sept peches capitaux strategie energetique allemande 1 2 - Le Monde de l'Energie

Les sept péchés capitaux de la stratégie énergétique allemande (1/2)

Une tribune sur la politique énergétique allemande, en deux parties, signée Jean-Jacques Nieuviaert, président de la Société d’Etudes et de Prospective Energétique (SEPE). Rendez-vous le 3 avril 2023 pour la seconde partie.

 

La crise ukrainienne a mis à jour la vulnérabilité criante de l’Allemagne du fait de sa stratégie gazière vis-à-vis de la Russie, mais les erreurs graves commises par l’Allemagne dans le domaine énergétique sont loin de se limiter à cet aspect. L’objet du présent article est d’en examiner les sept principales, qui malheureusement ne se cantonnent pas à poser des problèmes à l’Allemagne, car elles impactent également durement l’UE dans son ensemble.

A – L’absurde arrêt de la production nucléaire

Alors que le sujet de la prolongation des dernières centrales nucléaires allemandes est ressorti in extremis dans le contexte de la crise ukrainienne, il faut se rappeler que le nucléaire a constitué historiquement un moyen majeur de production d’électricité. L’Allemagne utilise en effet des réacteurs nucléaires depuis 1960 et elle en a construit 44, ce qui en a fait le second parc nucléaire d’Europe derrière la France1. La pointe de production nucléaire a été atteinte en 1997 avec 170 TWh, soit 31 % de la production électrique totale, contre 9 % pour les centrales à gaz.

Si une loi « atomique » de 2002 prévoyait l’abandon progressif du nucléaire sous la pression du parti « vert », c’est toutefois la frénésie médiatique générée par la catastrophe de Fukushima, qui va amener, le 30 mai 2011, la chancelière Angela Merkel, dans le cadre d’un agenda purement politique, à décider d’arrêter définitivement huit réacteurs et de procéder à une fermeture progressive des neuf réacteurs restant à l’horizon 2022. Ainsi, en 11 ans ce sont près de 17 GW de capacité programmable bas carbone qui ont été retirées du réseau allemand, l’équivalent de 28 % du parc français actuel.

Cette fermeture n’a évidemment pas contribué à améliorer la performance climatique de l’Allemagne. Ainsi en 2021, le parc électrique allemand a émis 247 Mt CO2eq, soit, à lui seul, 33 % des émissions de l’ensemble des parcs européens. Elle soulève également un réel problème de démocratie. En effet, dans une enquête réalisée par Civey/Nuklearia E.V. le 6 juin 2022, à la question : « Est-ce que le nucléaire doit continuer à être utilisé dans la production d’électricité pour permettre d’atteindre les objectifs climatiques de l’UE ? » la réponse des Allemands a été « oui » à 65 % et « non » à 28 %.

Toutefois, la crise ukrainienne a été l’occasion de rouvrir de façon partielle le débat politique, dans un nouveau contexte d’angoisse, mais cette fois-ci de pénurie d’approvisionnement. Après de vigoureux débats avec les Verts, le chancelier Olaf Scholz, soutenu par le BDI et le FDP, a fini par trancher, le 17 octobre 2022, en décidant de maintenir en activité trois centrales nucléaires jusqu’au 15 avril 2023.

Si l’on veut résumer les conséquences de cette idéologie anti-nucléaire et par là-même de l’Energiewende engagée depuis 2001, on peut se référer à la déclaration faite le 15 septembre 2022, par Michael Schellenberg2 : « Selon les analystes de Bloomberg, l’Allemagne aura dépensé 580 Mds$ pour les énergies renouvelables et les infrastructures connexes d’ici 2025, pour produire 37,5 % de son électricité à partir de l’énergie éolienne et solaire. Si l’Allemagne avait investi ces 580 Mds$ dans de nouvelles centrales nucléaires, elle aurait pu produire 100 % de son électricité à partir de sources sans émissions et disposer d’une quantité d’électricité sans carbone suffisante pour alimenter toutes ses voitures et tous ses camions légers, s’ils sont électrifiés, d’ici 2025 ».

B – Un anti-nucléarisme primaire qui nuit à l’UE

Le problème de l’Allemagne avec le nucléaire ne s’arrête pas à la seule fermeture de ses propres centrales. Les responsables allemands sont également extrêmement actifs pour empêcher le développement du nucléaire en Europe, voir pour le faire disparaitre. Cette approche est clairement en contradiction avec les objectifs climatiques, car, sur près de 3 000 TWh d’électricité produits dans l’UE en 2021, le nucléaire restait la principale source d’énergie bas carbone avec 26,5 % du total contre 23,0 % aux énergies renouvelables intermittentes et 16,5 % à l’hydraulique3.

Le 10 février 2022, lors d’une conférence à Berlin, le ministre allemand de l’Economie et du climat a dénoncé sans ambiguïté l’orientation de la France vers l’énergie nucléaire comme étant « dépassée« . Pour lui, « le pays voisin poursuit un approvisionnement énergétique étatique et plafonné, avec une industrie dépassée« . Ainsi, après le départ du Royaume-Uni, l’Allemagne se positionne en adversaire frontal de la France sur le sujet du nucléaire, maintenant que les responsables politiques français se sont enfin décidés à ne plus adhérer à la politique « tout renouvelable » que l’Allemagne cherche à imposer.

Pour ne pas lui déplaire, la Commission Européenne, a promulgué le 8 mars 2022 le plan « REPowerEU », dont l’objectif est de diversifier les approvisionnements en énergie, d’accélérer le déploiement des EnR et d’améliorer l’efficacité énergétique, et qui n’évoque quasiment pas le nucléaire. La guérilla s’est poursuivie ensuite dans les négociations sur la taxonomie verte, sur le partenariat stratégique UE-Ukraine, sur l’absence de sanctions sur le secteur nucléaire russe4, et sur la notion d’’hydrogène bas carbone. Comme l’a fait remarquer le président de France Hydrogène « L’ennemi c’est le CO2, pas le nucléaire. C’est lamentable qu’on n’arrive pas à faire passer cette idée, alors que ce sera nécessaire pour rester dans le jeu industriel face aux Américains et aux Chinois, et pour combattre le réchauffement climatique ».

L’Allemagne, en essayant de bloquer le développement du nucléaire dans les Etats membres, et en particulier d’affaiblir économiquement la France5, bloque en fait des opportunités importantes pour l’UE, et ouvre de ce fait la porte à de nouvelles dépendances. Ainsi, en 2023, la Pologne a choisi les USA et la Corée du Sud pour ses futures centrales nucléaires, tandis que la Slovénie, la Croatie, la Bulgarie, et même l’Ukraine vont construire leurs nouveaux réacteurs avec l’américain Westinghouse. De plus, l’envoyé spécial pour le climat des USA a annoncé, le 12 novembre 2022, le lancement du projet Phoenix, dont l’objet est d’accélérer la transition en Europe des centrales à charbon vers les SMR, le projet disposant d’un soutien américain direct. La Suède, la Pologne, la Roumanie et l’Estonie ont déjà pris des engagements en ce sens avec les constructeurs américains.

Ainsi l’Allemagne, l’Etat membre qui pouvait être considéré comme le plus apte à assurer la sureté de ses réacteurs, va se retrouver entouré d’installations nucléaires utilisant des technologies non européennes, créant ainsi une nouvelle dépendance, qui n’aurait jamais eu lieu d’être.

C – La dépendance au gaz naturel russe

Au début de 2022, l’Allemagne dépendait de la Russie à 55 % pour son approvisionnement en gaz et à 50 % pour le charbon, sachant que ces deux énergies représentent un total de 43 % dans sa consommation d’énergie primaire.

Si le déclenchement du conflit ukrainien a été le révélateur de cette dépendance, pourtant évidente, celle-ci n’est pourtant apparue en un jour. Elle est en fait intrinsèquement liée à l’Energiewende. Comme le remarquait fort justement une analyse d’IHS de mars 2014 : « L’un des principes clés de l’Energiewende était de maintenir des prix de l’énergie compétitifs afin de protéger la capacité du pays à exporter. Mais les coûts énergétiques et les émissions de l’Allemagne ont augmenté à mesure que l’Energiewende progressait. Ainsi, un déploiement plus lent des énergies renouvelables combiné à un rôle plus important du gaz naturel, en particulier celui produit localement, peut réduire les coûts et les risques de l’Energiewende ». Mais, malheureusement pour l’Allemagne, les Verts ayant refusé l’exploitation locale des gaz de schiste, le pouvoir politique n’a pas eu d’autre option que de se rapprocher de la Russie, qui seule pouvait fournir du gaz à un prix compétitif, par rapport au gaz de schiste américain.

La crise a aussi révélé qu’un usage conséquent du gaz était en réalité implicite pour assurer la sécurité d’approvisionnement en cas d’usage massif des énergies renouvelables, et d’ailleurs en pleine crise, le 7 mars 2022, le Olaf Scholz a déclaré que « les importations d’énergie fossile en provenance de Russie sont essentielles pour la vie quotidienne des citoyens européens et l’approvisionnement du continent ne peut pas être assuré autrement à ce stade ».

Fin septembre 2022, les cinq principaux instituts allemands de prévision économique ont estimé que « même si la situation se détend quelque peu à moyen terme, les prix du gaz devraient rester bien au-dessus des niveaux d’avant la crise. Cela se traduira par une perte permanente de prospérité pour le pays et pour la zone euro. La vulnérabilité allemande est renforcée par le fait que son industrie est également grande consommatrice d’électricité ». Face à la disparition du gaz russe, les économistes allemands estiment donc qu’il faut concevoir une nouvelle stratégie énergétique pour les 5 à 10 prochaines années, et définir ainsi une nouvelle normalité, qui permettra d’assurer la viabilité des modèles économiques.

