Le nucléaire a-t-il encore un avenir ? (Tribune)

Tribune d’Alain Desgranges, Ingénieur INSTN en Génie Atomique et cadre dirigeant à la centrale du Blayais de 1986 à 1995

Dix ans après l’accident de la centrale de Fukushima au Japon, conséquence d’un tsunami aux effets dévastateurs, on est en droit de s’interroger sur l’avenir du nucléaire dans notre pays.

Au moment où les effets délétères des crises sanitaires, économiques et sociales se cumulent, le réchauffement climatique reste le plus grand danger qui menace l’espèce humaine. Nous en mesurons les effets tous les jours alors qu’une prise de conscience s’est concrétisée à l‘occasion de l’accord de Paris de 2015 portant sur l’objectif prioritaire de réduction des émissions de gaz à effet de serre dont le CO2 est le principal composant.

Dans ce cadre, l’énergie reste un facteur majeur pour les émissions de CO2 selon son usage dans les secteurs de l’industrie, du chauffage des habitations, des transports ou de la production d’électricité. La place consentie au nucléaire fait, encore et toujours, débat…

Le nucléaire est-il un mal nécessaire, un mal tout court ou un produit de première nécessité ?

De l’avis de nombreux spécialistes, dont ceux du GIEC et de l’AIE, l‘énergie nucléaire réunit les meilleurs atouts pour répondre aux enjeux de ce siècle. Une énergie qui a fait la preuve de sa capacité à répondre aux besoins des français, en plus de 40 années de fonctionnement sans incidents sérieux sur ses réacteurs.

La démonstration éclatante que « mettre tous ses œufs dans le même panier », comme le déplore la ministre de la Transition écologique, n’a jamais été une faiblesse pour le parc nucléaire qui a confirmé son aptitude à conserver le niveau de sûreté requis sans altérer la production de ses installations. Un niveau de sûreté en progression constante qui intègre tous les enseignements tirés des accidents de Tchernobyl et de Fukushima.

On remarquera aussi, que plus le panier est grand plus la part des « œufs atomiques » diminue. Il en va ainsi de la plaque européenne où en vertu des interconnexions entre les différents réseaux de transport de l’électricité, le nucléaire est limité aujourd’hui à moins de 20 %. Une part qui se réduira encore avec la fermeture prochaine des dernières centrales nucléaires allemandes et leur remplacement par des centrales au charbon.

L’année passée, alors que le système électrique européen était en pleine turbulence en raison de la crise sanitaire et de ses multiples conséquences, le parc nucléaire français s’est adapté pour répondre à tout moment à l’intermittence des énergies renouvelables incapables de produire de l’électricité quand le pays en avait le plus besoin.

La limitation à 50 % du nucléaire dans notre mix énergétique n’a aucune justification…

On ne peut qu’être surpris de l’obstination du Chef de l’Etat à réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique de notre pays après qu’il eut déclaré sa foi en cette énergie dans un discours au Creusot le 8 décembre 2020. Or, Barbara Pompili vient de reconnaître publiquement que cette décision « doit être prise après un débat démocratique basé sur des faits techniques et pas sur des fantasmes ou des idéologies », cette prise de position intervenant en préalable à la remise d’une étude RTE /AIE (1).

Une position de bon sens de la ministre dont l’application dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050 nécessite de chasser progressivement les combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz) de notre mix énergétique et donc de nos usages. Des énergies polluantes et directement responsables du réchauffement de la planète qui représentent près de 60% de notre consommation d’énergie.

Vecteur d’efficacité énergétique multipliant les rendements par 3 à 4 dans le cas du véhicule électrique ou de la pompe à chaleur, l’électricité sera la clé de la réussite pour assurer la transition écologique. A la condition que sa production soit assurée en priorité par le nucléaire et l’hydraulique, facilement pilotables pour répondre aux besoins du réseau à chaque instant, l’éolien et le photovoltaïque venant en complément.

La répartition entre nucléaire et renouvelables devant alors être déterminée sur des « faits techniques » comme le souhaite la ministre en tenant compte de la compétitivité des différents moyens de production, de leur réelle contribution à la lutte contre le réchauffement climatique et de leur capacité à assurer la sûreté du système électrique et à contribuer à l’indépendance énergétique de la France. Tout le contraire d’un 50 % tiré d’un chapeau !

L’application de cette règle de bon sens aurait permis de différer l’arrêt de la centrale de Fessenheim que l’on regrette déjà alors que des menaces de coupures ont été révélées, ajoutant aux tourments des français qui n’ont pas besoin de ce souci supplémentaire.

Elle autoriserait aussi une approche rationnelle de la gestion du renouvellement du parc de nos centrales alors que ce sont 12 autres réacteurs en parfait état de marche qu’il faudrait arrêter avant 2035 pour respecter la LTECV (Loi Transition Energétique pour une Croissance Verte) et sa déclinaison dans la PPE (Programmation Pluriannuelle de l‘Energie).

Curieusement, la condamnation récente de l’Etat pour « carences fautives » dans la lutte contre le réchauffement climatique dans laquelle il a été démontré son incapacité à tenir ses engagements de réduction des gaz à effet de serre, pourrait contraindre l’Exécutif à changer sa politique.

On ne peut imposer une énergie contre l’avis de la population

La part convenue de ces énergies devraient aussi tenir compte de leur acceptabilité par le public. Ce qui est loin d’être le cas de l’éolien terrestre comme l’a rappelé Emmanuel Macron à Pau le 14 janvier 2020. En revanche, la cote d’amour des Français pour le nucléaire progresse si l’on en croit le résultat d’un dernier sondage précisant que 80 % des sondés sont favorables à cette énergie (2).

Si bien que les Régions Hauts de France, Normandie et Rhône-Alpes ont fait acte de candidature pour accueillir une paire d’EPR nouvelle génération sur les sites de Gravelines, Penly et Bugey (ou Tricastin). Où il est démontré qu’il vaut mieux évoquer des projets de construction que des perspectives de démantèlements …

Par ailleurs, la Commission Européenne poursuit avec constance son œuvre de destruction du nucléaire sur le vieux continent sous la pression de nos « amis » Outre-Rhin, en déclassant le nucléaire dans la taxonomie verte qui voie le gaz supplanter l’atome contre toute logique.

