A Saint-Nazaire, l’exploitation du premier parc éolien en mer français a débuté
C’est la première fois en France que l’énergie du vent au large des côtes, près de Saint-Nazaire, permet de produire de l’électricité. L’équivalent de la consommation annuelle de 700.000 personnes est assurée par 80 éoliennes jaunes et blanches installées à une quinzaine de kilomètres du rivage.
« Il y a 12 câbles qui relient les éoliennes entre elles par grappes de 6 ou 7, qui après arrivent à la sous-station. Là, le courant est transformé pour pouvoir être transporté, envoyé vers la terre », explique le directeur du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, Olivier de La Laurencie.
Lorsqu’on navigue en direction du parc, les 12 grappes d’éoliennes et les immenses pales de 75 mètres de long s’étirent à l’horizon, avec au centre la sous-station électrique, qui a l’aspect d’un gigantesque cube gris sur pilotis.
Cette sous-station « est un gros transformateur qui va transformer l’électricité qui arrive en 33.000 volts, en 225.000 volts », poursuit M. de La Laurencie, indiquant que l’électricité est alors « expédiée vers le réseau national où elle sera injectée à cette tension-là ».
Les éoliennes, qui doivent permettre de produire l’équivalent de 20% de la consommation électrique annuelle du département de la Loire-Atlantique, sont « espacées de 1.000 mètres, dans un sens comme dans l’autre », précise Olivier de La Laurencie.
– « 2e potentiel en éolien maritime en Europe » –
Personne n’est stationné en permanence dans ce vaste parc qui s’étend sur 78 km2, mais tout est surveillé à distance depuis une base de maintenance dans le port de La Turballe.
Au coeur de cette base, une salle de coordination maritime avec de multiples écrans montre la position des navires en déplacement au pied des éoliennes.
« C’est un peu la tour de contrôle du site », résume Fabrice Le Tual, responsable d’exploitation et de maintenance, précisant qu’une centaine de personnes travailleront à la maintenance du parc pendant les 25 ans durant lequel il sera exploité.
Le parc, exploité par EDF, entrera complètement en service d’ici la fin de l’année. Il a une capacité de 480 mégawatts (MW) et a été inauguré par Emmanuel Macron le 22 septembre.
« En France, on a la chance d’avoir le deuxième potentiel en éolien maritime en Europe, après le Royaume-Uni », se réjouit Cédric Le Bousse, directeur Energies marines renouvelables France d’EDF Renouvelables.
Après celles de Saint-Nazaire, les éoliennes du parc en mer de Fécamp seront installées « l’été prochain » et celles du parc de Courseulles-sur-Mer (Calvados) « à partir de l’année 2024 », précise M. Le Bousse.
La construction en mer du parc de Saint-Nazaire s’est déroulée en 2021 et 2022, avec d’abord l’installation des fondations et des câbles électriques sous l’eau, puis les éoliennes ont été acheminées sur place, du printemps 2022 jusqu’à l’installation de la dernière le 5 septembre.
COMMENTAIRES
« L’équivalent de la consommation annuelle de 700.000 personnes est assurée par 80 éoliennes »
« Les éoliennes, qui doivent permettre de produire l’équivalent de 20% de la consommation électrique annuelle du département de la Loire-Atlantique, »
Les termes utilisés sont étonnants !
Comme si les éoliennes ne souffraient pas de leur tare fondamentale, l’intermittence.
Une source non pilotable, ne fonctionnant que lorsqu’il y a un bon vent, ne peut pas être équivalente à une source pilotable telle que l’hydraulique ou le nucléaire.
Qui alimente les jours sans ?
@Hervé Guéret,
Sans vouloir vous faire de l’ombre ou mettre un vent, il serait « préférable » de ne pas utiliser le mot « sans » qui est clivant dans notre société (même si les « sans »-dents français sont en train de se faire un peu berner par une « caste »/classe qui a les poches de ses culottes qui se remplissent vite, ce qui va laisser les « sans-dents » « sans culotte » bientôt »…), mais plutôt utiliser le mot « peu », voir d’élargir le spectre avec un « Vent variable non maitrisée ni maitrisable mais prévisible à 24-48 heures mais guère plus de manière réellement fiable à l’année… ».
La production est donc en Yo-yo à l’année suivant la météo qui n’est pas pilotable ni pilotée par les hommes (pour le moment !? Sait-on jamais…).
Et oui, ça risque de sentir le Gaz à tous les sens du terme le développement des ENRi à trop large échelle… Pour le moment l’hydraulique est là et bien « vaillant » et « veillant » sur notre sécurité électrique avec notre grosse Base nucléaire ! Bientôt il faudra de l’eau et du Gaz ensemble si on ne pilote pas plus les consommations et le stockage (voir de l’écrêtement massif) lors des « évènements » éoliens…
@APO
Désolé pour votre sensibilité au terme « sans », qui n’a chez moi aucune connotation.
Il y a les jours avec (toute les planètes sont alignées, il fait beau, et même mon épouse pense que je suis un homme merveilleux), et les jours sans, ceux pendant lesquels Chirac disait que les emmerdes volent en escadrille.
Bien entendu, dans le contexte du sujet, les jours sans concernaient ceux de météo défavorable, faible vent et ciel d’hiver couvert donnant une production des renouvelables intermittents sous les 10% du nominal.
@Hervé Guéret,
Mes sensibilités sont multiples et variées (de formation technique mais élevé par un père littéraire et juriste et une maman médecin)…
Le « sans » pour des techniciens peut relever d’une fourchette inférieure à 1%,5%, 10%; …
Chez les littéraires et à l’image du verre en partie vide ou en partie remplie, la notion/logique « binaire » de tant qu’il y en a un peu il y a de l’espoir est parfois « ancrée ». Donc de leur dire « sans » parce que la production est sous les 5%, ils vont argumenter que Non et dire que vous êtes un « propagateur » de mauvaises nouvelles !!! D’un point de vue technique, sous 5% (et même 10% ou 25%) cela devient faible, très faible ou epsilonesque ou marginal !!!
J’apprécie certains de vos argumentaires et en y mettant « peu » ou « très peu » cela rendrait pour certaines personnes le sujet « sans controverse » !!! En écrivant « sans » il y a un « peu de controverses » littérales possible (mais pas technique !!! on est d’accord).
Le Zoro des ENRistes aime en jouer avec ses cartes de vent et ses analyses qui lui ferait perdre à tous les coups un « Tour du monde » à la voile si il était « routeur » avec le meilleur bateau d’une flotte… (l’avantage des bateaux c’est que cela bouge et cela peut se positionner au mieux pour « subir » des régimes de vent profitables quitte à perdre du temps au départ et par moment, une éolienne c’est Bof et c’est Fixé pour 30 ans !!! la présence de vent ne voulant rien dire, car c’est la puissance qui fait la production et sans lien de proportionnalité linéaire avec la force du vent, ce qui est donc source de malentendus divers et variés, les ERNistes en jouent pour propager leur « belles » paroles !!!)
La production éolienne française a été plusieurs fois sous les 5% de la capacité installée depuis quelques mois mais rarement quand même. Sous les 10%, assez régulièrement. Sous les 20%, la plus grande partie du temps. Et au delà de 50% rarement… Mais il y a toujours eu une production (de la à dire que c’est gérable en face de nos modes de vie, là il y a Supercherie!!!).
@APO
« l’avantage des bateaux c’est que cela bouge et cela peut se positionner au mieux pour « subir » des régimes de vent profitables quitte à perdre du temps au départ »
Je sais, je joue souvent à Virtual Regatta, et j’ai construit un routeur ad-hoc LOL
Et oui notre trés CHER Président se félicite de l intermitence energetique produite par les eoliennes !!! et le reste du temps , pour sauver la planéte on brule du gaz , du charbon , etc… tout ce que montre du doigt les Cop .
Allez faire tourner un pays avec vos eoliennes sans complément gaz ou charbon , c’est nous prendre pour des idiots , et au gouvernement ils savent faire . Encore maintenant on tri les bouteilles en verre pour les exporter en ukraine ou on les refond à grand coup d’energie afin d’en refaire des bouteilles , notre ministre va t elle enfin penser à laver nos bouteilles verres , des solutions pour la planéte il y en a pleins , mais faudrait ils encore avoir , des ministres qui reflechissent , enfin , tous des intermitants du spectacle « Guignols au gouvernement » . ces gens sont une honte .
L’énoncé « » L’équivalent de la consommation annuelle de 700.000 personnes est assurée par 80 éoliennes jaunes et blanches installées à une quinzaine de kilomètres du rivage. » est relativement partisane pour ne pas dire malhonnête !!!
480 MW d’éolien cela variera au gré des vents entre 0MW (rarement certes) et 480 MW (pas très souvent non plus !).
Le « Français MOYEN » (maison, bureau, écoles, usines, …) a un appel de puissance de 850 W +/-50% environ que l’on peut arrondir à 1000 W (ce qui est plus l’ordre de grandeur de Septembre à Mai).
Donc 480 MW satisferont de temps en temps 480.000 habitants « Moyens » (résidentiel plus les écoles, les usines, etc…) lorsque les éoliennes seront à 100% mais ce sera beaucoup plus souvent autour de 20-30% soit 100 à 150.000 personnes et régulièrement autour de 10% donc 48.000 personnes moyennes (en comptant les écoles et les usines et les transports électriques !)… Certes cela se baladera aussi entre 150 et 480.000 « Français Moyens » suivant les régimes de vent et le passage de front dépressionnaire et de leur queue à la suite…
Qui ferait le complément pour arriver aux 700.000 personnes (en ne considérant que la partie résidentielle !) ??? Avec de l’éolien, il faut du pilotable flexible la plupart du temps du fait des variations assez souvent rapides des régimes de cent, donc ce ne sera pas trop de Nucléaire !!! Ce sera donc majoritairement de l’hydraulique (jusqu’à une certaine limite) et du GAZ !!! (voir du charbon pour les semaines d’hiver avec des petits vents glacés venant de « Sibérie » où les éoliennes ne seront que rarement à plus de 10%…). Cordemais – dernière Grosse centrale au Charbon française, non loin de là risque de jouer les prolongations et a très probablement encore de beaux jours devant elle (perso, je serais étonné que Macron arrive à la fermer avant la fin de son mandat, Poutine sera une « bonne excuse »…).
Après il est vrai que parti comme on est, dans pas trop longtemps on aura encore moins d’industrie donc le Français (résidentiel) équivalent aura plus de poids dans la consommation électrique… Et pas la suite ce seront les services publiques qui devraient être impactés donc le « Français équivalent » sera très très majoritaire !!!
