pompes a chaleur devraient jouer premier role dans decarbonation batiments brice lalonde - Le Monde de l'Energie

« Les pompes à chaleur devraient jouer le premier rôle dans la décarbonation des bâtiments » (Brice Lalonde)

Dans cet entretien au Monde de l’Énergie, Brice Lalonde, président d’Equilibre des énergies, ancien ministre de l’environnement et ancien ambassadeur des négociations internationales sur le climat, se penche sur la place des pompes à chaleur (PAC) dans la transition énergétique française, et sur les dernières annonces du gouvernement sur ce sujet.

Le Monde de l’Énergie —Quelles places devraient occuper les pompes à chaleur dans la stratégie de décarbonation française ? Quelle part de ces PAC sont aujourd’hui produites à l’étranger ?

Brice Lalonde —Les pompes à chaleur devraient jouer le premier rôle dans la décarbonation des bâtiments puisqu’elles produisent 3 à 4 fois plus de chaleur, grâce à l’énergie captée dans l’environnement, que celle – généralement de l’électricité – qui est dépensée pour les faire fonctionner. Elles offrent donc le double avantage d’économiser l’énergie et de réduire les émissions de CO2, notamment dans les pays, comme la France, où l’électricité est décarbonée. Elles peuvent capturer la chaleur dans l’air, l’eau ou le sol, et la restituer à l’air intérieur d’un bâtiment ou à l’eau du circuit de chauffage et d’eau chaude. Elles peuvent être couplées à des réseaux de chaleur ou à la géothermie, voire aux chaudières dont elles économisent le combustible. Nous estimons que 60 % des logements en France devraient être chauffés en 2050 par des pompes à chaleur.

Le taux de production des PAC air/eau est de 70 % sur le territoire national, et 60 % des PAC air/air vendues en France sont produites en Europe. Le « Joint Research Center », office européen des connaissances scientifiques, donne un taux de 68 % au niveau européen fin 2021. Une partie de la valeur ajoutée provient aujourd’hui d’Asie pour les compresseurs et les cartes électroniques.

Le Monde de l’Énergie —Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a récemment annoncé un plan d’action pour parvenir à produire en France 1 million de pompes à chaleur en 2027. Quels sont les contours de ce plan ?

Brice Lalonde —Les ministres Le Maire et Lescure ont annoncé un plan en 8 points marquant la volonté de voir émerger une filière nationale. Il comporte, notamment, des incitations aux investissements industriels, une simplification des normes pour faciliter l’installation des pompes à chaleur dans les logements collectifs, des aides à l’achat de pompes à chaleur produites en Français et en Europe, le développement de la formation aux métiers de la pompe à chaleur et la création d’un centre d’expertise national.

Le Monde de l’Énergie —Vous semble-t-il réaliste et cohérent avec l’état du tissu industriel, et des capacités d’investissement des acteurs ?

Brice Lalonde —La France dispose de grands acteurs du génie thermique, dont les groupes Atlantic et Intuis, ainsi que des filiales d’entreprises étrangères. Tous savent produire des pompes à chaleur et peuvent en produire davantage. Les capacités sont là, ce qui manque encore est un engagement clair des pouvoirs publics pour l’électrification des usages, et spécialement dans le bâtiment. Les projections prévoient que la part de l’électricité devrait passer de 25% à plus de 50% de la consommation finale d’énergie en 2050. Mais cette part peine à décoller. La France est encore régie par les lois qui prescrivent de fermer une dizaine de réacteurs nucléaires. La réglementation des bâtiments et le diagnostic de performance énergétique pénalisent l’électricité d’un coefficient 2,3 qui aboutit à plus que doubler artificiellement la consommation conventionnelle des bâtiments chauffés à l’électricité. Les industriels s’interrogent également sur les prix futurs de l’électricité en France et en Europe.

Le Monde de l’Énergie —Quels leviers pourraient aider à relocaliser davantage la production des outils nécessaires à la transition énergétique de la France ?

