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Nucléaire : entre idéologie et réalités

Un tribune signée par Hervé Machenaud, administrateur du Cérémé et ancien directeur de la branche Asie-Pacifique du groupe EDF.

Si, à la simple évocation du mot « nucléaire », beaucoup de nos concitoyens font encore un rapprochement avec danger et déchets, de plus en plus de Français ont pris conscience qu’il s’agit au contraire d’une énergie décarbonée, fiable et bon marché, comme le montrent plusieurs études d’opinion récentes. Le retournement est spectaculaire. Cela malgré les approximations, voire contre-vérités que continuent à diffuser les adversaires de l’énergie nucléaire.

Nucléaire et opinion publique : histoire d’un malentendu

Si notre pays a historiquement choisi de faire reposer son mix électrique sur le nucléaire, celui-ci est la plus controversée des énergies. En cause : la persistance d’idées reçues sur cette énergie pourtant décarbonée, pilotable, sûre et peu chère.

Une partie de l’opinion continue d’être marquée par la catastrophe de Tchernobyl ou l’accident de Fukushima. Le sondage d’opinion 2020 réalisé par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire révèle en effet que la majorité des interrogés associent la notion de « nucléaire » à celle de « danger ». Or, toutes les études montrent que l’énergie nucléaire est celle qui a causé le moins de victimes dans le monde et que c’est la plus sûre.

La question des déchets vient s’ajouter au lot des fausses vérités. Pour beaucoup, ces déchets constituent un fardeau toxique qui menacerait les générations futures. Or, le volume total des déchets dangereux produits par l’industrie nucléaire depuis sa création en France ne représente en réalité que la taille d’une piscine olympique. De plus ces déchets peuvent être conditionnés, et stockés dans des couches d’argile qui n’ont pas bougé pendant des millions d’années. A terme, l’évolution des technologies permettra de les recycler.

Dernier élément qui explique les controverses autour du nucléaire : la structuration des partis écologistes, en Allemagne puis en France, des Verts à EELV, autour d’un combat contre cette énergie, dès les années 70 et notamment la lutte contre la construction d’une centrale bretonne à Plogoff. Face à l’urgence climatique, toutefois, plusieurs écologistes historiques sont revenus sur leurs positions initiales et deviennent des défenseurs réalistes du nucléaire, tels qu’Antoine Waechter ou François de Rugy. Il en va de même en Allemagne et en Finlande.

Le résultat est qu’aujourd’hui, lorsque l’on évoque l’énergie nucléaire, on parle au mieux d’un « mal nécessaire » ou d’un « pari nucléaire ». Veut-on illustrer un article sur la pollution, on y fait figurer la photo d’une centrale nucléaire avec de la fumée qui se dégage du réacteur, alors qu’en réalité, il ne s’agit que de vapeur d’eau. La confusion est si grande qu’elle laisse le champ libre à des minorités idéologiques. La question est devenue fortement politique, ce qui rend inéluctable la nécessité de rétablir les vérités scientifiques et la rationalité dans ce domaine.

L’énergie de la raison pour concilier efficacité énergétique et protection de l’environnement

En dépit des craintes qu’il inspire, le nucléaire est un atout dans la lutte contre le dérèglement climatique. En France, toute l’énergie consommée depuis les années 1970 en provient principalement, ce qui permet à notre pays de produire une électricité 12,5 fois moins carbonée que la moyenne des principaux pays européens. Outre son caractère bas carbone, le nucléaire civil présente le triple avantage d’être pilotable, générateur d’emplois industriels non délocalisables et protecteur de notre indépendance énergétique.

Le Cérémé met en évidence à travers ses travaux un constat partagé par plusieurs experts : la priorité donnée au développement des énergies renouvelables intermittentes est coûteuse, dangereuse pour le climat et pour la souveraineté énergétique, car elle impose de compenser l’intermittence par des centrales à énergie fossile ou des importations.

Afin d’enrichir le débat public, le Cérémé a élaboré un scénario alternatif à ceux présentés par RTE en décembre dernier, qui consisterait à augmenter la part du nucléaire dans le mix électrique à 80% en 2050 contre 70% aujourd’hui. Et il n’y aurait plus de nouveaux développements d’énergie éolienne, compte tenu de son inutilité.

Confié au cabinet Roland Berger qui l’a modélisé, le scénario du Cérémé permettrait non seulement de décarboner la production électrique à hauteur de 95% mais aussi d’économiser près de 319 milliards d’euros d’investissement par rapport aux orientations présentées par le Président de la République à Belfort le 10 février dernier, tout en répondant à l’électrification des usages et en garantissant la sécurité d’approvisionnement électrique et l’indépendance énergétique de la France.

Nous avons fondé notre mix électrique sur le nucléaire et de ce fait notre électricité est à ce jour la plus décarbonée et la plus compétitive des pays du G7. Le recours aux énergies intermittentes, qui peut se justifier dans d’autres pays en raison de leur situation spécifique, s’avère contreproductif, coûteux et inefficace en France. Telles sont les vérités qui méritent d’être rétablies et affirmées pour permettre à notre pays de rompre avec les idéologies et de faire en conscience le choix de l’énergie de la raison.

commentaires

COMMENTAIRES

  • « Le recours aux énergies intermittentes, qui peut se justifier dans d’autres pays en raison de leur situation spécifique, s’avère contreproductif, coûteux et inefficace en France »
    Voilà la contreverité qui démasque le caractere dogmatique d’Hervé Machenaud, car la France est certainement le pays d’Europe le mieux pourvu en avantages favorisant le renouvelable avec un ensoleillement bien supérieur à ceux d’Europe du Nord, une zone montagneuse pourvue de larges vallées favorisant l’hydroélectricité et créant des courants aérien d’interieur profitables à l’éolien terrestre, trois façades maritimes ce qui est une bénédiction pour l’éolien en mer.
    L’auteur ne pouvait pas être aussi éloignée des réalités que ce qu’il est dans sa justificqation du nucléaire qui nous rend 100% dépendant de l’étranger pour notre fourniture d’énergie. Et cela tant qu’une tension politique indépendante même de la notion d’énergie vienne y semer une panique incontrolable comme on le constate aujourd’hui pour le gaz. De plus la menace de la finitude de ce que l’on extrait du sol est d’autant plus réelle avec l’uranium qu’il s’agit de l’atome le plus rare de la planète. Faut-il également rappeler qu’à peine 30 ans d’exploitation des mines d’uranium de France ont suffit pour les épuiser, la deniere ayant fermé il y a juste 20 ans ?

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    • « Le recours aux énergies intermittentes, qui peut se justifier dans d’autres pays en raison de leur situation spécifique, s’avère contre-productif, coûteux et inefficace en France  »
      En fait, ça dépends. S’il ne s’agit que d’une faible part de la production d’électricité, c’est faux, mais à devient vite vrai dès que le taux monte.
      La raison est que nous parlons ici d’alimentation d’un réseau électrique, pour lequel nous désirons garantir la continuité de service.
      Et comme, par définition, les sources d’énergies intermittentes peuvent tomber sur plusieurs semaines aussi bas que 5 à 10% de leur puissance nominale, les sources pilotables, nucléaire, hydraulique, un peu de bio-trucs, et des centrales thermiques, doivent garantir 90% de la puissance indispensable sur le réseau.
      Et les sources intermittentes, éolien et solaire, sont utiles, lorsque la météo leur est favorable, pour réduire les émissions de CO2 des centrales thermiques (charbon à l’étranger, gaz chez nous comme à Landivisiau).
      Remarquons que le mariage nucléaire plus intermittents ne présente aucun intérêt puisque le nucléaire n’émet aucun CO2 en fonctionnement et coûte presque le même prix en fonctionnement ou à l’arrêt.

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  • C’est pas ce genre d’article qui va défendre le nucléaire.
    Petite comparaison entre le parc nucléaire français et espagnol: ce dernier fonctionne généralement, et comme aujourd’hui, à 100% de sa capacité, en dehors des courtes périodes de changement de combustible et de maintenance, réalisées intelligemment aux moment de plus forte production des variables.

    L’avenir du nucléaire se situe en Chine, là où il y a la puissance industrielle, une vision à LT, et un bon niveau scolaire (comme c’était le cas en France dans les années 70).
    C’est en grande partie aussi le cas des ENRv car la Chine installe d’importants moyens de stockage sous forme de STEP, contrairement à la plupart des pays européens, qui vont nécessairement buter sur un taux de pénétration maximal des ENRv.

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  • Tout le tapage fait autour du CO2, « ce pelé, ce galeux, d’où nous viendrait tout le mal », qui serait à lui seul la cause du « dérèglement climatique » donne un argument superficiel au nucléaire pour influencer les gens mal informés.

