Le nucléaire déclaré « bon pour le climat » par l’État français ?

C’est sans doute ce que retiendront les partisans du nucléaire dans le plan de relance de l’économie publié le 3 septembre 2020. Le gouvernement inclut en effet l’énergie nucléaire dans ce plan au titre des énergies et technologies vertes qui ont un « potentiel de réduction massive des émissions à long terme ».

Il s’agit là d’une inflexion importante de la politique énergétique de notre pays qui reconnait (enfin) les atouts du nucléaire, marquant au passage sa différence avec la Commission Européenne qui n’en est pas encore à ce point majeur.

Au moment où il est confirmé que deux français sur trois croient que cette énergie émet des gaz à effet de serre, cette nouvelle est d’importance.

Le mauvais exemple de la Californie et de l’Allemagne

Car dans le même temps, il est prouvé les limites qui s’imposent au développement effréné des énergies renouvelables en raison de leur intermittence de fonctionnement et d’une production aléatoire et peu prévisible, fonction des seules conditions météo.

C’est ainsi que la Californie vient d’imposer à ses habitants des coupures massives de courant en raison d’une forte demande du fait de la canicule.

Plus près de chez nous, l’Allemagne est contrainte de recourir au charbon pour palier l’inconstance de fourniture de ses éoliennes. Des exemples qui rappellent cruellement que l’électricité ne se stocke pas et qu’en l’absence de vent ou de soleil, les énergies renouvelables ne peuvent satisfaire aux besoins des consommateurs. Ce n’est pas la récente mise en service d’une super- batterie en Californie qui pourra convaincre du contraire.

Et comme le recours aux combustibles fossiles (le gaz ou pire encore le charbon), ne peut répondre aux enjeux climatiques de la planète, le nucléaire reste la seule voie possible pour répondre aux besoins de l’humanité en électricité.

Une énergie devenue stratégique autant qu’elle était vitale comme cela a été démontré pendant la crise sanitaire.

Mais aussi une énergie en pleine expansion en raison du développement démographique et de ses nouveaux usages (véhicules électriques, production « verte » d’hydrogène …).

La France qui se situe dans les premières places des pays « vertueux » en termes d’émission de CO2, souffre d’un désamour avec le nucléaire.

Le pilonnage systématique de cette filière relayé par certains médias complaisants ou les calculs à courte vue de politiciens peu soucieux de l’intérêt général finissent par l’emporter dans l’indifférence générale.

L’arrêt anticipé de Fessenheim, l’une des centrales les plus sûres et les plus rentables du parc, en est la triste illustration. Il est vrai que les déboires de l’EPR de Flamanville sont pain béni pour les opposants à cette énergie.

Un plan de relance qui tombe à pic

Mais tout n’est pas perdu car le plan ambitieux « France relance » d’un montant de 100 milliards d’euros, reconnait enfin l’importance de cette filière pour les décennies à venir.

Une occasion unique de remettre de la cohérence dans notre politique de l’énergie et de faire converger notre SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone) avec la PPE 2019 – 2028 (Programmation Pluriannuelle de l’Energie) laquelle confond objectifs et moyens.

Concrètement, des mesures d’un montant de 30 milliards d’euros permettront une réduction directe des émissions de gaz à effet de serre comme la rénovation énergétique des bâtiments ou le « verdissement » du parc automobile.

Mais aussi des moyens, certes plus modestes car limités à 470 millions d’euros, sont dédiés à la filière nucléaire. Ils seront concentrés sur la formation et sur les sous-traitants afin d’améliorer leurs compétences et d’aider les partenaires de cette filière fragilisés par des années de disette et par la crise sanitaire.

L’aide au développement des petits réacteurs (SMR) susceptibles de mieux répondre aux besoins des Etats en attente de nouvelles solutions est aussi dans le scope du gouvernement.

Une démarche qui ne déplaira pas à Bercy et à Bruno Le Maire lequel a pris la main sur le dossier de l’EPR de Flamanville et attend d’EDF des performances d’excellence auxquelles l’électricien nous avait habitués avec la construction et l’exploitation sans incidents sérieux d’un parc de centrales unique au monde.

Six EPR pour un programme ambitieux

Et puisque ce plan porte l’objectif de mettre notre pays sur les bons rails à l’horizon 2030, la mise en œuvre immédiate d’un programme de six EPR de nouvelle génération devrait être l’aboutissement logique de cette démarche afin de renouveler un parc nucléaire vieillissant avec l’arrivée à terme d’un nombre élevé de réacteurs qu’il faudra bien remplacer dans le bon ordre (l’effet « falaise »).

Une décision capitale qui permettra de consolider la capacité de notre filière à construire des nouveaux réacteurs, clef de notre souveraineté industrielle, et de permettre à la France de maintenir sa sécurité d’approvisionnement en électricité décarbonée sur le long terme.

A la condition expresse que le gouvernement fasse preuve de courage et reste ferme sur ses positions, des positions immédiatement contestées par les « verts » qui voient dans cette reconnaissance du nucléaire un renoncement des promesses d’un autre temps.

Des raisons d’espérer

Un pari qui n’est pas gagné d’avance tant les incertitudes sur l’EPR de Flamanville restent grandes.

Plus grave encore avec les conséquences du Coronavirus sur l’exploitation du parc qui réduisent les marges de production pour faire face aux aléas, faisant craindre des ruptures d’alimentation ces prochains hivers, l’arrêt prématuré de Fessenheim n’arrangeant rien, bien au contraire.

 

Pourtant, le démarrage réussi des deux EPR de Taishan en Chine et la mobilisation des exploitants français cet été donnent des raisons d’espérer en un regain d’une filière qui reste la troisième en France après l’aéronautique et l’automobile avec 3 000 entreprises et 220 000 emplois.

commentaires

COMMENTAIRES

    • Vert, ça ne veut rien dire… un terme-slogan, encore plus vide que peut l’être le terme « renouvelable ».
      L’énergie n’a pas de couleur, ses installations pour la capter ne s’auto-créent pas, tout est une affaire de couples bénéfices/risques/densité/externalités.
      Les externalités des énergies « renouvelables » fatales font d’elles des béquilles sur des jambes de bois dans les mix électriques déjà très carbonés en raison du recours au back-up (Allemagne, Chine, Californie, Portugal, etc.)

      A contrario, la France est l’un des champions d’Europe de l’électricité bas carbone (ça, ça veut dire quelque chose) grâce au nucléaire, énergie qui a permis de sauver des centaines de milliers de vies dans le monde en permettant un moindre recours au charbon.

      Pour peu qu’on réfléchisse avec les bons termes et les bons ordres de grandeur, le nucléaire et l’hydro sont, aujourd’hui encore, les deux seules solutions pour décarboner un mix électrique dans les grandes largeurs.

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      • Nicolas David, En voila encore un qui croit avoir quelque chose à dire que les autres ignorent, mais qui ignore ce que renouvelable veut dire…. quelle misère qu’il y ait des gens comme ça dans mon espèce.

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        • Il faut continuer le raisonnement : les EnR, c’est essentiellement l’hydraulique et les énergies du vent et du soleil. Ces dernières consomment beaucoup de matières premières (terres rares mais aussi cuivre, beaucoup plus que les énergies concentrées comme le nucléaire ou l’hydraulique) : elles épuisent plus que les autres la planète et ne sont donc pas renouvelables. Ceci en plus d’être intermittentes donc impropres à la consommation.
          Selon vos « canons » seul l’hydraulique serait donc acceptable ; l’ennui c’est qu’il ne peut satisfaire qu’environ 10 % de nos besoins en France. Comment faire alors pour continuer de vivre décemment ? Réfléchissez 5 minutes : le nucléaire est incontournable !!!

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          • @ Studer…..qui recadre amicalement Ouaf ouaf , en voilà encore un qui a une si haute opinion de lui qu’il en arrive à croire qu’il sait des choses que ceux qui sont en désaccord avec lui sont des ignorants.
            Je réponds à vos deux messages, pendant que j’y suis.
            Je pense au contraire que j’ai une connaissance du monde nucléaire infiniment supérieure à celle que vous pensez en avoir. Le nucléaire est loin d’être la source d’électricité pilotable que vous croyez. D’ailleurs vous allez vous écraser mollement plutôt que de répondre à ces 3 questions car vous n’avez aucune connaissance en électrotechnique sinon vous ne seriez pas si fier-à-bras sur le pilotage d’un alternateur :
            1) Comment pilote-t-on un alternateur pour faire varier sa puissance de sortie, quelle que soit la source d’énergie qui l’entraine pour pouvoir faire du suivi de charge ?
            2) Qu’est-ce qui rend plus difficile, moins réactif, et moins efficace le pilotage de l’alternateur d’un réacteur nucléaire que celui d’une centrale à gaz ou tout autre source d’entrainement de l’alternateur ?
            3) Qu’est-ce qui différencie les réacteurs non pilotables du parc français de ceux qui le sont ?
            Quand vous aurez répondu à cela, jeune vaniteux, nous pourrons discuter. Ah, une petite précision, le nucléaire est si peu pilotable que comme le montre les variations de production de RTE c’est l’hydraulique et le gaz, plus ce qui est importé, notamment d’Allemagne, qui assure en majorité le suivi de charge. Quant au nucléaire malgré une puissance installée de 61,5GW il peine à fournir plus de 28GW au réseau comme en attestent les courbes de production en temps réel de RTE
            Vos autres arguments sont tout aussi minables sur le plan économique, en prétendant que pour les 50 à 60 ans à venir vous allez produire du Watt nucléaire au prix de l’amorti à 45€ le MWh et non au prix de l’EPR qui sera AU MOINS à 110€ le MWh (c’est ce qui se signe aujourd’hui pour dans 10 à 15 ans) à Hinckley Point qui a déjà, à peine commencé pris un an de retard et un dépassement de budget de 1 milliards d’euros…..
            Et l’Autruche continue avec le soi-disant prototype de Flamanville qui ne vaut pas mieux que son prédécesseur d’Olkiluoto qui a déjà 15 ans de retard et nous coutera 1 milliard d’Euros d’indemnité de retard à verser au gouvernement finlandais…. Demain on rase gratis…. Une fois de plus avec le nucléaire …..de demain…… bien sûr. Les 6 EPR construits ont été 6 bides qui n’ont respectés ni leur budget ni leurs délais. Les moins catastrophiques ont été les deux Chinois avec simplement un doublement des délais et un dépassement de Budget de 60%. Partout ailleurs, avec de tels résultats on se fait virer.
            Décidément vous êtes nul sur toute la ligne, vous n’êtes ni ingénieur, ni économiste, et incapable même de vous tenir au courant de ce qui se passe dans le monde que vous prétendez défendre.
            Les énergies renouvelables se suffisent à elles-mêmes et englobent non pas des intermittents, mais des variables et des constants comme le biogaz, par exemple, dont vous ne savez même pas que cela existe tant vous êtes creux et à genoux devant la chimère nucléaire qui s’éteindra d’elle-même faute d’U-235, le seul isotope de l’uranium que l’on sache exploiter, entre 60 et 100 ans d’ici.
            Contrairement à ce que disent vos élucubrations les PPV ne consomment aucune terre rare, et à 95% du verre et du silicium raffiné, soit le deuxième corps le plus rependu sur la planète après l’oxygène. Quant aux éoliennes elles n’utilisent, classé en Terre Rare et qui en l’occurrence n’est pas rare du tout, que du néodyme 28 em par l’abondance dans la croute terrestre alors que l’actinide de Terre rare Uranium est en queue de liste 55 em par son abondance et plus de 15 fois plus rare que le néodyme, et encore il s’agit de l’uranium tous isotopes confondus dans lequel l’U-235, celui que l’on enfourne dans les réacteurs nucléaires, ne représente que 0,7% .
            De plus, le néodyme, comme le cuivre ou toutes les matières qui sont utilisées pour faire une éolienne ou un PPV ne sont pas consommés, ne sont pas transformés en énergie et sont recyclés lors du démontage de l’éolienne ou du PPV pour être utilisés dans d’autres appareils. Rien n’est volé à la nature qui n’a rien perdue contrairement à l’uranium qui est transformé en énergie électrique et finira par rayonner en IR au bout de la chaine. Les renouvelables ne consomment rien pris à la Terre, l’énergie électrique qu’ils produisent est volé…. au Soleil pour les PPV et à la dynamique des vents qui sont déjà de l’énergie, par les éoliennes. Aucune matière n’est prise à la Terre pour être in fine transformé en simple énergie.
            Vous êtes si peu instruit en physique comme en économie qu’il n’y a rien a tirer de vous tant que vous ne retournez pas vous assoir sur les bancs de l’école. Et dire que ça prétend donner des leçons ces prétentieux….

