marche biomethane en france se distingue par croissance rapide - Le Monde de l'Energie

« Le marché du biométhane en France se distingue par sa croissance rapide »

Le Monde de l’Énergie ouvre ses colonnes à Florian Revellat, associé Strategy & Operations de la société de conseil financier Eight Advisory, et Thibault Lesage, senior manager au bureau de Paris de la même entreprise, pour évoquer avec eux la place du biométhane dans le paysage énergétique actuel.

Le Monde de l’Énergie —Pouvez-vous nous dresser un panorama de la production de biométhane en Europe et en France ? Comment cette production doit-elle évoluer dans les années à venir ?

Florian Revellat et Thibault Lesage —Ces dernières années, l’Europe a connu une augmentation significative de sa production de biométhane, passant de 20 TWh en 2017 à 44 TWh en 2022. Dans le même temps, la production de biogaz n’a augmenté que de 2% par an en moyenne, passant de 164 TWh à 179 TWh. Cette baisse d’intérêt pour le biogaz au bénéfice du biométhane s’explique notamment par l’émergence de solutions alternatives plus efficaces pour produire de la chaleur et de l’électricité, telles que les pompes à chaleur, le solaire photovoltaïque ou encore l’éolien.

Le marché du biométhane en France se distingue par sa croissance rapide, surpassant ainsi tous les autres marchés européens dans ce domaine. En effet, la production de biométhane en France a augmenté de 61% entre 2021 et 2022, pour atteindre 7,0 TWh dépassant la production de biogaz (6,6 TWh). Cette production doit continuer à évoluer de manière significative pour atteindre les objectifs gouvernementaux, à savoir entre 24 et 32 TWh en 2028, soit une évolution annuelle moyenne comprise entre 20 et 30%.

Le Monde de l’Énergie —Quelle est la place du biométhane dans les plans de transition énergétique européen et français ? Cette part vous semble-t-elle réaliste ?

Florian Revellat et Thibault Lesage —Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, diminuer la dépendance énergétique aux importations étrangères et réduire la volatilité des prix de l’énergie, le biométhane est reconnu comme l’un des principaux leviers par l’Union Européenne et ses membres.

En Europe, le plan RePowerEU a fixé l’objectif d’une production de biométhane d’environ 360 TWh par an en 2030. En France, la PPE (Programmation Pluri-annuelle d’Énergie) vise à accélérer la transition énergétique du pays. Le développement du biométhane est intégré dans cette feuille de route, notamment à travers des mesures permettant de stimuler sa production et son utilisation, comme des incitations financières et des objectifs de développement spécifiques (par exemple : premium pour le traitement de certains entrants, support ADEME pour des études de faisabilité…).

Considérant la bonne dynamique actuelle et le potentiel significatif en Europe, les objectifs fixés semblent ambitieux mais atteignables, si les mécanismes de support et leur lisibilité dans le temps se renforcent.

Le Monde de l’Énergie —Vous pointez trois défis essentiels pour le développement de la filière : standardisation des projets, sécurisation des matières premières et optimisation de la rentabilité. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Florian Revellat et Thibault Lesage —Ces trois défis sont effectivement essentiels pour dynamiser le développement de la filière et attirer des investisseurs :

  • La standardisation des projets et des unités de production est effectivement cruciale. Elle doit permettre de simplifier la planification, le développement, la construction et les opérations. L’aspect amélioration de la performance opérationnelle des actifs est en effet très important pour les opérateurs et investisseurs. Elle permet de donner plus de visibilité et de certitudes sur les business plans, d’améliorer le coût complet de production et en conséquence la compétitivité du biométhane.

  • Sécurisation des matières premières : une intégration plus forte et structurée sur l’amont de la chaîne de valeur est nécessaire. Des partenariats à long terme avec les secteurs agricole, agroalimentaire et une intégration de la collecte de déchets / intrants sont nécessaires pour garantir un mix de matières premières cohérent et durable à long terme pour les unités de production. Une meilleure flexibilité des unités est également importante pour mieux s’adapter aux changements de mix de matières premières.