Brice Lalonde —La loi Industrie verte a placé la filière pompe à chaleur parmi les secteurs stratégiques, qui pourront bénéficier de crédits d’impôts « à l’implantation d’une installation industrielle de fabrication ou d’assemblage ». Le dispositif complète France 2030, qui avait récompensé 14 projets de R&D dans le secteur, pour un total de 20 millions d’euros, déclenchant 50 millions d’euros d’investissements.

Les deux ministres ont également annoncé que la commande et les aides publiques privilégieraient les pompes à chaleur offrant les meilleures performances environnementales, en s’inspirant des mesures prises récemment sur le bonus automobile pour l’achat des véhicules électriques. En outre l’Etat a l’intention de remplacer les chaudières à fioul et gaz de ses 192 000 bâtiments par d’autres solutions, notamment les pompes à chaleur.

Ces leviers, crédit d’impôt, commande publique, aides publiques, sont évidemment indispensables. Le ministre de l’économie n’a pas manqué de rappeler qu’il avait récemment pris des engagements pour soutenir l’industrie nucléaire, celle des batteries et celle des panneaux photovoltaïques.

Sans doute faut-il aussi marteler qu’il ne saurait y avoir de transition énergétique sans un immense effort d’industrialisation. Pendant plusieurs décennies il nous a été dit que la France n’avait plus besoin d’industrie. On voit aujourd’hui que l’inverse est vrai. Les remarquables réussites chinoises dans le domaine des énergies vertes en fournissent la démonstration. Il faudra négocier la protection de notre industrie avec la Chine. Les apôtres de la décroissance doivent comprendre que si la part des fossiles doit décroître, ce n’est pas le cas de la chaleur renouvelable ni de l’électricité bas-carbone.

Le Monde de l’Énergie —Comment convaincre davantage de Français d’opter pour une PAC ?

Brice Lalonde —Il faut faire connaître la pompe à chaleur et apprendre à s’en servir. Elle est différente d’une chaudière, comme le véhicule électrique est différent d’une voiture thermique. Elle est parfaitement adaptée aux maisons individuelles, moins aux immeubles collectifs parce qu’il lui faut de la place à l’extérieur et à l’intérieur des murs, mais des solutions nouvelles arrivent sur le marché. Produisant une chaleur douce, elle se prête plus facilement au chauffage diffus qu’aux radiateurs. Sa durée de vie s’étend jusqu’à 15 ou 20 ans. En moyenne la pompe à chaleur divise par trois ou quatre la consommation d’énergie d’un logement et par neuf les émissions de gaz à effet de serre.

A l’achat la pompe à chaleur est plus chère qu’une chaudière. C’est pourquoi les aides de l’Etat sont importantes, notamment grâce à l’addition de MaPrimRénov et des CEE. Equilibre des Énergies a proposé la création d’une prime à la conversion des chaudières en pompes à chaleur sur le modèle de celle des voitures thermiques en électriques. Les pompes à chaleur pourraient également bénéficier, dans les CEE, d’un coup de pouce au titre de la migration vers une solution décarbonée.

Le marché des pompes à chaleur est traditionnellement porté par celui de la construction neuve et des aides à la rénovation. Il a souffert de la crise actuelle de la construction. Mais aussi de la limitation des aides au profit des rénovations dites d’ampleur. Celles-ci supposent au moins deux gestes d’isolation mais l’argent manque pour installer, en sus des travaux d’isolation, une pompe à chaleur. Certains craignent qu’il s’agisse d’une fausse bonne idée. Les résultats du 1er trimestre 2024 de MaPrimRénov’ sont mauvais. Du coup la rénovation par geste bénéficie à nouveau des aides de l’Etat jusqu’au 31 décembre 2024. Pas sûr que cela soit suffisant. Il faut admettre un équilibre entre isolation et changement de la source d’énergie. Les deux sont nécessaires, mais en évitant la surenchère. A budget donné, c’est la pompe à chaleur qui est de loin la plus efficace au regard des objectifs de la politique énergie-climat.

commentaires

COMMENTAIRES

  • En pratique, les PAC ne divisent pas par trois ou quatre la consommation d’énergie pour le chauffage. Le fonctionnement des PAC dépend beaucoup des températures extérieures et peut varier dans de grandes proportions. Ce qui en réduit d’autant l’intérêt et la rentabilité.