    Argument d’autant plus à relativiser que la production d’électricité, seule, ne contribue que pour 20,4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (IEA et EDGAR).

    Le nucléaire n’est pas fiable, comme le montre à l’évidence tous les problèmes du nucléaire français : corrosion générique, multiplication des arrêts imprévus, accumulation des retards lors des maintenances, incapacité à suivre le rythme des augmentations de consommation chaque matin …

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    • Hé, Marguerite, maintenant le CO2 n’est plus un problème important LOL
      De plus en plus fort.
      Et pour le réduire, il faut électrifier les usages des sources émettrices de CO2, pétrole, charbon, gaz, …
      Ce qui met le nucléaire à nouveau en première ligne, la seule source de puissance électrique écologique.

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  • L’électricité nucléaire n’est pas bon marché. Pour le nucléaire ancien, le coût complet de production est de 60,8 à 68,4 €/MWh, selon le périmètre des investissements pris en considération (Cour des comptes).

    Pour l’EPR de Flamanville, on atteint 120 €/MWh. A Hinkley-Point en Angleterre, le tarif d’achat actualisé en est déjà (2021) à 115 £/MWh, équivalent à 135 €/MWh.

    A comparer au tarif de référence pour le complément de rémunération des parcs éoliens et solaires.

    En ajoutant du stockage de quatre heures (lissage journalier), on reste encore en-dessous du coût du nucléaire nouveau.

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    • Si cela était si bon marché, pourquoi aucun pays ne s’y est lancé franchement ? Pour l’instant, a part jouer sur l’import/export, aucune autre solution économique à l’heure actuelle n’a été mise en œuvre à grande échelle pour optimiser les surplus de production. Mais dans l’avenir, peut-être?

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  • Curieux commentaires en défense, comme d’habitude, des EnR intermittentes dont l’Allemagne démontre aujourd’hui qu’elles sont dépendantes du recours massif au charbon faute de gaz. Quant à dire que les éoliennes nous rendent indépendantes de l’étranger, en oubliant de dire que les éoliennes terrestres françaises sont toutes importées, dépendantes de terres rares, d’une durée de vie courte impliquant leur rapide renouvellement, et que la filière éolienne est un grand recyclage de subventions au profit d’investisseurs majoritairement étrangers, c’est sortir de toute rationalité. En réalité, les EnR intermittentes ne peuvent évidemment en rien concurrencer une filière pilotable, de long cycle de vie, occupant peu d’espace, et dont les technologies pourraient, si on avait voulu le faire, recycler les déchets en nouveau combustible. L’argent des EnR intermittentes guide tout (et même « la mafia » selon plusieurs procureurs antimafia italiens), et c’est très regrettable.

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  • La prétendue « urgence climatique » relève plus du discours médiatique orienté que de la réalité des évolutions du climat. Surtout, cela n’a pas grand chose à voir avec le CO2 que le nucléaire prétendrait combattre.

    Déjà en 1922, le consul américain à Bergen (Norvège) notait dans son rapport du 10 octobre :
    « L’Arctique semble se réchauffer. Les rapports des pêcheurs, des chasseurs de phoques et des explorateurs qui naviguent dans les mers des environs du Spitzberg et de l’Arctique de l’Est, pointent tous vers un changement radical dans les conditions climatiques et jusque-là du jamais vu de températures élevées dans cette partie de la surface de la terre. …  »

    A lire ici :
    https://journals.ametsoc.org/downloadpdf/journals/mwre/50/11/1520-0493_1922_50_589b_bsotna_2_0_co_2.pdf
    THE CHANGING ARCTIC

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  • La petite canicule récente, ni celle bien connue de 2003, sont insignifiantes en regard de celle de 1911, lorsque le CO2 était pourtant bien moins présent dans l’atmosphère qu’au cours des vingt dernières années.

    Voir la grande canicule et grande sécheresse de 1911 (deux mois et demi), non seulement en France mais dans toute l’Europe, et aussi aux États-Unis et en Russie :
    https://www.retronews.fr/sciences-societe/echo-de-presse/2022/05/12/la-canicule-de-1911-en-france# (documents de la BNF).

    « Une canicule parmi les plus longues de l’histoire qui fera quelque 40 000 morts, principalement des enfants en bas âge. »

    Si cette canicule est « parmi les plus longues de l’histoire », c’est qu’il y en a eu d’autres comparables. Une bonne connaissance de l’histoire du climat permet de relativiser le catastrophisme actuel et le rôle du CO2 dans les variations climatiques.

    Tout cela sans parler de la canicule historique de 1743 à Pékin (Chine), plus importante qu’aucune autre de ces dernières décennies.

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        • Oui, les glaciers sont un marqueur précis et flagrant du réchauffement climatique.
          Pareil dans les Pyrénées, où ils vont complètement disparaître dans pas longtemps.

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          • C’est déja très marqué dans les Pyrénées. J’étais au Pic du Midi il y a 3 semaines et à cette époque où j’y suis chaque année depuis 25 ans j’ai déjà noté la baisse de l’enneigement réguliere au niveau des sommets voisins. il y a 25 ans tous étaient couvert de neige jusqu’à fin juilet. Maintenant la plupart son découverts des la fin mai. Un petit glacier dans la valée en contrebas du Pic qui alimentait le lac d’Oncet n’existe plus depuis déjà 6 ou 7 ans. Il était visible depuis le Pic en été, c’etait la seule tache blanche du coin en août/septembre et se rétressissait chaque année depuis le début de ma fréquentation de cette région.

        • Qu’il y a-t-il derrière cette appellation imprécise et confuse ?

          Quels arguments en dehors du vulgaire bêlement moutonnier « mainstream » ?

          La connaissance de l’histoire du climat et des causes de la variabilité climatique est ce qui manque le plus à de nombreux intervenants.

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          • Connaissance du climat qui manquerait aussi à la plupart des climatologues ?

  • Voilà une analyse qui a le mérite de s’appuyer sur des éléments factuels comme le bilan carbone, les risques réels et non fantasmés, les coûts comparés ou encore l’acceptation de l’opinion. Dans le contexte actuel d’extrême tension sur les énergies fossiles (pétrole et gaz) la France aurait tout intérêt à ne pas se tromper et ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain sinon il est fort à parier que les lendemains de la crise énergétique et climatique qui s’annoncent plus que complexes seront tragiques.
    Nota:
    – comparer le nucléaire espagnol (7 GW ) au nucléaire français (62 GW) ne semble pas judicieux.
    – comparer la Chine (1500 millions d’habitants) à la France (70 millions) est encore moins judicieux
    – pas d’uranium exploitable en France comme tous les autres métaux pour construire le renouvelable et qui sont en quantité beaucoup plus importante. Les énergies « renouvelables » en sont bien loins car ce sont les énergies fossiles qui permettent leur fabrication.

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    • La différence que vous n’arrivez pas à mettre dans votre petite tête c’est que ce que l’on sort de terre pour faire les dispositifs de capture de l’énergie venant du Soleil n’est pas transfprmé en chaleur et donc recyclable à l’infini contrairement à l’uranium qui, comme les allumettes, ne sert qu’une fois ! Le cuivre des bobinages des alternateurs des éoliennes restera indéfiniment du cuivre, bien moins couteux à réutilisé que celui qu’il faudra séparer des steriles issus de la mine, et même chose pour tous les métaux utilisés à cette fin, aucun ne sera transformé en chaleur durant sa durée de vie active. Quand vous comprendre que la planète n’est pas inépuisable vous devrez bien admettre qu’il n’y a pas d’autre solution que de se tourner vers le Soleil pour….. l’éternité en milliards d’années ! Et nous avons déjà les moyens de le faire au lieu de continuer à piller le sous sol comme au bon vieux temps du charbon et autres fossiles …. votre verbiage n’a de son côté aucune consistance dans le temps même e cachant tousses défauts de dangerosités, et déchets qui eux sont millénaires…. sans parler de défauts moins tragiques comme son coût exorbitant et sa pollution dans les pays d’extraction !