En échos à ces propos, le 18 octobre 2022, le ministre qatari de l’énergie a déclaré que si l’Europe devait se passer de gaz russe, elle serait vouée indéfiniment au déclin économique et à des souffrances généralisées. « Si zéro gaz russe entre dans l’UE », a-t-il-dit, « je pense que le problème va être énorme et pour très longtemps ». Et le problème a commencé par être financier, puisqu’au troisième trimestre 2022 les importations de gaz de l’UE se sont chiffrées à 101 Mds€, en hausse de + 250 % par rapport à 2021.

S’il y a erreur stratégique en l’occurrence, c’est d’avoir voulu continuer l’Energiewende sans recourir au gaz de schiste, ou alors d’avoir refusé de prêter une oreille diplomatique attentive (accords de Minsk) aux inquiétudes croissantes exprimées par la Russie face à l’OTAN.

D – La nouvelle dépendance au GNL

Maintenant que la Russie semble écartée, au moins à moyen terme, comme fournisseur de gaz, le problème de l’accès au gaz demeure, pour un pays qui s’était toujours refusé (Verts oblige) à recourir au GNL, puisqu’une grande partie du GNL états-unien provient de l’extraction de gaz de schiste.

Dès le début de la crise, en mars 2022, le gouvernement allemand, angoissé par le risque de rupture d’approvisionnement, a donc pris son bâton de pèlerin pour aller à la recherche de gaz, sans se préoccuper d’ailleurs de ses voisins européens. Cela a commencé par une visite au Qatar, dans un pays considéré avec suspicion en Allemagne pour ses violations des droits de l’Homme, puis ensuite dans les EAU pour évoquer un partenariat sur l’hydrogène. A son départ d’Allemagne, le vice-chancelier allemand Robert Habeck avait déclaré : “une politique énergétique fondée sur des valeurs doit devenir indépendante des énergies fossiles” (sic !). Puis de nouveau en septembre 2022, retour en Arabie Saoudite, aux EAU et au Qatar, mais sans grand succès prévisible avant 2026/2027, car la production actuelle du Moyen-Orient est largement engagée sur des contrats à long terme.

Un député du Bundestag a d’ailleurs résumé le problème en déclarant, au sujet de la frénésie de construction de terminaux GNL flottants qui a saisi l’Allemagne : « Construire des nouveaux terminaux sans pouvoir les alimenter via des contrats à long terme d’approvisionnement ne règle pas le problème. La vérité est qu’il n’y aura pas assez de production de GNL dans le monde dans les trois à quatre prochaines années pour faire face à l’augmentation de la demande. La stratégie non-explicite est que l’Allemagne va continuer à payer des prix fous et que les autres, les pays les moins riches, n’auront rien ». Ce risque a été confirmé le 16 décembre 2022, par le secrétaire-adjoint à l’énergie américain, qui a précisé : « nous devons regarder le problème en face, il n’y aura pas assez de GNL pour répondre à toute la demande. Nous avons plusieurs hivers difficiles devant nous. Si la demande chinoise repart en 2023, le gouvernement américain ne pourra rien pour l‘UE ».

Plus grave encore, le 19 février 2023, un rapport de Bloomberg indiquait que l’empressement de la Chine à signer de nouveaux contrats de GNL à long terme promettait de donner à ce pays un contrôle encore plus grand sur le marché mondial, à un moment où la concurrence pour les cargaisons est en plein essor. Les acheteurs chinois revendent de nombreuses cargaisons aux plus offrants en Europe et en Asie, prenant ainsi en charge une grande partie de l’offre. D’ailleurs, « sans la baisse de la demande chinoise de GNL en 2022, le marché mondial du gaz et la sécurité énergétique de l’Europe seraient dans un état bien plus périlleux », En effet, avec une hausse des importations de GNL de + 89 %, l’UE en est devenue le premier importateur mondial en 2022 avec 32,5 Gm3, couverts à 40 % par les USA, 17 % par le Qatar et 14 % par la Russie.

Au vu de ces différentes constatations, l’Allemagne a beau avoir presque supprimé sa dépendance initiale au gaz russe, son avenir gazier ne semble guère sécurisé. Elle risque d’être prise en étau entre les productions des USA et du Moyen-Orient et les traders chinois, ces derniers acteurs apparaissant de plus en plus solidaires de la Russie.

 

Retrouvez ici la suite de cette tribune.

1 Le premier, Rheinsberg, a été mis en service en octobre 1966 et le 44ème, Neckarwestheim-2, en avril 1989.

2 Président du think-tank Environmental Progress, dans le cadre d’une audition portant sur la crise de l’énergie devant la chambre des Représentants des Etats-Unis

3(Source : EnAppSys).

4 Le 28 février 2023, le secrétaire d’Etat allemand chargé de l’énergie a déclaré que « le nucléaire, semble avoir un statut sacré pour certains Etats membres. C’est inacceptable ». 

5Les entreprises américaines implantées en France considèrent que,parmi ses principaux atouts, figure son positionnement sur le nucléaire, qui est vu comme une promesse de disposer d’une énergie pérenne et peu chère.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Il faut aussi mentionner le rôle énorme d’influence de Greenpeace (organisme américain) sur la politique allemande.
    Je rappelle, selon cet organisme:
    Le nucléaire français est affreux, par contre, aucun problème pour le nucléaire américain en Europe
    Le gaz fossile russe est affreux, par contre, aucun problème pour les importations de GNL américain
    Les gazoducs sautent mystérieusement, et silence assourdissant de cet organisme et des états européens en général

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  • @Marc
    « Le nucléaire français est affreux, par contre, aucun problème pour le nucléaire américain en Europe »
    Oui car il est en carafe chronique depuis 2021 sous différents prétextes qui ont disparus chez tous les autres pays nucléarisés, notamment américains, mais pas en France, alors le « affreux » est peut-être justifié !
    « Le gaz fossile russe est affreux, par contre, aucun problème pour les importations de GNL américain »
    Certes cela peut surprendre mais en y regardant de plus pres on peut voir que ce n’est pas el gaz russe qui est affreux mais le russe par lui-même et si le GNL américain à la même odeur d’oeuf pourri ceux qui en détiennent les sources n’ont pas envahi un pays voisin en disant JE DECRETE QUE C’EST A MOI !
    Quant au gazoduc qui saute je pense que c’était une mesure conservatoire pour le cas où les allemands n’auraient pas bien compris qu’il faut être solidaire, non ? j’en profite pour vous glisser une BD en réponse à celle de Jancovici :
    https://www.lemondesansfin-lecorrige.fr/

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    • Ce corrigé du « monde sans fin » avec comme solution : « on prend ce que l’on a tout de suite sur l’étagère et qui marche. Et devinez ce que c’est ? De gros moulins à vent, du solaire, combinés à plein d’autres solutions ! Et devinez quoi ? Tout le monde semble l’avoir compris sauf les Français ! » me semble très simpliste. La situation en Allemagne semble plutôt se dégrader, le Danemark avance lentement mais avec des coûts astronomiques, sollicite beaucoup ses voisins pour les imports/exports (ce que ne peut pas faire la France avec une telle intensité) et conserve un parc fossile important pour ce qui est du besoin de chaleur pour de nombreux usages (en plus de la production d’électricité). D’autre part, l’auteur ne chiffre pas le coût en ressources minières nécessaires ni le coût financier de stockages massifs pour lisser les productions variables, même si le coût unitaire du MWh a beaucoup baissé.

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      • Cochelin, le Danemark fait quand même partie des pays les plus avancés dans la transition énergétique.
        24% de fossiles dans le mix électrique en 2022, il y a pire comme bilan !
        https://energy-charts.info/charts/energy_pie/chart.htm?l=fr&c=DK
        Bien sûr, la proximité des barrages norvégiens et suédois permet cela.
        Ils ont de grands projets dans l’hydrogène à partir d’éolien offshore.
        Cet hydrogène peut servir pour faire de la chaleur, même si ça coûte cher…

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        • D’accord avec votre constat, mais cela patine. En 2022, l’électricité à base d’énergies fossile a tendance à repartir à la hausse et est même supérieure à 2019, malgré d’énormes investissements qui pèsent lourdement sur les consommateurs. Et aussi dans les autres secteurs, comme celui des déplacements automobiles. https://www.iea.org/countries/denmark

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          • Les tendances de Cochelin c’est sa mesure entre le lundi et le mardi….. Cochelin savez vous que beaucoup de choses ont une pente qui ne se mesure pas sur des périodes en dessous de la micro-seconde ? La marche d’un pays est de celle là
            Le bilan se fait sur des périodes de l’année, et encore, simplement pour marquer un point sur une courbe qui se dessine en joignant ces points . tracez donc les courbes de chaque critere caractéristique de l’évolution de l’énergie de la France d’un côté et de l’Espagne, du Danemark et de l’Alleamgne à côté ……rien que pour voir qui patine !

          • Et les tendances du « Père Vert » Serge à diverses « Père versions » pifométrique (pour ne pas dire autre chose) c’est la « règle générale » !!! (il y a parfois des exceptions…)

            Concernant Cochelin, en règle générale c’est toujours très proprement sourcé…

            Au pifomètre le « Père vert » bat tout le monde et avec sa Gueule c’est un Grand champion…
            En termes de choses objectivement sourcées, c’est quasi le Néant du coté du « Père Vert » !!! (Tiens, Rappel sur une de vos dernières sources, Un article pour en prendre de la Graine et moins de pifomètre mal calibré – https://bonpote.com/propos-4-oui-le-nucleaire-est-une-electricite-verte/ )

      • @cochelin,

        L’onglet « débattre » est riche en commentaires divers (- https://www.lemondesansfin-lecorrige.fr/debattre/ ), mais beaucoup de contributions pour rectifier la correction bâclée et expéditive du « Monde sans Fin » de Jancovici. L’ouvrage de Jancovici emploie quelques raccourcis et aussi des tendances au parti pris (mais c’est logique vu le format de vulgarisation), mais c’est un formidable support pour expliquer l’énergie y compris pour de jeunes ados…

        Nota :
        1 – les Anti-Nucléaire chroniques peuvent couper les pages du « monde Sans Fin » avec le Nucléaire en Objet et le livre gardera son intérêt premier : Expliquer l’énergie et les problèmes de Ressources…
        2 – La suite devrait sortir un de ces jours (ce sera toujours mieux que le Programme Politique d’EELV) et cela aura plus d’impact sur la population que les 25-30 dernières années de campagne politique des « Verts/EELV » … (sur le même point Hulot en 2007 avec son manifeste a fait plus pour l’écologie que les Verts de 97 à 2002… par contre de 2017 à 2019 Hulot fut une catastrophe au gouvernement… ).