        • @ Serge Rochain
          Arrêtez surtout de vous prendre pour un saint omniscient, alors que votre ignorance scientifique crasse fait de vous ce que Coluche disait à propos des ignorants qui se mêlent de ce qu’ils ignorent !

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          • Monsieur Rochain,
            Je ne pense pas que vous vous élevez bien haut en insultant Tous ceux qui vous entour.
            Dans votre message, vous poser plusieurs questions.
            Apporte-nous donc les réponses !.
            Vous prétendez que les énergies renouvelable peuvent se suffire à elle-même. Faites-nous la démonstration.
            Aujourd’hui, le nucléaire n’est pas « LA » solution. En contrepartie c’est probablement l’une des solutions qui apporte le plus de réponse à notre problématique actuelle.

            Signé : un fan de vos messages qui aimerait bien voir le débat s’élever et progresser Plutôt que de voir tous les autres se faire insulter

    • Les éoliennes et les panneaux photovoltaiques ne sont pas non plus renouvelables et ne sont pas pilotables.

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      • Vous dite n’importe quoi DDU les PPV et les éoliennes sont recyclables en presque totalité et depuis longtemps
        Le plus ancien parc éolien de France connecté au réseau en 1991, à Port la Nouvelle a été démonté et entièrement recyclé par Engie-Green

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          • @Rochain
            … qui semble tellement convaincu d’être un expert du nucléaire qu’on se demande pourquoi il n’est pas encore PDG d’EDF.
            Quelques compléments techniques qui ne vous satisferont évidemment pas parce vous pensez tout savoir, mais surtout parce qu’autant parler à une mule !
            – dans une centrale nucléaire (ou fossile) on ne pilote pas l’alternateur mais par la turbine dont on ouvre plus ou moins la vanne d’admission de vapeur pour augmenter le flux de celle-ci, donc la puissance produite par le groupe turbo-alternateur.
            – il est exact que la capacité d’une centrale au gaz à répondre à une brusque demande d’augmentation de puissance est supérieure à celle d’une centrale nucléaire : celle-ci a une réponse plus lente, mais néanmoins largement suffisante en volume avec plus de 50 réacteurs. L’hydraulique, plus que le gaz (qui émet du CO2, ne l’oubliez pas !) permet d’apporter le complément de réactivité qui manque (encore ?) au système de pilotage des centrales nucléaires, lequel évolue au fil des années. Le gaz reste utile pour l’ultra pointe (de l’ordre de quelques heures par an).
            – tous les réacteurs du parc français sont pilotables, mais leurs performances ne sont pas toutes les mêmes (je n’entre pas dans les détails, ce serait trop compliqué pour vous). Ce qui ne veut pas dire que tous font du suivi de charge en même temps, certains sont placés volontairement « en base » : ils ne modulent pas parce que le réseau ne l’exige pas en permanence.
            Sur le prix du MWh des futurs EPR (je parle de ceux qui seront produits en série dans un futur proche), les faits vous démontreront qu’ils resteront largement plus économiques que des énergies intermittentes, en prenant tout en compte évidemment (les subventions dont celles-ci bénéficient, y compris le raccordement au réseau des parcs offshore, et surtout les « externalités » c’est à dire l’impact de ces énergies sur le réseau de transport et de distribution et plus encore le coût de compensation de l’intermittence).
            Trop long à vous expliquer mais un esprit supérieur comme le vôtre finira bien par l’admettre.

          • Et voilà en retour de Studer la réponse stupide de ceux qui croient avoir compris quelque chose sans savoir de quoi ils parlent :
            « – dans une centrale nucléaire (ou fossile) on ne pilote pas l’alternateur mais par la turbine dont on ouvre plus ou moins la vanne d’admission de vapeur pour augmenter le flux de celle-ci, donc la puissance produite par le groupe turbo-alternateur. »

            et avec cet augmentation du flux de vapeur, la turbine tourne plus vite pour entrainer l’alternateur plus vite qui augmente la fréquence qui n’est plus à 50 périodes comme dans le réseau et dont il ne faut pas se dissocier …. BRAVO !! La connerie habituelle de ceux qui croient comprendre comment ça marche. Ouaf ouaf…..!!!!
            Inutile de parler de la suite du message, c’est du même tonneau de sottises.

        • Serge Rochain:
          L’uranium est le 48eme élément le plus courant dans la croûte terrestre. De même, le thorium utilisable dans d’autres types de centrale est 3x plus courant que l’uranium. À l’échelle des stocks mondiaux et de l’extraction actuelle, il est déjà impensable de tomber à court de matériaux fossiles dans les siècles à venir. En prenant en compte ce qui est disponible sur Terre et à des profondeurs exploitables (bien inférieure aux profondeurs courante pour le pétrole et le gaz par exemple), les stocks seraient suffisants pour des millénaires en prenant en compte la croissance de consommation qui se vérifie actuellement.
          À l’inverse, les terres rares nécessaires aux panneaux solaires sont bien moins abondantes (malgré la relative abondance de certains matériaux, d’autres sont bien plus rares). Leur exploitation est en outre du niveau de l’exploitation de l’or pour ce qui est de l’impact environnemental. Cependant, impossible de s’en passer, la plupart de ses matières sont aussi utilisées pour la grande majorité des appareils technologiques actuels.
          En outre, même si la grande majorité des panneaux solaires est recyclable, ce sont une partie de ces matériaux qui eu ne le sont pas (enfin, tout est recyclable, ce n’est juste pas économiquement viable).
          Cependant, les dernières générations de panneaux PV arrivent à s’affranchir de certaines ressources rares et polluantes, on peut espérer les voir arriver sur le marché au cours de la décennie à venir.
          Cela dit, du fait de la dépense faramineuse en énergie nécessaire à la fabrication d’un panneau solaire (énergie qui est pour le moment majoritairement fournie par les centrales à charbon chinoise, premier exportateur de PV), le bilan carbone d’une ferme solaire est désastreux. Bien entendu, plus les énergies renouvelables seront présentes dans le mix énergétique, plus ce bilan sera bon. Cependant, il faudra des génération avant d’avoir une amélioration notable de ce bilan au vue des résultats assez moyens du PV en règle générale.

          Je reste persuadé qu’un mix énergétique est, comme son nom l’indique, un mix de plusieurs sources. L’éolien et le solaire ont leur place dans l’équation. Cependant, aux vues de l’exploitation quasi totale de l’hydroelectrique en France et de son peu de pilotabilité pendant les épisodes caniculaires (déjà que c’est peu pilota le en condition optimale), il va falloir une source d’appoint pour soutenir les énergies renouvelables. Les deux seuls choix actuels sont les centrales thermique (nucléaire, gaz, pétrole ou charbon) ou les accumulateurs (super-batterie type Californie, pas tip top pour l’environnement ou les STEP qui sont boudés par les associations auto-proclamées écologistes). Je le rappelle, la création d’hydrogène est soit génératrice de CO2 (à partir de gaz naturel) , soit avec un rendement des plus mediocres (électrolyse de l’eau). De plus, stocker de l’hydrogène, ultra volatile et inflammable est une gageure à l’heure actuelle.

          Si quelqu’un ose me parler d’éolienne marines, de génératrice mare motrice ou d’autre utilisation de la mer comme source d’énergie, je lui rappelle que l’eau (et l’eau de mer à plus forte raison) est corrosive, mettre sur éolienne sur la mer va réduire drastiquement sa durée de vie, conduisant à une électricité plus chère et un bilan total plus faible que sa contrepartie terrestre. De plus, nous avons déjà suffisamment pollué les océans pour ajouter de nouveaux polluants et de nouvelles perturbations à un écosystème si fragile.

          Je tiens à préciser encore une fois l’avantage fondamental du nucléaire. C’est une énergie très bon marché et stable en terme de prix. Seul le pétrole dont les cours sont au plus bas peuvent se targuer d’avoir un prix au kWh plus faible. Les énergies renouvelables ont un coût très importants qui est en partie jugulé par des dotations étatiques (qui sont payé par la poche du contribuable). Il suffit pour s’en convaincre de regarder les différences de prix entre le tarif français et allemand. Si ce n’est pas assez convaincant à vos yeux, je vous invite à comparer le prix de l’électricité de la Californie aux autres états américains). Dans l’économie actuelle, les énergies renouvelables ne sont tout simplement pas assez compétitives, les investisseurs profitent juste de la tendance pour engranger un maximum de subvention de la part des collectivités et des états. Si vous n’êtes pas convaincu de cet état de fait, comment expliquer sinon que nous n’avons pas installé des éoliennes à pertes de vue depuis que la technologie existe ? C’est simple: avant les subventions, ce n’était pas rentable.

          Nul ne dit que le nucléaire est parfait. Mais de toutes les solutions actuelles (et je dis bien actuelles, commerciables et économiquement viable tant pour l’exploitant que pour le consommateur), avoir un mix énergétique à dominante nucléaire est la seule solution pour contrer le réchauffement climatique et garantir le niveau de vie occidental actuel et futur.

          À tous : Je sais qu’internet tend à échauffer les cœur mais un débat se déroule généralement mieux sans cynisme mal placé. Une personne sera toujours moins réceptive à un argument si vous l’appuyer par du mépris ou de la condescendance. Nous ne sommes pas tous des ingénieurs dans le nucléaire, on ne peut pas tout savoir. Si on transforme un point de vue en religion, on se vautre dans l’immobilisme.

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          • J’ai rarement vu quelqu’un d’aussi ignare faire le singe savant à ce point.
            Etre le 48 em corps disponible dans la nature par son abondance c’est être déjà dans la moitié des plus rares, et rare au points d’être 144444 fois moins abondant que le silicium composant essentiel des panneaux solaires qui n’utilisent aucune terre rare contrairement à vos allégations ridicules.
            De plus l’uranium n’est pas le 48 em par l’abondance mais le 52 em, le 48em étant le césium.
            L’uranium est un actinide classé dans les terres rares.
            Les stocks connus représentent une ressource disponible comprise entre 60 et 100 ans au mieux, c’est à dire au rythme de la consommation actuelle et non des milliers d’années
            Enfin 99,3 % de l’uranium est représenté par l’uranium 238 non fissible et inutilisable dans les technologies de nos centrales atomiques actuelles comme le thorium qui est également une filière totalement différente. Le seul uranium que l’on sache utiliser dans nos réacteurs actuellement est l(U-235 qui ne représente que 0,7% de des réserves d’uranium..
            Le reste du message est à l’image de ces premières sornettes d’inculte qui se cache de plus derriere un pseudo tout aussi ridicule que ses propos.
            Le nucléaire c’est 110€ minimum le MWh, soit de 3 à 10 fois plus cher que les ENR
            Quant à la pilotabilité du nucléaire, c’est tres loin d’être ce que vous croyez…… retournez à l’école.

