100% d’électricité renouvelable en France ?

Par Bertrand Cassoret, Maître de Conférences à l’Université d’Artois, auteur du livre « Transition énergétique, ces vérités qui dérangent » (Deboeck Supérieur).

L’Ademe a publié en 2015 un rapport montrant dans quelles conditions la France pourrait produire son électricité uniquement avec des énergies renouvelables, donc sans énergies fossiles ni nucléaire [Ademe 2015] . Une nouvelle version, précisant en particulier les aspects économiques, est parue fin 2018 [Ademe 2018] .

S’il n’y a qu’une seule chose à retenir de cette étude (qui n’est pas un scénario de transition), c’est qu’elle ne concerne pas toute l’énergie, mais seulement l’électricité (qui représente moins du quart de la consommation d’énergie française).

Elle considère l’utilisation de bois ou de biogaz pour produire de l’électricité, ces sources d’énergie renouvelable seraient alors moins disponibles pour le chauffage.

Elle ne s’interroge pas sur la façon de remplacer (éventuellement par de l’électricité) le chauffage au fuel ou au gaz des bâtiments, sur les procédés industriels qui fonctionnent avec ces énergies, ni sur la majeure partie des transports marchant au pétrole. Tel n’était pas l’objectif de ce travail « à caractère prospectif et exploratoire ».

Cette étude compte sur un fort développement du solaire et un très fort développement de l’éolien. Leur production étant très variable selon la météo, les auteurs se sont interrogés sur les dispositifs de stockage d’énergie et d’effacement à mettre en œuvre. Un travail très complexe.

Un enthousiasme à modérer

Il me semble que l’enthousiasme qu’a suscité cette étude peut être modéré, car elle considère dans son scénario « de référence » :

une consommation d’électricité en baisse à 422 TWh par an contre environ 440 TWh (consommation nette) en 2018 ; et cela malgré dix millions de véhicules électriques (sur environ quarante millions de véhicules en France).

La consommation de ces dix millions de véhicules représentant au moins 30 TWh par an, il resterait pour les usages actuels moins de 392 TWh, donc une baisse de 11 % par rapport à la consommation actuelle de 440 TWh.

La consommation résidentielle diminuerait de 29,5%, la consommation industrielle de 23,5%. La population devant augmenter dans le futur, certains systèmes polluants au fuel ou au gaz pouvant être remplacés par des systèmes électriques, la prévision d’une consommation en baisse de 11 % me parait assez optimiste (la consommation française d’électricité est stable depuis 2008, elle ne baisse pas ou très peu) ;

des moments où il faudrait importer de l’électricité depuis l’étranger, pas forcément produite par des renouvelables : 35 TWh seraient importés d’origine non renouvelable, l’Ademe écrit même que « la majorité des imports exploite la flexibilité fossile des systèmes électriques des voisins » ;

un stockage par batterie dont le bilan environnemental est médiocre. Il faudrait plusieurs millions de tonnes de batteries dont la durée de vie est limitée ;

une augmentation du nombre de STEP (lacs artificiels, barrages qui permettent de stocker indirectement de l’électricité en pompant de l’eau du bas vers le haut) sans qu’il soit précisé où construire de nouvelles immenses retenues d’eau. Rappelons la forte opposition qu’a rencontrée la construction du barrage de Sivens ;

un important stockage par « power to gas », technique permettant de transformer de l’électricité en gaz (hydrogène ou méthane), puis en électricité. Cette technique est sans doute prometteuse, mais encore balbutiante et sans réel retour d’expérience : personne ne l’utilise actuellement à grande échelle Compter largement dessus est donc assez ambitieux. On a peu d’informations dans l’étude sur les infrastructures à construire et les contraintes éventuelles ;

un énorme développement de l’éolien, dont la production serait de 303 TWh par an alors qu’elle ne dépasse pas 200TWh dans une autre étude de l’Ademe concernant toutes les énergies parue en 2017 [Ademe 2017] ; je suis surpris de l’écart. La production éolienne ayant été en France de 28TWh en 2018, il faudrait au moins 7 fois plus d’éoliennes ;

un facteur de charge optimiste de l’éolien terrestre de 31 % alors qu’il n’est actuellement en moyenne en France que de 21 %, obtenu grâce à des éoliennes de nouvelle génération (le facteur de charge est le rapport entre la puissance moyenne réelle et la puissance installée, il tient compte du vent réel) ;

une puissance éolienne installée de 96 GW contre 15 en 2018. On a installé en France environ 1,5 GW par an ces dernières années et la durée de vie d’une éolienne est probablement inférieure à vingt-cinq ans. Il faudrait donc, en vitesse de croisière, tripler la cadence d’installation, donc disposer de trois fois plus de capacités de fabrication, de personnels qualifiés, de grues… ;

d’importants reports de consommation (60 TWh) des usines, de chauffage des maisons, de chauffage de l’eau ou d’usage d’appareils électroménagers. Il faudrait, essentiellement en fonction du vent et du soleil, parfois différer dans le temps leur mise en marche lorsque la production ne suffit pas. Ainsi l’Ademe considère que sont « flexibles » 55% des consommations industrielles, 56% des consommations d’électroménager, 75% du chauffage, et 80% des recharges de véhicules électriques.