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    • @ Rochain …
      E.Macron a enfin compris que sans le nucléaire la sécurité d’approvisionnement en électricité de la France n’était pas assurée … Il n’y a plus que la baudruche intellectuelle roc haineuse qui n’a rien compris.

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      • @Coudre,

        Oh que Non Hélas ! Il n’y a pas que Rochain mais une grande secte ENRiste (qui de plus est très introduite dans les sphères de l’état maintenant) qui reste encore persuadé que sans Nucléaire et sans Fossiles on pourra vivre quasi comme avant facilement… (Mais il y a de plus en plus de personnes qui quittent cette secte… il suffit qu’ils arrivent à voir les Faits sous un meilleur angle pour voir les vrais difficultés de leur modèle).

        Jamais Rochain n’a été capable de faire suivre des projections de Mix électrique sérieuse…

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  • SR: Greenpeace se bat contre le nucléaire français sous prétexte qu’il y a un risque d’accident et des déchets, mais c’est la même chose pour du nucléaire américain.

    Quant à la politique américaine avec tous ses coups tordus depuis 30 ans, vaste sujet. Est-ce qu’elle vaut mieux que celle de la Russie ? Vaste débat aussi. Enfin, les EU sont un modèle… d’émission de GES…
    Mais Greenpeace était contre le gaz russe parce qu’il était émetteur de GES ! Mais le GNL américain encore plus !

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    • Marc,
      dans mon propos il n’a jamais été question de cela sur le nucléaire américain.
      La seule chose que j’en dit et que j’ai dit, c’est que les réacteurs américains ne fonctionnent qu’en mode de base, sont deux fois plus nombreux que ceux de la France, et que les réacteurs nucléaires américains se portent très bien…… pas les nôtres !

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  • Tout ceci en dit long sur la bêtise des verts Teutons et de leur influence néfaste sur la démocratie :
    « Est-ce que le nucléaire doit continuer à être utilisé dans la production d’électricité pour permettre d’atteindre les objectifs climatiques de l’UE ? » la réponse des Allemands a été « oui » à 65 % et « non » à 28 %.

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    • Totalement faux !
      La réponse ne correspondait pas à une question visant à atteindre l’objectif de neutralité carbone mais de pouvoir soutenir la France pour l’hiver en raison de l’état catastrophique de notre parc nucléaire, celui des allemands fonctionnant parfaitement mais sans prétendre assurer le suivi de l’équilibre du réseau, c’est-à-dire fonctionnant en mode de base !

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      • Faut lire l’article « Père vert » Serge !!! Oui, les Allemands préfèrent le Nucléaire aux GES en majorité !!! (on leur a menti sur les productions des ENRi et sur la mise en place d’un système complet à base d’ENRi… comme sur pas mal d’autres sujets pourriez-vous répondre…)

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        • APO et ses inepties habituelles … quand allez vous enfin vous sortir de vos théories foireuses de comptoir obsolètes pour gogos 😂vous ânonnez toujours tous les vieux canulars périmés pour gogos sur l’Allemagne qui a même accéléré le développement des ENR suite aux dernières catastrophes climatiques et aux élections et aux derniers événements / crise… alors que c’est bien la France qui vient de nouveau de se faire condamner pour son inaction contre la pollution, que c’est bien EDF qui est de plus en plus souvent condamner par les tribunaux et que c’est bien de notre santé qu’il s’agit… QU’ILS CONTINUENT DE DEPANNER LA FRANCE COMME ILS LE FONT DEPUIS DES ANNEES eux agissent et se sortent de la pollution , des déchets ultimes, des GES , du Co² … grâce aux ENR … vu la crise du gaz et de l’énergie actuellement vous ne constatez même pas que ça accélère la mise en place des ENR sur le terrain vous justement se sortir du fossile / charbon / petrole / gaz … .. sauf bien sur du bio gaz qui est aussi une ENR … en plus au vu la crise actuelle le fissible et le fossile ne sont même pas des solutions propres et économiques et pousse le monde entier à accélérer la mise en place des ENR sur le terrain…

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  • Autres passages du texte qui claquent comme des coups de fusil à cause des dépenses colossales (que certains niaient encore il y a en peu) et qui montrent et démontrent leur déficience du mix énergétique allemand
    Si l’on veut résumer les conséquences de cette idéologie anti-nucléaire et par là-même de l’Energiewende engagée depuis 2001, on peut se référer à la déclaration faite le 15 septembre 2022, par Michael Schellenberg2 : « Selon les analystes de Bloomberg, l’Allemagne aura dépensé 580 Mds$ pour les énergies renouvelables et les infrastructures connexes d’ici 2025, pour produire :
    37,5 % de son électricité à partir de l’énergie éolienne et solaire.
    —————
    Si l’Allemagne avait investi ces 580 Mds$ dans de nouvelles centrales nucléaires,
    elle aurait pu produire 100 % de son électricité à partir de sources sans émissions et disposer d’une quantité d’électricité sans carbone suffisante pour alimenter toutes ses voitures et tous ses camions légers, s’ils sont électrifiés, d’ici 2025 ».

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    • Encore faus, si l’Allemagne avait investit cet argent dans le nucléaire elle n’en n ‘aurait pas eu assez car elle aurait quand même du indemniser les prropriétaires de mines et de centrales à charbon ainsi que renflouer la caisse de retaite des mineurs en faillite puisque c’est le plus gros de la dépense . Les éoliennes et PPV, méthaniseurs et centrales à biogaz, coutant entre 2 et 4 fois moins cher que les réacteurs nucléaires pour la même production.

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      • Quelle Sources @ »Père Vert » Serge !?

        Où juste le Pifomètre habituel avec la langue de Rochain qui se tape le palais pour mieux sortir de jolies trouvailles de fond…

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  • Encore quelques passages au sujet de la dépendance énergétique que l’Allemagne nous (la France et l’UE) fait et fera supporter par ses bévues stratégiques dues en grande partie par Energiewende :
    L’Allemagne, en essayant de bloquer le développement du nucléaire dans les Etats membres, et en particulier d’affaiblir économiquement la France5, bloque en fait des opportunités importantes pour l’UE, et ouvre de ce fait la porte à de nouvelles dépendances.
    le ministre qatari de l’énergie a déclaré que si l’Europe devait se passer de gaz russe, elle serait vouée indéfiniment au déclin
    S’il y a erreur stratégique en l’occurrence, c’est d’avoir voulu continuer l’Energiewende sans recourir au gaz de schiste,
    le 16 décembre 2022, par le secrétaire-adjoint à l’énergie américain, qui a précisé : « nous devons regarder le problème en face, il n’y aura pas assez de GNL pour répondre à toute la demande. Nous avons plusieurs hivers difficiles devant nous. Si la demande chinoise repart en 2023, le gouvernement américain ne pourra rien pour l‘UE »
    La stratégie non-explicite est que l’Allemagne va continuer à payer des prix fous et que les autres, les pays les moins riches, n’auront rien ».

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  • Pour conclure dernier passage qui montre l’impasse ds laquelle se trouve l’Allemagne et par ricochet la France et l’UE :
    Au vu de ces différentes constatations, l’Allemagne a beau avoir presque supprimé sa dépendance initiale au gaz russe, son avenir gazier ne semble guère sécurisé. Elle risque d’être prise en étau entre les productions des USA et du Moyen-Orient et les traders chinois, ces derniers acteurs apparaissant de plus en plus solidaires de la Russie.

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  • Consternant et particulièrement éclairant.
    Et dire que Mme Merkel a été portée aux nues lors de sa sortie du paysage politique, alors qu’elle avait, sur cette question essentielle de l’énergie, fait comme font les politiques de presque tous les pays, à savoir sacrifier le long terme pour de sordides considérations électorales. Assorties de plus d’une volonté de faire tout ce qui était en son pouvoir pour faire en sorte que l’un des rares avantages dont disposait la France soit anéanti. Les verts, Greenpeace et autres du même style sont des nuisances qu’il y a lieu de maintenir à l’écart des décisions importantes. Quant aux positions de Bruxelles, à la remorque pour beaucoup des positions allemandes, il n’y a qu’une réponse pertinente à faire : s’asseoir dessus. Malheureusement, ce n’est pas avec le Macron qui croît bon de mettre le drapeau européen à la place du drapeau français sous l’Arc de Triomphe, que nous pouvons espérer des décisions courageuses sur ce sujet comme hélas sur beaucoup d’autres.

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  • @ Brun
    je vs cite
    « ce n’est pas avec le Macron qui croît bon de mettre le drapeau européen à la place du drapeau français sous l’Arc de Triomphe, que nous pouvons espérer des décisions courageuses sur ce sujet comme hélas sur beaucoup d’autres ».

    Tout à fait d’accord et dire qu’il va falloir le supporter jusqu’à la fin de son mandat, à moins que ?

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  • Pour 2022, en Allemagne la puissance nette éolienne raccordée au réseau s´établit à 66,2 GW, soit 58,1 GW sur terre et 8,1 GW en mer. La production réalisée en 2022 a été de 126 TWh nets dont 101 TWh produits par l´éolien terrestre et 25 TWh par l´éolien en mer. Pour la même période et pour une puissance totale installée de 64,9 GW, la production photovoltaïque de l’Allemagne s’est élevée à 60,7 TWh, soit 10,4 % de la production totale d’électricité. Le total de la production s’établit donc à 186,7 TWh. L’ensemble correspond à 131,1 GW de puissance installée pour un montant, comme le dit cet excellent article, de 580 Md€. Je rappelle que la puissance nucléaire du parc français est de 61 GW et qu’il a produit 279 TWh, production exceptionnellement faible à la suite d’un aléa technique conjoncturel.
    Comme l’explique très bien l’article, une politique nucléaire en Allemagne similaire à celle menée en France, l’aurait sorti de sa dépendance aux énergies fossiles bien plus facilement, avec un impact en termes d’émission carbone beaucoup plus faible. Aujourd’hui, sa souveraineté énergétique serait également moins compliquée et sa compétitivité préservée. A eux d’établir les responsabilités d’un tel fiasco.

