filiere nucleaire doit former recruter 100 000 salaries dans dix prochaines annees - Le Monde de l'Energie

La filière nucléaire doit « former et recruter 100 000 salariés dans les dix prochaines années »

Le Monde de l’Énergie ouvre ses colonnes à Claude Fischer Herzog, qui dirige l’ASCPE, la société de formation et de conseil, qui organise les Entretiens Européens & Eurafricains, pour évoquer avec elle les besoins humains de la filière nucléaire française.

Le Monde de l’Énergie —Que représente aujourd’hui la filière nucléaire française en terme d’emplois ? Comment sont évalués les besoins humains pour tenir les objectifs gouvernementaux de relance de cette source d’énergie, en prenant en compte les départs à la retraite prévisibles dans les années à venir ?

Claude Fischer Herzog —La filière nucléaire française, c’est 220 000 emplois dont 125 000 emplois directs. C’est 3 500 entreprises regroupées au sein du GIFEN, le Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire. Elles devront relever un beau défi industriel : engager la construction de 6 à 14 EPR en France d’ici 2035. Un rapport du GIFEN, le rapport « Match » a permis de chiffrer les efforts que la filière doit réaliser : former et recruter 100 000 salariés dans les dix prochaines années. Une moitié pour répondre à la croissance d’activité et une autre moitié pour le renouvellement des départs en retraite. La filière est en ordre de marche au sein de l’UMN, l’Université des Métiers nucléaires, qui a produit un plan « compétences » pour attirer une main d’œuvre qualifiée. Un chantier lancé avec les écoles et les universités, les agences de l’emploi sur les territoires, avec le soutien des pouvoirs publics.

Nous les avons réunis mardi 30 avril lors de la 22ème édition des entretiens Européens : leur implication et leur mobilisation sont fortes, mais on part de loin, et les acteurs sont conscients des efforts à fournir pour réunir les conditions de la réussite. Une responsabilité que la filière française assume, et qui devra devenir l’affaire de la société tout entière. Car la France doit relever le défi chez elle, et elle aura un rôle à jouer en Europe. En effet, les Etats membres de l’Alliance nucléaire européenne ont proposé de produire 150 GWH d’ici 2050, ce qui représente la construction de 35 réacteurs de type EPR et 450 000 recrutements. Nul doute que notre pays aura une responsabilité particulière pour construire une filière européenne et développer les coopérations tous azimuts pour la promotion et la mise en activité des jeunes et des travailleurs sur un marché du travail européen.

Le Monde de l’Énergie —Quels sont les secteurs concernés par ces besoins humains ? Quelles filières d’enseignement forment les professionnels d’aujourd’hui et de demain ?

Claude Fischer Herzog —Les besoins se déclinent différemment dans le temps : une 1ère phase de croissance de 2,5% par an d’ici 2026 pour la préparation de la construction des EPR2, les opérations de maintenance et le grand carénage (modernisation du parc existant avec la prolongation de la durée de vie des centrales) ; et une 2ème phase de croissance de 4% par an de 2027 à 2030 pour les travaux de génie civil, la fabrication des équipements, et les montages électromécaniques des projets de construction. Le GIFEN a répertorié 84 métiers opérationnels dans différents secteurs : tuyauterie-soudage, fonderie-forge, génie civil, ingénierie chimiste, nucléaire, conduite de projet, études, management…

Les besoins sont déclinés au sein de chaque entreprise selon les spécificités de chacune sur toute la filière: depuis l’enrichissement de l’uranium jusqu’au recyclage des combustibles usés et la gestion des déchets nucléaires qui seront stockés à Cigéo. Formations initiales et continues devront être développées pour attirer les jeunes et les former : car on le sait, en France, les études scientifiques et techniques ont été dévalorisées. Il faut leur redonner leur place dès le primaire, et opérer ce qu’Hélène Badia, la présidente de l’UMN, appelle « une coloration nucléaire », avec la mise en place d’un passeport nucléaire.

Le Monde de l’Énergie —Comment évaluez-vous les besoins supplémentaires en formation ? Quelles aides existent aujourd’hui pour soutenir cette formation ?

Claude Fischer Herzog —Les besoins sont multiples : du CAP au bac +5. On manque de tout : ouvriers, techniciens, ingénieurs… L’offre de formation doit se développer et être revalorisée. J’ai visité l’usine MONTEIRO de chaudronnerie à Pierrelatte : les soudeurs font de la haute couture ! Ils assemblent des tuyaux en acier spécial pour conduire les combustibles radioactifs avec le numérique. Les métiers ont évolué et les ouvriers que j’ai rencontrés étaient fiers. D’autant plus que l’entreprise a une politique d’ ascension sociale tout à fait intéressante. Les grands groupes comme EDF, ORANO, EIFFAGE ou le CEA offrent elles aussi des formations « sur le tas » comme on disait hier. Elles deviennent des « entreprises apprenantes » et forment, en partenariat avec les grandes écoles comme les Arts et Métiers ou le CNAM, des jeunes qu’elles prennent en apprentissage ou en alternance. A l’Andra, Pierre-Marie Abadie nous a expliqué qu’il développe également une approche KM, « knowledge Management » pour former à la culture de l’entreprise, transmettre l’histoire et la mémoire.

Les universités forment réseau et on a pu entendre l’INSTN, l’Université du CEA à Saclay, nous parler de la coopération avec l’Université de Caen/Normandie pour développer les compétences avec une trentaine de formations d’excellence, y compris dans la radioprotection. Des partenariats se mettent en place également avec les campus des métiers et des qualifications (CMQ) et les agences régionales de prestataires (ARP) pour adapter les offres des formations initiales sur les territoires. Et un réseau d’universitaires a été lancé en Europe sous l’impulsion de l’ENEN (le réseau européen d’éducation au nucléaire créé par la Commission) et de France/Universités.

Le Monde de l’Énergie —Quels autres leviers pourraient permettre de former les professionnels nécessaires au respect des objectifs énergétiques du pays ?

Claude Fischer Herzog —Tout d’abord, nous devons permettre à la société tout entière de s’approprier les objectifs énergétiques. Et le choix du nucléaire l’engage ! C’est un bien public qui fournit de l’électricité en temps réel sans émettre de CO2. Il est accessible à tous à des prix abordables. Nous avons fait ce choix dans les années 70, et la France vient de le renouveler avec des projets de constructions de nouvelles centrales et des projets innovants (EPR2, SMRs…). Avec elle, 14 pays européens viennent de créer une Alliance nucléaire pour développer l’industrie : ils devront se mobiliser pour obtenir les financements européens pour les projets nucléaires communs qui pour l’instant ne sont pas reconnus « stratégiques » par la Commission européenne. Ils devront coopérer pour mutualiser les dépenses d’investissements qui sont lourds et longs.

Concernant la formation, des coopérations voient le jour. Il faut les développer et créer un marché du travail et de la formation qui permette une adéquation entre les offres d’emploi et les demandes des travailleurs, et une mobilité. Il y a de quoi faire : créer des agences, des certifications communes, des passeports nucléaires… et sans attendre, avec l’UMN et l’ENEN pourquoi ne pas créer une plateforme virtuelle – à l’image d’Alma Laurea en Italie – qui permettrait aux entreprises d’avoir à leur disposition les paramètres de recherche pour cibler les profils des candidats adéquats à leurs exigences et d’adapter leurs offres de formation au marché du travail, et aux jeunes de trouver leurs stages, leurs alternances et les débouchés dans l’emploi.

commentaires

COMMENTAIRES

  • pour faire de futur chomeur ? pourquoi ne pas se tourner enfin sur l’Avenir et se sortir enfin de la pollution , des déchets ultimes .? ce sont bien les ENR qui recrutent …

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  • Sortir de quelle pollution ? La production électrique en France est une des rares à ne peu faire usage de combustibles fossiles et à peu importer si le parc nucléaire est en bon état de production. À comparer avec nos voisins bien pourvus en renouvelables. https://app.electricitymaps.com/zone/FR
    Les « déchets ultimes » ne constituent pas un péril majeur.

