recolte bois-energie france pourrait aucun cas aboutir sur-exploitation - Le Monde de l'Energie

« La récolte de bois-énergie en France ne pourrait en aucun cas aboutir à une sur-exploitation »

Le Monde de l’Énergie ouvre ses colonnes à Jean-Baptiste Schwebel, président de la Commission bois-énergie du Syndicat des énergies renouvelables (SER), pour détailler la place de la biomasse forestière et du bois-énergie dans la transition énergétique, notamment au niveau européen, où une récente décision du Parlement a été très critiquée par les acteurs de la filière.

Le Monde de l’Énergie —Quel rôle peuvent jouer les renouvelables cet hiver dans un contexte sensible sur le plan énergétique ?

Jean-Baptiste SchwebelLes énergies renouvelables apportent aujourd’hui une contribution majeure à notre sécurité d’approvisionnement puisqu’elles permettent de couvrir près de 20% de notre consommation d’énergie. A l’approche de l’hiver, le rôle de l’hydroélectricité, du solaire mais aussi de l’éolien, terrestre et désormais maritime (avec la mise en service du parc de Saint-Nazaire), sera essentiel pour équilibrer le réseau électrique. Mais il ne faut pas oublier nos besoins en chaleur qui représentent près de la moitié de notre consommation et qui ne pourront pas tous être couverts par de l’électricité. La production de chaleur renouvelable est donc absolument essentielle et la France dispose d’ailleurs d’une large palette de solutions en la matière.

On mesure aujourd’hui à quel point le retard français dans le développement des énergies renouvelables est problématique. Si nous avions atteint les objectifs fixés par la loi pour l’année 2020, nous disposerions cet hiver d’un volume d’énergie additionnel de 64 TWh : cela correspond à 20% de la consommation industrielle française. Il est donc urgent d’accélérer le déploiement des renouvelables, car rien n’indique que les prochains hivers seront plus sereins.

Le Monde de l’Énergie —Vous vous opposez aux dispositions votées par le Parlement européen sur la biomasse forestière et le bois énergie. Pourquoi ?

Jean-Baptiste SchwebelLes acteurs de la filière forêt bois française sont opposés au vote du Parlement européen car, en résumé, l’adoption de la directive REDIII reviendrait à stopper le développement du bois-énergie en France, ce qui pourrait d’une part aboutir à une augmentation des importations d’énergies fossiles, à l’opposé du but initialement recherché, et d’autre part avoir des conséquences graves pour l’ensemble de la société française :

  • Parce que le bois-énergie est indispensable à une gestion forestière durable, dans un contexte où nous devons aider nos forêts à s’adapter au changement climatique et où nous devons les entretenir de façon à limiter au maximum les risques d’incendies. En aucun cas la récolte de bois-énergie en France ne pourrait aboutir à une déforestation ou à une sur-exploitation. Le cadre légal qui régit les coupes de bois en France est en effet très strict, en témoigne la surface forestière qui a doublé en 2 siècles, et qui continue de s’accroître. En outre l’objectif des forestiers est avant tout de produire du bois d’œuvre (meubles, tonneaux, charpentes, parquets, etc.), mais cela ne peut se faire sans le bois-énergie, qui n’est au final qu’un co-produit de la gestion forestière durable pratiquée en France.

  • Parce que le bois est une énergie locale, mobilisée dans des circuits relativement courts (en général inférieurs à 100 km), et dont la récolte ne dépend pas du contexte géopolitique mondial. Il est donc un facteur essentiel à notre indépendance énergétique.

  • Parce que, dans un contexte de grave crise du pouvoir d’achat, marquée par une explosion des coûts du gaz et de l’électricité, le bois est une énergie qui se caractérise par la relative stabilité de ses prix et par son côté bon marché.

  • Enfin parce que le bois-énergie participe à l’économie locale et à la compétitivité de nos industries. La filière bois-énergie emploie aujourd’hui plus de 50 000 personnes, et les perspectives de développement dans les 10 prochaines années conduisent à la création de 20 000 emplois supplémentaires, non délocalisables et bien ancrés dans les territoires.

Le Monde de l’Énergie —La décarbonation de la chaleur est aussi un défi majeur de la transition énergétique. A l’approche de l’hiver, dans quelle mesure les EnR peuvent-elles y contribuer ?

Jean-Baptiste SchwebelDans un contexte d’envolée des prix des énergies fossiles, les systèmes individuels et collectifs de chaleur renouvelable sont vecteurs d’une énergie locale à un prix relativement stable.

Fin 2021, 24 % de la chaleur consommée en France est couverte par des sources d’énergies renouvelables et de récupération (le bois énergie domestique et collectif, les pompes à chaleur aérothermiques, la géothermie de surface et la géothermie profonde, la chaleur solaire, les gaz renouvelables et la valorisation énergétique des déchets par incinération).

Des décisions politiques fortes doivent être prises pour accélérer deux fois plus vite la production et la distribution de chaleur renouvelable pour atteindre l’objectif fixé par la loi : 38 % de la consommation de chaleur en 2030.

