Un projet d’usine de biocombustible bois à Fessenheim

Une usine de biocombustible issu du bois devrait prochainement s’implanter à Fessenheim (Haut-Rhin), générant plusieurs centaines d’emplois pour un investissement estimé entre 50 et 90 millions d’euros, a annoncé vendredi le groupe Européenne de biomasse.

Cette usine fabriquera du granulé conçu à partir de résidus de bois, explique le groupe — dont le projet ne fait pas partie des plans de reconversion liés à la fermeture de la centrale nucléaire d’EDF, qui fermera son second et dernier réacteur fin juin.

Avec cette usine, Européenne de biomasse « entend créer une nouvelle filière pour les énergies renouvelables françaises » après avoir lancé un premier site dans la Marne en 2019 (mise en service attendue fin 2020), dans ce Grand Est au vaste couvert forestier.

Ce granulé « est une alternative performante aux ressources fossiles » (charbon, gaz, fioul) pour le chauffage, explique l’entreprise: « A l’heure de la relance et des grands plans d’investissements, il a vocation à s’intégrer dans les projets durables comme énergie de chauffage dans les logements collectifs, les réseaux de chaleur, les infrastructures publiques (piscines, casernes) ou les industries (chimiques, agroalimentaires, etc.). »

La construction devrait nécessiter deux ans de travaux, pour une mise en service prévue en 2023-2024. A Fessenheim, le site profitera de la présence d’infrastructures de transport spécialisées dans la gestion énergétique.

Entre 350 et 700 emplois temps plein seront créés pour l’édification et l’exploitation des lieux et dans la filière forêt-bois, indique-t-on.

« Produire de l’énergie autrement, en réconciliant performances industrielles, environnementales et économiques, c’est une réalité », assure Jean-Baptiste Marin, PDG d’Européenne de biomasse.

Le procédé breveté consiste à soumettre du bois broyé à forte température et à forte pression puis à libérer soudainement la pression pour le transformer en poudre, grâce à la vapeur d’eau (vapocraquage) et sans additif chimique. Européenne de biomasse met en avant son bilan neutre en CO2, et son coût, deux fois moins élevé que le fioul, 25% moins que le gaz.
cho/myl/eb

commentaires

COMMENTAIRES

  • Je ne manquerais pas de faire un commentaire : …………………………………………………………!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!???????????????????
    Bon week-end à tous.

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  • IL faut voir le dernier film de Michael Moore pour avoir une idée lucide de ce que signifie exploitation de la forêt . La recherche frénétique de l’énergie conduit à toutes les dérives .

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    • Il faut surtout réfléchir par soi même au lieu de se chercher des gourous.
      Les arbres ça se coupe, et ça se replante
      L’uranium ça se vole à la Terre et ça se transforme en énergie, comme le charbon, le pétrole, le gaz, et toutes choses qui ne se replantent pas…… et la Terre rayonne cette énergie dans l’espace interplanétaire, elle s’appauvrie….. nous l’appauvrissons…de façon lucide ?

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      • Rien ne se pert, rien ne se créé, tout se transforme y compris la matière en énergie (E=M*C²) et dans quelques milliards d’années, quand l’univers aura fini de se dilater, il se contractera et lors de la phase finale, toute sa matière redeviendra l’énergie du prochain big bang…
        En attendant, bonnes vacances à tous.

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        • Hypothèse cosmologique abandonnée depuis que les mesures issues des observations de Plank (la sonde, pas le bonhomme) à fait conclure a un Univers plat.

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  • Utiliser le bois comme combustible, voila une vrai nouveauté…
    Saviez vous qu’il ne reste pas de cendre dans une chaudière à granulés: tout part dans l’atmosphère sous forme de très fines particules et il n’y a pas de filtre à particules dans le conduit de fumée contrairement à la ligne d’échappement d’un moteur diesel ou essence injection directe.
    Mais c’est pas grave, c’est « écologique »…
    Sommes nous bien sûrs que tous le arbres que nous brûlons dans nos centrales à biomasse ont été remplacés par des jeunes???

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  • Quant au bilan neutre en CO2, c’est vite dit. Combien de véhicules sur les routes et quelle consommation de carburant pour le transport ? Quelle étude scientifique sur toute la chaine du process le prouve?