Dans ce bras de fer entre Bruxelles et Paris, le gouvernement français semble déterminé à s’opposer au démantèlement d’EDF qui serait la contrepartie de la révision de l’ARENH, dispositif caricatural de la concurrence. Un enjeu énorme pour notre pays, EDF étant le chef de file de la filière nucléaire française, troisième filière industrielle avec ses 220 000 emplois derrière l’automobile et l’aéronautique.

Un appel aux parlementaires de la France pour la révision de notre politique énergétique…

Dix ans après Fukushima, six ans après la publication de la LTECV et des engagements pris par la France dans le cadre de l’Accord de Paris, force est de constater que les objectifs de la SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone) ne seront pas atteints et que notre pays est engagé dans une impasse lourde de conséquences.

L’analyse des « faits techniques » démontre le risque inconsidéré d’une limitation à 50 % du nucléaire. La LTECV est une loi incohérente avec l’objectif de la SNBC, une loi qui confond objectifs et moyens et qui s’attache principalement à l’électricité alors qu’elle ne représente qu’une fraction de l‘énergie consommée en France.

Il faut donc espérer que des parlementaires, soucieux de l’intérêt général comme de celui de la nation, prennent les initiatives appropriées pour réviser le cadre législatif de ce dossier afin de construire une véritable transition énergétique, cohérente avec les orientations de la SNBC, efficace et durable en excluant toute approche dogmatique qui n’aurait rien à faire dans ce dossier.

Il en va de la capacité de notre pays à construire de nouveaux réacteurs « 80% made in France » indispensables à notre souveraineté industrielle et au maintien de sa sécurité d’approvisionnement en électricité décarbonée sur le long terme.

 

 

 

  • BFM TV le 15 décembre 2020. Cette étude conjointe de RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) et de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) présente les conditions extrêmes qui limitent la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français.
  • Une enquête réalisée en décembre 2020 par l’institut Kantar montre que 80% des Français font confiance à EDF pour exploiter les centrales nucléaires en toute sûreté

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • Qu’attendre de la part de quelqu’un qui a fait une carrière de fabricant de déchets radioactifs millénaires ?
    Si le nucléaire était une solution au réchauffement climatique il ne le serait pas que pour la France mais pour les 197 pays du monde, et alors l’ensemble des réacteurs nécessaires assécheraient les réserves mondiales d’Uranium avant même que chacun des réacteurs construits pour répondre au besoin des peuples de ces 197 pays aient bouclé leur première année de fonctionnement
    Par quel privilège aurions nous le droit d’être les seuls à profiter du nucléaire tout en entassant des déchets dangereux pour n’importe quel être vivant de la planète ?
    Par quel privilège aurions nous le droit d’exposer les autres pays au désastre que nous créerons un jour où l’autre.
    40 années de fonctionnement sans accident ? Tous ceux qui se sont trouvés face à un accident grave se targuaient la veille encore de n’avoir jamais eu d’accidents graves, Américains, Canadiens, Anglais, Russes, Japonais, tous !
    Se cacher derrière les émissions de CO2 pour justifier le nucléaire a durée de vie courte alors que la solution des énergies renouvelables atteint le même objectif sur une durée infinie, celle du Soleil, n’est qu’une supercherie car le remède au CO2 n’est pas l’apanage du nucléaire.
    De plus ce qui est nécessaire à la production d’électricité par les renouvelable est recyclable car ce ne sont que des dispositifs de captation directs ou indirects de l’énergie solaire qu’ils transforment en électricité, alors que le nucléaire transforme la matière même de notre planète en électricité qui termine sa vie en rayonnement IR vers l’espace interplanétaire, appauvrissant d’autant notre planète. De plus c’est de la matière la plus rare de la Terre qu’il s’agit, l’uranium qui est un héritage de la construction de notre planète qui ne se reconstruira pas. La perte est pour l’éternité. Alors que même les fossiles, comme le charbon, le gaz, ou le pétrole peuvent renaitre, ce n’est qu’une question de temps pour nos lointains descendants. La perte de l’uranium transformée en simple énergie avec un rendement de 30% est définitive, quoi auraient pu en faire un jour c’est lointains descendants plus intelligents que nous.
    Non on ne peut pas obliger les français à accepter les coups de force du lobby nucléaire pour choisir leur façon de produire l’électricité dont ils ont besoin, même en leur recommandant de continuer à piller la planète de son capital le plus rare.
    Serge Rochain

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    • BRAVO !
      JE SUIS ENTIÈREMENT D’ACCORD AVEC VOUS Mr SERGE ROCHAIN !
      On peut retrouver des réflexions de la même sorte sur notre site (auquel EDF est abonné…)
      Yves Renaud
      3 licences physique et mathématiques aux Arts-et-Métiers
      maîtrise d’écologue à l’université de Genève
      auteur puis webmaistre du 1er site de la Gazette Nucléaire

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  • Sauf qu’en pratique, aucun pays n’a réussi une transition plus efficace (réduction drastique des émissions de CO2) que notre pays (bien que ce ne fusse pas le but initial) en utilisant, même massivement, des énergies renouvelables autres que l’hydraulique. Et sur le nombre de victimes liées à la production d’électricité, le mix de notre pays a permit de réduire fortement le nombre.https://www.pseudo-sciences.org/L-impact-sur-la-sante-des-differentes-sources-de-production-d-energie

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    • nous vanté de la sérendipité de notre nucléaire n’est que vanité pas d’intelligence qui suppose une intention.
      Dire qu’aucun autre pays…… est faux car avec une date de départ située 60 ans en arrière nous avons mis 60 ans avant que cela ne devienne une bonne raison, mais ceux qui ne sont partis il y a 10 ans avec ce but précis ne sont qu’au 1/60 de la course et à mon avis ils l’atteindront avant 50 ans à partir de maintenant et dans ce cas nous n’aurons pas gagné cette course malgré le hasard qui nous a été favorable.