Cet aspect me parait fondamental : si l’on n’accepte de ne consommer de l’électricité que lorsque le vent souffle, effectivement l’éolien est plus pertinent !

J’ai du mal à imaginer que l’on pourra tant « reporter » le fonctionnement des machines des usines et les chauffages. Les usagers de véhicules électriques accepteront-ils au risque d’avoir une batterie insuffisamment chargée au moment de partir ?

Les industriels pourront ils différer leurs productions ? En tout cas Il s’agit d’une tendance vers un moindre confort, puisqu’il faudrait parfois décaler les horaires de travail des salariés, éviter de chauffer son logement lorsqu’il fait froid, de faire la cuisine lorsqu’on a faim… ;

un ajustement offre-demande modélisé trop peu finement (heure par heure), les auteurs soulignant eux-mêmes que la gestion de la stabilité du réseau électrique n’est pas traitée dans l’étude. En effet l’ajustement permanent des puissances consommées et produites nécessite des boucles de régulation très complexes actuellement facilités par l’énorme inertie des masses tournantes des gros alternateurs [Sapy] .

Personne ne sait à l’heure actuelle si un réseau largement alimenté par l’intermédiaire de la nécessaire électronique (placée entre les panneaux solaires, éoliennes, batteries et les lignes de transport) serait capable de fournir les appels de courant nécessaires, par exemple, au démarrage d’un TGV.

Les spécialistes estiment que « maîtriser la sécurité d’un tel système nécessite de nouvelles solutions dont le fonctionnement technique et le passage à l’échelle reste à valider [Systèmes] .

L’Ademe indique d’ailleurs que « des analyses supplémentaires seraient nécessaires pour approfondir cet aspect du système électrique ».

Un mix électrique 100% renouvelables difficile à atteindre

La principale conclusion que je tire de ce rapport est qu’il serait très difficile d’avoir en France un mix électrique 100 % renouvelables.

Les ingénieurs et physiciens Dominique Grand, Christian Le Brun, Roland Vidil ont analysé finement cette étude : dans un article publié en mai 2016 dans la Revue de l’énergie[Grand] , ils en concluent que « la puissance totale installée, nécessaire pour assurer la réalisation du mix, représenterait plus du double de la valeur actuelle », que « l’apport du gaz issu de la méthanisation est insuffisant pour combler le manque de production », que « des combustibles fossiles doivent être brûlés » et que « le scénario 100 % renouvelables émet des gaz à effet de serre dans une proportion égale au mix actuel en première approximation ».

Dominique Finon, chercheur en économie et spécialiste de l’énergie, qualifie de « très optimistes » les hypothèses de l’Ademe sur l’amélioration de l’efficacité énergétique et « d’héroïques » les hypothèses économiques.

Il remarque que la puissance d’effacements est au moins de 60 GW dans le scénario alors qu’elle n’était que de 2 GW en France en 2018 et que RTE l’estime au maximum à 9 GW en 2030. Il note également qu’il faudrait un triplement des capacités d’interconnexion, c’est-à-dire des lignes électriques aux frontières [Finon SPS] .

L’académie des Technologies, société savante française dont le but est d’éclairer la société sur le meilleur usage des technologies, affirmait en décembre 2018 que « les conclusions de l’étude de l’Ademe doivent être prises avec la plus grande prudence » et « ne devraient en aucun cas servir de base à des décisions de politique publique » [Académie] .

Sylvain Lassonde conclut dans sa thèse de Doctorat sur le thème « Potentiels et limites météorologiques et climatiques d’un foisonnement des énergies renouvelables » : « nous avons également montré que les évènements dimensionnant les importants volumes d’énergie stockée correspondent à des périodes qui n’ont pas été étudiées par les autres études comme l’Ademe » et estime que cet organisme n’a pas considéré la climatologie sur une assez longue période [Lassonde] .

Mon impression est qu’on a absolument voulu montrer par A+B qu’une sortie du nucléaire est possible sans utiliser d’énergies fossiles et qu’on a choisi les hypothèses permettant d’arriver à la conclusion désirée. Il est clair que l’Ademe n’est pas dirigée par le lobby nucléaire…

Références :

[Académie] Académie des Technologies,Trajectoires d’évolution du mix électrique 2020-2060, commentaires d’une étude Ademe publiée le 10 décembre 2018, janvier 2019.

[Ademe 2015] ADEME,Un mix électrique 100 % renouvelable ? Analyses et optimisations, 2015.

[Ademe 2017] ADEME,Actualisation du scénario énergie-climat, ADEME 2030-2050, 2017.

[Ademe 2018] ADEME, Trajectoires d’évolution du mix électrique2020-2060, 2018.

[Finon SPS] Dominique Finon, « Les conséquences d’un tout renouvelable pour la production d’électricité », revue Sciences et pseudo-sciences n° 329, juillet-septembre 2019, pp 52-57.