Le Monde de l’Énergie —Les opposants aux EnR mettent souvent en avant l’atteinte à la biodiversité liés aux projets en territoires. Comment prenez-vous en compte ces revendications ?

Jean-Baptiste SchwebelProtection de la biodiversité et développement des énergies renouvelables sont deux combats indissociables, puisque le changement climatique constitue aujourd’hui la troisième cause d’érosion de la biodiversité.

La protection des espèces fait partie intégrante de la phase de développement des projets, avec des suivis environnementaux une fois que les installations sont en fonctionnement. C’est d’ailleurs ce qui a permis de faire progresser la connaissance des impacts des renouvelables sur la biodiversité, et plusieurs études sont en cours pour améliorer encore la compréhension de ces interactions.

Mais n’oublions une chose : notre pays importe 60% d’énergies fossiles, avec des impacts sur la biodiversité qui sont souvent majeurs, mais dont nous parlons moins car ils ne sont pas visibles chez nous et donc moins présents dans le débat public. Cela ne veut pas dire que nous n’en portons pas pour autant la responsabilité. Nous devons donc relocaliser notre production d’énergie pour garantir que celle-ci se fera en conciliant transition énergétique et protection de la biodiversité.

Le Monde de l’Énergie —Quels sont pour vous les chantiers majeurs à engager pour accélérer le développement des EnR en France et en Europe ?

Jean-Baptiste SchwebelRaccourcir les délais d’instruction des projets est essentiel. Cela nécessite des moyens humains additionnels au sein des services de l’Etat, notamment déconcentrés, et une batterie d’indicateurs de suivi pour garantir le respect des trajectoires de développement.

Parmi les autres chantiers, celui de la pédagogie est central, surtout dans un contexte où de nombreuses contre-vérités continuent de circuler. Aujourd’hui, le grand public doit comprendre pourquoi nous développons les énergies renouvelables : sans elles, nous ne pourrons atteindre la neutralité carbone et assurer notre souveraineté énergétique. La bonne compréhension de ces enjeux permettra sans doute d’apaiser certains débats et d’accompagner l’accélération des EnR.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Le bois énergie fait partie de la grande famille des bioénergies dont la maitrise du débit en fait une énergie parmi les plus « pilotables », donc indispensables pour réguler les fluctuations des énergies renouvelables soumises aux variations des conditions météorologiques.

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  • Il défend son business, c’est compréhensible mais: on s’élève depuis longtemps contre les coupes rases qui sont une catastrophe écologique, on a vu à la télé des usines de pellets qui utilisaient des grumes de toute espèces et de tout âge, la gestion des forêts ne doit absolument pas être pilotée par le bois énergie. Le réchauffement climatique impose que l’on recherche à diversifier les essences, à les adapter au climat futur, à privilégier le bois d’œuvre et le travailler chez nous, ne plus l’exporter en Asie et ne plus importer les parquets et les meubles. Un arbre qui a entre 50 et 100 ans que l’on brûle aujourd’hui n’est pas forcément replanté dans la bonne essence et, s’il provient de coupe rase, ne sera pas remplacé tout de suite tant le sol est ravagé. On n’est même pas sûr qu’il est remplacé. Dans le meilleur des cas il mettra 50 ou 100 ans pour absorber le CO2 émis par sa combustion. Je rappelle que notre objectif de neutralité est pour 2050 et qu’on est en 2022! Brûler du bois a donc un impact négatif! Présenter comme renouvelable un combustible qui dans le meilleur des cas met 60 ans à se renouveler est une supercherie et une absurdité. Brûler les sous produits d’autres coupes, éclaircissement, bois d’œuvre, OK, comme on a toujours fait. Actuellement on fait n’importe quoi faute de politique sérieuse et on démembre l’ONF qui a un rôle primordial à jouer.

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    • Ce n’est certainement pas lui qui recommande d’expédier le bois en Asie pour qu’il nous revienne sous forme de meubles. Et ce n’est pas lui qui a la mission de créer une industrie de l’ébénisterie en France. Par ailleurs si le bois n’est pas exploité il pourrir à sur place et ce sera u’e perte d’énergie inutile car il rendra son co2 de la même façon que s’il est brûle mais sans contrepartie énergétique. La bioénergie est donc une industrie positive et écologique sur le plan de la production d’énergie.