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      • Reprenons votre dialéctique :
        – d’accord avec vous pour convenir que le soleil fournira toujours (> 4 milliards d’années) de l’énergie et que l’uranium aura atteint sa finitude.
        – idem pour les autres matériaux qui à moyen long terme (? siècles, millénaires) finiront par être épuisés (le sable! oui le sable manque pour construire les mégapoles chinoises) malgré le recyclage qui ne sera jamais complet et qui coutera toujours de l’énergie.
        – ce que vous n’arrivez pas non plus à entrer dans votre GROSSSSE TËTE c’est que la fission (fusion?) peut nous aider à transiter le plus rapidement possible (quelques décennies) pour répondre au réchauffement climatique et ce n’est pas dans plusieurs siècles ou millénaires!
        En conclusion nous avons une urgence à résoudre le problème de l’énergie et pas dans mille ans!
        Le nucléaire peut nous aider et quand on aura vraiment résolu ce problème on pourra abandonner l’énergie nucléaire…

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        • Non les cuivre, aluminium ….. ne sont pas transformés en chaleur et sont donc recyclables à l’infini….. comment peut on ignorer qu’il faut soit fissionner soit fusionner des atomes pour faire disparaitre la matier qu’ils constituaient ?
          Et puisque nous avons une urgence ce n’est pas le nucléaire qui la résoudra dans 15 ans c’e sont les renouvealbles dans moins de deux ans

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  • Actuellement: 100% de disponibilité du nucléaire en Espagne, 47% en France.
    7 GW est déjà une capacité significative, avec 22% de la production d’électricité en Espagne l’année dernière, et l’avantage d’une électricité disponible en permanence.
    De nombreuses STEP en cours de construction en Chine (qui vise 100 GW en 2030 en plus de ses grandes réserves hydrauliques pilotables), 0 en France.
    Expliquez donc en quoi ces éléments de comparaison ne vous semblent pas judicieux.

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    • La faible puissance nucléaire d’Espagne fonctionne toujours en base (pleine puissance et sans variation de puissance pour équilibrer le réseau) donc pas de transitoires qui « usent » la machine, tout industriel qui utilise n’importe quelle machine sait cela: moins de maintenance, moins d’aléa…moindre coût et sur des centrales nucléaires cela se chiffre par dizaines millions d’euros par an.
      La puissance d’investissement et la dictature chinoise qui n’a pas à composer avec des oppositions en démocratie (la situation en France actuelle parle d’elle-même) dispose de moyens incomparables avec un nain comme la France..
      Je m’arrête là car j’ai bien conscience que quels que soient mes arguments vous n’aurez de cesse d’être « contre » le nucléaire par idéologie. C’est votre position, la mienne est opposée, je reste convaincu que seul un mixte EnRi s’appuyant sur une base importante (à débattre) de nucléaire est la meilleure solution pour la France et l’Europe.

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      • Qui vous a dit que j’étais contre le nucléaire ? Vous vous trompez d’interlocuteur.
        Je suis celui qui défend le plus « l’exploit industriel des années 70/80 ». Je l’ai dit 50 fois.
        Par contre, ce secteur a été très mal défendu, et ses lobbyistes lui ont fait plus de mal que de bien.
        Je suis avant tout contre le charbon, contre le pétrole, et pour un changement de paradigme au niveau de la consommation.
        Comme je vous l’ai déjà dit, je ne rentre pas dans le débat « système à base d’ENRv » contre nouveau nucléaire, qui occupe suffisamment de monde, et selon moi, trop de place dans la réflexion sur les questions énergétiques.

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        • Marc@
          Désolé si j’ai mal interprété vos propos mais il n’est pas toujours facile de comprendre les propos des uns et des autres tant le problème de l’énergie électrique est complexe et demande beaucoup, beaucoup, de nuances. Je réaffirme en effet que les atermoiements (euphémisme!) dus aux alternances politiques depuis 30 ans ont fragilisé (détruit?) la filière du nucléaire civil sans omettre les responsabilités de certains responsables des grandes entreprises EDF- AREVA-ORANO-FRAMATOME..) qui n’ont pas su réagir, trop occupés sans doute par leur carrière. L’EPR en est l’exemple flagrant qui ne peut que du grain à moudre à ses opposants. Pour ceux comme moi et bien d’autres qui pensent que le nucléaire civil peut apporter une contribution importante à la transition énergétique, continuons de le défendre avec sincérité et sans outrances.

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  • Les énergies intermittentes ne sont en rien comparables avec l’énergie nucléaire. Comparer le coût de l’électricité intermittente, qui reste et restera toujours aléatoire et incertaine, avec une électricité pilotable n’a pas de sens. Les TGV fonctionnent à l’électricité nucléaire en France. Qui prendrait un TGV dont l’électricité serait nulle, intermittente et incertaine, quelquefois des jours durant. ? Personne ! Le coût d’une filière se mesure au service qu’elle apporte. L’électricité éolienne seule n’a pas preneur donc pas de prix. Elle n’a preneur que parce qu’elle est doublonnée par les centrales thermiques ou parce qu’elle pirate les revenus des centrales nucléaires au moment où souffle le vent, que sa production soit utile ou non. Il faut prendre en compte pour le prix et le coût la totalité du coût nécessaire à assurer un service pilotable. Si tant est qu’on ait les ressources physiques nécessaires (fabrication des éoliennes tous les vingt ans, batteries, extension des réseaux, etc.), le coût serait exorbitant, raison pour laquelle les filières intermittentes ne le chiffre jamais : il serait dissuasif. Ne reste que l’illusion en tronquant raisonnement et chiffres de ceux qu’impose la réalité.

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    • Les seules énergies intermitentes sont le nucléaire : Le réacteur fonctionne ou il est en panne. Et un sur deux et dans l’état « marche » et un sur deux est dans l’état « panne » !
      Les énergies dont vous parlez sont les énergies variables, toujours entre zero et le maximum que leur mécanisme permet d’obtenir, et elles font partie des renouvelables qui incluent également d’autre formes d’énergies dont la connaissance semble vous manquer. Ce n’est pas grave vous avez seulement à apprendre leur existence, il s’agit pas exemple de l’hydraulique sous différentes formes, au fil de l’eau, de barrage, et la plus souple d’emploi la STEP. Mais il y en a d’autres comme la geothermie ou la bioénergie, mais d’autres encore comme les énergies marines pouvant exploiter les courants dont certains sont constants ou qui ne varient que sur de longues périodes, d’autres sont liés aux inversion de marées et comme elles présntent de courtes périodes d’interuption à l’inversion du marnage, mais il y a aussi l’énergie des vagues. La plupart de ces énergies marines sont encore en phase d’évaluation, mais finiront par être réellement exploitées, au moins certaines d’entre elles.
      Voyez vous le terme d’intermitent est totalement inaproprié car d’une part toutes ces formes d’énergies se complétent et par ailleurs, la plupart des variables, et notamment les plus importantes comme le solaire ou l’éolien bénéficient d’e l’effet de foisonnement que l’on peut observer sur els données enregistrées par météo-France qui montre que lorsque le vent est faible à tel endroit il est fort à d’autres endroit, et que lorsqu’un coin de ciel est couvert, il ne l’est pas ailleurs. Et si vous voulez bien vous donner la peine de collectionner ces cartes de météo-France chaque jour et sur plusieurs années, vous constaterez que ces suposés anticyclones qui couvrent toute la France (inclu une bande extra-cotiere de 50 Km sur laquelle on peut installer des éoliennes, par exemple), durant plussieurs jours (j’entends même parler de semaines) n’existent pas sur deux années d’enregistrements. De plus il n’existe à plus forte raison, pas de concommitence entre un ciel couvert et une absence de vent dur la France.
      Il relève du dogme que produire son énergie uniquement avec des renouvelables est une utopie. En revanche il est parfaitement claire que le produire avec uniquement du nucléaire est bien irréaliste. A l’heure présente le nucléaire ne fournit même pas la moitié du besoin qui est comblé par d’autre sources notamment le fossile, l’hydraulique, et l’importation, et à certaines heures le solaire quant à l’éolien ce n’est que lorsqu’e le vent souffle sur un petit coin de france (Haut de France et Grand Est) qui ne représente que 16% de la surface du territoire, qu’il intervient pour une part significative car c’est dans ce petit coin que sont installées 61% des éoliennes de France.
      Si les 27 réacteurs à l’arret n’étaient pas en panne, pour quelle raison brulerait-on un gaz rare et couteux, viderions nous nos barrage en période de secheresse, et importerion à l’ongueur de journée de l’élecrtricité de chez nos voisins ?

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      • Ce n’est pas de changer les mots qui change la réalité. Dire qu’est variable ce que je qualifie d’aléatoire et d’incertain revient à confirmer mes propos. Jouer sur les mots pour prétendre que seul le nucleaire est intermittent est absurde. Tout dispositif de production implique de la maintenance, éoliennes compris. Avec de faux raisonnements on pourrait prétendre que le nucleaire est une énergie permanente car il suffirait d’utiliser des centrales à charbon pour qu’elles produisent à 100 % du temps. Avec 75 % de taux de charge régulier, ce serait toujours mieux que 25 % avec des eoliennes « variable » et 75 % de charbon . La mauvaise foi trouve toujours des arguments pour échapper à l’approche factuelle et scientifique. La transition energetique sera scientifique ou ne sera pas. Sujet clos.

