Electricité: comme attendu, RTE prévoit un hiver sous « vigilance »

Le gestionnaire du réseau électrique RTE prévoit un hiver sous « vigilance particulière » en matière de sécurité d’alimentation, confirmant ses prévisions du printemps, alors que la crise sanitaire continue d’affecter le calendrier de maintenance du parc nucléaire, a-t-il indiqué lundi.

RTE table dans un premier temps, jusqu’à la fin de l’année, sur un « risque de tension relativement faible », mais prône plus de prudence pour janvier et février, période la plus exposée à des coups de froid, explique le groupe dans une note d’analyse.

Toutefois, un nouveau dispositif de diagnostic mensuel de la sécurité d’approvisionnement viendra affiner ces prévisions et RTE annonce déjà deux actualisations qui « feront référence », pour les deux premiers mois de l’année 2022.

Elles sont attendues « fin décembre ou début janvier » puis « fin janvier », a précisé Thomas Veyrenc, directeur stratégie et prospective de RTE, lors d’une conférence de presse.

« Plus on s’éloigne vers janvier-février, plus on commence à avoir de l’incertitude sur un certain nombre de paramètres qui sont maintenant très importants: la température, le vent mais également la disponibilité de notre parc de production, et notamment du parc nucléaire », a-t-il justifié.

Cela va permettre à RTE de mieux appréhender l’équilibre offre/demande, avec un calendrier plus précis sur les arrêts de réacteurs liés à la maintenance, et avec des prévisions météorologiques plus fiables sur la température et sur les conditions de vent, alors que les énergies renouvelables grandissent dans la balance énergétique.

La pandémie de Covid-19 a bousculé le planning de maintenance des réacteurs nucléaires au printemps 2020, et les répercussions vont se faire sentir « a minima » jusqu’au printemps prochain, estime RTE. La question est particulièrement sensible pour la France, dont la production électrique est à 70% nucléaire.

« En 2021, on a un programme de maintenance du parc nucléaire qui est toujours assez chargé », a souligné M. Veyrenc. En début d’année prochaine, « il faut s’attendre à une disponibilité du parc nucléaire plus faible que la moyenne historique », a-t-il poursuivi, précisant toutefois que ces éléments avaient été anticipés par RTE.

La consommation d’électricité en France s’est quant à elle redressée pour presque retrouver ses niveaux d’avant-crise, restant légèrement inférieure comparé à la même époque de 2019.

commentaires

COMMENTAIRES

  • La vérité est que le nucléaire est incapable de réguler sa puissance, ce n’est qu’une légende et il est donc impossible d’augmenter le parc qui produit déjà surabondamment la nuit et pas assez le jour quand 20GW supplémentaires sont nécessaire et que toutes les ressources en fossile sont déjà au maximum avec en ce moment, alors que les grands froids ne sont pas encore là, 7,5 GW de gaz et sans possibilité de faire plus faute de moyen supplémentaires. Mais il manque en revanche les sites éoliens offshore sur lesquels la FRANCE s’était engagée lors de la COP21 dite de Paris en 2015 à être opérationnel en 2020 à hauteur de 6 GW. A ce jour aucun des parc prévus n’est encore sortie de ……mer. les vents d’hiver toujours abondant notamment sur la façade atlantique auraient été rassurants mais les attaques incessantes des pécheurs pour entraver les constructions avec recours judiciaires sous tous les prétextes ne contribuent pas à encourager les investisseurs. La faillite du nucléaire à remplir sa mission et les entraves aux développement des renouvelables seront responsables de coupures d’électricité éventuelles.

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    • Monsieur Rochain, toujours à défendre las fournisseurs de gaz de pied ferme. LOL
      Vous commencez fort  » La vérité est que le nucléaire est incapable de réguler sa puissance » LOL
      Mais d’où sortez-vous ça, EDF fait ça depuis 40 ans, et jouant avec l’éolien et un peu de carboné pour les variations les plus rapides.
      Nos centrales nucléaires sont capables de passer de 20 à 100% de puissance en 30 minutes, et comme vous êtes compétent (bon, c’est vrai, surtout en gaz, chacun son métier) vous le savez parfaitement.
      Ce que je regrette profondément est l’arrêt de la centrale de Fessenheim pour de basses raisons d’accords avec les verts.
      Quant aux éoliennes, leur présence ne ferait que limiter un peu les risque de blocage total, car la construction des centrales à gaz qui doivent leur être associées pour les jours sans vent (60% du temps, donc, en mer) n’ont pas été prévues. On a pas osé les inscrire au projet, ça aurait fait désordre.