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      • @Serge,

        Et c’est pas sur qu’il ne recommande pas d’expédier des grumes en Chine !?
        1) Pour Info, la Chine (ou du moins dans de nombreuses provinces) a fait un moratoire sur la Coupe de Chênes !!! Il faut bienqu’il s’approvisionne quelque part…
        2) Pour l’équilibrage de la Balance des paiements concernant les ENRi, l’Export de Biomasse pourrait être une solution !? (pour équilibrer un petit peu l’achat de Panneaux PV, de batteries et de composants pour les éoliennes !!!)…
        3) Cyniquement, le réchauffement climatique est tellement sévère dans certaines forêts françaises que nos scieries ne suffisent pas à traiter les grumes d’arbres à couper (Double Hélas !!) – Donc l’Export peut être une solution plutôt que de bruler ces grumes en Bois énergie (au moins un meuble en chêne ou en Hêtre stocke du Carbone pour des décennies et même des siècles si on en prend soin !)…

        Le désastre en cours dans les forêts de certaines régions et sur certaines essences d’arbres est peu connu mais réel… Et 2022 ne va pas améliorer la situation (Hélas !).
        On peut même dire que le Bois énergie sera une des solutions en certains lieux pour éviter de concentrer de trop importantes quantités de bois morts secs dans les forêts, ce qui est peut être très préjudiciable sur la forêt elle-même en cas d’incendie (Cf Gironde cet été et quasi RAS dans les Landes juste à coté ou la forêt est « géré » et protégé depuis les incendies meurtriers des années 60).
        A noter que des pare-feux en PV serait bienvenu dans bien des forêts pour les années à venir… (au lieu d’étaler cela sur des terres céréalières comme la Reine de prés le voudrait !)

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    • Bien sûr, il y a de nombreuses coupes rases affreuses. Dans une grande partie des cas, la législation n’est pas respectée.
      Et pour que le bois soit réellement renouvelable, il faudrait remettre les cendres dans la forêt.
      Quand à « l’entretien indispensable des forêts », celles-ci existent depuis des milliards d’années sans l’intervention des lobbyistes de cette industrie.
      Au niveau biologique, je discutais avec des spécialistes qui me disaient que la meilleure des choses était de laisser la forêt s’adapter elle-même.
      Une exploitation raisonnable serait possible, mais que les politiques traitent intelligemment un sujet devient quasiment impossible. Le lobby le plus fort l’emportera.

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      • Non Marc la forêt ne s’entretient pas elle même, sauf à redéfinir le terme d’entretien.
        Qu’elle survive depuis des milliards d’années,oui, mais ce n’est pas un entretien. Cette notion est beaucoup plus récente, de mémoire c’est un ministre de Louis 14 ou 15 qui c’est intéressé à ce problème pour produire du bois en bonne santé et’ non comme précédemment des arbres rongés par des champignons et divers insectes parasites et qui se contaminaient de proche en proche, maladifs et rachitiques qui survivaient péniblement plus qu’ils ne vivaient, se reproduisant sans limites malgré les limites des surfaces nécessaireset des sols qui s’appauvrissaient de plus en plus. De génération en générations les forêts connaissaient en France et aussi dans de nombreux autres pays une dégénérescence qui a cessée avec l’intervention humaine dans sa gestion. On n’est pas toujours négatifs, enfin…. Pas tous.

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        • @Serge,

          Sur votre propos « hors sol » : «  » et’ non comme précédemment des arbres rongés par des champignons et divers insectes parasites et qui se contaminaient de proche en proche, maladifs et rachitiques qui survivaient péniblement plus qu’ils ne vivaient, se reproduisant sans limites malgré les limites des surfaces nécessaires et des sols qui s’appauvrissaient de plus en plus. De génération en générations les forêts connaissaient en France et aussi dans de nombreux autres pays une dégénérescence qui a cessée avec l’intervention humaine dans sa gestion. On n’est pas toujours négatifs, enfin…. Pas tous. «  » –> J’aurais souhaité d’avoir l’avis de Francis Hallé (grand spécialiste français des Arbres et ardent défenseur de la « forêt primaire » !!! – https://www.foretprimaire-francishalle.org/le-projet/) sur vos propos complètement Lunaire et tellement Binaire sur les forêts (exception faite des forêts de Douglas et autres arbres « importés » qui n’ont pas toujours été des réussites…)

          Franchement, Vous êtes vraiment une caricature du « Rifkinien » et malsain dans votre façon de voir les choses !!!

          P.S. : Ce sont les plantes et notamment les arbres qui font en bonne partie les sols.

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  • L’interview manque de nuances et le Titre «  » La récolte de bois-énergie en France ne pourrait en aucun cas aboutir à une sur-exploitation «  » est trompeur car selon les régions et à l’intérieur des régions les situations sont extrêmement différentes !!! Oui, dans certains lieux, on peut à nouveau se retrouver en situation de sur-exploitation (à proximité de zones denses et/ou pauvres ! la pauvreté existe en France… et le bois-énergie est efficace et peu cher en chauffage mais chronophage pour une récolte artisanale…) mais certes dans d’autres lieux c’est quasi impossible (zones rurales très peu denses ! le transport « protégéant » les sur-exploitations à large échelle mais pas à micro-échelle !!! Cf Morvan et les coupes rases pratiquées et en d’autres lieux…).