    Répondre
  • L’isolation, c’est bien à condition qu’elle soit financièrement accessible. Quant aux pompes à chaleur, c’est bien, mais nécessite quand même des composants pas très bons pour la planète !
    . M. Lalonde évoque la fermeture de 10 centales nucléaires. Je me demande ce que Macron attend pour annuler cette décision stupide.

    Répondre
  • Je suis surpris que personne n’aborde les liquides frigorigènes utilisés par les pompes à chaleur.
    Les fréons et autre fluorocarbones sont des milliers de fois pires que le co2 pour l’effet de serre.
    Hors, les fuites des climatiseurs, pompes à chaleur, clim de voitures, frigo, congélateurs, déshumidificateurs, lors du fonctionnement, de la fabrication et des interventions après vente ne sont que rarement évoqués.
    Il serait intéressant de comparer les volumes de ces gaz fabriqués, pour le rapproché des volumes « stockés » dans les appareils en fonctionnement, la différence étant les fuites diverses.

    Répondre
    • Autre question en marge de celle-ci :
      Il n’y a aucune fuite sur les système scellés en usine comme votre réfrigérateur.
      Pour le chauffage, les systèmes monoblocs de type Air – Eau, de même scellés en usine, sont de même exceptes de fuites.
      Ils sont aussi installables par un bricoleur en remplacement ou en complément d’une vieille chaudière à mazout, et ce sans aucun besoin de compétence particulière de frigoriste.
      Pourquoi Diable ne trouve-t-on pas dans les magasins de bricolage ces systèmes monoblocs à installer soi-mème, par exemple 1kw consommé, 4 ou 5 en chaleur fournie, prêts à monter ?

      Répondre
  • Les pompes à chaleur sont à la fois très coûteuses et la source de nuisances sonores entraînant de nombreux conflits de voisinage. La plupart des PAC puisent leurs calories dans l’air ambiant.

    Plus il fait froid, moins elles sont efficaces. Comme le besoin de chaleur augmente avec l’intensité du froid, un autre moyen de chauffage doit leur être ajouté par grand froid, bien souvent un simple convecteur électrique.

    Résultat, des pointes de consommation électrique très importantes pour lesquelles les réseaux ont dû être dimensionnés.

    Une seule PAC présente un possible intérêt, la PAC géothermique, dont la source froide est en toute saison voisine de 10°C à 12°C. C’est en quelque sorte une version améliorée du puits canadien (ou puits provençal pour l’été).

    Pour de nouvelles constructions, le mieux est la « maison passive » (ou bâtiment passif), dont le coût de construction n’est guère plus élevé que pour une construction classique dans les pays où ces constructions sont davantage présentes (passive house, passivhaus, effinergie), pays plus froids que la France d’une façon générale.

    Répondre
    • Canado: dans tous les cas, je pense qu’il faut un double système: les PAC lorsque la température n’est pas trop froide et qu’il y a une production éolienne forte… et un système de chaudière à bioéthanol ou hydrogène vert, ou solaire thermique avec stockage annuel (l’idéal).
      Actuellement, en hiver (mais aussi automne et printemps), lorsqu’il y a un temps océanique doux et qu’il y a du vent, la population continue à brûler du bois, du gaz naturel etc alors que la production nucléaire est réduite et que la production éolienne est forte, au point d’arrêter une partie des éoliennes au printemps, ce qui sera de plus en plus fréquent.
      Des tarifs variables de l’électricité devraient être mis en place, et l’Etat, avec son incompétence habituelle, est encore loin de décider cela.