  • Optimisation de la rentabilité : pour maximiser la rentabilité, la diversification des sources de revenus doit être optimisée. La transformation des digestats en fertilisants vert, ou le CO2 biogénique sont par exemple des pistes à étudier. Le choix de la stratégie de commercialisation doit être également être adapté aux réglementations et aux circonstances locales (ex. : injection de biométhane, BPA, production d’électricité ou de chaleur…)

Le Monde de l’Énergie —Quels autres leviers devraient être actionnés pour assurer le développement de la filière ? Quels freins devront être levés ?

Florian Revellat et Thibault Lesage —La clarification et l’évolution de la réglementation sur le secteur du biogaz sont impératives pour stimuler son développement durable. En effet, l’incertitude actuelle sur les CPB (Certificats de Production de Biométhane) quant au volume minimal à incorporer et la pénalité en cas de défaut pénalise le développement de projets.

La structuration efficace de la filière du biogaz, permettant une mise en relation et une collaboration efficace entre les différents acteurs (ex. : développeurs de projets, producteurs d’intrants, consommateurs, riverains) est également essentielle pour catalyser son développement.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Une technologie indispensable pour la tra’sition énergétique, un renouvelable pilotable.

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  • Baratin pro business et pas du tout pro environnement. Certains aspects de la filière sont catastrophiques et même les verts manifestent contre des installations agricoles énormes collectant les déjections de bovins d’une grande zone, bovins élevés industriellement. Nuisance des transports, des odeurs, digestats non analysés et incompatibles avec certains sols, intrants végétaux complémentaires occupant trop de terres arables, fuites de méthane,etc. A un moment donné il faut raison garder, la biomasse doit servir de combustible, de source de bio gaz, de bio carburant, d’aliment pour le bétail, de matière première pour la chimie et ….de nourriture pour les hommes! Il n’y a pas assez de terre pour tout cela, il faut faire des choix, ne pas laisser le business et les chasseurs de primes faire à leur guise. Priorité à l’autonomie alimentaire en circuit aussi court que possible.

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    • justement c’est bien complémentaire puisque l’on parle bien de déchets et de récupération de GES qui partiraient dans l’atmosphère ..

      Répondre
      • Les GES de la méthanisation sont 4-7 fois plus forts que ceux de l’utilisation du gaz naturel (JP Jouany, Revue Française du Développement Durable, Mars 2023), sans compter les fuites de méthane et bien d’autres aspect.
        Greenwashing énorme aux frais des contribuables (plusieurs 10 Mds d’€ annuels) que tout ça

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    • en réalité on ne se pose meme plus la question … au contraire c’est bien complémentaire puisque l’on parle bien de déchets et de récupération de GES qui partiraient dans l’atmosphère .. et ce ne sont pas que les déchets de l’agriculture mais de notre monde « moderne » ..

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      • Ce sont loin de « déchets » puisque la quasi totalité des méthaniseurs français utilisent des cultures explicitement pour méthaniser: principales et cives, que celles ci sont extrêmement gourmandes en engrais, eaux et trajets. Les effluents n’apportent que très peu de méthane en comparaison. Déjà plus d’un département total de cultures de cives en france.
        Les déchets ménagers posent de surcroît bien d’autres problèmes, plus d’émissions de N2O, interactions incontrôlées dans les méthaniseurs, collectes gourmandes en trajets …
        Donc la question effectivement ne se pose plus, le jeu n’en vaut pas la chandelle, ni les dizaines de milliards d’euros investis et qui partent en … gaz dans l’atmosphère pour la réchauffer: ce n’est pas Engie, Shell, Total ou autres multinationales qui gèrent ces méthaniseurs qu’il faut préserver, c’est notre santé et les futures générations

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        • la je vous rejoint sur les gros projets industriels . il faut des projets locaux à taille humaine avec des déchets . mais vous oubliez toujours les bases: on fait du bio gaz en récupérant des GES qui partent dans l’atmosphère s’ils ne sont pas revaloriser …

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          • @Régis Isambert: il n’y a plus de « petits projets » agri, ce sont des multinationales qui gèrent même les projet dits « agri », la moyenne d’intrants augmente, les concurrences sur la biomasse sont partout. Côté GES, de nouveau, le bilan (JP Jouany, publication citée plus haut) est catastrophique, bien pire que celui du gaz naturel utilisé en France, même sans compter les fuites de méthane, l’effet ILUC, la faim en carbone du biotope … mais il faut se donner la peine de mener de vrais calculs, ce que ne font pas les multinationales qui vont à la pêche aux subventions.