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        • Les faux raisonnement c’est vous qui les tenez vous ne démontrez rien mais les preuves se trouvent sur les sites officiels comme nucléar monitor, ou eco2mix ou les cartes vent de météoFrance, ou encore les relevés statistiques de la commission européenne. Tandis que ce que à quoi vous référez n’est que la somme des messages de désinfirmation du loby nucléaire

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      • En réponse à la question de Rochain : Parce que les ENR intermittentes du vent et du soleil ne font pas leur boulot et qu’il n’y a pas assez d’hydroélectrique et de nucléaire.

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        • Du nucléaire il y en a assez puisqu au lieu de faire fonctionner les 27 réacteurs arrétés on importe massivement depuis chez nos voisin : Le démonstration de la faillite du nucléaire !

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          • RTE, non. Mais vous et le titre partial et partiel de Reporterre, oui.. Le PV produit plus que le nucléaire la nuit ?

          • Le ppv produit quand on en a le plus besoin, quand l’activité économique est au plus haut pas a contre courant comme le nucléaire qui ne produit pas plus le jour quand on en a besoin que ka nuit quand on n’en n’a pas besoin. Et avec la de carbonation de cette activité économique cela ne va pas s’arranger pour le nucleaire déjà incapable de fournir plus de la moitié du besoin actuel, comment pourrait il faire plus le jour sans faire p’us également la nuit ?

          • Je n’ai aucune idéologie contrairement à vous. Mes choix reposent sur des faits !
            1) la fin inéluctable de ce que l’on extrait de la planète pour le transformer en chaleur et que par conséquent on ne pourra pas lui restituer.
            2) l’incapacité de ce système de production à s’adapter à la variation du besoin dans le temps-là supposé pilotabilité vdu nucléaire n’étant qu’une légende démontrée par la nécessité de ne produire que le minimum du besoin et compléter le reste hystoriquement avec l’hydraulique qui n’est pas élastique. Et les tentatives de suivi de charge par le nucléaire a conduit à mettre en panne la moitié du parc…. En attendant plus. .
            3) la production exponentielle de déchets radio actifs millénaires.
            4) le risque considérable qui pèse sur les populations qui vivent avec cette épée de Damockes sur la tête toujours minimisé par les irresponsables dont vous êtes un des chefs de file. L’histoire ayant démontrée que tout ceux qui affirmaient la main sur le cœur que ke risque était nul la veille de la catastrophe devenait muets le lendemain.
            5) Des solutions alternatives aux fossiles sont apparues et ont rapidement progressé au point de rendre possible d’abord, puis évidente peu après et pour des coûts de plus en plus bas contrairement aux solutions nucléaires de plus en plus coûteuses et de plus en plus longues à mettre en œuvre, il devient alors dogmatique de s’accrocher à la solution nucléaire.
            6) le reste du monde n’est pas plus bête que la France qui est la seule à avoir un chef d’état capable de choisir une solution sur la foi de son échec comme le monde entier le constate avec L’EPR !

            OU EST LE DOGME ? SINON DANS VOS ALLÉGATIONS ?

  • Très bon article d’Hervé Machenaud, immédiatement attaqué par les antinucléaires tels Rochain pour qui le mot nucléaire représente un épouvantail.

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    • J’aurais été le premier étonné si Fluchere avait émis la moindre critique sur l’article de ce nucléophile traditionnel avalant toutes les fake news qui y sont contenues jusqu’à la derniere ligne qui couronne le tout en prétendant que l’électricité nucléaire est la plus compétitive s’asseyant joyeusement sur tous les comparatifs et les facture de soutien au nucléaire depuis 60 ans jusqu’aux EPR dont aucun n’a tenu le quart de ses promesses.

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  • Pour ceux qui croient à la fois à l’importance du CO2 et à celle du nucléaire, ce dernier n’est pas ce qu’il y a de mieux pour limiter le premier. Cela concerne pourtant un domaine limité, celui de la production d’électricité, qui ne représente que 20,4 % des émissions mondiales de GES.

    Quelle a été la progression du nucléaire dans la production mondiale d’électricité, alors que la production mondiale de celle-ci est passée de 15.550 TWh en l’an 2000 à 26.800 TWh en 2020 (+ 72 %) ?

    Le nucléaire est passé de 2.580 TWh en 2000 à 2.700 TWh en 2020 : seulement + 4,6 % en vingt ans.

    Les renouvelables dans leur ensemble sont passés de 2.850 TWh à 7.450 TWh au cours de ces vingt ans (2,6 fois plus). En 2020, les renouvelables ont représenté 27,8 % de la production mondiale d’électricité contre seulement 10,1 % pour le nucléaire.

    Alors que les fossiles représentaient 67,8 % de la production mondiale d’électricité en 2012, cette part n’était plus que de 61,3 % en 2020. Ce n’est pas grâce au nucléaire, qui représentait 17,5 % en 1996. Ce maximum historique en pourcentage ne sera jamais retrouvé.

    Si on se limite à l’éolien et au solaire, ceux-ci ne représentaient que 1,8 % de la production mondiale d’électricité en 2010. Dix ans plus tard, en 2020, c’était déjà 9,1 %. En 2021, éolien + solaire auront dépassé le nucléaire selon les données disponibles à ce jour.

    Pour qui croit que le CO2 joue un rôle important en matière climatique, il faut savoir miser sur le bon cheval (qui n’est pas le nucléaire).

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    • On ne peut pas reprocher au N de ne pas décarboner l’électricité là où il n’est pas installé, votre discours n’a aucun sens.
      Le faible recours au N ne change rien à l’affaire. Remplacer du fossile par des ENRi améliore le bilan carbone. Remplacer du N par des ENRi dégrade le bilan. Et si le N ne fait que 10% dans le monde, ce n’est pas le cas en France et le N résout l’équation climatique où qu’il se trouve (à hauteur de son périmètre), ce qui n’est pas le cas des ENRi.
      Ce jour : France = 84 gCO2/kWh; Allemagne = 416 g, soit un déficit carbone de 500% pour les adeptes du tout renouvelable intermittent. Le cheval ENRi est recalé sur l’obstacle de la décarbonation.

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  • Pendant longtemps, l’Agence internationale de l’énergie a sous-estimé les énergies renouvelables tout en surestimant le nucléaire dans la production d’électricité. Devant l’évidence, il lui a fallu en venir à plus de réalisme.

    Dans son dernier rapport annuel, l’IEA estime que les renouvelables produiraient de 60 % à 88 % de l’électricité mondiale en 2050, selon les différentes estimations.

    Selon les mêmes estimations, le proportion serait de 19 % à 35 % pour l’éolien et de 21 % à 33 % pour le photovoltaïque, de la production mondiale d’électricité en 2050.

    Pour le nucléaire, ce serait seulement de 7,7 % à 8,1 %.

    De son côté, l’agence mondiale du nucléaire estime la production nucléaire à 12 % du total mondial de 2050, dans son estimation maximale, et seulement 6 % dans le cas où la production (en TWh) ne serait guère supérieure à celle des dernières années.

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  • Mais la fermeture de tranches nucléaires entraînent un déficit immédiat d’électricité décarbonée, compensé par le recours à des énergies fossiles. C’est une réalité.

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  • Les archives de Chamonix et autres chroniques font que les avancées et reculs des glaciers de la région sont bien connus depuis plus de quatre siècles, avec les villages menacés ou ensevelis.

    Ainsi, un document de 1580 met en évidence que les glaciers ont été très petits, pendant une très longue période antérieure, puisque plusieurs hameaux existaient en des lieux recouverts lors des avancées glaciaires. Ce document dit : « … or les montagnards n’ont pas l’habitude de construire
    leurs maisons dans des sites pareils, si le souvenir de tout danger n’ est
    pas effacé depuis plusieurs générations. »

    L’existence d’habitations, de forêts, de cultures et d’élevage en des lieux aujourd’hui recouverts par les glaciers montre qu’il a fait plus chaud qu’actuellement sur des périodes suffisamment longues, au Moyen âge, pour que des gens s’y établissent.

    A cette époque, plus chaude qu’aujourd’hui malgré le peu de CO2 atmosphérique, les vaches étaient remontées depuis le Montenvers jusqu’au col du Géant, pour passer en Italie. Ce qui est impossible de nos jours puisque les glaciers recouvrent ce parcours.

    Quelle était donc la teneur en CO2 de l’atmosphère au Moyen âge ?

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    • Il y a toujours eu des cycles climatiques, à différentes échelles, mais jamais des évolutions aussi rapides que lors de ces dernières décennies, loin de là (mis à part lors d’évènements exceptionnels comme de gigantesques éruptions volcaniques).