    Le sujet était le Bois-énergie et l’ouverture en fin d’interview est : «  » Raccourcir les délais d’instruction des projets est essentiel. Cela nécessite des moyens humains additionnels au sein des services de l’Etat, notamment déconcentrés, et une batterie d’indicateurs de suivi pour garantir le respect des trajectoires de développement. «  » –> Est-ce pour le Bois énergie ou les ENRi ??? Le Bois-énergie du fait de la proportion très importante de propriétés privées est « géré » en grande partie par des individus privés et ce depuis des siècles !!! Qu’il y ait des règlementations, Oui, mais que des propriétaires aient des « politiques » forestières différentes est aussi un Choix motivé par des causes/destinations économiques, traditionnelles, sociales, etc… ! Le changement climatique affecte nos forêts de manière importante et il est vrai que l’ONF devrait être renforcée car ce sont eux les spécialistes…

    Enfin, une des phrases de conclusion est valable dans tous les sens, Pro-ENRi et Anti-Enri : «  » celui de la pédagogie est central, surtout dans un contexte où de nombreuses contre-vérités continuent de circuler. «  » –> Oui beaucoup de contre-vérités circulent sur tout et pour tout !!! La Nuance doit donc être de rigueur !!!

    Nota : Un petit Focus et/ou une ouverture sur l’Agroécologie aurait été un plus, plutôt que l’ouverture sur les ENRi en fin d’interview. Les Arbres de bords de champs taillés régulièrement (3 à 10 ans suivant les pratiques) dans pas mal de lieux en France (et ce depuis des siècles) sont une source de Bois énergie non négligeable et un maintien/soutien de biodiversité indéniable, cela aurait mérité un petit mot (Avis Perso ! même si c’est une pratique très paysanne donc de cul-terreux…).

    Donc au final et comme le dit l’auteur : «  » La bonne compréhension de ces enjeux permettra sans doute d’apaiser certains débats et d’accompagner l’accélération des EnR. «  » –> Oui, et l’enjeu de l’intermittence est réel !!! Le Bois énergie aurait mérité un Focus important avec Pourquoi pas l’organisation d’un « Plan Buche » national pour cet Hiver et une mobilisation additionnelle d’appareils de chauffage rarement utilisés mais « subventionnés » par le Passé par l’état évidemment sur des jours et des créneaux horaires précis ! Les petites « flambées » d’hiver pourraient éviter au réseau électrique des pics de consommation/production si elles sont bien placées (pour des gens ayant un chauffage principal autre à base d’électricité – radiateurs, pompe à chaleur,… – mais aussi au Gaz !).

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  • Les poêles à bûches sont une horreur au niveau des émissions de fumées et autres particules fines.
    Donc, pas à subventionner.

    Concernant les coupes d’entretien de bord de route, à une époque très récente, le personnel de la DDE se disputait cela pour le bois de chauffage…

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    • @Marc,

      Si on avait suffisamment de potentiels ENR autres que le Bois énergie et sans trop d’intermittence, on pourrait essayer d’arrêter les subventions de poêles individuels… Pour beaucoup de ruraux pas très aisés, le Bois énergie est une source de chauffage à bon prix (mais nécessitant des efforts individuels également notamment en autoproduction).
      Pour les fumées, certes, en zone dense ce n’est pas terrible, il faut savoir ségréger… Mais le charBon allemand n’est pas Top non plus (celui de Cordemais près de Nates non plus… et son arrêt pas pour demain) et ses fumées et particules arrivent régulièrement sur le 1/4 Nord-Est de la France et même en région parisienne l’Hiver (et pour Cordemais, par vent d’ouest toute l’agglomération nantaise est « arrosée » par une unité qui est bien ancienne maintenant…) !!!
      Les nouvelles conduites et les nouveaux poêles ont des résultats pas si mauvais que cela et peut-être que cela pourra être amélioré un jour (Cf pot d’échappement catalytique pour les voitures… pourquoi pas des équipements en haut des conduites de poêles et autres inserts un jour !?)
      Aucune Energie n’est propre…

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    • Marc ce ne sont pas les poêls à bûches en eux mêmes qui sont un problème. Cela vient de ce que pour payer son bois le plus tard possible beaucoup de gens achètent leur bois au dernier moment et brûlent du bois vert qui contient énormément d’eau et brûle mal. Ce la vient de ce que les producteurs n’investissent plus eux même dans la période de séchage qui doit durer au moins 3 ans pour des raisons de trésorerie de plus en plus tendue. Ils comptent sur les clients eux mêmes pour qu’ils l’achètent au moins un an avant, tout en sachant bien qu’ils ne le font pas. J’ai la chance d’avoir beaucoup de place abritée et je l’achète 2 ans avant sachant que mon fournisseur le sèche déjà un an. J’ai une cheminée avec insére ce qui est tout à fait comparable avec un poêle et il ne sort jamais aucun panache blanc ou gris de ma cheminée. Le problème c’est celui du combustible pas du poêle.
      Vous êtes maintenant un des rares don’t je prends la peine de lire les messages et éventuellement d’y répondre. Vos messages sont souvent intéressants, félicitations, c’est devenu si rare.