Avec toutes les annonces de presse concernant LE « Français EQUIVALENT » depuis 15-20 ans, la France devrait avoir aisément l’équivalent de plus de 100 millions d’habitants maintenant, voir plus de 200 millions (ou plus même) !!! Le coté « virtuel » de la prise en compte de phénomènes physiques est Trompeur et un sacré attrape-Nigaud !!! (perso, mon nez en a souffert longtemps !!! je me suis fait bien avoir pendant longtemps !).
Au niveau d’un parc, la puissance délivrée, sera quand même le plus souvent soit proche de 0 soit la puissance nominale.
Par contre, il y a un certain foisonnement au niveau national et européen.
Tout est parfaitement visible là-dessus:
https://www.windy.com/fr/-Rafales-gust?gust,48.254,3.691,4
(j’ai constaté, en mettant en parallèle cette carte et les puissances délivrées, que « rafales » au sol correspond à « vent moyen » à 200 m de haut).
@Marc
Tout à fait d’accord pour utiliser l’option Rafales. Probablement parce-que les rafales au sol viennent d’un vent plus fort plus haut.
Pour le foisonnement, si vous avez du vent comme actuellement en Europe du Nord, d’une part leurs éoliennes sont dimensionnées pour les besoins régionaux, donc ils n’ont guère de puissance disponible, d’autre part les lignes pour transmettre de telles puissance d’un bout à l’autre de l’Europe n’existeront jamais.
Et si vous travaillez entre pays voisins, la corrélation entre les divers vents est beaucoup plus forte.
Jancovici avait fait une belle étude la dessus.
Donc, oui, utilisons le peu de foisonnement qui existe, par exemple en répartissant au mieux les éoliennes, mais cela ne répond absolument pas au problème de l’intermittence.
@Hervé Guéret,
Sur les Lignes d’interconnexion européennes, vous êtes un peu dur. Il y a des échanges et parfois le « proche en proche fait bien les choses, la France est une sacrée plateforme d’échanges Nord-Sud et EST-Sud et/ou Nord… Toutefois les volumes sont tout de même limités à l’heure actuelle et pour des énergies avec des facteurs 2 à 3 de variation de puissance foisonnante, il faudrait beaucoup plus de capacités de transfert.
Dans les hypothèses de base du rapport RTE 2050, nous devrions avoir 39 GW d’interconnexion !!! Les aura t’on !? je dirais pas sur (c’est un gros paris où la France n’est pas seule à décider…). Et c’est vrai que pour les capacités d’ENRi annoncés c’est une nécessité…
@Marc,
Sur le foisonnement, il y aura un intervalle de foisonnement (pour 1 parc c’est de 0 à100% pour 10 parcs espacés de plusieurs centaines de km entres les extrêmes c’est de l’ordre de 10 à 90% sur l’Europe ce sera une fourchette basse à 15-20% et un maximum à 75-80%) et effectivement plus la zone sera grande plus l’intervalle se réduira.
En ne prenant en compte que l’éolien Marin grande taille, avec des parcs de même gabarit au RU, en Fr en diverses places, en Esp, en Italie, en Grèce et en Scandinavie on arriverait peut-être à un intervalle moyen de production de 30 à 70% quasi garanti (proba. supérieure à 95% du temps).
Il restera le problème de la distribution sur de Grande distance. La distribution existe mais en mode « équilibrage réseau » et « échange de quantités de l’ordre de 10 à 15% des volumes nationaux max ». Sur de bien plus gros volumes, les renforcements réseaux seraient colossaux et les couts énormes, ce serait donc un chantier européen à lancer, mais fait par qui vu la Nature du « Marché de l’électricité » actuelle!? Les allemands ont l’air de prendre la direction des « piles » Scandinaves (Norvège et Suède) pour s’interconnecter à des capacités de stockage et/ou des zones ou le pilotage est possible du fait de l’hydraulique, par ailleurs ils ont pris l’habitude de nous « balancer » leurs excédents… Pas sur que cela soit possible avant longtemps (Cf temps pour la nouvelle interconnexion France-Espagne…) si cela est fait un jour. On peut le regretter (personnellement j’ai regretté l’arrêt de Desertec).
Seuls les Anglais ont l’air de réellement « se bouger » sur les interconnexions pour s’offrir des « marchés » et aussi des garanties de capacités diverses…
APO: je ne sais pas pourquoi les britanniques n’accélèrent pas davantage sur les STEP (il y a de la place en Ecosse), même s’ils ont quelques projets.
Le profil de ces 7 derniers jours (ventés);
https://electricinsights.co.uk/#/dashboard?period=7-days&start=2022-10-03&&_k=xhru4l
Si le développement de l’éolien offshore se poursuit à ce rythme, les besoins de stockage vont rapidement exploser.
@Marc,
Merci pour le Lien, en le regardant rapidement on voit bien que l’éolien « coupe » la consommation de Gaz dans le Mix électrique et qu’ils ont un peu de marge. Si on rajoute les interconnexions vers divers pays, ils ont encore de la marge.
Le problème des STEP est le CAPEX et dans notre monde ultra-financiarisé et avec des retours sur investissement demandé très rapide, les STEP (ouvrages à la durée de vie de l’ordre de 100 ans sur la partie Génie Civil, un peu moins sur la partie électrique pompe et turbine sont plus sur des durées de 50 ans +/-10ans et avec maintenance) ne rentrent pas dans les modèles économiques actuels ! Vous ajoutez les risques de blocage en cas d’opposition marquée, une immobilisation d’un projet lorsque les équipes Travaux sont mobilisées coute très cher . L’ensemble fait que peu de pays en font, perso, cela me désole, car la seule autre solution est le Gaz (voir le charbon).
Pourtant une STEP avec sa production « négative » permet donc du stockage et donc plus d’intermittence de courte durée certes (certaines STEP sont « hebdomadaires comme Grand ‘Maison et donc peuvent « presque » suivre les variations de l’éolien sur des volumes limitées toutefois) e la production « positive » pilotable et rapidement mobilisable devrait être valorisée plus que cela ne l’est actuellement… On est d’accord et/ou avec des postions convergentes sur ce point. Mais personne n’en parle ou presque !!!
Si l’éolien européen arrive à rentrer dans un intervalle de production avec un foisonnement entre 30% et 70% de sa capacité totale ce serait formidable (facteur sous les 2.5), mais sans hydraulique à la hauteur et de pilotage des consommations, le maintien d’un niveau de production autour de 70% se fera au Gaz (Hélas !). Pour l’instant le foisonnement européen doit plutôt être dans un intervalle de 15 à 75 % (facteur 1 à 5), ce qui est assez dur à « avaler » pour le réseau et nécessite du pilotage thermique à grande/large échelle et de la flexibilité… Que faire hormis des STEP, des interconnexions avec plus de capacités pour « étaler »/répartir les productions et aussi le développement du « pilotage » des consommations (activités industrielles/artisanales lors des épisodes de production éolienne conséquente et même dans certains usages domestiques – notamment le chauffage de certaines habitats avec fort potentiel d’inertie thermique) !? Je ne vois rien d’autres sauf le thermique à flamme en complément… Pour l’instant, le thermique à flamme prend la part du Lion (et les Gaziers le savaient depuis longtemps qu’ils allaient prendre une place importante avec les ENRi…).
Nota : Je me souviens d’articles au ton très acerbes sur la STEP suisse Nant de Drance dans divers médias ces dernières années du genre – https://www.letemps.ch/suisse/nant-drance-risque-dun-gouffre-financier
J’aimerais savoir la rentabilité actuelle de cette STEP et pour cet Hiver !? Elle doit être « bonne »
APO: oui, il est loin le temps où l’on se lançait dans des chantiers de cathédrale pour un siècle !
Pourtant, il y a quand même un côté absurde (ou plutôt un mépris des enjeux à LT), chez les teutons par exemple, mais ailleurs aussi à développer les ENRv, et en particulier le PV, sans moyen de stockage adéquat (enfin, ils y avaient pensé mais les oppositions locales en ont eu la peau).
Les STEP actuelles devraient trouver une bonne rentabilité dans les années à venir.
@Marc,
Oui la rentabilité des STEP devrait(ou aurait du) être bonne (sauf pour EDF qui va voir certains de ses outils de production majoré en prix de vente marché – 180 Euros/MW.h à confirmer, « on » fait tout pour tuer cette boite communo-gaulliste !) …
Sinon comme la situation de Prix Haut des marchés de l’électricité n’est pas assurée sur du moyen terme, qui va investir sur du très long terme !??? Ci-joint un lien sur un éclaircissement du « Marché électrique » que j’ai trouvé bien intéressant sur certains aspects – https://www.youtube.com/watch?v=ienoSbONyhw
Nota : Pour l’éolien, comme le solaire, il faudrait des Prix Publics « Heures éoliennes » et « Heures Solaires » pour tenter de mettre les consommations plus en adéquation avec la production (en plus des Heures Pleines/Heures creuses actuelles qui sont issus du Nucléaire, même Serge est Fan de ces Heures pour recharger sa voiture électrique mais pas des plages de production solaire… la cohérence a ses limites souvent étriquées !).
Pour l’éolien cela pourrait même être en rapport avec l’intensité des épisodes climatiques (Force 0 = 0 réduction, Force 5 = Grande réduction…).
Les ENRistes ont souvent fait croire que la production « locale » était possible (Oui pour une fermette ou un hameau paysan, pas pour une ville même petite – hors hydraulique et encore). C’est FAUX et malhonnête, les ENRi ont besoin d’un maillage énorme pour être efficiente dans nos sociétés développées – d’où le projet Desertec par exemple. J’avais lu de brillants développements sur ce projet de scientifiques/industriels allemands qui expliquaient clairement que sans ce maillage le 100%ENR était impossible à mode de vie consommation/production quasi inchangé. Trop concentré des ENRi entraine une variabilité difficilement gérable sans hydrocarbures, et pourtant c’est ce qu’ont fait les Allemands avec leur ENRi… Un maillage large et efficient coute une fortune et présente des risques au système…
Merkel a fait durant de longues années de « fréquents » déplacements en Algérie pour voir Bouteflika et sa clique avec qui elle avait d’excellents rapports, mais l’Algérie reste un pays compliqué politiquement…
APO: « comme la situation de Prix Haut des marchés de l’électricité n’est pas assurée sur du moyen terme, qui va investir sur du très long terme !??? »
Si, il est certain que les prix vont rester hauts sur le long terme et de plus en plus variables.
Le seul cas où les STEP seraient moins rentables, c’est en cas de déploiement massif de RNR (mais c’est pas pour demain quand même).
Profil de l’Allemagne, une semaine de forte utilisation des STEP
https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&stacking=stacked_absolute_area&week=32&source=total
Et ils veulent multiplier l’éolien par 2 et le solaire par n…
@Marc,
Que les prix restent haut en moyenne sur l’année peut-être, mais une STEP marche surtout sur des différentiels de prix. Il faut au moins 30% de variation sur une période de pompage vers une période de turbinage… Et cela n’est pas forcément toujours le cas.