[Grand] Dominique Grand, Christian Le Brun, Roland Vidil, « Un mix électrique à 100 % renouvelable : avec quelles conséquences ? »,La Revue de l’énergie, n° 631, mai-juin 2016.

[Lassonde] Sylvain Lassonde,Potentiels et limites météorologiques et climatiques d’un foisonnement des énergies renouvelables, thèse de Doctorat de l’Université Paris-Saclay soutenue le 21 juin 2018.

[Sapy] Georges Sapy, « Les énergies intermittentes mettent-elles en cause la stabilité des réseaux ? », revue Sciences et pseudo-sciences n° 329, juillet-septembre 2019, pp 47-51.

[Systèmes] Les systèmes électriques de demain, éditions Lavoisier, 2018.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Monsieur Cassoret confirme par cet article tendancieux son appartenance au lobby du nucléaire. Sous un aspect d’étude sérieuse il est facile de démolir ou enjoliver n’importe quelle situation, la recette est simple, il suffit de multiplier les postes analysés en majorant ou minorant chacun d’eux de quelques 15 à 20 % selon qu’il doivent être magnifiés ou écrasés.
    Par exemple les 10 millions de voitures électriques dont il fait état avec des parcours moyens quotidiens de 25 à 30 Km n’ont besoin pour cela de consommer que 6 à 7 KWh au maximum sachant qu’un VE c’est 15KWh/100 Km et comptez 20 pour un SUV. Cela ne fait même pas 25 TWh sur l’année, ce que M. Cassoret estime être « au moins 30 TWh. Et le reste à l’avenant.
    C’est ainsi que les lobbyistes répandent les fakes news qui seront ensuite répétées et souvent amplifiées par une armée de perroquets se croyant bien informés. Monsieur Cassoret sévie également dans la revue de l’AFIS, Science et pseudo-sciences, au côté de complices tous réunis sous la bannière du lobby nucléaire. Le numéro 329 de juillet/septembre totalisant un nombre record d’articles du même acabit autour de la transition énergétique.
    Serge Rochain

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    • Cher Monsieur Rochain
      Merci pour ces compliments : appartenir au lobby nucléaire n’est pas pour moi une insulte, et je suis très fier d’avoir contribué au numéro 329 de l’excellente revue « Sciences et Pseudo-Sciences » aux cotés d’experts dont les compétences ne font pas de doutes. Je tiens quand même à préciser que je suis enseignant-chercheur et que je n’ai absolument rien à gagner à défendre le nucléaire. Je le défends surtout parce que je m’inquiète pour l’avenir de mes enfants.
      Pour revenir à l’article et à la consommation des véhicules électriques, je vous invite à consulter le rapport de RTE « Enjeux du développement de l’électromobilité pour le système électrique » paru en mai 2019. Vous pourrez constater pages 20 à 29 que , selon les scénarios envisagés, 11.7millions de véhicules électriques consommeraient de 28 à 32TWh, voire 8.3 millions consommeraient 48TWh (scénario Alto) . L’ordre de grandeur que j’ai utilisé, 30TWh pour les 10 millions de véhicules envisagés par l’Ademe, me parait donc réaliste. Vous concluez 25TWh, utiliser ce nombre ne remettrait pas en cause mon raisonnement.
      Pour le reste, je ne fais que reprendre les hypothèses et chiffres de l’Ademe sans les remettre en question. Je me contente de souligner certains points que vous préférez sans doute ignorer.
      Cordialement

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      • Cher Monsieur Cassoret,
        Je crois qu’appartenir à un lobby a les mêmes contingences que d’appartenir à une religion, aussi, je suis libre penseur et n’appartient à aucun lobby. Pas plus que vous je n’ai d’intérêt à soutenir les ENR que je n’en n’ai à discréditer le nucléaire. Moi aussi je pense à mes enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, mais ces derniers ne s’interrogent pas encore à propos du sujet qui nous divise. Comme je n’appartiens à aucun lobby, je n’éprouve pas le besoin de laisser entendre par des doutes affichés, ce qui fait moindre l’intérêt du nucléaire. C’est ce que je reproche à votre rédaction. Les paragraphes que vous commentez de l’étude de l’ADEM sont systématiquement entachés d’un sous-entendu destiné à semer le doute sur le sérieux de l’information. Dans certains autres comme celui que j’ai mis en exergue dans mon message votre rédaction fait l’objet d’un calcul minorant ou majorant selon ce qui convient pour décrédibiliser l’information d’origine. Et ici vous me renvoyez sur un rapport de RTE qui n’est pas l’objet de ma critique sur le vôtre. Vous avez bel et bien majoré le résultat qu’un calculateur prudent, comme je l’ai été, de 20% pour passer de 25 à 30 puisque vous écrivez de façon sibylline, au moins 30. Et encore, j’obtenais moi-même un résultat inférieur à 25 que j’ai majoré pour ne pas être soupçonné de tripatouillage. Les consommations sur lesquelles je m’appuie sont celles reconnues par tous les utilisateurs de véhicules électriques, y compris moi-même depuis 5 ans. Certains propriétaires de Berlines de type Hyundai Ionique prétendent même être au voisinage de 11 KWh/100 Km, et pour ma part, avec mon SUV je ne dépasse jamais les 16 KWh/100 Km, mais pour les deux types de véhicules j’ai indiqué 15 et 20KWh/100 Km, et fait le calcul uniquement avec 20. Mais comme je vous l’ai dit, je suis aussi prudent derrière le volant que lorsque j’avance des chiffres, je me suis donc bien garder d’utiliser 16KWh/100 Km de ma propre référence. La tendance manifeste que vous avez à glisser des sous-entendus favorable au nucléaire lorsque vous commentez un article de l’ADEM ou d’une autre source, est pour moi la signature du lobbyiste inféodé à cette nouvelle forme de religion. Je n’y reconnais pas l’objectivité de la démarche scientifique.
        Quant aux points que vous me soupçonnez ouvertement de vouloir ignorer, j’en ai autant, et même certainement plus, à souligner dans votre démarche.
        Cordialement