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      • Et à propos d’éruption volcanique, les hommes n’attendent pas que ces évènements disparaissent de leur mémoire pour se réinstaller sur les pentes du volcan. Et il en va certainement de même pour le lit des glaciers.

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      • On découvre là en Marguerite une super-climatologue qui serait en mesure ce contester un consensus presque unanime. Quel exploit !

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    • C’est vrai que les glaciers qui ont la mauvaise habitude de fondre dans les périodes intrrglacietes ne sont pas forcément un indicateur fiable pour ce qui concerne les plus petits d’entre eux, mais les plus importants ne disparaissaient pas dans ces périodes de réchauffement et l’indicateur le plus fiable reste la banquise polaire.
      Même si elle diminue lors des périodes intrrglacietes c’est d’une part loin de la fonte observée aujourd’hui et surtout cette fonte se déroule sur des millénaires et non en quelques décennies. Quant au taux de CO2 à. L’époque que vous demandez cela attendra que je rentre au bureau consulter les historiques que je n’ai pas sur mon téléphone.

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  • Robert Vivian, glaciologue, professeur des universités de Grenoble et de Cergy-Pontoise, un temps directeur de l’Institut de Géographie Alpine, fondateur de la section française de l’International Glaciological Society, est certainement compétent pour parler des glaciers et de leurs avancées ou reculs au fil des siècles, malgré une teneur en CO2 qui avait peu varié et était très inférieure à ce qu’elle est à ce jour.

    Sa dernière leçon est pleine d’enseignements :
    http://virtedit.online.fr/vivian_dern.html
    « La dernière leçon de Robert Vivian »

    Son point de vue présente, de façon très certaine, beaucoup plus d’intérêt que les sarcasmes d’un astronome.

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    • Et à quel sarcasme faites vous allusions à propos de changement climatique ? JE N’AI FAIT REVOUS RENVOYER SUR UNE PHOTO DE MUSÉE D’ORSAY REPRÉSENTANT LA MER DE GLACE À LA DATE QUE VOUS DEMANDIEZ, 1911, ET dans un autre message j’ai seulement fait part à Marc et à ceux qui voulaient en profiter d’une expérience personnelle au sujet d’un. Petit glacier qui alimentait le lac d’Oncet dans les Pyrénées….
      Vous me semblez subitement bien susceptible….??

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  • A défaut de photographie, laquelle n’existait pas à l’époque, y aurait-t-il un dessin ou une aquarelle du glacier de l’Argentière, de ceux des Bois, du Tour, des Bossons ou de ceux d’Aletsch (qui avançait parfois de 40 m par an au 14e siècle), de Zermatt ou de la Brenda en Suisse, au Moyen âge ?

    Pour compenser, voici quelques vues des fêtes qui avaient lieu sur la Tamise gelée à Londres au 18e siècle :
    https://www.museumoflondon.org.uk/discover/frost-fairs

    Une gravure nous montrait un bœuf en train de rôtir sur la glace lors de la « Thames Frost Fair » de 1715-16 (ce qui demande une bonne journée).

    Entre 1910 et 1940, malgré un réchauffement aussi important que celui des années 1975 à 2010, les glaciers alpins ont progressé (avancée). D’autres glaciers alpins ont disparu ou fortement rétrécis lors de la période de refroidissement de 1940 à 1975 (mai d’autres ont avancé).

    Pour la Tamise, elle n’a pas attendu le 21e siècle, ni la fin du 20e, pour être libérée des glaces en hiver.

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    • On est d’accord Marguerite, les variation des glaciers ne sont pas suffisants pour justifier du rechauffement climatique ils ne sont qu’un indice de plus plus au moins coréllés à d’autres. La fonte de la banquise à si grande vitesse est une indication plus spécifique du changeùent climatique, comme la température globale de la planète qui elle est bien corrélée au CO2 avec la remonté rapide que je vous ai indiquée dans un précédent mail

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  • Les glaciers ne sont pas « un marqueur précis et flagrant du réchauffement climatique ». Plusieurs éléments agissent sur l’avancée et le recul des glaciers : température, pluviométrie (neige), dynamisme d’écoulement, topographie …

    « … jamais des évolutions aussi rapides que lors de ces dernières décennies … »

    Le réchauffement actuel est « petit bras » par rapport à celui qui s’est produit vers 14.700 AP (Avant le Présent de 1950) et vers 11.700 AP.

    Vers 14.700 AP, la température de l’hémisphère nord a augmenté de 12 °C (22 °F) en 50 ans (université du Colorado et autres sources).

    De même, vers 14.650 AP, le niveau de la mer est monté de 14 à 16 mètres en moins de 350 ans : de 40 à 45 mm par an (étude CNRS, coraux de Tahiti). Étude similaire à La Barbade.

    Auparavant, entre 60.000 AP et 10.000 AP, les évènements de Dansgaard-Oeschger ont consisté en 25 périodes de refroidissements lents et de réchauffements abrupt de 8 à 16 °C en seulement quelques décennies.

    Tout provient d’une réorganisation rapide de la circulation atmosphérique, le CO2 ne jouant aucun rôle.

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  • https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:CO2-Temp.png
    La juxtaposition des courbes de CO2 et de température serait donc un pur hasard ???
    Pas pour moi. L’effet de serre a été prouvé depuis très longtemps.
    Les scientifiques du GIEC seraient donc des vendus ou des ignorants ?
    Le seul point sur lequel je suis d’accord est que la pluviométrie joue un rôle. La hausse des précipitations en Scandinavie fait que les glaciers scandinaves régressent moins vite que ceux des Alpes (mais ils régressent quand même).

    Lorsque vous me citez, merci de ne pas tronquer mes propos !

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    • Marc, je vous suis totalement sur ce dossier. Marguerite est d’un parti pris irraisonné zt irraisonnable.
      Le hasard n’existe pas le long des courbes, il ne connait que des points furtifs. Au loto, le gagnant change à chaque tirage.

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      • Oui, et on trouvera toujours un dit chercheur, de l’université de Machin Truc, qui, grassement payé par Exon ou autre firme de ce genre, a vendu son âme au diable, et qui dit que tout cela n’a rien à voir avec le CO2.
        Le but de ces grands tordus est d’instiller le doute dans l’opinion et de retarder ainsi l’évolution de la législation.

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  • A propos du GIEC (IPCC), une confidence (publique) instructive : des SCENARIOS EFFRAYANTS.

    « Pour ce faire, nous avons besoin d’un large soutien pour capter l’imagination du public. Cela, bien sûr, signifie obtenir une forte couverture médiatique. Donc, nous devons offrir des scénarios effrayants, faire des déclarations dramatiques, simplifiées, et faire peu de mention de tous les doutes que nous pourrions avoir. »

    « To do that we need to get some broad based support, to capture the public’s imagination. That, of course, means getting loads of media coverage. So we have to offer up scary scenarios, make simplified, dramatic statements, and make little mention of any doubts we might have. »

    Stephen Schneider (GIEC) dans un entretien à « Discover Magazine » en octobre 1989.

    Propos très clairs, bien qu’il dise ensuite :
    « Chacun de nous doit décider quel est le bon équilibre entre être efficace et être honnête. » en souhaitant être les deux.

    « Each of us has to decide what the right balance is between being effective and being honest. »

    Stephen Schneider, a été un contributeur majeur du GIEC, un des principaux coordinateurs des quatre premiers rapports du GIEC et en particulier des « résumés pour décideurs », documents POLITIQUES qui contredisent en partie les « technical summary’ de chaque rapport et surtout des documents analysés dans chaque chapitre des trois différents ‘work group » de ces rapports successifs.

    Quand le GIEC saura-t-il évaluer l’importance du CO2 dans le forçage radiatif de celui-ci, qui varie de un à trois depuis le premier rapport

    Quant le GIEC sera-t-il capable d’évaluer l’importance de la couverture nuageuse dans les phénomènes climatiques ?

    Quand les multiples modèles climatiques INFORMATIQUES du GIEC seront-ils capables de correspondre aux réalités climatiques des derniers siècles et des millénaires récents ?

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    • Une explication lumineuse de l’effet de serre ici (https://www.climat-en-questions.fr/reponse/fonctionnement-climat/effet-serre-par-philippe-bousquet-jean-louis-dufresne) et là (https://www.hprevot.fr/plus-subtil.pdf). Effet de serre indispensable sinon la Terre se comportant comme un corps noir serait en moyenne à -18 ou -19°C et le problème du réchauffement climatique serait résolu car il n’y aurait personne pour se le poser. Mais effet de serre amplifié par la hausse de la concentration en CO2, malgré le fait que la barrière IR du CO2 se révèle quasi-totale même en faible concentration de CO2 (ce n’est donc pas l’effet de serre du CO2 qui est responsable de la hausse des temp, mais la combinaison de l’absorption IR et du rayonnement du corps noir).
      S’il existe des circonstances dans le passé où le CO2 n’a joué aucun rôle, il en est une, maintenant, où c’est lui qui joue le premier rôle.