        • Serge Rochain:
          Ce site propose une série d’article de demistification du nucleaire: https://www.lemondedelenergie.com/nucleaire-renouvelables-mix-energetique-idee-recue/2018/03/16/
          Libre à vous de les consulter et de vous faire un avis. Bien entendu, gardez l’esprit ouvert et comme toujours, si vous doutez d’une information, n’hésitez pas à rechercher auprès d’experts ou parmi les différents rapports scientifiques et gouvernementaux (l’ADEME par exemple, malgré un penchant assez prononcé pour le non au nucléaire permet d’avoir des données chiffrées et des conclusions sur les différentes énergies).
          Enfin, si vous avez des doutes, Wikipedia reste toujours une source relativement fiable, il suffit pour cela d’en contrôler les sources.

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          • J’ai jamais vu un inculte faire le paitre d’école à ce point….. qui êtes vous jeune prétentieux ?

          • Recadrage amical pour M. Rochain
            Je pense que contrairement à vos détracteurs, vous n’êtes jamais allé à l’école du nucléaire. Acceptez donc avec modestie que quelques uns qui y sont allés vous confirment que le nucléaire est totalement pilotable : heureusement, car sans lui éolien et solaire feraient disjoncter notre réseau à chaque moment, car il est indispensable d’ajuster en permanence la production à la consommation.
            Ensuite, vos sources économiques manquent de fiabilité (ou d’objectivité ?) : car le nucléaire actuel produit à 33 €/MWh (il est quasiment amorti) ou, si vous voulez prendre l’amortissement, autour de 50 €/MWh (EDF est obligé d’alimenter ses concurrents à 46 €, donc à perte). L’éolien de Fécamp a été négocié à 135 €, mais il faut lui ajouter le coût de la liaison sous marine (20 €) et la compensation de son intermittence (environ +30 % du coût de production et encore à condition que le nucléaire soit là pour jouer les « backup » !). Vos références à l’EPR prototype de Flamanville ne valent que… pour le prototype qui n’est pas une réussite économique je vous l’accorde. Attendons l’EPR de série annoncé à 70 €/MWh max pour pouvoir dire si oui ou non le nucléaire est la solution meilleur marché.
            Quoiqu’il en soit, les énergies intermittentes (quel que soit leur coût de production) doivent être compensées : par du gaz ou du nucléaire, faites votre choix honnêtement ! Et tenez compte de cette contrainte dans vos calculs économiques.
            Ne remerciez pas, c’est gratuit.

    • Aujourd’hui, ma seule référence pour qualifier de vert une énergie c’est la couleur verte. Depuis quand les électrons sont-ils peints en vert?
      Pour vous, c’est quoi une énergie verte?

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      • C’est pourtant incroyable le nombre de gens qui utilise la locution « je connais la musque » et qui ne savent pas distinguer une clef de sol d’une clef de fa

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    • Demain, les renouvelables intermittents (ENRi) alimenteront la production d’hydrogène, puisque eux seuls sont verts !
      On garde bien sûr l’hydraulique pour passer les pointes car c’est du vert pilotable lui !
      On supprime la priorité réseau aux ENRI, on supprime les subventions évidemment, pour des énergies dites matures et réputées moins chères que le nucléaire !
      Et on fait le bilan technico-économique après un an de fonctionnement de la quantité d’hydrogène ainsi produit et surtout on fait le bilan de qui a investi dans les installations de production d’hydrogène, de stockage et de distribution, en espérant qu’il y aura des clients pour consommer cet hydrogène, à savoir des trains, des bateaux et des avions capables de fonctionner avec ….

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  • verte = NON

    Les déchets émis par les centrales nucléaires font partie des plus polluants existants (bien loin devant le CO2), et représente un immense problème de stockage.
    Une partie des matières radioactives est rejetée directement dans la nature, l‘autre est inclus dans du béton puis entassé dans des sous terrain.
    Chaque 12-18 mois le combustible des centrales est remplacé.
    Les déchets sont tellement radioactif qu‘ils sont capable dégrader leur stockage et contaminer pour des milliers d’années l’environnement (l‘eau qu‘on trouve dans nos robinets, avec laquelle les agriculteurs travaillent, la terre sur laquelle nos enfants jouent…
    Et ça arrive réellement en France.

    https://www.google.fr/amp/s/m.reporterre.net/CARTE-EXCLUSIVE-Les-dechets-radioactifs-s-entassent-partout-en-France

    Les effets de la radioactivité à forte doses sur les populations est très néfaste (cancer, maladie cardiovasculaire, maladie génétique…)

    Décarbonné?= Loin, très Loin de là…

    L‘uranium qui est utilisé comme combustible dans les centrales nucléaires n‘existe pas dans la nature. Il faut d‘abord le trouver et l’extraire, puis l’acheminer vers les sites d’enrichissement est l‘amener à la centrale.
    Et on ne fait pas ça à la pelle et en vélo (grosse émission de CO2)
    Ça représente chaque année 60 000 tonnes d’uranium produit, des millions de tonnes prospecté, et des milliers de mineurs qui en meurt…(cancer…)

    http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/2013/10/30/mine-duranium-au-niger-areva-gagne-en-appel-contre-la-famille-dun-ex-salarie-decede-dun-cancer-un-beau-scandale-thierry-lamireau-lesoufflecestmavie-unblog-fr/

    Sûr= Non
    Les centrales française ont été conçus pour fonctionner correctement pendant 40 ans, mais leur durée de vie est rallongée pour faire plus d’argent.
    C‘est courir un risque fou.
    Sachant qu’on n’arrête jamais la réaction nucléaire, on la régule et on refroidit le coeur en permanence.
    Si le courant extérieur est coupé, c’est Fukushima.
    l’histoire ne manque pas d’exemples. Et je ne parle pas que Fukushima et Tchernobyl… il y en a plein qui ont été littéralement étouffés.

    Mais ce qu‘il faudrait plutôt souligner c‘est que si vous buvez de l‘eau contaminée, ou que vous mangez des fruit, les atomes radioactifs (radionucléïde) ont de grandes chances de se fixer en vous. Vous devenez vous aussi contaminé.
    Et ces atomes émettent en permanence, des rayonnements dit ionisant (radioactivité) qui va changer les molécules de votre corps et détruire votre ADN, ou le faire muter (cancer)

    Renouvelable = Non
    La sfen elle-même admet qu‘avec la consommation actuelle il nous restait environ 100 ans de consommation (en 2000). Évidemment ce sera moins, vu l‘essort nucléaire mondial.

    L‘avenir?
    Non, juste un moyen de plus de faire de l’argent aux prix de vie humaine, au lieux d’essayer de trouver de vrais solutions à un problème dramatique…
    On repousse encore le problème sur la génération suivante, en leur demandant de régler nos bêtises.
    Qui conque a assez de culture se rendra compte que ce n’est pas une solution définitive mais provisoire , faute de mieux pour l’instant.

    Je vous poserez donc juste une question:
    comment feront nous dans 100 ans sans le pétrole et le nucléaire?

    ps: je suis loin d’être un écologiste new age végan et anti-médecine, je suis juste quelqu’un qui constate que ceci est une erreurs.

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    • Un joli florilège de peurs.
      Le truc est qu’il y a un fond de vrai à chaque fois, ce pour quoi je vous suis vraiment gré. C’est rare.

      1) Les déchets ne constituent pas un « immense » problème de stockage. En fait, c’est un problème (en effet), mais gérable gràce aux très faibles quantités à gérer. On a une solution (Cigéo) pour un coût faible (autour de 1c/kWh d’électricité produite).
      2) Les rejets radioactifs dans la nature sont environ 1000 fois en deca de ce qui serait dangereux et entre 10 et 100 fois en deca des normes environnementales et très controlés en plus que les résultats des contrôles sont publiés. Les déchets solides sont tous stockés en France même lorsque ce n’est pas nécessaire. Voir le principe de « seuil de libération » utilisé en Allemagne par exemple.
      3) Chaque 12-18 mois, entre 1/4 et 1/3 du combustible est remplacé. Et?
      4) La dégradation des enveloppes des déchets et prises en comptes et n’affecte pas la biosphère.
      5) Les effets de la radioactivité « à forte doses » sont dangereux. Vraiment vrai. En dehors d’une radiothérapie contre le cancer, connaissez-vous des cas de « radiations à fortes doses » en France? Non. Et même dans le monde, ces accidents sont tellement rares…
      6) Le minage de l’U. 60kt/an miné…. Vous vous rendez compte du peu que c’est ? Pour l’ensemble de la planète! Et miner l’U n’est pas une fatalité: On recycle l’U et des réacteurs comme SuperPhénix peuvent tourner des milliers d’années sans Uranium frais. Le minage compte en effet pour une grosse part des 6g/kWh de CO2 émis par le nuke.
      7) Les centrales ont été concuent pour un MINIMUM de 40 ans. Lire le site de l’IRSN. La réaction nucléaire est arrêté en quelques secondes si nécessaire. C’est la chaleur résiduelle du coeur qui met quelques jours à refroidir. Aucun cas d’accident n’a été étouffé, sauf un peu en Russie. Mais même ceux-là font surfaces et sont documentés.
      8) Notre corps est radioactif (~6000Bq). Ce que l’on mange est radioactif. L’essentiel de notre exposition à la radioactivité est constante et naturelle (Rayonnements de la terre et de l’espace). Comme pour le sucre, c’est une question de quantité.
      9) 100 ans d’U disponible avec la technologie actuelle. SuperPhénix et consorts nous donne quelques millénaires avec seulement ce qui est déjà en stock en France.
      10) Pour le coup, le nucléaire est sans doute l’industrie qui rejette le moins de problèmes aux générations futures: Un peu comme les barrages, nos enfants seront libre d’exploiter cette technologie sans impact sur leur cadre de vie puisque nos déchets sont gérés par nous (et donc pas par eux) et on peut diviser ces quantités par 10 avec des surgénérateurs.

      Vous constatez une erreur sur la base d’informations erronés. J’espère vous montrer que tout n’est pas tout noir avec les nucléaire, bien au contraire.

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      • Ce n’est pas une affaire de peur,
        le nucléaire c’est un métal que l’on extrait du sol et qui a une fin, et même une fin proche, et d’autant plus proche que le nombre de pays qui s’y mettront seront nombreux.
        De plus on vient de s’apercevoir que c’est dangereux et que tous ceux qui ont étés victimes d’accidents nucléaire disaient la veille de l’accident que ce n’était pas dangereux, (comme vous aujourd’hui), mais le lendemain ils ne le disaient plus.
        De plus on découvre que le watt nucléaire est finalement entre 3 et 10 fois plus cher que le watt ENR selon la source et le lieu de production, alors vous savez votre nucléaire il s’éteindra de lui même

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    • Bonjour,
      Tout d’abord, c’est toujours bien de se renseigner sur un sujet avant de critiquer et je salue le fait que vous ayez fait la démarche, c’est malheureusement rare de nos jour.
      Cependant, je me permets d’apporter des précisions sur vos conclusions:

