Grèves: les salariés de TotalEnergies pas « prêts » à arrêter les raffineries dans l’immédiat

Les salariés de TotalEnergies ne sont pas « prêts » à arrêter les raffineries du groupe dans l’immédiat, a-t-on appris jeudi auprès de la CGT, qui appelle finalement à un mouvement de grève de 48 heures, mardi et mercredi, contre 72 heures prévues initialement.

Il était envisagé initialement d’arrêter la production dans les raffineries dans le cadre du mouvement de grève contre le projet de réforme des retraites: « ce qu’on va leur proposer pendant 48 heures, c’est +rien ne rentre, rien ne sort+, comme d’habitude ». Pour « savoir si les salariés sont prêts » à un arrêt, il faut d’abord « tester des (grèves) reconductibles », a indiqué à l’AFP Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe.

« Pour l’instant, les salariés nous disent que l’heure n’est pas à prendre cette décision, l’heure est à tester des (grèves) reconductibles sur 48 heures, pour voir la force qu’on a, pour se compter et avoir tous les éléments en main pour prendre la décision au moment où la question de l’arrêt des installations se posera », a précisé M. Defresne.

« Le seul impact sur l’outil de travail, ça va être des baisses de débit de production mais pas un arrêt », a-t-il également déclaré.

La CGT TotalEnergies avait présenté cette échéance du début de semaine prochaine comme un « moment crucial », avec en ligne de mire un durcissement du mouvement et un possible arrêt de certaines raffineries, comme lors de la grève d’ampleur pour les salaires du mois d’octobre dernier.

Ils ont donc finalement privilégié l’unité avec d’autres branches: « l’idée a été de se caler sur l’appel des cheminots les 7 et 8 février, le but c’est d’être le plus nombreux possible sur les mêmes dates et de taper tous en même temps sur le même clou au même moment », a déclaré M. Defresne.

Souhaitant un élargissement des corps de métiers représentés lors de ces grèves, il table pour la semaine prochaine sur un durcissement du mouvement en régions, entre les deux journées nationales du 7 et du 11 février: « on va pouvoir peut-être assister à une radicalisation du mouvement, qui va faire que la décision d’arrêt des installations va être franchie » ultérieurement, a-t-il ajouté, estimant que « c’est vraiment la réaction de l’interpro sur les bassins d’emploi qui va pouvoir nous guider ».

« On n’est pas sur le reculoir », a assuré M. Defresne, qui souligne qu’une majorité parlementaire n’est « pas acquise » et qu’un recours du gouvernement au 49.3 pourrait mettre « le feu aux poudres ».

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