Volkswagen et Bosch vont lancer une co-entreprise dans les batteries

Le constructeur automobile Volkswagen va s’allier à l’équipementier Bosch, via une coentreprise, afin de fournir des équipements et processus de production à ses futures usines européennes de batteries électriques, ont annoncé les deux groupes allemands mardi.

« Volkswagen et Bosch ont signé un protocole d’accord afin d’étudier la création d’un fournisseur européen pour équiper les usines de cellules de batteries », ont-ils indiqué dans un communiqué.

Une coentreprise devrait être créée « d’ici fin 2022 », ont-ils ajouté.

Cette annonce s’inscrit dans la volonté de Volkswagen, et de l’ensemble de l’industrie automobile allemande, d’investir massivement dans la transition vers le véhicule électrique.

La production de cellules de batteries, où se trouve une partie importante de la valeur ajoutée des voitures électriques, est pour le moment dominée par les fournisseurs asiatiques.

C’est pourquoi Volkswagen a annoncé l’an dernier vouloir ouvrir six « méga-usines » de cellules en Europe d’ici 2030 afin de s’imposer sur ce marché.

Après un premier site en Suède, Volkswagen compte ouvrir une deuxième usine dès 2025 en Allemagne, à Salzgitter.

En s’alliant avec Bosch, le groupe automobile compte profiter « d’un excellent savoir-faire en matière d’automatisation d’usine et d’intégration de systèmes industriels », a-t-il indiqué.

« Nous travaillons à la création d’une chaîne d’approvisionnement entièrement européenne pour une e-mobilité made in Europe », a commenté Thomas Schmall, responsable technologie chez Volkswagen, cité dans le communiqué.

Il s’agit « d’une chance historique dans l’histoire économique », a-t-il ajouté.

Pour Bosch, il s’agit en revanche de revenir, par la petite porte, sur le marché des cellules de batteries électriques, qu’il avait décidé d’abandonner en 2018, en raison du retard accumulé vis-à-vis de ses concurrents.

« L’industrie européenne a le potentiel de devenir un moteur technologique pour la transformation écologique de l’économie », a déclaré le président de l’équipementier, Rolf Najork.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Je cite Carbone 4, mes propres calculs ayant été contestés par certains: « un mix électrique carboné à hauteur de550 gCO2/kWh comme en Allemagne suffit à rendre les berlines électriques aussi émissives que leurs équivalents thermiques. En allant plus loin, un mix électrique comme celui la Pologne (~700 gCO2/kWh) rend l’ensemble des BEV plus émissifs que leurs équivalents thermiques.
    À noter que la moyenne en Union Européenne (~440 gCO2 / kWh) permet de garder l’avantage pour l’électrique mais l’écart des émissions avec le thermique est seulement de l’ordre de 10 à 20%.  » Leurs calculs sont faits sur le cycle de vie des véhicules. Les énormes subventions dont jouit la voiture électrique n’ont à présent servi à peu près rien pour le climat sur le plan mondial. En France où l’électricité est presque totalement décarbonée l’intérêt de la voiture électrique sur le plan écologique est net, il en est de même en Norvège ou au Canada.En Chine la voiture électrique plus polluante que la thermique a l’avantage d’assainir l’air des villes!.

    Répondre
  • Ce n’est pas avec des données vieilles de plus de dix ans que le débat peut avancer.

    En 2010 déjà, l’électricité allemande n’émettait que 483 g CO2/kWh. C’était 338 g CO2/kWh en 2019. Loin des 550 g indiqués plus haut.

    Pour l’Union européenne à 27, c’était 275 g CO2/kWh en 2019 et 228 g pour la Grande-Bretagne, 316 g pour l’Irlande très éolienne, 244 g pour le Portugal et 207 g pour l’Espagne.

    Faut aller voir Edgar.

    Répondre
    • Article propagandiste tirant des conclusions fausses depuis un shéma correcte :
      « On peut constater que d’année en année, les modèles ayant la meilleure efficacité en terme de basses émissions par rapport à la production sont les modèles reposants essentiellement sur l’alliance de la production d’électricité hydraulique et nucléaire. Dans l’ordre en l’occurrence : La Suisse, la Suède, la Norvège et la France.
      À l’inverse, les modèles reposant massivement sur l’éolien et le gaz comme l’Allemagne ne parviennent pas à atteindre des objectifs de diminution régulier et reste comparable en terme de performances aux modèles qui restent très carbonés comme l’Italie. »
      D’années en années ? le graphique ne fait qu’un an.
      Par ailleurs on constate que c’est l’hydraulique qui fait tout et non le nucléaire dans cette supposée association merveilleuse  » l’alliance de la production d’électricité hydraulique et nucléaire » citant ensuite la Norvège….. où le nucléaire est absent et par ailleurs montrant dans le graphique un mauvais résultat passé sous silence dans la morale de l’histoire pour un pays où l’hydraulique est absent mais le nucléaire abondant …. LA BELGIQUE !
      Quelle manipulation !

      Répondre
      • La Belgique est sous-équipée en nucléaire, bien que celui-ci fonctionne souvent à 100 %. Idem pour la République Tchèque qui a pour complément le charbon. A moins d’avoir un énorme parc de renouvelables (pilotable ou non), les émissions restent conséquentes. Et malgré cela, l’Allemagne affiche des émissions encore très importantes.

        Répondre
        • La Belgique sous-equipée en nucléaire ? C’est sa premiere source d’électricité ! Vous qui me parlez toujours d’électricity Map allez donc regarder quelle source alimente majoritairement le réseau Belge !

          Répondre
          • Je connais bien cette réalité. Le nucléaire fonctionne là-bas à hauteur de 100 % de la puissance nominale comme je le disais plus haut. Si ce parc était plus important, il y aurait moins de sollicitation du gaz car l’hydraulique y est absent.

          • On ne peut pas prendre le risque de mettre en chantier un réacteur dont ne pourrait pas baisser la puissance en cas de surproduction donc au delà d’une production max dont on est sur, au delà c’est forcément un pilotable… Et faute d’hydraulique c’est forcément charbon et/ou gaz.
            C’est le cas typique Belge.

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