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Idée reçue n°1 : le nucléaire est une énergie dangereuse

En ces temps de dates anniversaires des catastrophes de Fukushima et Tchernobyl, de nombreux débats et avis s’opposent sur la baisse de la part du nucléaire dans la production d’électricité et viennent parsemer l’actualité. Que l’on soit pour ou contre l’atome, il est essentiel d’avoir accès à des données et faits objectifs pour comprendre les enjeux du futur mix énergétique français. Des enjeux que nous tous, citoyens, pourrons suivre pendant la révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie qui débute le 19 mars.

La rédaction du Monde de l’Energie a décidé de décrypter pour vous les idées reçues les plus souvent reprises concernant le nucléaire.

 

Première idée reçue : les 19 centrales nucléaires françaises ne sont pas sûres.

Si la question de la sûreté (prévenir les risques) et celle de la sécurité (la protection des personnes et de l’environnement en cas d’agressions extérieures) sont légitimes et primordiales dans le secteur du nucléaire, il ne faut pas non plus tomber dans la peur inconsidérée et sensationnaliste.

Le nucléaire est antidémocratique et n’est pas sûr

La sûreté est avant tout de la responsabilité de l’exploitant. Elle va de pair avec une communication en toute transparence auprès des autorités publiques et de la société civile. En effet, en plus d’un contrôle interne réalisé quotidiennement par les salariés chargés de l’exploitation, les installations nucléaires font l’objet de près de 600 inspections en moyenne chaque année par l’ASN, d’une obligation de déclarer tout événement significatif qui surviendrait au sein d’une installation (938 événements déclarés en 2015), d’enquêtes parlementaires (7 rapports depuis 2012), de contrôles de la Cour des Comptes (10 publications depuis 2012), de rapports d’évaluation fréquents de la part des organismes d’Etat, etc. La société civile s’engage également au travers du Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) et des Commissions locales d’information (CLI) qui réalisent des rapports d’expertises indépendantes ou participent aux visites d’installations nucléaires suite à un incident.

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Une centrale nucléaire présente de nombreux risques

Comme dans tout secteur industriel, le risque zéro n’existe pas ! Afin d’éviter un accident, les circuits électriques ont été multipliés et rendus indépendants en cas de panne électrique. De même que la conception et le fonctionnement des centrales nucléaires françaises rendent impossibles une accélération de la réaction de fission et l’explosion du réacteur. Par ailleurs, la conception et l’exploitation des centrales sont prévues pour résister aux pires scenarios envisagés, le tout adapté aux nouvelles formes de menace : chutes d’avions, attentats, cyber-attaques, séismes, tempêtes, etc. Entre 2015 et 2023, EDF, par exemple, a prévu d’investir 720 millions d’euros supplémentaires pour se doter des dernières technologies en matière de sécurité.

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La fumée des réacteurs pollue

Le nuage blanc visible qui se dégage des tours de refroidissement des centrales nucléaires (et en aucun cas des réacteurs) n’émet pas de CO2 et n’est pas radioactif : il ne s’agit que de vapeur d’eau. L’utilisation d’une turbine à vapeur nécessite l’évacuation de la chaleur qui résulte de la condensation de la vapeur résiduelle en eau. L’eau est nécessaire pour notamment refroidir les installations et constituer des réserves d’appoints. L’exploitation des centrales nucléaires entraine, comme la plupart des activités industrielles, une production d’eaux usées qui font l’objet, comme tout autre rejet, d’une surveillance permanente.

Une centrale nucléaire peut exploser

Une centrale nucléaire utilise de l’uranium enrichi à environ 4%, tandis qu’une bombe atomique l’utilise presque pur : tous deux n’ont rien à voir. Ni une centrale nucléaire, ni un réacteur ni même les déchets ne sont explosifs. Les explosions survenues lors des accidents de Fukushima et Tchernobyl n’ont pas été provoquées par le combustible mais par une multiplication de facteurs rendue impossible par les normes de conception et procédures de sécurité des installations françaises. Par ailleurs, l’ensemble des centrales nucléaires sur le territoire national font l’objet d’un contrôle permanent et indépendant de la part de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ainsi que d’améliorations constantes en ce qui concerne les dispositions de sûreté mise en place par l’exploitant.