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  • Monsieur Rochain
    Si tout ceux qui défendent le nucléaire civil appartiennent au lobby nucléaire, vous incluez aussi le GIEC, AIE, L’Académie des Sciences et Technologie, l’Académie de Médecine, etc…
    On pourrait aussi penser que ceux qui le combattent appartiennent au lobby inverse (des anti-nucléaires). Vous êtes dans une logique manichéennne qui ne vous rend pas crédible !

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  • Trouvez moi un seul rapport officiel du GIEC qui défend le nucléaire comme étant la solution au dérèglement climatique.
    Le GIEC de par son internationalité ne parle que de sources carbonées ou décarbonées et lorsque il les cite elle son toutes placées sur le même plan Eolien, Nucléaire, Solaire…..
    Vous confondez volontiers des avis personnels avec les avis de la communauté à laquelle ils appartiennent. C’est vous qui dans vos approximations non contrôlées n’êtes pas crédible.

    Comme d’habitude des affirmations gratuites

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    • Je ne connais personne qui affirme que le nucléaire est LA solution au déréglement climatique.
      Par contre, nombreux, donc M Cassoret, explique que le nucléaire contribue à la limitaiton du dérèglement climatique.

      Dans son rapport spécial 1.5, commandé par les états à l’occasion des accords de Paris, le GIEC recommande uen forte augmentation du nucléaire ET des renouvelables

      C’est là
      https://www.ipcc.ch/sr15/chapter/spm/

      Donc voilà, vous avez votre rapport du GIEC qui défend le nucléaire comme faisant partie de la solution. Ni le GIEC, ni M Cassoret, n’affirme que c’est LA solution

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      • Merci Monsieur Breon d’apporter de l’eau à mon moulin. Vous confirmez exactement ce que je dis depuis très longtemps, le GIEC ne soutient ni ne conseille particulièrement le nucléaire, mais l’ensemble des solutions décarbonées. J’étais d’ailleurs fort de ma propre lecture puisque je possédais déjà ce rapport dont j’ai extrait un passage que j’ai traduit en français à l’attention d’un des participants de ce forum qui par ailleurs, n’hésite pas dans un de ses messages que vous retrouverez facilement à mettre le GIEC du côté du nucléaire mais pas du côté des ENR. Il aurait donc été objectif de sa part de mettre le GIEC dans les deux phrases.
        Mais détrompez-vous lorsque vous dites que vous ne connaissez personne qui affirme que le nucléaire est la solution au dérèglement climatique, qu’à cela ne tienne, je pourrais vous en présenter. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui, cherchant une caution morale pour conforter leur position, n’hésitent pas dire, et écrire, que le GIEC s’est prononcé en faveur du nucléaire pour atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris. Alors comprenez-moi bien, je ne laisse jamais passer ce genre d’allégation quelle que soit la tournure sous laquelle elle est présentée, car c’est aussi faire passer le GIEC comme faisant partie du Lobby nucléaire, comme dans la façon dont le présente le participant à ce forum dans un de ses messages. Les états se sont entendus sur l’accord de Paris mais chacun est maitre de son mixe électrique (notamment) et de la proportion de ses ingrédients.
        Bien cordialement.

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  • Du calme Mr Rochain. Le GIEC envisage le nucléaire comme une option dans le cadre des réductions du CO2 : https://www.atlantico.fr/decryptage/3569789/mais-pourquoi-l-europe-veut-elle-penaliser-le-nucleaire-quand-le-giec-considere-qu-il-fait-partie-des-leviers-pour-lutter-contre-le-dereglement-climatique–tristan-kamin
    Vous n’avez probablement pas lu le rapport.
    Mais les énergies fossiles représentent encore plus de 80 % des sources d’énergies utilisées dans le monde et le nucléaire ne représente effectivement qu’un petit pourcentage qu’il sera difficile d’augmenter pour de nombreuses raisons.