      -Non, une centrale ne rejette pas de déchets radioactifs dans la nature. La vapeur d’eau qui s’échappe d’une centrale est justement de la vapeur d’eau. L’ensemble de l’eau captée par une centrale nucléaire est restitué à 100% (la majorité sous forme liquide directement dans le milieu de captation, une partie sous forme de vapeur). L’eau n’entre jamais en contact avec le matériau fissible pour la simple et bonne raison que ce sont deux enceintes séparées. L’eau du cœur du réacteur est en circuit fermé (si elle pouvait s’échapper, le principe même de turbine à vapeur perdrait sont intérêt). Les seuls impacts écologiques sur l’environnement immédiat sont la captation d’eau (qui peut mettre en danger la faune) et l’élévation de température. Ces deux paramètres sont soumis à des règles strictes (cf l’arrêt des centrale en cas de très forts épisodes caniculaires pour préserver la faune). De plus, l’eau rejeté n’élève la température que de quelques diziemes de degrés. Cela dit, en cas de rupture de confinement, l’enceinte étant sous pression, les rejets radioactifs sont très importants.
      -Concernant l’extraction d’uranium, il est vrai que le minerai d’uranium est radioactif et les scientifiques s’accordent à dire que les radiations peuvent être notice à faible dose. Cependant, l’extraction d’uranium ne présente pas plus de risque sanitaire ou environnemental que tout autre activité d’extraction. Bien entendu, en fonction de la réglementation et des mécanismes de sûreté du travail des différents pays concernés, les risques liés à cet activité varient fortement d’un pays à l’autre. Je tiens à préciser que le Niger n’est pas l’exemple parfait d’état avec de bons mécanismes de protection des travailleurs. Le Canada, qui est un des premiers producteurs mondiaux s’en sort étrangement mieux que ses contreparties africaines ou asiatiques. Je pense que le constat ne vient donc pas de l’activité en elle même mais plutôt de la protection des travailleurs en règle général.
      Le gros problème des mines d’uranium est la gestion des terrils qui peuvent se retrouver chargés de particules radioactives fines à des concentrations élevées. Cependant, d’après les sources cités par le gouvernement canadien, il n’y a pas d’impact environnemental fort lié à la radioactivité (divers exemples sont disponibles sur la page Wikipedia de l’extraction d’uranium si vous cherchez des sources)
      -Concernant les « stocks » d’uranium mondiaux. L’uranium est un des éléments les plus présent sur Terre, je doute que nous arrivions à en extraire ne serait-ce qu’une fraction, malgré l’augmentation de la demande. De façon similaire au pétrole, on nous rabâche que les stocks s’épuisent mais il s’agit des stocks facilement exploitables. Les autres stocks étant moins économiquement rentables, ils ne sont tout simplement pas prospecté et exploités. Mais comme pour le pétrole, quand les stocks facilement accessibles auront été épuisés, de nouveaux filons apparaîtront comme par magie.
      -Les déchets radioactifs sont un problème majeure. Tant les matériaux fissible que les installations radioactives à démenteler. Pour le moment, très peu de recherche ont été effectuées pour retraiter les déchets du nucléaire autrement qu’en faisant des bombes (en fait, aucun état n’a jamais pris la peine d’investir). Nul doute que le laboratoire expérimental de Fessenheim est un premier pas en ce sens. Si les moyens financiers et humains sont à la hauteur, nul doute que nos scientifiques et ingénieurs seront à même de trouver une solution plus efficace qu’un enfouissement qui a prouvé ses défauts.
      -Concernant le risque des centrales, nous parlons de deux accidents majeurs sur plus d’un demi-siècle. Certes, des accidents gravissimes mais qui sont bien en deçà des taux accidents de la majorité des industries. Tchernobyl était une bonne centrale mais la mauvaise gestion de crise a transformé un simple incident en catastrophe majeure. Concernant Fukushima, je tiens à rappeler qu’il a fallu un tsunami couplé à un tremblement de terre pour mettre en défaut la sécurité. Et au final, l’accident tient au fait qu’un générateur de secours alimenté à l’essence s’est retrouvé inondé et donc, en incapacité de remplir sa fonction. Si nous voyons le bon côté des choses, on peut dire que ces deux accidents majeurs ont permis de renforcer encore plus la sécurité. Pour rappel, loin de moi de casser un délire complotiste mais entre les organismes nationaux et internationaux de régulation et de sûreté nucléaire, même un incident deniveau 1 est signalé. Si une catastrophe majeure avait eu lieu et avait été passé sous silence, n’importe quelle personne disposant d’un compteur Geiger pourrait détecter les pics de radiation, des décennies après la catastrophe (c’est pas pour rien que les abords de Tchernobyl et Fukushima sont interdits au public). Bien entendu, en France, EDF est obligé de signaler tous les incidents quelque soit sa classification (de mémoire, de 1 à 7). Du coup, n’importe qui peut savoir si une centrale présente une problème dans son voisinage.
      Je rappelle à nouveau qu’on parle de deux accidents majeurs sur plus de 50 ans. Les pesticides, les particules liées à la combustion d’énergie fossile, la malbouffe et à peu près tous les autres aspects néfastes de la vie sont des facteurs de cancers (et à plus forte raison, de mort) que la radioactivité.
      -Concernant l’avenir. Vaste question, vaste blague. D’un côté, on veut pousser en avant les énergies renouvelables. Outre l’intermittence (démontrée par la Californie ou l’Allemagne) et la tendance actuelle à palier au manque d’électricité par des centrale thermique (le gaz ou le charbon) pour piloter ses énergies, on est dans un discours paradoxal: les gens veulent des éoliennes mais pas chez eux. Ce type de production d’énergie intermittente nécessite des moyens de stockage qui ne sont pas à notre portée (l’hydrogène est une vaste campagne de pub, l’hydrogène est un casse tête à produire et à stocker). Certaines solutions existent mais elles n’ont pas la faveurs des associations dites vertes. Les STEP (gros barrage de retention pour stocker l’électricité grâce à l’eau) qui sont pourtant ce qu’on fait de plus écologiques sont voués à l’échec du fait d’activistes plus ou moins bien informés (cf le barrage de Civens). On veut le beurre et l’argent du beurre. Donc oui, le futur passera par le nucléaire (la fusion) d’ici 50 ans (pour les projections les plus optimistes). En attendant, le nucléaire (la fission) est la seule solution applicable à grande échelle et surtout pilotable pour decarbonner notre électricité. Pour info, l’extraction et le transport du combustible d’une centrale ne produit pas fondamentalement plus de gaz à effet de serre que le transport et l’implantation des centaines d’éolienne qu’on devrait installer, sans parler des 650 mètres cubes de béton, de l’énergie de la fabrication et de retraitement des éoliennes.
      Donc l’avenir immédiat passera par la fission (que ce soit sous forme d’EPR ou de SMR) pour assurer une énergie à bas coût (et oui, le nucléaire est bon pour le porte feuille des contribuables) et bas carbone (on est 9 fois meilleurs que l’Allemagne d’après l’ADEME qui ne peut pas être taxée de pro-nucleaire, c’est même l’inverse).
      Voilà voilà. Quelques précisions qui je l’espère vous inciterons à approfondir le sujet. L’énergie est un des gros enjeux écologiques et societaux de notre siècle.

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      • merci d’avoir enfoncer quelques portes ouvertes et débité toutes ces banalités.
        Récapitulons, le nucléaire est dangereux, long à mettre en place, peu efficace, et particulièrement cher.

        Donc, exit le nucléaire

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        • Excusez moi, j’ai oublié quelque chose :
          Le nucléaire est peu pilotable …. infiniment moins que ce que tentent de vous faire croire les nucléocrates

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    • Citoyen averti, à voir, mais incohérent certainement. Le début du message est clairement anti-nucléaire et la fin s’interroge « comment feront (s) nous dans 100 ans sans le pétrole et le nucléaire? » Où vous situez-vous?

      A propos du CO2, les chiffres sont clairs: sur l’ensemble du cycle de vie et ramené à sa production totale d’électricité, le nucléaire est, avec l’hydraulique, le moyen de production qui en produit le moins (6g/kWh selon l’ADEME) même devant les éoliennes (13 g / kWh selon la même source) et loin devant le solaire (55 g/kWh selon l’ADEME)

      Quant à la pollution générée et ses conséquences, y-a-t-il pire que de mourir grillé en 2100 à cause du réchauffement climatique comme le prédisent certains écolos? Pour ma part, je n’ai pas besoin d’une analyse des risques très poussée pour préférer avoir sous mes pieds quelques dizaines de m3 de déchets vitrifiés haute activité (qui existent de toute façon), enterrés dans des couches inaltérables à grande profondeur, plutôt que de risquer une augmentation considérable de la température ambiante.

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      • Sauf qu’il n’y a pas que le nucléaire qui permettra de ne pas griller, et justement surtout pas lui.
        En concurrence avec les ENR il revient plus cher, est plus long à mettre en œuvre, et n’enrichit la Terre que de déchets dangereux et à durée de vie millénaire. En revanche, il a lui même une fin car l’uranium est une terre rare, 7 fois et demie moins abondante que le lithium dont on entend partout qu’il ne permettra pas de faire toutes les voitures électrique qui seront nécessaires pour remplacer les thermiques, assertion également fausse d’ailleurs.
        Le résultat est que si le nucléaire devait être adopté comme la solution par tous les pays du monde dans moins de 10 ans on aura asséché les ressources…. point barre, ce n’est pas la solution.
        Le Soleil fournit une ressource illimité de façon directe et indirecte (vent, marrées, courant océanique….)

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  • Décidément, le nucléaire se révèle commode pour expliquer bien des malheurs de cette planète, ainsi, on ne réfléchit guère plus avant, le coupable idéal étant trouvé.
    Nulle source d’énergie n’est neutre pour l’environnement, le nucléaire pas plus qu’une autre, mais à y réfléchir, peut-être un peu moins qu’une autre, voire beaucoup moins qu’une autre.
    Mais ce constat est gênant pour ses contempteurs qui, pour justifier leur phobie sont contraints d’outrer le trait sur tout, jusqu’à la caricature.

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  • Merci Gerard Petit de n’avoir rien dit d’autre que vos convictions reposant sur …. vos convictions religieuses à l’égare du dieu nucléaire. Merci

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  • Le nucléaire souffre malheureusement d’une réputation mensongère colportee depuis des décennies par des antinucléaires viscéraux pour qui les vérités sont à géométrie variable.
    Il est insupportable pour ses bons apôtres que l’électronucléaire soit la meilleure réponse à l’obligation de maîtrise du changement climatique, la plus respecteuse de la satisfaction permanente d’une fourniture adaptée à la consommation et la plus économique jusqu’à aujourd’hui.
    C’est que la production de ces moyens est non seulement erratique mais aussi non pilotable ; au contraire de celle des centrales conventionnelles.
    Pour les investisseurs cupides portés par les Verts, leurs éoliennes et leurs panneaux solaires seraient compétitifs. Comment expliquer alors qu’ils bénéficient depuis plusieurs années et pour un quinzaine d’années encore de l’ordre de quelque 5 mds deuros/an de soutiens divers payés par les taxes sur l’électricité et sur les carburants ? Rien de commun avec un soutien d’État one shot de 450 millions d’euros.
    Pourquoi ne disent-ils pas aussi que la multiplication des éoliennes implique une adaptation des réseaux coûteuse, qu’ils n’assument pas dans leurs coûts ? Pourquoi les médias n’ecrivent-ils pas encore que leur développement impose corrélativement celui de ressources supplétives, telles la production d’électricité à base de lignite, de charbon et de gaz russe ; ce qui explique que ce pays émet huit fois plus de CO2/kWh.que la France pour le secteur électrique et que ses tarifs aux particuliers sont plus élevés de 70 % par rapport à ceux des français.
    Après le totem éolien aux vertus magiques, voici l’hydrogène porté au pinacle. Comment le béotien ne peut-il être scandalisé pour le retard de nos politiques à mettre en oeuvre ces solutions connues il y a plus d’un siècle ?
    Qui sait que l’électronucléaire est l’énergie la moins morbide et mortifère par kWh fourni.
    Ne comptons pas sur les médias soumis au diktat Vert ni sur nos politiques imprégnés de la doxa rapportée par les sondages, pour expliquer les raisons de ces politiques incohérentes.