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    • On a bien compris, Stephen Schneider est à lui seul bien plus compétent que l’ensemble des membres du GIEC.
      La preuve, c’est que vous le confirmez Marguerite, et qu’importe si la courbe de la température de la planète suit la courbe de la teneur en CO2 de l’atmosphère de la planète car, bien que non dit dans ses prises de position, Stephen Schneider doit penser que cela relève du hasard.

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      • L’âge est-il une excuse pour ne plus savoir lire ?

        Comme il a été dit :
        « Stephen Schneider, a été un contributeur majeur du GIEC, un des principaux coordinateurs des quatre premiers rapports du GIEC et en particulier des « résumés pour décideurs », documents POLITIQUES qui contredisent en partie les « technical summary’ de chaque rapport et surtout des documents analysés dans chaque chapitre des trois différents ‘work group » de ces rapports successifs. »

        Nouveau propos en forme de sarcasme : « Stephen Schneider est à lui seul bien plus compétent que l’ensemble des membres du GIEC », pour faire croire que celui-ci serait en opposition au GIEC.

        Notre astronome ne semble pas comprendre que si le personnage en question est un contributeur majeur du GIEC et un des principaux coordinateurs des quatre premiers rapports, s’il fait partie du gratin de la confrérie, c’est qu’il ne s’oppose pas à ce que raconte le GIEC en tant qu’institution.

        Par contre, ce que peu de gens savent, c’est que le « résumé pour décideurs » est un texte POLITIQUE débattu entre les délégations des différents États et que ce texte ne reflète pas exactement ce qu’on peut lire dans les « technical summary » ni dans le détail des différents chapitres de chaque rapport.

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        • Merci Marguerite, j’avais bien lu, et en vertu de cette deuxième lecture je confirme que dans chaque groupe d’homme il fini toujours par y avoir de la d’icidence… On n’y peu rien, les raisons sont multiples. Par exemple le groupe refuse d’intégrer comme majeur une idée que le futur diciident pense capital, voir prepoderente, et s’en est fait de la belle union qui ne parlait que d’une seule voix.
          Chaque membre du GIEC peut dire ce qu’il veut à titre personnel, mais seuls les rapports à la signature du GIEC traduisent sa parole officielle.

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  • Rapprochement de deux courbes tout à fait artificiel, que l’on ne trouve que dans la version française de l’article de Wikipédia consacré au CO2. Curieux n’est-ce pas ?

    Si le contenu en CO2 de l’atmosphère a augmenté de 30,7 % entre 1960 et 2020 à Mauna Loa, de 317 à 414 ppm, la température globale annoncée n’a pas augmenté dans la même proportion. D’autant plus que dans le monde physique, la comparaison ne peut se faire qu’en kelvins (K) et pas en °C ou en °F qui ne sont qu’une commodité (en température relative) validée par un usage antérieur à la découverte de la température absolue.

    Ainsi, entre 1960 et 2020, la température globale n’a augmenté que de 0,2 % environ (en K). N’oublions pas que cette température a baissé de 1940 à 1975, alors qu’elle avait augmenté entre 1910 et 1940 de façon comparable aux années après 1975. Quel CO2 de 1910 à 1940 ?

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    • Une belle explication sur le lien entre concentration CO2 et température est fournie ici (https://www.climat-en-questions.fr/reponse/fonctionnement-climat/effet-serre-par-philippe-bousquet-jean-louis-dufresne), comme indiqué dans le post ci-dessus. Le lien entre augmentation de CO2 et diminution de la puissance radiative (vers l’espace) semble clairement établi. Ces spécialistes le chiffrent à 3,7 W/m2 pour un doublement de CO2, à comparer aux 1368 W/m2 reçus du soleil. Moins de puissance réémise, c’est davantage de puissance conservée et donc une légère augmentation de la temp terrestre. L’effet peut ne pas être homogène, ni dans l’espace, ni dans le temps, mais il faut bien que cet excès d’énergie s’exprime.

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    • Rien de curieux là dedans. Il y a deux graphes dans la version française qui ne figurent pas dans la version en anglais qui elle, contient 5 autres graphes, tout aussi caractéristiques, qui ne figurent pas dans la version française.
      Cela s’explique simplement par le fait que tout le monde peut modifier les artcicles de wikipedia sans être tenu de reporter les mêmes modifications dansla version d’une autre langue.
      Le rapprochement des deux courbes CO2 et température est donc parfaitement légitime et ne peut laisser supposer auncune manoeuvre destinée à tromper. Quant à dire que concomitance n’est pas causalité, c’est vrai pour la supperposition de deux points ce qui peu être fortuit, mais n’est pas soutenable sur une courbe de plusieurs dizaines ou centaines de points et d’autant moins soutenable que le nombre de concomitance est élevée (modérez votre esprit critique [scientifique] qui dérive de plus en plus dans vos messages successifs sur le sujet).
      Par ailleurs votre remarque sur l’usage du °C au lieu du Kelvin est infondée au sens ou sur ces graphiques on ne compare pas des pourcentages mais des écarts en absolu par rapport à une température médiane sur une période avec des écarts en absolu des PPM de CO2 sur la même période.

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    • « Si le contenu en CO2 de l’atmosphère a augmenté de 30,7 % entre 1960 et 2020 à Mauna Loa, de 317 à 414 ppm, la température globale annoncée n’a pas augmenté dans la même proportion. »
      Evidemment, ce n’est pas parce que le taux de CO2 augmente de n% que la température va augmenter de n%.
      La corrélation n’est pas linéaire.

      Pour le reste, vous faites référence aux cycles naturels, ici d’une trentaine d’années, qui se superposent à l’effet des GES, et qui sont désormais secondaires, face à l’accumulation de GES.

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      • Le GIEC estime que pour une augmentation de 1.000 PgC (péta grammes de carbone), soit 1.000 milliards de tonnes de carbone ou 3.667 milliards de tonnes de CO2, la température de l’atmosphère augmenterait de 1 °C à 2,1 °C (modèle C4MIP) – ou de 1 °C à 4 °C (modèle ENSEMBLES E1) – ou de 1 °C à 2 °C (modèle MAGICC).

        Les modèles sont des modèles informatiques, version moderne des boules de cristal.

        On voit bien que les écarts sont grands et que cela ne présage en rien de la réalité future puisqu’il ne s’agit que de modèles informatiques, incapables par ailleurs de reproduire le passé des derniers siècles.

        Ainsi, il suffit d’introduire les données que l’on veut en entrée pour obtenir tel ou tel résultat effrayant.

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        • Désolé Marguerite, ce n’est pas ainsi que fonctionnent les modèles dans le monde scientifique, même si à vos yeux ils reposent sur l’outil informatique qui ne serait qu’une tare de plus.

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  • On pourrait aussi comparer la courbe du CO2 atmosphérique en pourcentage, de 1960 à 2020, avec celle de l’espérance de vie à la naissance en France métropolitaine entre 1960 et 2020.

    L’augmentation est de 18,1 % pour les hommes et de 15,7 % pour les femmes. Sans être identiques, les courbes sont comparables.

    Peut-on dire que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est la cause d’une plus grande espérance de vie en France ?

    De même, la population mondiale a été multipliée par 2,6 entre 1960 et 2020. Est-ce une conséquence de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère ?

    Ne jamais oublier que concomitance n’est pas causalité et qu’il faut un peu plus d’esprit critique (scientifique) avant de tirer des conclusions hâtives du rapprochement de deux courbes.

    https://vulgariscience.com/esprit-critique/correlation-causalite-effet-cigogne/

    On y trouve une autre courbe avec le CO2.

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  • Eh bien, puisque selon Marguerite, le CO2 et son augmentation d’origine anthropique dans l’atmosphère ne sont pas responsables du réchauffement climatique ; on va pouvoir extraire sans complexes les grandes quantités de CH4 se trouvant dans les hydrates de gaz très répandus dans les océans et se passer ainsi à la fois du gaz Russe et du gaz du moyen orient , et même du gaz de schistes américain . Sans oublier qu’ainsi, ce même gaz(issue des hydrates de méthane) compensera à volonté, les insuffisances des énergies variables éoliennes et photovoltaïques chaque fois qu’il y en aura
    besoin . Et comme le prix du gaz devient actuellement exorbitant , le cout d’exploitation des hydrates de méthane océanique pourrait devenir ainsi concurrentiel ,si ça continue . Le GIEC et les écolo-réchauffistes de tout poils apprécieront ; à suivre …

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  • Le nostalgique du nucléaire sans avenir oublie sans doute tous ces sites qui s’opposent à la fois aux propos du GIEC (parfois à raison, parfois de façon simpliste) et aux énergies renouvelables (toujours à tort et de façon mensongère), tout en faisant la promotion du nucléaire.