Si les experts en sûreté nucléaire rappellent que le risque zéro n’existe pas, une chose est sûre : la sécurité des installations nucléaires est bel et bien au rendez-vous. Une coordination étroite entre EDF et le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Défense, celui de la transition écologique et solidaire avec notamment le Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité est assurée au quotidien. De quoi parer aux pires catastrophes possibles.

© Photo générale : Rodho

Retrouvez l’idée reçue n°2 : le nucléaire est une technologie du passé

Retrouvez l’idée reçue n°3 : le nucléaire coûte cher

Retrouvez l’idée reçue n°4 : l’industrie du nucléaire ne sait que faire de ses déchets

Retrouvez l’idée reçue n°5 : le nucléaire ne laisse pas la place aux énergies renouvelables

Retrouvez l’idée reçue n°6 : Le nucléaire fragilise les emplois et les territoires

La tribune de Michel Gay – PPE : confusion dans le pilotage de la politique énergétique de la France

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • Article globalement exact en ce qui concerne la sécurisation de l’exploitation de l’énergie nucléaire en France. Hélas il n’en a pas été de même en ce qui concerne la fabrication des équipements. Entre 2000 (date de la cession par AREVA de ces usines) et octobre 2006, les ateliers du Creusot ont été la propriété d’entrepreneurs privés et livrés à l’affairisme de Michel Yves Bolloré entre Juillet 2003 et Octobre 2006. Et c’est bien pendant cette période que couvercle et fond de cuve défaillants du réacteur de Flamanville 2 ont été forgés et usinés en échappant aux procédures de qualification prévues par l’ASN. Cette défaillance est liée au délabrement desdits ateliers, à la capacité insuffisante des installations de la Forge du Creusot, à des falsifications documentaires, très officiellement reconnues par l’ASN. Il est dans ce contexte un peu abusif de parler de sûreté du parc nucléaire français.
    pour les détails voir : https://blogs.mediapart.fr/jean-francois-victor/blog
    Jean-François VICTOR PDG d’UIGM (devenu CREUSOT-MECANIQUE en Juillet 2003)

    Répondre
  • Je suis « grand public » et je pense qu’il faut raison garder en ce qui concerne le nucléaire.
    Je pense aussi que ces articles devraient être plus vulgarise auprès surtout des jeunes , scolaires et étudiants qui n’étant pas avertis retiennent les arguments des pseudo scientifiques.je vais les communiquer à mes enfants antinucléaires comme toute la tranche des 30-40 ans ainsi qu’à leurs amis.
    Merci de toutes ces explications.

    Répondre
  • OK, le nucléaire n’est pas dangereux. Ni la centrale en elle-même, ni ses déchets. Mais alors, pourquoi tant de pays ont décidé d’en sortir ?! Le coût ? Non, vous allez dire, même s’il a été calculé le contraire, que le nucléaire n’est pas cher (et en plus, ça rime). Mais alors, pourquoi nous parlez-vous d’éolien, de photovoltaïque, de géothermie ? Fonçons droit dans ce merveilleux nucléaire. Et puis, à quoi bon payer cette « Autorité de Sûreté nucléaire » (ASN) et cet IRSN ? Allez, braves gens, n’ayez crainte, les responsables assurent… En 1912, vous auriez dit que le Titanic était insubmersible.

