EDF va être renfloué à hauteur de 2,7 milliards d’euros par l’Etat

EDF a annoncé vendredi le lancement d’une augmentation de capital de plus 3,1 milliards d’euros, dont 2,7 milliards seront apportés par l’État, afin de renforcer ses finances qui devraient être mises à rude épreuve cette année.

Le principe de cette levée de fonds avait été dévoilée le 18 février, rappelle dans un communiqué EDF, détenu à près de 84% par l’État. Le groupe, qui s’attend à un plongeon de son résultat en 2022, doit composer avec des problèmes dans la production nucléaire et les mesures du gouvernement pour limiter la hausse des factures d’électricité.

Il mettra en vente 2 nouvelles actions pour 13 actions existantes, au prix unitaire de 6,35 euros par nouvelle action, avec un maintien du droit préférentiel de souscription.

« L’augmentation de capital que nous lançons aujourd’hui permettra au Groupe de renforcer sa structure bilancielle dans le contexte des événements de début 2022, et de poursuivre sa stratégie CAP 2030 », a indiqué le PDG du groupe Jean-Bernard Lévy, cité dans le communiqué.

L’État, qui détient avec l’EPIC Bpifrance 83,88% du capital d’EDF, a d’ores et déjà annoncé dans un communiqué distinct « renouveler son engagement à hauteur de cette quote-part », « soit une souscription de 2,654 milliards d’euros ».

« L’Etat contribue ainsi, en tant qu’actionnaire avisé de long terme, à sécuriser la situation financière d’EDF et sa capacité de financement à court et moyen terme, et permet à l’entreprise de poursuivre sa stratégie de développement rentable dans le cadre de la transition énergétique », a réagi le ministère de l’Economie.

En 2021, le groupe a vu son bénéfice net multiplié par 8 à 5,1 milliards d’euros, mais a prévenu qu’il serait lourdement affecté cette année en raison des problèmes de corrosion sur son parc nucléaire et du volume d’électricité que l’Etat le force à vendre à bas prix pour contenir la hausse des factures.

Mi-février, EDF avait annoncé un « plan d’actions » pour faire face à ces difficultés, évoquant alors aussi un plan de cessions de 3 milliards d’euros au total jusqu’en 2024.
cdu/jbo/vk

commentaires

COMMENTAIRES

    • Non, juste une toute petite compensation pour les contraintes débiles que l’État met sur lui.
      Par rapport, pour les propriétaires d’éoliennes, c’est Byzance.
      Et pour les copains de Rochain vendeurs de gaz.
      Car il n’y a pas de source intermittente d’électricité, éolien et solaire, sans centrales pilotables pour compenser,
      en général à gaz.

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      • 🤣🤣 le bon vieux troll d’Hervé Guéret qui faute de connaitre les bases du sujet s’enfonce toujours dans le ridicule en ânonnant stupidement tous les vieux canulars périmes pour gogos qu’il a gobe car il n’a aucune personnalité pour vérifier les faits et ouvrir enfin les yeux sur ce qui se passe réellement sur le terrain 🤣🤣 🤣 au lieu de vous ridiculiser avec toutes vos inepties de trolls stériles vous n’avez toujours pas indique ou sont ces centrales aux gaz sur lesquelles vous délirez constamment et qui pourraient fonctionner au bio gaz🤣🤣 .. et qui vu la conjoncture actuelle seraient déjà voue à l’échec et ne seraient pas économiquement rentable ..et en plus justement c’est bien les ENR qui éviteraient de les faire démarrer trop souvent voire les feront fermer très vite si on a pas assez de bio gaz pour les faire fonctionner ..car si certaines ENR sont prévisibles d’autres sont beaucoup plus pilotables que notre nucléaire qui est de plus en plus intermittent et qui nous oblige à faire démarrer nos centrales thermiques déjà en place pour justement pallier aux défaillances du nucléaire 🤣🤣 il est bien urgent de développer toutes les ENR pour se sortir enfin du fissible et du fossile ..l’éolien et le solaire n’étant qu’une partie des ENR pour produire enfin propre sans dangers et sans déchets pour moins cher que notre merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune, la flore et l’être humain… ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole … ENR qui battent des records de production partout ou elles commencent à être installées en faisant baisser la pollution et le Co² et en produisant proprement, sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que le nucléaire / arenh polluant à tous les stades … on avance mais toujours pas assez vite vu l’urgence de la situation et la ce n’est que pour l’électricité : https://www.euractiv.fr/section/energie/news/renewables-overtake-fossil-fuels-in-eu-power-generation/

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      • Comme l’on sait, l’ingénieur du gaz ne connait pas grand chose à l’énergie et encore moins au code de l’énergie.

        Ainsi, il ignore que depuis le mois de juin 2021, l’éolien et le photovoltaïque versent des sommes considérables au compte d’affectation spéciale de l’État.