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        • Un 100% renouvelable ne nécessite que du renouvelable comme un 100% nucléaire ne nécessiterait que du nucléaire., ce qui est d’ailleurs impossible à atteindre contrairement au renouvelable.
          Le nucléaire a fait brûler infiniment plus de charbon en soixante ans de conquête nucléaire notamment durant les 10 premières années que les 10 premières années du renouvelable. Et pour le nucleaire, le charbon ça continue aujourd’hui alors theories à dormir debout sur le charbon et les renouvelables ça me fait rire.

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          • Vous avez raison. Pour la seule mine d’Arlitt au Niger on a utilisé 300 millions de tonne de charbon pour faire de l’electricité , pomper des milliards de litres d’eau, pour broyer la roche et fabriquer le yello coke. Ne parlons pas des750 000 transports de nucléaire en France par an à vol de pigeon , des gaz utilisés, de très puissants gaz à effet de serre comme le SF6 (un kilo égale 22800 kilos de CO2. Sans parler des milliers de tonnes de déchets: à Arlitt 1 tonne 1000 kilos égal 999 kilos de déchets etc.

    • Vous savez Cochelin, je suis abonné à S&PseudoS mais je ne renouvellerai pas mon abonnement car je me rends compte que la rédaction est envahie par une bande de nucléocrate qui ont trouvé là une tribune qui conduit l’association AFIS à une dérive qui choquait déjà un de ses anciens présidents de mes amis qui avait bien perçu où menait le recours au nucléaire, Jean-Claude Pecker. Je vais donc suivre son exemple et ne pas renouveler mon abonnement.

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  • Pour mémoire, c’est notre Charles De Gaule qui est à l’origine de ce nucléaire civil… il voulait ses bombinettes mortifères…
    Personne ne parle d’un autre aspect terrifiant de ces réacteurs nucléaires, c’est qu’en plus de leurs déchets hyper toxiques ingérables, ce sont des machines à produire énormément de chaleur fatale. Trois fois plus de chaleur que d’électricité = rendement énergétique global très mauvais! Donc 75% d’énergie thermique fatale rejetée dans les mileiux naturels, on n’a vraiment pas besoin de cet énorme apport de chaleur alors que le réchauffement climatique s’emballe! Dans les 75% il faut tenir compte de toute la chaine depuis l’extraction des minerais, traitements, transports…etc!
    Bien entendu on l’aura  »notre catastrophe nucléaire », ça aussi c’est incontournable et tristement l’échéance se rapproche… les petites pastilles d’iode distribuées aux riverains leurs font croire que ça les sauvera… tristesse infinie!
    Enfin, les sommes monstrueuses dilapidées dans cette filière sans avenir auraient permis de développer les EnR au point que nous en serions à une totale indépendance énergétique! Ne parlons pas du projet débile (ou exra-terrestre?) d’ITER!

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    • En effet, le rendement d’u n réacteur nucléaire n’est que de 30 % le reste par dans les tour de refroidissement, sans compter que ce n’est qu’une fraction des atomes de l’uranium qui sont mis à profit pour produire cette chaleur. C »est certainement la source d’énergie ayant le rendement le plus faible de toutes celles que nous connaissons.

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  • Excellent résumé de la situation actuelle du parc électrogène français à base de 70 % de nucléaire, performant (y compris malgré la covid), qui délivre un kWh à prix imbattable et fait (encore) vivre une filière française de plus de 200 000 personnes… Mais il pourrait être volontairement mis à mal par un pouvoir politique à la recherche d’électeurs contaminés par l’idéologie Verte.
    Qui peut croire, au vu de ce début d’hiver où nous avons failli manquer de ce bien vital qu’est l’électricité, que nous pourrions continuer sans souci en diminuant encore le nombre de centrales nucléaires ? Comme les énergies du vent et du soleil, aussi sympathiques soient-elles (sauf pour les riverains des machines), n’apporteront jamais la garantie qu’elles seront disponibles quand nous en aurons besoin, nous devrons alors, comme le font nos amis allemands (et bientôt nos amis belges) , construire à la hâte autant de centrales au gaz que ce que nous aurons arrêté de centrales nucléaires. C’est imparable ! Nos concitoyens en sont-ils conscients et en accepteront ils les conséquences ?

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    • bien dit studer, surtout que l’énergie élec ne représente que 25% des énergies consommées, reste celles pour les transports, l’agriculture, la sidérurgie, le chauffage etc Tout cela tourne avec du fossile. Conséquence cela ne va pas arranger le taux de CO² de la planète et son élévation de t°. La piste de la décroissance et de la baisse drastique de la conso d’énergie de tout poil n’est pas prise en compte par les politiques en mal de réélection. Ce n’est pas les moulins à vent, les panneaux réfléchissants, les batteries de stockage et les VE qui y feront quelque chose sauf participer à l’augmentation de la destruction de la planète déjà en cours.

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  • il me semble qu’il y a eu une inversion entre « parc nucléaire » et « énergies renouvelables  » (à la lumière des derniers mois) dans la phrase
     » le parc nucléaire français s’est adapté pour répondre à tout moment à l’intermittence des énergies renouvelables incapables de produire de l’électricité quand le pays en avait le plus besoin. »