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    • Vous ne comprenez décidément rien, je vous parle d’un rapport du GIEC signé LDE GIEC, pas de ce que pense avoir compris ce triste Kamin, que vous confondez avec un organisme multidisciplinaire international.
      Quant à l’Académie des sciences, il se trouve que je connais quelques-uns de ses éminents membres ne serait-ce parce que certains d’entre eux m’ont fait l’honneur de préfacer certains de mes ouvrages mais avec qui j’entretiens de longue date une amitié qui nous a fait échanger sur nombre de sujet, dont le nucléaire et je peux vous certifier que j’en connais quelques uns qui sont bien plus antinucléaire que je le suis moi-même et qui dominent le sujet de si haut que le sommet de votre tête représenterait à leurs yeux celui d’une tête d’épingle. Tiens, à ce propos, où en êtes vous de vos connaissances sur la façon de réguler la puissance de sortie d’une alternateur électrique ?

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  • Le bilan de la transition énergétique en Allemagne n’est pas très glorieux.

    – L’Allemagne a dépensé des centaines de milliards d’euros dans le solaire photovoltaïque et l’éolien.

    – L’Allemagne a aussi amélioré ses centrales thermiques, afin de réduire leurs émissions de CO2.
    Certaines centrales au charbon ont été remplacées par des centrales plus performantes comme la centrale RDK8 avec son rendement record de 47,5%.
    D’autres par des centrales au gaz, comme la centrale de Düsseldorf avec son rendement record de 61,5%.

    – L’Allemagne a enfin gardé une partie importante de sa production nucléaire, 72 TWh en 2017 soit la production de 6 EPR.

    Résultat, en 2017, l’électricité allemande a produit 278 millions de tonnes de CO2.

    Auxquels il faut ajouter entre 10 et 20% supplémentaires si on tient compte des émissions de CO2 liées à l’extration et au transport du gaz et du charbon utilisés par les centrales allemandes sachant que l’Allemagne importe une partie croissante de son charbon et presque tout son gaz.

    Et sans oublier que le gaz naturel est aussi un puissance gaz à effet de serre, beaucoup plus puissant que le CO2. Donc, la moindre fuite de gaz a des conséquences dramatiques.

    La même année, l’électricité française a produit seulement 39 millions de tonnes de CO2.

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    • C’est le bilan de la transition énergétique en France qui n’est pas très glorieux, on campe sur les mêmes positions depuis 20 ans, fiers de la dangerosité de notre solution nucléaire et ayant à peine bougé vers les ENR. Pour le cas ou vous auriez un problème de vocabulaire, Transition veut dire Changement, pas immobilisme.
      En revanche, et malgré les calomnies basées sur un instantané sur un seul critère comme vous vous complaisez à la colporter, l’Allemagne est sur la bonne pente depuis près de 20 ans. Tout ce qu’il faut éliminer diminue de façon drastique et ce vers quoi il faut aller monte en flèche :
      https://www.revolution-energetique.com/apres-la-sortie-du-nucleaire-lallemagne-programme-la-sortie-du-charbon/
      Arrêtez votre narcissisme autosatisfait, un jour nous devrons rendre des comptes à nos voisins si nous persistons dans notre erreur, laquelle nous coûte de plus en plus chère de façon incontrôlée et incontrôlable, qui plus est.

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  • Et le site que vous citez, Mr Rochain, est un site de promotion des énergies renouvelables (pas très « vertes, d’ailleurs), pour ne pas dire du lobby des ENR, et anti-nucléaire par principe !
    Et d’après vous, quel est l’argument pour dire qu’un pays est vertueux en matière climatique puisque celui des émissions de CO2 ne vous convainc pas ?

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    • Je ne vous parle pas du site mais du graphique qui reprend les % dans l’évolution du mixe électrique de l’Allemagne. Tout le reste est discutable et n’est qu’opinion et verbiage : « Tout ce qu’il faut éliminer diminue de façon drastique et ce vers quoi il faut aller monte en flèche  »
      J’espère que vous l’avez lu au moins. C’est ça l’information pas les opinions de ce monsieur ou les vôtres.
      Je vous parle de concret, pas de « vous avez tout faux, les réacteurs nucléaires savent parfaitement suivre la charge »…. d’ailleurs à ce propos vous n’êtes toujours pas plus brillant ? J’attends.

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    • Vous ne comprenez toujours rien. je me fou de ce qu’émettent la France et l’Allemagne.
      Nous parlons de transition et pas d’un état à un moment précis, qui était faux hier et sera faux demain.
      La France ne fait aucune transition on a les pieds dans le nucléaire sans grande intention de changer alors que l’Allemagne est en cours de Transition, et le graphe du site que je vous ai donné sert à voir le sens de l’évolution.
      Quand l’Allemagne arrivera au bout de chacune de ses courbes. Celles de la France n’auront pas bougé d’un poil sur le plan CO2 nous serons à égalité mais sur le plan sécure nous serons LE RISQUE EUROPEEN MAJEUR

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      • Cessez de croire que vous m’apprenez quelque chose avec vos crobars sans intérêt et déjà vieux de deux ans. Apprenez qu’en matière d’évolution c’est la direction qui importe, pas ce qu’on a été pas même ce qu’on est.
        Alors si vous n’avez rien d’autre à dire que « nous sommes les plus beaux » inutile de m’envoyer vos convictions en image ou en blabla qui sont déjà périmé avant d’atteindre ma boîte à lettres. Vous feriez mieux d’étudiez un peu les divers domaines scientifiques qui vous font grandement défaut si vous pensez avoir quelque chose à dire, vous les direz au moins intelligemment.