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      • @Serge,

        Même avec du bois sec et de « bonne facture », les émanations de particules et de fumées dans les appareils individuels sont importants si on compare à d’autres modes de chauffage (Gaz et fioul principalement). Seul le Charbon peut faire pire (et encore !?)… @serge, si vous avez déjà ramoné par vous-même votre conduite de cheminée vous avez dû en voir la couleur et la poussière…
        La remarque de Marc est juste et justifiée par des Faits. Comme toute pollution, cela dépend de la concentration dans l’air et de sa diffusion… Toutefois, et si c’est pour 10 à 15 jours par an, plutôt que de rallumer des centrales à charbon, ne vaut-il pas mieux utiliser du Bois énergie local (avec des emplois locaux non délocalisables) à haute dose !??? Je dirais Oui en règle générale (dans la vallée du Rhone, cela peut se discuter tant la pollution atmosphérique peut rester coincer de longs moments…). Par ailleurs dans bien des zones rurales peu à moyennement dense, le bois énergie individuel est une source de « pouvoir d’achat » et une tradition…

        La combustion de « bois vert » en Grèce du temps de leur crise économique fit certes des niveaux de pollution aux particules colossales à Athènes et dans d’autres villes… Pas impossible qu’avec la crise énergétique actuelle, on n’est pas des surprises dans certaines zones urbaines dans les prochains mois et les prochaines années…

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    • @Marc,

      En regardant les chiffres du Bois énergie en Europe, que je n’avais pas regardé depuis pas mal d’années, j’ai été sidéré du % de Bois énergie pour le chauffage en Suède et les progrès faits en volume !!! J’avais en tête 50%, mais c’est plus proche des 80% aujourd’hui !!! Cela leur évite donc des pointes électriques très fortes lors des périodes de grand froid… (Ils ont certes un massif forestier par habitant très supérieur à celui des Français !).

      Personnellement, je crois beaucoup à l’Agroforesterie pour l’avenir de l’agriculture dans bien des régions françaises, et l’exemple suédois est assez stupéfiant sur les volumes atteignables pour le chauffage… On n’y pense pas assez mais ce serait à bien mieux organiser. De plus, de mettre largement plus amplement des moyens sur le Bois-énergie que sur du PV au Nord de la Loire qui pour le PV ne sera que très peu efficace en Hiver !

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  • Bien qu’il puisse exister de mauvais usages réels ou apparents du bois pour une utilisation en bois énergie, celui-ci provient de deux sources sur le territoire national :
    – les connexes de scierie (écorces, dosses, délignures, plaquettes, sciures),
    – les coupes d’éclaircissement (les jeunes arbres de moindre qualité sont prélevés pour permettre à d’autre de se développer en bonnes conditions).

    L’activité d’une scierie est de produire du bois d’œuvre, avec la meilleure partie de la grume. Une partie des connexes de scierie sera utilisée en bois d’industrie (trituration) pour la fabrication de papier, de panneaux de particules … Une partie, aussi bien en scierie qu’en industrie n’aura pas d’autre usage possible que l’utilisation en bois-énergie.

    Certains arbres ont des défauts de conformité ou sont attaqués par les xylophages, ce qui n’est pas visible sur des photographies prétendant que du bon bois est utilisé pour les chaufferies.

    En fait, ces arbres ne pouvant pas être utilisé en bois d’œuvre ou en bois d’industrie, ils le sont en bois énergie.

    Par contre, il est anormal que des chênes soient exportés pour nous revenir sous forme de parquet, ce qui à la fois prive nos scieries de matière première pour le bois d’œuvre et prive le reste de la filière de bois d’industrie et de chauffe.

    Les coupes rases ne sont pas liées au bois énergie mais le plus souvent au bois d’industrie, en particulier pour la fabrication de pâte à papier dans les forêts industrielles de conifères, comme dans les Landes de Gascogne.

    Depuis plus de trente ans, la superficie de la forêt métropolitaine augmente d’environ 80.000 hectares chaque année. Un hectare de forêt, c’est environ cinq m3 de bois produit chaque année (mortalité déduite).

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    • @Marguerite, Chère Reine des Prés et des à peu près (là vu ce que vous venez encore de sortir de votre « chapeau », je n’ai pas d’autres mots !)

      Sur votre propos : «  » bois énergie, celui-ci provient de deux sources sur le territoire national :
      – les connexes de scierie (écorces, dosses, délignures, plaquettes, sciures),
      – les coupes d’éclaircissement (les jeunes arbres de moindre qualité sont prélevés pour permettre à d’autre de se développer en bonnes conditions). «  » –> Vous avez Très partiellement raison !!!
      Vous oubliez :
      – les forêts dites de « Taillis »,
      – les petites forêts de nombreuses zones ou le Bois d’oeuvre n’est guère possible en quantité/qualité (tronc trop « tordus » et arbres trop en « gobelet ») donc l’exploitation des quelques « futs » n’y est pas réellement faite et le bois énergie « règne », les problèmes d’accès sont aussi une raison qui bloque « débarder » le bois d’oeuvre et bois énergie prend le relai,
      – les tailles de « têtards »/Trognes en bord de routes et de champs dans les régions bocagères,
      – les « tailles » d’arbres urbains et péri-urbains !
      – …
      source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bois_%C3%A9nergie (pour faire court juste wikipedia, le bois énergie à l’échelle des régions françaises est très variable et varié dans les pratiques/usages)
      Tous les volumes ci-dessus sont variables et pas toujours bien recensés du fait de l’économie parallèle qui a lieu en bien des places (beaucoup de retraités agriculteurs et d’autres catégories sociaux-professionnelles pas trop aisés, arrondissent leur fin de mois avec la production de Bois énergie et une revente quasi toujours faite en argent liquide…)