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  • A la lecture de ces deux dernières remarques force est de constater (encore une fois!) que l’humain  »moyen » se considère comme le maître de la nature, avec ses besoins qu’il ne cherche pas à reconsidérer (surtout au niveau des abus futiles!)…
    Pour commencer il faut se remettre à sa place et comprendre que  »l’homme est au service de la nature… et surtout pas le contraire! ». Comprendre également que la nature n’a pas besoin de l’espèce humaine, par contre cette espèce est totalement dépendante d’elle! ». A partir de cette mise au point on peut commencer à envisager le futur proche tout en respectant le plus lointain! Un seul exemple prouvant l’incohérence d’une partie de notre  »pseudo organisation électrique »! Je précise  »notre » car à ma connaissance personne ne critique scientifiquement ce qui va suivre:
    ERDF (et autres fournisseurs?) propose des tarifs privilégiés de nuit… c’est certain qu’avec cette méthode, ces mêmes individus vont critiquer le solaire en disant que ça va coûter un max pour installer des batteries!!! Pire même, quand ils se permettent de qualifier de  »fatales » ces énergies renouvelables!
    Aller une autre débilité d’ERDF avec une différence de coût d’abonnement de seulement 10 Euros par an entre les deux premiers contrats (15A et 30A)! IL SUFFIT DE RENDRE CARREMENT GRATUIT L’ABONNEMENT DU 15A POUR QUE DE NOMBREUX CLIENTS ASSURENT EUX MEMES CE QUE ERDF A BEAUCOUP DE MAL A GERER: LISSER SA COURBE DE PRODUCTION AVEC LA DEMANDE! Je me dispense des calculs et explications prouvant qu’on peut vivre normalement avec 15A au compteur! Beaucoup à dire…

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  • Défendu par M. Favand, l’argument du bas rendement d’un réacteur nucléaire est l’un des plus risibles du discours antinuc.
    Je l’invite à diviser la puissance thermique du parc nucléaire par la superficie du pays pour voir ce que cela fait de W/m².
    Allez, je donne la réponse : 400 milliards de kWh par an sur 550 000 km² font une puissance moyenne de 0,083 W/m².
    Mais le parc produit aussi la nuit ! Pour comparer avec l’ensoleillement, doublons ce chiffre : 0,166 W/m².
    .
    Mais il « ne fait pas sens » de se borner à ce calcul sur un pays qui sur le 1/900e de la surface du globe alimente en électricité le 120e de sa population. A supposer qu’on fournisse à tous les Terriens autant d’électricité nucléaire qu’à chaque Français, on produirait par an 48 000 milliards de kWh qui réchauffant 500 000 000 de km², équivaudraient ainsi à 0,022 W/m².
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    C’est la cata !
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    M. Favand, je vous dis ce que je dis aussi aux autres missionnaires écologistes en service commandé sur ce site : les argumentaires militants antinucléaires qui passent très bien dans un grand public dépourvu de culture scientifique, tombent à plat ici, où s’il y a peu de participants, leur niveau moyen n’a rien à voir avec celui d’une réunion de cellule chez les écolos.
    .
    Pour ne pas être de reste, M. Rochain ajoute aussitôt que le nucléaire, vice supplémentaire, n’exploite qu’une mince fraction de la masse d’uranium tirée du sol.
    Eh oui, mais vu que l’U238 en majorité écrasante dans l’U naturel n’est pas fissile (toutefois la disponibilité d’U235 reçoit dans un réacteur le renfort d’un peu de 238 converti en Pu239 et fissionné avant défournement des barreaux), dire qu’on n’utilise qu’une minime fraction de l’uranium total n’a pas plus de sens que de dire qu’il est absurde d’exploiter l’or d’un gisement qui n’en contient qu’un gramme à la tonne de terre (ce que l’on fait). Si l’identité de raisonnement n’apparaît pas forcément au premier regard, c’est seulement parce que l’U238 s’appelle aussi « uranium » ; mais il est ni plus ni moins un produit stérile (pour l’heure) que la terre aurifère dépouillée de son or. .
    .
    Ainsi seule a à nous intéresser la disponibilité absolue d’U235, et nullement son % dans l’U naturel.
    .
    La notion de faible rendement agitée par M. Rochain n’a aucun intérêt non plus, quoique très prisée des milieux écologistes.
    Il est vrai que le rendement thermique d’un réacteur nucléaire dépasse à peine la moitié de celui d’une centrale électrique à gaz. Seulement voilà, le rendement en électricité de l’uranium laissé dans le sol n’est pas 30% mais zéro. La question n’est donc plus de se demander quel est le rendement du réacteur, mais s’il produit une électricité vendable. Or il la produit en effet. Ainsi peut-on se leurrer en employant une notion souvent pertinente, ici le rendement, dans un cas où elle cesse de l’être.

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    • Oups.. on n’est pas prêts de s’en sortir, ni d’envisager sereinement une transition énergétique  »viable »!
      -Une triste réalité ou rappel; l’énergie thermique fatale des réacteurs nucléaires (ainsi que des déchets ne l’oublions pas!) RECHAUFFE INUTILEMENT ET DANGEREUSEMENT LES MILIEUX NATURELS ET CECI DE FACON CONCENTREE, ET PERMANENTE… ET NON PAS DILUEE SUR TOUT LE TERRITOIRE! Ensuite ces chaudières ont besoin d’une soure froide (théorème de Carnot) hors le réchauffement climatique global, les canicules, la baisse des débits des cours d’eau OBLIGENT A RALENIR OU ARRETER DES REACTEURS AU RISQUE QU’ILS S’EMBALLENT!
      -Puis une comparaison ou estimation désuette autant qu’inutile sur une généralisation nucléaire mondiale… restons cohérents, pragmatiques, scientifique et surtout sans aucun conflit d’intérêt!
       »Missionnaires écologique en service commandé » … une proposition, redire cette phrase devant un miroir ou en regardant les photos de vos enfants…petits enfants!
      Pour rappel, on n’est pas  »écolo » ou  »anti écolo », nous sommes tous des terriens conscients et responsables de nos faits et gestes envers la nature… ou on est EXTRE-TERRESTRE!
      Vous faites partie de quelle famille?
      LE RENDEMENT des systèmes techniques en général… loin d’être un paramètre que vous dénommez  »notion », c’est une priorité absolue! Avec une quête permanente d’amélioration des rendements, il faut aussi une démarche ultra prioritaire de maïtrise de l’énergie ainsi qu’une maîtrise de la demande d’énergie -ça concerne la puissance souscrite au compteur… je peux vous expliquer!).
      Un dernier détail concrêt prouvant que tous les clients d’ERDF gaspillent à outrance des kWh… comme ce kWh n’est pas  »palpable », encore moins  »visible », dans mes conférences j’utilise différents cas pratiques facilement compréhensibles.
      Pas mal de conducteurs ont déjà du remplacer une roue crevée… le cric nécessite un certain effort pour soulever qu’une partie de la voiture (pas totalement!), et bien avec un seul kWh on pourrait soulever un semi remorque de 36 tonnes à 10 m de hauteur! Une bagatelle donc!
      Avant de parler d’énergie, il faut comprendre l’énergie, il faut respecter l’énergie, il faut maîtriser ses consommations d’énergie!
      GF

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      • Monsieur Guy Favand, vous n’avez pas dû beaucoup travailler dans l’exploitation d’une centrale nucléaire pour proférer de telles inepties. Si vous voulez parler de quelque chose essayez d’abord de vous documenter ailleurs que chez les Verts.