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  • La France a déjà commencé la transition énergétique, il y a un demi siècle avec notre parc nucléaire ! Reste maintenant la génération IV pour virer définitivement le fossile, et je rappelle au cas où certains l’auraient oublié, le but c’est d’arrêter d’émettre du CO², la vapeur d’eau c’est pas franchement la priorité…

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  • L’opposition locale à l’éolien se fonde le plus souvent sur la nécessité de préserver le cadre de vie ,naturel ou culturel . Ce que ne semble pas prendre en compte les personnes attachées aux seuls aspects techniques ou financiers du sujet .Pourtant les arguments paysagers ne sont pas mineurs ,ils traduisent la volonté de ne pas tout sacrifier à la seule production d’électricité .
    Quant à l’insertion paysagère elle n’ est pas sérieusement prise en compte ,Ainsi l’avis des CDNPS reste consultatif et nombre de préfets n’ accordent aucune suite à un avis défavorable .Ne parlons pas des dossiers paysagers ,ils ne sont jamais critiques car destinés à favoriser l’implantation des machines .

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    • 200 000 pylônes dont 80 000 à deux tours pour les THT sorties des centrales nucléaires vers les grands centres urbains, défigurent nos paysages depuis 60 ans avec ces centaines de milliers de Km de lignes impossibles à enterrer, et personne n’a jamais rien dit. Maintenant 8000 éoliennes terrestres et c’est un scandale !

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      • le lobby éolien , et l’ Ademe , ne s’en tiennent pas aux 8000 machines actuelles mais annoncent le chiffre de 20000 .Une telle prolifération signifie l’industrialisation de nos paysages . Qui répétons le ne sont pas sérieusement défendus par le système administratif .L’inefficacité des commissions des sites en est la preuve .

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          • La peste des pylônes n’est pas une excuse au choléra des éoliennes . Elles s’y ajoutent sans les faire disparaître .Les défenseurs des sites s’efforcent d’en protéger les paysages .comme de toutes les atteintes à l’harmonie des espaces , lotissements sans style, blocs commerciaux aussi laids que massifs , publicité envahissante , etc.

          • Paysage
            « Comme vous le savez le développement des énergies renouvelables rendra nécessaire la création de plusieurs milliers de Km. de lignes à haute-tension  »

            D. Batho -ministre -le 10 oct.2012 devant l’Assemblée nationale .

          • Bien sûr Monsieur peyroche, comme vous dites :
            “Comme vous le savez le développement des énergies renouvelables rendra nécessaire la création de plusieurs milliers de Km. de lignes à haute-tension ”
            En effet, comme les sources seront proches des lieux d’utilisation contrairement aux centrales nucléaires qui en sont loin, la longueur totale nécessaire sera moindre et lorsque les lignes devenues inutiles depuis les centrales nucléaires seront démontées, nous auront gagné quelques milliers de Km de lignes en moins dans le paysage. J’ajouterai que les puissances des parcs photovoltaïques et éoliens étant de faibles valeurs comparées à ce qui sort des centrales nucléaires un bon nombre des lignes après les centres de répartitions pourront être enterrées, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
            Finalement, on retrouvera dans la distribution de l’énergie ce que l’on a connu dans l’informatique, d’abord centralisée avec partage des ressources des grands mainframes entre une multitude de petits utilisateurs, qui s’est ensuite atomisée avec la microinformatique dont le schéma est de fournir à chacun la puissance de traitement dont il a besoin.
            Qui donc à besoin de 1500 GW de puissance ? Personne (à part les militaires qui en veulent encore plus mais dans une bombe) En revanche des millions de gens ont besoin de quelques KW, alors autant produire à cette échelle, cela vite tout un chapelet d’inconvénients liés à l’hyperconcentration de puissance comme celui que vivent en ce moment encore plusieurs centaines de milliers de personnes.
            Bonne soirée.
            PS à votre place, j’hésiterais avant de dire que sans doute nous n’avons pas pensé à cet aspect des choses, et je me demanderais même pourquoi si moi j’y pense, pourquoi eux ne l’on pas envisagé…..

  • @Serge Rchain
    Vous semblez ignorer que, centrales nucléaires ou pas, ces pylônes sont de toutes façons nécessaires aux interconnexions internes et externes et, d’ailleurs, les « renouvelables » utilisent ce réseau et en demanderont encore plus à l’avenir : https://www.usinenouvelle.com/article/pourquoi-rte-veut-investir-33-milliards-d-euros-dans-le-reseau-electrique.N885134
    De nombreuses protestations ont déjà eu lieu et ont abouti à un enfouissement encore très partiel.
    Et vous ne connaissez pas l’Allemagne car, dans ce pays, le réseau de lignes THT et HT est encore plus dense à cause de toutes les productions « renouvelables ».