      Répondre
  • Le coef de 2,3 pour l’électricité est une ânerie en France:
    Dans 1 kg de méthane (dit « gaz naturel »), il y a 50 MJ (PCI) soit 13,9 kW.h
    Ce kg de méthane (CH4) contient 12/16 de carbone en masse soit 750 g par kg
    Ces 750 g de carbone vont produire: (C: 12g + O2: 32g => CO2: 44 g) 750*44/12=2750 g de CO2
    2750 g de CO2 pour 13,9 kW.h, ça fait: 198 g de CO2/kW.h pour une chaudière avec 100% de rendement sur PCI
    L’électricité française, c’est: 53 g de CO2/kW.h en moyenne depuis le début de l’année. soit 3,7 fois moins.
    Donc si le sujet c’est le CO2
    Un radiateur électrique (rendement = 100%) c’est 3,7 fois mieux qu’une chaudière à gaz. (pas 2,3 fois moins bien).
    Une pompe à chaleur avec un COP de 3, c’est 11 fois mieux qu’une chaudière à gaz.
    Encore faudrait-il que ceux qui prennent ce type de décision sachent compter.

    Répondre
    • @Dom Guerin
      Vous vous trompez
      Le coef 2.3 n’est pas un indicateur de CO2, mais de rendement de centrale thermique
      cela signifie que deux tiers du potentiel énergétique sert a chauffer les petits oiseaux
      Vous ne pensez pas que c’est intéressant de le chiffrer?

      Répondre
  • Pour une installation de chauffage au gaz le rendement est de 85% à 95% PCS (94% à 105% PCI).

    Pour de l’électricité d’origine nucléaire, le rendement est de 31%, hors pertes réseaux. Le coefficient de l’électricité nucléaire devrait donc être de 3,2 minimum.

    En 2019 par exemple, la production de chaleur issue de la réaction nucléaire de l’uranium a été de 1.209 TWh, pour ne produire que 379 TWh envoyés sur le réseau (31,3%).

    Ce rendement a été de 98,8% pour l’hydraulique, y compris les pertes provenant des STEP, et de pratiquement 100% pour l’éolien et le solaire.

    En dehors des brochures publicitaires, une pompe à chaleur air-air ou air-eau n’a jamais un COP de trois en moyenne pour la France entière sur la saison de chauffe. Ne pas confondre PACA au printemps et la France en hiver.

    Répondre
    • @ canado

      Il est grotesque de comparer une énergie de combustion (réaction chimique) et une énergie de fission (réaction nucléaire).
      Le cycle de Carnot impose la transformation mécanique de la chaleur entre une source chaude et une source froide et cette transformation a effectivement un rendement assez médiocre autour des 30 à 40% ET c’est pourquoi il est intéressant d’utiliser la réaction de fission ( 1g d’uranium fissionné produit autant que 2 Tonnes de charbon brûlé !) ) plutôt que la réaction de combustion.
      Donc pour moi votre affirmation « En 2019 par exemple, la production de chaleur issue de la réaction nucléaire de l’uranium a été de 1.209 TWh, pour ne produire que 379 TWh envoyés sur le réseau (31,3%) » n’a aucun sens.

      Répondre
      • @ Victor
        « pour moi votre affirmation « En 2019 par exemple, la production de chaleur issue de la réaction nucléaire de l’uranium a été de 1.209 TWh, pour ne produire que 379 TWh envoyés sur le réseau (31,3%) » n’a aucun sens »

        Etrange, car c’est pourtant la réalité physique

        Répondre
  • Compte tenu de leur coût, de leur médiocre utilité par grand froid et de leurs nuisances sonores, les PAC air-air et air-eau sont à éviter. Mais c’est bien subventionné.

    Leur développement pour remplacer du gaz (qui deviendra renouvelable à terme) ne fera qu’augmenter la « pointe électrique » qui dépasse 90 GW certaines années (102 GW en 2012). Seul le prix de l’électricité peut inciter certains à mettre un pull en hiver, ce qui est la solution la plus raisonnable.

    Une des fonctions permises par Linky est justement de permettre la mise en place de tarifs variables de l’électricité. Une sorte de tarif Tempo amélioré et plus réactif.

    En dehors des réseaux de chaleurs, qui peuvent être pourvus d’un stockage de la chaleur de plusieurs jours ou semaines (voire intersaisonnier comme au Danemark), il est possible de stocker de la chaleur pour des durées variables au niveau d’un quartier (eco-quartier), d’un immeuble ou d’une simple maison.