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        • Ca c’est sûr monsieur Flucher, je ne risque pas d’avoir travaillé dans une centrale nucléaire!
          Mais j’aurai pu dans les études préalables proposer de limiter ces pertes fatales autant que collossales d’énergie thermique en envisageant des formes de cogénération sans résidus de rayonnements (je pourrai expliquer… mais juste à des étudiants pas encore pollués intellectuellement!).
          Un détail qui a son importance, respectez les personnes  »vertes » au moins elles ont de l’empathie cognitive pour leurs semblables…
          Enfin, vous ne deviez pas le savoir, mais  »Dame Nature » vous offre tous les jours et gratuitement 500 litres d’oxygène pour pouvoir respirer et donc vivre la bonne question par rapport à votre comportement et vos critiques acerbes sur  »Les Verts »… méritez-vous cet oxygène?
          GF

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  • M. Favand, j’ai répondu à ce que j’ai lu !
    Vous avez écrit que par ces temps de réchauffement climatique on n’a surtout pas besoin de toute la chaleur dégagée par le nucléaire. Vous n’aviez pas parlé des cours d’eau, mais du réchauffement planétaire. Alors, j’ai montré que pareil souci n’avait pas lieu d’être !
    Du coup vous vous rabattez sur le réchauffement des cours d’eau. Pourquoi aviez-vous alors commencé par un argument inconsistant ?
    .
    Vous écrivez : la baisse des cours d’eau OBLIGENT A RALENTIR OU ARRETER DES REACTEURS AU RISQUE QU’LS S’EMBALLENT !
    Oui, les réacteurs sont mieux en bord de mer (elle ne risque pas de baisser !) ou loin des cours d’eau importants, avec des aéroréfrigérants. La proportion de ceux qui sont sur cours d’eau n’est pas ce que croit le bon peuple.
    Sinon, voilà le spectre écolo habituel du réacteur qui s’emballe. Non, un réacteur à eau pressurisée qui manque de refroidissement ne s’emballe pas. Revoyez sa physique.
    On arrête la fission en une seconde. S’il fait éclater sa cuve (TMI en est le seul exemple) ce n’est pas par emballement mais parce qu’il reste quelques % d’énergie fournis par la radioactivité des produits de fission. On peut dire qu’on s’en fiche si le résultat est le même, mais je suis de ces enquiquineurs qui ne se fichent jamais des arguments par lesquels on arrive quelque part.
    .
    (humour « privé ») : Ne dites pas qu’on ralentit un réacteur ; dites qu’on l’arrête : nous avons ici un antinuc qui ne supporte pas l’évocation du ralentissement, parce dans le cas du ralentissement pour suivi de charge ça affaiblit ses arguments. (fin de l’humour)
    Donc ce n’est pas pour éviter un accident nucléaire qu’on ralentit ou arrête un réacteur qui manque d’eau : c’est parce que la tolérance d’élévation de température du cours d’eau pour cause de vie aquatique est atteinte. Comme elle est basse, on arrête le réacteur très très loin du moment où le cours d’eau serait tellement à sec qu’il ne pourrait même plus refroidir la puissance résiduelle après arrêt de la fission (immédiatement après l’arrêt, douze fois moins que la puissance de marche).
    Voilà le grand public rassuré : l’apocalypse du réacteur emballé est remise à une date ultérieure.
    .
    Vous écrivez : « redire cette phrase devant un miroir ou devant la photo de vos enfants… petits-enfants. »
    Erreur, nous ne sommes pas sur un plateau de télévision. Gardez vos larmoiements.
    .
    Vous écrivez : « …..une comparaison inutile….. sur une généralisation nucléaire mondiale. Restons cohérents…. »
    C’est précisément pour le rester que je fais cette généralisation : c’est pour montrer qu’il est vide de sens de s’inquiéter de l’effet du mauvais rendement du nucléaire, puisque même si le monde entier en avait, cela n’aurait aucun effet sur le réchauffement planétaire, à l’inverse de votre discours. Or tout le monde ne faisant pas de nucléaire, le souci est encore moindre.
    Corollairement, j’adore voir inverser les choses en dénonçant la supposée nuisance nucléaire sur le réchauffement global.
    .
    Oui, un kWh permet de soulever 36 tonnes à 10 mètres :
    36 000 kg x 10 m/s² x 10 m = 3 600 000 J = 1 kWh.
    C’est impressionnant.
    Mais 1 kWh permet à peine de chauffer une pièce non isolée pendant un quart d’heure. Ce n’est plus impressionnant. choisissons bien nos images !
    .
    Suivent des considérations verbeuses sur le rendement. Je répète ce que j’ai dit précédemment : « rendement » est un mot piégeur. A première vue l’idée d’un rendement médiocre est dissuasive, alors que justement il est des circonstances où le rendement est un faux problème qu’il devient alors artificieux de manier. C’est le cas lorsque le rendement ne peut être beaucoup amélioré, mais que tel qu’il est, le résultat net est bon quand même et que se passer du processus concerné serait ne plus rien avoir du tout ! C’est le cas de l’emploi de l’uranium.
    .
    Ne manquez pas de nous faire connaître le calendrier de vos conférences lorsqu’elles pourront reprendre.

