Un vent de croissance souffle sur la filière éolienne française

Mature et compétitive, l’énergie éolienne est un outil identifié comme particulièrement efficace dans le cadre de notre transition énergétique. Il s’agit en effet d’une ressource qui permet de diversifier notre mix électrique de manière totalement respectueuse de l’environnement tout en favorisant notre indépendance énergétique.

La filière se heurte cependant à certaines contraintes qui l’empêchent de tirer pleinement partie du potentiel qu’offre le territoire hexagonal. Explications.

Une filière écologiquement…

Depuis quelques années, le secteur français de l’éolien est porté par des vents largement favorables et l’année 2018 n’aura pas failli à cette dynamique. C’est du moins les conclusions que l’on peut tirer de l’Observatoire annuel de l’éolien, une étude publiée par l’association France Énergie Éolienne et qui propose un bilan détaillé de la deuxième filière renouvelable de France.

En 2018, le parc éolien hexagonal a vu sa puissance cumulée totale atteindre les 15.309 MW grâce à la mise en service de 1.552 MW de nouvelles capacités de production.

Une croissance annuelle particulièrement vigoureuse, juste en deçà des résultats record de 2017 (+1.692 MW), qui permet à la filière de dépasser l’objectif de 15.000 MW installées fin 2018 (comme prévu dans la précédente Programmation Pluriannuelle de l’Énergie – PPE).

La France compte désormais 7.950 éoliennes sur son territoire, réparties dans 1.380 parcs. Ces turbines permettent de couvrir localement 6% des besoins en électricité des Français.

… et économiquement au service de la France

Si l’énergie éolienne est un atout pour notre transition énergétique, elle est également une véritable source de croissance économique pour notre pays. L’association France Énergie Éolienne affirme que la filière est en effet le premier employeur énergie renouvelable de France : en 2018, elle employait plus de 18.200 personnes (soit 1.100 emplois de plus qu’en 2017). Et d’ici 2030, ce ne sont pas moins de 40.000 nouveaux emplois qui auront été créés.

« Pour chaque nouveau MW d’énergie éolienne raccordé, la filière créé 1,2 emploi au cœur des territoires. Non délocalisables, durables et faisant intervenir des compétences techniques en pleine mutation, ces emplois représentent une opportunité de dynamisme économique pour les collectivités qui accueillent parcs et entreprises du secteur », expliquent les auteurs de l’Observatoire.

L’éolien est d’ailleurs une filière dont les retombées économiques s’inscrivent au cœur des territoires français. Au-delà des emplois qu’ils permettent de générer, les parcs éoliens sont en effet une source durable de revenus pour les collectivités territoriales.

France Énergie Éolienne estime qu’un parc éolien entraîne annuellement un million d’euros de retombées fiscales (taxes foncières, cotisation foncière des entreprises, cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, etc…) pour les différentes collectivités qui composent sa zone d’implantation.

« Il est clair que les recettes nouvelles générées par l’éolien pour les collectivités sont un plus pour leurs budgets, notamment communaux. Dans un contexte de baisse des dotations de l’État, ces recettes permettent souvent de maintenir ou de créer les services publics qui se sont trop souvent éloignés de nos campagnes », explique à ce titre Olivier Perot, le Président de l’association qui réunit plus de 300 professionnels français.

Favoriser l’acceptabilité des éoliennes par la population

Pourtant, la croissance qui caractérise la filière éolienne n’est pas de tout repos. Les auteurs de l’Observatoire déplorent en premier lieu le déficit d’image dont souffrent les turbines françaises, régulièrement ciblées par des campagnes de désinformation visant à freiner le développement de la filière.

« La filière éolienne est prête à assumer son rôle de moteur dans la transition énergétique du pays (…) et ce en dépit des positions dogmatiques d’une poignée d’organisations, dont les actions se bornent à ralentir la transition énergétique de notre pays par le biais de recours juridiques systématiques, à répandre de fausses informations et à jouer sur les peurs et les angoisses pour monter les Français les uns contre les autres ».

Une enquête menée par Harris Interactive en janvier dernier semble pourtant indiquer que les Français sont largement favorables à l’énergie éolienne : 77% de la population soutient son développement. France Énergie Éolienne appelle ainsi à davantage d’information, de pédagogie et de transparence pour susciter toujours plus d’adhésion de la part des citoyens.

La France doit rattraper son retard dans l’éolien offshore

Les professionnels du secteur éolien souhaiteraient également que le gouvernement sécurise le déploiement des turbines sur le territoire à l’aide d’une « feuille de route lisible et ambitieuse ». Une condition qui semble importante pour atteindre l’objectif de 34 GW en 2028 fixé par la PPE, et qui va nécessiter de passer à un rythme de raccordement annuel de 2 GW (contre 1,5 actuellement).

« L’éolien est également de mieux en mieux représenté dans le mix énergétique européen : en 2018, la production pour l’ensemble des pays européens atteignait 362 TWh, et a couvert 14% des besoins totaux en électricité de l’Europe. Si la France garde sa 4ème place par sa puissance éolienne totale installée, l’écart continue de se creuser avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, dont les politiques volontaristes en matière d’éolien en mer se concrétisent avec d’ambitieux projets ».

Les acteurs de la filière ont en effet des attentes fortes en matière de développement des éoliennes en mer. Malgré la compétitivité de la filière offshore et l’incroyable potentiel de notre territoire (2ème gisement européen de vent, 3.500 kilomètres de côtes…), la France ne compte toujours pas de parc éolien en mer en service.

L’association France Énergie Éolienne semble cependant confiante sur la capacité du gouvernement à se saisir de l’opportunité que représente l’éolien offshore.

Elle affirme en effet dans la première partie de son Observatoire que le Parlement a renforcé son ambition de développement de l’éolien en mer « en fixant un nouvel objectif de rythme d’attribution de 1GW par an d’ici à 2024 ».

commentaires

COMMENTAIRES

  • Ce texte qui fait le panégyrique de l’éolien aurait gagné en objectivité si on y avait adjoint quelques réalités complémentaires.