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    • En bon nucléocrate dogmatique vous persistez dans le colportage des fakes news. Je vous ai démontré dans le précédent message que les ENR sont aujourd’hui entre 3 et jusqu’à 10 fois moins chers que le nucléaire avec à l’appuie les marchés signés….. ça c’est du solide, pas de la fakes news envoyée à la volée comme lorsque vous dites et sorti du chapeau d’un autre nucléocrate qui lui même ne faisait que colporter comme vous…. des 5 milliards de subventions… et pourquoi pas 50000 milliards, il n’y a plus de limites à vos envolées.
      Mais la réalité c’est qu’il y a ZERO subvention, il y a de l’achat d’électricité et comme le font ressortir les marchés signés des prix qui disqualifient le nucléaire à 110 € le MWh contre 11,14 € le MWh solaire ici, ou à 44€ le MWh éolien là…..
      Une énergie nucléaire pilotable abondante et toujours disponible dites vous. Arrétez de vous la jouer regardez les chiffres de RTE …. si vous êtes capable de faire autre chose qye de rever à votre dieu nucléaire :
      Avec une puissance installée de 61,5 MW nous ne sommes mêmes plus capable d’en sortir la moitié avec un nucléaire qui à peine à fournir 28 GW en continu. Heureusement que l’Allemagne est là avec ses éoliennes pour nous renflouer car depuis plusieurs jours, par exemple, il ne s’est pas passé une seconde sans que l’on importe depuis l’Allemagne, et pas des peccadilles entre le quart et le 1/6 de ce que produit l’ensemble de notre parc nucléaire.
      Comment peut on être aussi fermé et avoir de telles œillères ? Les chiffres et les courbes sont sous vos yeux cessez votre messe auto-suggestive et admettez ce qui crève aujourd’hui les yeux

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      • Notre pays souffre d’un désamour avec le nucléaire. Dont acte !…
        Pourtant cette filière a fait la preuve en plus de 40 années de fonctionnement sans aléas sérieux de sa capacité à répondre aux besoins de l’humanité et tous les discours haineux comme ceux relevés dans cet échange n’y changeront rien.
        En effet, j’ai été frappé de constater ici le décalage entre les arguments sérieux portés par les partisans de cette énergie et ceux qui persistent à nier son intérêt, rabâchant des contre-vérités portées par des considérations dogmatiques d’un autre temps et qui finissent par lasser.
        Il est vraiment regrettable de constater l’impuissance à convaincre que les moulins à vent modernes qui défigurent nos paysages, qui sont le produit d’importations sans incidence pour l’emploi dans notre pays et qui coûtent très chers à la collectivité, sont sans aucun intérêt pour la lutte contre le réchauffement climatique. Des éoliennes que plus personne ne veut dans son jardin.
        Mais au final, il restera l’impression que le gouvernement aura reconnu par le biais de ce plan de relance la crédibilité du nucléaire comme élément incontournable de la production d’électricité. Une reconnaissance impensable il y a encore quelques mois et qui laissent augurer le retour au bon sens et à l’intérêt général.
        Je remercie vivement les lecteurs de cet article qui ont fait part de leurs avis sur un sujet peu porteur dans l’opinion publique. Mais on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif !…
        Dont acte (encore une fois) !..

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  • Le nucléaire oui mais pas à l’uranium.
    Revenons à l’origine, uranium pour produire le plutonium militaire et pour le civil le Thorium.
    Ensuite technologiquement revenons à l’origine avec des sels fondus fluorés.
    Les pays dans les années 60 ont décidé par économie (bombe atomique et centrales atomiques) d’utiliser exclusivement l’uranium.
    Nous ne sommes plus dans le même monde et des petits réacteurs au Thorium sels fondus fluorés serait un bienfait pour l’humanité.
    Le démonstrateur à fonctionné 4 ans, arrêté car les dés ont été pipés par le besoin de bombe.
    Pour refaire ce qui a fonctionné 4 ans, il ne doit pas falloir 10 ans avec les connaissances et la technologie actuelle.
    Le fonctionnement à température raisonnable 600/800°C, à pression ambiante et refroidissement par air est le gage d’une localisation hors inondations et tsunamis. Pas d’explosion par forte pression, les sels sont rependus sous la centrale (gravité) et cristallisent dans des lingots pour être simplement repris ensuite.
    Pas d’arrêt pour le chargement du combustible… Retraitement en permanence si l’on veut et déchet de 300 ans.
    On attend le déluge ?

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  • A chaque fois que le nucléaire et les renouvelables se battent ce sont les énergies fossiles qui en profitent et la science qui pleure.
    Les meilleurs mix électrique en terme de CO2 sont ceux qui allient nucléaire et renouvelables (Suède, Suisse, France, Ontario (Canada)). cf. : https://www.electricitymap.org/map
    Quand on parle du mix électrique français pourquoi personne ne réclame la fermeture de nos centrales à charbon (3000 MW), Fioul (3000 MW) et gaz (12000MW) ?
    Ce sont elles qui génèrent l’électricité la plus dégueulasse (pardonnez moi la franchise) du pays (17,5 millions de tonnes de CO2 pour 7,9 % de notre électricité d’après le bilan 2019 de RTE).

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  • « Quelle misère qu’il y ait des gens comme ça dans mon espèce dans mon espèce…… ignare……. faite le singe savant…… jeune prétentieux….. convictions religieuses [être favorable au nucléaire]…. nucléocrate dogmatique….. »
    Telles sont les douceurs dont on se voit assaisonné quand on n’est pas monolitiquement antinucléaire.
    Cela manque de smileys, ici !
    Je suis favorable au nucléaire parce que je tiens le CO² atmosphérique pour le danger majeur et universel à moyen terme, bien plus que du stockage de radioactivité puisque je connais la relation dose/cancer et que les circonstances dans lesquelles la dose atteint des valeurs significativement cancérigènes n’ont rien à voir avec le contenu de la littérature écologiste.
    En somme je n’ai pas peur. Je ne peux rien à la peur des autres, tout comme ils auront du mal à me faire peur sans données neuves encore inconnues à ce jour.
    Quant aux questions de prix du kWh, elles sont secondaires : l’énergie n’étant qu’une fraction du prix des fabrications et services, sa disponibilité en masse passe avant son coût. Avec 1000 kWh même à 30 centimes on est riche ; avec 100 kWh même à 3 centimes on est pauvre.
    La comparaison de coût du kWh nucléaire ou éolo-solaire vaudra quelque chose quand elle sera basée sur les mêmes éléments. Lorsqu’on a suffisamment peu d’éolo-solaire pour qu’il reste gérable grâce aux pilotables, on peut avancer que le prix de son kWh est celui qu’on détermine à la sortie du générateur. Quand il faudra faire avec des intermittents partout où actuellement on a des pilotables thermiques (nuc ou à flamme) le coût changera de planète.
    « ZERO » subvention à l’éolo-solaire est une notion inattendue qui dispense de passer davantage son temps à la controverse.
    Pauvre EDF contrainte par la loi de céder cette année 150 TWh à… ses concurrents, à 4,9 centimes le kWh. Est-ce que la loi cherche à la mettre sur la paille ou bien EDF parvient-elle, fût-ce avec son matériel amorti de de normes moindres qu’un EPR, à sortir du kWh nucléaire à ce prix industriel ? Ce serait impressionnant.

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    • Voilà bien ce que j’appelle tout mélanger.
      Mais la grosse erreur c’est le raccourci
      Pour pas de CO2 il n’y a que le nucléaire !!
      La réalité étant :
      Pour pas de CO2 ni de déchets millénaires et ressource illimitée dans le temps il n’y a que les ENR.
      Serge Rochain

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      • Je serais presque de votre avis si le vent soufflait en continu ; quoique en faisant abstraction de l’envahissement généralisé des paysages.
        Lorsque de 45°N à 45°S sera installée dans un monde unifié une ceinture circumterrestre de photopiles interconnectées cumulant une puissance installée à la louche quadruple ou quintuple de la puissance consommée, toujours pour cause d’intermittence, je serai entièrement de votre avis.
        Sont à prévoir en sus de la puissance consommée actuelle, la croissance du chauffage/climatisation par pompes à chaleur, le véhicule personnel électrique et l’expansion mal prévisible de l’internet (je range ceux qui veulent le rationner parmi ceux qui s’en prennent directement à l’indépendance de l’esprit).

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      • @Serge Rochain.
        Je vous trouve bien seul sur ce fil.
        Aussi le moins à même d’argumenter avec des sources fiables et sans invectiver vos opposants.
        Ca sent le sapin pour l’anti-nucléarisme.

        D’ailleurs, la manif pro-nucléaire devant Greenpeace faisait 30 ans de moins en moyenne que celle des anti-nucléaires devant Fessenheim.

        Dommage qu’il faille attendre encore 10 ans pour renouveler l’écologisme.
        Mais à ce moment là, on pourra acheter plein de réacteurs Hualong.

        Répondre
        • Voilà bien le nucléocrate type qui ne comprend rien à rien, ou plutôt rien à tout.
          Croire que celui qui est seul a forcément moins d’arguments témoigne bien de votre inculture.
          Celui qui disait la Terre ronde était aussi bien seul face à ceux qui la prétendaient plate…… pourtant…..
          Allez prêcher vos manques d’arguments ailleurs, ici il n’y a la place que pour les chiffres et ils sont contre vous, c’est pourquoi ils l’emporteront malgré vos rêves

          Répondre
          • Alors Studer, une autre réponse qui ne change pas la fréquence ?
            Vous êtes tellement imbu de votre savante ignorance que vous ne sentez même pas venir les question pièges (celles que l’on pose au gens qui croient savoir et qui les confondent dans leur ignorance).
            Je vous écoute.

          • Serge Rochain:

            Après quelques recherches, de nouvelles précisions:

            Tout d’abord, je dois m’excuser, il est vrai que les premieres générations de panneaux solaires (mono et poly-cristallin) n’utilisent que de l’argent, seule les technologies à haut rendement utilisent des terres rares (je n’avais jamais pris la peine de regarder les bas rendements, n’ayant aucun intérêt pratique pour les utilisation que je pourrais en faire). L’argent étant facilement recyclable, les panneaux solaires bas rendement sont surement une bonne addition au mix énergétique. J’ai une légère préférence pour les éoliennes mais plus par affinité par rapport à leur fonctionnement, les deux ont leur place dans le mix énergétique.
            Cependant, malgré cet état de fait, ça ne change pas le problème de la pilotabilité. Au risque de se retrouver dans le même cas de figure que la Californie, il faut impérativement des moyens de stockage d’energie:
            -Les STEP sont une solution éprouvée et relativement bon marché. Les Alpes et les Pyrénées offrent de bonnes perspectives de ce coté là. Mais entre la frilosité d’EDF liée aux concessions et les défenseurs des milieux naturels qui sont pour la plupart hostiles aux barrage, je doute que ce genre de solution soit retenue.
            -Le stockage d’hydrogène est un mythe à l’heure actuelle, peut-etre que le financement permettra de faire mieux à l’avenir mais je ne vois pas un stockage d’hydrogène à grande échelle arriver rapidement en France. Voilà des décennies que tout le monde parle de l’hydrogène comme d’un miracle, on attend toujours que ça arrive. Peut-etre que l’Allemagne nous montrera si c’est une bonne ou une mauvaise solution.
            -Les super-batteries comme installées en Californie (à voir sur l’usage, je me suis pas trop renseigné, pas sur que Lithium-Ion soit l’ideal à terme pour l’environnement)
            -Profiter des batteries du réseau pour faire office de tampon (voitures électriques, batteries domestiques …). C’est un des scénario envisagé sur le papier, le development des véhicules électriques offrent une capacité de stockage très important.
            -Le Power to Gas est aussi envisagé, en soit, j’ai pas de contre-indication là dessus, c’est une solution assez neutre.
            Les energies renouvelables non-intermittentes (bio-masse) sont un bon complément à l’agriculture actuelle (methaniseur par exemple) mais ce type de production est rapidement limité par la surface agricole existante (pour la méthanisation), celle possiblement allouée pour les bio-carburant ou à la possibilité aux foret de se régénérer (pour celles utilisant le bois). Bien entendu, l’utilisation de cultures spécifiques peuvent en partie réduire ces défaut et augmenter la capacité totale de l’ensemble des systèmes à bio-masse. Cependant, ces technologies souffrent d’une mauvaise publicité: pollution de l’eau, odeur … bien souvent dû à une mauvaise gestion. Là encore, je pense qu’il y a des possibilités d’améliorations.
            Après, vu la difficulté à implanter un barrage ou une éolienne en France, je vois mal des méthanisateurs fleurir comme des champignons, j’ai peut-être tort mais je le croirais quand je le verrais.
            D’après les differentes projections de l’ADEME, le 100% ENRE est envisageable à l’horizon 2050. Je ne remets pas en doute les conclusions de l’étude. Cependant, je suis plus sceptique sur les postulats de départs. Atteindre 80% serait déjà une gageure.