            @Canado: les pseudo scientifiques sont là: cnvmch.fr/csnm
            Mais quand on se cache derrière un pseudo c’est qu’il y a une raison. Avez-vous calculé les TRE de la pyro ? de la méthanation ? Non bien sûr, vaut mieux pas. Préférez vous en tenir au discours lénifiant d’Engie, TotalEnergies et consort. A moins que vous ne soyez juge et partie.
            Les intrants sont devenus monnayables, et leur tarifs pour partir en méthanisation est devenu préférable à la culture vivrière dans bien des cas. Les betteraves partent aux métha au lieu de nourrir les cochons ou autres (Tereos vend à Total), même le lait est devenu sous produit des effluents de métha. Renseignez-vous, on se croirait en 2010 dans vos remarques.
            Les cives ne sont pas des cipans, qui elles restaient au sol pour l’amender. Quand aux couvertures l’hivers, il n’y a qu’à regarder sous nos latitudes pour voir que ce n’est pas vrai. La préservation des abeilles est une autre fausse vérité, au contraire l’atmosphère très ammoniacale des épandages de digestats, les tue. Tapez abeille digestats sur you tube ou google
            Le PRG du CH4 est de 80 sur 20 ans, durée de vie moyenne d’un méthaniseur: 1% de fuites et la balance est off en terme de GES. La moyenne mesurée sur 100 méthaniseurs est de 4,8% …

          • vous devriez vraiment approfondir vous aussi le sujet ne vous sortant des vielles théories foireuses et en vérifiant ce qui se passe en réel sur le terrain ..de quelles subventions vous parlez ? vérifiez aussi que les ENR sont moins chères que notre merde polluante de nucléaire qui a conduit la France dans l’état de dépendance et de pollution , réchauffement climatique f ou elle en est .. et rapportent de l’argent à l’état en donnant enfin à la France une vraie indépendance énergétique … 20 / 25 ans c’est la durée des contrats d’achat des productions pas de durée de vie de l’installation .. voila le type de projets qu’il faut develloper de toute urgence : https://energie-partagee.org/

  • Le gang des pseudo-scientifiques anti-gaz renouvelables a encore frappé (on peut parfois être un « scientifique » mais n’utiliser que la partie idéologique du cerveau).

    Un moyen de promouvoir le nucléaire et de dévaloriser les énergies renouvelables dans la production d’électricité est de limiter celles-ci à l’éolien et au solaire, qui ont effectivement besoin de compléments comme l’hydraulique, le stockage (STEP, batteries) et aussi le gaz renouvelable.

    Celui-ci aura remplacé le gaz fossile dans nos réseaux (transport et distribution) en 2050 :
    https://act4gaz.grdf.fr/system/files/document_download/file/2022-07/GRDF_PerspectivesGaz2022_Web-PaP.pdf

    Selon les cas, le biogaz est utilisé pour produire de la chaleur et de l’électricité utilisées localement (une partie de l’électricité est aussi exportée) ou est transformé en biométhane injecté dans les réseaux gaziers.

    Le biogaz d’origine agricole est une partie seulement de la production de ce gaz renouvelable, puisque d’autres sources sont le méthane provenant des décharges d’ordures, des stations d’épuration, des déchets des industries agroalimentaires …

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  • Le biométhane injecté dans les réseaux provient aussi de la pyrogazéification et de la gazéification hydrothermale, deux technologies déjà utilisées à l’étranger et émergentes en France.

    Pour ce qui est des intrants de la méthanisation agricole, quel agriculteur serait assez stupide pour vendre à vil prix une récolte principale pour la méthanisation au lieu de la valoriser de façon habituelle ?