    Ainsi, alors que la production d’électricité avec peu de CO2 est le dernier argument de l’industrie nucléaire et de ses partisans, ils disent que le CO2 n’est pas un problème.

    Chacun comprendra que, tout en connaissant les propos de ces pro-nucléaires anti-GIEC, il n’est pas question de faire de la publicité pour eux.

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  • La Marguerite fanée , à l’idéologie et à l’activisme antinucléaire périmé et sans avenir, ignore que le nucléaire a beaucoup plus d’avenir qu’elle et son idéologie désuette . Dans le monde des pronucléaires , il y en a qui sont des pro nucléaires et pro renouvelables à la fois , et d’autres qui sont des pro nucléaires et anti renouvelables . il y a aussi des pro nucléaires pro- GIEC qui mettent en avant la production d’électricité avec peu de CO2 comme argument important (mais pas le seul) et des pro nucléaires anti-GIEC qui se foutent du CO2 . Chez les partisans du renouvelable , il y a aussi des pro GIEC et des anti GIEC , comme dans le nucléaire . En ce moment les anti GIEC de toutes natures et origines n’ont pas beaucoup d’influence dans les médias main-stream , ni sur les autres types d’organes d’informations dominants ,dont il serait fastidieux d’établir la liste .Et ça pourrait bien être le cas pour encore très longtemps . N’en déplaise à la marguerite fanée très imbue d’elle même et à l’orgueil surdimensionné et qui pédale vainement dans la choucroute et la semoule .

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  • Lorsque l’agence mondiale du nucléaire n’ambitionne de produire que 6% à 12 % de l’électricité mondiale en 2050, contre 10 % aujourd’hui, on voit bien que l’idéologie désuète et le peu d’avenir se trouvent du côté du nucléaire.

    Alors que le nucléaire stagne pratiquement depuis vingt ans et ne produit pas plus d’électricité dans le monde depuis des années qu’il ne la fait en 2006, les énergies renouvelables progressent sans cesse.

    A eux seuls, éolien et solaire sont en train de dépasser le nucléaire.

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  • Puisque qu’il parait que le principal sujet de préoccupation des gens serait le pouvoir d’achat et l’amélioration du niveau de vie du plus grand nombre ,cela est totalement incompatible avec une énergie de plus en plus rare et onéreuse qu’ appelle de leurs voeux toutes sortes d’idéologies et militantismes, décroissantistes et écolo-décroissantistes, relayé massivement par les médias main-stream et de nombreux organes d’informations et propagandes en tous genres qui dominent abusivement la vie publique et médiatique .Si on ne retrouve pas (ou ne se donne pas les moyens de retrouver ) une énergie abondante et peu onéreuse (et pas seulement électrique) les aspirations de la population à un meilleur pouvoir d’achat, à plus d’emploi correctement rémunérés et à l’amélioration du niveau de vie du plus grand nombre va être méchamment déçu . Et il faudra l’apport de toutes les énergies utilisables ; renouvelables, nucléaires et dans certains cas fossiles avec CCS (si le CO2 pose vraiment problème comme le dit le GIEC et tous les écolo-réchauffistes). Au lieu de ça, on assite à des affrontements idéologiques et politiques absurdes et à des blocages militants délirants en tous genres, sur les projets des uns et des autres aux programmes antagonistes et incapables de se tolérer les uns et les autres et de mettre en oeuvre des collaborations intelligentes. Chacun prétends avoir la vérité et la solution tandis que les autres sont rejetés et diabolisés jusqu’à l’absurde. Ainsi ces situations rendront impossible d’aboutir à des solutions pérennes et intelligentes et donc la déception des gens sur l’amélioration pouvoir d’achat et du niveau de vie du plus grand nombre sera totale. Ce n’est qu’à ce moment là qu’il pourront peut être comprendre que les vendeurs de décroissance et d’écologisme décroissantiste sont des escrocs, des malfaisants ,et qu’il faut faire la chasse de manière impitoyables à tous ces escrocs et escrolos , s’il veulent avoir une chance sérieuse d’améliorer leur niveau de vie , l’emploi et pouvoir d’achat du plus grand nombre ,puisqu’ il parait que ce serait leur préoccupation principale(thème des élections présidentielles et législatives).Or sans énergie abondante et abordable, c’est impossible …

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    • Les énergies fossiles ont été très bon marché pendant des décennies.
      Aucune source d’énergie n’est susceptible d’être moins chère, d’où une nécessité de sobriété.
      Penser que le nouveau nucléaire pourrait être moins cher que ne l’ont été les combustibles fossiles pendant ces dernières décennies, est un pari extrêmement risqué !
      Ceux qui n’ont d’autres valeurs que « le pouvoir d’achat » risquent d’être déçus et malheureux.

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      • Marc : « Penser que le nouveau nucléaire pourrait être moins cher que ne l’ont été les combustibles fossiles pendant ces dernières décennies, est un pari extrêmement risqué ! »
        C’est même un pari perdu d’avance.

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        • Pour l’EPR qui devait être construit en 5 ans et fonctionner parfaitement, c’est vrai que le pari a été largement perdu.
          Pour Taishan1, qui n’a pas redémarré depuis 1 an, on peut penser que le problème ne doit pas être qu’une simple formalité à régler.

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  • « l’agence mondiale du nucléaire n’ambitionne de produire que 6% à 12 % de l’électricité mondiale en 2050, contre 10 % aujourd’hui ». » le nucléaire stagne pratiquement depuis vingt ans…etc … » .Or ce n’est qu’ un creux de vague circonstanciel et normal dans l’histoire d’une telle énergie, et c’est exploité bêtement par des activistes antinucléaires à l’idéologie désuète ridiculement creuse et de peu d’avenir ,qui s’imagine que l’avenir du nucléaire se jouerait d’ici 2050 ( ou même 2060,2070,2080…) ,une attitude d’activistes bornés, fanatiques et ignares, et se prenant(bien à tord) pour des génies . Le Nucléaire qui n’a même pas un siècle d’existence, n’est qu’ un bébé à l’échelle de l’Histoire . Prétendre que son avenir se jouerait d’ici 2050 ou même un peu plus loin, est aussi ridicule qu’absurde et relève du militantisme le plus bête qui soit .Il aura une progression industrielle lente(car sa technologie est complexe et délicate),(avec par la suite RNR; puis fusion nucléaire au siècle prochain), mais inéluctable et d’ici un siècle , un siècle et demi ou deux siècles(ce qui n’est rien à l’échelle de l’Histoire), il sera devenu un géant parmi d’autres géants(renouvelables).

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  • Dans l’océan, les vagues avec leurs creux et leurs crêtes, réapparaissent toujours. Car un océan définitivement plat, où ne souffle plus jamais aucun vent n’existe pas sur terre.
    Il en est de même dans l’océan de la production énergétique .

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    • Ramener la permancence des phénomènes naturels qui existent depuis la création de la planète au niveau de la durée de vie d’un produit qui ne fait que passer dans le temps comme toutes les inventions humaines, c’est démontrer son incapacité à apprécier les ordres de grandeur et confondre son nombril avec le centre de l’Univers

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  • Les invectives et le délire d’un populiste rétrograde ne vont pas changer la réalité géologique des énergies fossiles dans le monde, ni la déliquescence du nucléaire en France et ailleurs.

    Le coût des énergies fossiles augmente avec la difficulté de répondre à la demande. Surtout, en dehors des variations habituelles sur les marchés mondiaux, le coût de production de ces énergies fossiles devient de plus en plus élevé à mesure qu’elles deviennent plus difficiles à extraire.

    Le CCS est une tarte à la crème des énergies fossiles pour essayer de survivre. Vingt ans d’essais divers, coûteux et subventionnés montrent que cela ne peut pas être généralisé : trop coûteux en énergie et financièrement.

    Répondre
  • Pour ce qui est du nucléaire, on a vu que ses rêves insensés sont déjà bien tombés à l’eau.

    En 1975, les adeptes du nucléaire rêvaient, par les publications de leur agence officielle, de disposer d’une capacité nucléaire mondiale de 3.600 GW à 5.300 GW en l’an 2000.

    Le résultat n’a été que de 351 GW. Vingt ans plus tard, en 2020, ce n’était guère mieux avec 392 GW (+11,7 %). Pourtant, en 2010 et en plein rêve de « renaissance » du nucléaire, seulement dix ans avant l’échéance, la confrérie nucléaire avait espéré disposer de 450 à 550 GW.