    Répondre
    • Il est nécessaire de comparer les dangers du nucléaire à ceux d’autres méthodes pour produire de l’électricité de façon fiable, continue et abondante : charbon et fossiles, hydraulique. Et là, la réponse est claire : il a été montré (par le prix Nobel B. Richter ou le climatologue J. Hansen) que, par MWh produit, le nucléaire est de loin le moins dangereux, ce, accidents compris! Agissons donc pour que la sûreté soit encore accrue et arrêtons de nier ce qui est scientifiquement établi. « Le pire ennemi de la vérité (disait Nietzsche) n’est pas le mensonge, mais la croyance… »

      Répondre
  • J’invite les personnes qui s’interrogent légitimement sur les avantages et inconvénients de l’électronucléaire, dans l’absolu, par rapport aux autres moyens de production et dans la perspective d’une urgence à faire baisser les émissions de GES, dont le CO2, principal facteur du réchauffement anthropique de notre planète.
    C’est un peu long, mais la complexité de la gestion des systèmes électriques justifie un minimum d’explication pour la bonne compréhension des enjeux.
    La PPE s’inscrit dans la loi de transition énergétique pour une croissance verte (LTECV) publiée en août 2015. Elle en retient les deux objectifs principaux : la baisse des émissions de GES et la réduction à 50% de la part nucléaire dans le « mix » électrique français. Deux objectifs complémentaires donc et pourtant contradictoires.
    L’industrie électronucléaire, si précieuse et incontournable pour réduire notre empreinte carbone est injustement défiée. Stigmatisée par la faute originelle de la bombe atomique, elle est aujourd’hui condamnée sans nuance à la suite des trois accidents majeurs qui ont affecté gravement l’intégrité de 6 des 600 réacteurs électrogènes exploités dans le monde depuis la fin des années 1950. Portés à la Une des mass media ces évènements spectaculaires ont entraîné une profusion d’articles anxiogènes participant à raviver des peurs irrationnelles d’une autre époque.
    Le premier accident, survenu en 1979, détruit le réacteur 2, de type PWR (eau pressurisée), de la centrale de Three Misle Island. Il induit de faibles rejets radioactifs et ne fait aucune victime. Le confinement, celui adopté dans une version améliorée sur nos 58 PWR, a démontré son efficacité.
    Le deuxième accident, survenu le 26 avril 1986 sur le réacteur 4 de Tchernobyl, a été beaucoup plus problématique. Fautes graves d’exploitation et défauts de conception des réacteurs du type RBMK ont entraîné une éjection massive de produits radioactifs qui ont sévèrement contaminé les zones les plus proches de la centrale ; le reste se dispersant sur 40% du territoire de l’Europe. Une quarantaine de décès d‘exploitants et de liquidateurs sont recensés dans les premiers mois. Selon l’OMS, en 2016, des décès prématurés pourraient encore concerner 4000 des 280000 liquidateurs et exploitants et autant des 5 à 6 millions d’habitants des zones les plus contaminées d’Ukraine et de Biélorussie. Les taux d’incidence mortifère sont donc très importants (1.4 %) pour les premiers intervenants. Ils sont beaucoup plus faibles (0.07 à 00.8 %) pour les populations extérieures contaminées. Rappelons que la mortalité liée au cancer est estimée à 0.23 % en France.
    Quant à l’accident de Fukushima, survenu le 11 Mars 2011, il a affecté 4 des 6 réacteurs de type BWR (réacteur à eau bouillante). Sa survenance ébranle le monde ; au point que le nom de cette ville évoque immanquablement l’accident nucléaire occultant le tsunami qui a fait 18000 morts et tout détruit sur son passage, en quelques minutes. Il n’a pourtant fait aucune victime et alors qu’en 2017, le Comité scientifique de l’ONU (l’UNSCEAR) estimait son taux d’incidence cancéreuse à 0.11% pour les personnes contaminées, contre moins de 0.13 % pour des populations non affectées. Le traumatisme mondial est violent, y compris parmi les ingénieurs, tant la confiance en la compétence, la rigueur et le sens des responsabilités de leurs homologues japonais était présumée.
    C’était méconnaître la culture japonaise de respect de l’autorité et de consensus, au bénéfice de l’efficacité mais au détriment d’un management prudentiel. C’était aussi ignorer la consanguinité d’une élite soudée par des carrières individuelles alternant responsabilités politiques, administratives et industrielles, au risque de conflits d’intérêt.
    L’origine de l’accident est ainsi attribuée à l’insuffisante protection du site nucléaire contre le risque tsunami. Ses conséquences sur l’environnement résultent par ailleurs, notamment, d’une insuffisante mise en œuvre de mesures préventives et curatives adoptées en France, sur la base du retour d’expérience de l’exploitation des centrales nucléaires dans le monde.
    Faut-il alors, au prétexte de la conduite irresponsable de quelques « chauffards », condamner une industrie performante, garante de notre sécurité d’approvisionnement électrique, non contributive au réchauffement climatique et économiquement compétitive ? Faut-il céder à l’irrépressible peur ressentie par une population saisie par l’émotion, mal-informée voire désinformée ?
