Pour Electrabel, Doel 3 et Tihange 2 peuvent redémarrer
Deux réacteurs nucléaires belges sont à l’arrêt depuis cet été, suite à la détection de milliers de fissures possibles sur leur cuve lors d’un contrôle aux ultrasons.
Dans un rapport transmis aux autorités belges, leur exploitant Electrabel assure aujourd’hui qu’ils sont aptes à être redémarré.
Electrabel a mené des études approfondies avec l’aide d’experts belges et internationaux. Selon eux, les défauts détectés ne mettent pas en cause l’intégrité des cuves des deux réacteurs de Doel 3 et Tihange 2.
« Les tests sur plus de 400 échantillons réalisés par plusieurs laboratoires ont montré que le métal des cuves est sain et à des propriétés conformes aux exigences » peut-on lire dans le rapport.
Selon Electrabel, les normes et les standards internationaux ont été respectés lors de la construction de la centrale. Les défauts se seraient formés lors de la phase de forgeage et seraient dû à l’hydrogène non évolutif.
Electrabel a également remis aux autorités un plan d’action contenant « certaines mesures de sûreté supplémentaires pour le redémarrage des centrales ».
Doel 3 et Tihange 2 ont une puissance cumulée de 2.000 MW et représentent le tiers de la capacité nucléaire belge.
La ministre de l’intérieur belge a toutefois précisé que les réacteurs ne seraient pas relancés avant janvier 2013.