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    • Pour l’instant, c’est eux qui nous dépannent
      Et chez nous, sur les 16 réacteurs arrêtés, 5 sont en panne , un en maintenance, deux en cours de redémarrage, et 8 dans l’incapacité d’assurer à la fois le contrôle de la réaction en chaine et le suivi de charge nécessaire au-delà de la production minimale assurée essentiellement par les réacteurs non pilotables.

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      • Eh bien oui. Leur nucléaire tourne à 100% du nominal, et leur parc charbon ne se porte pas trop mal (60 % de leur parc de 44 GW), eux qui ont en conservé l’intégralité, ainsi qu’un parc gaz de 30 GW. . De fait, ils ont quelques réserves.

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      • Monsieur Rochain, c’est l’hôpital qui se fout de la charité LOL les réacteurs non pilotables !
        Ça fait 40 ans qu’on les pilote sans problème !
        Mais vous qui, caché derrière une image d’écologiste défendant les éoliennes, défendez en réalité les intérêts du gaz, savez fort bien que des éoliennes demandent systématiquement des centrales à gaz, qui font la grosse majorité du boulot.

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        • Monsieur Guéret depuis votre premier message j’ai décidé de zapper tous vos message sans même les lire et je profite de ce dernier de la liste pour vous le faire savoir. Des ignorants qui croient tout savoir et qui veulent convaincre de leur bêtise il y en a plein ces forums alors il n’y a en a pas besoin d’un de plus.
          Adieu, allez plutôt apprendre de quoi vous parlez.

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  • Toujours les mêmes salades de la rochainovlangue.
    Le nucléaire est intermittent et les ENRi sont constantes.
    Les pêcheurs sont de mauvais éléments qui entravent la fourniture de courant en hiver..
    Les « patates » anticycloniques en hiver sur toute l’Europe (y compris sur l’Allemagne) n’existent pas.
    1000 fois 0, c’est peu, mais 10000000 fois 0 MW çà fait l’infini pour les ENRistes !

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  • Toujours la même bave de crapaud …. et oui, le nucléaire se montre de plus en plus intermittent ! Pourvu qu’il en reste au moins un en état de marche pour prouver que ça peut fonctionner.

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    • M’enfin, monsieur Rochain, dans votre défense des intérêts des gaziers en vous cachant derrière les éoliennes, intermittentes, vous poussez le bouchon, cela fait 40 ans que EDF fournit sans problème la puissance nécessaire sur le réseau.
      La vérité, c’est que les éoliennes nécessitent des centrales à gaz pour compenser leur intermittence, vraie, celle là, et que les centrales à gaz fournissent la très grande majorité de l’énergie sur l’année.
      Et pour le solaire, avec leur taux de charge de 15%, c’est encore plus merveilleux pour les vendeurs de gaz.

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  • Toujours les même salades de Rochain. Le nucléaire « ronronne » autour de 74 % du nominal, sans intermittence, et plutôt en hausse constante . L’éolien autour de 50 % (de son nominal) mais c’est assez rare lors de grands froids. Attendons pour voir la permanence de cette production dont le facteur de charge cette année s’annonce plus faible que les années passées.

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      • Faillite du nucléaire, qui nous assure avec régularité l’alimentation du réseau et à moindre coût, sans CO2.
        Les centrales à gaz chère à Rochain, lorsqu’il se cache derrière des éoliennes pour faire écolo, font assez cocasse LOL

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  • Bonjour,
    A la lecture du texte du gestionnaire du réseau électrique RTE, je comprends que ce dernier compte essentiellement sur les moyens de productions d’électricité pilotables pour passer les pointes de l’hiver.
    Ces pointes de puissance appelées par le réseau pourraient frôler les 90 GW. RTE espère un peu de vent au bon moment ! prenons un exemple pas aussi rare que cela :
    Le vendredi 19 novembre il faisait autour de 3,5 degrés chez moi à 8h45 et nous avions
    70 GW envoyés par RTE sur le réseau
    3,5 GW d’importations
    1,4 GW produits par les éoliennes sur 18,5 GW installés 2%
    0,6 GW produits par le solaire sur 12,1 GW installés 1%
    Le reste étant produit par les moyens pilotables.
    https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
    D’où les inquiétudes de RTE…

