvisionnement énergétique. « Le pourcentage de gaz naturel dans la matrice électrique française est un des plus faibles d’Europe, mais ceci ne nous inquiète pas. Nous nous battons sur d’autres secteurs: le secteur du chauffage (…) et la mobilité« , explique à l’AFP Jérôme Ferrier, président de l’AFG.

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L’association réclame entre autres la mise en place d’une prime à la casse pour le remplacement des chaudières anciennes pour les ménages précaires et des mesures fiscales pour encourager la rénovation des systèmes de chauffage. Même chose dans le secteur du transport, perçu ici comme un vrai secteur de progrès pour lutter contre la pollution de l’air, et pour lequel Jérôme Ferrier demande le maintien pendant dix ans de l’écart de fiscalité entre le gaz carburant et les carburants classiques. « Même polluant et non renouvelable, le gaz carburant (GNL, GPL, gaz naturel véhicule et maritime, etc.) émet beaucoup moins de CO2 et de particules fines que les carburants issus du pétrole« , ajoute M. Ferrier.

Ces qualités sont améliorées avec le gaz renouvelable, ou biogaz, que l’AFG veut aussi voir mieux soutenu, alors que la France souhaite atteindre 10 % de biogaz dans la consommation française de gaz en 2030.

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