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    • 🤣🤣 Cochelin qui continue de se vautrer une fois de plus dans la désinformation avec les vieux chiffres tronqués et obsolètes sur le Co² de l’électricité qui n’ont jamais pris ne compte la varie pollution que l’on subit en réel sur le terrain alors qu’il a lui même prouvé que la France est le 2 eme plus gros pollueur d’Europe et qu’il continue de parler électricité pour ne pas parler d’énergie qui ne représente que 20% du problème en oubliant bien sur que ce sont bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz… ce qui est urgent pour la planète , la climat , notre santé , contre la pollution ,les GES … les déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les généralisations futures avec la vraie facture de notre merde polluante de nucléaire ce sont qu’une broutille ? 🤣🤣

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  • Espérons que ce message soit davantage relayé dans les médias mainstream et que la jeunesse se saisisse de cette opportunité en France particulièrement.

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  • De plus tous ces métiers de base
    – de la métallurgie (élaboration du métal, chaudronnerie, soudure, usinage en mécanique, montage etc )
    – du BTP (tous les métiers pour TX du gros œuvre jusqu’à ceux des finitions de locaux)
    – de l’électricité de Puissance et de commande, HT et BT
    – des réseaux et de l’informatique
    – de management de projet industriel et de son suivi
    Ces métiers de base concourront aussi à la réindustrialisation de la France.
    La formation et l’obtention de compétences dans ces métiers de base (tels que décrits ci dessus) sont un passage obligé pour relancer l’industrie de la France et créer les entreprises du futur dont le nucléaire.
    La valeur ajoutée de ce que nous produiront alors sera au rendez vous comme dans les années 70 et 80.
    Ce n’est pas dans les plans de com tels que Choose qui permettront une vraie réindustrialisation.de la France avec le plein emploi à la clé, n’en déplaise aux « y a qu’à faut qu’on ».

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    • Michel Dubus mais la vous parler pour les ENR qui sont l’Avenir et le nucléaire une énergie du passé qui n’aurait jamais du exister .. le nucléaire est une energie très très chère , polluante à tous les stades , avec des déchets ultimes .. et qui ne représente que 4% de l’energie dans le monde , qui baisse inexorablement et qui est déjà condamnée économiquement …

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  • Merci Rantanplan de votre perspicacité, votre rhétorique est une étoile qui nous guide dans la nuit !

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  • Bien entendu, notre éternel et délirant « tourne-disque » nous assène ses sempiternelles contre – vérités sans aucune référence scientifique. L’énergie nucléaire représente tout de même plus de 10 % de l’électricité produite dans le monde : https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/parc-nucleaire-mondial-production-delectricite
    Mais en France, notre parc nucléaire associé à quelques ENR nous rendent évidemment moins dépendants des énergies fossiles pour notre secteur électrique tout en exportant massivement une électricité faiblement carbonée.

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    • Cochelin vous pourrez toujours vous vautrer lamentablement en public avec tous les autres trolls vous aussi vous ne changerez jamais la réalité du terrain qui est que le nucléaire est déjà condamné et qu’il baisse inexorablement année après année et ne représente pas plus de 4% de l’ENERGIE dans le monde ..quand les trolls sans personnalité auront compris enfin les bases du sujet ils arrêteront de se ridiculiser en public ..

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    • cochelin vous avez aussi poste le lien qui prouve qu’en France on arrête l’éolien pour exporter à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire en gardant nos GES , notre pollution et nos déchets ultimes pour que les gogos puissent ânonner que la France exporte de l’électricité à l’étranger ..sans préciser que l’on paye pour ça ..

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  • @Cochelin
    issu de votre lien:

    « L’AIEA estime que la production mondiale d’électricité dans son ensemble devrait doubler d’ici à 2050. La part du nucléaire pourrait compter pour 12% de ce mix électrique mondial en 2050 selon le scénario « haut » de l’Agence (et pour seulement 6% dans le scénario « bas »), contre environ 10,2% en 2020 »

    Il va falloir clairement trouver autre chose pour « Sauver le climat »

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  • A airsol
    C’est vrai il va falloir trouver autre chose que vos supputations de pourcentage sur le nucléaire pour 2050, vs serez mort et moi avec.
    Tout cela parait bien stérile par rapport aux moyens en formation nécessaires à la réindustrialisation de la France comme je l’ai décrit dans mon post ci dessus. Vous êtes vraiment indécrottable avec votre obsession d’idéologue….

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    • @Michel Dubus
      « vos supputations de pourcentage sur le nucléaire pour 2050, »

      ce ne sont pas les miennes, mais celle de l’AIEA (entre 6 et 12 % de nuc dans le mix mondial en 2050)
      Quand à les qualifier d’ idéologues obsessionnels indécrottables, je vous laisse la responsabilité des termes

      sur le principe,
      Répondre a un argument par une insulte,
      ça pisse pas loin..

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  • Quel intérêt de ces éternelles diatribes entre le tourne-disque débile et le « spécialiste » du CO2 allemand ?

    Si ce dernier s’abstenait de relancer constamment le premier, la visibilité serait plus claire sur ce site.

    D’autre part, ce n’est pas l’idéologie nucléaire qui va faire régresser l’utilisation des fossiles pour la production d’électricité.

    En 2025, les renouvelables produiront plus que le charbon (monde). En 2025 toujours, la production d’électricité de l’éolien (seul) dépassera celle du nucléaire. Ce sera le tour du solaire (seul) en 2026.

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    • Cochelin vous pourrez toujours vous vautrer lamentablement en public avec tous les autres trolls vous aussi vous ne changerez jamais la réalité du terrain qui est que le nucléaire est déjà condamné et qu’il baisse inexorablement année après année et ne représente pas plus de 4% de l’ENERGIE dans le monde ..que le problème ce sont les GES et la pollution de l’énergie … quand les trolls sans personnalité auront compris enfin les bases du sujet ils arrêteront de se ridiculiser en public .. en plus vous avez déjà prouvé dans plusieurs posts que la France est le 2 eme plus gros pollueur d’Europe . que la France est championne de la pollution, de la production de déchets ultimes … du réchauffement climatique alors que l’on a le nucléaire depuis plus de 60 ans …

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  • « … produire 150 GWH d’ici 2050, ce qui représente la construction de 35 réacteurs de type EPR … » : encore une activiste du nucléaire qui n’a pas les idées claires sur le sujet de l’énergie.

    La production d’électricité nucléaire en Europe a été de 618 TWh en 2023 contre 854 TWh en 2000.

    Quant à construire autant de réacteurs nucléaires d’ici 2050, c’est toujours le même tour illusionniste de l’industrie nucléaire.

    Début 2024, la capacité nucléaire de l’Europe était de 101 GW : 95,1 GW EU-27 et 5,9 GW britanniques.

    L’EPR FLA-3 est terminé. Marchera-t-il mieux que Taishan-1 ?
    Les EPR d’Hinkley Point accumulent les retards et les coûts excessifs.
    En Slovaquie, le réacteur de Mochovce-4, de 440 MW, est en construction depuis début 1987.

    Une fois ces réacteurs en service, il manquerait 44 GW (150-106) à construire et mettre en service d’ici 2050, en supposant qu’aucun réacteur ne soit arrêté entre temps, ce qui n’est pas le cas. Encore moins si c’est 56 GW à construire (35 x 1,6).

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  • Le sort du nucléaire et des ENRv est lié aux élections.
    La fermeture de Fessenheim fut la conséquence de l’accord entre Hollande et les écologistes.
    Si le score du parti de Micron est ridicule aux élections européennes, est-ce qu’il pourra continuer à se maintenir ?

    En théorie, s’il y avait des législatives anticipées, la droite nationale arriverait au pouvoir, et dit-elle, arrêterait les ENRv pour se concentrer uniquement sur le nucléaire et quelques STEP. Cela serait inédit d’ailleurs car à part en Russie, tous les pays investissent dans les ENRv, à ma connaissance, mais la France est le seul pays à avoir une part de nucléaire aussi élevée.
    En pratique, elle n’a pas de baguette magique pour faire pousser les EPR comme des champignons, mais peut relancer la filière plus fortement en arrêtant de financer les ENRv.

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    • Marc quand allez vous enfin vérifier que l’etat ne finance pas les ENR qui lui rapportent de l’argent …pour justement payer le gouffre financier du nucléaire ..