    Si pour un pays, la diversification d’un mix électrique (ou énergétique dans une vision plus large) est évidemment souhaitable en soi, peut-on vraiment parler de diversification quand on veut remplacer les sources programmables que sont les centrales nucléaires par des sources aléatoires et intermittentes (les éoliennes et les panneaux solaire PV) ?
    Par ailleurs, le mix électrique actuel, même si le nucléaire y domine, est déjà largement mâtiné (hydraulique, gaz, charbon). De plus, si tous les réacteurs nucléaire français sont des REP, la flotte, construite par paliers successifs n’est pas monolithique.
    On peut vouloir installer massivement des EnR dans le pays, mais l’argument de diversification du mix ne tient guère.

    Les filières EnR sont qualifiées de matures et compétitives, dont acte, mais cette affirmation doit se mesurer à service électrique rendu égal, c’est-à-dire en comptant les coûts de compensation de l’intermittence et là, on voit la conclusion s’inverser
    C’est un bilan complet qu’il convient de faire en comptant en particulier la perte de compétitivité de la flotte nucléaire contrainte de moduler sa production en miroir des coups de vent et des coups de soleil. Son potentiel est sous exploité, ses revenus sont moindres par le double effet de diminution du volume des ventes et de diminution des prix des marché de gros où les conditions faites aux EnR faussent la donne.
    Par ailleurs, si les réacteurs nucléaires sont des outils souples (contrairement aux idées reçues) ils n’ont pas été pensés pour faire un « yoyo » continuel, ce qui conduit à une sollicitation plus importante des composants et accroît donc les coûts de surveillance et de maintenance…alors que les ressources diminuent.
    Or cet outil nucléaire a été entièrement financé par les clients d’EDF (et pas par l’Etat) et ceux-ci pourraient logiquement demander des comptes pour sous exploitation de l’outil qu’ils ont payé…sans parler de la fermeture politique des centrales.

    Plus largement, il y aura vraiment compétitivité lorsque les EnR seront capables de concourir à conditions égales sur les marchés de gros.
    Actuellement, les productions EnR sont obligatoirement achetées par EDF et le Régies de distribution sous un régime particulièrement avantageux (prix fixes élevés et contrats de longue durée) et la revente sur les marchés de gros conduit à des pertes qui sont compensées par l’Etat (via une ligne budgétaire dite CAS-TE[1]). Il en coûte à la collectivité (via l’impôt) environ 7Mds€/an et les montants déjà gagés dépassent 120 Mds€.
    Dans de telles conditions, peut-on vraiment parler de compétitivité.

    Quant à l’indépendance énergétique (au moins s’agissant du système électrique), hydraulique et nucléaire l’assuraient déjà remarquablement, plaçant le pays dans une situation très favorable. Les arguments sur notre totale dépendance à l’Uranium importé, qui est une réalité, ne tenant pas quand on les replace dans un contexte géopolitique et qu’on resitue bien les nœuds du cycle.

    Certes vent et soleil sont « nationaux », mais ils sont régulièrement aux abonnés absents et surtout, collecter cette manne diffuse ne va pas gratuitement.
    De plus, panneaux solaires et éoliennes ne sont pas fabriquées en France, d’autres pays ayant déjà pris le créneau et développer en France, ex nihilo, une industrie compétitive paraît aujourd’hui difficile.
    Peut-on à cet égard parler d’augmentation de notre indépendance énergétique quand nous nous approvisionnons totalement à l’étranger à des prix élevés que nous ne discutons guère.

    Enfin, il convient de relativiser l’efficacité de ce dispositif extrêmement dispendieux puisqu’environ 10 000 éoliennes déjà installées ne fournissent que 5% de notre énergie annuelle et pas à la demande.

    Il y aurait encore beaucoup à dire, en particulier concernant l’éolien offshore, certes mieux doté par Eole et remarquables prouesses technologiques, mais dont les coûts de fourniture, d’installation et de raccordement font frémir..sans parler des conditions extrêmes auxquelles les machines seront exposées, lesquelles joueront sur les contraintes de maintenance et sur la durée de vie.

    In fine, pourquoi parler d’un retard dont la France souffrirait s’agissant des EnR en général et de l’éolien en particulier.
    Si le développement des EnR se justifie dans d’autres pays dont le mix est largement carboné, la France qui s’est s’appuyée avec succès sur l’hydraulique et le nucléaire et pourrait se tenir à ces seuls choix, ne se trouve pas dans la même situation. Dans ces conditions, raisonner en puissance éolienne par habitant et comparer les chiffres ne fait guère sens.

    [1] CAS-TE : « Compte d’Affectation Spéciale Transition Energétique », doté jadis par la CSPE et depuis fin 2015 par une partie de la TICPE, via la taxe carbone qu’elle porte…avec comme conséquence, entre autres, le jaunissement des ronds-points.

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    • Les 7 milliards cités, au sens strict, ce n’est pas financé par l’impôt et la collectivité, mais par une taxe sur les consommations d’électricité (CSPE) – donc par les consommateurs.

      Quant à la transition énergétique… éolien et solaire PV n’enlèvent pas un gramme de CO2 (et même en rajoutent, seules les turbines à gaz étant assez agiles pour suivre leur intermittence). Leur but réel est de réduire la part de nucléaire (ce qui est un autre débat).
      Si le souci était réellement la transition énergétique, les subventions iraient de préférence à la performance énergétique des bâtiments – nos plus gros émetteurs de CO2, et pour laquelle la France est en retard sur les autres pays européens.
      Et là aussi ce seraient des dizaines de milliers d’emplois non délocalisables (tant pour la fabrication du matériel que pour la pose) et aussi du gain en pouvoir d’achat pour les occupants et un gain pour la balance commerciale.

