Siemens Energy : le coût des défaillances dans l’éolien s’élève à 1,6 milliard d’euros

L’énergéticien allemand Siemens Energy a réévalué lundi à 1,6 milliard d’euros le coût des charges dévoilées en juin, lié aux défaillances dans des composants d’éoliennes produits par sa filiale Gamesa, ce qui se traduit par une perte record de 3 milliards d’euros au troisième trimestre.

« Les coûts attendus pour remédier aux problèmes de qualité (des éoliennes ndlr) ont été pris en compte au 3ème trimestre, les charges pour dépenses futures s’élevant à 1,6 milliard d’euros », a indiqué le groupe dans un communiqué lundi.

Le groupe tablait auparavant sur un coût de « plus d’un milliard d’euros ».

Siemens Energy a donc connu une perte nette record de « 2,9 milliards » pour le troisième trimestre, aussi plombé par les « coûts de production plus élevés » dans l’éolien.

Pour l’ensemble de l’année, le groupe de Munich table désormais sur une perte massive de 4,5 milliards d’euros, contre « plus de 712 millions » précédemment.

Siemens Energy a fait état en juin d’un « taux de défaillance significativement accru » pour les éoliennes produites par sa filiale Siemens Gamesa, nécessitant une remise en l’état massive dans les prochaines années.

Cette information avait fait chuter le cours de bourse de l’entreprise de plus de 30%.

Au coeur des problèmes rencontrés, des composants défectueux, principalement liés aux roulements et aux pales de rotor des turbines sur des installations terrestres.

Le conseil de surveillance de Siemens Energy a par ailleurs « mis en place un comité spécial pour réaliser une enquête détaillée » sur ces défaillances, a déclaré le groupe lundi.

Les difficultés de Siemens Gamesa, en concurrence avec le danois Vestas, pèsent sur le groupe allemand depuis longtemps, ce qui a incité Siemens Energy à prendre le contrôle total de l’entreprise l’an dernier après en avoir été actionnaire pendant plusieurs années.

Le groupe munichois voulait ainsi simplifier sa communication financière et tirer de meilleures synergies entre les divisions du groupe, qui réunit la construction de turbines électriques et la transmission d’énergie.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Combien de fois faudra-t-il répéter à M. Cochelin que le problème de Flamanville n’ aucune relation avec l’utilisation de la filière nucléaire proprement dite, puisqu’il s’agit d’un problème de soudures, qui pourrait affecter n’importe quelle autre industrie. En attendant, je l’invite à litre l’article en première page du Figaro économie de ce lundi 7 août intitulé : « la France repasse en tête des pays exportateurs d’électricité » ; on y lit en particulier :  » l’Espagne a, elle, dépassé l’Allemagne restée au pied du podium des exportateurs européens d’électricité. Cette dernière a vu ses ventes à l’étranger passer de 9,2 TWh à 0,6 TWh sur la période ». Vive les ENR et à bas le nucléaire !

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  • Sans chercher (?) à charger l’Allemagne il est quand même drolatique de voir que cette Allemagne si souvent citer comme la puissance industrielle en Europe indépassable, se vautrer régulièrement et particulièrement Siemens qui a été un acteur majeur des déboires de L’EPR en quittant le navire après avoir imposer aux ingénieurs français un design inadapté et très coûteux, l’usine devenant hyper complexe à construire , et on a vu le résultat !!
    On pourrait aussi évoquer les déboires sur les Airbus avec les incompatibilités des normes Allemandes et Françaises que les Allemands forts de leur « puissance » imposaient systématiquement même quand à l’évidence elles étaient inadaptées.
    Et là encore Siemens a failli …
    Souhaitons, mais je n’y crois pas encore trop, que toutes ces incuries provoquent une baisse de l’influence de l’Allemagne dans les instances européennes .

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    • Quelques lignes pour illustrer les propos de Victor
      Fin décembre 2022 l’EPR d’Olkiluoto 3 n’a pas pu démarrer, ce qui a fait les choux gras de certaines presses antinucléaires sans même en apprécier la cause qui était la défaillance de quatre pompes alimentaires dont les rouets s’étaient fissurés après seulement un mois de fonctionnement à pleine puissance dans l’ilot conventionnel de la centrale
      Les Finlandais doivent donc cette défaillance à la non qualité industrielle allemande de pompes de fabrication KSB, le sous-traitant de Siemens.
      Tout ce que contient l’ilot conventionnel (partie non nucléaire) d’Olkiluoto 3, le groupe turbo alternateur en particulier, est également de la même fourniture et de la dite « qualité allemande ».