    Exemple en Suisse : https://jenni.ch/brochures.html

    La brochure « domotech » donne l’exemple d’un immeuble avec chauffage solaire et stockage intersaisonnier de la chaleur pour le chauffage et l’ECS.

    Répondre
  • c’est quand même très bizarre que l’on continue à focaliser sur le chauffage alors que bientôt on va plus climatiser que chauffer .. c’est bien l’optimisation au max de nos bâtiments qu’il faut cibler .. ensuite une simple PAC air air sera suffisante pour les cas exceptionnels . .et encore une fois on se retrouve à appliquer de toute urgence les principes Negawatt .. l’avenir est dans les bâtiments à énergie positive .. .et la France est toujours en retard sur les autres ..

    Répondre
  • En France, le chauffage électrique compte pour plus de 25% de la consommation en hiver les jours froids, jusqu’à 30% et plus lors des « pointes électriques ». Cela ne changera pas avec plus de pompes à chaleur.

    Un hectare de blé permet en apparence de produire 18 MWh d’énergie en éthanol (moyenne des rendements). Moins une fois comptée la consommation des tracteurs, celle des intrants et celle de la transformation en usine.

    Sur un hectare, on place une capacité photovoltaïque de un MWc en n’occupant que 40% de la surface (panneaux récents). Avec une répartition uniforme en France métropolitaine, la production moyenne est de 1.200 MWh par an, dont 55 MWh en janvier ou décembre.

    Au total, on utilise une centaine de fois mois de terre agricole pour produire de l’électricité photovoltaïque qui serait utilisée pour le chauffage qu’avec une chaudière à éthanol. Le solaire thermique est une bonne solution, surtout pour la production d’eau chaude sanitaire en toutes saisons, trop peu utilisée.

    Une supposée chaudière à hydrogène « vert », provenant d’électrolyse, consommerait (à la source) beaucoup plus d’électricité qu’un simple radiateur électrique … et il faudrait créer un réseau de distribution d’hydrogène dans les villes et les campagnes.

    Répondre
  • Canado: pour les écoquartiers neufs, les installations solaires thermiques avec stockage annuel sont sans doute les plus adaptées.
    Pour des quartiers existants, le solaire thermique a sans doute des possibilités de développement intéressantes.
    Pour le reste, les pompes à chaleur air-air (qui ne sont pas subventionnées, à ma connaissance), qui font du chaud, et du froid si nécessaire sont une solution, sauf pour les périodes anticycloniques hivernales, où il faut mettre en marche des chaudières à gaz. A la source, ce système est beaucoup moins consommateur d’énergie que celui qui comprendrait uniquement des chaudières à gaz (surtout des chaudières à gaz renouvelable: un peu de biogaz et beaucoup de gaz de synthèse). Bien sûr, pour ceux qui peuvent avoir une PAC air-eau ou air-terre, c’est mieux.

    Comme vous appréciez les graphiques d’energy-chart, je vous remets celui de la production des variables comparée à la demande, et vous laisse le soin de calculer le coefficient de corrélation.
    https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&interval=month&month=01&legendItems=0000100001111110000

    Concernant le gaz renouvelable, qui serait essentiellement du gaz de synthèse:
    Pour qu’il soit financièrement abordable: il faut que le coût des ENRv soit faible (c’est pas gagné avec une possible inflation du coût des matériaux), que le coût des électrolyseurs, des systèmes de stockage et de distribution de l’hydrogène soient également faibles. Franchement, il n’est pas du tout évident, loin de là que cela soit économiquement possible un jour.

    Répondre
    • MARC vérifiez enfin que les ENR sont moins chères que le nucléaire et que c’est bien les ENR qui nous sortent du fossile et du fissible . .

      Répondre
  • La part de la chaleur provenant des réseaux de chaleur est d’environ 62% au Danemark – de 58% en Suède – de 40% en Pologne – de 10% en Allemagne et un peu en France. Près de 98% des bâtiments de Copenhague sont chauffés par un réseau de chaleur.

    En Allemagne, de 70 à 80 TWh de chaleur (selon les années) sont livrés par les réseaux de chaleur, contre une vingtaine de TWh en France.