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    • Sarcastelle : « La proportion de ceux qui sont sur cours d’eau n’est pas ce que croit le bon peuple. »

      Je ne sais pas ce que croit le bon peuple mais il n’y a que 14 réacteurs nucléaires en France qui ne soient pas sur des cours d’eau, mais en bord de mer : 6 à Gravelines, 2 à Penly, 4 à Paluel, et 2 à Flamanville dont 1 en carafe depuis plus d’un an.

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    • Je ne sais pas l’altitude du lit de la gironde par rapport à celui de la mer au niveau de la centrale, mais je sais que ce sont la Garonne et la Dordogne qui alimentent la Gironde. Et cela ne change rien au problème qui est bien que la majorité des centrales est située sur des cours d’eau. Mais lorsque ces centrales ont été construites, bien sûr personne n’imaginait un éventuel asséchement des cours d’eau dans un avenir prévisible, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui et démontre que lorsque l’on croit avoir tout prévu il peut encore arriver quelque chose que l’on n’a pas prévu, et à chaque fois que l’on tient compte de l’expérience passée pour se parer contre les problèmes qu’elle a mis en lumière la facture monte, et les délais de réalisation aussi. Ce qui fait que ce qui était à l’origine un système performant et économique finit par devenir un système contraignant et coûteux.
      Il en va ainsi d’un EPR étudié au début des années 2000 qui devait être construit en 4 ans pour 3,3 milliards et produire une électricité à un tarif très compétitif arrive après 15 ans de construction à 19,1 milliards à un tarif que l’on ose même plus avouer et qu’on chuchote aux tarifs les plus élevés de l’éolien offshore mais que l’on sait déjà bien plus élevé.et à n’avouer que bien plus tard, une fois que l’on aura fait prendre aux politiques la décision de construire d’autres EPR et qu’il sera trop tard pour revenir en arrière… ce qui est la politique EDF déjà pratiquée depuis la première proposition EPR. Et les désastres s’accumulent pour la France : Olkiluoto, Flamanville, Hinkley-Point…. et on en cherche d’autres, car au point où en est le trou il n’y a plus qu’à le gigantualiser pour que le pays entier soit solidaire de la faillite, le treizième des travaux d’Hercule.

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  • Excellent article. A n’en pas douter, la plus grosse connerie qu’ait faite Hollande pendant son quinquennat a été de ramener la part du nucléaire en France à 50 % de la production totale d’énergie. Sans proposer de solution alternative crédible.
    Il faut lancer de toute urgence la 4eme génération de centrales nucléaires « made in France » parce que la « densité » énergétique du nucléaire restera inégalée au minimum pour les 50 ans à venir.

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    • Monsieur Delpy, avant de vouloir parler d’énergie (quelque soit sa forme!) il faut apprendre l’énergie, maîtriser l’énergie, respecter l’énergie! Votre seule préoccupation semble se limter à la densité… effectivement vous  »validez » la plus forte densité toxique sur l’extrèmement durable… on n’a pas encore trouvé pire que cette filière!
      Quoi que dans le domaine de l’absurde, de la quête de l’impossible, nous avons nos  »alchimistes » du 21èm siècle… qui donc?
      Tous ces  »pseudo scientifiques » vraiment atteints cérébralement (probablement des effets des REM avec leurs portables utilisés à outrance… si si c’est prouvé, ils attaquent déjà la plasticité cognitive et bien d’autres fonctions aussi!), qui veulent copier et reproduire la fusion de notre belle étoile SUR TERRE ; j’ai nommé le projet ITER. Ces gens-là n’ont pas compris que le soleil brillait partout sur Terre, gratuitement… et qu’il suffisait d’utiliser (localement) toutes ses formes d’énergies déclinées d’une façon remarquable de diverses façons!
      Ce sont des  »extra-terrestres » , mais le plus grave c’est qu’ils dilapident des fonds publics gargantuesques tout en gaspillant des dizaines de milliers de tonnes de matières, de béton… sur un site qui ne pourra jamais être remis en état lorsqu’ils auront enfin accepté leur échec! Alors pour sauver la face, on vous dira:  »mais ça crée des emplois » (oui; fictifs, inutiles, non durables!), on vous dira aussi:  »c’est recherches ont permis de développer de nouveaux procédés »…etc.
      Nous ne vivons plus une époque formidable, mais une époque remplie de minables (désolé si c’est un peu brutal!).
      Juste pour conclure, je n’ai jamais été raccordé au réseau EDF, ni au réseau d’eau (depuis plus de 40 ans!), mes besoins en consommation d’énergie électrique maîtrisée sont inféreurs à 1kWh par jour par personne… BIEN ENTENDU AVEC TOUT LE CONFORT MODERNE… beaucoup à dire, je reste disponible si vous désirez des compléments d’informations scientifiques validée  »in situ »… pas de la théorie aléatoire!

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    • Monsieur Delpy, vous vous trompez seulement d’objectif. Le but n’est pas de concentrer le plus d’énergie possible dans l’espace le plus petit possible. Ça c’est un objectif militaire, faire la bombe la plus dévastatrice possible.
      Le but que nous poursuivons et d’apporter à chacun ce dont il a besoin avec le minimum de perte entre la production et la consommation. Le nucléaire c’est le contraire c’est ce que vous dites en vous trompant de cible. Car au delà de la production nécessaire à l’utilisateur de cette énergie vous créez de nouveaux problèmes de transport et de répartition qui consomment chacun une part de l’énergie produite pour leur propre fonctionnement et vous finissez à la limite par consommer plus d’énergie pour faire fonctionner votre système de distribution et de répartition qu’il n’en n’est consomme pour l’utilisateur.
      C’est ce qui arrive quand on se trompe de cible.

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  • « … et on en cherche d’autres »
    On demandera un coup de main aux Chinois.
    Je ne partage pas votre point de vue financier, qui paraît sous-entendre que la série des EPR serait au tarif des prototypes. D’autre part je comparerai les prix de revient du kWh lorsque je connaîtrai celui des renouvelables livrés à eux-mêmes, sans épaulement par des sources à marche continue. Je m’attends à des chiffres sans rapport avec la publicité actuelle faite sur le prix du courant au pied de l’éolienne au moment où elle donne, sans considération des effets e leur intermittence. En outre, les batailles de prix reviennent à regarder l’économie dans son ensemble par le mauvais bout de la lorgnette, vu que le plus important tient en premier à la quantité d’énergie disponible, sauf à révolutionner dès demain le lien entre énergie et PIB.