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      • En réponse à Clément,

        Dans mon commentaire à l’article, j’indiquais que le soutien au développement des EnR (pour faire simple, la compensation d’EDF pour l’écart entre le prix d’achat imposé et le prix de revente sur le marché) était réalisé par une ligne budgétaire (le CAS-TE).
        Depuis fin 2015, il y a quatre ans déjà, ce n’est plus la CSPE qui assure cette compensation, celle-ci ayant été « basculée » vers la TICPE (cette taxe étant l’une ce celles qui portent la taxe carbone) dont une part finance désormais le CAS-TE.
        (chiffres 2018, cela correspond en gros à 12c€ ajouté au prix du litre d’essence ou de gasoil).
        La CSPE a été maintenue, au niveau maximum qu’elle avait atteint en 2015 (22,5€/MWh) mais elle a été transformée en accise, c’est-à-dire en taxe sur les consommations, elle est désormais versée directement au budget de l’Etat et non fléchée.

        Les 7 milliard évoqués (qui couvrent aussi l’apurement progressif de la dette contractée envers EDF, la CSPE ne couvrant pas intégralement son manque à gagner) proviennent donc bien du budget de l’Etat, rétablissant au passage le contrôle du Parlement sur le financement de l’appui aux EnR
        En l’occurrence, même si c’est un progrès par rapport au « shunt » précédent, ce contrôle reste encore largement formel, le CRE demandant que soit réservée au budget la somme qu’elle a calculée en fonction des besoins qu’elle évalue, mais au moins ces sommes extravagantes au regard des autres besoins de la Nation sont-elles désormais visibles.

        Répondre
      • En réponse à Clément

        Dans mon commentaire à l’article, j’indiquais que le soutien au développement des EnR (pour faire simple, la compensation d’EDF pour l’écart entre le prix d’achat imposé et le prix de revente sur le marché) était réalisé par une ligne budgétaire (le CAS-TE).
        Depuis fin 2015, il y a quatre ans déjà, ce n’est plus la CSPE qui assure cette compensation, celle-ci ayant été « basculée » vers la TICPE (cette taxe étant l’une ce celles qui portent la taxe carbone) dont une part finance désormais le CAS-TE.
        (chiffres 2018, cela correspond en gros à 12c€ ajouté au prix du litre d’essence ou de gasoil).
        La CSPE a été maintenue, au niveau maximum qu’elle avait atteint en 2015 (22,5€/MWh) mais elle a été transformée en accise, c’est-à-dire en taxe sur les consommations, elle est désormais versée directement au budget de l’Etat et non fléchée.

        Les 7 milliard évoqués (qui couvrent aussi l’apurement progressif de la dette contractée envers EDF, la CSPE n’ayant pas compensé intégralement son manque à gagner) proviennent donc bien du budget de l’Etat, rétablissant au passage le contrôle du Parlement sur le financement de l’appui aux EnR
        En l’occurrence, même si c’est un progrès par rapport au « shunt » précédent,du Parlement, ce contrôle reste encore largement formel, la CRE demandant que soit réservée au budget la somme qu’elle a calculée en fonction des besoins qu’elle évalue, mais au moins ces sommes extravagantes au regard des autres besoins de la Nation sont-elles désormais visibles.

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    • 2 MW par éolienne : non, ce n’est pas une erreur. C’est la puissance d’une éolienne terrestre classique. Et on commence à trouver des 3 MW, voire plus. Pour les éoliennes en mer, c’est encore plus.

      Le souci est que cette puissance n’est pas toujours disponible et surtout que cette disponibilité n’est pas pilotable (= ouvrir le robinet quand on en a besoin).

      Le taux de charge de l’éolien est France plafonne à 25% dans les régions les mieux ventées (vent régulier ni trop fort ni trop faible : Picardie, Champagne-Ardenne) – c’est à dire que les éoliennes produisent 25% de ce qu’elles produiraient si elles tournaient à fond en permanence. Le nucléaire c’est 83%.
      L’Allemagne atteint des taux doubles (50% de taux de charge le long de ses côtes près du Danemark) : logique que le développement éolien y soit plus fort – idem pour le Danemark.

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  • Bravo Mr PETIT pour cette mise au point nécessaire derrière un tel matraquage. Ajoutons à cela que notre pays est devenu
    un eldorado pour les promoteurs étrangers. L’Allemagne a cessé de subventionner l’électricité éolienne depuis janvier 2017, pour passer en appel d’offre. Résultat une baisse des implantations de plus de 80% au premier semestre 2019!.. En France les petits projets de 6 éoliennes maxi de 3MW maxi bénéficient d’un prix d’achat garantie pendant 20 ans: 72€ ou 74€ du MWh, plus 2,8€. Pendant ce temps EDF revend l’électricité (produite ou achetée) à 42€ le MWh à ses concurrents!…Parfois même à un prix négatif quand il y a trop de vent et qu’EDF doit acheter en priorité l’électricité des renouvelables. Ce n’est pas grave, ce sont les consommateurs qui paient!… Depuis fin septembre 2019 l’Allemagne vient de passer l’éloignement éoliennes /habitations à 1000m minimum. En France malgré la croissance de la taille des éoliennes passée de 80 m à 150m /200m et plus la distance d’éloignement est toujours à 500m. Tant pis pour les nuisances et la dévalorisation des biens des riverains…L’Allemagne fer de lance de l’éolien en Europe n’a pas pris ces décisions au hasard. La contestation qui enfle, le prix de l’électricité très élevé pour les consommateurs en sont la cause. Oui la France est en retard pour aligner ses conditions sur celles de l’Allemagne en matière de subventions exorbitantes à l’éolien et pour l’éloignement éoliennes / habitations(voir le rapport de la Cour des comptes de mars 2018, le rapport d 5/6/19 de la commission des finances (annexe 18).

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  • La catastrophe éolienne et le bon sens sacrifier.