      Pour information, la genèse de la longue impéritie partisane, commencée avec l’aventure EPR, à laquelle notre industrie électronucléaire doit tous ses malheurs.
      Elle commença grâce à un socialo sous le charme de sa sherpa A L (encore une fois), par le fait d’un prince républicain Mitterrand notoirement ignorant des choses de l’industrie, de la technique et même de l’économie.
      En juillet 2020, la Cour des comptes relevait ceci de l’improvisation ne pouvant qu’en avoir résulté :
      « Les électriciens allemands et français travaillèrent ensemble dès 1992, sans partager pour autant les mêmes objectifs. L’ingénierie allemande entendait faire évoluer le réacteur « Konvoï » équipant le parc outre-Rhin, tandis qu’EDF souhaitait une évolution du palier N4, le dernier modèle de réacteurs alors en construction. Après la décision allemande de se retirer du nucléaire, en 1998, la France s’est retrouvée seule à porter ce projet, dont l’acronyme prend le sens de « Evolutionary Pressurized Reactor » (EPR). Cependant, les grandes options de conception définies conjointement entre les ingénieries des deux pays, bien que sources de complexité, ne furent pas remises en cause… »
      Nota) depuis le 16 avril 2023, l’EPR d’Olkiluoto-3 produit de l’électricité de manière continue et représente à lui seul environ 15 % de la production électrique du pays. A cette même date et à contresens de la lutte contre le changement climatique, l’Allemagne déconnectait 4 GW de réacteurs nucléaires !.

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      • L’Allemagne devient ainsi importatrice nette depuis avril et pour l’année 2023 alors que la France renoue avec des exportations conséquentes. La semaine dernière, en Allemagne, les importations ont même battu des records d’importation et la France des records d’exportations.

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        • C: la semaine dernière, l’Allemagne a utilisé jusqu’à 16 GW d’importations nettes, afin de soigner ses statistiques et de limiter la consommation de gaz et de charbon. Ces importations proviennent: des réserves hydrauliques de Norvège et de Suède, du foisonnement éolien européen, des STEP de Suisse et d’Autriche, du nucléaire français pendant la nuit.
          https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&week=31&source=tcs_saldo&stacking=stacked_absolute

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        • Petit rappel pour nos brillants ingénieurs Français:
          En 10 ans la France a importé plus de 150 TWh d’electricité d’Allemagne
          l’Allemagne en a importé de France 100 TWh

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          • @ airsol
            Pour les 8 dernières années selon les données de Fraunhofer le bilan est en effet largement négatif pour la France 55 Twh et l’Allemagne 122 Twh.
            Mais il y a deux éléments qui relativisent ces données brutes. En effet ce résultat fait malheureusement augmenter notre bilan carbone étant donnés les résultats catastrophiques de la production électrique allemande toujours bien plus carbonée que la France depuis toujours !
            La France, elle, améliore considérablement le bilan carbone de l’Allemagne.
            Vous pourrez toujours tourner autour du pb le jour où l’Allemagne aura une électricité autant décarbonée que la France n’est pas pour demain et depuis 20 ans on attend …..
            Données RTE pour 2022 en France: 55g/kwh
            Données Fraunhofer pour 2022 en Allemagne : ? (une moyenne de 130 millions de tonnes de CO2 par an, mais aucun résultat consolidé sur le CO2/kwh !)
            Données diverses Statista, Wikipédia: de 250 à 350 g/kwh !
            De plus si on analyse les flux électriques échangés entre les pays européens on constate rapidement que bien souvent ils transitent dans un pays tiers qui n’est pas nécessairement demandeur et donc que les échanges transfrontaliers peuvent être interprétés de diverses façons, cf:
            https://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/etudes/Livet_Allemagne.pdf

          • L’Allemagne a fait et fait encore un usage considérable d’énergies fossiles pour les usages non électriques. Il faut regarder ainsi tous les secteurs de l’économie, du chauffage résidentiel, professionnel et public.