    Répondre
    • Le 19 novembre…… remarquable choix, que RTE se rassure il n’y a que très rarement un 19 novembre, et pour être tout à fait franc un seul cette année…. pour les suivantes on le suppute mais sans certitude, la fin du monde pouvant arriver avant. Mais en vérité ce n’est pas pour cette raison que RTE risque d’être inquiet, car RTE sait bien où sont les éoliennes et infiniment mieux que Stoclin, et notamment que le 19 novembre et bien d’autres jours dans l’année il n’y avait pas un poil de vent dans les hauts de France qui étaient tout de même léchées par les vents marins entrant un peu les terre dans le pas de Calais et encore moins dans le Grand Est. Ces deux petites régions ne représentant que 16% de la surface du territoire détenant par ailleurs plus de 60% des éoliennes du pays était en calme plat. iI n’y a que les ignorants pour croire que la production éolienne d’eco2mix est un indicateur crédible de la ressource éolienne du pays avec de telles disparités d’implantation. Et cela d’autant plus que ce même 19 novembre 2021, toute la cote depuis la frontière Belge jusqu’à la baie de somme, comme la cote Atlantique depuis la pointe du Finistère jusqu’à la frontière espagnole était largement ventée (environ 25/30Km/h sur toute la façade avec une petite faiblesse de l’embouchure de la Gironde jusqu’à Arcachon. S’y ajoutait dans le creux du Golf du Lion un vent assez faible pour la région de l’ordre de seulement 20Km/h comme un peu dans la Drôme plus à l’Est. C’est-à-dire que ce 19 novembre nous avions du vent à de nombreux endroits dépourvus d’éoliennes notamment offshore. Voilà donc bien au contraire ce qui est de nature à rassurer RTE pour autant que ces zones du littoral français soit rapidement équipées comme elle devraient déjà l’être depuis 2020 au moins selon nos engagements de la cop21 de 2015 à Paris. Finalement ne sont inquiets que ceux qui ignorent de quoi ils parlent. Mais c’est vrai que pour savoir de quoi on parle dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, il faut mouiller sa chemine et enregistrer quotidiennement de nombreuses informations officielles qui n’apparaissent souvent que fugitivement durant la journée considérée sur les sites spécialisés comme https://www.meteorama.fr/vent/ ou
      https://earth.nullschool.net/fr/#current/wind/surface/level/orthographic=-356.52,48.96,1667 ou
      https://www.winds-up.com/index.php?p=cartemeteo&map=gfsvent ou
      https://fr.windfinder.com/#3/49.5537/9.4043 ou encore
      https://fr.windfinder.com/#3/49.5537/9.4043
      Bon j’arrête là, car de toutes les façons cela ne vous intéresse pas car d’une part vous n’êtes pas passionnés par les vérités contraignantes de la méthode scientifique, et que d’autre part ça fou vos théories par terre….

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      • Monsieur Rochain, toujours à défendre les gaziers cachés derrière les éoliennes ??? LOL
        Tout ce grand développement pour cacher un problème simple, comme, sur l’ensemble du territoire, et souvent de l’Europe, la production des éoliennes peut tomber vers 5 ou 10% de la puissance nominale, toute installation d’éoliennes doit être doublée par des centrales à gaz d’une puissance pilotable entre 90 et 95% de la puissance nominale des éoliennes. POINT.
        Et, sur l’année, si le taux de charge des éoliennes est de 40% (25% sur terre), sur l’année, la production des centrales à gaz fournira 60% de l’énergie, … et le CO2 qui va avec.
        Le reste n’est que baratin pour journaliste d’esprit peu physicien.
        Mais relevons un point de détail, vous dites  » était largement ventée (environ 25/30Km/h … »
        Mais pour une éolienne usuelle de 1000kW, ayant sa puissance nominale vers 50 km/h, à 25 km/h, comme la vitesse est la moitié , et que sa puissance varie comme le cube de la vitesse vent, la puissance aurait été divisée par 2 x 2 x 2 = 8 fois, et elle n’aurait fourni que 125 kW, pas grand-chose.
        0 30 km/h, on monterait à 1000 x (30/50)^^3 = 216 kW.
        Donc, les éoliennes que vous considérez comme « bien ventées » seraient très loin de leur puissance nominale.
        Et pourtant, je vous garantis qu’elles auraient tourné à leur vitesse nominale, donnant l’impression, vu de l’extérieur, d’une bonne production.
        Et toutes celles un peu moins ventées n’auraient fourni quasi rien.
        Je remarque aussi avec amusement que vous dénigrez eco2mix lorsque cela vous arrange. Amusant.