    Quand en mai 2017, j’apprends que notre commune va autoriser l’installation d’éoliennes à 900m de chez moi, je m’informe sur cette énergie dont je n’avais entendu parler que de loin.
    A priori je n’étais pas contre ; vent gratuit, peu de Co2, écologique accord des populations.
    Mais la réalité est tout autre, les EnR dans l’état actuel de nos connaissances ne permettront jamais de se passer du nucléaire et des usines thermiques (gaz essentiellement) qui elles émettent bel et bien du Co2, 400g/kw/h.
    J’aurais tellement voulu croire à une solution réellement écologique et économique, mais la réalité est tout autre..Ce n’est plus possible de l’ignorer ; et pourtant le Président le 30 avril 2019 vient d’annoncer le triplement des éoliennes pour 2030, soit 8300 x 3 =24 900de plus ! Ce qui signifie 2283 unité par an, alors que nous sommes à 700/650 par an ( 1560 MW installé en 2016, vu qu’une éolienne c’est 2/3MW en moyenne), donc impossible !Depuis cette date, il semblerait que cela soit finalement 14500 éoliennes de plus , soit 1450 par an, soit 3625 Mw, tout aussi impossible !

    ll est impossible que les gouvernants ignorent tous les paramètres catastrophiques que cette technologie entraînent, vu que par deux fois (2012, 2017) la cour des comptes à rédigée deux rapports disant que cette solution est peu efficace et trop chère. Mais tous les gouvernement s’entêtent, Pourquoi cet aveuglement ? Pour la transition énergétique, nous dit-on . Mais l’échec allemand démontre que cette transition n’a pas eu l’effet escompté, c’est tout le contraire !

    Écologique l’éolien ? Jugez vous-même et tirez-en vos conclusions :
    Données pour une éolienne de 2 MW :
    poids des fûts assemblés 60 tonnes.
    Longueur d’une pale 45 m Largeur hors tout : 90 m
    Hauteur hors tout avec un mât de 100 m/145 m.
    Poids d’une pale 7 tonnes.
    Vitesse de rotation : 9 à 19 tours/min pour un vent de 3 à 25 m/s.
    Diamètre de base de la tour : 4,2 m.
    Diamètre de l’extrémité de la tour : 2,4 m.
    Durée de vie 20 ans.
    Poids de la nacelle : 90 tonnes.
    Poids du moyeu : 20 tonnes .
    Total de l’éolienne 191 tonnes
    Plus la fondation de béton d’environ 1200 tonnes.
    Quasiment 1400 tonnes C’est extravagant !

    Décompte empirique d’une construction d’une éolienne

    1. une éolienne est produite avec du charbon/fioul pour extraction pour l’acier,
    2. fonderie dans de gigantesques moules qui voient des engins de levage émettant du co2,
    3. soudures des fûts,
    4. peintures des fûts (elle devra tenir 25 ans, de quoi ce compose-t-elle? Qui sera brûlée une fois recyclage faits des futs),
    5. chargement et transport vers le port,
    6. chargement sur bateau (de Chine, Allemagne, Danemark),
    7. déchargement avec d’immenses grues qui consomment beaucoup de fossile,
    8. transport sur camions sur des centaines de km,
    9. préparation du chantier par des fouilles avec les engins de terrassement qui fonctionnent au fioul pour creuser la fondation
    10. création des routes sur des centaines de mètres pour le passage des fûts qui pèse jusqu’à 20 tonnes en 3/4 fûts, et la nacelle et autre engins de levage,
    11. coulage de 400 à 500m3 de béton ( soit 1500 tonnes à 1550 tonnes, rappel l’industrie cimentière est celle qui émet le plus de GES et de très très loin ! 15% dans le monde) ; soit 140 000 kg de ciment,les toupies à béton au nombre de 65 toupies (le camion de béton c’est 6m3 par livraison) soit 3250km si la centrale est à béton est à 25km du site, (ce qui fera parcourir 4,7 millions de km par an pour les 1450 éoliennes annuellement décidées!)
    12. le ferraillage de 60 tonnes composé d’acier spéciaux très durs qui est lui aussi est fondue avec du charbon et transporté avec du pétrole sur des milliers de km,
    13. construction de la nacelle et transport, poids moyen 60 tonnes
    14. pose de la nacelle avec de grues venant d’Allemagne car il n’y en a pas en France
    15. Nacelle composé de 600 kg de néodyme qui aura vu pour son extraction en Chine charrier et trié avec 6000 tonnes par kg, soit 600 000 tonnes pour une éolienne, les terres rares sont responsable de 10% de GES dans des conditions environnementales catastrophiques.
    16. Les tonnes d’aciers et divers pour les engrenages dans la nacelle.
    17. le cuivre pour transporter l’électricité ,c’est 3,4 tonnes par mégawatt, sur des dizaine de km souvent.Le parc éolien actuel de l’UE représente environ 190 000 tonnes de cuivre.
    18. Et probablement, des oublis….

    Tout cela, POUR UNE SEULE éolienne de 2Mw et 125/150 m en bout de pales . puis les équipes qui montent ses éoliennes souvent étrangère (des espagnoles à 3km de chez moi en 2015), qui viennent en voiture évidement et parait-il ne consomme presque rien sur place, . Sans parler de toutes les équipes d’ingénieries et commerciales, en aval. Bref la liste est tellement longue de ses dépenses en GES que j’ai du mal à croire qu’une seule année de production d’une éolienne suffisse à compenser cette débauche d’énergie de gaz à effet de serre. Pour rappel une éolienne de 3MW produit environ bon an mal an 6200 Mw/h par an, soit 2066 Mw/h par an pour un Mw/h alimentant 879 personnes par an si l’on croit le rapport RTE 2018, Qui écrit que les français consomment 2,35 Mw/h par an, hors chauffage et eau chaude.Mais 4,77Mw/h (site promoteur) par foyer tous usages confondus, soit en réalité 433 foyers par Mw installé. Vous noterez la contradiction des chiffres foyers/personnes, qui croire ? Vu que qu’il se base sur les 31 millions de compteurs, c’est plutot le foyer qui serait la norme ? Et je n’évoque pas le démantèlement qui verra là encore des produits pétroliers entrer en action, dépose de la nacelle et des fûts, découpe des fûts, chargement des morceaux araison de 20 tonnes par camions, soit encore 70 camions qui feront de nombreux km,
    Dépose du béton sur un ou deux mètres, si ce n’est pas la totalité à cause de sa pollution pour les nappes phréatique. Soit pour 1200 tonnes, des centaines de camions, et la difficile découpe du ferraillage . Cela sans évoquer le principal problème qui est l’intermittence qui voit l’éolien d’émettre des tonnes de co2 lors des journées sans vent par les usines thermiques a flamme seules capable de répondre à la demande immédiatement. Comme cet été ou toutes les éoliennes europeenne n’ont produit qu’un % de leurs capacité pendant plusieurs jours. Car cerise sur le gâteau plus il y aura des canicules plus il n’y aura pas de vent, qui de plus mettront à mal leurs installations du fait de la chaleur.