  • A l’appui de M. Victor, je voudrais signaler le contraste saisissant entre les,façons de faire allemandes et celles, pourtant si souvent décriées, des Britanniques, que j’ai personnellement pu constater dans ma carrière professionnelle ; pour avoir été responsable technique de la conception des premières rames Eurostar, j’ai pu vivre le comportement positif de mes collègues anglais pour mettre en œuvre les solutions déjà adoptées sur nos TGV sans discussion inutile (encore qu’à l’époque, il ait fallu faire avec l’alimentation par troisième rail sous 750V pour pouvoir aller à Londres par le réseau classique, ce qui n’a pas été une mince affaire !). Au contraire, pour les Thalys, il a fallu des discussions souvent pénibles pour arriver à faire accepter par la DB les solutions adoptées sur les TGV)

    Répondre
  • @ victor
    Si « sauvons le climat » était une association honnête, elle s’appellerait « sauvons le nucléaire »
    c’est bien cette position qui justifie l’attaque permanente du pays européen qui nous dépanne le plus.
    Combien d’attaques de la politique américaine de la part de « sauvons le climat » ou d’auteur publiant sur « le monde de l’énergie »?
    Ça ne doit pas être le même climat….

    Répondre
  • @victor
    Si « Sauvons le climat  » était honnête, cette association s’appellerait « Sauvons le nucléaire »
    c’est sans doute pour cela que la politique énergétique du pays qui nous dépanne le plus en Europe est attaquée en permanence, au moindre prétexte.
    Combien de critiques sur la politique énergétique des USA?
    Ça ne doit pas être le même climat

    Répondre
  • a Victor
    « Sauvons le climat » s’il avait été plus honnete, se serait appelé « sauvons le nucleaire »
    les attaque permanentes contre le pays qui nous dépanne le plus n’ont pas d’autres explications;
    Sinon, il y aurait encore plus d’articles sur la politique energetique americaine

    Répondre
  • @airsol
    Parfait, mais vous ne répond toujours pas pourquoi l’Allemagne produit de puis plus de 20 ans de l’électricité beaucoup plus carbonée que la France (cf mes données précédentes) et au rythme de leur baisse (pour l(électricité bien sûr) rendez-vous dans en 2050 et nous verrons bien si l’Allemagne parvient à une électricité au dessus des 50 g/kwh.
    Je le souhaite pour la planète …
    Vous auriez pu aussi citer la Chine, la Russie et bien d’autres pays qui produisent de l’électricité à des taux de carbone vertigineux. Vous êtes contre le nucléaire et c’est votre droit , mais ne contourner pas le problème du climat qui est de réduire drastiquement les GES et particulièrement l’électricité , ce que permet le nucléaire (4 à 6 g/kwh) qui émet le moins de CO2 , même moins que le solaire !
    Le choix vous regarde mais au regard des dangers liés au réchauffement climatique je ne rejette pas le nucléaire électrique sans négliger les risques et toutes les mesures de sûreté inhérentes et indispensables à cette énergie que la France met en oeuvre avec rigueur.

    Répondre
  • En effet, « Sauvons le nucléaire » se préoccupe plus de sauver sa boutique que du climat. Tous les mauvais arguments sont bons pour cela.

    Par exemple, les échanges d’électricité aux frontières n’ont aucune signification énergétique puisque l’électricité passe par les réseaux disponibles à chaque instant. Ce qui compte, ce sont les échanges commerciaux, ce que RTE a eu plusieurs fois l’occasion de rappeler.

    Du chocolat suisse (ou belge) qui passe par l’Allemagne pour rentrer en France fait-il de l’Allemagne un exportateur de chocolat ?

    Car quelles ont été les performances du nucléaire depuis 10 ou 20 ans pour que la production d’électricité entraîne moins de CO2 ?

    En 2022, le nucléaire a produit 2680 TWh d’électricité (monde) contre 2800 en 2006. Les énergies renouvelables ont produit 8540 TWh en 2022 contre contre 3430 TWh en 2006 (multiplié par 2,5.

    En 2021, éolien plus solaire ont dépassé le nucléaire de 110 TWh. En 2022, l’écart était de 750 TWh : recul du nucléaire et forte croissance de l’éolien et du solaire, qui se confirme pour le premier semestre 2023.

    Lorsque l’on sait que la production mondiale d’électricité ne contribue que pour 20% des émissions de gaz à effet de serre de la planète, tous ces propos limités à l’électricité sont bien dérisoires. Attention, dans les statistiques les plus répandues, les émissions de GES sont comptées ensemble pour la chaleur et l’électricité. La distinction est rarement faite.