      Sur votre propos : «  » L’activité d’une scierie est de produire du bois d’œuvre, avec la meilleure partie de la grume. Une partie des connexes de scierie sera utilisée en bois d’industrie (trituration) pour la fabrication de papier, de panneaux de particules … «  » –> Les industries de trituration sont uniquement dans les zones de forte concentration forestière, dans le reste du Pays, les rebus de scierie partent directement en bois énergie et parfois un petit peu en « paillage »…

      Sur votre propos : «  » Certains arbres ont des défauts de conformité ou sont attaqués par les xylophages, ce qui n’est pas visible sur des photographies prétendant que du bon bois est utilisé pour les chaufferies. «  » –> Tout a fait, et le réchauffement climatique actuel crée une mortalité accrue d’arbres qui une fois séchés sur pied sont difficilement utilisable en scierie aussi et donc finissent en bois énergie…

      Sur votre propos : «  » Par contre, il est anormal que des chênes soient exportés pour nous revenir sous forme de parquet, ce qui à la fois prive nos scieries de matière première pour le bois d’œuvre et prive le reste de la filière de bois d’industrie et de chauffe. «  » –> Pourquoi Est ce anormal de profiter des « prix d’achat et de transformation » chinois pour la filière Bois !??? Le Reste des ENR et surtout les ENRi en profitent à plein de ces imports (ideme pour l’automobile et tant d’autres industries !!!) !!! Par ailleurs ce phénomène n’a rien de nouveau et depuis des décennies, on exportait plutôt vers l’Allemagne nos grumes et/ou Bois tranchés pour avoir en retour des produits finis en Bois. La filière Bois française a du mal depuis plus de 40 ans (Hélas !) !!!

      Sur les coupes rases, c’est effectivement souvent partagée entre industrie et énergie en responsabilité, mais la filière « pellets » de bois en très grande croissance (et tant mieux d’ailleurs) et certaines installations bois-énergie de grande taille ont accru ce phénomène via des prestataires/fournisseurs peu scrupuleux !!!

      @Marguerite,
      Vous écrivez parfois comme dans des livres très théoriques, c’est très bien et beau par moment mais parfois c’est tellement Loi des Réalités !!! (Vous devez vraiment être en lien avec le domaine universitaire économique !!!)

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      • Et vu que nous n’irons pas non plus à la chasse aux « gorets sauvages » ensemble, je me permets de vous saluer de loin tout en vous présentant mon essence de bois favorite pour les flambées d’Hiver : Le Cerisier Sauvage ou Merisier – https://bretagne-paysdelaloire.cnpf.fr/sites/bretagne-paysdelaloire/files/2021-12/le_merisier_BZH.pdf –> Essayez un jour de bruler du Bois de cerisier, vous verrez une très belle flamme, ça chauffe vite et fort (les anciens n’aimaient pas trop pour la nuit car cela ne tient pas longtemps tellement cela se consume vite…), c’est idéal dans une maison bien isolée pour remonter rapidement la température !

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  • Depuis 2011 je brule 20 stères par an de bûches en 50 cm de bois durs (hêtre, charme et un peu de chêne pour la nuit). J’ai toujours un stock de bois de 20 st en séchage au fond de mon jardin que je rapatrie ds mon garage chaque année au mois de septembre
    Le feu que je possède est un insert habillé par une céramique de Desvres peinte à la main. Il pèse 500 kg et quand on l’allume on ne l’arrête pas avant la fin avril. Son rendement est supérieur à 80 % quand le bois est sec et le conduit ne fait pas de bistre ds ce cas. Il nécessite malgré tout 2 ramonages par an pour 20 stères brulé.
    Se chauffer au bois n’est pas une sinécure et demande de la présence et beaucoup de manutention et de place. Au début nous étions à 50 € le stère maintenant on frise le les 70 à 80 € le stère et les quantités livrées sont limitées. Cela devient difficile et onéreux. C’est pour cela que j’ai investi ds une PAC air-eau, mais j’ai gardé 10 st de bois sec ds mon garage pour les coupures de courant qui nous pendent au nez comme une médaille de St Hubert si l’hiver est très froid et anticyclonique !

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    • @Michel Dubus,

      20 stères de bois annuellement !!! Et bien votre maison ne doit pas être un « modèle » de maison isolée !!! Une vielle ferme ou une grande demeure du XIXème !?