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    • Prototypes ? vous me faite rire… j’ai fait des prototypes toute ma vie et ils ont tous un budget a respecter.
      Prototype ne veut pas dire on fait quelque chose dont on ne peut pas savoir combien ça coutera, ni combien de temps ça mettrea à se fabriquer…. vous réver, un prototype c’est figé dans ces postes et cela sert une fois terminé à savoir comment on peut diminuer l’un et l’autre tout en voyant comment son efficacité peut aussi être améliorée.
      Quant aux prix des renouvelables sans subvention ils sont tous connus quand les marchés sont signés et de plus en plus ils sont signés entre producteurs et consommateurs directs, vous ne perlez que de ceux qui revendent à EDF …..de plus en plus rare, et même ceux-là profitent surtout à EDF qui revend leur électricité plus cher qu’ils ne l’achètent.

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  • Ce ne sont pas ces échanges trop souvent  »partisants » qui feront avancer notre problématique ultra prioritaire mondiale, j’ai nommé  »l’énergie »!
    Quand je lis que  »le rendement d’un système technique est une notion qui cesse d’être pertinente » … je suis effaré!
    Quand je constate des afficionados du nucléaire, bornés à ce point… c’est une affaire de STRIATUM…
    Qqs éléments compémentaires (à charge, désolé c’est la réalité!):
    Au Niger, suite à l’abandon des mines d’uranium, des centaines de millions de tonnes de déchets de matériaux (faiblement radio-actifs, mais tout de même!) SONT A L’AIR LIBRE! Hors nous subissons de plus en plus souvent des tempêtes de sable qui vont aussi véhiculer de ces poussières! J’ai effectué des mesures de radio activité, et évidemment une légère augmentation est mesurable; on passe d’une moyenne  »naturelle » de 80 nano Sievert par heure à 90, ou 100! Vous direz encore une fois, c’est très faible, ça ne compte pas, c’est sans impact sur la santé… comme pour les REM de la téléphonie mobile! Sauf que ces agressions sur la santé publique sont cumulatives et irréversibles!
    Au Japon, ils ont trouvé une méthode; ils augmentent le taux résiduel  »autorisé ou légal » de radio activité et sollicitent les  »exilés nucléaires » à revenir sur leurs terres irradiées…
    Stop, trop à dire…Les protagonistes, les multinationnales, les politiques, les actionnaires resteront  »forts » devant le peuple car leurs formes d’agressions sur la santé resteront invisibles (pas vu pas pris!). De plus les atteintes sur la santé demandent des années à se manifester et à ce moement là il est trop tard!
    Nous sommes trop nombreux sur cette petite planète, heureusement qu’il y a et aura de plus en plus de façons de réduire cette démographie explosive (la pillule aurait pu suffire!).
    GF

    Répondre
    • Bien sur ces messieurs n’ont rien à faire des 300 millions de tonnes de charbon ( C02) utilisés pour faire de l’électricité au Niger pour fabriquer le yello cake, pomper des milliards de m2 d’eau, laissant les maigre sources polluées, des milliers de tonnes de déchets balayées par le vent du désert jusque dans les pays voisins ,les ferrailles contaminés qui servent de casseroles ,des gamins qui ont du mal à respirer, de l’hécatombe de cancers qui attend les Nigériens comme au Gabon depuis que la France à fermer la mine. Puis que l’on vous dit que le nucléaire est propre et ne fabrique pas de CO2.

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      • Non non il ne produit que très peu de CO2 une fois…… Arrivé en France sous forme de yellowcake laissant derrière lui la production de 60 g de CO2 de ce qui permettra de faire 1 KWh d’électricité avec seulement 6 g de CO2 additif seulement (on trouve ça dans la nomenclature de L’ADEME) mais n’oubliez pas les acides de dissolution dans la nappe phréatique d’Arlit qu’on a oublié d’emporter avec le yellowcake.

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        • Donc la pollution dans un autre pays on s’en balance, et la mort semée non plus. Les 750 000 transports par an en France cela ne comptent pas comme CO2 non plus, ni les gaz comme le SF6 utilisé comme réfrigérant, très puissant gaz à effet de serre: un kilo égal 22,8 tonnes de CO2, dont les quotas semblent mangés en 8 mois au lieu de12. ETC.
          Comment se fait ‘il alors qu’ à chaque fois que la température baisse à peine on veut faire peur aux gens avec les centrales à charbon françaises qui doivent être à ce moment vendues pour démantèlement, donc inutiles. Et qui ne devaient pas servir beaucoup. Nous ne somme pas en 1985 ave 3 semaines d’hiver à moins 20 – 25 pourtant. Manipulation car les centrales à gaz n’ont pas servies elles non plus en 2020.Et les français ne savent même qu’elles existent. A oui je sais pour discréditer à moindre frais et manipulations la transition en Allemagne.

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          • Je crains que vous ne m’ayez pas très bien compris, Thibaud Michel…. bien sûr que je ne me fou pas des dégâts que l’on cause chez les autres, je ne fais que souligner que l’on fait ….. comme si on s’en foutait.

    • M. Rochain a quelques noms d’oiseaux parfois pour ses contradicteurs, mais M. Favand avec son striatum innove. Que veut-il dire ? La première impression est que défendre l’électronucléaire avec trop de zèle viendrait d’un dysfonctionnement cérébral ? Que veut-il dire ?
      .
      Je maintiens selon mon raisonnement plus haut que le rendement dans certains cas particuliers n’est pas une notion pertinente à invoquer. C’est généraliser l’affirmation, qui tiendrait de l’absurde. L’aurais-je fait à mon insu ?
      .
      J’ai bien noté que 20 nSv/h supplémentaires, soit 0,175 mSv/an, représentent un problème grave. Je le veux bien. J’aurais dû y réfléchir avant de déménager du bassin parisien vers le Limousin. Mais j’ai acheté (une maison en granit !) ; il est donc trop tard.
      Il me manque l’élévation morale nécessaire à condamner le nucléaire lorsqu’on est dans les doses si nettement inférieures aux ordres de grandeur au seuil des effets statistiquement détectables.
      .
      Serait-il utile que je consulte un striatologue ?
      Je vous ai montré plus haut la médiocre impression que m’a fait votre invite à me confronter au regard photographique de mes petits-enfants. Ça, oui, comme argumentation ça « effare » comme vous dites par ailleurs.
      Bien le bonjour.