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    • @marc
      Non le sort du photovoltaïque n’est pas lié aux élections
      Comment voulez vous empêcher les gens de produire a 10 CT le kWh au lieu de l’acheter 20?
      La droite freinera t-elle ce qu’elle a mis en place avec Sarkozy et Borloo?
      J’en doute
      Il faudrait tenter un impôt spécial pour ceux qui ont du solaire, mais la droite espagnole qui avait lancé l’idée a vite renoncé

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      • à canado
        Désolé, encore une ineptie de plus qui pisse pas loin
        « Comment voulez vous empêcher les gens de produire a 10 CT le kWh au lieu de l’acheter 20? »
        Ces chiffres ne prennent pas la réalité globale du prix de revient (pharaonique) de ces ENR intermittents et de leur méfaits qui demandent back-up, réseau revu de fond en comble etc etc
        un petit couplet qui ne va pas ds le sens de votre idéologie, ne vous déplaise :
        Les enseignements
        Lorsqu’on dimensionne le réseau électrique européen, on le dimensionne en puissance (le kW) et pas en énergie (le KWh) car l’offre doit égaler la demande au dixième de seconde près, et cela même à la plus grosse demande annuelle, à 19 heures en hiver. Si on se réfère à l’année 2023, on ne peut donc compter à coup sûr l’éolien qu’à 17 % de sa puissance installée, et le solaire à zéro pour assurer la consommation à la pointe de 19 heures en hiver. Mais c’est en global sur l’Europe. Or, le vent ne souffle pas toujours où il est nécessaire, et, contrairement à une idée répandue, l’électricité ne se transfère pas facilement d’une région à une autre : ce n’est pas instantané, et ça coûte cher.
        Qu’à cela ne tienne, diront certains, il suffit de multiplier les installations : par six pour passer la pointe d’hiver par exemple, soit installer 1200 GW d’éoliennes, environ 240 000 mâts, des millions de km de câbles, des milliers de postes électriques… Certes, mais que fait-on quand le vent souffle sur toute l’Europe ? On arrête tout ?
        Qu’à cela ne tienne, diront certains : on stockera. Mais l’électricité ne se stocke pas. On stockera soit de la gravité (pompage), soit de la chimie (batterie), soit de l’hydrogène.
        Alors, le stockage ?
        On voit aussi par cet exemple que pour assurer une production à l’instant (donc une puissance, ou capacité) de 200, voire 300 GW, avec seulement du stockage et des énergies intermittentes, il faut une capacité énorme, assimilable à un réseau de production, puisqu’il faut toujours que l’offre égale la demande. Les calculs sont faciles à faire. Pour deux semaines de printemps avec un vent faible, pour alimenter la France et l’Allemagne, il faudrait pomper préalablement le lac de Genève et le lac de Constance et élever leurs eaux de 150 mètres ! En batteries, c’est tout aussi inenvisageable ; il faudrait des milliers d’hectares de modules comme ceux-ci. Les plus grosses installations actuelles font un GW et « tiennent » deux à trois heures avant d’être à plat.
        Les centrales thermiques (nucléaires ou à gaz) ont encore de beaux jours devant elles. D’autant qu’elles assurent à elles seules la stabilité du réseau.

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        • michel Dubus encore et toujours des inepties qui ne pissent pas loin … quand allez vous enfin vous sortir des fakes pour gogos et voir ce qu’est l’autoconsommation . et bien vérifier enfin que ce sont bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / petrole / gaz .. et si vous preniez le sujet globalement à savoir que l’électricité n’est que 20% du probleme qu’est l’énergie vous ne vous poseriez pas des questions metaphysiques pour rien .. comment font tous les pays de plus en plus nombreux qui ont déjâ dépassé les 60% d’EnR dans leur mix et qui accélèrent le développement des ENR que le terrain .. il n’y a que les gogos pour refuser de voir et de vérifier ce qui se passe en réel sur le terrain partout dans le monde

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        • @Michu Dubel
          « Comment voulez vous empêcher les gens de produire a 10 CT le kWh au lieu de l’acheter 20? »
          c’est une vrai question, pas une « supputation »
          le kWh photovoltaïque continue de baisser, et celui du nuc de monter
          Vos supputations a la Janco, n’y changeront rien, on est pas dans le domaine de l’incantation mais du concret

          Répondre
          • @ horssol
            Les prix annoncés de production n’ont rien à voir avec tout ce que cela incombe dans la réalité.
            A savoir
            1) le vrai prix de revient du kWh que l’intermittence engendre
            2) la monstruosité non réaliste des béquilles à mettre en place pour tenter en vain de stabiliser le réseau abreuvé par 100% de renouvelable
            Avec votre copain canado
            Vous cultiver le sophisme sous toutes ses formes pour donner l’illusion de pseudo raisonnements scientifiques qu’on peut démonter facilement.
            Voir ce qui suit dans le réel :
            Au global sur l’Europe,, le vent ne souffle pas toujours où il est nécessaire, et, contrairement à une idée répandue, l’électricité ne se transfère pas facilement d’une région à une autre : ce n’est pas instantané, et ça coûte cher.
            Qu’à cela ne tienne, diront certains, il suffit de multiplier les installations : par six pour passer la pointe d’hiver par exemple, soit installer 1200 GW d’éoliennes, environ 240 000 mâts, des millions de km de câbles, des milliers de postes électriques… Certes, mais que fait-on quand le vent souffle sur toute l’Europe ? On arrête tout ?
            Qu’à cela ne tienne, diront certains : on stockera. Mais l’électricité ne se stocke pas. On stockera soit de la gravité (pompage), soit de la chimie (batterie), soit de l’hydrogène.
            Pour le stockage nécessaire aux énergies intermittentes, il faut une capacité énorme, assimilable à un réseau de production, puisqu’il faut toujours que l’offre égale la demande. Les calculs sont faciles à faire. Pour deux semaines de printemps avec un vent faible, pour alimenter la France et l’Allemagne, il faudrait pomper préalablement le lac de Genève et le lac de Constance et élever leurs eaux de 150 mètres ! En batteries, c’est tout aussi inenvisageable ; il faudrait des milliers d’hectares de modules comme ceux-ci. Les plus grosses installations actuelles font un GW et « tiennent » deux à trois heures avant d’être à plat.
            Les centrales thermiques (nucléaires ou à gaz) ont encore de beaux jours devant elles. D’autant qu’elles assurent à elles seules la stabilité du réseau.

          • et Mïchel Dubus malgré tous les faits réels / retours de terrain postés qui continue d’ânonner tous les vieux fakes pour gogos qu’il a gobe sans jamais rien verifier du réel du terrain et des résultats déjà obtenus .apprenez déjà ce que sont les ENR .. regardez ce qui se passe dans tous les pays qui sont déjà très très en avance que nous sur le sujet .. verifiez comment les ENR nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz .. sauf le bio gaz qui est une ENR . vérifiez que c’est le nucléaire qui est de plus en plus intermittent alors que d’autres ENR sont prévisibles et surtout les autres qui sont beaucoup plus pilotables que notre merde polluante de nucléaire très très cher .. et surtout l’electricité n’est que 20 % du probleme global et vous continuez de focaliser dessus.. allez un peu de retour de ce quis e fait déjà sur le terrain : https://www.dhnet.be/conso/2024/02/29/a-cote-de-chez-vous-le-gaz-est-vert-IPZFKNBBFBD7PNFD3KORI5M5YU/

          • « Les prix annoncés de production n’ont rien à voir avec tout ce que cela incombe dans la réalité »

            pour un auto producteur photovoltaïque, si,
            il sait combien il a acheté son kit, et on sait très bien estimer ce que cela produit.

            Vous mélangez deux niveaux de réalité différents
            Les difficultés d’intégration d’une forte pénétration des ENR hors hydraulique ne concerne pas le cout de production d’un panneau pour un particulier
            ce qui cause des erreurs de projection:
            Non l’état n’a plus besoin de soutenir le photovoltaïque pour que ca marche, s’il le fait encore, c’est pour mieux graisser la machine.
            Dans un forum ou les lecteurs semble sensibles aux émissions de gaz a effet de serre, il est important de rappeler que , selon l’AIEA le nucléaire participera très faiblement 6 a 12 % du mix électrique , (qui ne représente qu’une petite partie de l’énergie) en 2050
            c’est insupportable a entendre?

  • Merci rantanplan, le tourne-disque débile et autres noms qui vous caractérisent.
    Répondre les mêmes débilités à tous les messages n’a rien à voir avec la liberté d’expression.
    C’est au contraire une gène pour les autres participants du forum.
    « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ».
    Ce n’est pas un message plus correct parmi des milliers qui changera quelque chose.
    Cela devrait être sanctionné par une exclusion de ce forum, qui est sans doute le seul qui vous accepte, à tort.

