Nouveaux réacteurs nucléaires: EDF se réjouit, « nous sommes prêts », déclare son PDG

EDF « se réjouit » des annonces du président Emmanuel Macron, qui a annoncé que la France allait relancer un programme nucléaire, et se tient « prêt », a déclaré mercredi son PDG Jean-Bernard Lévy.

« EDF a beaucoup travaillé avec la filière nucléaire pour pouvoir affirmer que nous sommes prêts. Nous sommes prêts », a-t-il assuré lors d’une audition au Sénat.

« EDF se réjouit très sincèrement de la déclaration du président de la République, M. Macron, hier soir à la télévision sur la relance de nouvelles centrales nucléaires en France », a dit M. Lévy.

Emmanuel Macron a annoncé mardi que la France allait relancer un programme nucléaire et construire de nouveaux réacteurs sur son sol, en reportant toutefois à plus tard les précisions sur ces futurs EPR.

« Nous attendons maintenant plus de détails de la part du gouvernement français sur cette annonce », a de son côté souligné Xavier Girre, directeur financier du groupe EDF, lors d’une conférence sur les résultats de l’entreprise.

« Le président aura l’occasion de s’exprimer dans les prochaines semaines sur ce sujet-là pour donner des précisions à la fois d’ordre technique -le type de réacteur- et de calendrier », a indiqué pour sa part Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur France info.

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a aussi dit qu’il ne pouvait pas préciser à ce stade le nombre de réacteurs qui seraient construits. « Combien il en faudra? Est-ce que c’est 6 ? Est-ce que c’est 8 ? Est-ce que c’est 10 ? Je ne peux pas vous le dire, (…) ça dépendra du niveau d’ambition que nous nous fixons » en termes d’électrification, a-t-il déclaré sur France Inter.
jmi-kd-mhc/mch/spi

commentaires

COMMENTAIRES

  • Il peut ses réjouir, il l’a bien eu. Maintenant que c’est lancé on va bien accumuler les retards et les déplacements de budget comme prévu, mais avec la caution du Président qui ne se déjugera jamais on s’en fou, plus question de faire marche arrière il faudra bien qu’il crache les suppléments et les allonges de délai…. pour nous c’est bon pour 50 ans et d’ici là on sera tous à la retraite, les suivants se débrouilleront pour essayer d’y arriver eux aussi avec le minimum de casse. Champagne !

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  • Ce qui est dans les cartons, c’est qu’il y aurait six EPR2 qui entreraient en service entre 2042 et 2051.

    Combien de vieux réacteurs seront arrêtés d’ici là à cause d’une cuve trop fragilisée ?

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    • Il n’est pas exclu qu’ils ne rentrent jamais en service, à la fois pour des raisons économiques et d’autre part car il seront alors inutiles avec l’état d’avancement des renouvelables.
      Obsolètes avant d’exister !

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  • Allons-nous rouvrir des mines d’uranium en France et en trouver d’autres « pour garantir l’indépendance énergétique de la France » ?

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  • Elles avaient une teneur en uranium si faible avec des filons trop mince pour être rentables…. Elles n’ont pas changé d’état ces 30 dernières années.

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  • Soyons optimistes et n’oublions pas qu’en moins de 25 ans EDF et la filière nucléaire (Framatome, Alsthom et bien d’autres ) ont su construire 58 réacteurs sans excès de coût à partir du moment où les décisions étaient claires et précises par le gouvernement de l’époque (Pompidou, Messmer). Il en sera de même si toute la filière est mobilisée, dommage que comme pour l’Airbus la France n’ait pas pu s’associer avec d’autres états européens pour être encore plus performant et pouvoir concurrencer à l’avenir la Chine, les USA, la Russie, la Corée du Sud…L’essentiel est de rester constant dans l’effort et ne pas s’arrêter comme l’a fait l’état français autour des années 2000 en arrêtant toute construction de centrale nucléaire provoquant la disparition des compétences à tous les niveaux: recherche, desing , planification, construction, maintenance.
    A ce jour nous disposons de 10 ans minimum de combustible uranium et pendant ces mêmes 10 ans la France pourra continuer à assurer son approvisionnement, les risques de manque de combustible sont bien moindre qu’avec le pétrole et le gaz, sans compter sur les réacteurs à neutrons rapides (RNR) dits de IV ième génaration capables de « brûler » les déchets des réacteurs actuels ce qui garantirait bien plus que 100 ans de combustible!
    cf: https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/reacteurs-de-4e-generation

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  • La Chine lance un programme de 150 réacteurs nucléaires pour les 15 ans à venir car il font maintenant plus confiance au nucléaire pour sortir du charbon qu’aux ENRi . Bientôt, ce sont eux qui viendront construire nos prochains réacteurs. https://www.nature.com/articles/d41586-021-02459-w
    De même, ce pays expérimente son premier réacteur au Thorium. Qu’attendons- nous pour aller de l’avant ?

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  • Tout à fait Cochelin vos propos sont repris COP 26 de transitions et énergie du 8 nov.
    Tout à fait Victor j’ai écrit aussi ds « macron annonce la construction de nveaux réacteurs » :
    Pour mémoire en France il y a eu 45 réacteurs ( ~1000 MW) construits et couplés au réseau entre 1980 et 1990 , ce qui représentent plus des trois quarts de notre parc actuellement en fonctionnement.
    EDF se doit de relever ce type de défi avec de bons ingénieurs (de retour à l’édifice) qui croient de nouveau en leur avenir en travaillant dans cette branche.
    Bonsoir et bien le bonjour aux cassandres !

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