    Les CIVE (cultures intermédiaires à valeur énergétique),
    https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-quune-culture-intermediaire-vocation-energetique

    , comme les CIPAN par ailleurs, ont pour principale raison de protéger les terres de l’érosion (hydraulique et éolienne) entre deux cultures principales, de lutter contre les adventices (« mauvaises herbes ») , de préserver la structure du sol (pédologie – géoscience) … et selon les cas, de préserver la population des abeilles si utiles à la pollinisation.

    Le potentiel de réchauffement global du CH4 issu d’un méthaniseur est-il 4 à 7 fois plus élevé que celui du CH4 du gaz naturel ?

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  • Il n’en reste pas moins que des controverses subsisent entre scientifiques et qu’il est encore un peu tôt de les sous-estimer : https://ged.fne.asso.fr/silverpeas/LinkFile/Key/e5e35562-a812-4c94-aa91-f9f1e98a29fc/M%C3%A9thanisation%20-%20Etat%20des%20lieux%20des%20controverses.pdf C’est le propre des débats entre scientifiques de pousser un peu plus loin les études sur le sujet en fonction des évolutions des connaissances. C’est aussi un modèle agricole qui doit pouvoir se remettre en question.

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    • rien de plus récent avec les évolutions sur le terrain ? on parle bien de déchets existants qui sont à revaloriser au lieu de recracher des GES dans l’atmosphère ..?

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    • @Régis Isambert: oui approfondissons: 2000 méthaniseurs en fonctionnement et 30 TWh d’énergie annuelle. L’Allemagne a fait guère mieux avec 11000 méthaniseurs, et refait tourner ses centrales à charbon depuis l’absence partielle de gaz Russe. Oui il faut sortir du nucléaire, évidemment je signe, depuis très longtemps. Mais si c’est pour mourir en 50 ans de trop de GES … développons les vraies alternatives. PV: à surface égale c’est 150 fois plus d’énergie que la métha. Les pompes à chaleur … et surtout isolation !

      subventions: 150 €/MWh de rachat du gaz en moyenne. J’oublie les milliards déjà dépensés à leur construction sur le dos du contribuable. J’ai les graphes, puis-je les attacher ici qq part ? ADEME, régions, comcom, départements, europe … tous subventionnent en fait les multinationales au lieu de permettre aux vrais paysans vertueux de vivre mieux.

      STEP: c’est vrai, ce cas là est légèrement différent

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      • CSNM vérfiez que ce sont bien toutes les ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz .. et que l’Allemagne se sort aussi du fossile grâce aux ENR et sont déjà très très en avance que nous sur le sujet ..par contre en France en ayant le nucléaire depuis plus de 60 ans on s’enfonce toujours plus dans la pollution , les GES , les déchets ultimes , le réchauffement climatique … dites nous qui payent les sommes que vous citez car une subvention c’est paye par l’état nos impots et en réel ce sont bien les ENR qui rapportent de l’argent à l’état pour payer le gouffre financier du nucléaire

        Répondre
      • Désolé @Régis, l’Allemagne relance les mines de charbon, à cause du manque de gaz. On trouve mieux pour éviter les GES non ? Elle importe aussi du GNL, comme la France, beaucoup de GNL, pour palier aussi le manque de gaz. Avec 11 000 méthaniseurs ! D’ailleurs elle sortira de la métha, c’est acté dans l’EEG, dés 2030.
        Je ne critique pas là son effort en terme de PV et éolien. Mais pour sûr la France doit mettre toutes ces subventions données aux multinationales du pétrole, ailleurs, dans une vraie politique verte.

        Répondre
        • CSNM sortez vous des fakes : comment l’Allemagne peut elle relancer le charbon en ayant encore fermer 15 centrales de plus . et que les statistiques officielles prouvent bien la baisse du charbon .. ..