Le prix du Gaz a commencé à se replier et qu’en sera t’il dans 2 ans !??? Si Poutine dégage vite et que la Guerre en Ukraine se termine vite aussi… Les prix peuvent retomber (si vous avez regardé le Lien que j’avais mentionné) le Prix de l’électricité est fortement relié au Gaz en ce moment, avant il y a eu des périodes longues (2014-2018) ou le prix de l’électricité était sous les couts de production en moyenne annuelle…
a – Les énergéticiens – EDF est un peu au bout du rouleau financièrement après une décennie noire pour elle. Pas sur que Engie soit intéressé, et Totalénergies encore moins… Qui d’autre sur la place pour faire de grosses STEP !? Les petits acteurs des ENRi sont là pour du retour sur investissement rapide, c’est tout. Et la plupart des fournisseurs d’électricité sont là pour faire du commerce mais pas de production et/ou d’investissement dedans…
b – Des acteurs du BTP – Vinci ou Bouygues, voir Eiffage et Spie pourraient en faire une partie mais avec des garanties derrière et qui va donner ces garanties (retour au point a et/ou l’état) !?
c – ?
Pas simple, mais pourtant plus que nécessaire pour gagner en cohérence (surtout en développant massivement des ENRi…)
APO: le pic du gaz fossile est pour 2030, et celui du pétrole conventionnel + de schiste entre maintenant et 2025.
Donc, étant donné la croissance de la population mondiale, la croissance du niveau de vie dans certains pays (qui va certes diminuer), étant donné le faible taux de progression des énergies décarbonées par rapport à l’enjeu,
je ne crois pas à un prix bon marché du gaz à moyen terme, et encore moins à long terme.
En accélérant au maximum les procédures, il doit falloir au moins 10 ans pour construire une STEP puissante. Donc, pas avant 2032. D’ici là, je pense que le coût de l’énergie ne peut être qu’élevé.
A la grande différence des précédents chocs énergétiques, il n’y aura pas de contre-choc, tout au plus un tassement pendant quelques années, parce qu’on arrive au pic d’extraction.
Les teutons vont continuer à investir massivement dans le solaire. Ils n’ont que ça et l’éolien comme moyen de « progression ». Si la droite nationale allemande arrivait au pouvoir dans 5 ans, elle pourrait relancer le nucléaire, mais ce serait toute une filière à reconstruire, et il faudrait 15-17 ans à partir d’aujourd’hui au mieux avant que le premier réacteur commence à fonctionner.
Leurs excédents de solaire vont être énormes. Ils ont certes des moyens de flexibilité, mais ça reste limité.
@Marc,
Les Suisses et les Norvégiens ont des belles années devant eux sur certains aspects de leur mix électrique…
Les Français pourraient aussi, mais le fera t’on ?
@Marc,
Pour les STEP, je suis persuadé depuis des années que c’est UNE des solutions aux problèmes.
Qu’elles soient « grandes » ou « petites » d’ailleurs.
Une petite STEP placée non loin d’une branche réseau pas ridicule peut aider à « avaler » du courant en « Heures Creuse », « Heures Solaire » et « Heures venteuses » et en « heures pleines » et/ou de « de pointe » relâcher sa production… Mais comme Qausi aucune « promotion » n’a lieu (y compris par les ENRistes et autres producteurs d’ENRi), Quid !??? On en a déjà parlé, 5 GW de « projets » des années 70-80 dorment sur certaines étagères d’EDF… Après tous les déboires qu’on lui a fait, Pourquoi EDF prendrait ce risque financier (ce n’est pas tant que cela un risque technique, mais financièrement c’est énorme !!!) ?
Les sujets de « discussion » sont juste la production de Base principalement entre 2 camps : 100% ENRi ou Nucléaire à fond avec toutefois quelques personnes qui veulent un peu des 2 en % divers…
Personnellement, parler d’ENRi sans parler du système est pour moi dangereux. Et comparer les couts du Nucléaire et des ENRi sans les systèmes autour c’est malhonnête, car trompeur…
De plus, que ce soit les ressources minérales, la place nécessaire et disponible (sans concurrence d’usage manifeste) et les besoins d’interconnexion et de phasage avec les pays voisins rendent les ENRi à risque (surtout avec la montée des populistes en Europe, ou le chacun pour soi risque de prévaloir et le financement d’interconnexion pour une utilisation 1000 heures par an ne sera pas fait… les besoins additionnels d’interconnexion ne seront pas amenés à être très utilisés). L’Europe est sur la voie de l’explosion si rien ne change en tendance actuelle et je pense que « Van der Layen » devrait être remplacée rapidement tant elle peut susciter des clivages et des suspicions : Allemande alors que l’Allemagne domine l’Europe (pas d’équilibrage des pouvoirs ! tout aux allemands et dans « l’intérêt » des allemands), Atlantiste (alors qu’il faudrait apaiser la situation et remettre les USA gentiment en Amérique), a appartenu aux gouvernements de Merkel (qui ont durement traité les PIGS – Portugal, Italie, Greece, Spain) donc pas bien vu au Sud de l’Europe et sa sortie envers les Italiens et leur vote est pour moi une atteinte à la « Démocratie » par quelqu’un de non-élu et d’un niveau de condescendance inouïe…
Au final : Est ce que l’Europe peut amener les discussions « techniques » puis politiques nécessaires à des scénarios avec ENRi très élevés et quasi sans Fossile, je ne le crois plus… Donc pour moi mettre trop d’ENRi dans le Mix devient une utopie et une hérésie, si techniquement l’Europe avait amené des solutions techniques et politique cela aurait été différent…
Pire, je pense sincèrement qu’industriellement le Nucléaire est une des dernières voies de sortie de la France avec l’Agroalimentaire qui restera pour partie (Le Luxe et l’aviation seront provisoires et en baisse prochaine Avis perso … l’un est tellement volatile et l’autre faute de pétrole se réduira et la concurrence Chinoise arrive…). Une autre piste industrielle est celle des petites voitures électriques et aussi et surtout hybrides-rechargeables (pourtant nos industriels ont délaissé ce secteur!) … Un peu de chimie et de pharmacie resteront même si on a déjà énormément perdu… Le secteur bancaire risque d’exploser et/ou d’avoir des difficultés énormes entre maintenant et dans 10-15 ans … Et le tourisme avec peu de pétrole, ce sera Bof !!! Bien des crises s’annoncent devant nous !!!
Il faut être clairvoyant et annoncé les choses (Pour moi ce sera : « de la décroissance plus d’efforts et une baisse de pouvoir d’achat » … à noter que les Fans de sports vont apprécier plus de physique au Travail…) et pas faire rêver ou endormir la population avec des « pseudo-révolutions » à venir genre l’éolien en Mer à des Niveaux énormes pour nous « sauver » .
Au mieux on aura 15-20 GW de capacités éoliennes marines en 2050 guère plus et l’éolien flottant je crois que je ne verrais jamais par plus de 150-200 mètres de fond (ou je verrais des naufrages d’éoliennes sur nos cotes) – Avis Perso
@Marc
« Personnellement, parler d’ENRi sans parler du système est pour moi dangereux. Et comparer les coûts du Nucléaire et des ENRi sans les systèmes autour c’est malhonnête, car trompeur… »
Ça, c’est la base de tout. Si on ne parle pas « Système complet », on ne fait que discutailler et polémiquer comme Rochain.
Bien sûr, on peut faire quelques progrès vers un peu de pilotage de la consommation.
Mais il n’en demeure pas moins que dans notre monde « moderne » le réseau électrique doit être alimenté en permanence, quoi qu’il arrive.
Tout ce dont vous parlez, comme les STEPs, est parfait pour lisser sur 24 heure.
Absolument pas sur une période de quelques semaines avec des renouvelables intermittents à 30% de la consommation.
Le besoin étant la continuité de service, je suis toujours stupéfait de voir d’excellents contrats bien juteux pour des éoliennes ou du PV sans contrainte sur le but poursuivi : la continuité se service.
On devrait passer des contrats de service complet garanti, donc composés d’ensembles pilotables plus intermittents, et on verrait immédiatement apparaître que, si nous voulons tomber à zéro le CO2 généré par la production d’électricité, les intermittents doivent rester à un faible niveau.
Et ce d’autant plus que si on convient enfin que la seule voie sans CO2 est composée de l’ensemble habituel nucléaire plus hydraulique, comme il n’y a aucun intérêt, et même beaucoup d’inconvénients, à ralentir les réacteurs le jours ou soleil et vent sont satisfaisants, le nucléaire ne saurait servir de back-up aux intermittents.
@Hervé Guéret,
Je vous trouve un peu dur avec les STEP, qui ont des fonctionnements variés suivant leur Nature. Il y a des STEP système (un peu comme Revin) qui sont là pour l’équilibrage du réseau et aussi défini comme des STEP journalières, et il ya des TEP mixtes (un peu d’amenée d’eau) et des STEP hebdomadaires comme Grand ‘Maison rechargée principalement le WE (mais aussi un peu chaque Nuit) pour faire les pointes et « servir de SAMU » au réseau au cas ou…
Certes en cas de périodes prolongées de petits vents et durant l’hiver (petite production PV), il faut du pilotable avec de grosses capacités. Mais celui-ci sera tout de même potentiellement en « surproduction » à différentes heures sur 1 journée, surtout la Nuit. Les STEP pourraient donc être rechargées avec un petit peu de solaire, un petit peu d’éolien la nuit et surtout du pilotable (la Nuit), et donc être disponible tous les jours (avec un potentiel décroissant au fur et à mesure de la semaine… en attendant le WE pour une pleine recharge).
J’en ai parlé, mais les scénarios RTE avec 12GW de STEP en 2050 donnerait (je le pense sincèrement) des résultats bien différents…
@Hervé Guéret,
Sur les STEP et si vous ne l’avez pas vu, une conférence visiatome – https://www.youtube.com/watch?v=l-QnVHlXIRU&t=3140s
Les hypothèse d’il y a 7 ans sont un chamboulées à ce jour…
Perso, je suis assez Fan d’hydraulique et je dois dire que la plupart des Grandes civilisations de ce monde ont beaucoup utilisées l’hydraulique évidemment avec les moyens de leur époque (de la Chine aux Mayas en passant par les romains, les égyptiens et les Grecs…). La France a « rayonné » du temps ou son hydraulique, sa Houille Blanche, avait le Vent en poupe et depuis la fin des grands projets, la France n’est plus si rayonnante (Est ce un présage !? d’espoir ou de désespoir !?).
Merci APO
J’avais vu cette vidéo il y a longtemps, mais je vais prendre le temps de la revoir.
Bonne soirée.