            Concernant la puissance nucléaire, il est normal que l’intégralité du parc ne soit pas utilisé constamment. Outre le fait que la consommation est moindre en été par rapport à l’hiver (entre 26 et 30GW aujourd’hui contre 43-50GW le 15 février), les arrêts pour maintenance sont échelonnés dans le temps et s’effectuent en majorité l’été ou la demande est moindre.

            Concernant la pilotabilité d’une centrale nucléaire, il est évident qu’un réacteur nucléaire n’a pas la rapidité d’une centrale au gaz, ni même celui d’un barrage hydroélectrique. Cependant, ils sont bels et bien pilotable par deux mécanismes, bu bore en solution avec l’eau du réacteur ainsi que des tiges de bore plus ou moins insérées dans le réacteur. Ces deux mécanismes réduisent les réactions de fission en bloquant une partie des neutrons, réduisant de facto la production de chaleur et donc, la puissance du réacteur. L’inertie étant, ice type de pilotage n’est pas des plus fin et est surtout utilisé pour piloter de façon grossière la production d’électricité. Le choix français en matière de mix énergétique étant d’utiliser le nucléaire comme base, il est à la charge des autres moyen de production de réguler. Bien entendu, la France étant insérée dans le réseau européen, il est parfois plus avantageux d’importer de l’énergie que d’allumer une centrale. La France restait largement exportatrice sur l’année 2019 avec un bilan d’échange positif sur chaque mois de l’année. Sur l’année 2019, nous avons bien moins exporté en direction du groupe CWE du fait d’un taux de disponibilité record des centrales nucléaires belges. Rien à voir avec les ENRE allemands tant vantés par les differents médias (cf le bilan 2019 de RTE: https://assets.rte-france.com/prod/public/2020-06/bilan-electrique-2019_1_0.pdf).

            Concernant les stocks d’uranium, c’est exact, 52eme place pour l’Uranium. J’ai compté à la main d’après wikipedia, on fait tous des erreurs. Cependant, ça ne change rien au fait que les stocks sont bien plus importants que vos estimations. D’après la SFEN (bon, d’accord, c’est pas la source la plus impartiale, je suis sûr que vous pouvez recouper avec d’autres sources si vous avez des doutes), les reserves économiquement viable (moins de 130$/kg) sont de l’ordre de 5.9Mt, en prenant en compte la consommation actuelle de 68.5kt ce qui donne à peu pres 86 ans sur ces gisements. A cela s’ajoute les stocks jugés non-économiquement viable (inferieur à 230$/kg) estimés à 7.6Mt. De quoi rajouter un sacré paquet d’années mais on est encore loin d’être tranquille pour plusieurs siècles si la consommation s’accélère. Cependant, comme c’est le cas dans certains réacteurs, le MOX permet d’allonger cette durée en réduisant l’impact sur les ressources naturelles. Il y a aussi d’autres sources d’uranium mais qui ne semblent pas sérieuses avec l’état actuel des technologies.

            A défaut d’avoir une production européenne décarbonée et régulée, la France doit pouvoir garantir une energie constante, bon marché (tant pour les entreprises que les particuliers) et avec des rejets en GES au plus bas. Actuellement, nos centrales le permettent, il faut donc poursuivre sur votre lancée en parallèle de l’implantation des ENRE. Et si en 2050, les ENRE seules permettent de couvrir les besoins sans que le réseau en souffre, on aura atteint un palier dans l’évolution. Sinon, on aura des centrales nucléaires complétées par des ENRE. D’une façon ou d’une autre, le nucléaire est à court terme ce qui se rapproche le plus de la solution idéale (surtout si les SMR développés aux USA et en Russie se révèlent aussi prometteurs que prévu en terme de coût/rapidité de mise en place).

          • @petite précision,
            Inutile de vous excuser à propos de ce que vous aviez dit à propos des PPV. En fait d’une part les PPV qu’il s’agisse des modèle polycristallins ou monocristallin, aucune de ces deux technologie n’utilise de terres dites rares, qui d’ailleurs ne sont en général pas rare du tout, ce nom est dû au fait qu’on les a seulement découvert tardivement. En revanche, ce n’est pas tout à fait le cas des éoliennes qui dans le but de minimiser volume et poids des alternateurs utilisent une de ces « terres rares » le néodyme, qui par ailleurs est 7 fois et demi plus abondant qu’une autre terre rare, l’uranium, tous isotopes confondus….et dont vous ne vous inquiétez pas plus que ça. Et sachant que l’U-235 qui est le seul fissible que nous savons utiliser aujourd’hui ne représente que 0,7% de l’uranium, l’U-238 à ce jour inutilisable dans nos réacteurs nucléaires représentant presque tout le reste.
            Alors puisque vous remettez l’affaire du pilotage sur le tapis, mais avec un peu plus d’humilité que ce fanfaron de Struder je vais vous expliquer que le pilotage du nucléaire est bien loin de ce que vous croyez et (Studer en profitera aussi ce qui lui permettra de passer pour quelqu’un qui sait de quoi il parle, et ce sera à peu près vrai dans l’avenir, s’il veut bien mettre dans sa poche cette façon de fanfaronner en disant les monceaux de sottises qu’il m’a débité) je vais vous expliquer le mécanisme de la régulation de puissance de sortie d’un alternateur, qu’il soit animé par une chute d’eau, un moulin au fil de l’eau, une centrale vapeur au gaz, au mazout ou nucléaire, et pourquoi dans ce dernier cas c’est d’une part plus dangereux et plus compliqué, et moins souple que dans les autres cas.
            Avant de commencer cette explication je vous rappelle que la majorité des réacteurs nucléaires dans le monde fonctionne en régime de base (ou nominal) et que cela a été le cas de tous les premiers réacteurs nucléaires français de 900 MW de puissance et quand vous aurez compris comment fonctionne la régulation vous comprendrez pourquoi il en est ainsi et pourquoi les américains ont la totalité de leur parc nucléaire qui fonctionne de cette façon qui est un énorme avantage pour leur durée de vie et leur simplicité de conduite (je n’utilise pas pilotage car ce n’est pas le cas).
            Ce que vous avez dit à propos de la régulation par les barres de contrôle boriques pour diminuer ou augmenter la puissance de la turbine et donc de produire plus ou moins d’électricité est tout aussi faux que la prétendue explication de Struder qui croit qu’il suffit d’ouvrir plus ou moins une vanne de vapeur, et pour la même raison. Dans les deux cas cela aurait pour effet de faire varier la vitesse de rotation de la turbine et donc la fréquence du courant injecté sur le réseau en le désynchronisant par superposition de fréquences différentes. Néanmoins, contrairement aux élucubrations de Struder, le mécanisme dont vous parlez intervient bien dans l’opération mais pas du tout où vous le mettez.
            Le mécanisme consistant à insérer des barres « crayons pour les intimes » neutrophages à trois raisons d’être dont une pour la régulation. La première avec des crayons tombant par gravité verticalement est la première sécurité contre l’emballement et leur chute est automatique au-delà d’une limite de température dans la cuve, mais peut aussi être déclenché manuellement par le pilote de tranche pour d’autres raisons liées à la sécurité.
            Le deuxième rôle des barres de contrôle est de maintenir un flux très précis appelé coefficient Z, ou Z doit en permanence être le plus voisin de 1. La réaction en chaine est étudiée pour qu’à chaque atome d’uranium fissionné alors qu’un nombre variable de neutrons est libéré, et que chacun d’eux est susceptible de fissionner un autre atome, un seul le soit effectivement. C’est donc en insérant plus ou moins profondément les crayons neutrophages entre les barres d’uranium actif que l’on dose la permissivité neutronique en gardant Z = 1. En principe, l’homogénéité des barres actives est suffisamment constante pour que le pilote de tranche n’ait qu’un rôle de surveillance, sans à avoir à intervenir pour redresser la situation en permanence.
            En effet, si un trop grand nombre de neutrons fissionne d’autres atomes, le système s’emballe et c’est ce que l’on cherche comme résultat lorsqu’on fait une bombe à base d’uranium comme celle d’Hiroshima. Si au contraire on occulte le flux neutronique avec des barres de bore neutrophage insérées trop profondément, on étouffe les effets de la réaction en chaine dont la chaleur n’assure plus la température imposée pour la génération de vapeur et le réacteur s’arrête. Pour bien comprendre la difficulté particulière de la régulation de la puissance de sortie d’un alternateur il faudra bien garder à l’esprit cette contrainte de Z=1.
            Maintenant je peux vous expliquer comment on régule la puissance de sortie d’un alternateur en conservant la fréquence qui ne résulte que de la vitesse de rotation du rotor de l’alternateur (par exemple pour produire un courant alternatif à 50 périodes, 3000 tours minute pour un rotor bipolaire ou 1500 tour pour un quadripôle…..).
            Dans tous les cas, et quelle que soit la source qui anime la turbine, dans le dispositif le plus efficace, la puissance de sortie n’est au maximum que celle transmise par la turbine. Pourquoi le plus efficace ?
            Cela veut dire sans perte de puissance entre le rotor (inducteur) de l’alternateur et le stator (l’induit) qui est connecté au réseau. Les pertes peuvent venir de fuites magnétiques que l’on peut ignorer dans une explication du principe. Cas extrême : si l’inducteur est en bois vous pouvez le faire tourner à la vitesse que vous voulez dans l’induit, ce dernier ne produira aucun courant comme vous le comprenez facilement. Si l’inducteur est en fer doux le résultat sera le même comme vous le savez sans doute, car pour qu’un flux magnétique passe de l’inducteur à l’induit, encore faut-il que l’inducteur génère lui-même ce flux. Il suffit donc de doter le rotor(inducteur) d’un aimant (on dit permanent) au lieu du bout de bois ou de fer doux dont je parle plus haut pour que son flux soit transmis à l’induit qui transformera ce flux magnétique en courant électrique. Ainsi il sera produit un courant proportionnel à la masse du rotor multiplié par sa vitesse de rotation qui, elle seule n’imposera que la fréquence de sortie. Ce genre d’alternateur ne peut donc fournir qu’une puissance fixe et immuable pour une fréquence donnée. On choisit 50 périodes avec un inducteur bipolaire tournant à 3000 tours minutes (3000 tours / 60 secondes = 50 p)
            C’est le cas de la presque tous les réacteurs nucléaires dans le monde car cela présente de nombreux avantages, entre la simplicité de pilotage de ne devoir s’assurer que de Z=1 en permanence, et fiabilité sur le long terme par la constance durant sa vie entière des mêmes contraintes de température, pression…..peu de fatigue moléculaire. Dans ce cas, pilotage, oui (d’où la grande confusion, mais suivi de charge, non) mais je préfère alors que l’on parle de conduite.
            Il existe des exceptions, notamment en France et en Allemagne, les derniers réacteurs construits il y a environ 20 ans et dont les durées de construction n’avaient déjà plus rien à voir avec leur prédécesseurs (on passait de 5/6 ans à 11/12 ans en raison des contraintes de la pilotabilité…. La vraie). Mais comment ça marche ? Ouvrez bien vos yeux, ….Struder, devenez instruit, et vous pourrez alors briller à peu de frais sans avoir besoin de toiser vos contradicteurs.
            Qu’il s’agisse donc de nucléaire, de gaz, de mazout, de charbon…. Le problème est le même…. Au moins au début de l’explication mais le nucléaire a une contrainte qui réduit drastiquement cet avantage avec le Z=1, ou plutôt qui en limite la portée et la simplicité de manœuvre. Ici, le pilote de tranche est un ingénieur, et pas un grouillot qui a suivi trois mois de stage après avoir été rondier durant 4 ou 5 ans dans la centrale.
            Avec un alternateur fonctionnant en mode de base (nominal), on ne pouvait pas doser le flux magnétique entre le rotor et le stator de l’alternateur puisque le premier est un aimant permanent qui neuf, atteint 100% de la saturation magnétique et transmet 100% de son flux au stator, donc 100% de la puissance de la turbine. Mais on peut le remplacer par un inducteur variable dont le rotor n’est plus un aimant mais un électroaimant dans lequel par un dispositif monté sur l’arbre de transmission de l’alternateur on emprunte un peu de son courant de sorti (mais on peut aussi le prendre ailleurs), que l’on injecte dans le circuit bobiné du rotor-inducteur à travers un rhéostat, ce qui permet de le doser. Ainsi, le flux magnétique transmis au stator-induit peut aller de 0 à 100% et voilà comment on régule la puissance de sortie…. Enfin, en première approximation, mais hélas, ce n’est pas aussi simple, c’est seulement la première étape à comprendre. Malheureusement cette manœuvre à priori facile à des conséquences sur l’équilibre mécanique de l’ensemble turbine-rotor-stator. La loi de conservation du moment cinétique va venir mettre la pagaille dans l’affaire. On a dit que la puissance de sortie était la puissance de la turbine (énergie mécanique : masse par vitesse de rotation) transformée en énergie électrique…. Mais en brimant la puissance électrique de sortie la turbine réagie pour adapter sa propre puissance afin de ne pas violer cette loi. Et comme elle ne peut pas modifier sa masse, il ne lui reste qu’à diminuer sa vitesse de rotation pour s’équilibrer à la puissance de sortie….. facile, mais alors la fréquence ne sera plus de 50 périodes et descendra rapidement (à 25 périodes seconde si on divise la puissance de sortie par deux) et si on ne fait pas rapidement quelque chose pour empêcher ce désastre.
            C’est là qu’intervient la souplesse de pilotabilité de la centrale. Avec une centrale à gaz, la plus réactive, on ouvre en grand le robinet des bruleurs, la température remonte en flèche et la turbine se prend la bouffée de brouillard sous pression qui l’empêche de ralentir et l’équilibre se fait en ne transmettant que le demi flux magnétique de la puissance de la turbine sans changer ses caractéristiques ni de masse ni de vitesse de rotation de la turbine. Pour une chute d’eau on ouvre plus grand la vanne, (Struder confondait sans doute la chute d’eau avec l’eau pressurisée d’un réacteur nucléaire)….
            Le problème particulier des réacteurs nucléaires qui les rend pataud dans cet exercice c’est que la marge de manœuvre est faible autour du Z=1…. De 0,8 à 1,2 on frise l’étouffement ou l’emballement qui doivent durer le moins longtemps possible. Tout est affaire de doigté et de sang-froid. Le pilote de tranche à qui on demande de passer de 1200 MW à 600 ne peut pas dire Oui, chef c’est comme si c’était fait ! Il va procéder par étape progressives et n’entamera pas une nouvelle baisse de puissance tant que l’équilibre rompu par sa manœuvre précédente n’est pas parfaitement rétabli….Il faudra selon la baisse demandée (puis la reprise ultérieurement pour revenir au régime nominale) plusieurs heures là où une centrale à gaz qui n’a pas ses contraintes ne mettra que 5 ou 10 minutes. Il s’ajoute aussi un autre problème lié au cycle du combustible qui ne permet pas dans le dernier quart de sa vie (si je me souviens bien, mais c’est peut-être un peu plus ou un peu moins) de faire ce genre de manœuvre faute de ressource suffisante et le réacteur est HS pour le suivi jusqu’au prochain rechargement. Mais je ne vais pas m’étendre plus, je crois que cela vous suffit pour un dimanche..
            Pour le reste de votre message pour chaque sujet j’en ai autant à dire, vous vous fourvoyez sur presque tout, mais j’ai aussi autre chose à faire.
            Bonne semaine….. mais surtout, que les ignares ne jouent pas les maitres d’école.
            Serge Rochain