    Répondre
    • C’est vrai, ça, tandis que le minerai uranifère qui vient d’Australie, du Canada et du Kazakhstan se retrouve sans avoir voyagé durant même 100 mètres dans les réacteurs nucléaires.

      Mais quand on est simple, on sort n’importe quoi sans se rendre compte que l’argument se retournera à la puissance 1000 contre soi.

      Répondre
    • Comme l’atteste l’article en référence quand je plante un jeune arbre il n’aura pas 50 ans d’âge dans la seconde qui suit…. voila un vrai scoop qui suffit à invalidé l’idée de produire de l’énergie zéro CO2 ?
      Quant je pense que l’uranium extrait de la Terre ne sera jamais renouvelé tant que la nature de recréera pas la Terre, je reste confondu de notre imprévoyance à devoir attendre entre 50 et 70 ans que la forêt se refasse… dans toutes les entreprises que l’on croit bien gérées, sauf sans doute par Cochelin, on a un stock de roulement, et bien… dans l’entreprise gestion de la forêt, c’est pareil, Cochelin.
      Mais Cochelin est ravi, il vient de découvrir un nouveau site d’opinion qui fait référence à une étude de nombreux chercheurs dont il ne donne pas le lien ? Inutile ? Bien sûr il faut faire aveuglément confiance aux propagateurs de fakes news.
      Les anti-ENR se repaissent de ce genre de site.

      Répondre
  • @Rochain
    Mais ce qui compte, c’est le contenu carbone sur l’ACV, et, là, le nucléaire est imbattable. Vous l’aviez vous-même reconnu plus tôt. Et le carburant pour le transport du bois non plus, n’est pas renouvelable. Un peu de réflexion S.V.P. !

    Répondre
    • Imbattable à égalité avec les ENR OUI, mais pas sur le seul poste transport, or pour la méthanisation vous ne parlez que du transport …. donc si vous voulez comparer rien que ce poste de l’opération en critiquant le transport du bois, regardons aussi seulement le transport du minerai d’uranium et là le nucléaire est dans les choux quelle qu’en soit la provenance elle est infiniment plus distante que n’importe quelle foret d’un méthaniseur.
      Vous vous enfoncez de plus en plus Cochelin…. à votre place je me ferais tout petit pour me faire oublier car la rafale de gifles que vous n’arrêtez pas de prendre c’est très mauvais pour votre réputation auprès de vos fans

      Répondre
  • La gifle, c’est pour celui qui n’a pas compris que, pour le nucléaire ou tôt autre moyen de production, le contenu carbone sur l’AVC comprend aussi le transport.
    Quant au projet lui-même, il ne remplacera pas la production de la centrale en cours de fermeture et qui fera défaut lors de demande importante en électricité l’hiver. Il est clairement indiqué que l’objectif est de fabriquer des HPCI black pellets dont le contenu carbone (dans le cas d’un usage de production électrique sans cogénération) sera, de toute façon, plus élevé que le courant sorti de la centrale.

    Répondre
    • Alors, il n’y a pas de doute, la gifle est bien pour vous car c’est vous qui prétendez que le biogaz n’est pas bas carbone comme le nucléaire puisque vous voulez en isolé le transport des déchets et bois à transformer. Dans votre premier message qui généré tous les autres de la suite jusqu’à celui-ci vous avez bien écrit :

      Cochelin 23.06.2020
      Quant au bilan neutre en CO2, c’est vite dit. Combien de véhicules sur les routes et quelle consommation de carburant pour le transport ? Quelle étude scientifique sur toute la chaine du process le prouve?

      Et depuis c’est 7 messages car vous êtes un têtu qui n’admet pas ses erreurs qui s’empilent dans des discussions stériles comme celle ci. Vous êtes si stupide que je ne répondrai plus à aucun de vos messages Cochelin

      Répondre
  • Je dis que le biogaz n’est pas mieux placé que le nucléaire (6 g CO2/KWh). Combien pour le biogaz ou ici pour les black pellets utilisés à des fins de production d’électricité sans cogénération, sur l’ACV ? Et la neutralité carbone reste à démontrer !

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