@Hervé Guéret,
Sur votre propos : » On devrait passer des contrats de service complet garanti, donc composés d’ensembles pilotables plus intermittents, et on verrait immédiatement apparaître que, si nous voulons tomber à zéro le CO2 généré par la production d’électricité, les intermittents doivent rester à un faible niveau. » – Je suis tout à fait d’accord.
A minima les ENRi devraient se voir taxer et ou inclure dans leurs prix des fonctions « système ».
Pour l’image, l’état paye la TVA pour des Travaux qu’il fait faire et la récupère ensuite…
Je pense qu’une Taxe « système » variable sur les moyens de production et proportionnelle à leur pilotabilité en continue et des besoins de consommation ferait « exploser » le cout des ENRi et baisser fortement celui de l’hydraulique et même du Nucléaire dans une moindre mesure (mais très nettement comparé aux ENRi). Cela donnerait une Vraie Vue du système électrique !!!
Pour revenir aux STEP, il y a 40 ans on était majoritairement dans l’analogique qui limite le nombre d’entrée pour la gestion d’un système. Aujourd’hui avec l’informatique et le Numérique, de petits moyens de production peuvent être pilotés très efficacement avec beaucoup de DATAs « traitable », filtrable. Une somme de STEP de 1 MW située non loin des réseaux (pour limiter les couts) peuvent avoir le même effet qu’une grosse STEP (voir même plus finement avec des suivis de charge à la maille du MW, mais certes des pertes réseaux parfois plus grandes… Donc au final des gains d’un coté et des pertes de l’autre !).
Une STEP de 1MW pour 4 heures c’est 4MW.h soit 15.000 m3 à 100 mètres de haut (0.272 kW.h pour 1 m3 à 100 m de Haut) sur 5000m2 c’est 3 mètres de Hauteur… C’est pas mal de place mais l’eau devient une denrée rare et réellement précieuse en été (sans nos glaciers qui tamponnent les fontes printanières on va être à sec en fin d’été en bien des places – déjà le cas à micro-échelle et cela va augmenter…). On a besoin de beaucoup de STEP en Hiver si on veut limiter le thermique à flamme… Il y a des partages de bon procédés à envisager en bien des places avec des modes d’utilisation évolutif… (Avis personnel)
Pour avoir bosser sur des gros chantiers de « système », les équipes des différents « sous-système » ont souvent des œillères et ne se comprennent pas, voir restent sur des positions de principe stupide et complètement bornée … C’est parfois dur de les coordonner, mais parfois quand on a le « pouvoir de le faire », on fait bien mieux avancer les projets, de l’ingénierie initiale à la réalisation… (Avis perso)
@APO
Tant que nous ne parlons que de lissage d’un jour à l’autre, par exemple pour étaler le pic du solaire sur 24 heures, bien des trucs peuvent fonctionner, dont les STEPs et même les batteries.
En supposant aucun effet du cycle vidage / chargement journalier sur la durée de vie (???) le coût du kWh stocké / débité peut être assez bas.
Le problème devient insoluble si on veut conserver des batteries chargées en permanence dans l’hypothèse d’un besoin par faible vent sans soleil sur plusieurs semaines.
Et là, je ne vois guère d’autres solutions que des centrales à flamme en attente du besoin.
C’est bien pourquoi les cahiers des charges pour des systèmes complets globalement pilotables devrait être la règle.
Bonjour Hervé Guéret,
Merci pour votre retour.
Je ne suis pas d’accord sur l’intégralité de votre propos (un peu trop simpliste à mon gout et à la vue de certains faits mais pas entièrement Faux loin de là non plus – à Nuancer donc).
Sur » Tant que nous ne parlons que de lissage d’un jour à l’autre, par exemple pour étaler le pic du solaire sur 24 heures, bien des trucs peuvent fonctionner, dont les STEPs et même les batteries. » – Personnellement je ne suis pas Fan des batteries stationnaires à large échelle (le risque est trop grand pour bien des aspects – Appro de disponiblité des mat. 1ères, fonctionnement (risque de Feu non négligeable !!!), perte de capacité dans le temps avec des effets parfois méconnus et des surprises !!!). Je resterais donc à commenter les STEP (mon petit Dada, mais vous l’avez surement compris). Oui les STEP peuvent lisser les productions solaires avec même des innovations/progrès en cours dont les « Court-circuit hydraulique : une alternative à la vitesse variable » – source – page 9 https://www.hydro21.org/wp-content/uploads/presentations-focus-hydro2018/Hydro21_colloque2018-grenoble_5-Koehl.pdf
Sur ce document vous verrez qu’une part de nos capacités sont « hebdomadaires » pour le suivi de la pointe (<30heures de capacités).
Sur le Cout des STEP, c'est un soucis mais aussi une Question de Choix d'orientation énergétique (que ce soit avec du Nucléaire "full" ou des ENRi) ! Que veut-on !? Si on garde du thermique pour 500 heures par an, cela coutera très cher aussi , et on pourra être tenter de la faire tourner parfois plus pour avoir des couts horaires moindre… Je trouve cela risquer sur bien des aspects…
Lors des évènements avec peu de vent et très peu de Solaire (Grand froid hivernaux avec petites "bises" glacées du secteur Est… si la neige est au RDV, le solaire sera à 0 sous la couverture neigeuse…). Je pense qu'il faut non pas réfléchir uniquement en terme de Production, mais aussi et surtout en terme de Consommation pour ces périodes !!!
Exemples : Etant enfant/Ado, lors d'épisodes neigeux en Bretagne, les écoles furent fermées parfois 2 ou 3 jours (donc normalement des économies de conso dans les Batiments scolaires…) sans impact majeur sur les cursus des élèves !
La période récente du Covid nous a appris que beaucoup de monde pouvait travailler de la maison (avec des efficiences variables sur de longues périodes certes !). On peut Donc organiser la fermeture partielle ou quasi totale du Bureaux du secteur tertiaire et du siège d'industriels en cas de grands froids (les transports type RATP de ce fait aurait moins de traffic donc moins de Conso aussi…). Beaucoup d'économie sont donc possibles !!!
Pour y arriver, j'ai le souvenir d'avoir vécu longtemps enfant/Ado avec le système EDF "EJP" (ou 10 ou 15 jours par an les tarifs étaient multipliés par 10 – de mémoire ), et bien nous faisions "attention" ces jours-là de ne pas consommer (machine à laver le WE, vaisselle à la main, cuisine au Gaz à la maison, …
Si certains secteurs économiques ont des tarifs multipliés par 10, 20 ou même 50 quelques jours par an (tout en étant prévenu 24 ou 48 heures à l'avance pour la date fixe, mais sachant que cela arrivera certainement) des mesures seront prises… Exemples : Est ce que les bureaux d'un cabinet d'avocat, de conseils, d'architecte peuvent fermer 3 fois 5 jours par an, sachant que les "staff" pourront travailler à la maison – Ma réponse est Oui !!! (Je viens à l'origine du secteur du BTP où les journées d'intempéries (arrêt de la production) sont courantes. On s'y adapte, pas d'autre choix possible…
Cela peut se faire "régionalement" suivant les modes de production et les tensions sur les réseaux si besoin.
Perso, je pense qu'à vouloir "épouser" la consommation souhaitée par les consommateurs, on va finir dans le Mur !!!
Marcel Boiteux avait mis en place les Heures creuses/Heures pleines pour économiser des outils de production et du coup faire baisser les prix moyens des consommateurs !!!
Je reste bien entendu d'accord sur "C’est bien pourquoi les cahiers des charges pour des systèmes complets globalement pilotables devrait être la règle." en nuançant sur le globalement pilotable (exemple sur du PV : 1 MW de PV ne peut impliquer 1 MW de Stockage, mais 0.2 à 0.5 MW par exemple presque, idem pour l'éolien…)
Je vois que pas grand monde, en fait paersonne chez les nucléophile, n’a compris que le vent souflait en mer 90 à 95% du temps à une puissance variable, comme l’est aussi la production électrique, et que lorsqu’une zone est sous alimentée par les phénomène naturelles d’autres zones ne sont pas dans le même état, certaines oui et d’autre non et sont au contraire plus que favorisées. En fait c’est exactement comme pour le nucléaire quand certains réacteurs sont en panne d’autres assurent le service, sauf que les pannées ne sont pas prévisibles alors que la météorologie est une science d’autant plus exacte que les prévison sont à court terme, ce qui rend les renouvelables variables plus efficaces que le nucléaire.
Et, grace à cette efficacité, il n’y a aucune chance pour que l’orsque les renouvelables seront implantés depuis 60 ans, et donc correctement répartis sur le territoire, on se retrouve dans la situation catastrophique que nous connaissons aujourd’hui avec le nucléaire.
Sacré Rochain
» En fait c’est exactement comme pour le nucléaire quand certains réacteurs sont en panne d’autres assurent le service »
Oh, Rochain, c’est très mal de mentir.
Oui, c’est comme ça qu’on a assuré la production de 70% de l’électricité par nos centrales nucléaires depuis 40 ans.
On a entretenu correctement les centrales, gardé une marge de puissance disponible, et ça a été.
Les derniers gouvernements ont négligé d’assurer le renouvellement de nos réacteurs, sous la pression d’ignorants comme vous ainsi que, pour de basses raisons électoralistes, de faux écolos vrais anti nucléaires.
La situation est totalement différente pour les intermittents, éolien et solaire.
Petit exemple, ce n’est pas parce-que vous connaissez les heures de lever et coucher du soleil que la puissance n’est pas très faible en hiver, et nulle la nuit, et si vous n’avez pas en parallèle les centrales à gaz de relève, ça vous fait une belle jambe de connaître à l’avance le niveau bas ou nul de la puissance.
🤣 🤣🤣 le bon vieux troll d’Hervé Guéret qui faute de connaitre les bases du sujet s’enfonce toujours dans le ridicule en ânonnant stupidement tous les vieux canulars périmes pour gogos qu’il a gobe car il n’a aucune personnalité pour vérifier les faits et ouvrir enfin les yeux sur ce qui se passe réellement sur le terrain 🤣🤣 😂🤣la réalite du terrain que tout le monde peut très facilement vérifier : c’est bien à cause de notre nucléaire polluant à tous les stades et le retard pris par la France dans le développement des ENR qu’on est oblige .. comme on l’a fait l’hiver dernier … de redémarrer les centrales thermiques déjà en place pour pallier aux défaillances de nos vielles chaudieres polluantes nucléaires et que l’on importe de plus en plus d’électricité de nos voisins qui eux s’en sortent grâce aux ENR … le nucléaire et le fossile sont déjà condamné économiquement … vous parlez d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 50 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES et leur Co² baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain… la crise actuelle le prouve bien en accélérant la mise en place des ENR sur le terrain : c’est bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … et c’est bien ce qui est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , le Co² , les GES. et vérifiez que les ENR sont beaucoup moins chères que notre merde polluante de nucléaire et rapportent de l’argent à l’état .. pour payer le gouffre financier du nucléaire… https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/311251999_10230082355387802_1346713883739448402_n.jpg?_nc_cat=103&ccb=1-7&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=T2iNz3OrdSIAX-apykw&tn=Nu5J-3iiXm5LCq9e&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&oh=00_AT9mKMmLGYWxCg8LxxmUxDTgZKYXivRPC3JYZOg3yIz5Fw&oe=634969F1
@Serge,
Quelle Puissance de raisonnement !??? C’est n fois Bô !!! avec n compris entre 0 et 100… Vous arriveriez à faire rire de sévères « dépressifs » avec votre Humour hors du commun !