  • @Rochain
    ça vient, ça vient. Mais ne croyez pas que je vais longtemps faire votre éducation gratuitement, ce serait trop facile.
    Donc une dernière réponse sans frais et une conclusion.
    La réponse : il vous faudrait lire des bouquins d’électrotechnique de base pour comprendre par vous même. Mais grosso modo, l’alternateur étant connecté au réseau national dont la fréquence est 50 Hz, le groupe turbo-alternateur reste synchrone et sa vitesse de rotation ne change quasiment pas. Plus précisément, l’apport de puissance permis par une plus grande ouverture de la vanne vapeur conduit à augmenter très très légèrement la fréquence du réseau afin de lui permettre de rester aussi proche que possible de la consigne de 50 Hz (c’est en régulant la fréquence qu’on assure l’équilibre production / consommation).
    La conclusion : retourner à l’école (ou allez-y si vous n’y avez jamais été ?), et arrêtez de perturber les forums de vos questions de débutant et de vos affirmations idiotes.

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    • Il est claire que vous n’avez strictement rien compris et que pour ne pas avoir l’air con (du moins le croyez vous) vous faites le fier à bras pour la galerie qui a bien compris que vous ne savez pas du tout comment fonctionne la régulation sur le réseau et pour ne pas l’avouer vous essayez de donner le change en faisant le savant sans savoir même à qui vous avez affaire puisque vous n’avez aucune curiosité. Vous n’êtes que le clown que vous ne cachez plus avec cette fréquence… Légèrement différente qui ferait hurler de rire n’importe quel ingénieur électricien… Légèrement… Hallucinant !!

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      • JE suis ingénieur électricien et j’ai vainement essayé de répondre clairement à vos questions élémentaires.
        En retour, vos insultes, votre arrogance et pour tout dire votre incroyable inculture basée sur du dogme, vous mettent hors jeu dans ce genre de forum réservé aux initiés ou a minima aux gens honnêtes.
        Vous vous êtes définitivement disqualifié, M. Rochain, sur ce site ou d’autres où vous perturbez les échanges.
        Comme le disait Audiard, vous osez tout et c’est à ça qu’on vous reconnaît facilement.
        Adieu

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        • @student ….. tien ? une variante de studer j’imagine car je ne vois aucun autre message de student sur ce forum….. encore un individu louche qui se cache sous différentes identités sans doute…..la honte de ce qu’il est les pousse à se cacher sous des identités multiples. Vous vous déclarez ingénieur électricien, c’est un argument facile pour croire que cela peut crédibiliser n’importe quelle sornette. Alors, Nom prénom, date d’obtention de votre diplôme, quelle établissement d’enseignement supérieur à l’origine de sa délivrance et attestant de votre qualification et droit de vous présenter comme un ingénieur diplômé ? Ancien élève de Supelec ? Le minimum pour se prétendre ingénieur électricien, car la coutume est de référer à son école plutôt qu’à la spécialité vers laquelle on oriente ses talents à la sortie de l’école.
          Car je ne trouve aucun Student inscrit au répertoire des ingénieurs et scientifiques de France….. ? Etrange, votre école d’ingénieur ou votre université aurait omis de vous inscrire ?
          Quant à essayer de répondre à mes questions élémentaires je n’ai lu que des incohérences qui ne répondent à aucune des exigences des mécanismes à mettre en œuvre pour permettre d’effectuer un suivi de charge pour un réacteur nucléaire, et qui ne m’incite pas à accorder le moindre crédit à votre prétendue expertise d’ingénieur.
          Serge Rochain, ingénieur DPE, et diplômé de l’Université en Astronomie et Astrophysique.

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    • M. Rochain, vous dites aussi « ça vient, ça vient. Mais ne croyez pas que je vais longtemps faire votre éducation gratuitement, ce serait trop facile. Donc une dernière réponse sans frais et une conclusion. »

      Je ne peux qu’approuver votre décision d’arrêter de participer à ce débat que vous polluez par votre suffisance, vos conseils foireux et vos invectives. Sachez que pour moi, en tant que partisan du nucléaire, le seul intérêt de vos interventions c’est qu’elle décrédibilise le camp des opposants. A vous de juger si vous en êtes capable.

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      • Les invectives comme vous dites, vous ne les voyez comme vos arguments de nucleocrates…. Que d’un côté. D’ailleurs la réalité ne vous intéressés pas plus que Struder.

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    • Oui vous avez raison, ce Studer inculte qui fait le singe savant avec des énormités incroyables se permet de dire de mes propos que ce sont des questions de débutants …… auxquelles il ne sait tout de même pas répondre et des affirmations idiotes :
      « La conclusion : retourner à l’école (ou allez-y si vous n’y avez jamais été ?), et arrêtez de perturber les forums de vos questions de débutant et de vos affirmations idiotes. »

      Alors qu’il est si facile de dire « Je ne sais pas mais si vous pouvez éclairer ma lanterne je vous écoute » une conduite bien plus intelligente que ce petit monsieur n’a pas l’humilité de pratiquer, il lui semble qu’il vaut mieux feindre de maitriser le sujet.

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    • En effet, j’ai bien lu le message de Struder :
      « arrêtez de perturber les forums de vos questions de débutant et de vos affirmations idiotes ».

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  • Le réacteur BN-800 est un réacteur nucléaire rapide refroidi au sodium qui a été couplé au réseau électrique national Russe le 10 décembre 2015. Il s’agit de la quatrième unité de production de la centrale nucléaire de Beloïarsk, située dans la ville de Zaretchny (sud-ouest de la Russie). D’une puissance de 800 MW, il fonctionne régulièrement depuis 4 ans . Aussi ceux qui disent que la 4 G ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais sont des menteurs et des incompétents. De plus, si le déploiement commercial des réacteurs 4G dans le monde, pourrait se faire, en fait, à partir de la décénie 2050(ou après, vers 2060 ou 2070 au plus tard),c’est pour qu’ils aient le temps de pouvoir devenir économiquement rentables et compétitifs. En attendant, on fera de la 3G, et aussi des SMRs . Les réserves de l’ U238 en France représentent des millénaires d’utilisation des RNRs pour la production électrique française. Au cours de ces siècles, puis de ces millénaires, les fusions nucléaires tritium-deutérium, puis plus tard deutérium-deutérium et deutérium-hélium3 se seront rajoutés à la fission RNR, depuis bien longtemps.

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  • En Russie, le réacteur BN-800 est un réacteur nucléaire rapide refroidi au sodium qui a été couplé au réseau électrique national Russe le 10 décembre 2015. Il s’agit de la quatrième unité de production de la centrale nucléaire de Beloïarsk, située dans la ville de Zaretchny (sud-ouest de la Russie). D’une puissance de 800 MW, il fonctionne régulièrement depuis 4 ans . Aussi ceux qui disent que la 4 G ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais sont des menteurs et des incompétents. De plus: Si le déploiement commercial des réacteurs 4G dans le monde, pourrait se faire, en fait, à partir de la décénie 2050(ou après, vers 2060 ou 2070 au plus tard),c’est pour qu’ils aient le temps de pouvoir devenir économiquement rentables et compétitifs. En attendant, on fera de la 3G, et aussi des SMRs . Les réserves de l’ U238 en France représentent des millénaires d’utilisation des RNRs pour la production électrique française. Au cours de ces siècles, puis de ces millénaires, les fusions nucléaires tritium-deutérium, puis plus tard deutérium-deutérium et deutérium-hélium3 se seront rajoutés à la fission RNR, depuis bien longtemps. L’énergie nucléaire a un avenir illimité .

