« Séance de travail » à l’Élysée sur l’énergie avant des choix stratégiques

Emmanuel Macron a réuni mercredi après-midi des dirigeants d’entreprise et responsables d’organismes de recherche pour parler de la transition énergétique, mais sans aborder dans le détail la future feuille route énergétique nationale, attendue pour le mois prochain.

L’Élysée avait prévenu en amont: la réunion n’avait pas pour but de présenter les arbitrages très attendus de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) « qui ne sont pas rendus ».

L’objectif de cette « séance de travail » était de mobiliser les entreprises sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre tout en maîtrisant la facture énergétique du pays, expliquait-on encore.

« Le président était plutôt dans une position d’écoute et n’a pas fait d’annonce particulière », a confirmé Hubert de Boisredon, PDG de l’entreprise Armor, créatrice d’un film solaire mince et souple, ayant participé à la réunion.

Quatre thèmes ont occupé les échanges: la baisse des émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation d’énergie, la réduction de la fracture énergétique dans la population, le développement d’une filière industrielle française des technologies bas carbone, et les enjeux de souveraineté (dépendance aux métaux rares, au pétrole, etc.).

La présentation de la PPE, initialement attendue cet été, a été reportée à plusieurs reprises. Elle devrait finalement être dévoilée courant novembre, a affirmé mercredi la nouvelle secrétaire d’État à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon.

Étaient conviés à l’Élysée des patrons de grands groupes (EDF, Engie, Total…) mais aussi des entreprises de taille moyenne (Akuo, Neoen…), ainsi que des représentants du monde de la recherche.

La réunion s’est aussi faite en présence de plusieurs membres du gouvernement: le ministre de la Transition écologique François de Rugy, celui de l’Économie Bruno Le Maire et celle de l’Enseignement supérieur et de la recherche Dominique Vidal.

Non conviées, des associations écologistes, notamment Greenpeace et la Fondation pour la nature et l’homme, ou encore la fédération des entreprises de l’éolien (FEE), ont tenu une « contre-réunion » au même moment près de l’Élysée.

Ils ont dénoncé un « déficit de dialogue démocratique et d’ambition », défendant un développement plus rapide des énergies renouvelables, la fermeture avant dix ans de réacteurs nucléaires, outre les deux de Fessenheim, et de plus grands efforts pour réduire les consommations d’énergie, notamment dans le bâtiment.

Jeudi, le Premier ministre réunira plusieurs ministres (Économie, Transition écologique, Armées, Affaires étrangères, Recherche) pour un point d’étape sur les arbitrages en cours de finalisation.
leb-jmi-mhc/soe/gv

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