      Répondre
  • La transition GreenTech est surtout un gigantesque GreenWashing financé de manière opaque.

    -ruineux à grande échelle
    -pas propre du tout, en particulier chez les damnés de la terre au fin fond de l’Afrique de l’Asie et de l’Amérique du sud
    -générant des montagnes de déchets tout les 25 ans

    Répondre
    • Votre nez est beaucoup trop court Monsieur Le Goff, le monde entier vous prenant au mot, que ferez vous dans 10 ans ?
      En effet, si le nucléaire est la solution pour sauver la planète, il l’est pour tout le monde car la France n’est pas chargée à elle seule de sauver le monde, donc tout le monde au nucléaire et vite.
      Mais le nucléaire ne représente actuellement que 10% dans la production d’électricité et si sur vos bons conseils le monde entier s’y converti ce sera 100% de l’électricité qui sera produit ainsi.
      Les géophysicien estiment selon les études que l’accès à l’uranium est garanti au rythme de l’usage actuel pour 60 ans à 1 siècle selon les études. Ne mégottons pas et soyons généreux prenons 100 ans.
      Si l’on passe de 10% à 100% de l’électricité (et en supposant que la demande n’augmente pas) le filon durera 10 fois moins longtemps….. que ferez vous au bout de 10 ans à ne plus rien pouvoir mettre dans les milliers de cuves de réacteurs nucléaires pour les faire fonctionner ?
      Etes vous bien sûr que les renouvelable n’ont pas l’avantage incomparable de l’éternité ?

      Répondre
      • Pour l’éternité ? Si les ressources minières le permettent et exigeront encore pour longtemps du fossile thermique pour compenser les variabilités. il est aisé de constater l’importance de cette consommation tout au long de l’année (même si l’on peut constater une petite baisse de temps en temps et au fil des ans) et encore plus lorsqu’il fait froid. https://www.electricitymap.org/map

        Répondre
        • L’éternité comme la durée de vie du Soleil, Cochelin. Car c’est de cela qu’il s’agit, pas de votre petite magouille d’arrière cuisine.
          Les outils qui captent l’énergie du soleil ne se consument pas Cochelin, ils son’t réutilisables a l’infini, les ferrailleurs recyclent les métaux depuis qu’on les utilise… Il n’y a que les fossiles et l’uranium qui ne se recyclé pas et qui sont eux même convertis en energie

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        • Parce que la réalité se limite à l’U235 et aux REP. Le reste est du domaine du rêve pour un avenir prévisible du siècle en cours jusqu’à 2121 et je ne suis pas du tout certain que les artifices destinés à rendre l’U238 fissible soient efficace et surtout pas plus dangereux encore que les classique U235. Si c’était facile on ne tournerait pas en rond sur le sujet avec 8 réacteurs développés rien que dans ce but depuis 1957 avec Rapsodie et ses 7 successeurs tous des échecs, et je ne vous parle pas du prix de ces échecs, ni des tentatives étrangères également abandonnées. On ne peut pas opposé un mirage qui recule à chaque nouvelle tentative à du réel avec les ENR dont la progression a été spectaculaire dans des temps très courts, tant dans l’accroissement des performances que dans l’écroulement des coûts de production.
          Je ne ramène donc le nucléaire qu’à ce qu’il est effectivement.

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          • Le projet développé par l’équipe du CNRS/LPSC de Grenoble dirigée par Daniel HEUER est tout sauf un projet d’hurluberlu.
            Rien à voir avec Astrid qui n’a aucun avenir commercial. et sans doute même aucun avenir tout court.

          • Je ne vous ai pas parler d’Astrid, mais il fait effectivement partie de tous ces projets qui n’avaient rien d’e projets hurluberlu à l’origine d’ailleurs sur 10 année de sa vie Superphénix à bien fonctionné comme on l’espérait durant presque un an sans gros problème en 1996. Mais ça restait peu rapporté à sa durée d’activité. Et le projet d’Heuer n’est pas non plus hurluberlu, si ce n’est qu’il ne se fera pas parce qu’il ne réponds pas au besoin militaire. On ne fera jamais de bombe au thorium et on ne motorisera jamais un sous-marin avec un réacteur au thorium. Le nucléaire civil n’existe qu’en accessoire au nucléaire militaire.et les industriels se sont toujours refusés à maintenir deux filières incompatibles, celle de l’uranium et celle du thorium.
            Le Thorium n’est pas nouveau, on en discutait déjà il y a 50 ans mais les portes se fermaient. Pourtant à l’époque où l’on savait que les fossiles avaient une fin il aurait pu avoir ses chances, alors ce n’est pas maintenant que d’autre solutions sont apparues avec les renouvelables qu’il va séduire là où il faut séduire. Une filière nouvelle c’est 50 ans de perdus pour les industriels du secteur qui ont déjà beaucoup de mal à assumer celle de l’uranium.

          • Sur Astrid, on lit un peu tout et n’importe quoi. Du point de vue de GEN IV c’est un réacteur qui ne passe ni les critères d’acceptabilité sociale ni les critères de coût (sécurité oblige).

            Pour les MSFR, si la France et l’UE sont au service minimum (SAMOFAR sous financé) les Russes et les Chinois n’ont pas les mêmes hésitations. Le développement se fera avec ou sans nous.

          • Trop compliqué trop d’incertitudes, aurait pu présenté un intérêt si les renouvelables n’avaient pas que des difficultés bien moindre à résoudre

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