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    • Quand l’ignorant que vous êtes cessera de prendre les autres pour plus ignorants que lui-même vous ferez de très gros progrès.
      Non il n’est pas nécessaire d’avoir autant de lignes capables de véhiculer d’aussi grandes puissances avec de la production répartie en une multitude de petites sources de puissance proches des lieux d’utilisation qui pourront se contenter de lignes enterrées, ce qui n’est pas possible avec les THT sortie des centrales nucléaires (mais ce problème là aussi vous échappe certainement). Quant aux interconnexion entre ces petites source permettant à chacune de venir au secours d’une de ses voisines, ce ne sont que des compléments du puissance qui seront échangés entre elles, donc là encore des puissance faibles qui pourront être également enterrées. Le problème du nucléaire est d’abord sa concentration de puissance qui ne présente que des inconvénients sans alternative possible sur ce plan. Où que l’on installe les centrales la puissance sera toujours très concentrée.
      Et c’est précisément le problème du choix allemand, non pas d’avoir misé surtout sur l’éolien, mais de n’avoir équipé que les zones à forte production, c’est-à-dire les zone offshore de la mer du Nord dont arrive près de 90% de la puissance alors que les grands centre urbains à desservir sont essentiellement dans le Sud du pays. Ils ont donc recréer par choix délibéré de reconstituer la situation imposée par le nucléaire, et sur ce plan, le modèle n’est pas judicieux sur le long terme car il n’a que le mérite de pouvoir remplacer rapidement les anciennes sources nucléaires et bientôt le charbon. En revanche la France de l’éolien n’est pas contrainte à ce schéma de concentration de la puissance émise car nous avons potentiellement de l’offshore de forte puissance sur trois façades maritimes proches de métropoles importantes, et une multitude de régimes de vent d’intérieur capable d’alimenter en permanence les petits centres urbain proches dans l’intérieur. De plus nous avons une rentabilité parmi les meilleurs, surtout vis à vis de l’Allemagne, avec le solaire quasiment absent aujourd’hui. En effet, ce sont les pays du nord de l’Europe qui exploitent le plus cette source bien qu’ils soient plus mal placés que nous, ce qui fait que le taux de charge du solaire en Europe parait anormalement bas comparé à celui obtenu sur d’autres continent pourtant pas mieux, et souvent moins bien, lotis que l’Europe.
      Quoi qu’il en soit il s’agit toujours de sources à faible puissance de production et proches des lieux de consommations ce qui limite les longueurs de lignes et permet de les enterrer.
      Je maintiens par ailleurs qu’un parc éolien est infiniment plus esthétique qu’un alignement de pylône EDF sortant d’une centrale nucléaire..
      Où en êtes vous de vos études pour justifier de vos argumentaires techniques auxquels vous ne comprenez rien ? Ajoutez-y aussi l’étude de la géographie de l’Allemagne ce qui vous permettra de comprendre pourquoi ils ont les mêmes problèmes de lignes que ceux que nous avons avec le nucléaire sans pourtant avoir la même contrainte en faisant d’autres choix d’implantations.

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  • 300 000 foyers vivent en ce moment un des drames (mineur toutefois, sauf que ceux qui le vivent ne doivent pas les trouver si anodins) dont l’origine se trouve dans les super puissances des centrales nucléaires qu’il faut répartir ensuite dans des millions de petits dispositifs consommateurs. Qu’un paquet de neige écroule une de ces lignes THT à la sortie de la centrale et c’est 1/2 millions de foyers qui sont privés d’électricité et des centaines de milliers de commerces et d’usines qui sont immobilisés, sans compter la déstabilisation du réseau et les dégâts affairant qui absorbe le choc de la rupture. Et la réparation se fait attendre, 3, 4 jours… plus ? Car rien n’est simple à ce niveau.
    Que le paquet de neige écroule une ligne après la première subdivision du tronçon relié à la centrale, et c’est encore 200 000 à 300 000 foyers et l’industrie qui va avec qui subissent le dommage ….etc…..
    Avec une production atomisée dans les milliers de lieux de production proches de ceux d’utilisation, où que le paquet de neige décide de tomber, ce ne sera au pire que quelques milliers de foyers, voir quelques centaines seulement qui se trouveront immobilisés. Sans doute même aucun car ces lignes courtes entre production et utilisation véhiculant de faibles puissance pourront être enterrées à l’abri des aléas climatiques.
    Le nucléaire ne présente aucun avantage comparé aux ENR, mais l’ensemble de ses inconvénients vous échappent encore, car vous n’avez pas envie de les prendre en considération. je prends le pari qu’aucun partisan du nucléaire n’a réalisé que ce qui arrive à un million de personnes aujourd’hui en France n’est qu’une conséquence du choix nucléaire.