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  • CQFD: un bon résumé de la politique énergétique électrique des Allemands qui ont réussi malheureusement à influencer les médias et une bonne partie de la classe politique Française continuant de rêver au 100 % EnR i comme on a pu encore l’entendre dans les propos récents de nos deux écologistes d’EELV : Tondelier + Jadot .
    Leur combat anti nucléaire devient tellement caricatural en sortant tous les mensonges possibles et imaginables sur la réalité des chiffres (teneur en CO2/kwh , capacité en uranium , dépendance vis à vis de la Russie, refroidissement des centrales, rapports du GIEC, rapports de l’UNSCEAR, nombre de morts par kwh, traitement des déchets…) qu’il devient plus qu’évident que la lutte contre le réchauffement climatique est vraiment secondaire pour eux, seul compte le combat anti nucléaire.
    Heureusement de nombreux écologistes dans le monde se rallient régulièrement au nucléaire civil pour sortir au plus vite du fossile tout en s’appuyant sur des EnRi et des réductions drastiques de la consommation, la sobriété comme disent les écologistes dogmatiques qui n’osent pas dire à leur concitoyens la réalité des efforts à consentir en se passant des fossiles ET du nucléaire !

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    • @Victor,

      Il est bon de rappeler que Antoine Waechter et Brice Lalonde, 2 anciens Candidats à la présidence de la République pour « Les Verts », sont devenus très pro-Nucléaire (faute de mieux ! il faut leur donner/accorder cet argument). Et pour le 1er cité, il est devenu un Anti-éolien notoire tout en étant très circonspect sur l’hydraulique suivant les places, du fait des dégats/changement d’usage des lieux !!! Il est vrai que même en baissant drastiquement nos consommations énergétiques par efficacité et sobriété à haute dose, on pourra gagner 50% de consommation max, et on part avec plus de 60% de Fossiles dans notre Mix énergétique général… Donc se priver de Nucléaire, c’est nécessairement maintenir beaucoup de Fossiles et pour longtemps…

      Les Ex-Candidats ne passent plus trop dans les médias nationaux (cela ferait certes très tache… Voir tache d’huile sur de l’eau…), mais ne refusent pas le contact avec les médias !!!

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  • Une grande partie de l’Europe est encore rangée derrière l’Allemagne anti-nucléaire:
    https://www.euractiv.fr/section/energie/news/sept-etats-membres-ecartent-lhydrogene-dorigine-nucleaire-du-texte-europeen-sur-les-renouvelables/
    « sept pays réitèrent leur opposition à l’inclusion de l’énergie nucléaire dans le calcul des objectifs en matière de carburants verts pour les transports. Cette lettre est datée du 16 mars et signée par l’Autriche, le Danemark, l’Allemagne, l’Irlande, le Luxembourg, le Portugal et l’Espagne. »
    Même si les pays pro-nucléaires commencent à s’organiser.
    « [La] coalition pronucléaire comprend la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, la France, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ».

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    • @Marc,

      Est-ce que le Luxembourg est un pays ou un Grand Duché, plein de Ducs en tout genre !? Moi je dirais que c’est avant tout un Paradis Fiscal en 1er Lieu (le secteur des Hydrocarbures adore les paradis fiscaux, le secteur des ENRi je ne sais pas !?),qui profite de ses gros voisins en leur suçant et en leur sucrant plein des rentrées fiscales diverses…

      L’Irlande est sur la même voie que le Luxembourg sur bien des Aspects… (Je n’ai pas de chiffres d’implantation « d’activités » des pétroliers et para-pétroliers en Irlande mais on pourrait être étonné…). Ils sont très « verts » sur beaucoup de points, mais niveau émission de GES, ils étaient il y a peu à des sommets invraisemblables…

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  • L’Alliance du nucléaire en Europe comprend 11 pays:
    https://www.euractiv.fr/section/energie/news/onze-etats-membres-de-lue-ont-lance-une-alliance-du-nucleaire-en-europe/
    « Les pays signataires sont la Bulgarie, la Croatie, la Finlande, la France, la Hongrie, les Pays-Bas, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ».
    « La Suède, qui a participé à la réunion, a exprimé son intérêt pour l’adhésion au groupe, mais a choisi de rester neutre car elle assure actuellement la présidence tournante de l’UE ».

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    • @Marc,

      L’Italie et la Belgique ne se prononcent pas officiellement, mais dans bien des bureaux ils sont Pro-Nucléaire… Les Italiens qui connaissent le sujet savent ce qu’ils doivent à la France et à son Nucléaire pour leur électricité et l’approvisionnement de leurs usines du Nord du pays… Et en Belgique, ils prolongent une partie de leurs centrales, tout en faisant preuve d’un sacré réalisme sur les problèmes du GAZ pour la décennie à venir, voir au delà…

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  • L’italie comme la Belgique sont tous deux anti nucléaire mais c’est sur qu’on trouve des nucléophiles dans ces pays comme on trouve des antis nucléaires en France
    Mais pourvu que les pays nucléophiles soient nombreux et construisent vite le maximum de réacteurs, ainsi on sera très vite débarassé du problème 🙂

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    • Le coté « Binaire » du « Père Vert » Pépère montre bien qu’il suit les écrits (malgré ses dénégations répétées 🙂 🙂 🙂 ).
      Oui l’Italie a fait des votes Anti-nucléaires, mais bien des responsables techniques et politiques Italiens se creusent la tête pour savoir comment faire et remettent souvent le Nucléaire en Avant (faute de mieux…).
      Pour les Belges, la prolongation de leurs réacteurs est assez croquignolesque mais elle est en cours… Et idem, bien des responsables se creusent la tête…

      C’est facile de dire qu’on peut faire sans Nucléaire et Sans Fossiles, le faire réellement n’est pas démontré et prend toujours des sommes d’hypothèses techno-solutionnistes très optimistes (1 hypothèse passe encore, une somme d’hypothèses et cela devient très scabreux – sauf dans un bureau et devant un tableur Excel)…

      Fissile ou Fossiles, il faut choisir pour la plupart des pays Européens !!! Les ENRi feront ce qu’elles peuvent quand elles le peuvent… Et une Grosse dose d’ENRi, et c’est le GAZ qui s’impose comme contre partie !!! (Hélas, mais c’est ainsi…)

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  • Les propos du Ministre Qatari sont tout de même édifiants (sachant que les Qataris sont toujours, en règle générale, d’une modération très marquée !!!) : «  » le 18 octobre 2022, le ministre qatari de l’énergie a déclaré que si l’Europe devait se passer de gaz russe, elle serait vouée indéfiniment au déclin économique et à des souffrances généralisées. « Si zéro gaz russe entre dans l’UE », a-t-il-dit, « je pense que le problème va être énorme et pour très longtemps ». «  »

    Qu’une personne, ni Grand Ami mais pas ennemi non plus de l’Europe, vienne à dire : «  » l’Europe sera vouée indéfiniment au déclin économique et à des souffrances généralisées. «  » n’est pas sans laisser quelques questionnements… (C’est un conseil d’Ami rencontré il y a peu et en plus ils vendent du Gaz et augmentent leurs capacités !!!)
    Les Qataris ont de très grosses têtes du monde entier pour les conseiller… (Européens, Américains, Asiatiques, …)

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  • Sinon nos « Grunen » maison continuent de dire n’importe quoi sur les productions potentielles des ENRi : Marine tondelier déclare : «  » L’Allemagne, par exemple, sera à 80 % d’énergies renouvelables en 2030, et est déjà à 49 %. Cela montre qu’il est possible d’augmenter rapidement les capacités d’un pays en la matière si on le décide. «  » —> Ce serait risible si ce n’était pas un problème de sécurité, de santé publique et notre économie Nationale… source : https://www.20minutes.fr/politique/4028192-20230318-foi-irrationnelle-nucleaire-fait-prendre-retard-climaticide-affirme-marine-tondelier

    L’ENRisme irrationnelle et persiffleur est une catastrophe politique, économique mais AUSSI Ethique (le mensonge permanent et éhonté mais PAS pour faire du Bien, juste pour démolir quelquechose sans avoir idée des conséquences !!! c’est inconséquent – Quel Déluge d’inepties parfois !!!).

    Nota : Peut-on laisser des partis librement énoncer des contre-vérités scientifiques, techniques et de prospectives économiques comme chez EEVL ??? C’est parfois réellement un déluge de contre-vérités ce Parti !!!

    Etant décroissant, j’admets qu’il faudra vivre avec moins et que les années à venir seront parfois/souvent :  » De la rigueur, des Efforts et des larmes  » mais pour assurer un avenir pas trop dégueulasse à notre Nation… (plutôt que de continuer comme aujourd’hui dans l’Adage : « Après Moi le Déluge »).

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  • L’Italie, dont il est rarement question, fait partie des grands états « faibles »: beaucoup de gaz et d’importations, pas de nucléaire, un potentiel pour le solaire + STEP, un peu d’éolien.

    La Belgique a décidé de liquider 4 GW (dont un est déjà fait) sur les 6 GW qu’elle possédait et de ne conserver que 2 GW pour 10 ans de plus. Mais elle n’a pas de plan pour remplacer le nucléaire, si ce n’est des ENRv + gaz.
    Son espace maritime pour l’éolien offshore est limité et elle compte sur ses voisins pour l’alimenter.
    Voilà ses ambitions !

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  • Je crois qu’il serait temps d’arrêter l’Europe de l’énergie puisque les positions divergent trop par rapport au nucléaire.
    Les objectifs de % d’ENRv n’ont pas d’intérêt, notamment pour la France qui possède un mix largement décarboné (même si c’est principalement par hasard).
    Tout au plus, les interconnexions peuvent avoir un intérêt européen.