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    • Marc qui essaie lui aussi vainement de rejeter ses propres inepties sur les autres .. vous pouvez m’injurier et m’empêcher de poster toujours la même réalité du terrain et les faits vérifiables par tous ça ne les changera jamais

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  • Quel que soit le pouvoir politique en place, il ne peut pas aller à l’encontre de l’évolution historique de la production d’électricité.

    Comme déjà dit, RTE estime entre 580 et 640 TWh la consommation d’électricité en France en 2035 (cas de référence). La production d’électricité renouvelable nécessaire serait de 270 à 320 TWh et le nucléaire ne pourrait guère produire que 360 TWh, EPR compris.

    Le premier EPR2 n’entrerait en service qu’en 2037 (le retard étant reconnu par EDF) et le sixième vers 2050 (données industrielles).

    La production d’électricité hydraulique renouvelable (sans les STEP) se situe autour de 56 TWh par an.

    La production d’électricité renouvelable autre que l’hydraulique a été de 60 TWh en 2021 – de 65 TWh en 2022 – de 76 TWh en 2023.

    Si la production renouvelable n’atteint pas les 270 à 320 TWh précités, il ne restera que les fossiles pour compléter (hors solde déficitaire des échanges).

    En Pologne, où un gouvernement très conservateur et rétrograde a sévit pendant de trop nombreuses années, la capacité installée en éolien est passée de 6,3 GW en 2020 à 9,4 GW en 2023.

    https://www.eurobserv-er.org/pdf/eurobserv-er-barometre-eolien-2024

    La progression pourrait être plus rapide au cours des prochaines années.

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  • Pour le solaire photovoltaïque en Pologne, la capacité installée est passée de 4,0 GW en 2020 à 17,1 GW en 2023. Pas très loin de la France (20,5 GW) malgré un potentiel moins élevé.

    https://www.eurobserv-er.org/pdf/barometre-photovoltaique-2024

    En 2023, la production d’électricité éolienne en Pologne a été de 22,4 TWh, soit 14,6% du total. Pour le solaire, cela a été 11,6 TWh et 7,5% du total.

    L’ensemble des énergies renouvelables a produit 45,2 TWh et 29,4% de l’électricité totale.

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  • En dehors du fait qu’un spécialiste du « Je cite dans le texte  » confonde ceux à qui il prétend répondre, que peut-on dire ?

    En France, le réseau électrique est dimensionné pour la pointe de consommation, fortement exacerbée par le chauffage électrique. Cette « pointe électrique » dépasse 90 GW certaines années (102 GW en 2012).

    Le chauffage électrique compte pour plus de 25% en hiver les jours froids (en MW puissance), et jusqu’à 30% et plus lors des « pointes électriques ». Chauffage électrique qui a été encouragé pour écouler la production nucléaire (pourtant bien insuffisante lors des grands froids).

    La ligne THT 400 kV Cotentin-Maine, de 163 km (avec ses 414 pylônes de 45 à 65 m de hauteur), a été construire pour évacuer l’électricité de l’EPR de Flamanville (avec douze ans d’avance).

    Aucun « back-up » n’a été développé en France à ce jour pour les énergies renouvelables variables (à propos, quel a été le « back-up » du réacteur Paluel-2 à l’arrêt pendant deux ans en 2016-2017 et de nouveau un an en 2020 ? )

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  • Pour information, bien que les électrons en eux-mêmes ne se déplacent pas en courant alternatif, l’onde électrique se déplace autour de 200.000 km/s (varie selon différents paramètres). Ainsi, lorsqu’un réacteur nucléaire tombe en rade (cf Blayais décembre 1999), tout le réseau subit une baisse de fréquence.

    Par ailleurs, en dehors des élucubrations citées sur les milliers et millions ou sur les lacs, des études sérieuses (pas toujours publiques) montrent que la France pourrait être alimentée en totalité par des énergies renouvelables et un stockage raisonnable (énergie et coût) en 2050. Question de faire le bon choix.

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    • à canado
      Encore et tjrs du sophisme
      « les électrons en eux-mêmes ne se déplacent pas en courant alternatif, l’onde électrique se déplace autour de 200.000 km/s (varie selon différents paramètres). Ainsi, lorsqu’un réacteur nucléaire tombe en rade (cf Blayais décembre 1999), tout le réseau subit une baisse de fréquence.
      En 99 à ce moment là il y avait la tempête du siècle et les lignes THT et HT tombaient comme un château de cartes. A votre avis qui est l’œuf qui est la poule au niveau cause.
      Un peu d’honnêteté ça vs ferait pas de mal

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  • Canado: la pointe de consommation de 102 GW ne sera plus jamais atteinte car il n’y a de toutes manières plus les moyens pour couvrir cela. La pointe maximale atteinte lors de l’hiver dernier a été de 83 GW.

    Les ENRv doivent « assumer » leur back-up (autre que le nucléaire) et autres moyens de régulation et de compensation.
    Elles sont les éléments d’un système complet: « ENRv + effacements + tarifs variables + interconnexions + STEP + batteries + stockage par l’eau chaude sanitaire + éventuel stockage à LT par hydrogène + back-up au gaz fossile ».

    Le nucléaire serait en théorie un système complet en dehors des pointes de chauffage car le rechargement des véhicules électriques peut être effectué durant la nuit.

    Aujourd’hui, le nucléaire sert de plus en plus de back-up aux ENRv et ce n’est pas le bon équilibre.
    Enfin, ça peut économiser les réacteurs à condition de les mettre complètement à l’arrêt au printemps, et de ne pas leur faire faire du yoyo quotidien. Ca peut économiser du combustible si cela est indispensable.
    Comparez les variations du nucléaire en avril 2024 par rapport à celles d’avril 2015, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.
    https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&interval=month&year=2024&month=04

    La Pologne peut bien installer des ENRv car son back-up est au charbon.
    Pour la France, c’est différent: le back-up est essentiellement du nucléaire.
    La Pologne vise par ailleurs la construction de 6 à 9 GW de nucléaire avec le modèle AP1000.

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  • Bien sûr, il y a, en France, les capacités de régulations par les centrales à gaz, l’hydraulique de barrage à accumulation annuelle et les STEP, mais ces capacités de régulation sont aujourd’hui dépassées, ce qui fait que le nucléaire est sollicité en back-up.

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    • marc vous vous enfoncez dans les fakes car ce sont bien toutes les ENR qui nous sortent de la comme le prouvent bien tous les chiffres officiels et en France on arrête l’eolien pour exporter à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire ..ça aussi c’est sur le site de RTE .. et ensuite les gogos pourront dire que les ENR ne produisent pas et que la France exporte grâce au nucléaire en oubliant que l’on paye tres cher pour ça en gardant notre pollution et nos déchets ultimes .. et en plus en finançant la guerre des Russes grace à notre soi disante indépendance énergétique ..

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  • Si vous regardiez autour de nous, la plupart des pays connaissent régulièrement et simultanément des épisodes de prix négatifs liés aux surproductions occasionnelles des ENR variables (tout en important régulièrement de manière conséquente), et facturant plus cher qu’en France l’électricité fournie. Le problème ne peut aller qu’en s’aggravant si des moyens de stockage massifs ne sont pas mis en place.

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    • cochelin vous avez aussi poste le lien qui prouve qu’en France on arrête l’éolien pour exporter à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire en gardant nos GES , notre pollution et nos déchets ultimes pour que les gogos puissent ânonner que la France exporte de l’électricité à l’étranger ..sans préciser que l’on paye pour ça ..regardez ce qui se passe dans tous les pays qui sont déjà très très en avance que nous sur le sujet .. vérifiez comment les ENR nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz .. sauf le bio gaz qui est une ENR . vérifiez que c’est le nucléaire qui est de plus en plus intermittent alors que d’autres ENR sont prévisibles et surtout les autres qui sont beaucoup plus pilotables que notre merde polluante de nucléaire très très cher .. et surtout l’electricité n’est que 20 % du problème global et vous continuez de focaliser dessus.. allez un peu de retour de ce quis e fait déjà sur le terrain : https://www.dhnet.be/conso/2024/02/29/a-cote-de-chez-vous-le-gaz-est-vert-IPZFKNBBFBD7PNFD3KORI5M5YU/

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    • Cochelin arretez avec la désinformation puisque en France malgré notre retard dans le développement des ENR on arrête l’éolien pour exporter à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire ..