La puissance du vent en mer dépend effectivement de multiples facteurs. Pour avoir plus de 20 noeuds de vent (40km/h de vent pour ceux qui ne connaissent pas les noeuds), cela est possible avec des effets de brise thermiques à certaines saisons mais pas à toute heure du jour et de la nuit !
Par contre pour avoir plus de 40km/h de vent garantis sur 24 heures, rien de tel que le passage d’une bonne dépression… et le dicton : « le Calme avant la Tempête » est aussi valable en mer… Quand à certaines époques de l’année et certaines années, les dépressions se suivent, il y aura de magnifiques suivis de « pleine charge » des éoliennes en mer (mais aussi à terre), cela durera 2 ou 3 semaines puis à nouveau calme plat…
Le vent et les courants d’air il y en a tout le temps certes, mais à puissance extrêmement variable en permanence… La garantie de survenue à une heure donnée, 15 jours à l’avance, du passage d’une dépression c’est assez aléatoire !!!
Je comprends votre niveau de dépression devant le Nucléaire (que vous haïssez tant) qui produit de manière quasi continue platement sans oscillation rapide et anarchique à l’échelle d’une année, c’est rageant ce coté métronome et à coté l’éolien c’est un peu l’inverse avec tout plein d’oscillations rapides et anarchiques sans continuité de production stable et plate, une jolie arythmie à l’échelle de la production nationale maintenant !!! Oui, le Nucléaire c’est trop Plat en courbe de production, tellement plat et constant…
Nota : Seul votre anti-nucléarisme arrive à être aussi plat et constant que le Nucléaire lui-même… Vous le mettez partout et tout le temps et à toutes les sauces : Est-ce une obsession maladive constante ou un sérieux plat de résistance que vous voulez servir pour favoriser l’Anarchie électrique !???
@APO
On a toujours avec l’éolien (et pire l’hydrolien) le problème de la cubique à gauche de 40 km/h environ, et du plateau à droite, ce qui rend la notion de vent moyen débile.
Regardons un système de deux éoliennes dont le plateau de 1 GW démarre à 40 km/h (pour avoir des chiffres aisés à manipuler.
Vent éolienne 1 puissance Vent éolienne 2 puissance puissance totale
40 km/h 1GW 40 km/h 1 GW 2 GW
30 0,42 60 1 1,42
20 0,125 70 1 1,125
10 0,016 80 1 1.016
Pour une moyenne des vents sur les deux éoliennes identique, la puissance fournie varie presque de 1 à deux.
P.S. sur le calcul sur la cubique, exemple
Pour un vent à 20 km/h, moitié de la vitesse vent du début du plateau (40)
Rapport : 20 / 40 = 0,5
Rapport au cube = 0,5 x 0,5 x 0,5 = 0.125
Puissance de l’éolienne = 1000 kW x 0,125 = 125 kW
Lorsque Rochain dit que les éoliennes fournissent de la puissance 90 à 95 % du temps (ce qui est bien possible), il oublie de dire que, à cause de cette putain de cubique, la puissance est souvent négligeable, alors que les pales tournent vaillamment.
@Hervé,
D’accord avec votre raisonnement, même si des dispositifs, comme des « boite de vitesse » et l’orientation des pales permettent de moins « suivre » la cubique pour les éoliennes (en bateau on prend des ris dans la Grand-voile passé 20, 25 ou 30 noeuds suivant le bateau, le confort attendu, l’allure, … ). toutefois, une « boite de vitesse » (comme un ris dans la Grand-voile) fait parfois perdre en performance mais c’est les soucis de la mécanique…
La production éolienne est là 100% du temps (il faut le dire à Serge et c’est Vrai), mais c’est globalement tellement variable et par intermittence pour des niveaux de puissance attendus… (Ce sont des ENRv+i !!!)
Toutefois sur votre exemple :
« » Vent éolienne 1 puissance Vent éolienne 2 puissance puissance totale
40 km/h 1GW 40 km/h 1 GW 2 GW –> Dans les faits ce sera moins, plus 80-90% donc 1.7 GW
30 0,42 60 1 1,42 –> Oui mais les progrès doivent donner un meilleur résultat pour les 30 km/h – donc 0.5 + 0.9 = 1.4
20 0,125 70 1 1,125 –> Ok ! avec les progrès technique 0.2 + 0.9 = 1.1 GW qui peut être 0.2+0.8 = 1 (et dépendant de la turbulance de la dépression qui peut faire varier la puissance, comme quand on a 2 ris et des rafales à 50 noeuds mais juste des rafales, cela fait des accélérations et des décélérations…)
10 0,016 80 1 1.016 –> OK mais ce sera 0.016 + 0.9 = 0.916 GW
Pour une moyenne des vents sur les deux éoliennes identique, la puissance fournie varie presque de 1 à deux.– Oui et si on considère les effets de rafale c’est encore moins de production ou plus de variabilité (comme en bateau par vent variable ce qui arrive aussi souvent, ie : le passage d’un grain…, les vents établis et puissants sont somme toute rares !!! )
Comme pour la « température », la force de Vent moyen indiqué n’est pas toujours un indicateur « fiable », d’autres paramètres rentrent en ligne de compte et affectent les « résultats ». Le température « ressentie » dépend de l’humidité de l’air et du vent à l’extérieur. La puissance réelle « captable » par les éoliennes dépend de la constance des vents et de leur écoulement (une dépression avec des nuages à diverses altitudes crée des régimes de vent variables en puissance et aussi parfois en direction, « passage de Grain »… Les régimes de vent puissants établis et bien orientés ne sont pas courants sous les Latitude européennes (à l’inverse des Alizés). Cela affecte aussi l’efficience des éoliennes… Le parc éolien français ne sera jamais à 100% (même au sein d’une région pris isolément) et toujours en variation surtout lors de période de Grands vents, pas de constance/stabilité de production lorsque l’on est à plus de 50% de la capacité totale, ça monte ou ça descend avec des grosses variations (à très grande échelle il faudra écrêter pour laisser passer, « mettre à la cape » une partie du parc…). En cas de petits vents les variations sont moindre mais la production est faible…
Oui l’éolien a bien des défauts, mais là où on en est (le Gaz est bien cher et pas sur que les volumes importés suffisent dans les années à venir en Europe pour maintenir l’industrie et les usages résidentiels), on n’a pour le moment pas le choix, il faut continuer d’en mettre un peu pour gagner en production en attendant mieux et moins interminablement Variable par intermittence…
@APO
» on n’a pour le moment pas le choix, il faut continuer d’en mettre un peu »
Là, je suis parfaitement d’accord, mais pour une raison simple.
On a fait tant de conneries avec le développement de notre nucléaire, du genre Astrid ou Super Phénix, et les changements de pied permanents, que même si le gouvernement voulait y mettre les moyens, on va être coincé pendant un certain nombre d’années.
Et ce d’autant plus que les industriels n’ont aucune envie de prendre des risques politiques démesurés, et ne feront pas les investissements indispensable à la construction de 3 ou 4 réacteurs par an sans fortes garanties..
On va donc devoir installer plus de pilotable (hydro en particulier, mais aussi gaz, …) pour sauver les meubles, avec les puissances complémentaires en éolien et solaire (couplées STEPs) permettant de réduire les émissions de CO2 les jours de météo favorable. Mieux que rien.
@Hervé,
On est d’accord sur tout sauf sur le Gaz…
Je pense qu’il est dangereux de compter dessus pour plusieurs points :
a) Actuellement les prix sont élevés et volatiles sans vue de long terme claire et le Pic Gazier qui approche vite n’arrangera rien. Même si les quantités en lien avec l’électricité sont « relativement » faibles par rapport à d’autres consommations (industrielles et résidentielles ou là nous avons des défis colossaux à remonter…)
b) L’industrie Gazière fait des « plans » sur la comète avec le Biogaz (y compris pour l’élec avec NegaWatt qui est un bon porte drapeau « innocent » de l’industrie gazière…). Cette filière n’est pas sans risque sur les pratiques agricoles avec des effets et des rétroactions hyper néfastes dans certains cas… Le Biogaz pourrait servir à couvrir ces mauvaises pratiques et nous amener à continuer dans des délires de productivisme aberrant. Le pointage du Biogaz fait par certains et certaines pour l’électricité est donc plus que limite si on élargit ce « Gaz » avec tous ses impacts. Sachant que pour d’autres process tels que dans l’agroalimentaire (avec des cas parfois complètement nécessaire à nos modes vie actuels même diminués de beaucoup) se passer de Gaz sera hyper complexe et très couteux donc il y aura des besoins de Gaz (Biogaz ou Fossile) pour nos sociétés dans le futur pour encore longtemps. Du fait des voies de production parfois très polluantes dans certains cas, il vaut mieux ne pas tomber dans la facilité de consommation là ou ce n’est pas nécessaire (Avis perso).
c) Les délires de Poutine et de sa clique et leur conflit atroce, ne sont qu’une nouvelle et triste parenthèse de l’histoire. Dans quelques années, Poutine aura nécessairement disparu, et les russes seront certainement tentés de nous revendre beaucoup de Gaz. Pour cela, ils pourraient être amenés à le « brader » par rapport à d’autres énergies… Et nous redeviendrons « accro » à cette « merde », surtout si nous avons les capacités de consommation (ie : notamment des centrales à Gaz – Oscar Wilde disait : » on peut résister à tout sauf à la tentation ! »)… Certes l’énergie « bon marché » est une nécessité pour toute économie développée, mais ne vaut-il pas mieux se sevrer et vivre « sans » avec les organisations de nos modes de vie qui vont bien (moi, c’est ce que je pense…). Sans Centrales à Gaz, le Nucléaire s’impose et plus de discussion possible (Cf scénarios RTE et le 26 GW de Gaz des scénarios M0 & Co…). Garder des Centrales de capacités en trop grand nombre, cela peut amener à des retournements d’orientation politiques malsains…
Enfin, l’hydraulique et sa pilotabilité se « marient » avec tous les modes de production, il est complémentaire des ENRi et du Nucléaire. De ce fait, imposer des « Taxes » et/ou des prises de participation de capacités de pilotage aux ENR comme au Nucléaire (EDF a du stock en Hydro pour le moment) amènerait un développement accéléré de l’hydraulique et cela sonnerait le Glas pour le Gaz dans l’électricité en France (pour moi c’est une priorité…).