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    • @Marc,

      Oui, il faut une grosse politique d’interconnexion… Et en plus pour le coup cela fera réellement baissé les GES en bien des places…
      Je ne comprends pas que l’Italie ne lance pas de projets vers la Tunisie et l’Algérie en interconnexion électrique !? Il y a aurait un potentiel d’échanges avec de vrais décalages de demande/consommation !
      (Pour l’Espagne en ce moment, les relations sont tendues avec l’Algérie… – Hélas !)

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    • @Marc
      « (même si c’est principalement par hasard) » Surprenant comme affirmation. Cela n’est en rien lié au hasard. Le lancement du programme nucléaire par Pierre Messmer fut pris à la suite du choc pétrolier de 1973 sachant que la France ne disposait et ne dispose toujours pas, d’énergie carbonée de masse. Dans les années 70, nous avions déjà bien intégré l’avantage environnemental qu’offrait le nucléaire en termes de rejets polluants sachant que les installations thermiques étaient très loin des normes de rejets d’aujourd’hui. L’impact des pluies acides était déjà une préoccupation, cela faisait des ravages dans les pays de l’est même si le choix du nucléaire ne s’est pas fait d’abord sur un argumentaire environnemental. En revanche, le rapport Meadows a très certainement été plus impactant qu’on ne le croit. A l’époque, il y avait une certaine peur de manquer d’énergie. Enfin, personne n’a attendu l’écologisme politique pour aller vers des activités industrielles plus propre, du moins en Europe.
      Concernant les interconnexions, celles-ci existent depuis longtemps. Les électriciens n’ont pas attendu l’union européenne pour les faire… Le premier des objectifs des interconnexions était d’obtenir des réseaux plus solides avec une fréquence plus stable et une capacité à mieux résister aux fortuits de production et ainsi éviter des black-out. En effet, la réserve primaire de fréquence (KdeltaF) est d’autant plus grande que le réseau bénéficie d’unité de production. Cela dit, cela a facilité aussi les échanges afin de linéariser les productions les plus efficientes et faciliter les contrats de fourniture à des pays moins producteur avec les pays excédentaires. Et enfin, le marché est venu avec la libéralisation voulu par le traité de Maastricht et formalisé par la loi NOME, pour paraît-il, faire baisser les prix par une « saine » concurrence. On connait la suite…

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  • Fr libre: j’entends ce que vous dites.
    Je faisais simplement référence au critère des émissions de GES, qui a été pris en compte bien plus plus tard, même si le problème était déjà connu à l’époque. Et pour cause: il n’y avait pas encore eu une telle accélération de l’augmentation de la température terrestre.

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    • @Marc
      Je partage et je comprends votre point de vue.
      C’est vrai que les émissions des GES augmentent de manière continue depuis 1960 sans cassure notablement visible sur la courbe de Keeling, mais plutôt en légère accélération. La courbe continue de monter malgré les sommes considérables investies dans les ENR depuis 20 ans. D’ailleurs, il faudrait quand même un jour s’interroger sur l’efficacité de ces investissements…

      Répondre
      • Fr libre: D’un point de vue sociologique, je pense que cette industrie des ENRv est partie d’un soutien de l’opinion, laquelle craignait également le nucléaire.
        Il me semble que dans l’inconscient collectif, il y avait l’idéal de « l’énergie renouvelable » fournie par le vent et le soleil, sous forme d’image d’Epinal d’une belle marguerite qui tourne paisiblement… et d’un autre côté, la terreur de l’apocalypse nucléaire et de la pollution radioactive qui nous fait pousser 4 bras et 3 têtes.
        Il y a aussi le poids des mots: « énergies renouvelables » a des connotations positives, le « nucléaire » ou « l’énergie atomique » ont des connotation de puissance, mais aussi de grand danger.
        Le « gaz naturel » et sa « chaleur douce » ont eu aussi une bonne image…
        Et le charbon… certes, il faut de fermer les yeux et mettre un masque !
        Le pétrole, c’est tellement pratique qu’on ne « peut » pas (ou plutôt que l’on ne veut pas) s’en passer…

        Ensuite, d’un point de vue politique, il y a eu l’Europe allemande, qui a forcé de tous les côtés pour favoriser ce système. LEs grands groupes pétro-gaziers sont devenus des lobbies très puissants du gaz + ENRv.

        Enfin, pour en revenir à des considérations de politique énergétique: on peut comparer le plan Messmer à la Energiewende et constater que les résultats ne sont pas les mêmes. Mais surtout, boucler un mix tel que celui de l’Allemagne à partir d’ENRv nécessiterait d’énormes quantité d’hydrogène qui semblent hors de portée.

        Quant au nucléaire, il n’est durable qu’à condition de passer à la surgénération.
        L’EPR2 n’est qu’une technologie de transition. On ne sait pas à quel prix sera l’U235 à la fin du siècle, mais il pourrait être très élevé. L’U235 pourrait même être presque épuisé si la Chine, et le reste du monde accélèrent dans ce domaine !

        Je ne suis pas contre les ENRv parce que tout miser sur le nucléaire comporterait aussi des risques économiques, mais pour une part raisonnable, avec une juste pondération des moyens de production et de régulation, de manière à réduire le back-up au gaz au minimum.

        Voilà, j’ai refait le monde de l’énergie !

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        • Fr libre: une chose m’inquiète particulièrement: le fait que le nucléaire français évolue de plus en plus en suivi de charge par rapport aux ENRv, comme si un réacteur nucléaire avait les mêmes contraintes techniques (et la même structure de coûts) qu’une centrale à gaz.
          Je crains que cela génère une fatigue thermique qui abrège la durée d’exploitation de ces réacteurs.
          Qu’en pensez-vous ?

          Répondre
          • @Mark
            La question est très vaste. Je tiens d’abord vous répondre sur « les fatigues thermiques » liées aux variations de charge qui « abrègeraient » la durée de vie de nos réacteurs.
            Il faut décomposer l’installation en trois parties : le Circuit Primaire Principal (CPP), les auxiliaires nucléaires et la partie secondaire avec les Générateurs de Vapeur (GV).
            L’impact sur le primaire : la variation thermique est très faible. Une variation de charge se fait généralement en 30mn entre le point haut et le point bas de puissance. Le delta t entre les branches froides se réduit de façon proportionnelle puisque celui-ci est l’image de la puissance thermique du cœur. A charge nulle pour une tranche 1300, la température est homogène à la valeur de 297°C qu’on considère comme la température moyenne. Cette température moyenne évolue à 306,5°C à 100% de puissance nominale (Pn). A ce niveau de puissance, la température branche froide est de l’ordre de 292°C, en branche chaude de 321°C. Quant au pressuriseur, la température est la même pour une pression stable de saturation (155b) de l’ordre de 345°C. On peut en conclure que la variante température a très peu d’impacts sur le CPP.
            Pour les auxiliaires nucléaires, ceux-ci sont forcément sollicités car les variations de charges génèrent des volumes d’effluents importants liés aux opérations de dilution/borication du bore dilué dans le CPP. Ces variations de concentration en bore sont liées aux variations de réactivité dues aux évolutions Xénon issues des produits de fission qui est fortement neutrophage. Les effluents sont traités par des dégazeurs et des évaporateurs afin de séparer le bore d’un côté et de l’eau distillée de l’autre. Cela impacte un cout d’exploitation supplémentaire.
            Pour la partie secondaire, les GV sont peu impactés thermiquement lors des variations de charge. La pression des GV est plus élevée à basse charge qu’à 100%. 68b à 100% de Pn, 77b à 35% de Pn.
            Cependant, comme la pression est plus élevée à basse charge, les soupapes de la turbine sont très fermées là où à 100%, elles sont presque entièrement ouvertes. Celles-ci rencontrent forcément une usure plus rapide. La turbine voit son rendement plus dégradé à basse charge qu’à 100%. Sur le poste d’eau, les variations de température impactent peu les matériels.
            Sur les turbopompes alimentaires, l’impact est également négligeable comme pour les pompes d’extraction au condenseur. En revanche, les vannes réglantes sont plus sollicitées des postes d’eau sont plus sollicitées.
            On peut en conclure que l’impact température lié aux variations de charge est plutôt faible.
            Il ne faut pas confondre « les fatigues thermiques » qui ne sont pas liées aux variations de charge mais plutôt au design des installations. Le parc mondial est potentiellement plus confronté au phénomène dit de « Fairley Thianges » qui impacte les circuits en connexion avec le CPP en configuration « bras mort ». En effet, le fluide primaire circulant à grande vitesse et en fonction du design peut générer un vortex dans le bras mort créant ainsi des variations de température dans celui-ci. C’est le cas par exemple pour le système d’injection de sécurité (RIS). Le mécanisme de fatigue thermique peut se décrire comme ceci : sous l’effet des variations de température, les matériaux se dilatent et se contractent de manière cyclique mais, s’ils rencontrent des contraintes mécaniques, il en résulte des contraintes, également cycliques. A partir du moment où celles-ci sont répétées sur un très grand nombre de fois un endommagement par fatigue thermique peut apparaître surtout dans les zones d’écrouissage en frontière des soudures mais pas que… Sur Dampierre 1, on avait pu constater (il y a longtemps) une fissuration dans la partie courante d’une tuyauterie.
            On le voit, la réponse est très complexe sachant que les inconvénients sont ailleurs. Economique d’abord : plus le facteur de charge d’une tranche est élevé plus le cout du KWh baisse. Logique pour tous les process industriels.
            Les ENR de type éolien photovoltaïque engendrent de facto un double équipement qui augmentent le cout d’exploitation des centrales en back-up mais aussi pour l’ensemble du mix.
            L’autre technique : l’impact sur le combustible, comme l’Interaction Pastille/Gaine (IPG). Sur la chimie du CPP qui s’en trouve transitoirement dégradée par les variations de concentration en bore (impact première barrière) en s’éloignant (transitoirement) de la cible du diagramme bore/lithium. Le déséquilibre d’épuisement entre les assemblages grappés et non grappés. L’exploitant dispose de crédits pour cela, une fois consommés, la tranche ne peut plus manœuvrer. La sollicitation des Mécanismes de Commande des Grappes de (MCG) crée une usure plus rapide, comme pour les plaques guides de grappes.
            La gestion combustible est bien plus problématique : durée du cycle, taux d’épuisement, strecht suffisant pour homogénéiser l’usure combustible, sachant que les tranches ne sont plus « manœuvrantes » en fin de cycle
            Pour résumer :
            La durabilité d’une installation est directement liée à la qualité de la chimie en exploitation que ce soit du côté primaire comme du côté secondaire. Sur variations de charge, les variations thermiques sont négligeables
            Idéalement, une tranche nucléaire devrait être exploitée en base, l’idée de mettre des centrales nucléaires en back-up est une très belle connerie. Une de plus me diriez-vous…
            J’espère avoir répondu à vos interrogations
            Cordialement

          • Fr libre: merci pour ces explications détaillées que je vais conserver en archives.

