Renouvelables: la France doit accélérer sur la chaleur et l’électrique (syndicat)

Les énergies renouvelables connaissent une « réelle dynamique » en France, mais le pays doit encore accélérer sur la chaleur et les filières électriques s’il veut tenir ses objectifs industriels et climatiques, a affirmé mardi le Syndicat des énergies renouvelables (SER).

« Il y a une réelle dynamique dans notre secteur. Des verrous ont été levés, notamment dans l’éolien. Mais il faut l’amplifier si on veut tenir les objectifs » de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE, feuille de route énergétique de la France), a résumé Jean-Louis Bal, président du SER, lors d’une conférence de presse.

La chaleur en particulier représente encore la moitié de l’énergie consommée en France et une grande part de ses émissions de gaz à effet de serre, insiste le SER qui appelle notamment à « libérer le potentiel des énergies sous-exploitées »: géothermie (avec l’exploration des aquifères profonds) ou encore grandes installations solaires thermiques.

Le secteur demande aussi le maintien temporaire du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE, qui doit être transformé en prime au 1er janvier) pour les travaux déjà engagés, l’ouverture de la prime aux inserts de cheminée pour les primo-accédants, de ne pas exclure totalement du dispositif les ménages les plus aisés…

Le SER constate en particulier les réticences des entreprises à investir dans la chaleur renouvelable, et appelle pour contrer cela à reprendre la progression de la taxe carbone, stoppée après la crise des « gilets jaunes ».

Côté électricité, les renouvelables (hydraulique, éolien, solaire, bioénergies) ont couvert sur un an (de juillet 2018 à juin 2019) 21% de la consommation française, se félicitent les professionnels.
Mais pour accélérer, sur le solaire photovoltaïque, les professionnels appellent à relever la taille des projets et faciliter l’accès au foncier.

Sur l’éolien en mer, ils mettent en garde contre un risque de « trou d’air » en 2020-22 et demandent une planification « sans tarder » des projets à venir, « pour des questions de développement industriel » et de pérennité de nouvelles usines comme celles de GE à Cherbourg et Saint-Nazaire ou celle de Siemens-Gamesa prévue au Havre.

Le SER appelle aussi le gouvernement à redonner, dans la PPE, des perspectives à l’hydrolien, à la cogénération bois et à la géothermie électrique.

Sur la géothermie électrique, le secteur argue de baisses de coûts à venir, mais aussi d’opportunités de production de lithium, présent « en grandes quantités » dans les zones géothermales profondes.
cho/tq/cbn

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