      Plus sérieusement, et vu les problèmes énergétiques pour les 10 années à venir, le Bois énergie à usage occasionnel/exceptionnel est une solution très intéressante pour passer plus aisément les pics de consommation français ! Un inventaire et une organisation nationale avec découpage par région serait une bonne chose… Exemple : en cas de grand froid sur l’Est de la France avec peu de vent mais si il y a un peu de vent sur l’ouest, demander aux gens de l’ouest d’utiliser beaucoup de bois énergie serait une bonne chose pour le réseau électrique et aussi la qualité de l’air générale… Et tout un tas d’autres combinaison possible et en cas de grand froid généralisé et/ou de faibles productions éoliennes générales. De pousser durant quelques jours par an partout ou cela est possible le bois énergie, c’est aussi un moindre recours aux centrales de pointe notamment les dernières au fioul qui polluent aussi…
      Un grand Plan « Bois-Buche » est (à mon avis) une nécessité. De toutes les façons, dès cet Hiver, ce sera une utilisation très augmentée par beaucoup de monde (les prix de la stère, par chez moi, se sont aussi « envolés » depuis le printemps, et perso je fais de la moitié à 3/4 de mon Bois moi-même donc peu d’impact mais cela « pique » un peu certaines personnes, mais vu les prix de l’électricité, du Gaz et du Fioul !!!)…
      Perso, j’ai aussi une pompe à Chaleur Air-eau depuis près de 15 ans, et j’utilise le bois énergie (3-4 à 6-8 stères par an suivant les années et mes activités) en appoint lors des périodes de froid (un peu par civisme, un peu par intérêt financier suivant les tarifs EDF du jour) mais aussi en confort thermique (j’aime bien cette chaleur en pré-saison de chauffe et au début/milieu du printemps en soirée! je trouve que cela garde avec une petite flambée une bonne chaleur résiduelle dans la maison… quand j’ai un bon stock j’en profite…)

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      • Ma maison fait 170 m² au sol (hauteur sous plafond 2.75 m) avec un sous sol garage qui faut la même superficie.
        A l’étage il y a 5 chambres (ht/plafond 2.50 m) + 1 SdeB.
        Donc 20 st par an sans chauffage élec, ce n’est pas beaucoup et cela montre aussi que l’isolation est correcte (j’ y ai travaillé en 2010 sous les combles !).

        Répondre
        • Pour ma part, j’habite une petite maison bioclimatique de 95 m2 pour 2 personnes dont j’ai conçu les plans et réalisé quelques travaux moi-même (dont isolation extérieure et enduits). Moins de 2 st par an de bois de chauffage en 25 cm sont nécessaires, et sans chaffage électrique. Si toutes les maisons consommaient 20 st par an, il y aurait probablement quelques problèmes de ressources.

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          • Nobody is perfect. Cette maison je l’ai achetée il y a vingt ans et elle a été construite en 1982 !

  • Pour contrer les béatitudes de la tribune proposée ici …
    Un rappel sur ce sujet et avis aux amateurs sui veulent regarder le film Planet of the Humans
    En dénonçant les non dits de l’économie verte, Michael Moore provoque la colère des écologistes
    Le cinéaste et polémiste Michael Moore s’en prend dans son dernier film, Planet of the Humans (La planète des humains), à la transition énergétique et à la façon dont elle est menée. Mais il est du coup accusé de trahison par de nombreux écologistes.
    Dans Planet of the Humans, il dénonce le coût environnemental des énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien, la biomasse et de la voiture électrique à batteries. Il dénonce les intérêts économiques et les entreprises qui font la promotion de ses technologies et «se moquent» de la transition énergétique. Le film est réalisé par Jeff Gibbs et Michael Moore en est le producteur exécutif. Il est mis en ligne gratuitement sur sa chaîne Youtube. On peut le voir ici.
    Michael Moore a le mérite de rappeler que ses technologies, si elles sont indispensables, ne feront jamais à elles seules, la transition. Et qu’elles doivent impérativement améliorer leurs performances, être fabriquées dans des conditions plus acceptables et réduire leurs nuisances et leur empreinte environnementale souvent problématiques. Des réalités parfois dérangeantes pour ceux qui font la promotion de solutions MIRACLES et faciles à la transition énergétique.

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    • Et oui les Histoires de Prophites et de profèts sont souvent imbriquées (ou plutôt de prophètes profitant, et de profits prophétisants)… Comme celles des Profits de nos prophètes verts !!!

      Les prophéties sérieuses qui attendent nos enfants sont sombres en bien des places et pour de multiples causes…

      Répondre
    • Je n’avais vu que des extraits, là je l’ai regardé en entier, avec le Lien c’est mieux – https://www.youtube.com/watch?v=Zk11vI-7czE – La Planète des Humains est effectivement assez satirique diront surement certains !!!

      Et venant de Michael Moore, cela est intéressant car il ne peut être traité de partisan de la Droite Américaine !!!
      Bien des questions sont ouvertes sur le monde de « demain » mais dès que l’on gratte certaines idéologies, cela est souvent plein d’arrière-pensées et surtout d’intérêts financiers privés ! L’intérêt national ne fait plus bouger les foules… (Hélas !)
      Et les manipulations d’esprit à large échelle sont légions…

      Répondre
      • Merci d’avoir regardé ce documentaire en anglais !
        J’en ai fait un résumé
        Vs comprenez mieux pourquoi je parle souvent de manipulations. C’est valable là bas et chez ns !