          Répondre
  • « Les digestats sont les produits de digestion anaérobie (méthanisation). Leur épandage sur sols agricoles présente un grand nombre d’avantages liés à la spécificité de la réaction de méthanisation »

    « Au cours de la digestion,… Cette transformation minéralise l’azote et le phosphore organique, diminue la teneur en matière sèche et diminue la phytotoxicité des substrats. La méthanisation améliore les critères d’efficacités du substrat traité. Les effets fertilisants sont améliorés : amélioration des rendements, conservation et meilleure utilisation des nutriments (et donc diminution des pertes et des pollutions sous forme NH3, N20, nitrates). Le potentiel d’humification des substrats n’est pas altéré … En ce qui concerne l’innocuité des produits, la méthanisation permet d’obtenir un taux élevé d’élimination des polluants organiques et des germes pathogènes. »

    https://solagro.org/images/imagesCK/files/publications/f35_qualiteagrodigestatssolagro2004.pdf : La qualité agronomique des digestats

    Les réelles données scientifiques se trouvent plutôt dans une telle étude et dans de nombreuses autres.

    Répondre
    • @Canado, non les digestats présentent la qualité extraordinaire d’émettre plus de GES et notamment de N2O, GES très puissant, que le retour au sol de la matière organique (plusieurs publications scientifiques récentes), et moins de retour au sol de Carbone, qu’il soit labile ou ou à fort indice de stabilité. Les digestats montrent aussi dans certains cas des perturbations génétiques de certains microorganismes, et en particulier augmentent l’antibiorésistance de bactéries à des antibiotiques aussi courants que l’amoxiciline. Tout ceci est très bien documenté.
      Les publications de Solagro sont juges et parties.

      Répondre
  • Bien que ses avis sur d’autres sujets aient davantage de valeur, l’activiste JPJ, spécialiste des protozoaires ciliés du rumen des ruminants, chimiste retraité de son état, très présent ici et là, reconnait lui-même ne pas être agronome.

    Dans les controverses, il est le seul à défendre un point de vue exubérant en tordant les données pour justifier son idéologie.

    Son discours contre la méthanisation est non seulement réfuté dans ces controverses, mais aussi dans la plupart des publications scientifiques sur le sujet.

    Répondre
    • @Canado, quand on cite quelqu’un le mieux est de donner son nom en entier, pour qu’il puisse répondre. Et de dire qui on est. Ce site devrait d’ailleurs obligatoirement demander une identification claire.
      De quelles controverse parlez-vous ?

      Répondre
    • toujours avec les vieux dossiers périmés avec un cas exceptionnel alors que vous refusez de voir la pollution récurrentes de plus en plus fréquentes de toutes nos vielles chaudières polluantes de nucléaire ? .. il faut juste optimiser et que ce soit des circuits courts / installations à taille humaine . sinon ce GES part dans l’atmosphère en plus grandes quantités .. apprenez au moins les bases du sujet .. un exemple parmi tant d’autres : https://www.sortirdunucleaire.org/France-Belleville-Les-legionelles-pullulent

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  • Des pollutions occasionnelles ou des dépassements de normes dans l’exploitations des centrales nucléaires, il y en a eu. Mais quel impact sanitaire? Jusqu’à présent, rien ne perment de préciser quoi que ce soit. EDF afiirme, pour Belleville :  » Cet événement n’a eu aucun impact réel sanitaire ou environnemental ». Il n’y a eu personne pour prouver le contraire. Par contre, pour les méthaniseurs, des pollutions graves ont été constatées avec de nombreux impact sanitaires et environnementaux. https://basta.media/des-methaniseurs-menacent-l-environnement-la-carte-inedite-des-accidents-en-Bretagne-Splann

    Répondre
  • Vous êtes toujours dans le procès d’intention sans avoir la moindre preuve de ce que vous avancez. Comme d’habitude !
    Sans ce parc nucléaire, nous aurions encore eu de nombreuses centrales thermiques à combustibles fossiles (fuel, gaz, ou charbon) très émissives en termes de CO2 et dont les dégats auraient été encore plus importants, à l’instar de nos voisins Allemands qui en possèdent encore de nombreuses : https://factuel.media/blogs/blog-articles/sortie-du-nucleaire-les-centrales-a-charbon-allemandes-polluent-a-plein-reg_ba_20503835