    En 2019, les réseaux de chaleur desservaient 2,4 millions d’équivalents-logements en France, dont 56% dans le résidentiel (le reste : hôpitaux …). Chaleur en majorité d’origine renouvelable ou de récupération.

    Dans certaines villes, comme à Paris, il existe des sortes de pompes à chaleur géantes qui alimentent à la fois les réseaux de chaleur et de froid (climatisation et froid industriel). Les calories sont transférées d’un milieu à l’autre, comme celles contenues à l’intérieur d’un réfrigérateur sont transférées dans la cuisine.

    Pour les PAC air-air, la règlementation semble avoir changé récemment, du fait de leur faible efficacité par grand froid.

    Pour le gaz renouvelable, ce sera essentiellement à partir de biomasse et de déchets carbonés, la production de gaz de synthèse étant assez hypothétique (pb capture CO2 pour le C et coût énergétique et financier de l’H2 d’électrolyse).

    Répondre
  • Canado: les capacités en biogaz sont limitées, et vont l’être de plus en plus étant donné le réchauffement climatique.
    Le système PAC (chaleur et froid) + chaudière pour les jours de pointe (température basse et production éolienne et solaire faibles) me semble être la meilleure solution pour le cas général.
    Les PAC permettent d’économiser du gaz, ce qui est indispensable, puisque ce gaz sera rare et cher.
    (le prix du biogaz va suivre la tendance à la hausse du coût de l’énergie, il n’y aura pas de miracle).
    Pour le reste, le solaire thermique avec stockage annuel pour les écoquartiers neufs.
    Du solaire thermique (ou PV avec l’électricité convertie en chaleur dans des ballons d’eau chaude) avec idéalement 3 jours de stockage pour les installations individuelles, ce qui nécessiterait peu de compléments.

    Répondre
        • 🤣😂😂 Marc vous aussi vous vous mettez à jouer au troll stérile qui essaie vainement de rejeter ses propres inepties sur les autres et de les insulter car ils prouvent vos inepties … 🤣😂😂 de nier la réalité du terrain que tout le monde peut très facilement vérifier ça ne la changera jamais.. juste à vous rendre toujours plus lamentable en vous vautrant dans les fakes pour gogos faut d’avoire un peu de personnalité pour ne plus se laisser manipuler 🤣😂😂

          Répondre
    • Cochelin donnez nous des chiffres que l’on compare avec le nucléaire. et savoir ce que l’on ferait de ces déchets quî produise du methane sinon …

      Répondre
    • Cochelin dites nous ce qui a été vraiment fait depuis l’année dernière que date cet article et donnez nous des chiffres que l’on compare avec le nucléaire. et savoir ce que l’on ferait de ces déchets quî produise du méthane sinon …

      Répondre
        • Cochelin bien sur que l’on sait le faire depuis très longtemps donc répondez aux questions … dites nous ce qui a été vraiment fait depuis l’année dernière que date cet article et donnez nous des chiffres que l’on compare avec le nucléaire. et savoir ce que l’on ferait de ces déchets quî produise du méthane sinon …

          Répondre
  • La différence est que la méthanisation demande une bonne quantité d’énergie électrique pour porter les mélanges de déchets ou des résidus à une température nécessaire au processus de fermentation ainsi que pour d’autres opérations nécessaires à l’élaboration de bio- méthane utilisable dans le réseau.

    Répondre
    • Cochelin et vous ne savez meme pas comment le problème est réglé avec les autres ENR .. ? il suffit d’investir dans le PV et la solution c’est de vendre son surplus … en plus arrêtez avec vos vieux articles périmés .. regardez les vrais évolutions sur le terrain

      Répondre
    • et non Cochelin vous vous viandez une nouvelle fois en public : les vielles théories foireuses ce sont tous vos posts . je ne poste que des faits réels / retours de terrain que tout le monde peut très facilement vérifier .. quand allez vous enfin le faire et répondre aux questions .. pour ouvrir enfin les yeux sur le réel

      Répondre
  • Vous ne postez que très rarement des faits réels, et, en tout cas, anecdotiques et incoherents face aux défis actuels !