    Orchestrée par des anti-nucléaires dogmatiques, relayée par des mass media complaisants, parfois complices, la menace d’une catastrophe planétaire contribue à instiller une perception anxiogène d’une industrie irremplaçable pour lutter efficacement contre le réchauffement planétaire. Familiarisé par un usage millénaire de la combustion, on oublie les centaines de milliers de victimes de la silicose et du grisou des deux derniers siècles et on néglige les conséquences mortifères et morbides des gaz de combustion qui affectent encore nombre de nos contemporains.
    Décontenancés par le renouvellement de la promesse de fermeture prochaine de la centrale de Fessenheim, nous souhaitons alerter le Premier Ministre sur les dangers de la réduction de la part électronucléaire dans le mix électrique français. Nous voudrions ainsi préserver notre pays d’un processus de démantèlement prématuré d’un outil industriel irremplaçable pour arrêter le réchauffement climatique, dans des conditions économiques et sûres, et pour accompagner la modération consumériste nécessaire.
    Nous nous faisons peu d’illusions sur le sort de Fessenheim, condamnée au prétexte de son âge, malgré la récente rénovation qui l’autorise à fonctionner jusqu’aux prochains contrôles de sûreté prévus en 2023 et 2025. Nous sommes convaincus que l’intégrité du parc nucléaire actuel est indispensable pour atteindre l’objectif de la COP 21 et satisfaire les objectifs plus généraux du gouvernement : développement de l’emploi et réduction des déficits financiers, maîtrise de l’augmentation des tarifs et de la sécurité d’alimentation électrique… Nous redoutons que la France s’engage à suivre le « modèle écologique » allemand, sans analyse objectivée de ses résultats. Pour vous persuader de la justesse de nos préventions, voici quelques éléments d’appréciation des performances allemandes en 2017.
    L’Allemagne, dotée d’une puissance électrique de 202 GW, a produit 615 TWh, dont :
    – 142 TWh d’origine photovoltaïque et éolienne générés par une puissance de 98 GW ; soit 22 % de sa production électrique totale et moins de la moitié de la production des centrales à combustibles fossiles (lignite, charbon, gaz et lignite essentiellement : 333.9 TWh) ;
    – 72 TWh délivrés par 11 GW de puissance nucléaire (promise à l’arrêt en 2022), soit 13% à la production électrique totale et 50% de la production d’origine éolienne et solaire.
    Avec une puissance électrique totale supérieure de 60% à la nôtre (131 GW), l’Allemagne produit donc seulement 16% d’énergie électrique de plus que la France (529.4 TWh).
    Les moyens éoliens et solaires allemands sont plus de 4 fois moins performants en énergie que nos moyens nucléaires. Avec une puissance supérieure de 60% à celle de notre parc nucléaire (63 GW), ils ne produisent que l’équivalent de 37% de notre production nucléaire (380 TWh). En effet, alors que 1 GW de puissance photovoltaïque produit 900 GWh/an en Allemagne et 1100 GWh/an en France, une centrale nucléaire ou conventionnelle de grande puissance fournit bon an mal an une énergie moyenne de 6000 à 7000GWh, en France et en Allemagne. A noter qu’à ce différentiel de performance s’ajoute une prédation territoriale de l’ordre de vingt fois plus importante et une extension des réseaux électriques nécessaires à l’interconnexion de moyens de production dispersés.
    Au risque de décevoir les croyances en une énergie naturelle, propre et gratuite, retenons que les énergies renouvelables intermittentes (ENRi), d’origine solaire et photovoltaïque, soumises aux caprices du vent et aux alternances d’ensoleillement, déversent sur les réseaux une énergie naturellement contrainte, fatale et irrégulière. Ce qui les rend incapables de satisfaire, comme tout autre moyen de production en a l’obligation, à l’exception des centrales hydroélectriques dites « au fil de l’eau, les besoins qualitatifs et quantitatifs instantanés des consommateurs.
    Pour favoriser leur développement, ces moyens ont été exonérées des obligations de service (réglage de la fréquence, de la puissance et de la tension) imposées aux autres producteurs traditionnels. Le poids croissant de ces moyens non modulables impose des contraintes de modularité de plus en plus lourdes sur les installations historiques occasionnellement réduites à des fonctions supplétives indispensables. Ce qui conduit à l’augmentation du risque de pannes géantes en Europe.
    Pour disposer de ces nouveaux moyens, l’Allemagne a investi quelque 300 Mds d’Euros depuis une quinzaine d’années ; une somme que seule sa prospérité économique a pu autoriser.
    Il en résulte en 2017 :
    – des tarifs aux particuliers allemands supérieurs aux nôtres de plus de 80% ;
    – une subvention annuelle au développement des ENRi, prélevée via les tarifs, qui atteint 25 Mds d’Euros en Allemagne et 5.5 Mds en France, via la CSPE ;
    – une fragilisation de la sécurité des réseaux électriques interconnectés européens liée aux aléas de production des ENRi et une perte de valeur des actifs de production historiques ;
    – un niveau d’émissions de CO2 de l’électricité allemande 5 à 10 fois supérieur au nôtre ; en France, l’électricité est décarbonée à 90% et ne participe que pour 6% aux émissions totales du pays ;
    – la stagnation depuis 4 ans des émissions de CO2 allemandes, toutes énergies confondues (quelque 930 Mt/an contre 430 Mt/an en France).