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    • Nous aussi nous avons testé des réacteurs à neutrons rapide comme devant réaliser des miracles (8 versions différentes, on a vraiment tout essayé) et certains sont restés en fonctionnement plus longtemps que le BN-800 même. Mais aucun n’a donné satisfaction. Si cela avait été le cas croyez vous qu’on se serait lancé dans l’EPR en 2005 ? On n’est simplement pas maso, et on s’est rendu compte qu’il valait mieux faire ce que nous savions faire, utiliser de l’U235 dans la techno eau pressurisée.
      Vous êtes dans la science fiction à laquelle les spécialistes du CEA ne croient plus eux-mêmes. Vous savez, c’est facile de faire tourner une technologie qui coute plus chère que ce qu’elle ne peut produire. et uniquement pour dire …….. ça marche, mais non, on n’est vraiment pas masos.

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      • En France, il n’y a que M. Rochain qui ne sait pas que Creys Malville a été arrêté pour des raisons politiques et non parce qu’il ne fonctionnait pas bien. A noter que, contrairement à ce qu’il pense, arrêter Fessenheim pourrait relever du masochisme puisque cela va faire du mal: risque de coupures d’électricité l’hiver prochain et hausse de la production de CO2, donc de la température de la terre.

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        • Il n’y a que Comte pour croire à la fable du Superphénix arrêté pour raison politique et qui ignore que Phénix à Marcoule a sans doute été arrêté pour raison politique comme Rachel, Prospero, Caliban, et Silene à Valduc, comme Harmonie, Masurca, et Rapsodie à Cadarache. Tous différentes variantes à neutrons rapides, soit 9 tentatives …. avant la 10e arrétée avant même de naître à l’initiative du CEA convaincu que l’objectif tel qu’on l’envisage pour fournir au moins l’équivalent avec de l’U-238 de ce que l’on sait obtenir avec de l’U-235.
          Et vous vous croyez informé en ignorant cette série d’évaluations qui dure depuis 60 ans sans arriver à ses fins.
          C’est pratique de répandre le bruit que ce sont des raisons politiques pour obtenir les voies des écolos…. mais pourquoi les écolos ne se sont-ils pas opposés à l’EPR en 2005 ? Ils ont quelque chose contre l’U-238 ? Et le pouvoir s’est incliné 9 fois en grand secret devant les écolos ?
          Faut-il être aveugle et ignorant pour colporter cette légende !!!

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          • Pourquoi mélangez-vous des réacteurs de recherches avec un démonstrateur produisant de l’électricité ?
            Pourquoi omettez-vous Phénix qui a tourné pendant 30 ans jusqu’en 2010 ?
            Avez-vous oublié l’accord PS-Verts de 1997 ? Celui qui justement mettait SuperPhénix dans la balance pour le soutien des Verts?
            Pourquoi dire que cette technologie ne fonctionne pas lorsque les russes en ont 2 qui tournent (BN600 et BN800) ?

            Bref, réinventer l’histoire pour justifier votre haine du nucléaire. On appelle cela une dissonance cognitive.

          • Vous me faites une belle dissonance cognitive vous….
            Je ne mélange rien du tout, les réacteurs de recherche dont il s’agit visent seulement à prouver (ou démontrer) (ou évaluer) les possibilités d’une technologie qui pourrait être en mesure de fournir une alternative à la solution U-235 actuelle dont on savait déjà il y a 60 ans quelle aurait une fin.
            Quant aux réacteurs démonstrateurs aucun n’était uniquement destiné à produire de l’électricité mais était en même temps des réacteurs de recherche avec le même but que les précédents.
            En d’autres termes il n’y a eu que des réacteurs de recherche dont certains n’impliquaient que le CEA et d’autre le CEA et EDF qui voulait aussi évaluer les rendements en production électrique.
            Quant à Phénix les essais ont durés exactement 36 ans mais vous pourriez poser la même question pour la plupart de ceux que j’ai énumérés qui ont eu des durées d’essais encore bien plus longs, comme Masurca avec 52 ans d’évaluation, d’autres des temps d’évaluation voisin de Phénix comme Harmonie pour 31 ans. Mais aucun et pas plus Superphénix que ses prédécesseurs ou suiveurs ne se sont montré à la hauteur de l’espoir qu’ils représentaient.
            Vous croyez EDF assez bête pour s’être lancé dans la continuité de l’U-235 avec l’eau pressurisé et l’EPR si une autre technologie s’était montré plus prometteuse, plus rentable, plus tout ce que vous voulez si ces plus de 60 ans d’évaluation avait mis en lumière la panacée du nucléaire quasi inépuisable par la génétransmutation qui était le rêve poursuivi ?
            Croyez vous que les américains auraient aussi abandonné la course s’il y avait la moindre chance d’aboutir à terme ?
            Il n’y a plus que les russes aujourd’hui à tenté une technologie voisine qui ne pourra dans le meilleur des cas que fonctionner en mode de base, non pilotable. Et le fait qu’il soient toujours en évaluation ne prouve pas que les résultats soient à la hauteur de l’attente. D’ailleurs lorsque nos propres modèles d’évaluation tournaient encore on aurait pu dire la même chose des nôtres, la preuve que ça marche, mais cela n’a pas empêcher qu’au bilan il a fallu les arréter et ne rien entreprendre sur une quelconque des technologies testées que ce soir à l’uranium ou au plutonium.
            Je n’ai rien oublié des accords politiques de Jospin à propos de Superphénix, une supercherie dont se sert le lobby nucléaire depuis cette époque pour faire croire que c’est le motif réel de l’arrêt des essais, et vous mordez tous à l’hameçon, bien joué ! Mais alors pour quelle raison politique, en vertu de quel accord entre tel ou tel parti et le pouvoir les 8 autres ont-ils été arrêtés ?
            Comment appelez vous une telle incohérence ? De la disconsonnance sunjectivocognitive ?

    • Il y a toujours des opposants à tout, au sénat comme ailleurs (vous en êtes la preuve vis-à-vis des ENR), qui publient des rapports mettant en exergue un des facteurs (notamment la raison politique) qui aurait été déterminant pour l’action supposée néfaste entreprise (ici l’arrêt des expérimentations relatifs aux transmutations de l’Uranium 238).
      Comme il n’y avait aucun engagement politique quant à l’arrêt des autres essais qui avaient le même objectif comme Phénix à Marcoule avant lui ou Rachel, Prospero, Caliban, et Silene à Valduc, ou encore Harmonie, Masurca, et Rapsodie à Cadarache. Toutes différentes variantes à neutrons rapides, soit 9 tentatives …. avant la 10e arrêtée avant même de naître à l’initiative du CEA convaincu que l’objectif tel qu’on l’envisage pour fournir au moins l’équivalent avec de l’U-238 de ce que l’on sait obtenir avec de l’U-235 est finalement inatteignable. Et vous vous croyez informé en ignorant cette série d’évaluations qui dure depuis plus de 60 ans sans arriver à ses fins.
      C’est pratique de répandre le bruit que ce sont des raisons politiques pour obtenir les voies des écolos…. mais pourquoi les écolos ne se sont-ils pas opposés à l’EPR en 2005 ? Ils ont quelque chose contre l’U-238 ? Et le pouvoir s’est incliné 9 fois en grand secret devant les écolos, parce que pour ces 8 autres fois il n’y avait pas de promesses politiques (de toutes les façons jamais tenues) de les arréter, comme pour l’EPR. Les 8 autres fois c’était donc une raison scientifique qui comprenait s’être fourvoyé mais cette fois là c’était la bonne et c’est le politique qui a fait arrêter l’affaire. Mais curieusement la moitié des autres étaient APRES Superphénix mais c’est d’autres techniques qui ont été essayées, alors si Superphénix était la bonne pourquoi ne pas avoir repris sa technique pour la perfectionner ? Ben non ce pauvre Superphénix qui ne rendait pas ce que l’on attendait de lui comme ses prédécesseurs tombait était en passe de fin d’espoir de réussir en même temps qu’un politicar se servait de ce proche arrêt inéluctable pour en faire une promesse pour sa pêche aux voix…. et vous avez gobé la mouche comme les écolos. Chapeau M. Jospin, mais le bluff a été de courte durée….. renvoyé dans ses 22 m.

      Faut-il être aveugle et ignorant pour colporter cette légende invraisemblable!!!

      Répondre
  • Merci Monsieur Rochain pour votre pugnacité qui place cet article dans ceux les plus consultés.

    Il est néanmoins regrettable de vous croire obligé de formuler invectives déplacées et propos injurieux envers vos contradicteurs. Cette attitude vous disqualifie alors que vous avez reçu des explications répondant à vos interrogations.

    A la suite de cet échange, il restera une question dont la réponse, évidente sans avoir fait l’ENA ou Polytechnique, devrait s’imposer naturellement : Comment répondre à la demande croissante dans le monde d’une électricité peu émettrice en gaz à effet de serre et se passer des réacteurs nucléaires qui ne rejettent pas de CO2, sont disponibles à tout moment, au contraire des éoliennes ou des panneaux solaires, et produisent une électricité compétitive pour le plus grand intérêt des entreprises et des particuliers ?

    Une première réponse à cette question vient donc de nous être donnée dans le plan de relance de l’économie, avec la reconnaissance par le gouvernement des atouts du nucléaire pour lutter contre le réchauffement climatique au titre des énergies et technologies vertes qui ont un « potentiel de réduction massive des émissions à long terme ».

    C’était l’objet de cet article. Ce constat sera-t-il enfin un premier pas vers un retour au bon sens ?… Le proche avenir nous le dira mais rien n’est moins sûr …

    Pourtant, le GIEC et l’AIE l’affirment : sans recours au nucléaire le réchauffement du climat est inéluctable. Dès lors, tout renoncement à cette énergie serait à considérer comme une rupture envers les engagements de l’accord de Paris.

    Pourtant, des écologistes allemands viennent de reconnaître publiquement l’impasse dans laquelle leur pays vient de se fourvoyer et appellent, eux aussi, un retour au bon sens.

    Pourtant, l’exemple récent de la Californie démontre les limites des énergies renouvelables, incapables de répondre aux besoins du réseau.

    Pourtant, le recours aux centrales à charbon dans ce mois de septembre frisquet fait réagir les commentateurs avertis qui pointent du doigt l’aberration de la décision de la fermeture de Fessenheim.

    C’est pour cela que rien n’est perdu !…

    Répondre
  • L’Etat Français a jugé bon de stopper toute recherche dans ce domaine car il a estimé que les réserves en uranium étaient suffisantes. D’autres pays prendront le relais et nous fourniront, à l’avenir, des surgénérateurs nouveau modèle : https://www.novethic.fr/actualite/energie/energie-nucleaire/isr-rse/edito-video-sans-astrid-le-nucleaire-francais-ne-tourne-pas-rond-147661.html
    De plus, je ne suis pas opposé par principe aux ENR comme vous l’êtes vis-à-vis du nucléaire.

    Répondre
    • A chaque fois qu’un politique ouvre la bouche à propos d’un dispositif neutron rapide, les soutien du nucléaire claironnrnt que c’est arrêté pour raison politique… Mais ils n’ont pas d’explication pour les autres cas d’arrêt.
      C’est le CEA qui a choisi d’arrêter et Borne à trouver la réponse à faire pour les nucleocrates qui ne doivent pas être désavoués publiquement. Bien joué Borne….. Mais l’uranium n’était pas plus cher quand le projet Astrid à été lancé…..alors, quoi de neuf entre les deux ? Rien, si ce n’est que mettre la main une dixième fois à la poché pour rien ça fini par paraître cher….!

      Répondre
  • Combien nous coûte au travers la CSPE les énergies intermittentes ? 6/7/8/9 Miliards tt les ans!
    Juste pour enrichir les amis de M Rochain L’électricité n’est pas une marchandise avait décidé le Général De Gaulle à la fin de la guerre mais un bien public.
    Il suffit de consulter électricity map .com pour comprendre 75 ans plus tard qu’il avait raison!
    Dommage qu’il ne l’ai pas fait pour l’eau!!!!

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