    Répondre
  • Vous persistez dans vos contre-vérités.
    Par nombre d’habitants, la France est en dessous de la moyenne européenne dans ses émissions de GES. Et si le réchauffement est plus impotant en Eorope de l’Ouest, c’est à cause de sa position géographique sur le globe terrestre. Combien de fois faut-il vous le répéter ? Vous qui ne comprenez rien à rien !
    Où avez-vous vu que les Allemands s’en sortent, et se sortent de quoi ? Ils ont encore fermé 15 centrales thermiques (et continuent de produire avec encore beaucoup de charbon et de gaz) et importent de manière conséquente tous les jours, et en partie de France qui, elle, exporte massivement tous les jours grâce à un parc nucléaire performant et peu d’émissions de CO2. https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=month&source=total&legendItems=1wgw4
    En ce qui concerne les « déchets ultimes » de la France, vous n’avez encore aucune source à proposer sur les impacts sur la faune, la flore et la santé humaine. Ce sont là encore des fantasmes de votre part !

    Répondre
  • Non seulement vous mélangez toutes sortes de pollutions sans préciser de quoi il s’agit, mais vous n’avez aucune source à l’appui de vos accusation.
    Concernant nos contrats avec la Russie, cela se chiffre à moins d’un milliard. Une goutte d’eau dans tous leurs contrats avec leurs autres clients. https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/nucleaire-apres-la-russie-la-france-envisage-serieusement-de-construire-un-site-de-conversion-et-d-enrichissement-de-l-uranium-de-retraitement-994123.html

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    • Cochelin mes propos et les faits postés sont tres clairs et publics il suffit juste de les comprendre et de les vérifier … sans al Russie la France n’a plus d’électricité alors ou est notre soi di sante indépendance? et cela que pour l’electricité ..sans compter nos fournisseurs en uranium .. alors que l’eau , le soleil , le vent sont disponibles et gratuits et pour l’ENERGIE .. comprenez enfin enfin les bases du sujet pour arriver à évoluer ..

      Répondre
  • L’eau, le soleil et le vent ne sont pas suffisant pour alimenter le réseau. Sans la Chine, aucune éolienne ni panneau solaire PPV (ni bien d’autres équipements) ne serait installés en France.
    Aucun pays n’est réellement autonome en matière énergétique. Ne rêvez pas !

    Répondre
    • ben si Cochelin ils sont suffisants disponibles et gratuits comme le prouvent tous les retours et avancées sur le terrain qui s’accélèrent`suite à la crise partout dans le monde grace aux ENR ..la Chine étant le plus gros investisseur mondial dans les ENR alors que la France était pionnière ..et que l’on est toujours en retard sur son temps et l’Avenir ..et encore une fois vous parlez du réseau / électricité alors que le problème c’est l’ENERGIE et que ce sont bien les ENR qui nous sortent aussi du fissile / charbon / petrole / gaz .. et non on ne rêve plus: on constate se qui se fait en réel sur le terrain et qu’il faut accélérer de toute urgence ..

      Répondre
    • et Cochelin qui n’ayant toujours rien compris aux bases du sujet nous sort une fois de plus les vieux dossiers de la désinformation alors que c’est bien en produisant enfin proprement , sans dangers et sans déchets au plus prêt des lieux de consommation avec les ENR qu’on limite le renforcement à outrance du réseau comme l’exige les grandes puissances comme le nucléaire ..et les investissements sont fait par le privé voire beaucoup mieux les citoyens ..les consommateurs ne payent que la production injectée dans le réseau .. .

      Répondre
    • Cochelin merci de bien prouver que ce n’est pas l’etat qui paye les ENR par contre essayer de chiffrer combien de taxes et de charges sur les emplois crées ça à rapporter à l’état …

      Répondre
  • Étant abonné à GRDF, j’ai reçu récemment un mél avec une présentation de Jamy ( cf. « C’est pas sorcier ») montrant que globalement il n’ y a pas de CO2 produit lors de la combustion du bio méthane : on retrouve celui fixé par la bio masse .Mais il y a celui du biogaz. Or il peut être fixé sous forme de bicarbonate d’ammonium, un engrais chimique azoté réputé être assimilé par les plantes sans dégagement de CO2.De la même façon le CO2 produit par la combustion du bio méthane peut être évitée en utilisant à sa place de l’hydrogène ( bleu : projet indiqué sur le site de la SEPRA81) : dans ce cas il y a diminution globale de la production de CO2 pour le bio méthane.

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