    En conclusion, doit-on, en France, continuer à investir massivement dans des moyens aussi inadaptés aux besoins des réseaux d’électricité et si faiblement contributeurs à la baisse des émissions de GES, faute de solution de stockage d’électricité massive et performante en termes de coût et d’efficacité ?
    La France qui produit une électricité massivement décarbonée est au deuxième rang des pays européens pour cette qualité, derrière la Norvège, qui bénéficie d’une production hydroélectrique exceptionnelle, et à égalité avec la Suède, dotée essentiellement d’installations hydroélectriques et nucléaires. Cet avantage justifie et même impose de continuer à exploiter un parc nucléaire régulièrement rénové et modernisé, dans le respect de la sûreté soumise à m’appréciation de l’ASN. Pour aller plus loin dans la réduction de nos émissions de GES, il faut favoriser la sobriété énergétique en réservant nos moyens financiers à la subvention des économies d’énergie dans les secteurs économiques les plus contributeurs au réchauffement de la planète : transports et bâtiments. Il en résultera accessoirement une moindre dépendance aux hydrocarbures importés et une réduction de notre déficit commercial.
    Plutôt que d’opposer les modèles électriques de nos deux pays (34% de la production électrique européenne), ne devrions-nous pas profiter de leurs complémentarités ?
    Quant au dernier sujet polémique, le stockage profond des déchets nucléaires de forte activité et à vie longue, les solutions existent. Le report des décisions politiques s’explique pour l’essentiel par les préventions d’une opinion habilement nourrie par les anti-nucléaires et par la mise en œuvre de solutions de stockage provisoires satisfaisantes compte tenu des volumes accumulés.

    SH

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