    Bien que le sujet soit très complexe car de nombreux éléments chiffrés sont à retenir pour se faire une idée claire et précise des enjeux, écologiques, environnementaux, économiques, sociologiques, voir philosophiques..(cette formidable vidéo sans parti pris résume bien le problème de l’énergie :https://www.youtube.com/watch?v=PVna0TW69pM&feature=shar Surtout que les partisans nous abreuvent de chiffres contradictoires et un peu mensongers dans leurs formes en tout cas, voici quelques exemples :
    Les 8300 éoliennes présentes sur notre territoire fin 2018 ont produit fin décembre 2017 près de 11 000 Mw/h pendant quelques heures, mais seulement 50Mwh en mars/avril de cette même année pour le même nombre d’heure (source RTE). Ce qui prouve bien que le foisonnement ( il y a du vent toujours quelque part) est une invention marketing, comme l’a démontré Mr Jancovici.
    La confusion bien installée de la capacité productive et la réalité de la production, en fait c’est seulement de 21% à 23% selon les années de taux de charge contre 80% pour le nucléaire. Donc dire qu’on a installé X00 MW n’est pas la réalité de la production. Et quant au PV c’est 14% ; la nuit pas de soleil  et plus il y a de soleil caniculaire et donc de surchauffe moins le PV produit!
    Les promoteurs prétendent que leurs éoliennes sont entièrement recyclables ? C’est faux pour les métaux rares, mais aussi le béton dans le sol car un bloc ferrailler de 1500 tonnes (ferraillage compris) qu’il est prévu de décaisser sur un mètre ou deux selon l’endroit, des pales en matériaux non recyclables (50 000 tonnes d’ici 2020 et 235 000 d’ici 2023 en Allemagne….) Le repowering est au goût du jour, mais les éoliennes sont plus lourdes aujourd’hui que par le passé, il faut donc faut les poser sur une autre fondation, et même si la fondation conviendrait, les vibrations de 20 ans de service de la précédente ont fissurés la fondation, c’est logique toute maçonnerie bouge surtout avec des parties mobiles dessus.
    Le taux de rendement financier des éoliennes, qui malgré le peu de production, permettent des taux de rentabilité de 12 à 30% l’an au bénéfice des promoteurs grâce aux subventions de l’État, à travers la CSPE et une taxe sur les carburants. Apparemment c’est 25/35% de rendement pour le PV ?
    Savez-vous qu’une éolienne d’une puissance de 3Mw à un chiffre d’affaire,en moyenne, selon les années, de 430 000 € par an ; et seulement 50 000 € environ  sont versés aux différents protagonistes (propriétaires 3% du chiffre d’affaire avec un minimum de 9000, communes 2000, communautés de communes 27000, régions 8500… tel sont les prix du projet de notre commune). 
    Si le promoteur disparaît le démantèlement sera à la charge des propriétaires car ils signent un bail emphytéotique qui signifie que les installations restant sur le terrain deviendront la propriété des propriétaires…
    Qu’une éolienne, à 4 millions d’euros, est amortie en 6/7 ans… comme une voiture, à 40 000e ?
    En France, les équipes qui posent les éoliennes sont quasiment toutes étrangères comme les 12 de Mondreville (45 et 77) ( à 3 km de chez moi en 2015), qui étaient espagnoles ! Prétendre que cela va créer de l’emploi en France est un mensonge, tous les emplois actuels ne sont que de l’ingénierie et des commerciaux, dont on sait aujourd’hui qu’ils sont sans foi ni loi. D’ailleurs la seule entreprise Française au Creusot fabriquant des mats vient de déposer le bilan, ainsi que Vergnet. Tout, tous les matériaux viennent de l’étranger , et particulièrement de la Chine! Que sera notre indépendance énergétique dans l’avenir ? Surtout que l’Allemagne et le Danemark licencie massivement dans l’éolien en 2019 car la filière s’essouffle .
    Que tout comme le photovoltaïque, la production diminue ( selon certain de 15/20%?) à partir de 10/12 ans. Forcément, l’usure pour les parties mobiles… s’use… ! Et les remplacer n’est pas rentable !
    Que les Danois champion du monde de l’éolien, demandent de l’électricité à leurs voisins norvégiens (produit en partie par le nucléaire) quand le vent vient à manquer ou Allemands produit avec du charbon, cela n’est-il pas une réelle hypocrisie ?
    Que fin 2017, l’électricité produite par l’éolien en Europe était surabondante et que le MW s’est vendu à prix négatifs jusqu’à 100e le MW, c’est à dire : « je vous donne 100e pour que vous preniez mon MW »… Que croyez-vous qu’il se passera si l’Europe continue a investir massivement dans l’éolien et PV ; et qu’il ne peuvent plus vendre leurs MW excédentaires ? Cela créera ce que l’on appel le « black-out », arrêt total de toute source électrique, qui lui coûtera des millions d’euros (certains disent milliard?) et causera probablement quelques morts.
    En février 2019, on vient d’apprendre que l’Allemagne envisage de sortir du tout charbon pour leur production électrique en … 2038 ! Et le plus grand journal Allemand Der Spirgel vient de tirer la sonnette d’alarme pour les ENR Allemandes.
    Qui va payer réellement le démantèlement des éoliennes qui ont une durée de vie moyenne de 20 ans ? Actuellement, nous ne connaissons pas le coût d’un démantèlement (certains parlent de 500 000 €). Ce n’est pas les 50 000€ que la loi oblige les promoteurs à provisionner qui vont suffire, dont apparemment le décret d’application n’est pas encore paru . Et dont personne ne vérifie la réalité de cette provision  car aucune garantie n’est avérée à ce jour selon plusieurs sources. Qui va payer sachant que certains promoteurs ont déjà mis la clé sous la porte ?… Au final, propriétaires et communes, et au final l’état donc nous, comme toujours !
    Mais le plus évident des mensonges est de dire que les ENR vont diminuer ou stopper le réchauffement climatique alors que grâce à nos centrales nucléaires on est déjà le champion du monde du peu d’émission de Co2. Cela est une contradiction avec ce simple constat : les allemands sont à 11,8 tonnes de Co2 par habitant et la France à 6,8T (et ils sont plus nombreux d’environ 20 millions…). De plus, ils sont à 20% de leur consommation en ENR ; et qu’en 2023 ils fermeront toutes leurs centrales nucléaires. Cela aura comme conséquence d’augmenter encore les émissions de Co2 en Allemagne, car qui va produire l’électricité de leurs centrales nucléaires fermées ? Des centrales thermiques qui produisent l’électricité avec du lignite (charbon, des mines à ciel ouvert grand comme la ville de Lyon…). De plus, la France n’émet que 2% ( ou 4% avec les avions à l’international selon d’autres sources?) des émissions mondiales de GES, et c’est seulement 6% de ce chiffre qui sont consacré à la production électrique, autant dire rien du tout en terme d’émission de GES. En toute logique, tant que le monde entier ne fera pas les efforts demandés (car dire que notre exemple fera avancer les autres n’est qu’un vœux pieu!), je ne vois pas pourquoi les français devraient payer très chère cette transition énergétique qui manifestement produit beaucoup de GES et qui dans la réalité n’a absolument pas commencée. Sur ma facture EDF annuelle, la CSPE a augmentée de 57% entre 2014 et 2017 , et cela ne fait que de commencer; vérifiez vos factures annuelles EDF sur plusieurs années.
    Dire que les ENR vont remplacer le nucléaire d’ici 2050, comme le prétend l’ADEME est irréaliste. Leur scénario 100% renouvelable, strictement impossible, et que tous gobent cette hypothèse farfelus car trop de dépenses, plus de croissance éconimique suffisante, trop de ressources à utiliser ! La réalité est que nous aurons les deux : nucléaire (ou la fusion?) et éolien et PV, car tous les autres techniques ENR sont à la marge et n’atteindront même pas les 5% en 2040. En 2018, environ 8300 éoliennes ont produit 5,80% (RTE) de notre consommation. Si nous voulons 32% d’EnR éolien en 2030, cela signifie qu’il faudrait presque 6 x 8300 soit 49800 éoliennes supplémentaire sur notre territoire. Même à supposer que le off-shore se développe et que leurs puissances augmentent, combien y en aura-t-il ? 40/45 000 mille éoliennes  (soit 40 millions de tonne de béton et pour le seul ciment 4 725 000 000 de kg ou prés de 5 millions de tonnes! Si, si vous lisez bien l’énormité, combien de GES pour cette seule production cimentière ? En effet en 2019, Monsieur le Président annonce 8300 éoliennes x 3 = 24900 en 2030, soit en 11 ans, 2263 éoliennes par an, impossible! Soyez sérieux, Monsieur le Président, avec vos annonces? Je répète les chiffres, 1200 tonnes de béton pièce (sans évoquer les 60t de ferraille, coulé, transporté, noyé dans le béton mais aussi tous les câbles de cuivre dans les sols, 40 000km?) donne plus de 2 millions de tonnes par an enfouie dans le sol pour l’éternité car la loi ne prévoie qu’un décaissement de 1 ou 2m selon les endroits, 62 toupies de béton a 6m3 l’unité sont nécessaire par éolienne donne le chiffre hallucinant de 140 308 camions sur les routes par an qui en plus font au minimum 40km de route entre la centrale à béton et le site des éoliennes, soit par an 5.6 millions de km (réchauffement climatique avez-vous dit?). Et les promoteurs nous disent que le bilan carbone d’une éolienne est avalé par la production d’une éolienne en un an? Encore un mensonge, pensez-vous vraiment qu’une éolienne de 3Mw soit produite, transportée, implantée avec seulement l’équivalent énergétique de 6200 Mw/h  dépensée, combien en GES en tonne au total et combien du à son intermittence? Tout cela est strictement impossible économiquement, socialement, environnementalement. De plus il faut compter en plus celles qui arriveront en bout de cycle et qu’il faudra remplacer,
    Par deux fois, la cour des comptes a démontré dans des rapports écrits le coût démesuré des ENR par rapport à sa faible production ; ainsi que son intermittence qui induit des coûts non négligeables pour toutes les autres productions.
    Les déchets engendrés par ces deux production ENR et PV vont littéralement exploser dans les années à venir. Certains prévoient 235 000 tonnes de déchets éoliens européens par an à partir de 2023.
    Savez-vous que les parcs éoliens sont quasiment tous revendus à d’autres entreprises très rapidement après leurs mise en service, à des groupes comme Ikéa, intermarché, Mac Donald etc… Ainsi, elles peuvent prétendre qu’elle font leur part dans la transition énergétique Elles prétendent que leurs électrons sont verts dans leurs prises électriques. Vous ne saviez pas que les électrons ont des couleurs ?…
    Depuis 40 ans, nous avons le nucléaire en France. Quoi qu’en disent les opposants, cela à été le moyen le plus efficace pour lutter contre les rejets de Co2, plus de 2 milliard de tonne évités. Mais soyons pragmatiques, en quoi diminuer la part du nucléaire de 73% à 50% va diminuer significativement le risque d’incident ou accident nucléaire ? Vu que les déchets nucléaires sont déjà là, en quoi rajouter deux décennies de fonctionnement des centrales va vraiment changer la donne ? Dont nous savons que ceux-ci ne represente pas un volume délirant et en particulier les HTA. Ne confondons pas risque et danger ! Le jeux dangereux d’ostraciser le nucléaire, alors qu’il nous reste 54 réacteurs nucléaire en action (certes certains sont en maintenance), amènera moins d’investissement dans le nucléaire multipliant les risque d’incident ou accident. . Depuis plusieurs décennies, les promoteurs de ENR nous promettent que le stockage de masse de l’électricité est à portée de mains. Mais aux dernières nouvelles, cela ne concerne que quelques Kwh et pas des Mwh et encore moins de Gwh. Les STEP ne sont pas une technologie transplantable partout et chez nous particulièrement, vu que cela est déjà le cas avec nos barrages. Barrages ; qu’ils ne faut absolument pas privatisé, l ‘énergie est une bien commun.. Pour la conversion en hydrogéne, c’est loin d’être au point et apparemment trop gourmand pour se production  ? M^me si cela semble être l’avenir, ce n’est pour l’heure que l’avenir…
    J’aimerais vous demander si 12/15 éoliennes( dans un carré de coté de 1200m!) de 184 m de haut (pales comprises) à 700m des habitations vous paraît normal ? Ainsi que des lumières rouges intenses clignotants toutes les 3 secondes chaque nuit émettant 27 000 flash par éolienne (soit 324 000 flashs pour 12 éoliennes…) pour une nuit d’une durée de 10 heure ;s et cela pendant 21 ans, 7 jours sur 7? Pourquoi il n’y a quasiment aucune éolienne à 500 ou même un km de toutes villes de plus de 3000 habitants ? D’ailleurs selon le commissariat au plan 27 départements n’ont aucune éolienne ? Alors que d’autres dans le nord ou l’est de la France sont saturés ; des villages entiers sont cernés par ces machines. Et les témoignages et différents rapports (qui ne sont pas financés par l’industrie éolienne!) montrent la nocivité des infrasons, ils sont totalement ignorés par les pouvoirs publics. Pourquoi depuis 2001 aucune étude épidémiologique indépendante n’a été diligenté par les gouvernements , ou même nos députés? Et prétendre qu’une éolienne est jolie est une aberration, des dizaines encore moins. C’est un peu comme le supplice chinois du goutte à goutte sur le crane, quelques unes c’est supportable, mais des milliers cela rend fou … Ce qui est le cas pour des milliers de riverains que personne ne veut entendre, et maintenant des vaches qui en meurent !