    Dès 1954, alors que le premier réacteur nucléaire commercial venait d’être connecté à Obninsk (Russie), le grand patron du nucléaire américain annonçait que l’électricité nucléaire serait tellement bon marché qu’il ne vaudrait pas la peine de mettre des compteurs chez les utilisateurs pour leur faire payer : « too cheap to meter ».

    Et déjà, ils rêvaient de réacteurs à fusion pour la décennie suivante. Soixante-dix ans plus tard, les résultats se font attendre.

    Pour 2050, le rêve le plus fou est maintenant de disposer de 790 GW, le double d’aujourd’hui, et le rêve le moins fou de conserver la capacité actuelle.

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  • « Démontrer son incapacité à apprécier les ordres de grandeur et confondre son nombril avec le centre de l’Univers » : Voilà exactement ce que font en permanence sur ce site(et d’autres sites) les activistes antinucléaires pathologiques, délirants et hystériques comme le vieux cinglé Alzheimer de Narbonne, qui pollue inlassablement ce site (et d’autres) parce qu’il n’a rien d’autre à faire de ses misérables journées .

    Répondre
    • Ce n’est pas moi qui pretend que le charbon ou les autres énergies fossiles reviennent régulièrement comme le ressac de la mer en inventant un supposé mouvement de balancier des modes de production d’énergie sous prétexte que c’est ce qui se passe pour les vagues de l’océan. Sur cette pente de votre vague vous n’allez pas tardé à être interné pour démance inquiétante.

      Répondre
    • Si vous voulez vraiment savoir comment évoluent les modes de production d’énergie, notamment la production d’électricité, je ne saurais trop vous conseiller la lecture de « une histoire de l’énergie, la France a la croisée des chemins » à paraître aux éditions Complicite.
      Juste un peu de patience, c’est sous presses.
      Bonne lecture, cela vous permettra de dire moins de bêtises.

      Répondre
  • Le ramassis d’éléments de languages d’une vieille antinucléaire aussi fanée, qu’hystérique ,stupide et délirante(et se prenant bien à tord pour un génie) et qui ne comprends rien aux chiffres qu’elle manipule ne vont rien changer au fait que le nucléaire continuera à son rythme, sa progression par vagues, sur un siècle , un siècle et demi ou deux siècles(ce qui n’est rien à l’échelle de l’Histoire), et deviendra un géant parmi d’autres géants(renouvelables) dans le futur. Le rêve vraiment insensé, c’est le rêve absurde de ces idiots antinucléaires aussi hystériques que délirants de voir le nucléaire disparaitre . Et de faire des pseudos démonstration à la mors-moi le-noeud qui leur donne à tord cette ridicule et fausse impression que le nucléaire serait voué à disparaitre pour céder la place à un monde 100 % renouvelable; le voilà le rêve insensé, grotesque et désuet, infiniment stupide que se racontent tous ces ridicules activistes antinucléaires(et qu’ils voudraient nous faire avaler) . Les très grosses âneries à prétentions démonstratives que nous met sans cesse en avant, cette vielle marguerite aussi fanée que prétentieuse est un exemple de l’enfumage aussi puant que tordu et mensonger qu’adore répéter à longueur de journée tous ces activistes antinucléaire idiots qui n’ont rien d’autres à faire que de polluer inlassablement des sites traitant d’énergie .
    Le voilà, le vrai populisme; c’est celui d’un activisme antinucléaire grotesque, mensonger, rétrograde et affreusement prétentieux comme celui de la vieille marguerite fanée qui polluent elle aussi ce site à longueur de journée, comme le vieux cinglé alzheimer de Narbonne. Leurs prétendues démonstrations ne sont que sottises d’activistes tordus et hors sol , et à mettre rigoureusement à la poubelle , un lieu dont elles n’auraient jamais du sortir.

    Répondre
  • Sinon , si l’on veux vraiment avoir une chance d’améliorer sérieusement la situation économique, sociale et financière de ce pays et de l’Europe entière, il faudra se décider à mobiliser TOUTES les sources d’énergie nécessaire et pas seulement éoliennes et PV, et à balayer impitoyablement tous les activistes décroissantistes et écolo-décroissantistes de tous poils, qui polluent abominablement nos sociétés occidentales au risque de les transformer rapidement par une grande régression, en sociétés du tiers monde, avec toute la misère économique et sociale massive qui va avec .

    Répondre
  • Les bétises , ici , c’est vous qui les dites et beaucoup trop . Et le dément, complétement alhzeimer ,qui va finir par être interné pour démence sénile c’est encore vous . Et les livres d’un antinucléaire idiot n’ont pas d’autres destinations que la poubelle .
    Cesser de polluer ce site ,allez vous en .

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  • Oui , ça suffit, je ne veux plus rien à voir à faire avec vous (ni avec marguerite). D’ailleurs je ne viens surtout pas sur ce site pour discuter avec des horreurs pareils . Je me retrouve malgré moi à échanger avec des gens comme vous, mais ça n’est qu’une perte de temps et d’énergie absolu, très pénible de surcroit . Au plaisir de ne surtout plus échanger avec des horreurs pareils. Oui , en effet ça suffit !

    Répondre
  • Les insultes d’un débile mental à l’idéologie nauséabonde ne vont pas empêcher le monde de tourner.

    Son énergie fétiche, le nucléaire, est en perte de vitesse. L’industrie nucléaire elle même le constate et réclame sans cesse des aides pour se maintenir la tête hors de l’eau.

    Le constat est édifiant : en 2019 -2020 -2021, le nucléaire mondial n’a toujours pas réussi à reproduire son niveau de production de 2006, ni la part que le nucléaire occupait dans la production d’électricité en 1996 : 17,4 % contre 9,8 % en 2021.

    L’agence mondiale du nucléaire en est bien consciente. Selon elle, la part du nucléaire dans la production mondiale d’électricité ne serait que de 6 % à 12 % en 2050. Ce sont les énergies renouvelables qui feront l’essentiel de la production, et de très loin devant le nucléaire.

    Répondre
  • Le terme de « débile mentale à l’idéologie nauséabonde » correspond parfaitement bien à cette affreuse marguerite fanée et horrible péronnelle immonde et prétentieuse, qui pollue immodérément ce site . 6% à 12 % de nucléaire en 2050 ,c’est à l’échelle mondiale, mais des pays comme la France peuvent faire de 40 à 50 % de nucléaire chez eux ,et d’autre pays entre 20 % et 40 %.

    Les Fossiles font actuellement 80 % , et il n’est pas sûr du tout qu’ils feront moins de 50% en 2050 à l’échelle mondiale, contrairement à ce que suppose des agences internationales, dont il est de notoriété publique qu’elles se sont très souvent trompées sur bien des prévisions et n’en n’ont jamais été sanctionnées ce qui leur permettra de faire encore des prévisions fausses sans vergogne .
    La CCS n’est pas une tarte à la crème des énergies fossiles pour essayer de survivre. Mais n’a jamais été, depuis vingt ans suffisamment faite sérieusement pour aboutir efficacement à grande échelle car en réalité, le monde des énergies fossiles s’en foutaient(immobilisme des décideurs) et faisaient semblant de faire des recherches sur la CCS pour donner le change, et de leur donner un aspect couteux pour toujours repousser la mise en oeuvre à grande échelle .ils faisaient d’ailleurs exprès de ne se servir du CO2 que pour augmenter leur rendement de production de pétrole, et si en plus ça irritait les écolos contre la CCS et ainsi repoussait pour longtemps la mise en oeuvre de cette technique, c’était pain béni pour ces partisans de l’immobilisme. Mais si à l’avenir, on les y oblige très sérieusement ils le feront et changeront leurs décideurs .
    Les vrais ennemis de la CCS sont chez les écolos et les décroissantistes de tous poils qui comme les « marguerites » ne raconte que des bobards en tous genres pour tenter d’empêcher le développement de cette technique, bien aidés par les partisans de l’immobilisme au sein même du monde des énergies fossiles, et par les gouvernements peureux face aux obstructions des écolos et décroissantistes de tous poils .
    De plus s’il s’avérait que, comme le croit marguerite(et des climato-septiques), le CO2 n’est en rien responsable du réchauffement climatique, alors il n’y aurait même pas besoin de CCS . Et les industries du fossiles continueraient leurs productions énergétiques comme d’habitude. On aurait donc un monde avec à la fois du fossile, du renouvelable, du nucléaire… Bien loin de la fable bisounours, ridicule et naïve du 100% renouvelable qu’essaient de nous fourguer lamentablement les écolos (escrolos) en tous genre .

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