          • @Marc
            En complément :
            Ce qui m’inquiète le plus dans la mise en back-up du parc nucléaire, ce ne sont pas les baisses de charge que celles-ci induises sur les machines. La flexibilité des tranches nucléaires française n’est pas nouvelle, elle évolue depuis 40 ans et correspondait au profil de consommation entre les heures pleines et les heures creuses. Ce qui est plus inquiétant, c’est la nécessité de mettre des réacteurs à l’arrêt pour laisser la priorité aux éoliennes les jours de grand vent comme aujourd’hui. Des tranches ont dû entre mises à l’arrêt (voir sur eco2mix) pour laisser la place aux éoliennes. On peut également s’apercevoir que les prix sont très bas voire négatifs aux heures creuses. Comment faire un système rentable et pérenne confronté à un moyen de production prioritaire et subventionné et en dégradant économiquement un outil industriel qu’il soit classique ou nucléaire ?
            La grande hérésie du système est de mettre un moyen de production de flux avec un moyens de production de stock. Les énergies de flux ne peuvent pas assurer un réseau stable sans une énergie de stock disponible à tout moment. Pour qu’un système soit fiable, il est impératif d’avoir un mix où les énergies de flux soient relativement marginales. Vouloir installer 40GW d’éolien en France est juste une absurdité. Tout le monde le sait, c’est pour cela qu’on vous sort du chapeau une nouvelle arlésienne, le stockage des énergies de flux transformées en énergies de stock. Mais à quel prix ? Et avec quelle efficacité énergétique ? Le dihydrogène par électrolyse a un rendement médiocre pour sa fabrication, son stockage très compliqué et couteux tant pour la forme compressée et pire en cryogénisation, son utilisation utopique…
            De plus, cette imposition de mettre le parc nucléaire en back-up empêche une optimisation de puissance du parc actuel, par la manœuvrabilité impose des marges de sûreté sur les protections concernant le combustible. C’est pour cette raison, que les EPR ont adopté des systèmes de mesurage du flux incore (directement dans le cœur) au lieu des mesures excore (à l’extérieur de la cuve). L’EPR est doté d’une instrumentation incore. Elle se compose de 12 lances insérées par le haut du cœur comportant 6 collectrons au Cobalt. Le système collecton permet de reconstituer directement les valeurs de puissance permettant le calcul des marges de la puissance linéïque (Plin), du Rapport de Flux Thermique Critique (RFTC ou DNBR) et le Delta de Puissance Axial entre le haute et basse du cœur (DPAX). Les incertitudes de mesure du parc actuel ne permettent pas la manœuvrabilité sur une tranche optimisée, les marges sont insuffisantes.
            Il faut savoir qu’en se donnant la possibilité d’optimiser la puissance du parc actuel, on pourra obtenir une douzaine de GW de puissance installée en plus, comme l’ont parfaitement réalisé nos collègues américains. Ceci permettrait aussi de combler le trou capacitaire du pays jusqu’en 2040. Mais pour cela, il faudrait geler l’installation de nouvelle capacité surtout éolienne, et que nos politiques comprennent quelques choses à la technique. Et là, ce n’est pas gagné…

          • Fr libre: sur la journée du samedi 25 mars 2023, regardez attentivement l’allure de la production éolienne sur le site de RTE.
            Il me semble qu’entre 12h et 16h, environ 2 GW d’effacements aient tout de même été passés.
            Peut-être le début d’une prise de conscience qu’il ne faut pas faire n’importe quoi en matière de suivi de charge du nucléaire ?

            Si ces effacements éoliens permettent de réduire l’usure de ces machines et donc de prolonger leur durée d’exploitation, cela peut être neutre au niveau économique sur le LT.
            Mais je suis d’accord qu’en l’état actuel des choses, un parc de 40 GW d’éolien poserait beaucoup de problèmes.
            Je ne vois que la fabrication d’hydrogène, comme principal débouché de l’énergie éolienne.

          • Fr libre: En Espagne, c’est principalement sur l’éolien que sont passés les effacements en périodes de surproduction des variables.
            Aujourd’hui, par exemple, une fois que les exportations étaient au maximum, que les capacités de stockage par STEP de l’Espagne et du Portugal l’étaient également, c’est l’éolien qui a été réduit, et très peu le nucléaire.
            Cela dit, le nucléaire espagnol n’est peut-être pas autant équipé pour faire du suivi de charge.
            Le vent a été fort durant toute la journée en Espagne (c’était visible sur windy.com), et la production éolienne a été fortement réduite en milieu de journée, ce qui témoigne d’effacements massifs. Les prix étaient à 0.
            https://demanda.ree.es/visiona/peninsula/demandaqh/acumulada/2023-03-26

  • La fabrication des matériels pour capter ces énergies ou les stocker provoquent d’énormes émissions de CO2 lorsque ces fabrications ont lieu en Asie, ou dans les pays dont le mix électrique est très carboné. C’est ce qu’on appelle la « dette carbone ».

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    • Et vu la durée de vie des dits équipements et le Back-Up nécessaire en bien des places, le remboursement de la « Dette Carbone » ne sera peut-être jamais réellement fait… Donc les émissions continueront d’augmenter…

      On va dans le Mur en klaxonnant comme disait un ancien politique français… (Et les Allemands encore plus vite avec leur grosse politique très cylindrée d’ENRi… et leur modèle de Grosses voitures à outrance !)

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      • APo et ses vieux fakes récurrents alors qu’il suffit juste de vérifier que les ENR vont produire au moins 40 ans .. proprement sans dangers et sans déchets .. et en plus pour beaucoup moins cher que notre merde polluante de nucléaire et qu’en plus elles rapportent de l’argent à l’état pour combler le gouffre financier du nucléaire ..

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  • Autres passages du texte que je reprend à nouveau et qui claquent comme des coups de fusil à cause des dépenses colossales (que certains niaient encore il y a en peu) et qui montrent et démontrent leur déficience du mix énergétique allemand
    Si l’on veut résumer les conséquences de cette idéologie anti-nucléaire et par là-même de l’Energiewende engagée depuis 2001, on peut se référer à la déclaration faite le 15 septembre 2022, par Michael Schellenberg2 : « Selon les analystes de Bloomberg, l’Allemagne aura dépensé 580 Mds$ pour les énergies renouvelables et les infrastructures connexes d’ici 2025, pour produire :
    37,5 % de son électricité à partir de l’énergie éolienne et solaire.
    —————
    Si l’Allemagne avait investi ces 580 Mds$ dans de nouvelles centrales nucléaires,
    elle aurait pu produire 100 % de son électricité à partir de sources sans émissions et disposer d’une quantité d’électricité sans carbone suffisante pour alimenter toutes ses voitures et tous ses camions légers, s’ils sont électrifiés, d’ici 2025 ».

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  • Ce que j’écrivais récemment
    Michel DUBUS 16.03.2023
    Les fissures générées par des reprises de soudure affectant les caractéristiques de l’acier c’est une chose,
    mais pour Penly 2 et Cattenom 3, il serait judicieux de connaitre les causes des fatigues thermiques (pourquoi ces points chauds répétés et à quel niveau de t° ?)
    Comprendre un phénomène c’est en partie le résoudre.
    Si cela est dû au suivi de charge des intermittents, il faut arrêter le « massacre » ! Comme j’ai déjà dit on ne fait pas de la course automobile avec un PL de 40 t en ayant un pied sur le frein et l’autre su l’accélérateur !

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    • @Michel Dubus,

      Vu les 15-20 ans de retard pris par le Nucléaire Français (voir 20-25 ans car sous Jospin des prévisions de conso de 50 à 750 TW.h avaient été mises en avant dans un rapport officiel !!!) il n’y a pas le choix il faut des ENRi pour les 25 ans à venir…

      Petit Article (qui ne dit pas moultes choses mais reprend divers éléments – https://www.revolution-energetique.com/moduler-la-puissance-dun-reacteur-nucleaire-est-ce-dangereux/?utm_source=batch&utm_medium=pushnotification&utm_campaign=news)
      Grand Dommage que la flexibilité de consommation n’y soit pas évoqué… Encore une fois (Avis Perso) la modulation des consommations est faisable sur des volumes importants (tant chez les particuliers que dans les entreprises) notamment dans le chauffage en tenant compte de l’inertie des Batiments et en stockant de la chaleur pour différer les Appels de consommation…
      Les tarifs EJP et autres mécanismes des années 80 étaient là pour éviter d’avoir à installer un parc de pointe trop gros… Le parc de pointe c’est de l’hydraulique (limité mais extensible de quelques GW – mais on en parle pas/peu !) et du thermique (à limiter au maximum !). Revenir à la logique de tarifs type EJP est une évidence (Avis Perso !) car cela permettrait de écrêtements de consommation…

      Pour les Allemands qui n’ont pas de Base décarbonée, c’est évident qu’ils vont maintenir une Base Fossile très longtemps… (et que dire du chauffage au Gaz des particuliers !!!)