        En effet un tarif d’achat ou un tarif pour le complément de rémunération n’est pas une subvention. L’aide publique est la différence entre le prix du marché de l’électricité et le tarif d’achat (positive ou nulle) dans un cas, différence avec le tarif de référence : positive ou négative pour le complément de rémunération.

        Ainsi, un particulier qui a installé une petite installation de 3 kWc ou 9 kWc sur son toit à l’automne 2021, au tarif d’achat de 186,6 ou 158,6 €/MWh (les plus chers) ne coûte rien à la collectivité depuis novembre 2021 puisque le prix de l’électricité sur le marché est beaucoup plus élevé.

        Celui qui a investit dans une centrale éolienne ou photovoltaïque en complément de rémunération remplit la caisse de l’État avec la production de son investissement depuis le mois de juin 2021, avec de forts montants.

        Pour l’éolien, c’est la différence entre un tarif de référence de 60 à 65 €/MWh et un prix du marché de 74 €/MWh en juin et 250 €/MWh en décembre 2021.

        Pour le photovoltaïque, c’est la différence entre un tarif de référence de 55 €/MWh et un prix du marché de 72,5 €/MWh en juin et 310 €/MWh en décembre 2021 (les bases ne sont pas les mêmes).

        Et à propos, entre 2010 et 2021, la capacité installée en éolien a augmenté de 13.000 MW. Quelle capacité de centrales à gaz a été construite sur la période ? ?

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        • A contrario de marguerite, je ne vais pas faire de la dentelle en pinaillant ds les coûts du MWh ENRi qui remplissent les poches d’EDF !
          Voici pourquoi :
          EDF estime d’une part l’impact de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), c’est-à-dire le volume d’électricité nucléaire que l’Etat l’oblige à vendre à des fournisseurs concurrents à bas prix, à -10,2 milliards d’euros, contre -8,4 milliards estimé initialement.
          « Sur demande de l’Etat le 14 janvier, et selon un décret paru dimanche, EDF va en effet devoir acheter sur le marché 20 térawattheures supplémentaires au prix de 257 euros par MWh, pour les revendre à des fournisseurs d’électricité au tarif de 46,2 euros par MWh ».
          Au total, EDF devra vendre 120 TWh au tarif Arenh cette année, sur une production nucléaire estimée
          à 295 à 315 TWh.
          10 milliards de manque à gagner pour 20 TWh de plus ds l’ARENH. Cela fait pour les 120 TWH du quota de l’ARENH
          Combien cela fait pour les 120 TWh au total de l’ARENH : 60 Mds de manque à gagner pour une fausse concurrence demandée par l’Europe que les consommateurs contribuables paieront « in fine »

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          • Michel DUBUS 🤣🤣 ou trouvez vous cet ordre de l’état pour qu’EDF achète sur le marche ? .. notre nucléaire ne produirait plus ? … on nous aurait donc encore menti …. 🤣🤣

          • Le « compte d’affectation spéciale de l’État » n’a rien à voir avec EDF.

            L’État n’ a pas demandé à EDF « d’acheter sur le marché 20 térawattheures supplémentaires » et le décret en question ne dit pas à EDF comment il doit se procurer de l’électricité (il faut le lire).

            Le problème, c’est qu’EDF a vendu par avance de l’électricité qu’il est incapable de fournir avec ses réacteurs corrodés et à l’arrêt. La prévision d’électricité nucléaire est seulement de 295 à 315 TWh pour 2022.

            Moins qu’en 2021 (361 TWh) et moins qu’en 2020 (335 TWh).

            La même chose est arrivée à des producteurs d’uranium qui n’avaient pas été capables de produire de l’uranium vendu par avance à leurs clients, et qui ont dû en acheter sur le marché spot pour respecter leurs contrats.

  • L’état à 84% c’est un peu ridicule, ça aurait du rester 100%. Il est bien évident qu’en France il n’y a que la puissance publique pour investir dans des centrales qui doivent fonctionner 60 ou 80 ans.

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    • Jean Pierre Moulard et dans le monde aussi : il n’y a que les états qui peuvent enfoncer toute la population dans une merde polluante, dangereuse, très très chère, avec des déchets ultimes alors que l’on peut faire beaucoup mieux , plus vite beaucoup moins cher sans dangers et sans déchets avec les ENR …

      Répondre
      • En psychanalyse, pour un individu avec ce genre de vocabulaire, on appelle cela le « stade anal ».

        Cela correspond à un âge mental de deux à trois ans.

        Parfois, l’individu peut avoir un comportement d’adulte, mais c’est rare.

        Répondre
        • Marguerite la vous troller encore en essayant vainement de rejeter vos propres inepties sur les autres… vous en êtes réduit au même niveau que tous les autres trolls stériles … et Cela correspond à un âge mental de deux à trois ans .. grand maximum .. j’ai appris à appeler un chat un chat et je l’assume surtout quand c’est bien public et que tout le monde peut très facilement le vérifier ..