    En résumer ;
    C’est notre campagne que l’on tue et des paysages meurtris, c’est la faune (60 oiseaux en moyenne par éolienne et par an selon la LPO, mais 1,6 millions d’impacts actuellement toutes les nuits avec les chauve souris, dont des milliers en meures!) et la flore qui payent, c’est des milliers de personnes qui en tombent malades à cause des 500m de distance (Qui regarde les centaines d’articles et de vidéos des riverains qui en souffrent ? Au minimum la règle devrait être x 10 la hauteur!), c’est des milliards d’euros en pur perte (1MW d’éolien posé alimente moins de 440 foyers annuellement, calcul d’une production de 2100 MW/h à 4,77 MW/h par foyer ) , c’est des millions de m3 de sable, béton et acier enfouie à jamais qui polluera de manière durable nos sols, c’est la zizanie et une corruption généralisé dans les communes avec des conflits d’intérêts flagrant comme dans notre commune,, c’est une non acceptation sociale contrairement à ce que dit tous les sondages bidonnés et produit par l’industrie éolienne, c’est des ressources minimales pour la commune (2000 pour la notre) et maximale pour la communauté de commune (27 000 pour la notre), c’est la dépréciation de nos biens (30 a 50%), c’est la dépendance vis à vis de l’étranger, c’est des factures qui n’arrêterons pas de s’envoler,, c’est le démantèlement qui n’est pas assuré, c’est un retour énergétique particulièrement ridicule car l’énergie dépensé de la production à l’installation est particulièrement émettrice de GES, c’est des fortunes qui s’amassent pour une petite poignée d’hommes. Et tout cela au nom de l’écologie, ce n’est pas un rêve mais un cauchemar !
    Tout cela confirmé par l’exemple Allemand et aussi Mr Jancovici auditionné le 19 mai de cette année qui confirme que l’éolien n’est pas une solution fiable et durable.