      Répondre
  • @ Fr libre, j’ai lu et relu avec attention vos 2 derniers posts
    Merci pour la qualité de vos explications d’Exploitant.
    Si j’ai bien compris ? L’impact température lié aux variations de charge est plutôt faible, sauf pour les vannes modulantes du poste d’eau plus sollicitées et pour les soupapes des GV qui laminent beaucoup plus.
    Ce qui serait plutôt rassurant sur la durée de vie des cuves de réacteurs…
    Concernant les fatigues thermiques dans les RRA et RIS elles ne seraient pas liées directement au suivi de charge.
    mais elles peuvent être liées (liste non exhaustives !)
    – A des évolutions rapides et répétitives de t° liés au mélange des fluides en mode turbulent (comme ds un coude RRA Civaux avec une répartition des t° variant de 25° à 170° C)
    – Au design des tuyauteries (leur géométrie),
    – A des défauts d’alignement,
    – A des zones affectées par la soudure sans qu’il ait eu de traitement de détensionnement
    – Aux aciers inoxydables austénitiques type 304 L qui, d’une part, sont sensibles à la transformation martensitique par déformation plastique. Qui, d’autre part, présentent un taux de ferrite résiduelle de 1 à 4%. Ces deux caractéristiques concourent aussi à la formation de fissures dites de fatigue thermique.
    Concernant l’impact sur la sollicitation des Mécanismes de Commande des Grappes de (MCG) qui crée une usure plus rapide comme pour les plaques guides de grappes, on voit bien quel ’idée de mettre des centrales nucléaires en back-up pour les renouvelables est une très belle connerie. comme vs le dites si bien et que je partage tout à fait !

    Répondre
    • @Michel DUBUS
      Pour vous répondre rapidement sur vos interrogations.
      Le problème des fatigues thermiques du RRA se concentre pour faire simple, à des températures supérieures à 120°C au niveau du T de mélange entre le fluide refroidi (sortie réfrigérant) et non refroidi (en by-pass). Un crédit d’heures est alloué et les contrôles sont effectués conformément aux programmes de maintenance préventive. Les T de mélange du RRA ont déjà fait l’objet de remplacement.
      Pour le système RIS au niveau des bras morts en connexion avec le CPP : il s’agit de fatigues thermiques générées par vortex (phénomène de Fairley Thianges) créés par la vitesse de déplacement du fluide primaire. Les contrôles effectués qui ont permis de mettre en lumière les problèmes de faïençage sont sans doute liés à ce phénomène connu depuis longtemps, d’où les contrôles déployés sur l’ensemble du parc conforme aux programmes de maintenance préventive. Sinon, ce phénomène n’a pas de lien avec les variations de charge.
      « Au design des tuyauteries » : oui, sans aucun doute
      « A des défauts d’alignement » : non. Les systèmes sont conformes aux plans/design.
      Pour le dernier point, l’aspect métallurgique est le point majeur des investigations des experts qui ont en charge ce dossier complexe : soudures réparées à la construction, fatigue thermique (faïençage) et les CSC, procédés, nuance d’acier…

      Répondre
  • @Marc
    Deux remarques sur vos derniers messages. La variabilité de la production éolienne est très forte surtout par vent fort. En effet, le doublement, ou l’inverse, varie en fonction du cube du débit de vent passant dans les pales. Je ne pense pas que les 2GW de baisse correspondent à une demande du gestionnaire du réseau (mais plutôt à une variabilité brutale du vent) sachant que l’éolien est prioritaire et que le cout du MWh d’effacement (indemnité sur le MWh non produit) doit être prohibitif… Selon moi, une demande d’effacement de l’éolien est assimilable à une gestion d’incident de réseau afin d’éviter des ennuis plus graves… On peut également constater que la « théorie fumeuse du foisonnement » est une arnaque intellectuelle de plus. Dans la plupart des cas, quand il y a du vent, c’est dans toute l’Europe, et quand il n’y en a pas c’est aussi dans toute l’Europe, ce qui impacte fortement les prix de marché.
    Concernant l’écrêtement des surproductions de l’éolien ou à fort facteur de charge (phénomènes très rares) par la production d’hydrogène, son cout doit être prohibitif et cela pour une raison simple. L’électricité est une énergie finale produite à partir d’une énergie primaire. Fabriquer une énergie primaire à l’aide d’une énergie finale (électricité) est une hérésie de plus. Le rendement de l’ensemble est très faible voire désastreux. A partir d’un facteur de charge faible sur l’ensemble d’une année comme l’éolien, le facteur de charge industriel des cellules de production d’hydrogène serait également extrêmes faible. Et comme je vous le disais, la gestion des flux d’hydrogène est très compliquée, stockage complexe et onéreux, fuite, avec un impact en ressources matérielles très important contraire à une société qui a l’ambition de devenir sobre… Selon moi, le KWh le plus écologique est celui qu’on ne stocke pas.

    Répondre
  • Fr libre:
    Le foisonnement éolien est limité et son exploitation également. Cela peut permettre d’augmenter un peu le taux de pénétration maximal des variables dans un mix à dominante ENRv + gaz, mais cela ne permet pas de faire un système presque complet comme le nucléaire, loin de là.

    Quand je parle de fabrication d’hydrogène, ce n’est pas dans une optique d’approvisionner des centrales à gaz qui fonctionneraient en back-up de l’éolien comme espère le faire l’Allemagne. Le rendement complet de la chaîne énergétique n’est que de 25-30% maximum.
    C’est pour l’agriculture, en remplacement du gaz fossile pour la fabrication d’engrais azotés, l’industrie pour la fabrication d’acier.
    Cela peut éventuellement servir de chauffage de pointe, de carburant pour bateau, voire à alimenter des centrales à gaz de pointe avec un faible facteur de charge.
    Bien sûr, le nucléaire peut aussi servir à fabriquer de l’hydrogène, probablement dans de meilleures conditions que l’éolien.

    Répondre
    • @Marc
      Je partage votre analyse.
      Sur vos propositions sur une éventuelle utilisation, c’est vrai que l’hydrogène produit à partir d’une électrolyse pourrait servir à l’industrie à partir du moment où le flux H2 est garanti et si possible sans stockage ou avec un stockage intermédiaire limité. L’industrie chimique pourrait être décarbonée mais comment la rendre compétitive comme par exemple, dans le secteur des engrais sans pénaliser notre agriculture ?
      Pour la sidérurgie il faut également garantir le flux d’H2 en limitant un stockage onéreux, sinon le concept est intéressant pour sortir du fer métal en décarbonant le process. Après à la fin, il faut du carbone pour faire de l’acier ou de la fonte.
      Concernant le transport naval par exemple, il faut passer par la cryogénisation de l’hydrogène à -253°C afin de réduire sont volume. 1Kg d’H2 liquide occupe un volume de 22 litres. Heureusement, il y a environ 4 fois plus d’énergie dans un 1Kg d’H2 que dans 1Kg de fioul. Mais quel est le prix du process de production et de stockage ? Le cout énergétique (décarboné) pour la cryogénisation, les moyens matériels… Là également, cela me semble bien compliqué et excessivement onéreux, je crains l’impasse.

      Répondre
  • @ FR libre je vs cite et partage ceci
    « Pour qu’un système soit fiable, il est impératif d’avoir un mix où les énergies de flux soient relativement MARGINALES. Vouloir installer 40GW d’éolien en France est juste une absurdité »
    Quand on voit, au nom de l’indépendance énergétique de la France, la ministresse Pannier Runacher en service commandé par la Borne sortir de telles inepties à l’assemblée nationale, à savoir que les renouvelables qui seront installés permettront de passer les pics de consommation d’ élec en hiver. Alors qu’à la même période de déc 22, l’éolien + le solaire de l’UE avoisinaient le 0 de leur puissance installée !
    Comment faire pour arrêter ce massacre programmé et organisé par des politiques endoctrinés qui jouent contre l’avenir de la France.
    Il faut arrêter que les intermittents soient prioritaires sur le réseau auquel on va consacrer des sommes colossales pour tenter de limiter les dégâts et aléas (tension et fréquence) !
    Avec la bénédiction de RTE et de son directeur (tout aussi endoctriné car, depuis 2015, c’est un ersatz infiltré issu du tandem infernal Ségo hollande)

    .

    Répondre
    • @Michel DUBUS
      Vous posez une excellente question ! « Comment faire pour arrêter ce massacre programmé et organisé par des politiques endoctrinés qui jouent contre l’avenir de la France. » à part aller dans le mur, je ne vois pas. Il suffit d’analyser sur quoi les débats se sont focalisés lors des dernières élections présidentielles. La souveraineté énergétique, industrielle… ? Les ingénieurs ont été virés depuis longtemps du monde politique, il suffit d’écouter l’audition d’Yves Bréchet ou de Nicolas Meilhan pour s’en convaincre.
      Regardez, on veut relancer l’industrie du nucléaire en France en toute souveraineté, et on a ça : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/mais-pourquoi-le-fabricant-des-tuyauteries-des-snle-francais-va-passer-sous-pavillon-americain-956583.html
      Nous nous sommes placés dans une servitude volontaire à l’Europe fédérale et c’est l’Allemagne qui la gouverne.
      https://www.lejdd.fr/international/nucleaire-la-france-essuie-un-nouveau-revers-bruxelles-134045

      Répondre
      • @Fr libre,

        Ce n’est pas que l’Allemagne qui est en cause mais aussi une grosse part du système financier qui a trouvé dans l’énergie électrique une « nouvelle » ère de jeux pour investir/placer/spéculer les sommes énormes d’argent dont ils ont été gavés pendant 10 ans et dont ils resteront « gavés » dans les années à venir… La « Finance » dirige le monde aujourd’hui !

        Le patron de JP Morgan suggère d’exproprier des terrains pour pouvoir plus « investir » dans les ENRi – source : https://fr.investing.com/news/economy/le-pdg-de-jpm-suggere-des-expropriations-pour-construire-des-parcs-eoliens-et-solaires-2166479 —> Cela en dit long sur une partie des personnes qui supportent les ENRi à très haute dose… (Rien de rationnel, juste du spéculatif !!!)