          Répondre
    • JPM: oui.
      De plus, si la durée d’exploitation d’un réacteur nucléaire est de l’ordre de 60 ans, les frais s’étalent sur environ un siècle: entre les plans, études etc, la période d’exploitation et la période de démantèlement, sans compter le stockage des déchets.

      Répondre
      • Voilà au moins un point sur lequel on est tous d’accord. Mais un bémol tout de même, l’état en lachant une part du capital au domaine privé à seulement fait un test (qui ne s’est pas montré concluant et il n’est pas allé plus loin) pour savoir s’il pouvait se décharger de cette activité sur le privé. Ce ne sera jamais le cas.car le privé n’est pas trop enclin à prendre des participation dans un domaine où l’avenir aparait pour le moins incertain. Si cela avait été fait à la création de l’EDF il est probable qu’il y aurait eu foule pour s’arracher les actions, mais en 2005 lors de l’entrée en bourse il était déjà trop tard. Je crois mêmes que Macron cogitte de proposer aux actionaires privés de racheter leur part au nom de l’état pour en refaire une société 100% étatique, à mon avis la seule solution pour sauver EDF et cela ne déclanchera aucune greve chez le principal interessé.

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  • @ marguerite
    Le « compte d’affectation spéciale de l’État » n’a rien à voir avec EDF. !!!
    on joue sur les mots
    car « EDF a annoncé vendredi le lancement d’une augmentation de capital de plus 3,1 milliards d’euros, dont 2,7 milliards seront apportés par l’État, afin de renforcer ses finances qui devraient être mises à rude épreuve cette année ».
    Si l’ARENH (cette fausse concurrence reconnue par tous) n’existait pas ds les circonstances actuelles et sa flambée des cours du MWh, EDF aurait beaucoup plus d’argent ds sa musette (voir mon précédent post) ce qui permettrait aussi à EDF d’avoir une capacité d’investissements à la hauteur des enjeux environnementaux.

    Répondre
    • Michel DUBUS pour que l’on s’enfonce toujours plus dans la pollution et la production de déchets ultimes et pour aggraver encore le déficit d’EDF et que nos impôts remplissent encore et toujours ce trou sans fonds ??

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    • @Dubus
      L »ARENH d’un autre côté profite à EDF en ce sens qu’elle a quasiment éliminé les velléités de concurrences….. la vraie concurrence celle de producteur. Et elle a bien atteint ses objectifs, il y a beaucoup plus de producteurs d’énergie électrique dans les autres pays européens qu’en France, ce qui n’ouveau de nous enfoncer dans notre retard sur le plan industriel, là aussi. Pourquoi se casser la tête à produire de l’énergie si on veut en vendre puisqu’il suffit de l’aceté à bas prix garentie pour en disposer à foison ?
      On n’a pas fini de payer notre protection du nucléaire, qui nous fait accumuler un retard sur tous les plans !

      Répondre
    • Confondre le budget de l’État et celui d’EDF, faut vraiment ne pas avoir un minimum de connaissance en économie (ou en comptabilité nationale) pour le faire.

      Si la production d’électricité nucléaire ne se limitait pas à 295-315 TWh en 2022 (et 300-330 TWh en 2023) contre 361 TWh en 2021 et 335 TWh en 2020, les finances d’EDF seraient meilleures.

      Cela coûte cher la corrosion sur un réacteur nucléaire, beaucoup plus que pour changer un pot d’échappement un peu trop rouillé sur un véhicule thermique.
      Confondre le budget de l’État et celui d’EDF, faut vraiment ne pas avoir un minimum de connaissance en économie (ou en comptabilité nationale) pour le faire.

      Si la production d’électricité nucléaire ne se limitait pas à 295-315 TWh en 2022 (et 300-330 TWh en 2023) contre 361 TWh en 2021 et 335 TWh en 2020, les finances d’EDF seraient meilleures.

      Cela coûte cher la corrosion sur un réacteur nucléaire, beaucoup plus que pour changer un pot d’échappement un peu trop rouillé sur un véhicule thermique.

      Répondre
  • Encore une fois tout est inversé ds les arguments et c’est 1984, Tjrs les mêmes salades ringardes !

    Répondre
    • Belle preuve d’aveuglement… Pour favoriser la concurrence de producteur il aurait été si facile d’imposer une clause d’obligation de produire corellee au volume acheter aux conditions de L’ARENH.
      POURQUOI N’EST PAS LE CAS ?
      LE RÉSULTAT SE MESURE DANS LES RÉPONSES AUX APPELS D’OFFRE RENOUVELABLE !
      ELLES SONT PRESQUE EXCLUSIVEMENT ÉTRANGÈRES…. Voilà ce que l’on a gagné, on forgé notre dépendance à l’étranger là aussi !

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