Des points a), b) et c), il ressort pour moi que nous devons tendre et accélérer vers du « 0 » Fossile dans notre Mix électrique et ce le plus vite possible, comme on a réussi à « ferrailler » de grosses capacités de centrales à fioul qui s’occupaient pour une grosse part du Mix, tout en suivant l’augmentation de consommation d’électricité des Français avec le Nucléaire et quelques Grands et Beaux projets hydrauliques (notamment les STEP dans années 80) !!!
(Que les Hopitaux, les militaires, et quelques autres sites gardent des groupes électrogènes de secours, c’est autre chose et nécessaire tant qu’on a les moyens de les financer…).
Pour Rappel, l’industrie du Gaz a réussi à placer ses pions dans les années 80-90 et ensuite, dans le résidentiel, le secteur industriel et le tertiaire puis dans l’électricité. Déloger le Gaz du Mix « énergétique » français va être une rude bataille… Et le Gaz est si discret, inodore incolore et se transportant principalement en dehors de nos champs visuels (réseaux enterrés de distribution…). Ce coté discret en fait pour moi, la plus dangereuse des énergies car nous n’y prêtons pas attention, mais elle est là et coute bien chère à bien du monde…
@APO
En fait, je ne suis pas pro gaz, je relève simplement la contradiction formelle de ceux qui décrivent une situation possible à 100% renouvelable.
La seule solution sera le gaz, et la solution gaz est une solution pourrie par bien des raisons.
En ce qui concerne le dit « biogaz », soit on parle de tirer du gaz des déchets normaux, et les volumes seront ridicules devant le besoin, soit on tire le gaz de cultures spécifiques, avec tracteurs au gasoil et engrais synthétiques, et ce n’est plus bio. Une aberration.
Bien entendu, utiliser du nucléaire comme back-up des intermittents, comme actuellement en partie, serait une aberration de plus.
» l’hydraulique et sa pilotabilité se « marient » avec tous les modes de production »
Vu le volume assez faible d’hydraulique possible en France, y compris les STEPs, il est suffisant pour assister le nucléaire dans les variations rapides, même en doublant le nombre de réacteurs.
Par contre, si la puissance en éolien et solaire devenait importante, l’énergie fournie serait loin des 100%, probablement vers 50% vu la faiblesse des taux de charge, entre 25 et 40% pour l’éolien, 15% pour le solaire.
Et alors, l’hydraulique en France serait parfaitement incapable de servir de back-up aux intermittents.
En fait, je suis convaincu qu’on aurait dû continuer à investir dans de nouveaux réacteurs, classiques et en poursuivant Astrid, pour rester vers 70 ou 80% de nucléaire, et qu’il faudra 20 ans, en y mettant les moyens, pour revenir à ce niveau.
Et que d’ici là, il faudra trouver des moyens de compensation, avant de remplacer ces moyens, et les intermittents qui vont avec, par des réacteurs lors de leur fin de vie.
A gaz ? Je ne vois guère d’autre solution.
@Hervé Guéret,
Je ne suis pas du tout anti-Nucléaire mais je crois à une complémentarité partielle Nucléaire, ENR et ENRi mais cela nécessitera des efforts de consommation durant certaines périodes…
Sans changer à minima quelques jours/semaines par an, nous ne pourrons pas nous passer de Gaz, c’est une évidence. Imposer de la sobriété quelques jours par an à des gros consommateurs et/ou à des consommations non essentielles est pour moi une liberté que l’état devrait se permettre d’avoir et que les citoyens devraient percevoir comme un « Devoir » quelques jours par an… En plus cela ferait du bien sur le cout global de l’électricité de ne pas avoir des centrales d’appoint qui coutent fort chers…
Je suis par contre très Anti-Gaz et de plus en plus, et je vois dans le Gaz un féroce et dangereux mais discret concurrent du Nucléaire…
@APO
« je vois dans le Gaz un féroce et dangereux mais discret concurrent du Nucléaire… »
Pas pour rien que les marchands de gaz sont pro renouvelables intermittents.
Cela fait longtemps qu’ils ont compris que éolien et solaire sont de merveilleuses choses pour les marchands de gaz.
Il n’y a que des Rochains pour refuser de le voir.
Difficile pour lui de renier ce sur quoi il a tenté de se faire une image de marque de compétence.
Perso, je suis persuadé que nous devrions lancer une grande politique de nucléaire, comme il y a 40 ans, vers 80 réacteurs, plus hydraulique, plus pendant un certain temps les centrales à gaz et intermittents dont nous ne pourrons pas nous passer.
@Hervé Guéret,
Je suis tout à fait d’accord sur le Plan Nucléaire à lancer ET aussi le PLAN Hydraulique à Lancer !!!
Pas d’accord sur l’intérêt de la parenthèse Gaz (limite je préfèrerais du charbon au moins cela ferait réfléchir du monde sur la nécessité du Pilotable et ferait faire des efforts à beaucoup de monde…).
Nota : La LGV Poitiers-Bordeaux a été faite à une vitesse phénoménale (je dirais plus impressionnant que le la réalisation du Viaduc de Millau en terme de timing – Avis Perso), la ligne Le Mans-Rennes s’est aussi faite rapidement mais moins… Le BTP Français n’a pas perdu tout son savoir-faire et sait faire encore des ouvrages conséquents en temps record. Mais tout dépend du « format » … En concession avec exploitation pendant une durée prévue, les temps de réalisation peuvent être drastiquement raccourcis…
Des STEP, dont la partie Génie Civil pourrait être sujette à des formes de « concession et exploitation » (garantie d’usage sur 30 ans par exemple), pourraient être faite dans des temps records… C’est une idée parmi d’autres mais mettre des carottes devant certains, cela les fait avancer vite et assez bien ! Avancer à coup de bâton et/ou avec des batons dans les roues, c’est toujours moyen…
Rochain
Alors, pourquoi les premières éoliennes en mer ne délivrent que très peu l’électricité depuis leur mise en service ?
Parce que forcément sur 80 éoliennes, les 4 premieres en état de marche devraient délivrer ce que fourniront les 76 autres
Mais notez tout de même que la production éolienne correspond à la 2 réacteurs nucléaires
@Serge,
La production éolienne correspond à 2 réacteurs nucléaires ! Oui par moment, c’est vrai. Mais dans les faits nous n’avons pas des réacteurs nucléaires de 9 GW/Unité (juste des 900 MW et plus…) par contre il y a plus de 18 GW d’éolien installé qui doivent « avoir » été mis en valeur comme faisant l’électricité de plus de 20 millions de « Français équivalent » dans la presse avec le cumulé des annonces depuis 20 ans… Avec 2 réacteurs nucléaires, on n’alimente pas 20 millions de Français moyens mais juste 2 millions…
Quel charabia !
Charabia ou Chat Ras biais : de Monsieur Rochain : « » Parce que forcément sur 80 éoliennes, les 4 premieres en état de marche devraient délivrer ce que fourniront les 76 autres
Mais notez tout de même que la production éolienne correspond à la 2 réacteurs nucléaires « »
Cochelin, *Ici on apprend que les premieres éoliennes n’ont été connectées que le 7 octobre !
https://lenergeek.com/2022/10/10/saint-nazaire-mise-service-premier-parc-eolien-mer-france/
Il n’y avait donc pas lieu d’attendre le moindre watt d’émission de puissance le 22 sptembre lors de l’inauguration du Parc par Macron. Mais on peut constater qu’avec des vents identiques depuis le 6 octobre ou la puissance émise était d’un GW, on est passé à 2 GW à partir du 7 octobre et continuité les 8 et 9.
Rochain
Mais la puissance produite retombe à 770 MW aujourd’hui. L’année passée, nous étions à la même époque, autour de 2 à 3 GW. Pour l’instant, il est difficile de préciser l’apport du parc éolien de Saint-Nazaire.
D’autant plus qu’on ne sait même pas combien d’éoliennes sont branchées. mais de toutes les façons, ce n’est pas sur une semaine que l’on va le savoir, c’est après au moins un tour de Soleil. Cela nous fixera à peu près sur le facteur de charge de ce type d’éoliennes sur ce site ce qui permettra de savoir avec plus de précision sur quoi on peut compter à l’avenir.
Rochain. Vous écrivez:
« de toutes les façons, ce n’est pas sur une semaine que l’on va le savoir, c’est après au moins un tour de Soleil. Cela nous fixera à peu près sur le facteur de charge ». Je suis d’accord avec vous. Même si la production ne se voit pas actuellement et même très faible aujourd’hui en Pays de la Loire (moins que le même jour de l’année 2021), il y aura bien de la production dans le cours de l’hiver, mais pas forcément lorsque la demande sera importante. La preuve semble-t-il le dimanche 2 Octobre mais la demande était faible et le pays exportateur net. En attendant, c’est la production nucléaire qui remonte (et l’éolien qui baisse) : autour de 29 GW depuis Lundi. Tout le monde devrait s’en réjouir ! https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
Lors de l’inauguration le 22 septembre, les quelques éoliennes en fonctionnement ne tournaient qu’à peine. Le 7 octobre, l’exploitation a débuté et la production n’est pas, pour l’instant, perceptible sur les données RTE pour les Pays de la Loire, région dans laquelle ce parc est implanté. https://www.rte-france.com/eco2mix/les-donnees-regionales# Alors, peut-être au creux de l’hiver en verrons-nous un peu plus.
Texte de l’AFP : « Ce 7 octobre 2022 a marqué le début de l’exploitation de ce parc de Saint-Nazaire, fort de 80 éoliennes de 6 MW chacune, implantées à une quinzaine de kilomètres des côtes, espacées chacune d’environ un kilomètre, et disposant de pales de 75 mètres de long – pour un total de 480 MW de puissance installée. »
Message entièrement de votre crue Cochelin. L’article ne mentionné même pas qu’une seule éolienne était déjà activée. Ce n’est pas la première fois qu’un dispositif est inauguré à une date qui arrange seulement le carnet de tendez vous du président. Inauguration ne suppose en rien que le dispositif est opetationnel. Mais cela ne vous empêche pas de faire une longue bafouille dénigrante faisant mine de s’ appuyer sur des faits.
Je connais mon monde.
Les Faits suivant les data de RTE éco2Miox (appli tel.) :
– Le parc installé éolien de la zone Pays de Loire est de 1158 MW au 01/06/2022.