        Répondre
  • Des salades tjrs des salades avec SI ma tante en avait elle s’appellerait mon oncle offshore (of course natürlich) !
    Ce qui envahirait tout notre beau paysage côtier français sans améliorer d’un iota notre très bon ratio de CO² actuel.
    Pour sauver le paradigme écologique, saccager la nature sur l’hôtel des dieux ENRi, c’est normal et c’est fait au nom de notre « bien ». alors qu’ils n’y connaissent rien…

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    • Bien sur c’est gênant de devoir admettre que s’il y avait des éoliennes elles produiraient de l’électricité avec le vent.
      Mais j’ai le même plat à servir avec les 15 réacteurs à l’arrêt alors qu’on brule 7 GW de gaz et qu’on importe en même temps 7 GW en continu depuis l’Allemagne…. qui plus est. Si ces 15 réacteurs en carafe fonctionnaient il fourniraient les 15 GW qui manque de la même façon que si ma tante en avait…………

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  • Aujourd’hui, nous n’avons importé qu’autour de 5 GW ce matin pour finir ce soir à exporter.
    Si l’éolien et le solaire PPV fonctionnaient à 100 %, on n’aurait pas besoin de bruler du gaz et d’importer. Mais ces énergies sont encore plus variables que le nucléaire qui lui fonctionne à 70 %. On est loin de ce chiffre avec l’éolien, et encore moins avec le solaire PPV.

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    • C’est un comble, on a tout misé sur le nucléaire qui est incapable de tenir les promesse qu’il fait depuis 60 ans et c’est la faute des renouvelables, que l’on bride par touts les moyens pour essayer de sauver le lamentable nucléaire, si ce n’est pas suffisant et qu’il faut bruler du gaz !.
      La France le pays le plus favorisé pour l’éolien mais ce n’est que 7,9% de la production électrique, mais chez nos voisins qui ne brident pas les renouvelables c’est entre 20 et 50%, c’est là qu’on voit la différence !

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      • Ah j’oubliais, pour l’import export…. comme d’habitude vous dites n’importe quoi on continue à importé ce soir, notamment d’Allemagne

        Répondre
      •  » le nucléaire qui est incapable de tenir les promesse » Ah, bon LOL
        Cela fait 40 ans que le nucléaire fournit notre réseau sans défaillance.
        Le problème qu’on va avoir, c’est que devant des freins mis par des gaziers comme vous ou des pseudo écologistes, nous avons pris du retard pour des installations neuves, et vous faites tout votre possible pour que le trafic de gaz continue.

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    • C’est quoi ce baratin Cochelin ? Un façon de masquer que nous avons besoin de l’électricité allemande parce que notre nucléaire de répond pas à la demande ? On va jouer sur les minutes où on arrête d’importer maintenant ?
      Si notre nucléaire était si merveilleux aurai t’on besoin d’importer ne serait-ce que durant une seconde, et de pinailler sur le plus ou moins 1MW selon le moment de la journée où à la louche on crame entre 6 et 8 GW de gaz ?
      Si c’est pour louvoyer en permanence entre le plus ici ou le moins là que j’aurais pu arrondir pour essayer de décrédibiliser l’information vrai que je donne abstenez vous de faire la mouche du coche on a tous autre chose à faire que de vous écouter gémir.

      Répondre
      • Vous qui défendez les centrales à gaz cachées derrière les éoliennes, vous savez bien que ces centrales à gaz ne sont pas encore en place (une en installation en Bretagne) et que, en conséquence, nous devrons nous en sortir avec, comme pilotable, le nucléaire et l’hydraulique, plus quelques bricoles en centrales à flamme pour les variations rapides.
        Et s’il n’y a pas le vent suffisant (disons 35 m/s), les éoliennes ne serviront pas à grand chose.

        Répondre
  • Le parc thermique est nécessaire pour assurer une alimentation correcte des centres de consommation à un territoire éloigné de sources puissantes telles que le nucléaire ou l’hydraulique, ceci malgré les grandes liaisons par lignes THT. « Chaque région présente une dynamique particulière tant sur l’évolution de la
    consommation que du parc de production. Le réseau de transport d’électricité assure les
    échanges à deux niveaux. D’abord d’un point de vue géographique : les moyens de
    production installés en Centre-Val de Loire ou Grand Est permettent de satisfaire bien audelà des seuls besoins des habitants de ces régions » P. 68 et la suite. https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-03/Bilan%20electrique%202020_0.pdf
    Le nucléaire seul ne peut répondre à la demande, et la répartition sur le territoire n’est pas homogène. C’est vous qui n’arrêtez pas de gémir et de vous lamenter sur la soi-disante médiocrité de notre modèle énergétique alors qu’il est un des mieux placée en Europe et dans le monde pour un territoire (et une population) comme le notre. Voir P. 656 et 64..