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    • @Canado
      Si la Suède, comme beaucoup d’autres pays en Europe, poursuivent leur programme nucléaire,c’est qu’il doit y avoir quelques raisons : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/faute-d-energies-alternatives-viables-la-suede-veut-construire-de-nouveaux-reacteurs-nucleaires_AD-202308090333.html
      L’Allemagne a fait les frais de la déconnexion de ses derniers réacteurs. Les émissions sont largement reparties à la hausse car les énorme parc de production renouvelable a ses limites. Ses échanges commerciaux se sont profondément dégradés. exports nets en 2022 : 28,1 TWh imports nets en 2023, à ce jour : 2,1 TWh.
      Alors que pour la France, les exports commerciaux nets sont largement repartis à la hausse. À ce jour, exports net : 24,3 TWh.
      Tous ces propos effectivement limités à l’électricité ne sont pas dérisoires car l’avenir est à la conversion de nombreux usages à l’électricité. Pourquoi tout ce galimatias ou amalgames douteux dans la plupart de vos commentaires ? À cause probablement de votre idéologie foncièrement anti-nucléaire et dont vous ne pouvez pas vous départir.

      Répondre
    • @canado

      Vous répondez toujours à côté du sujet , « sauvons le climat » défend sa boutique en effet et explique clairement que l’objectif est de décarbonater l’électricité : c’est bien l’objectif principal pour résoudre de 25 %. du problème !
      Et le nucléaire répond à cet objectif . Bien sûr qu’il ne peut résoudre entièrement le problème à l’échelle mondiale mais en France il y participe grandement et il est « criminel » de remplacer de l’électricité décarbonnée (nucléaire) par de l’électricité moins décarbonnée (EnR i).
      Cela ne signifie en rien qu’il ne faut pas développer le dit « renouvelable » là où il décarbone réellement et ne pas oublier qu’un réseau électrique de la taille de la plaque européenne à ce jour, tant que le stockage massif de l’électricité n’est pas possible technico économiquement , ne peut absorber plus de 40 à 60% de « renouvelable » pour garantir son équilibre et sa sécurité.
      Aucun réseau électrique au monde 100% renouvelable (ADEM !) , à la dimensions d’une région, d’un état, n’a fait la moindre démonstration de faisabilité. Même l’île espagnole d’El Hierro si souvent citée dans les médias n’y est jamais arrivée, les diesels tournent régulièrement pour le backup et plombe le CO2!
      Bien sûr que la production d’électricité « renouvelable » mondiale continue de grimper comme vous l’indiquez mais en parallèle il faut regarder si la quantité de fossiles baissent en proportion. Et c’est loin d’être le cas.
      L’électrification massive qui sera nécessaire à l’avenir pour répondre au transfert d’usages et aux développements des pays en développement (plusieurs milliards d’individus) aura besoin de l’électricité nucléaire et il serait dommage que la France ne profite pas de cet avantage historique sauf à vouloir se mutiler.

      Répondre
      • @Victor
        Il n’en reste pas moins que pretendre « sauver le climat » avec le nucleaire (ou une autre technologie) c’est de l’intox ou de de la meconaissance
        J’opte pour la premiere proposition

        Répondre
        • @airsol
          A bon, alors prétendre sauver le climat avec une autre technologie comme par exemple le renouvelable (qui ne l’est que très partiellement si on fait un bilan complet) c’est de l’intox ou de la méconnaissance.
          Moi j’opte pour les deux !!!!!!!!!!
          Et on oublie le réchauffement climatique et la nécessité de réduire les émissions de GES , l’essentiel c’est PAS DE NUCLEAIRE bon sang de bon sang : c’est bien votre démonstration ?

          Répondre
  • Canado, Airsol ou encore marguerite et d’autres sont bouffés jusqu’à la gauche par leur idéologie de malade.
    Au niveau électricité, l’intensité carbone de la France est 7 fois inférieures à celle de DE malgré leurs 140 GW de renouvelables installés, que cela plaise ou non !
    Pour le reste leurs stats ne sont là que pour enfumer les beubeus.!

    Répondre
  • Un petit dernier pour la route pour canado et le autres
    Le bilan des dernières années est sans appel : à force de lobbying, jouant sur la naïveté française qui croyait en être restée à une entente franco-allemande quelque peu romancée, l’Allemagne a durablement fusillé l’industrie française. Et au moment où elle allait enfin assurer sa suprématie sur tout le continent, la guerre en Ukraine et les décisions européennes qui furent prises à la suite ont fusillé l’industrie allemande.
    Bravo : à présent, l’Europe est foutue.

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