        Avis Perso, les ENRi c’est parfois un vrai pacte libéralo-écologique et dans certains cas pour le meilleur de peu de monde et le pire pour la plèbe… mais cela va cracher du Vert (surtout des billets verts dans les faits) et aider l’industrie fossile à maintenir ses activités sur du long terme…

        Nota : Du fait de l’arrêt de Superphoenix et de Phoenix (et même du fait du ralentissement de construction des centrales dans les années 90), le développement des RNR a pris 25 ans de retard et mettra au moins 25 voir 40-50 ans pour être à un niveau industriel déployable à très large échelle après un nouveau départ… Et comme en plus Astrid est arrêté, la route des Fossiles est toute tracé pour les 50 ans à venir… (Les ENRi feront une partie significative du Job, mais cela restera en-dessous des Fossiles…).

        Répondre
    • Michel Dubus avec ses fakes : c’est bien grâce au nucléaire que la France est championne de la pollution et de la production de déchets ultimes que l’on va laisser égoïstement à toutes les générations futures avec la vraie facture de notre merde polluante de nucléaire même quand on s’en sera enfin sorti .. la crise actuelle le prouve bien en accélérant la mise en place des ENR sur le terrain : c’est bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile/ charbon / pétrole / gaz … et c’est bien ce qui est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , le Co² , les GES. et vérifiez que les ENR sont beaucoup moins chères que notre merde polluante de nucléaire et rapportent de l’argent à l’état .. pour payer le gouffre financier du nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …allez face à vos inepties perpétuelles pour gogos la réalité du terrain alors que l’éolien et le solaire ne sont qu’une partie des ENR : « … Les énergies éoliennes et solaires ont fourni pour la première fois en 2022 plus de courant aux pays de l’Union européenne que le gaz naturel, année de bouleversements énergétiques précipités par la guerre en Ukraine, selon un rapport du groupe de réflexion Ember .
      L’éolien et le solaire ont fourni en 2022 près du quart (22%) de toute l’électricité consommée dans l’Union européenne, bien plus que l’électricité à base de charbon (16%) et dépassant même « pour la première fois le gaz fossile (20%) » utilisé dans la production électrique, selon l’European Electricity Review du groupe de réflexion sur l’énergie…. » postez nous les chiffres de 2023 pour bien voir la progression des ENR …

      Répondre
  • @APO
    Je partage avec vous qu’il y a bien une collusion entre l’écologisme et les gestionnaires des placements financiers du type fonds de pension ou d’un capitalisme vautour. A partir du moment où les prix des MWh des ENR du type éolien et photovoltaïque garantissent des rendements de 7, 8 voire 10% par an par rapport au capital investi via un cadre légal, pourquoi se gêner ? C’est également la fête pour les fonds de pension retraites anglo-saxons et allemands. On le voit très bien actuellement avec ENGIE qui préfère les ENR et abandonner leurs centrales NUC en Belgique. Le retour sur investissement par des prix garantis est bien plus intéressant financièrement que d’investir dans le nucléaire. La sécurité d’approvisionnement des états n’est pas leur souci et le bien des personnes encore moins. Pire, la pénurie de ce système fait monter les prix donc leur rentabilité et leurs actions en bourse…
    Les ENR et le stockage vont mobiliser des ressources considérables en métaux, en énergie, sur les espaces naturels (bonjour l’écologie), et cerise sur le gâteau, ces activités sont subventionnées pour garantir le revenu d’un capitalisme de connivence. Les pseudo-écologistes ne sont que les idiots utiles de ce système capitaliste dévoyé. Dans d’autres domaines, c’est la même chose…
    Pour Les RNR du type ASTRID, sur le plan technique, je suis plus optimiste que vous, nous avons encore des personnes de talents en France (enfin pour combien de temps). On pourrait aller très vite. Mais pour cela, ce projet nécessiterait une véritable volonté politique et un cadre politico-juridique qui n’est pas forcément en adéquation avec les traités européens ou avec ses règles, mais c’est un autre débat.

    Répondre
    • Et si on rajoute le secteur des Hydrocarbures (pétrole, Gaz, Charbon) alors on a un joli Trio qui chante un peu les mêmes refrains mais pas les mêmes couplets… Difficile pour les ENRi de se découpler des hydrocarbures et de s’auto-financer largement grâce à des « crow-funding » ou autres petites associations…

      Le Nucléaire fait face à un joli concert d’opposants à multiples voix/voies…

      (En Allemagne, l’industrie minière du Lignite a gagné la bataille contre le Nucléaire et va subsister longtemps du fait des soucis sur le Gaz… ils ont tout compris…)

      Répondre
  • Au delà du blabla des nucléophiles trop fainéants pour chercher les chiffres de la réalité, il y a les chiffres du monde :
    Tous les renouvelables augmentent leur part en absolu et en % dans la production d’électricité mondiale tandis que le nucléaire chute inexorablement. Il représentait 9,9% de l’électricité mondiale en 2021 et ne reprénsente déjà plus que 9,2% en 2022. La route que suit le monde est claire et la France se marginalise de plus en plus. Nos patits enfants devront payer cette erreur.

    Répondre
    • @Serge Rochain
      La Chine est de loin le pays ayant le plus grand nombre de centrales nucléaires en construction en 2022, avec 21 réacteurs nucléaires en construction. En effet, la dépendance de la Chine vis-à-vis de l’énergie nucléaire augmente au fur et à mesure que le pays s’éloigne du charbon (merci le nucléaire !). La Chine a programmé l’augmentation de sa capacité nucléaire à plus de 40 % entre 2022 et 2030 soit 19 GW de capacités nucléaires supplémentaires dans les cinq ans à venir, ce qui correspond à la mise en service d’environ cinq réacteurs par an… A méditer si vous n’êtes pas trop fainéants…

      Répondre
    • Pauvre SR
      C’est surtout les petits enfants Allemands qui paieront avec l’EnergieWende et son échec déjà retentissant qu’ils veulent encore accroitre par l’obstination teutonne bien connue.
      Les Gibis ont adopté la théorie Shadok : En essayant continuellement on finit par réussir ! moralité : plus ça rate plus on a de chance que ça marche !

      Répondre
    • @ »Père Vert » Serge,

      Un des points intéressants de ces dernières semaines, avec l’augmentation saisonnière de production du PV, est la courbe en dent de scie des prix SPOT de l’électricité ! Beaucoup à dire et surtout à prédire pour le futur :
      Le Marché de l’électricité qui est maintenant aux mains de Traders va être confronté aux diverses couches du monde financier : Achat d’électricité au jour le jour certes comme sur le marché de la place de l’église de bien des communes, mais aussi Marché à Terme sous différents aspects. Le monde de la finance adore « couper » en petits morceaux/produits financiers les ventes avec parfois de réels intérêts pour les acheteurs – Garantie de Prix sur 1 période – mais aussi parfois un coté réellement spéculatif, et là les marchés dérivés démarrent – il est utile de rappeler que la dérivé d’une droite plate est 0, donc n’a aucun intérêt pour faire un marché de « dérivés » ni même un « Marché » tout court. Par contre pour tout acheteur une droite plate de Prix est idéale – donc les marchés financiers ont intérêt d’avoir des courbes de prix en dent de scie pour placer tout plein de produits spéciaux !!!
      Toutefois en prenant du recul, tout Marché (de viande, de fruits, de Légumes et aussi l’électricité) qui a beaucoup d’intermédiaires divers et variés verra le consommateur final payé nécessairement ces intermédiaires à un moment ou un autre !!! Plus le monde de la Finance du Marché de l’électricité grossira plus il y aura des « grosses » bouches à nourrir (un Trader coute cher !!!) donc in fine le consommateur devra payer tous ces « Maquignons », « Suiffard » et autres « bidochard » (suivant comment on veut les appeler !) sur sa facture… Cela promet de belles surprises…
      En ce moment la plage horaire de la production solaire part avec des prix nettement plus bas que la moyenne et comme on installe de plus en plus de PV en Europe, ce phénomène va s’amplifier en moyenne dans les années à venir (sauf si il y a intervention de régulateurs avec des mesures efficaces, ce dont on peut douter tant la CRE sonne parfois « creux »). Avec cette amplification, ce sera l’occasion pour les Marchés financiers de créer tout plein de produits « dérivés » de toute sorte pour divers types de clients (d’acheter aussi à découvert à l’avance, car les prix en temps réel risquent de tendre vers 0 en bien des places dans pas longtemps). Et pour les consommateurs moyens, ce sera impératif de garder des prix d’achats le plus stable possible (ce sera des « Achats » de garantie ou d’ « assurance-prix »), et au final cela va faire flamber les prix de l’électricité pour le consommateur Lambda, avec la CSPE aussi qui risque bien sur de se ré-envoler, sans compter les Frais réseaux supplémentaires (à près de 20 milliards par an annuellement en France dans certaines projections – pour RTE et ENEDIS) et les volumes donc les gains du monde financier dans ce secteur vont exploser (mais pas ceux des producteurs)…

      Un marché en dent de scie pour une « denrée » que l’on consomme sans beaucoup d’élasticité possible c’est très dangereux… Quand les cerises sont trop chères, certains personnes n’en consomment pas ou peu durant la saison… Pour l’électricité ou certains aliments, on ne peut pas attendre l’année prochaine…

      Les Allemands qui sont obligés de faire payer chère leur électricité à leur citoyen moyen, nous emmène dans leur scénario vicieux et avec les marchés financiers qui rentrent de partout dans le monde électrique (certains promoteurs ENRi et toutes les formes de vente de l’électricité) on peut être certain que l’addition va être salée !!!
      (le refus de la Norvège de se connecter davantage au Marché britannique – interconnexion annulée – et d’autre part les annonces faites sur une diminution des Exports garantis vers l’Europe sont emblématiques de la volonté d’un état de ne pas tomber dans les mains du « Marché » Ultra-Libéral et de ces « Vices » qui impactent le consommateur moyen…)

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