– La production « record » de 2022 a été le 26/09/2022 à 13h45 avec 1294 MW !!! Donc le Parc de Saint-Nazaire a bien du être intégré en bonne partie…
Si on prend maintenant juste à coté en Bretagne, un pic de production de 672 MW à 13h00 le 26/092022 soit 672MW/1144MW installé en Bretagne loin du record annuel des 987 MW de pointe du 13/02/2022 donc un facteur de charge de 58% le 26/09 en Bretagne !!!
Soit avec le même Fc pour les pays de la Loire : (1158 + 480 ) x 0.58 = 950 MW donc tout le parc de Saint-Nazaire devait être bien en route le 26/09/2022 avec un bon très bon facteur de charge pour obtenir le record annuel, merci donc à l’éolien marin qui marche bien quand il y a du Bon vent…
@Serge,
Avez-vous une autre explication ou allez-vous continuer vos explications complotistement grotesquement (on pourrait dire comme d’hab !) de votre monde intérieur pour affirmer que le parc n’est pas ouvert ???
Arretez avec vos élucubrations et calculs d’apothicaires, où donc est mon propos complotiste ? Moi je n’étais pas plus que vous sur place quand l’interupteur a été basculé ! Je me contente de lire que le parc a produit sa première puissance le 7 octobre ici :
https://lenergeek.com/2022/10/10/saint-nazaire-mise-service-premier-parc-eolien-mer-france/
Si vous avez des raisons de croire qu’ils mentent , adressez vous à ENERGEEK !
@Serge,
Pour raffraichir votre mémoire, LIRE ATTENTIVEMENT LE DERNIER PARAGRAPHE ! du lien suivant – https://www.lemondedelenergie.com/eolien-en-mer-installation-80-eoliennes-parc-saint-nazaire-terminee/2022/09/07/
Vous avez commenté ABONDAMMENT à l’époque !!!
La phase Testing&Commisionning du parc est en cours depuis le printemps et donc ils injectent régulièrement, comme l’EPR finlandais qui n’est pas en service complet mais à déjà injecté plus de 1TW.h dans le réseau finlandais…
Le 7 Octobre est donc possiblement la fin de la phase de T&C et donc l’inclusion complète de ce parc au réseau ! Mais les 1ères injections de courant, ce fut au printemps !!!
Nota: Votre intermittence pour dire des choses sensés, posés et claires , c’est Quoi 10% !!!? Votre facteur de charge pour dénigrer, insulter, dire des conneries sur des choses factuelles est au moins de 80% !!! (Difficile de faire pire !)
Rochain
Lenergeek reprend un arcticle de l’AFP que l’on peut retrouver dans de nombreux médias. Ce site ne ment pas mais ne dit pas combien le produit le parc : 1 MW, 2 MW, 3 MW,… on ne sait pas. En tout cas, ce n’est pas très visible dans les données régionales de RTE, et, en tout cas, très intermittent, comme il se doit. https://www.rte-france.com/eco2mix/les-donnees-regionales#production-detaillee
Ne compliquez pas la question, je n’ai relevé dans cet article que la date de mise en fonction du parc indique comme étant le 7 octobre et rien d’autre…et simplement pour expliquer qu’il ne fallait pas s’étonner d’une incidence nulle le jour de l. Inauguration du parc par Macron, vent ou pas vent.
Si, quelques éoliennes étaient déjà opérationnelles et tournaient faiblement. Le reportage télévisuel en attestait. Et depuis, la production est, en moyenne, presque identique à l’année passée. Maintenant, toutes sont installées et la production ne décolle pas, sauf dimanche 2 octobre, là où la demande nationale était faible et que le pays était exportateur net. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-turballe-44420/a-la-turballe-dans-la-tour-de-controle-du-premier-parc-eolien-en-mer-francais-07862106-40cb-11ed-a769-ebc8e84c83b8
Vous avez l’intention de vous focaliser sur ce parc ?
L’intéret de l’éolien c’est son foisonnement alors attendez déjà qu’il y en ai sur toutes les cotes, de la frontiere Belge à l’éespagnole, et de l’Espagnole à l’Italienne.
https://participons.debatpublic.fr/uploads/decidim/attachment/file/438/Contribution_8-EngieGreen.pdf
Sacré Rochain !!!
« L’intéret de l’éolien c’est son foisonnement »
Et bien, comme le foisonnement n’aura jamais qu’un effet extrêmement limité pour compenser l’intermittence, vous reconnaissez que l’éolien ne présente qu’un intérêt extrêmement limité.
Merci, enfin lucide LOL
@Hervé Guéret,
Vous êtes un peu dur sur l’atout du foisonnement (ce n’est certes pas un « atout maitre ») mais cela permet d’avoir un petit talon de production garanti.
Par contre l’intermittence, qui débouche sur des variations de puissance injectée sur le réseau d’un facteur 1 à 5 en considérant le foisonnement, c’est quelquechose de problématique. Peu de solutions sont proposés et mises en avant, et le Gaz est le grand gagnant tant les variations sont importantes (le Nucléaire a du mal à faire du suivi de charge dans certaines conditions …).
Pour augmenter le foisonnement européen, il faudra beaucoup de réseaux additionnels liés à la production éolienne et surtout éviter de construire trop densément des éoliennes (qui nécessitent du back-up instantanément) en 1 région. Y a t’il un plan européen clair !???
RTE a fait son exercice de prospectives 2050 quasi en Solo au niveau européen mais par contre a écrit des scénarios divers dont certains uniquement à vocation de certains lobbys. Les hypothèses retenues : 39 GW d’interconnexion et 8 GW de STEP notamment sont dans un cas bien optimiste (39GW) et dans l’autre bien limitatif (8GW de STEP) – Avis personnel .
Les « ENRistes » prennent souvent le problème à l’envers en ne parlant que capacité de production additionnelle sans parler du Système électrique (Production ET Consommation).
APO c’est les trolls qui ne prennent jamais en compte toutes les données du problème et qui parle d’electricite au lieu de parler d’energie … heureusement que l’on a les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz …. et c’est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution ,les GES , le Co² … et vérifiez que les ENR sont beaucoup moins chères que notre merde polluante de nucléaire et rapportent de l’argent à l’état .. pour payer le gouffre financier du nucléaire…
Tiens la Pollution Radio-Isambert-Active, ça faisait presque longtemps qu’on ne l’avait pas vu !!! ni ressenti de ses riches arguments SI bien étayés et TELLEMENT en lien avec nos modes de vie… Les sonates de SI c’est bien, ça fait valser les petites « Sirènes » de la réalité et les rêves magiques…
@Régis, Avez-vous lu ou entendu l’histoire de « La chèvre de Monsieur Seguin » !? Vous devriez la (re)lire et la méditer, vous seriez un peu moins « chèvre » à la sauce Pierre Richard…
et toujours notre troll stérile d’Hervé Gueret qui faute de connaitre au moins les bases du sujet se ridiculise constamment en s’enfonçant lamentablement dans tous les posts 😂🤣 allez encore une fois la réalité du terrain que tout le monde peut très facilement vérifier : le solaire est bien une partie des ENR pour produire enfin proprement, sans dangers et sans déchets pour moins cher que notre merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune, la flore et l’être humain… et si certaines ENR sont prévisibles d’autres sont beaucoup plus pilotables que notre merde polluante de nucléaire de plus en plus intermittente qui fait redémarrer nos centrales thermiques déjà en place pour pallier aux carences du nucléaire et nous oblige à importer de l’électricité des pays qui ont tres en avance que nous sur les ENR .. ENR qui battent des records de production partout ou elles commencent à être installées en faisant baisser la pollution, les GES et le Co² et en produisant enfin proprement, sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que le nucléaire / arenh polluant à tous les stades … heureusement que l’on a les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz …. et c’est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution ,les GES , le Co² … et vérifiez que les ENR sont beaucoup moins chères que notre merde polluante de nucléaire et rapportent de l’argent à l’état .. pour payer le gouffre financier du nucléaire…
Rochain
Ce parc n’est-il pas l’objet de cet article dont vous en approuvez et défendez la totalité du contenu?
Et, de ma part, il ne s’agit pas de dénigrement mais de constatation.
C’était si important que ça de constater ce qui n’était pas dans l’article mais sur un autre média, qu’il n’y a pas eu de vent à St Nazaire le 22 septembre jour où Macron a inauguré le site ?
Alors allez donc constater qu’il souffle bien aujourd’hui sans que pour autant la production soit plus immortante, car dans les fait rien n’est activé probablement :
https://www.meteorama.fr/vent/
@Serge,
Il y a du vent mais seulement 400MW dans la Nuit et baisse significative dans la journée … (400 / 1638 MW = 25% !!!)
Descente à 40 MW à 18h00 !!! soit 2.5% de facteur de Charge !!! Ca décorne pas votre votre clairon pour autant @Serge …
Il yn en a qui détermine le facteur de charge à la demi-seconde….!
Comment voulez vous discuter avec des zozos (IL N’Y A PAS D’AUTRES NOMS POSSIBLE A CE NIVEAU) comme ça ?
je parle du 11/10/2022
de 16h15 à maintenant, la puissance délivrée en permanence est sous les 48 MW donc 10% du Parc de Saint-Nazaire et 2.5% de l’éolien de Loire Atlantique… Quand y a pétole molle, il y a pétole molle !!! Votre tête est peut-être trop dure pour l’entendre mais c’est ainsi ! Et le Zoro des ENRistes n’y peut rien …
Au fait si vous voulez organiser un pèlerinage au parc éolien de Saint-Nazaire, je vous conseille vers le 15 Aout. La consommation française est parfois proche des 30-35 GW soit 500 W par Français Moyen et en Français équivalent (juste le résidentiel) cela doit être au moins 30% de moins soit dans 333 W, prenons 300W c’est l’été !!!
Vers le 15 Aout, il y a parfois des effets de brise thermique prononcé et donc des vents de 20 noeuds, avec ce type de vent, cela peut faire marcher proche de 100% le parc éolien… Donc 480 MW avec le « Français équivalent’ cela pourrait faire l’alimentation de plus de 1.5 million de Français !!! Imaginez donc pour la fête de Marie !
Je vous laisse faire le calcul pour le 28 décembre et mentionnez le Saint de cette date !!!
Faut-il être stupide pour vouloir démontrer l’inutilité de l’éolien parce que entre 17h15 et 17h22 les éoliennes connectées n’ont produit que telle ou telle puissance !!!!! Vous êtes vraiment complétement cinglé mon pauvre ami.
Allez… hors de mon périmetre vous êtes trop stupide pour être fréquentable.
@Serge,
Je trouve l’éolien très utile si des systèmes sont mis autour pour compenser l’intermittence et les variations de niveau de production, ie : « couplage » avec de l’hydraulique, consommation adaptée aux pics de production éolienne, …
Si c’est pour consommer comme avant et mettre plus de Gaz dans le Mix, c’est inutile !!!