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    • ben voila il faut accélérer le mouvement des ENr de toute urgence et vous voyez bien que les solutions existent déjà et ne coutent rien . de plus vous parlez toujours d’électricité qui ne représente que 20% du problème .. voyez aussi et surtout comment les ENR nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz … car c’est bien ce qui est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution ,les GEs , le Co² , les déchets ultimes .. ..

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      • Alors, si l’électricité ne représente que 25 % de l’énergie finale consommée en France, laissez tomber ce sujet car le mix électrique est déjà très peu dépendant des énergies fossiles. https://concertation-strategie-energie-climat.gouv.fr/comment-satisfaire-nos-besoins-en-electricite-et-plus-largement-en-energie-tout-en-assurant-la
        Le nucléaire doit encore s’effacer aujourd’hui devant le solaire PPV. Heureusement que l’éolien est presque à l’arrêt car la situation serait encore plus problématique pour RTE.

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        • Cochelin qui refuse obstinement de voir les vrais problèmes pour les régler alors que dans un autre post vous avez bien précisé que la France peut arrêter au moins 5 réacteurs sans problèmes au lieu de continuer de polluer et de produire toujours plus de déchets ultimes ..en plus et une nouvelle fois vous postez un lien qui confirme bien tous mes écrits depuis des mois : « … nous devrons donc, au-delà du système électrique, développer d’autres sources ou vecteurs d’énergie renouvelable ou bas-carbone (chaleur renouvelable, biogaz, biocarburants, hydrogène décarboné, etc.)… » donc il faut develloper de toute urgence les ENR ..CQFD

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        • Cochelin une nouvelle fois vous vous vautrez dans le ridicule avec tous les vieux fakes pour gogos car il n’y a pas d’aides pour les ENR qui sont moins chères que notre merde polluante de nucléaire pour produire enfin proprement, sans dangers et sans déchets .. et surtout ce sont bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz .. ce que n’a pas fait le nucléaire que l’on a depuis plus de 60 ans et qui nous a enfonce dans la pollution , le réchauffement climatique … la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures avec la vraie facture ..

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          • Les grossièretés n’ont pas leur place dans un débat qui se veut être sérieux.
            Pourquoi et comment affirmer que le nucléaire n’a pas eu d’impact dans la réduction des émissions de CO2 depuis son origine ? https://www.institutmolinari.org/2023/12/23/le-nucleaire-francais-aurait-permis-deviter-25-annees-demissions-totales-de-co2-2/
            Quant aux rares cas de pollutions, quels impacts sur la faune, la flore et l’être humain ? Les quelques condamnations qu’il y a eu (comme pour beaucoup de sites industriels) ne démontrent pas d’impact sérieux par rapport à un mix électrique sans nucléaire mais faisant appel à des importantes quantités de combustibles fossiles consumées.

          • Il n’y a pas de négationnisme de ma part. Vous êtes en permanence dans le procès d’intention et ne répondez jamais aux demandes des sources de vos accusations.

  • En Pologne, si cela se fait, le premier réacteur n’entrerait en service qu’en 2033 et le troisième en 2038-2040. Pour trois autres éventuels, rien de précis. Les réacteurs seraient alors connectés entre 2039 (4e) et 2044-2048 (6e).

    Sur le papier, chaque réacteur devait coûter six milliards d’euros « overnignht », sans les frais financiers (euros de 2022). Mais plus récemment le directeur du projet (PEJ) a annoncé un coût de 150 milliards de zloty (35 milliards d’euros) pour le premier site (3 réacteurs) : « We don’t have the final value of this project, but one can imagine that it will probably be around PLN150bn ».

    La production d’électricité nucléaire en Pologne n’est pas prête d’arriver à la cheville de la production renouvelable.

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    • Les données de energy charts ne sont pas toujours très fiables, car leur source ne l’est pas toujours (pas mieux pour electricity maps : même source en partie). Car ENTSOE mélange souvent les combustibles fossiles et la bioénergie (biomasse, biogaz, bioliquide).

      Mieux vaut se fier aux données recueillies par l’Agence internationale de l’énergie auprès de chaque pays concerné.

      En 2023, la production nette d’électricité en Pologne a été de 153,65 TWh.

      Celle des fossiles de 108,43 TWh (70,6%), dont 92,33 TWh (60,1%) pour le charbon et associés et 15,59 TWh pour le gaz naturel

      Celle des renouvelables de 45,15 TWh (29,4%), dont 7,76 TWh (5,1%) pour la biomasse – 3,41 TWh (2,2%) pour l’hydraulique – 11,56 TWh (7,5%) pour le solaire et 22,41 TWh (14,6%) pour l’éolien.

      Les STEP ont consommé 1,85 TWh et les pertes sur les réseaux ont été de 8,40 TWh.

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  • Lors des douze dernières années, la moitié des réacteurs nucléaires aurait pu être mise à l’arrêt pendant quatre mois consécutifs en été, de début mai à fin août, sans recourir à aucune importation.

    Les réacteurs restés en activité auraient fonctionné en base, avec un facteur de charge de 90% et sans aucun suivi de charge. En plus de l’économie de combustible, l’absence de flux neutronique sur les parois des cuves aurait conduit à prolonger la durée de vie de celles-ci pour un même niveau de sûreté. Le fonctionnement de tous les équipements, à nombre d’heures égal, aurait été réparti sur un plus grand nombre d’années, retardant ainsi la date de la « falaise nucléaire ».

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  • Pour cela, il aurait fallu disposer de 30 GW de capacité en éolien, de 40 GW en solaire photovoltaïque et d’une capacité de stockage sur batterie de 50 GWh (12,5 GW x 4 heures) en complément des STEP existantes.

    Chaque année (selon la météo), la consommation de gaz au cours de ces périodes de quatre mois aurait été soit voisine, soit très inférieure à la consommation constatée au cours de ces douze années. Aussi, sans aucune consommation de charbon et de pétrole.

    En considérant les échanges frontaliers, les besoins en éolien, solaire, gaz renouvelable et stockage auraient été réduits.

    En Grande-Bretagne, pays où les montagnes et les fleuves sont modestes, une entreprise privée prévoit de disposer de 60 GWh de stockage sur batterie en 2040 (sans aucune subvention), sur un total britannique de 300 à 400 GWh.

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    • La moitié des réacteurs nucléaire à l’arrêt, c’est à dire 31 GW restant, c’est à peu près ce qu’il y avait durant l’été dernier (35 GW disponibles).
      En été, la France exporte aussi chez les teutons et les belges, durant la nuit par le nucléaire, pour leur permettre de soigner leurs stats en évitant de brûler trop de gaz ou de charbon.
      Pour les batteries, on verra… même s’il y aura sûrement des progrès. La question du recyclage reste posée.

      La GB n’est pas un pays, c’est une île, ou un territoire, comme vous voulez !
      Ils ont parfois des trous dans la raquette au niveau de la production des ENRv, lorsque l’anticyclone se positionne sur l’île.
      Par exemple ces 4 derniers jours où la production des variables est parfois tombée à 1 GW.
      https://www.electricinsights.co.uk/#/dashboard?period=7-days&start=2024-05-12&&_k=7k6ni5
      S’il y a 300 GWh de batteries, ça leur fait tenir 10 h de consommation actuelle à 30 GW.

