RWE vise le haut de ses prévisions 2017

L’énergéticien allemand RWE a dit lundi viser le haut de la fourchette donnée pour ses prévisions annuelles après un deuxième trimestre de nette progression, marqué par le remboursement d’un impôt sur les combustibles.
D’avril à juin, le groupe de Essen (ouest), concurrent de l’allemand Eon, a dégagé un bénéfice net part du groupe de 1,72 milliard d’euros contre une perte nette de 403 millions d’euros un an plus tôt, selon son rapport financier. Sur la même période, son chiffre d’affaires a glissé de 2% à 10 milliards d’euros.
La hausse du bénéfice repose sur une amélioration dans ses activités de négoce d’énergie et sur la bonne forme de sa filiale d’énergies renouvelables Innogy, ainsi que sur l’impact positif du remboursement par l’Etat de l’impôt sur les combustibles, imposé depuis 2011 aux opérateurs de centrales nucléaires et censuré en juin par la Cour constitutionnelle.
Ce remboursement a permis au groupe de réduire sa dette (21,5 milliards d’euros fin juin) de 1,2 milliard d’euros par rapport à fin 2016.
Pour l’ensemble du premier semestre, période privilégiée par RWE, l’énergéticien a vu son bénéfice net part du groupe multiplié par près de 6, à 2,7 milliards d’euros, et son bénéfice brut d’exploitation Ebitda ajusté d’éléments financiers exceptionnels, sa mesure de référence, grimper de 6,7% à 3,2 milliards d’euros.
Après une année 2016 marquée par de lourdes pertes causées par de fortes dépréciations, RWE reste persuadé que 2017 sera une année meilleure. Il attend une hausse de son bénéfice -ajusté d’éléments exceptionnels comme le remboursement de l’impôt sur les combustibles-, qui devrait atteindre entre 1 et 1,3 milliard d’euros, contre 800 millions d’euros en 2016. Son résultat brut d’exploitation Ebitda ajusté devrait être au pire égal à celui de 2016 (5,4 milliards d’euros) et au mieux progresser jusqu’à 5,7 milliards d’euros.
RWE a confirmé lundi ces ambitions et vise même désormais la « fourchette haute » des prévisions, a indiqué son patron Rolf Martin Schmitz dans un communiqué.
Le dividende de 50 centimes d’euro par titre prévu au titre de 2017 sera accompagné d’un dividende exceptionnel d’un euro par action, lié au remboursement de l’impôt sur les combustibles.
Propriétaire du plus gros parc à charbon du continent, RWE a été particulièrement fragilisé par le virage pris par l’Allemagne vers les énergies renouvelables. Comme son rival Eon, il a cherché son salut dans une scission de ses activités, avec la production traditionnelle (charbon, gaz, nucléaire) d’un côté, toujours sous le nom de RWE, et les nouveaux métiers (renouvelables, réseaux) de l’autre, regroupés dans Innogy.
Cette dernière, cotée sur l’indice MDax de la Bourse de Francfort, fait régulièrement l’objet de rumeurs sur un projet d’alliance avec le français Engie.
esp/mml

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