Je ne suis pas manichéen, je constate des faits et j’essaye de mieux comprendre…
Nota : Votre Facteur de charge pour réduire les propos des autres par des analyses de pépère à œillères à tendance un peu pervers est très élevé !!!
Je dois dire que vous me faites descendre de plus en plus l’éolien dans mon estime de ce mode de production !!! Aucun argument constructif et peu d’arguments constructifs en général !!! Par contre des évidences soulignés des limites de l’éolien par de nombreux commentateurs auxquels il est difficile de trouver des réponses claires et évidentes…
Entre un Mix1 de : Nucléaire + Hydraulique + une petite somme de Fossiles et d’ENRi Et un Mix2 de : ENRi + GAZ/Charbon à large échelle + hydraulique
Je préfère le Mix1 largement. Un mélange de Mix1 et Mix2 me semble de plus en plus dur à mettre en place…
@Serge,
A votre propos : » Allez… hors de mon périmetre vous êtes trop stupide pour être fréquentable. » – Etes-vous le policier » de la pensée de ce site !? Ou juste un petit peu fasENRiston – un peu fashion, un peu fasciste – histoire d’habiller les défauts d’un coté et de vouloir mettre beaucoup d’autorité de l’autre pour éviter tout débat !???
A votre propos : » Vous êtes vraiment complétement cinglé mon pauvre ami. » C’est possible, et je prends quelques Leçons avec le plus Grand Cinglé de tous sur ce site et sur tant d’autres, l’Excellentissime « Rochain Serge » . Un petit « Coucou » à vous pas volé 🙂 🙂 🙂
@Serge,
Je dois avouer par ailleurs que j’ai vraiment été complètement Cinglé de croire que le 100%ENR (à niveau de vie quasi inchangé) était possible !!! C’était il y a 15 ans et je l’ai cru quelques années !!!
Mercredi 12 Octobre 2022, à 4h30 les productions ENRi en Pays de Loire sont de 0 MW pour le Solaire et 35 MW pour l’éolien !!! C’est bô et ça ne doit même pas suffire pour alimenter la ville de Saint-Nazaire. Heureusement le Nucléaire est remonté dans le Mix et approche les 30 000 MW à cette heure !!!
Mais 435 MW de thermique gaz en Pays de la Loire, cela compense un peu l’absence de vent. C’est ça le back-up ! Mais Cordemais (au charbon) n’est pas encore activée et nous devons encore importer au niveau national. L’Allemagne n’a pas autant de scrupules : 23 400 MW de charbon là-bas contre 14 MW en France. https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=de&c=DE
Certaines parties de Cordemais doivent avoir plus de 60 ans !!! Et elle va encore tourner beaucoup à priori cet Hiver (extension d’émission en cours de validation), donc j’imagine qu’ils s’activent pour checker/inspecter/renforcer les tuyauteries de partout…
Cordemais risque de dépasser les 70 ans, vu la situation actuelle…
Non, Cochelin, le backup ce sont les autres parcs situés partout il leurs sur les côtes de France, mais il faut d’abord les construire.
Et hélas le backup pour le nucleaire c’est toutes les autres solutions déjà construites et pas son autre moitié pourtant elle même construite.
@Serge,
Faites-vous du routage météo pour les voiliers !? Je crois que vu vos prévisions vous allez trouver des bateaux intéressés !!!
Elles sont magiques ! Le petit Bateau « père Noel » est en recherche de routage d’après mes neveux et suite à un accident le 25 décembre de l’année dernière 🙂 donc je crois que du 22 décembre au 28 décembre 2022 vous pourriez vous rendre utile pour des millions d’enfants !!! En arrêtant le 28/12, vous seriez gratifié du Nom du jour en cas d’erreur…
Sacré Rochain
« le backup ce sont les autres parcs situés partout il leurs sur les côtes de France »
Rochain qui nous fait du backup d’intermittent avec de l’intermittent assez bien corrélé avec lui même LOL
Il faut avoir la foi !
Heureusement qu’on a encore quelques centrales à flamme.
Rochain
L’Allemagne a beau avoir un parc de 7 860 MW de back up sur leurs côtes, celui-ci ne pouvait produire qu’autour de 1 000 MW, et importer plus de 5 000 MW ce matin vers 6 h. Ferait-on mieux si nous en avions partout sur nos côtes ? https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=de&c=DE&stacking=stacked_absolute_area&legendItems=01011111111111111111111111111111111000000
Trois fois mieux en moyenne Cochelin, en raison de nos trois façades maritimes qui ne doivent rien l’une à l’autre.
Mais vous le saviez déjà, pourquoi avoir posé la question ? Cela ne fait que du spam comme le font certains petits rigolos qui se croient interessants en posant des questions et en se précipitant à donner les réponses qui les arrangent et en concluent que vous avez été convaincu….. de leur bêtise, c’est vrai !
Rochain excelle de mieux en mieux … dans les âneries.
« Trois fois mieux en moyenne Cochelin, en raison de nos trois façades maritimes qui ne doivent rien l’une à l’autre »
D’une part, c’est profondément faux, la dimensions de la majorité des phénomènes météo ayant une taille plus grande que notre hexagone, pour les belles pétoles comme pour du vrai gros temps.
D’autre part, si votre hypothèses était vrai, avec, parfaitement indépendamment, sur chaque façade, un taux de charge de seulement environ 30% (et je suis généreux), la probabilité que les trois façades soient simultanément en vent faible reste très élevé.
Remarquez que Jancovici a démontré que les vents entre France, Allemagne et Espagne ne sont pas du tout décorrélés.
@Serge,
Nous avons beau être sur un hexagone, 2 de nos « façades » maritimes sont très corrélées entre elles, ie : Manche et Atlantique ! Le bout en Mer du Nord est tout petit… La méditerranée a des régimes de vent différent certes mais peu à même de compenser de faibles volumes sur l’ouest et le Nord de manière régulière…
Une grosse dépression balaye toute la façade atlantique et de la Manche, une petite peut être localisée sur la manche (à cheval sur l’Angleterre) et rarement des dépressions uniquement de Biarritz à Brest sans influence sur les vents en Manche.
Si vous avez des études de cas sur une différentiation nette entre la Manche et l’Atlantique je suis preneur (il y a souvent plus de vent sur la Manche en Hiver certes…).
Et un mix veut dire mélange. Il n’est pas étonnant que d’autres sources, pour soutenir le réseau, viennent en complément d’un nucléaire (en maintenance pour une bonne partie) qui fournit plus de la moitié de la consommation : 29 GW sur 61 GW . Quelle autre source renouvelable fait mieux en terme de facteur de production et de fiabilité ?
N’importe laquelle Cochelin, dans la mesure où on investit en conséquence, mais il serait irrationnel de ne miser que sur un aspect des renouvelables, dont nous avons déjà deux catégories, les pilotables et les non pilotables, avec plusieurs ressources différentes pour chacune des deux. Ce n’est donc qu’une question de dosage en fonction de leurs caractéristiques propre, du calendrier, et de leur prédictibilité pour les variables soumis aux conditions météorologiques.
En fait en analysant les propositions de 100% renouvelables publiées par divers organismes on constate des propositions de mixes tres variables dans les proportions de chaque source possibles selon l’étude. Je pense qu’il y a une quasi infinité de solutions possibles en combinant toutes les sources possibles et c’est ce que met en lumiere la variété des propositions de 100% renouvelables.
Pour Roro, le Zoro des ENRistes !
Vous dénigriez la France qui importait de l’électricité d’allemagne depuis 8 Mois, et vous n’avez pas tort tant nos politiques ont fait n’importe quoi avec EDF-GDF de puis 25 ans (pour ne pas dire 40 ans !!!).
GrDF vient d’ouvrir la Liaison France-Allemagne en mode tapis-roulant à l’envers, c’est Fait – https://www.journaldemontreal.com/2022/10/13/la-france-a-commence-a-livrer-du-gaz-a-lallemagne-annonce-grtgaz
Une petite pièce est donc rendue aux allemands pour les remercier de nous avoir vendu bien cher de l’électricité avec de gros « billets » fait par certains politiciens bien condescendants !!! (je pense qu’ils mettront le bouclier tarifaire européen quand cela les arrangera, pas en ce moment ils exportent de l’électricité au Charbon dans tous les sens…)
On leur envoie du Gaz odorisé, je ne sais pas si c’est pour lé sécurité ou pour être ironique… Lol, la sécurité avant tout !!!
Et quel pays s’en approche (sans import/export massif) ?
Après à peine 10 ans dans cette direction, on peut dire que tous ceux qui ont effectivement amorcé le virage du renouvealble s’en approchent plus ou moins, mais tous encore assez loi, faisont régulierement la mesure tous les 5 ans c’est une bonne échelle je pense..
Où en était-on après 10 ans de notre premiere centrale nucléaire ?
@Rochain
Cochelin ne vous demandait pas du baratin, mais UN cas intéressant qu’on puisse examiner.
Un seul, pour commencer.
Et on trouvera un pays avec du renouvelable pilotable à niveau élevé, donc à priori plein d’hydraulique.
Et comme chez nous, ce sera très limité, la clause est entendu.
Impossible chez nous d’avoir de quoi compenser l’intermittence de l’éolien, et pis le solaire.
La vérité est que, si vous avez un socle de centrales à CO2 déjà installées, l’installation d’éolien et de solaire, comme en Allemagne, permet de réduire le CO2 les jours de météo favorable.
C’est déjà pas mal, mais c’est tout, comme en Allemagne.
Chez nous, trou d’intermittent obligera à construire des centrales à gaz, comme à Landivisiau.
Les ENRi, ça fait plus de 40 ans et vous le soulignez bien de temps à autre avec le plus vieux Parc Français !!!
Et à grande échelle, cela fait 25 ans que cela a démarré et 20 ans que cela tourne fort !!!
Le résultat est très mitigé (pour rester constructif !) !!! Et pas un pays (sans hydraulique important, ni Nucléaire, ni interconnexions permettant des échanges massifs) n’a vraiment très nettement baissé (plus de 50%) ses émissions de CO2 avec les ENRi (Hélas !)…
@Serge,
40 ans après la 1ère centrale nucléaire française, plus de 70% de l’électricité française était Nucléaire…
40 ans après les 1ers panneaux PV, Bof bof bof…
40 ans après le 1er parc éolien, 7% !??? (10 fois moins que le Nucléaire !!!) – 40 ans c’est un chiffre que vous avancez souvent pour l’éolien – LOL !!!
30 GW d’ENRi ça produit peu assez souvent…
60GW de Nucléaire, ça produit beaucoup très souvent, pour ne pas dire tout le temps !!! Certes c’est descendu à 20GW durant l’été cette année (mais en production plate et constante…).