    BREF C’EST UNE CATASTROPHE !

    Gilles Maçon de profession et simple citoyen qui ne milite dans aucune sphère, aucune !

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  • Excellente réaction de Gérard Petit, car cet article plein d’idéologie (ou soutenu par le lobby éolien ?) est une honte.
    Sans reprendre in extenso les argument de M. Petit :
    – si la filière est mature, pourquoi la subventionner ? (attention, les aides financières concernent tant le coût du MWh produit via la CSPE et/ou la taxe carbone, que la connexion au réseau de transport, financé via le TURPE par les consommateurs).
    – l’éolien au service de la France ? Alors que les machines sont conçues et/ou importées hors de France, contrairement à l’hydraulique et au nucléaire qui ont bien d’autres avantages que je ne listerai pas ici
    – favoriser l’acceptation de l’éolien par les populations ? Les khmers Verts qui influencent notre gouvernement ont obtenu des dérogations légales pour interdire le recours contre l’implantation d’éoliennes et limiter la période permettant de les contester. Si c’est de l’acceptation, alors elle est « forcée » !!
    – rattraper notre retard dans l’éolien offshore : ah oui ? Quel retard ? Car grâce aux subventions précitées, cet éolien revient 4 fois plus cher au MWh que celui du prototype de Flamanville et surtout 12 fois plus cher que le nucléaire actuel. Si être en retard c’est ne pas reproduire les c… de nos voisins, c’est une bonne chose.
    En résumé, l’éolien sera une bonne solution pour notre pays quand il ne sera plus subventionné, quand il s’agira d’une industrie nationale, quand le coût de son intermittence sera intégralement pris en charge par les producteurs d’électricité éolienne et quand son coût COMPLET sera compétitif par rapport aux autres formes d’électricité : on en est très très loin !!!

