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Londres : Uber va électrifier la totalité de ses voitures d’ici 2025

2017 n’a pas été une année particulièrement facile pour Uber en Angleterre. À la suite d’un bras de fer judiciaire de neuf mois l’opposant aux chauffeurs de taxi londoniens, la plate-forme de VTC américaine voit sa licence de transport annulée par la Transport For London (l’autorité de gestion des transports de la capitale britannique).

Grâce à une procédure d’appel auprès du tribunal de Westminster, Uber voit finalement sa licence d’opérateur prolongée de 15 mois en juin 2018.

Depuis ces déboires, la société américaine n’a de cesse de montrer ses bonnes intentions aux autorités britanniques. Déploiement d’un centre d’appel pour ses clients, régulation des volumes horaires de ses chauffeurs, collaboration renforcée avec la police…

La plate-forme de VTC tente ainsi d’améliorer ses relations avec la Transport For London. Toujours dans cette optique de soigner son image auprès de Londres, Uber vient d’annoncer son intention de créer un fonds d’énergie renouvelable et d’électrifier sa flotte de véhicules qui circulent dans les rues de Londres.

Soutenir le plan anti-pollution du Maire de Londres

La célèbre plate-forme de VTC compte mettre toutes les chances de son côté pour motiver les autorités britanniques à prolonger sa licence d’exploitation londonienne. Dara Khosrowshahi, le PDG d’Uber, a annoncé fin octobre qu’il allait soutenir l’ambitieux plan anti-pollution du Maire de Londres via le lancement d’un programme baptisé « Air Pur ».

L’objectif de ce programme : aider l’ensemble des chauffeurs Uber opérant à Londres à se débarrasser de leurs voitures thermiques pour les remplacer par des voitures électriques. Coût de l’opération : 200 millions de livres sterling.

S’il est bien évident de se méfier de ce genre d’effet d’annonce (Uber marche sur les platebandes d’Elon Musk, le PDG du constructeur automobile Tesla), la société Uber assure qu’elle va tout mettre en œuvre pour mobiliser les 226 millions d’euros nécessaires à la conversion de l’intégralité de sa flotte londonienne aux moteurs électriques d’ici l’horizon 2025.

Un compte épargne individuel à chaque chauffeur Uber pour favoriser les économies

Pour y parvenir, Uber a annoncé la mise en place d’une sorte de compte épargne pour chacun de ses chauffeurs. Les tarifs pratiqués dans la capitale britannique vont donc augmenter de 15 pence par mile parcouru (soit 17 centimes d’euro par tranche de 1,6 kilomètre).

Cette augmentation va ainsi permettre à chaque chauffeur Uber d’alimenter son fonds « voiture électrique » individuel.

Fidèle à sa philosophie libérale, les chauffeurs les plus actifs verront leur cagnotte grimper le plus vite. Uber estime qu’un chauffeur qui effectue chaque semaine une quarantaine d’heures de course pourrait voir son compte épargne alimenté d’un total de 3.000 livres sterling (soit 3.997 euros) en deux ans.

Sur une période de trois ans, un chauffeur peut ainsi « espérer économiser 4.500 livres (5.100 euros) sur le coût d’un véhicule électrique ».

L’entreprise américaine estime que ce programme « Air Pur » permettra de convertir plus de 20.000 véhicules en circulation à Londres au cours des trois prochaines années.

Des résultats qui pourraient également être favorisés grâce à d’autres dispositifs, tels que des aides pour la mise au rebus de voitures diesel polluantes ainsi que des partenariats avec des constructeurs de bornes de recharge.

Uber va lancer une flotte de vélos électriques partagés à Paris

Autre ville, autre initiative. Uber a en effet annoncé récemment le lancement du premier service de partage de vélos électriques à Paris.

D’ici janvier 2019, la société américaine aura en effet installé une flotte d’une centaine de vélos à assistance électrique partagés au cœur de la capitale française. Une offre qui viendra bien évidemment en complément de son activité de VTC.

Ces bicyclettes électriques seront de la marque Jump, rachetée par Uber en début d’année et qui est déjà présente dans treize villes des États-Unis.

Disponible en free floating (sans borne) via l’application smartphone Uber, ils peuvent rouler jusqu’à 25 km/h.

Ce système de vélo partage va être lancé à Berlin dans quelques semaines et devrait également apparaitre dans d’autres villes européennes. Et notamment en France, puisque Lyon pourrait bien accueillir les vélos Jump. L’objectif d’Uber est clair : « nous voulons devenir une plateforme multimodale de mobilité », explique Steve Salom, directeur général d’Uber pour la France, la Suisse et l’Autriche.

Après les voitures électriques à Londres et les vélos à assistance électrique à Paris, Uber devrait en effet continuer à peaufiner son offre mobilité. Dans la ligne de mire de la société américaine : les trottinettes et les scooters électriques.

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