        Répondre
        • @Michel;

          Le document du lien est en Anglais mais sous-titré en Français donc accessible à tous…

          Oui les manipulations directes et indirectes (parfois les pires !) fleurissent bien dans nos prairies vertes et même des pauvres gens de bonne foi se transforment en « apôtres » des ENRi sans avoir conscience de cela (c’est devenu une religion l’ENRisme… (Hélas !)).

          Répondre
  • Je chauffe au bois depuis 2007 avec pellets ou bois déchiqueté. Les pellets sont finalement moins cher car avec un PCI plus important et qu’il me faut un seul camion par an pour plusieurs pour le déchiqueté qui en plus vient de plus loin. En février j’ai été livré à 257e/ la tonne, mon voisin la semaine dernière à 483e, et d’autres ailleurs qui paieraient 650e… Pas sur que nous revoyons les 257e, il y a 15 ans j’avais commencé à 190e. J’avais investi dans cette chaudière car j’avais benoitement cru à l’argumentation des vendeurs « vous émettez le co2 qu’il ont émis pendant leurs croissance », sauf que comme le dit un commentaire ,on brule très rapidement le bois d’un arbre alors qu’il à mis 60 ans à grandir. Pour ce qui concerne les émanations, elles sont minime car bois de qualité et un foyer à prêt de 1000° qui brule beaucoup de gaz. Mais il y a beaucoup mieux tant sur les émanations que consommations de bois et personne n’en parle ici, vous devriez vous y intéressé car cela à de l’avenir. A savoir le poêle de masse (cherchez) mais en gros un poêle construit ou en autoconstruction en brique réfractaires ne brule que 20 kg de bois (de la taille du poignet) par jours soit environ 250/300kg de bois par saison, combien pèse un/une stère? En effet , le poêle de 2 tonnes environ accumule la chaleur dans les briques et la restitue durant les reste de la journée. Parfois certains ont 2 fournées par jour, tout dépend puissance du poêle et surtout de l’isolation, et d’éventuels murs en brique ou pierre capable de restituer cette chaleur emmagasinée. Il y a deux sites qui forme et informe, uzume et oxalis. J’ai le projet d’un construire un dans le Morvan, ou les coupes rases sont légion qu’a chaque passage j’ai mal ! Ou là encore seul le fric prévaut car pas question de faire raisonné pouvoir public et propriétaires sur la gestion commune!Tiens 18 hectares ont brulé dans le Morvan cet été… Alors dans 10/15 ans… Pour revenir au poêle, le bois est quasiment gratuit car certains propriétaires acceptent ce prélèvement de 250kg annuel avec des branches grosses comme un poignet et a chaque balade je ramène 10 kg. Voilà mon témoignage.
    Pour l’article, comme tous promoteurs Enri, il dit des grosses conneries que certains abordent ici. Moi je n’ai aucune confiance dans ces gens qui ne voient que leurs intérêts privés et qui ignorent totalement les conséquences du réchauffement climatique et des conséquences pour le plus grand nombre. D’ailleurs leurs solutions sont malheureusement issus du pétrole qui bientôt manquera ou qui sans lui ne pourraient pas fonctionner ou être produit. J’aimerai bien connaitre le salaire de ce Monsieur?

    Répondre
    • @Brunet,

      Le poêle de masse est peu connu en France, mais beaucoup plus en Europe de l’Est. Vous avez raison de mentionner ce point qui dans certains types d’habitat peut être une solution .Personnellement, j’aurais eu une question : Serait-il possible de mettre des résistances électriques dans certaines parties de la masse d’un tel poêle !? Vu le développement des ENRi (surtout l’éolien dans ce cas) et vu les productions très variables et par intermittence de l’éolien, les surproductions vont être grandes sur des intervalles de quelques heures et de nombreuses fois à chaque saison de chauffe. Capter cette énergie qui sera bon marché et la stocker peut être avantageux… (même si on n’est pas Pro-éolien, on va devoir vivre avec pour plusieurs décennies…)

      Juste une remarque sur votre calcul, une stère, c’est 1 m3 de Bois en coupe de 1 m et moins sur les autres coupures (et le bois a une densité sèche d’environ 0.5 en considérant les vides, un stère doit peser entre 250 et 350 kg suivant le Bois…
      Vous mentionnez 20 kg/jour et 250/300 kg/saison de chauffe ce devrait être plutôt 2.500/3.000 kg (avec 120-150 jours de chauffe). Attention aux rendements magiques annoncés par certains vendeurs, un foyer ouvert c’est 10% en moyenne, un insert autour de 70% et un poêle de masse doit dépasser les 90% voir 95% en utilisation continue, mais cela reste inférieur à 100 (par contre en confort thermique et en ressenti, le poêle de masse est super! car la diffusion thermique est lente et constante, pas comme un convecteur électrique)…

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