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  • @Serge Rochain
    Beaucoup de verbiage de votre part pour, finalement, ne rien apporter de plus au sujet de cet article. De toute façon, les ENR exigent et exigeront toujours plus de pylônes et les éoliennes dont 2 à 3 fois leur hauteur. Au niveau défiguration du paysage on ne fait pas mieux !

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    • Du verbiage ? Allez dire cela au million de personnes qui sont privés d’électricité.
      En rapprochant les sources d’électricité de ceux qui la consomme cela augmente le nombre de pylônes ? Quelques cours de géométrie, me semblent indispensables, à ajouter ceux sur la thermodynamique et l’électromagnétisme, vous avez l’avenir de la découverte devant vous, j’espère que vous êtes encore jeune.

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  • Et si vous n’y croyez pas : https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/17/la-transition-energetique-devrait-couter-33-milliards-d-euros-sur-quinze-ans-au-reseau-electrique_5511334_3234.html
    Et ces jours-ci, la majorité des éoliennes du pays sont à l’arrêt et le photovoltaïque est à la peine. S’il n’y avait pas de grosses productions pilotables et de fortes interconnexions tant internes qu’externes, comment le réseau résisterait-il?
    Avec des productions atomisées comme vous dites, et ces jours-ci en particulier, ce serait bien pire.

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    • Tiens encore quelqu’un qui communique son opinion, ….
      Plongez vous dans des bouquins sérieux au lieu de partir à la chasse au faux témoignages, vous avez tout à y gagner

      Répondre
  • Les lignes depuis les centrales nucléaires ont certainement été gratuites, bien que courant sur des distances bien plus longues puisque venant de sources bien plus éloignées que celles qui seraient proches des lieux d’utilisation.
    Je regrette mais les éoliennes près de chez moi tournent à plein et si j’en crois les cartes météo vues à la TV c’est pareil partout et le Soleil a frapper les PPV de la région toute la journée.
    Si comparée à la production des centrale nucléaires vous ne voyez qu’une faible production de l’éolien cela signifie seulement que l’on a pas encore investit de façon sérieuse en France, hélas, dans l’éolien. Vous êtes certainement en train de me dire que Berlin grelotte car les éoliennes de la mer du Nord dont le taux de charge dépasse même 50% dans certains sites sont tous à l’arrêt c’est que vous ne voyez pas non plus tous les réacteurs nucléaires qui sont en permanence à l’arrêt pour une raison justifiée ou pas. donc tout cela est encore blabla comme d’habitude, et vous allez aussi expliquer à Madame Borne comment vous régulez la puissance de sortie de l’alternateur de votre réacteur nucléaire. Arrêtez de perdre votre temps vous ne vous apportez rien dans votre rôle de perroquet tel site dit ça tel autre dit ça tous causent mais les nucléocrates n’ont jamais eu si peur de perdre leur boulot et vous communiquent leur trouille.

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  • Monsieur Rochain.
    Cessez d’écrire des absurdités. Sur presque 16 000 MW d’éoliennes actuellement installées, vous n’avez que 1000 à 2000 MW de production instantannée ces jours-ci. Comment pouvez-vous vous dire qu’elles tournent toutes ? Moi, j’en vois plein à l’arrêt et c’est plus conforme aux données de RTE : https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique
    Et sachez qu’un éolienne fournit une puissance proportionnelle au cube de la vitesse de rotation. Si vous en voyez une tourner, elle peut alors ne fournir qu’un dixième (ou moins) de sa puissance nominale.
    Tout ceci n’est pas une opinion. Il va vous falloir bien des formations en physique pour comprendre !

    Répondre
  • Vous êtes de plus en plus stupide et ignorant…. c’est le dernier message que je vous envoie. L’avenir se chargera de vous remettre les idées en place

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  • Faut -il redire que les oppositions locales aux éoliennes se fondent sur une certaine idée de l’existence ,celle qui place l’harmonie des sites au rang des valeurs majeures .Ce n’est pas le lieu de faire un cours de sitologie mais des machines de 150 ou 200 m. de haut n’ont rien de naturel ,ni de culturel .Elles sont visibles à des distances considérables ,tournent dans le ciel ,dénaturent la nuit par leurs éclairages rouges visibles à 360 °et à des Km.
    Bref elles dénaturent les paysages . Les promoteurs éoliens se montrent arrogants et surtout soucieux de leurs bénéfices financiers . Malheureusement il ont réussi à dominer les politiques .Ils sont même juges et parties en CDNPS où ils disposent de deux sièges !

    Répondre
  • Et 200 000 Pylônes portant des lignes qui traversent le pays en long en large et en travers n’ont jamais gêné ceux qui placent l’harmonie des sites au rang des valeurs majeures …….
    Là il fallait bien, et ça valait la peine de courir le risque nucléaire et ses déchets.

    Effectivement, nous n’avons pas les mêmes valeurs

    Répondre
    • Les défenseurs des sites s’efforcent de protéger les paysages de toutes les atteintes ,pylônes compris,
      . ceci depuis des lustres .Mais les tenants des techniques dominent le monde politique .

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