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  • Si les graves défauts de l’éolien étaient mis sur la place publique, la grande majorité des Français y seraient opposés. Il suffit en effet de savoir qu’il est aléatoirement intermittent, que l’effet de foisonnement censé lisser les variations brutales est une fable réfutée par les mesures, que sa part de production dans le mix énergétique en 2018 est marginale (5,1%), que son facteur de charge est faible (20%), qu’il a de graves impacts sanitaires (infrasons, effet stroboscopique notamment), qu’il massacre la biodiversité ailée, qu’il dénature nos paysages, ce qui a un impact négatif sur le tourisme, donc sur l’emploi, qu’il a une forte emprise au sol car sa densité énergétique est très faible, et que son bilan carbone (en supposant que le CO2, nécessaire à la photosynthèse, donc à toute la chaîne de la vie sur Terre, ait une action mesurable sur la température) est catastrophique, car il faut en soutien permanent des centrales thermiques de même puissance totale pour équilibrer le réseau de transport et éviter son effondrement… Sans parler du prix du kWh qui continue à déraper, donc cela augmente la précarité énergétique, laquelle va augmenter exponentiellement dès que les usines éoliennes en mer se développeront et cela réduit la compétitivité de nos entreprises, ce qui supprime de l’emploi salarié. En outre chaque éolienne utilise 200 kg de terres rares (indium, néodyme, …) produites en Chine dans des conditions environnementales épouvantables, et l’on ne sait pas recycler les immenses pales en fibre de verre/fibre de carbone, ce dont les promoteurs de gardent bien de faire état. Faire pire semble difficile… Bref, l’éolien ne présente aucun intérêt, si ce n’est d’offrir aux promoteurs, qui ont flairé la très bonne affaire, des avantages déraisonnables octroyés par des Pouvoirs Publics incapables de faire les bons choix, et ce sont les ménages et les entreprises qui en payent le prix de plus en plus douloureux.

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  • Si on voulait vraiment faire de la lutte contre le CO2 avec du vent et du solaire PV – et sans se soucier du coût direct, vu les avantages indirects (CO2), ne vaudrait-il pas mieux transformer directement l’électricité produite en hydrogène – par électrolyse ? Et utiliser cet hydrogène comme carburant.

    Répondre
    • Compte tenu du rendement de la conversion électricité-hydrogène (60%) puis le rendement thermique (25%), total 15%, il semble plus rentable d’utiliser directement l’électricité dans un moteur électrique (85%) même en tenant compte du rendement stockage(80%).
      Dans tous les cas l’action la plus efficace, y compris pour la lutte contre le chômage, c’est évidemment l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. J’ajouterai aussi la réduction de la vitesse sur autoroute de 130 à 110 km/h et la réduction du poids des voitures.

      Répondre
      • Pour les voitures à batteries électriques vous oubliez les pertes du réseau (8% lignes transport puis distribution) et les pertes liées à l’électronique de pilotage (10% environ) : le rendement total de la chaîne est de 65% en fait. Et vous ne résolvez pas le problème de disposer de l’énergie au bon moment (pas sûr qu’il y ait à chaque instant assez de vent et/ou de voitures à l’arrêt sur une prise et servant de stockage pour toutes celles qui roulent et ont besoin de recharge. Ou qu’il n’y ait pas au contraire trop d’énergie produite par rapport à la consommation instantanée et donc qu’on écoule la production éolienne à la terre. Il faudrait donc un stockage intermédiaire de grande capacité à proximité des fermes éoliennes: encore une couche de perte de rendement.
        Et pourquoi penser moteur à explosion pour l’hydrogène? Il existe les piles à combustible, avec des rendements de 70%. On a alors des voitures à moteur électrique à pile à combustible. Par ailleurs, la production par électrolyse et le stockage d’hydrogène n’en est qu’à ses balbutiements et des techniques prometteuses apparaissent.
        Et il n’y a pas que la voiture : une pile à combustible peut fournir une maison. Ou injecter une faible proportion dans le gaz naturel ou le biométhane distribué.
        Et cet hydrogène, vous pouvez facilement le produire en pied d’éolienne, avec un stockage tampon d’un volume limité (en tout cas, bien plus que des batteries faisant stock tampon). Une éolienne terrestre fait 2 à 3 MW, en mer c’est 4 à 6, par éolienne.

        Ceci dit, je pense que la voiture électrique à batteries sera une étape intermédiaire avant d’autres solutions, comme la voiture à pile à combustible hydrogène. Mais elle ne résout pas le problème de l’intermittence de l’éolien et du solaire- ce qui était mon propos initial.

        Répondre
      • Mon propos était donc l’intermittence de l’éolien et du solaire photovoltaïque.
        Sur l’autre sujet que vous ouvrez, je suis entièrement d’accord : il vaudrait bien mieux, en France en particulier, mettre les subventions dans l’efficacité énergétique des bâtiments que dans l’éolien ou le solaire PV. Cela serait nettement plus efficace contre le CO2, et aussi pour le pouvoir d’achat des ménages, la balance commerciale et l’emploi local, et même les dépenses de santé (le gain apporté par un habitat rendu plus sain et mieux chauffé l’hiver/moins étouffant l’été a été chiffré: 380 millions de soins remboursés en moins).

        Répondre
  • Merci Clément de vos réponses. Avec le moteur à combustion je rebondissais sur votre phrase « Et utiliser cet hydrogène comme carburant ». Bien sûr, la pile à combustible a un meilleur rendement mais cette discussion montre qu’il n’est pas évident de comparer le rendement des deux filières, « électrique directe via batteries » et « électrique via hydrogène et pile à combustible ». Le rendement de la première filière, 65%, est à comparer à celui de la seconde que j’estime en gros à environ 30% (60% pour l’hydrolyse et la compression hydrogène, 60% pour la pile à combustible et 90% pour le moteur) ceci sans compter le transport de l’hydrogène et un stockage intermédiaire d’électricité. Tout ceci sans compter la dépense énergétique de fabrication des véhicules et de leur recyclage, je pense en particulier aux batteries et aux piles à combustible. Espérons que nous puissions voir rapidement une amélioration de ces technologies.

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