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      • marc votre tableau prouve juste le retard de La GB dans le devellopement des ENR …
        Bilan énergétique (2022)
        Offre d’énergie primaire (TPES) 6 435,9 PJ
        (153,7 M tep)
        par agent énergétique gaz naturel : 39,6 %
        pétrole : 34,9 %
        électricité : 13,4 %
        bois : 9 %
        charbon : 3,2 %
        Énergies renouvelables 14,6 %
        Consommation totale (TFC) 4 777,2 PJ
        (114,1 M tep)
        par habitant 71,3 GJ/hab.
        (1,7 tep/hab.)
        par secteur ménages : 33,2 %
        industrie : 18,9 %
        transports : 31,7 %
        services : 14 %
        agriculture : 1 %
        pêche : 0,2 %
        Électricité (2022)
        Production 323,91 TWh
        par filière thermique : 40,9 %
        éoliennes : 24,7 %
        nucléaire : 14,7 %
        biomasse/déchets : 12,4 %
        autres : 4,3 %
        hydro : 2,3 %
        Combustibles (2022 – PJ)
        Production pétrole : 1643
        gaz naturel : 1373
        charbon : 18
        bois : 400
        Commerce extérieur (2022 – PJ)
        Importations électricité : 56
        pétrole : 3277
        gaz naturel : 2003
        charbon : 206
        bois : 197
        Exportations électricité : 75
        pétrole : 2235
        gaz naturel : 843
        charbon : 15
        bois : 19
        Sources
        Agence internationale de l’énergie1,2
        NB : dans le bilan énergétique, l’agent « bois » comprend l’ensemble biomasse-déchets
        modifier Consultez la documentation du modèle

        Le secteur de l’énergie au Royaume-Uni est historiquement marqué par ses mines de charbon, puis par son exploitation du pétrole et du gaz naturel offshore en mer du Nord. Mais ces ressources sont en voie d’épuisement : en 2022, sa production ne couvre sa consommation qu’à hauteur de 53 % pour le gaz naturel, 59 % pour le pétrole et 12 % pour le charbon, si bien que le pays est devenu l’un des plus gros importateurs de gaz naturel (8e rang mondial en 2021).

        L’énergie nucléaire joue aussi un rôle significatif ; le pays se classe en 2022 au 10e rang des producteurs d’électricité nucléaire. Cette production déclinante est en voie de relance avec en particulier la construction de réacteurs EPR en cours à la centrale nucléaire de Hinkley Point et en projet à la centrale nucléaire de Sizewell.

        Enfin, le Royaume-Uni développe une importante politique d’incitation aux énergies renouvelables, en particulier aux éoliennes (5e rang mondial en 2022), à la biomasse (5e rang mondial en 2021) et au solaire photovoltaïque (17e rang mondial en 2022).

        Au total, la production nationale d’énergie primaire, constituée à 70,3 % de combustibles fossiles, 12 % de nucléaire et 17,6 % d’énergies renouvelables, couvre 67 % des besoins du pays en 2022.

        Elle se répartit en 2022 entre les combustibles fossiles, largement prédominants avec 77,6 % (charbon 3,2 %, pétrole 34,9 %, gaz naturel 39,6 %), mais en net recul (90,7 % en 1990), le nucléaire : 8,1 % et les énergies renouvelables : 14,6 % (biomasse-déchets 9,0 %, éolien et solaire 5,3 %, hydraulique 0,3 %).

        L’électricité couvre seulement 20,6 % de la consommation finale d’énergie en 2021. La production d’électricité est longtemps restée dominée par les combustibles fossiles, mais cette domination recule rapidement, de 76,9 % en 2010 à 40,8 % en 2022 (dont 38,4 % de gaz naturel), grâce au développement très soutenu des énergies renouvelables : 41,5 % en 2022 (dont éolien : 24,7 % et biomasse : 11 %) contre 6,9 % en 2010 ; le charbon tombe à 1,7 %

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  • En dehors d’un interminable copié-collé de Wikipédia, le tourne-disque débile ne sait pas quoi inventer pour perturber le débat.

    L’esprit beaucoup trop faible pour faire un simple lien.

    Que fait la supposée modération ? ? ?

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  • On peut raconter n’importe quoi à partir d’un détail qui accroche le regard sur un graphique. Pour cela, il suffit de se polariser sur un élément sans regarder l’ensemble des autres éléments, lesquels peuvent expliquer pourquoi une courbe sort de son ronron habituel. Mais avec des à priori, on passe à côté de l’essentiel.

    En 2023, sur les 464 heures pendant lesquelles la production de l’éolien + PV a augmenté de plus de 2.000 MW (puissance) pour un cumul de 1.133 GWh, le nucléaire a baissé pendant 351 heures (pour 141 GWh : 8 fois moins). Mais le nucléaire a aussi augmenté pendant 112 heures (pour 20 GWh). .

    Sauf exception, l’éolien et le solaire ne font pas baisser le nucléaire, lequel suit plus ou moins, avec faiblesse, les variations de la consommation. De multiples facteurs interviennent en fait, dans un sens ou un autre.

    Dans l’autre sens, en 2023, sur les 521 heures pendant lesquelles la production de l’éolien + PV a diminué de plus de 2.000 MW (puissance) pour un cumul de 1.346 GWh, le nucléaire a augmenté pendant 409 heures (pour 228 GWh : 6 fois moins). Mais le nucléaire a aussi baissé pendant 111 heures (pour 21 GWh).

    Le nucléaire ne sert pas davantage de « back-up » lors d’une baisse de production de l’éolien et du solaire.

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  • Les variations du nucléaire étaient aussi importantes en 2015 qu’en 2023, malgré la différence dans la production éolienne et photovoltaïque.

    En 2023, la production nucléaire a baissé de plus de 1.000 MW (puissance) pendant 319 heures, pour un cumul de 479 GWh. D’autre part la production nucléaire a augmenté de plus de 1.000 MW (puissance) pendant 335 heures (pour 571 GWh).

    En 2015, la production nucléaire a baissé de plus de 1.000 MW (puissance) pendant 403 heures, pour un cumul de 621 GWh. D’autre part la production nucléaire a augmenté de plus de 1.000 MW (puissance) pendant 435 heures (pour 725 GWh).

    Non seulement l’éolien et le solaire n’entraînent pas davantage de variations du nucléaire malgré leur plus grande importance en 2023, mais on trouve plutôt l’effet inverse dans les statistiques RTE de 2023 et 2015.

    Il est toujours utile de savoir faire quelques opérations arithmétiques élémentaires et de ne pas se fier aux seules apparences d’un graphique.

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  • Je ne sais pas d’où vous sortez tous ces chiffres, et s’ils on un sens, mais je vois qu’en avril 2015, la production nucléaire minimale a été de 33 GW et en avril 2024 de 21 GW. Entre temps, la capacité PV a particulièrement augmenté, (l’éolien aussi dans une moindre mesure).
    Oui, le nucléaire sert de plus en plus de back-up aux ENRv.
    En 2015, l’électricité produite par les ENRv était encore assez facilement exportable sans trop toucher au nucléaire, aujourd’hui, en milieu de journée, le week-end, ce n’est plus le cas. C’est la surproduction partout avec des prix négatifs, ce qui fait plonger la production nucléaire.
    C’est davantage visible durant le printemps, où la production des ENRv est la plus forte, et où la demande est modérée, qu’à d’autres périodes de l’année.
    Faites tous vos calculs pour les mois d’avril 2015 par rapport à avril 2024 et on verra si vos chiffres ont du sens, et peuvent être rapprochés avec l’allure des courbes (et les différences ne sont pas de l’ordre du détail, c’est gros comme une maison).

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    • Marc le nucléaire n’est pas pilotable et en France on arrête l’éolien pour exporte à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire . Cochelin a même posté les liens sur RTE qui le prouve .. vous ne voulez pas enfin vérifier la réalité du terrain ..en plus l’electricité n’est toujours que 20% du problème .. quand allez vous enfin parler du vrai problème global et de l’énergie pour bien voir comment les ENr nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz .. ce qui est Urgent ..

