France: le chauffage pourra baisser automatiquement pour aider le système électrique
Un nouveau système va permettre en France de baisser automatiquement le chauffage chez des particuliers volontaires afin d’assurer l’équilibre du système électrique, ont annoncé mardi RTE (Réseau de Transport d’Electricité) et la société Voltalis.
RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension, qui est chargé d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande électrique, a ainsi certifié pour la première fois en France « un agrégateur d’effacement de consommation d’électricité chez les particuliers, Voltalis ».
L' »effacement » correspond à la réduction ponctuelle de la consommation électrique d’un consommateur.
« En pilotant le chauffage électrique de 10.729 logements, Voltalis peut moduler leur consommation d’électricité pour assurer l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité en quelques secondes », expliquent les deux entreprises dans un communiqué commun.
Concrètement, Voltalis installe chez les particuliers demandeurs un boitier connecté permettant de réaliser des économies d’énergie et de suivre leur consommation électrique.
Cette mesure de réduction de la consommation permet de participer à l’équilibrage du système électrique sans avoir forcément à mettre en route rapidement des moyens de production qui sont souvent émetteurs de gaz à effet de serre (charbon, fioul, gaz).
« C’est une première européenne », assure-t-on chez RTE. Ces mesures d’effacement représentent au total 1 MW – ce qui est très peu à l’échelle de la France mais peut s’avérer utile car la mesure est « activable en quelques secondes », souligne l’opérateur.
Jusqu’ici seuls les industriels étaient sollicités pour baisser leur consommation, ponctuellement et dans des délais de quelques secondes, contre dédommagement financier, notamment lors de pics de demande électrique dans le pays.
COMMENTAIRES
Quand le pilier de notre alimentation électrique sur lequel s’appuie le chauffage sous la pression d’EDF a tout miser sur le nucléaire dont la capacité tant vantée à suivre la charge fait défaut, car le nucléaire ne sait que ronronner à production constante, hé bien…. on organise la pénurie
Serge Rochain
Les pays scandinaves (Norvège, Suède et Finlande), Canada quelques autres pays ont aussi beaucoup développé le chauffage électrique.
Si vous observez la production nucléaire dans les bilans mensuels de RTE, vous verrez des variations de puissance et non une constance comme vous le prétendez. Mais personne n’a prétendu que celui-ci pouvait, tout seul, assurer un suivi de charge.
Ce type de mesure concerne d’abord les volontaires , ensuite on passera aux décisions autoritaires .
On entre dans le système annoncé par l’ ADEME et son plan de réduction de la consommation ,mais lui sera drastique .
Ce que vous n’avez peut être pas intégré, c’est que les compteurs Linky sont pilotables à distance Enédis (ex RTE) pouvant baisser la puissance maxi consommable à distance vous obligeant à baisser votre consommation pour ne pas disjoncter…
La variabilité des bilans mensuels permet surtout de remarquer le nombre incroyable de pannes et d’incidents divers qui mettent les réacteurs à l’arrêt pur un oui pour un nom et que Guerin prend pour du suivi de charge. Sans doute ignore t-il que les deux réacteurs de Golfech ont réussi chacun 3 et 4 arrêt pour panne et causes diverses en 3 mois, qu’un des deux réacteurs de Flamanville est en carafe depuis plus d’un an et l’autre depuis 7 mois…. et tout à l’avenant, c’est la vraie débandade l’état du parc nucléaire, le grand carénage est une urgence absolue.
Le suivi de charge s’observe sur le flux quotidien du graphique de RTE et pas ailleurs, le pic du matin et de 18/19h le soir (en hiver) qui sont les seuls variations sensible sont intégralement amortis par l’hydraulique et quelque fois par le gaz, le nucléaire fait du parallélisme dans sa largeur de bande et il faut être miraud pour ne pas le voir. En revanche il permet bien de voir lorsqu’un réacteur tombe en carafe, aussitôt l’hydraulique à un hoquet.
Excusez…. je répondait à Cochelin pas à Guerin