Futuren: tous les « scénarios » à l’étude pour financer le développement

Après avoir indiqué mi-février réfléchir à une possible évolution de son actionnariat, le directeur général de l’exploitant de parcs éoliens Futuren a expliqué lundi vouloir par cette réflexion « se donner les moyens » d’intensifier le développement du groupe.
« Il y a des choses que l’on pourrait faire mais qui nous sont interdites pour une question de taille », a indiqué lundi Fady Khallouf lors de la présentation des résultats 2016 du groupe, publiés vendredi dernier.
« Nous avons une croissance programmée et des ambitions encore plus importantes (…) ce qui est consommateur de fonds propres », a-t-il ajouté, dans un secteur des énergies renouvelables qui exige des investissements importants pour développer des capacités de production.
Le groupe réfléchit par exemple à faire entrer à son capital des investisseurs (fonds d’infrastructures, financiers ou industriels), mais n’exclut pas non plus lui-même de « prendre le contrôle » d’autres acteurs du secteur, selon M. Khallouf qui évoque « des scénarios à choix multiples ».
Toutefois, il a insisté que le fait que les réflexions ne sont pas tranchées et « pourront conduire ou non sur une opération sur le capital » de la société.
Futuren a confirmé l’an dernier les premiers bénéfices enregistrés en 2015, avec un bénéfice net de 2,9 millions d’euros, malgré des résultats opérationnels pénalisés par les mauvaises conditions de vent.
« Aujourd’hui, la société a démontré qu’elle était rentable », se félicite le dirigeant, mettant en avant un parc actuellement exploité de 746 mégawatts, répartis en France, Allemagne, Italie et Maroc, et un portefeuille de projets autorisés de 68 MW en France, et d’autres projets au Maroc.
Futuren avait déjà été l’objet d’une offre de rachat amicale fin 2013, par la banque australienne Macquarie, mais cette opération, contestée par certains actionnaires minoritaires, avait échoué.
Depuis, le groupe a mené un plan de restructuration financière via notamment une augmentation de capital pour éloigner le risque que faisait peser sur son existence même sa dette obligataire.
Actuellement, le fonds Boussard et Gavaudan détient plus de 42% du capital du groupe, agissant de concert avec d’autres actionnaires, représentant ensemble plus de 60% du capital et des droits de vote.
mhc/ef/pb

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