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  • Bonjour, Régis.
    Merci de nous dire où et quand on arrête l’éolien pour exporte à prix négatifs notre merde polluante de nucléaire.
    C’est en effet exactement l’inverse:
    L’éolien en France ayant des prix garantis (135 €/MW.h pour le futur parc éolien en mer Dieppe/Le Tréport) et une livraison prioritaire sur le réseau, on fait baisser la production nucléaire quand il y a du vent ce qui en augmente le cout du kW.h (puisque dans le nucléaire, 90% des coûts sont fixes) et on « use » les installations qui ne sont pas conçues pour fonctionner à charge variable d’où certains problèmes de fissures dues aux températures et pressions variables.
    Vous avez raison: l’électricité n’est qu’une partie du problème: Il y a l’industrie lourde (sidérurgie, chimie…) et la mobilité (voitures, motos, camions, bateaux, avions…) qui fonctionnent avec du pétrole. Mais s’il est possible de faire fonctionner une voiture, un utilitaire, un avion ou un bateau sur de courtes durées et avec des batteries chinoises, il n’y a pas de solution « économiquement viable » pour les longues durées (avions, bateaux, camions) car l’hydrogène produite par l’électricité consomme 4 à 5 fois plus d’énergie dans la centrale électrique qu’elle n’en restitue dans le mobile.
    Avec l’amortissement des installations, l’entretien, les frais de personnel, les charges diverses, les marges et les taxes, ça fera donc +/- 10 fois 135 € soit 1350 €/MW.h.
    Il n’y aura aucun client à ce prix…

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    • Dominique Guerin les faits sont sur le site de RTE .. le lien a déjà été fourni par Cochelin et les chiffres détaillés par Canado ..les fissures sont connues d’EDF depui 1998 alors que la France est encore et toujours en retard dans le devellopement des ENR … contrairement au nucléaire pour les ENR les consommateurs ne payent que la production injectée dans le réseau ..voir comment les ENR rapportent de l’argent à l’état pour combler le gouffre financier du nucléaire ..et oui l’hydrogène est aussi une partie de la solution mais faite à base d’ENR et ça existe déjà pour les trains , les cars , les camions , les cargos .. . vérifiez les avancées sur le terrain avec les résultats déjà obtenus grace aux ENR ..etc etc

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  • Températures clémentes, prix plus élevé, pouvoir d’achat réduit font que l’on a moins consommé d’électricité en avril 2023 qu’en avril 2015 : 15% de moins.

    De janvier à mars, la consommation a été de 146,2 TWh en 2015 (avec 118,2 TWh de nucléaire). En 2023 : de 124,6 TWh (conso) et 96,2 TWh (nucle). Pourtant, ce n’était pas le printemps.

    Comparé à 2015, de nombreux réacteurs sont en arrêt de longue durée : « grand carénage », maintenances qui s’éternisent (matériel vieillissant, manque de personnel), arrêts fortuits plus nombreux …

    La consommation étant faible, une bonne partie de l’électricité est exportée, en particulier la nuit, en fin de semaine et les jours fériés.

    Comme on le voit avec RTE pour le vendredi 17 mai 2024, le fort solaire n’a guère d’influence sur la production nucléaire. Par contre, les trois jours suivants SDL 18 à 20 mai, le solaire ayant par ailleurs été bridé, c’est la forte baisse des exportations qui a conduit à la baisse du nucléaire. Ce qui se voit « gros comme une maison ».

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    • Canado voir aussi la part du photovoltaïque en autoconsommation qui se développe de plus en plus et qui n’apparait dans aucune stat … puisque ce sont des kWh qui ne sont pas achetés ..

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        • @Cochelin
          9% c’est très faible et ne doit correspondre qu’a la réinjection sur le réseau.
          entre 2022 et 2023 ça a déjà presque doublé, la progression peut être très rapide a ce rythme

          Répondre
          • @Cochelin
            Le rendement de conversion de l’énergie solaire (7 a 14%) cité par Engie ne correspond pas au facteur de charge, pour s’appuyez sur votre lien ils indiquent plus loin :
            « Il faut savoir qu’un kilowatt-crête produit environ 900 à 1400 kWh par an, en fonction de la région où vous vivez »
            soit pour les 1300 MWh installés fin 2022 entre 1.17 TWh et 1.82 TWh
            il est donc probable que le chiffre de 1TWh ne soit que le surplus
            l’estimation de l’autoconsommation par RTE ne peut être qu’imprécise, faute de compteurs pour la mesurer

          • Je ne confonds pas la puissance instantannée fournie, en KW, MW ou GW selon l’importance de l’installation avec la production, en KWh, MWh, GWh ou TWh. Je faisais référence plus haut à la production annuelle estimée par RTE et qui se calcule en fonction d’un certain facteur de charge variable selon de nombreux paramètres. Vous pouvez avoir instantannément 75 à 80 % de la puissance crête (la plupart du temps vers 13 h) mais la production à ce niveau sera de courte durée. La courbe de production est en forme de cloche: vous partez de 0 au lever du jour et revenez à 0 à la tombée de la nuit. https://www.hellowatt.fr/panneaux-solaires-photovoltaiques/production-panneaux-solaires
            Et si les ENR battent des records de production, c’est que la parc installé est en augmentation constante. Cela ne change rien au facteur de charge, sauf si la technologie ou les conditions météorologiques s’améliorent. Tout simplement !

          • ben non Cochelin la production injectée dans le réseau on la relève à la fin de l’année .. on ne suppose pas .. et vous vous vautrez une fois de plus en ne sachant même pas ce qu’est la puissance crête qui se calcule en laboratoire … . alors que la puissance instantanée du panneau peut dépasser la puissance crête .. allez un nouvelle fois puisque vous etes toujours incapable de comprendre les bases du sujet et de vérifier le réel du terrain en mélangeant n’importe quoi : le Wc et les Wh / kWh et de vérifier ce qui se passe en réel sur le terrain et vous sortir des vielles théories foireuses pour gogos . c’est bien la production injectée dans le réseau qu’il faut prendre en compte ou consommée par le producteur ..le solaire correspondant très tres bien aux besoins du secteur tertiaire . lisez le plus soigneusement votre lien .. vous parlez de facteur eux parlent de courbe .. RE pour enfin tout vérifier : « ..La puissance réelle est la puissance que délivre votre panneau dans des conditions réelles d’utilisation. De manière générale, on estime qu’une installation photovoltaïque fournit en moyenne 75 à 80 % de sa puissance crête… » les ENR battent des records de production partout ou elles commencent à être installées .. pour voir les productions en réel sur le terrain du PV de certains particuliers vous pouvez zoomez sur cette carte : https://www.bdpv.fr/fr/carteInstallation.php

          • @ Cochelin
            « Je faisais référence plus haut à la production annuelle estimée par RTE et qui se calcule en fonction d’un certain facteur de charge variable selon de nombreux paramètres »
            Raisonnez plutôt en productible et vous verrez l’incohérence
            il s’agit d’injection reseau de vente surplus et pas de la production
            1300 MW en 2022 qui produiraient 1 TWh cela donne 769 kWh/kWc par an c’est beaucoup moins que la plus faible région française
            ou alors c’est que ca a été posé en cours d’année (possible)
            la moyenne francaise est au dessus de 1000 kWh/kWc de productible
            carte de production region BDPV (statistique sur plus de 10000 intallations)
            https://www.bdpv.fr/fr/classement.php?an_affiche=2022&mois_affiche=12

          • 🤣😂😂 Cochelin et si vous appreniez déjà ce qu’est l’autoconsommation au lieu de vous vautrer lamentablement dans tous les posts 🤣😂😂 ensuite vous apprendrez les principes de la vente de surplus et enfin vérifiez que les ENR battent des records de production partout ou elles commencent à être installées .. pour voir les productions en réel sur le terrain du PV de certains particuliers vous pouvez zoomez sur cette carte : https://www.bdpv.fr/fr/carteInstallation.php

          • @Cochelin
            Les productions d’une centrale photovoltaïque en autoconsommation avec vente de surplus ou en vente totale sont bien sur strictement identiques
            Il n’y a que dans le cas d’un zéro injection réseau que la production diffère.
            Equipez vous en photovoltaïque Cochelin, vous comprendrez mieux les données RTE sur le sujet

    • ne serait pas les avaries et défauts connus sur nos vielles chaudieres polluantes qui les obligent à s’arrêter de toute urgence .. et bientôt la canicule et la sécheresse vous allez trouver quoi comme excuse ..par contre ça montre de plus en plus que l’on peut se passer de polluer et de produire toujours plus de déchets ultimes avec notre merde de nucléaire très très cher . .

      Répondre
  • Avec la lenteur et le coût de construction du nucléaire, aucun investisseur privé ne se risque plus dans cette activité depuis bien longtemps, de peur de ne jamais récupérer ses billes.

    En 2009, Horizon nuclear envisageait de développer 6.000 MW de capacité en Grande-Bretagne, peut-être avec des EPR (ou des AP1000).

    Croyant flairer la bonne affaire, le conglomérat japonais Hitachi a racheté Horizon en 2012, pour y placer ses propres réacteurs.

    En 2019, le gouvernement britannique promettait divers avantages financiers et un tarif d’achat garanti et indexé sur l’inflation pendant 35 ans, équivalent à 91£ actuelles : 107 € actuels du MWh.

    Finalement, Hitachi a abandonné le projet, estimant que tout cela n’était pas suffisamment intéressant pour une entreprise privée.