    Répondre
    • Un réseau reliant tous les points de production et de consommation d’un territoire quelle que soit sa taille est capable d’alimenter depuis n’importe qu’elle source où qu’elle se trouve n’importe quel consommateur où qu’il se trouve. L’intérêt d’avoir des sources de production réparties est de ne pas nécessiter des transports d’énergie sur de longues distances donc des pertes de charges proportionnées aux distances toutes choses égales par ailleurs. C’est transferts sur des distances moindre s’équilibrent naturellement par transfert d’un potentiel plus élevé vers le potentiel le moins élevé le plus proche. Ce que n’a sans doute pas bien compris un de vos complice issu de l’X, et gourou notoire du nucléaire, qui prétend que l’éolien n’est pas une ressource locale sous prétexte que le réseau est global et s’étend sur toute l’Europe. Et il serait bien inspiré d’étudier le comportement des réseaux de courants sur un ensemble de cartes électroniques interconnectées sur un bus commun, l’intelligence de la propagation des potentiels sur des milliers de voies de communications interconnectées devrait l’émerveiller.

      Répondre
        • Aucun des membres signataires de ces soi-disant rapports de l’AS qui ne représentent qu’eux même (une vingtaine) sur les quelques 260 membres, n’est un spécialiste de l’économie énergétique.
          Mais j’y ai quelque connaissances qui n’ont pas signés ce document qui sont opposés depuis toujours à l’emploi du nucléaire.
          Certains sont même assez courroucés que le document soit paru sur papier à l’entête de l’académie laissant supposer une unanimité, ce qui est loin d’être le cas.
          Mais tant que c’est un tout petit bonhomme comme vous qui agite ce papier, ça confirme votre niveau….CM2.

          Répondre
  • Discuter avec Rochain ne sert à rien, il dit pas mal d’âneries et quand il n’a pas d’argument pertinent il insulte, il faut s’y habituer. Pour revenir à EDF, la planification des visites décennales n’a semble-t-il pas été top mais il y a quelques raisons objectives. On a beaucoup construit de tranches nucléaire en peu temps et 40 ans après les visites décennales se bousculent. Des visites qui devraient durer 3 mois à 6 mois maxi durent souvent plus à cause de modifications demandées par l’ASN, on ne va pas s’en plaindre, c’est pour la sécurité et la sureté de marche. Le COVID et le confinement ont aussi bloqué et retardé bien des travaux mais ce n’est pas le seul problème comme on l’entend parfois. Depuis 20 ans l’état multiplie les injonctions contradictoires envers EDF et il est probable que ça bordélise un peu le système. Quant aux discussions sur les importations et exportations elles doivent prendre en compte que les importations d’Allemagne que l’on voit sur ecomix2 ne sont en général qu’en transit vers la Suisse et l’Italie. En moyenna annuelle on était traditionnellement exportateur net vis à vis de l’Allemagne. Avec la fermeture de Fessenheim et le planning des arrêts ce ne sera sans doute pas le cas cette année je présume.

    Répondre
  • Il n’y a pas qu’ici que Rochain sévit, et j’arrive à penser qu’il défend les intérêts des gaziers en se cachant derrière les éoliennes.
    Il procède toujours de la même façon, si un élément intéressant surgit, il noie cet élément dans une série d’interventions hors sujet, par exemple ici sur les réseaux.
    Vous remarquerez qu’il contourne toujours les problèmes de fond :
    1) un réseau de centrales nucléaires est fiable, et fournit sans faille de nous fournir de la puissance depuis 40 ans.
    Il ne génère pas de CO2, et est parfaitement pilotable.
    2) Pour un réseau d’éolienne, comme le foisonnement n’est qu’un phénomène marginal, la production de l’ensemble du réseau peut tomber aussi bas que 5 ou 10% de la puissance nominale pendant plusieurs jours.
    Nous avons alors deux situations possibles :
    a) Comme actuellement, lorsque le vent ne souffle pas, le nucléaire suffit à alimenter le réseau.
    Donc, lorsque le vent souffle, le nucléaire pourrait continuer à alimenter, à coût marginal quasi nul.
    Les éoliennes qui nous coûtent une fortune de sont donc d’aucune utilité pratique.
    b) Si nous descendons à 50% le nucléaire, il sera utilisé en fond, à la puissance maximale en permanence.
    Les jours avec vent, les éoliennes fourniront la puissance.
    Et les jours sans vent, on devra construire des centrales à gaz, pour faire la fortune des marchands de gaz, la joie de Rochain, et le désespoir de notre diplomatie, puisque le gaz sera en partie Russe, et non stockable.

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