Larzac: un projet de centrale solaire refait surface, en version allégée
La société française Arkolia Energies, spécialisée dans la production d’énergie renouvelable, a présenté jeudi une nouvelle version de son projet controversé de centrale photovoltaïque dans le sud Larzac (Hérault), espérant que sa taille plus réduite permettra de lever les oppositions.
Lors d’une visio-conférence de presse, les dirigeants de la société basée près de Montpellier ont annoncé la tenue d’une consultation publique entre le 16 au 29 novembre, expliquant que rien n’était encore décidé.
« On ne vient pas avec une proposition de scénario, mais avec des résultats de nouvelles études, donc on propose de débattre de quatre grandes thématiques de manière très ouverte, afin de créer un projet de territoire », a expliqué le responsable du développement éolien et solaire d’Arkolia Energies, Mickaël Scudeller.
Avec son projet Solarzac, Arkolia Energies envisageait initialement de couvrir 220 à 400 hectares de panneaux solaires sur la petite commune du Cros, située dans une zone classée Natura 2000 et patrimoine mondial de l’Unesco au titre des paysages culturels de l’agropastoralisme méditerranéen.
L’initiative avait été massivement rejetée localement et fustigée par des organisations de défense de l’environnement et du foncier agricole lors d’une première consultation, en 2019. Sans renoncer, Arkolia Energies s’était engagée à proposer une version plus réduite de son projet.
L’entreprise songe dorénavant à une surface de panneaux solaires de 150 à 200 ha, capable de produire l’équivalent de la consommation électrique de 100.000 à 130.000 personnes (hors chauffage). Elle veut aussi renforcer la dimension agropastorale du projet, les installations permettant selon elle la présence de troupeaux d’ovins.
« Le reste de la surface (800 ha minimum) pourrait être mis en gestion auprès d’organismes oeuvrant pour la biodiversité » et des « activités de tourisme (randonnée, VTT) pourraient également trouver leur place sur le site », ont expliqué les promoteurs de Solarzac, dont la mise en service est envisagée en 2026. L’investissement, d’environ 150 millions d’euros, serait entièrement pris en charge par Arkolia Energies.
Le programme des consultations est disponible sur le site www.solarzac.fr. La réunion publique de clôture est prévue le 2 décembre à Salelles du Bosc, non loin du site prévu pour la centrale solaire.
COMMENTAIRES
Ils perdent leur temps a essayer de répondre à des oppositions dont la seule motivation est que cela va simplement faire de l’ombre au nucléaire qui règne sans partage depuis 60 ans et voit arriver des concurrents qui sont déjà en train de leur tailler des croupières. La riposte c’est fake news à tout va !
Rochain
Ce que vous écrivez est contradictoire. EDF, qui possède un parc nucléaire conséquent, comme vous le savez, est un des plus grand promoteur du solaire PPV. https://www.edf-renouvelables.com/edf-renouvelables/acteur-cle-france/
Vous inversez toujours les rôles Cochelin, ce n’est pas moi qui suis contradictoire car s’il y a contradiction c’est dans la tête de Bernard Levy qui doit à la fois défendre le nucléaire comme meilleur solution pour luter contre les GES et dire la même chose pour les renouvelables. Moi je constate qu’il fait seulement feu de tous bois.
Pour ma part je suis totalement cohérent au contraire autant dans mon mode de pensé que dans mon propos : Il y a un meilleur et un seul au niveau même du principe, c’est le renouvelable qui englobe tout ce qui est renouvelable. Et il n’y a aucun autre meilleur, les autres sont seulement plus ou moins « moins mauvais ».
Mais ce n’est qu’au niveau de la direction générale d’EDF qu’il y a cette contradiction conséquence d’avoir un pied dans chaque sabot. J’ai un jeune ami (comparé à mon âge), ingénieur Supélec que j’avais eu en stage, qui est entré à l’EDF il y a 20 ans dans un de ses centres de dispatching, il tient aujourd’hui des propos très différents car il y a deux ans il est passé chez EDF Energie Nouvelle…. depuis les réacteurs nucléaires, ceux dotés des sophistications supposées les rendre pilotables, ne le sont que très difficilement avec une logistique de pilotage très lourdes et de réactivité insuffisante pour réagir efficacement face à la variation du besoin. C’est une modulation de son propos qu’il exprime aujourd’hui avec une certaine gène comparé à ces assurances qu’il me sortait il y a quelques années….. c’en est très amusant, mais j’ai arrêté de le chambrer sur le sujet depuis qu’il a reconnu avoir vu les réacteurs un peu trop roses sur ce plan, convaincu à l’époque que la flexibilité pouvait être très améliorée. Il a convenu au contraire qu’elle avait diminuée en raison de tous les dispositifs de sécurités nouveaux qui devaient interférer dans la manœuvre de régulation, entrainant des délais de réaction supplémentaires.
Les promoteurs du Ph- Voltaîque comme ceux des éoliennes sont des affairistes que rien ne retient ,Ils se soucient de la sauvegarde des sites naturels comme de l’ AN 40 .
Merci Sirius pour cette précieuse contribution étayée de vos nombreuses preuves comme d’habitude.
Des exemples : le projet d’éoliennes , devant le Mont St-Michel ,devant les plages du Débarquement , en vue des sites proustiens , en vue de la Montagne Ste-Victoire , aux abords de plusieurs châteaux Inutile de multiplier les cas , ils sont disponibles sur les sites des associations de protection des paysages comme Sites & Monuments .Quant au projet cité dans l’article on constate que les promoteurs, dans leur grande mansuétude se contenteraient de 200 hectares !Une illustration de leur sensibilité au paysage .
Si vous saviez le nombre de gens qui ont des pylônes devant leurs fenêtre ! Vous êtes consternant avec vos pleurnicheries paysagères qui n’ont jamais agitées les foules pour des constructions humaines 10 fois plus laides que les éoliennes, car il n’y a pas que les pylônes, il y a les tour s de refroidissement des centrales nucléaires dont les panaches s’élèvent à plusieurs KM d’altitude, il y a les corps de ferme et souvent leurs dépendances, ou leurs ruines, au milieu de paysages champêtres, il y a les chevalets de puits de mines et les terrils associés, les relais TV et téléphones, les hangars d’usine dans les campagnes …….. toutes de magnifiques constructions enjolivant le paysage dans lesquels on les a inscrites et qui n’ont jamais ému personne.
La différence est la même que ce qui sépare les pécheurs Français, de leurs confrères Anglais, Allemands, Belges, et Danois, comme il n’y a pas de lobby nucléaire dans ces pays, toutes ces abominables constructions humaines qui se sont érigées dans l’indifférence générale ne faisaient pas d’ombre au nucléaire.
Tout est dit.
Faut il redire que des erreurs commises ne sont pas une excuse pour les fautes à venir .
Alors commençons par corriger les erreurs, et revenons à des ordres de grandeurs en rapport avec le besoin et un réseau souterrain en MT reliant les utilisateurs et les producteurs sera suffisant avec les équipements adaptés et nous diviseront pas 10 le nombre de ces engins qui abiment vos yeux.
Mais pour cela il faut d’abord reconnaitre que le gigantisme n’était pas un progrès, mais une erreur, et une erreur proportionnée au gigantisme qui a été imposé par le nucléaire.