Le pétrole reprend son souffle après un début de semaine difficile

Les cours du pétrole se stabilisaient mercredi après avoir reculé en début de semaine, perturbés par de nouvelles inquiétudes sur les perspectives de la demande.

Vers 12H00 GMT (13H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 0,70% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 50,19 dollars.

Le baril américain de WTI pour le mois de février grappillait de son côté 0,71% à 47,13 dollars.

Depuis le début de la semaine, le Brent effaçaient une partie des gains importants enregistrés depuis début novembre, qui ont notamment porté la référence européenne au-dessus du seuil psychologique de 50 dollars le baril le 10 décembre.

Mercredi, le cours « teste le seuil des 50 dollars sans oser le franchir, mais l’impact d’une nouvelle souche du coronavirus inquiète les investisseurs », commente Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta.

Cette nouvelle souche pourrait être encore plus contagieuse, et a poussé plusieurs pays à empêcher ou à limiter les déplacements vers le Royaume-Uni, faisant craindre le pire pour les déplacements mondiaux.

M. Vijayakar note par ailleurs que les prix étaient remontés ces derniers jours à des niveaux plus vus depuis le début de la pandémie « alors que la demande est encore loin des niveaux du début de l’année » et qu’une « une correction était inévitable ».

« Les investisseurs ont en plus dû encaisser deux mauvaises nouvelles venues des Etats-Unis: le président Trump s’oppose au plan de relance du Congrès, et les stocks américains ont augmenté selon les premiers chiffres disponibles », a souligné Stephen Brennock, analyste chez PVM.

l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) publiera jeudi ses données hebdomadaires sur les réserves américaines de pétrole.

Les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 3 millions de barils, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg, mais selon la fédération professionnelle American petroleum institute, ces réserves auraient au contraire augmenté de 2,7 millions de barils.

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