    Concernant le facteur de charge du photovoltaïque en France, il a été en moyenne de 14,1% entre 2012 et 2022, variant de 13,0% à 14,8% selon les années. Avec une moyenne sur ces onze ans de 5,4% à 21,2% selon les mois.

    Répondre
  • Ainsi, des réacteurs seraient mis à l’arrêt le matin, réparés dans la foulée et remis en service l’après midi ? Vous êtes un rigolo !

    Répondre
    • mais quelle modulation ? les arrêts des ENR pour que la France exporte à prix négatifs en polluant toujours plus ? ..et on est en 2024 vous n’arrivez pas à actualiser vos infos et à ouvrir enfin les yeux avec toutes les vrais infos que l’on vous donne depuis des mois et qui sont facilement vérifiables ..

      Répondre
  • La modulation du parc nucléaire (plus de 10 GW quelquefois)a pour but de limiter les prix négatifs qui sont autrement plus fréquent et plus importants chez nos voisins. Les prix négatifs ont pour origine l’excédent de production occasionnelle des ENR par rapport à la demande : https://www.sirenergies.com/article/prix-negatifs-electricite/
    Il arrive aussi que les productions des ENR soient aussi modulées.
    Et à quelle pollution faites vous allusion ?

    Répondre
    • 🤣😂😂 Cochelin vous interprétez les chiffres n’importe comment et vous parlez de mauvaise foi .. 🤣😂😂 prenez tous les faits postés et vérifiez les enfin pour comprendre les bases du sujet et vous sortir enfin des fakes .. donc quelle modulation ? les arrêts en catastrophes de nos vielles chaudières polluantes? .. les arrêts des ENR pour que la France exporte à prix négatifs en polluant toujours plus ? ça sera pareil tant que la France sera en retard dans la mise en place des ENR et son accompagnement pour se sortir aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz … en plus on vous a prouvé déjà plusieurs fois que la réalité du terrain prouve bien que meme avec la moitie de nos vielles chaudières polluantes on pouvait toujours fonctionner ..en attendant que l’on développe enfin les ENR en France comme le fait déjà le monde entier ..

      Répondre
  • Mais les pays sans parc nucléaire on plus souvent qu’en France des prix négatifs et en plus prononcés ! Comprenez vous ?

    Répondre
    • et en France on arrête les ENR pour exporter à prix négatifs et produire toujours plus de déchets ultimes en polluant ..tout ça car on est toujours en retard dans le développement des à coté pour se sortir aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz.. avec les ENR Comprenez vous ?

      Répondre
    • ce que tout le monde peut constater très facilement en France on arrête les ENR pour exporter à prix négatifs et produire toujours plus de déchets ultimes en polluant avec une énergie très très chère .. tout ça car en France on est toujours en retard dans le développement des à coté pour se sortir aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz.. avec les ENR Comprenez vous ? Quelques explications à destination du personnage qui ne comprend rien au phénomène le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 60 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES , leur Co² … baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution,le réchauffement climatique et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain… constaté par EDF , l’Asn ,
      les tribunaux ..

      Répondre
  • Tout ceci n’est qu’un tissu de mensonge, ou presque. La fin de votre commentaire est mensonger car les tribunaux n’ont pas reconnu les ravages que vous mettez en avant. Sinon, donnez des références.
    Concernant les pays ayant dépassé 60 voire 75 % de ENR dans leur mix, en dehors de la Norvège, gros pays pétrolier ayant d’énormes ressources hydroélectriques, quels sont- ils ? Vous avez la spécialité de ne jamais répondre aux questions qui vous sont posées. Seriez-vous vous un robot qui poste en permanence les mêmes commentaires depuis des années ?

    Répondre
    • Cochelin au lieu de vous vautrer dans les fakes vous feriez meiux de vérifier les vrais infos et les retours de terrain car une fois de plus tout est bien public et vérifiable par tous . et de nier les faits ça ne les changeront jamais ..faits qui ont déjà ete postés maintes fois sans que vous ne les lisiez et les vérifier mais eux aussi ils restent toujours publics et sont bien confirmés au fil des mois par toutes les avancées sur le terrain et même par vous et les liens que vous postez sans les comprendre ..voir aussi tous les chiffres donnés par canado qui confirment bien en tout point ce que j’écris depuis des mois ..

      Répondre
  • Mais je parle de toutes les accusations portant sur la filière nucléaire. Vous n’affichez aucune source car vos accusations sont vaines et vous vous defaussez à chaque fois avec les mêmes arguments mensongers. Une seule chose peut être constatée et que je n’ai jamais réfuté : la progression des ENR partout dans le monde. Mais la filière nucléaire est aussi repartie dans de nombreux pays et vous ne pouvez pas le réfuter. Ce n’est pas parce que la part relative du nucléaire baisse dans le monde que celle- ci diminue en valeur absolue. C’est pourtant simple à comprendre. Tout ceci n’est pas contradictoire et même profitable au niveau de la décarbonation de l’économie mondiale.

    Répondre
    • et Cochelin qui n’a toujours pas compris les bases du sujet et qui continue avec ses faKes .. alors que le nucléaire on l’a depuis plus de 60 ans et que nous sommes vice champion de la pollution en Europe . champion de la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures avec le vrai cout de notre merde polluante et du réchauffement climatique ..voila la réalité du terrain que vous refusez de voir Cochelin .. pour les chiffres qui confirment bien tous mes écrits depuis des mois voir les posts de Canado car lui il croit encore qu’il y a des gens qui veulent savoir et se sortir enfin de la désinformation et même vos liens que vous ne lisez et ne comprenez même pas … C’est pourtant très simple à comprendre et à vérifier : Tout ceci est indispensable et Urgent au niveau de la dépollution de l’énergie mondiale par les ENR … . pour les sources ça fait très longtemps que vous les avez dans tous les posts et vous n’en êtes toujours que plus lamentable et pathétique de les nier stupidement alors que tous les faits sont avérés et vérifiables par tous …

      Répondre
  • Le malade mental ferait bien d’éviter de répéter sans cesse « … les chiffres qui confirment bien tous mes écrits depuis des mois voir les posts de Canado car lui …. ».

    Bien évidemment, aucune confirmation de prétendus écrits dont on n’a jamais rien vu de précis et concret. On ne peut confirmer ce qui n’existe pas.

    Maintenant, on peut retrouver le malade, on sait où il est. Le faire enfermer est une solution.

    Répondre
    • 🤣😂😂 et revoilà Canado qui lui aussi rejoint le niveau à ras des pâquerettes des trolls stériles avec ses injures gratuites en essayant toujours vainement de rejeter ses propres inepties sur les autres ..d’ailleurs Le malade mental ferait bien d’éviter de les répéter sans cesse…. 🤣😂😂 on avait espérer un peu au début qu’il allait remonter le niveau mais on s’aperçoit malheureusement que lui aussi par son manque de personnalité n’a que l’injure stérile comme langage .. surement que ce genre d ‘insulte il a du les subir très souvent pour essayer de les ressortir pour les autres sans même voir que c’est bien lui qu’il faut remettre en cellule après lui avoir administrer son traitement qu’il n’a pas du prendre .. 🤣😂😂

      Répondre
  • Le « tourne-disque débile  » « malade mental », ce n’est pas une injure, ni une insulte.

    C’est malheureusement une constatation clinique.

    L’intéressé a-t-il parfois une petite lueur pour le comprendre ?

    Répondre
    • canado il est inutile d’ânonner stupidement les derniers résultats de votre état clinique en public en prenant votre cas pour une généralité .. 🤣😂😂 et revoilà Canado qui lui aussi rejoint le niveau à ras des pâquerettes des trolls stériles avec ses injures gratuites en essayant toujours vainement de rejeter ses propres inepties sur les autres ..d’ailleurs Le malade mental ferait bien d’éviter de les répéter sans cesse…. L’intéressé a-t-il parfois une petite lueur pour le comprendre ?🤣😂😂 on avait espérer un peu au début qu’il allait remonter le niveau mais on s’aperçoit malheureusement que lui aussi par son manque de personnalité n’a que l’injure stérile comme langage .. surement que ce genre d ‘insulte il a du les subir très souvent pour essayer de les ressortir pour les autres sans même voir que c’est bien lui qu’il faut remettre en cellule après lui avoir administrer son traitement qu’il n’a pas du prendre .. 🤣😂😂

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