    Répondre
    • Cochelin car vous ne savez pas lire et comprendre le sujet car je ne poste que des faits réels retours de terrain face à toutes vos vielles théories foireuses pour gogos . pourtant c’est très simple : il suffit juste de vérifier les faits postés qui sont bien publics et confirmés par Canado qui lui prends encore la peine de vous détailler .. ce que je ne fais plus depuis longtemps car vous n’avais jamais vérifie du réel du terrain …

      Répondre
  • En aucune façon les données sérieuses et chiffrées publiées ici et sur d’autres sujets ne viennent « confirmer » les délires du tourne-disque débile.

    Sauf de très rares exceptions, celui-ci est d’ailleurs bien incapable de dire autre chose que son éternelle répétition de prétendus « faits réels retours de terrain ».

    L’individu ferait bien de s’abstenir de ce genre de propos.

    D’un autre côté, le spécialiste du CO2 allemand ferait bien d’éviter de passer son temps à exciter le débile, ce qui a pour seul résultat de lui faire multiplier ses insanités. Ces continuelles et pesantes diatribes ne font que pourrir les commentaires.

    Répondre
    • canado au lieu de prendre votre cas pour des généralites vous n’arrêtez pas de confirmer ce que j’écris depuis des mois . ça aussi c’est public . vous vous continuez de mettre les chiffres alors que moi j’ai depuis longtemps arrêter d’essayer d’expliquer aux gogos la réalité du terrain qu’il refuse de voir comme vous pouvez vous en rendre vous même compte .. donc évitez de rejeter vos inepties sur les autres en regardant qui sont les vrais débiles ..

      Répondre
  • On trouve un seul débile ici, le tourne disque. On pourrait parler aussi d’un autre individu dont les propos ne volent pas très haut, habitué des « Je cite dans le texte « . Enfin, un cas moins grave, celui du spécialiste du CO2 allemand qui n’arrête pas de relancer le débile.

    Chacun l’a bien remarqué, ce que le tourne-disque écrit « depuis des mois », se résume à répéter une suite incohérente ponctuée de « gogos », « ce que j’écris depuis des mois », « troll stérile », « qui continue de se ridiculiser en public », « comprendre les bases du sujet », « les fakes pour gogos », « retours de terrain que tout le monde peut très facilement vérifier » …

    Mais il n’y a rien à vérifier, puisqu’il n’y a rien de concret, aucune information précise, aucune donnée. Du bavardage stérile, des grossièretés, des insultes, c’est tout ce dont est capable le personnage.

    Et le(s) responsable(s) du site qui laisse(nt) faire, en espérant que cela gonflera l’audience du site.

    Répondre
    • Canado , des grossièretés, des insultes, c’est tout ce dont vous êtes capable ? c’est bien vous le débile : au lieu de vous rabaisser au niveau des trolls en insultant les gens stérilement vous feriez mieux de remonter longtemps en arrière bien bien comprendre que ça ne sert à rien d’argumenter à des gens qui ne vérifient jamais rien et refusent le réel du terrain .. quand vous vous en serez enfin rendu compte vous arrêterez vous aussi de poster tous les chiffres qui confirment bien ce que j’écris depuis des mois .. .

      Répondre
    • et Canado qui se vautre lamentablement comme tous les autres trolls dans les injures stériles prouvant qu’il ne vaux pas mieux que les autres et comme un bon troll essaie vainement de rejeter ses propres inepties sur les autres .. des grossièretés, des insultes, c’est vraiment tout ce dont vous êtes capable ? c’est bien vous le débile : au lieu de vous rabaisser au niveau des trolls en insultant les gens stérilement vous feriez mieux de remonter longtemps en arrière bien bien comprendre que ça ne sert à rien d’argumenter à des gens qui ne vérifient jamais rien et refusent le réel du terrain .. quand vous vous en serez enfin rendu compte vous arrêterez vous aussi de poster tous les chiffres qui confirment bien ce que j’écris depuis des mois .. .

      Répondre
commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

on en parle !
Partenaires
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective