Fissure dans une centrale nucléaire: arrêts prolongés sur d’autres sites, selon l’ASN

La découverte d’une fissure importante sur un réacteur de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) va entraîner la prolongation d’arrêts d’autres sites, pour des contrôles, mais il ne devrait « pas y avoir d’arrêts massifs », selon un responsable de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

« Il ne va pas y avoir des arrêts massifs des réacteurs pendant des mois, mais ça aura un impact en termes de durée des arrêts », a déclaré mercredi à l’AFP Julien Collet, le directeur général adjoint de l’ASN.

Une fissure plus grande que prévu a été décelée par EDF à Penly 1 sur un tuyau de secours servant à inonder d’eau le réacteur en cas d’accident nucléaire.

Ce phénomène lié à la corrosion a déjà été identifié depuis fin 2021 sur plusieurs sites, mais générait de plus petites fissures et sur d’autres types de tuyauteries.

« L’an dernier, on avait eu une première compréhension du phénomène de corrosion sous contrainte. EDF avait mis en évidence un sujet de conception sur des lignes sensibles pour 16 réacteurs », engageant « un programme de réparation de grande ampleur », rappelle M. Collet.

Mais « ce qu’on a toujours dit » c’est que cela « demandait également des contrôles sur zones non sensibles. C’est dans le cadre de ces contrôles qu’a été mise en évidence en début d’année cette fissure », explique-t-il.

Cette nouvelle avarie se trouve « sur une ligne réputée non sensible mais sur une soudure qui a fait l’objet de réparations importantes au moment de la construction » du réacteur.

Selon M. Collet, « le fait qu’une soudure a été réparée peut être à lui seul générateur de corrosion sous contrainte. Or ces réparations peuvent concerner l’ensemble des réacteurs ».

« Nous avons demandé à EDF de revoir sa stratégie qui était centrée sur des réacteurs réputés sensibles en raison de la géométrie des lignes et on lui demande de reprioriser les contrôles sur les soudures réparées sur l’ensemble des réacteurs », y compris les 900 MW, la série la plus nombreuse et la plus ancienne du parc français.

En revanche les soudures neuves ne sont pas concernées.

Le gendarme du nucléaire attend la stratégie révisée d’EDF dans le courant du mois de mars.

commentaires

COMMENTAIRES

  • L’ASN est une AUTORITE pas un « gendarme »… Elle peut exiger des changements d’approches et d’analyses aux acteurs du Nucléaire et ce de manière indépendante… (Un gendarme ne change pas les Lois, il les fait appliquer ! L’ASN a autorité sur la sureté Nucléaire en plus des services internes dédiés propres à EDF ou Orano… et peut changer ses exigences…).

    Répondre
  • Les arrêts de réacteur seront plus longs.
    Cela montre que la part de système à base d’ENRv est utile (PV + éolien + STEP + interconnexions + back up fossile en France et chez nos voisins, notamment en Allemagne et en Espagne, pour la France). Cela permet de limiter la casse par rapport à ces nombreuses avaries du secteur nucléaire français, qu’il convient de remettre d’aplomb.

    Répondre
  • Je suis tres inquiet de l’état et surtout du flou que l’on a sur les causes de ces avaries car il n’y a pas trop de raison que cela s’arrete si ces causes ne sont toujours pas claire car en dehors de remplacer les pieces défaillante au hasard de leurs découvertes il n’y a pas de stratégie visant a supprimer définitivement ces anomalies et dans ce cas comment peut on être assurés de faire durer ces machines jusqu’à la disponibilité des dispositifs de remplacement quel qu’ils soient.
    Si l’on compte sur un noveau nucléaire ce que je ne souhaite pas comme vous le savez c’est 15 ans au moins qu’il faut tenir pour les premiers secours et bien plus pour une cavalerie suffisante en nombre pour rtemplacer tout le parc actuel. Sans compter que tant qu’on est dans le brouillard pour les causes de ces anomalies on est peut-être en train de les reproduire sur le nouvelles machines dont on projette la construction, ce qui n’a rien de rassurant non plus.
    Si les dispositifs de remplacements sont (renversement de vapeur) les renouvelables ce n’est pas tellement plus rassurant car les pouvoirs publiques n’y vont qu’à reculon en mobilisant les fonds publics pour le nucléaire et la tentative de pillage par le gouvernement actuel des profits des investisseurs du renouvelable ad vitam éternam et non au niveau des clauses contractuelles du contrat dit de « complément de rémunération » qui limite lle remboursement à hauteur de ce qu’a été l’aide publique, aura trois consequences majeures :
    1) Il limitera les capacité de financement de ces entreprises pour accroitre le parc, stoppant net sa progression ce qui ne lui permettra jamais de se substituer au parc à remplacer.
    2) Il privera ces entreprise de leur capacité à provisionner des ressources pour passer les pariodes de defauts de résultats qui se produisent nécessairement occasionnellement dans un marché fluctuant.
    3) Il découragera ces investisseurs même s’ils ont d’autre ressources à placer car le domaine perd tout son intéret si on risque seulement de perdre mais jamais de gagner, ce qui decouragera également de nouveaux investisseurs qui auraient pu être tenté de miser des capitaux dans ce domaine et qui étaient seulement dans l’attente de voir comment ce marché évoluait.
    Donc, il devient inutile de compter sur le renouvelable dont les investisseurs seront partis à l’étranger
    Le Maire qui a une mentalité de rapace risque de tuer notre avenir pour briller auprès des nucléophile en mettant un coup d’arret à une solution indispensable même dans le coix confimé du nucléaire car la boucle avec le nouveau ne peut être assurée que grace aux renouvelables.dont la progression peut s’arréter net en raison de ses positions mercantiles.

    Répondre
    • @ »Père Vert » Serge,

      Sur vos 3 points et leur introduction, quelques remarques :
      «  » la tentative de pillage par le gouvernement actuel des profits des investisseurs du renouvelable ad vitam éternam et non au niveau des clauses contractuelles du contrat dit de « complément de rémunération » qui limite lle remboursement à hauteur de ce qu’a été l’aide publique, aura trois consequences majeures : «  » —> Seul depuis 2022, les Niveaux de Prix de Marché ont permis à l’éolien de gagner sur les prix spot en moyenne… Avant les promoteurs ne gagnaient de l’argent que par la garantie de prix et l’injection prioritaire sur le réseau… Les promoteurs peuvent se retirer des prix garantis et/ou retirer une partie de leurs parcs de ces prix garantis, ce qu’ils ont fait pour pas mal d’entre eux, et ils voguent sans filet maintenant… Autre remarque, lors des grosses productions éoliennes, les Prix Spot sont très Bas (et ce phénomène est revenu !), seul durant l’été 2022, les prix sont restés très élevés…
      1 ) Les entreprises se sont financés depuis le départ majoritairement sur les prix garantis, avec des retours sur investissement conséquent… Par contre les augmentations de Prix des éoliennes vont rendre certains projets moins lucratifs, c’est certain.
      Si on compare à la « spoliation » de l’ARENH, ce sont des cacahouètes…
      2 ) Pour les projets à prix garantis, Quel est le risque !?
      Pour les projets hors prix garantis, les promoteurs sont allés chercher des clients « directs » donc ils ont des prix fixes de fourniture et la « couverture » ARENH qui reste en vigueur, c’est juste des montages financiers à faire avec des « propriétaires d’ARENH »… Avec les Prix à terme hyper élevé sur le Marché à terme, tout ce qui est « garanti » à prix abordable est vendu. Le « Marché de l’électricité » avec les couvertures financières, c’est complexe mais aussi « simple » suivant le point de vue… Quand on a une couverture de prix, c’est celui qui couvre qui prend les risques (comme avec une assurance…) et les marchés financiers regorgent de système de « ré-assurance » divers et varié…
      3 ) A voir sur le développement de l’éolien qui bloque plus par endroit faute de réseau et à d’autres du fait de farouches oppositions… Pour les investissements à l’étranger, les Allemands ont été friands de l’éolien français, ou vu le volume installé les risques d’écrêtement en période de fortes productions sont moindre qu’en Allemagne…

      Nota : Les Prix du Gaz sont redescendus, car la demande a été « cassée » par les Prix de 2022, mais de nouvelles hausses soudaines sont à prévoir… Comment se fera le Back-up des ENRi avec un Gaz cher !? réponse avec du Gaz Cher !!! Et en ajoutant que l’hydraulique devrait produire de moins en moins annuellement en moyenne (hors STEP), il faudra du Pilotable additionnel ou une très bonne corrélation entre capacités éoliennes et capacité hydraulique (l’éolien faisant faire des économies sur l’hydraulique par intermittence…). Si il y a du pognon à mettre en URGENCE quelque part, c’est bien sur l’hydraulique (STEP, comme augmentation d’ouvrages existants, mais aussi des projets de canaux pour des transferts d’eau entre région soit à réhabiliter/optimiser soit à créer…) la France est littéralement en train de dessécher !!! Et ce n’est pas des arrêtés préfectoraux annuels qui vont améliorer la situation…

      Comme la France va continuer de se désindustrialiser, il est vrai que certaines projections de consommation électrique peuvent être revues à la baisse (Hélas !). On achètera de l’électricité étrangère via nos produits importés grace au pétrole et aux bateaux géant à boite …

      Nota : L’Algérie s’est desséchée aussi dans les années 80-90 progressivement et cela a abouti sur des situations inouïes dans certaines grandes villes (juste quelques heures d’eau par semaine dans certains quartiers d’Alger au début des années 2000 et avant et de Facto des problèmes sanitaires en découlant…) avec une grogne sociale véhémente contribuant à maintenir un climat social sous extrême tension… Nos politiques sont à l’ouest et ne s’en rendent pas compte mais c’est potentiellement gravissime…
      Et notre hydraulique continue sous la pression d’une histoire Belge à être la grande endormie de l’Urgence actuelle !!! (on préfère mouliner du vent… c’est à pleurer !!! )

      Répondre
      • APO: oui, la France est en train de se dessécher.
        Il me semble que l’on peut s’attendre à 1 degré de plus par décennie jusqu’en 2100.
        Mais la France ne fait pas ce qu’a fait l’Espagne en son temps, c’est-à-dire, de très nombreux barrages, y compris en partie basse de vallée, ce qui fait que l’Espagne et le Portugal ont proportionnellement davantage de puissance hydraulique pilotable que la France.
        L’Espagne a 10 GW de nouvelles STEP prêts à être lancés, mais qui ne le sont pas encore. La France en est à +2 GW de projet d’augmentation de puissance du parc actuel.

        Répondre
        • Marc, citez moi un seul domaine où on est en avance sur les autres !
          Même pas dans notre domaine de prédilection depuis 60 ans. Les nouveaux venus font déjà mieux.

          Répondre
          • @ »Père Vert » Serge,

            On est en avance sur les autres sur : Les Grandes Gueules qui déblatèrent sur des sujets sans en avoir fait à minima le tour !!! Et on a une classe Politique (tous partis confondus) très en inadéquation avec les besoins et les intérêts du Pays (dur de faire pire…).

          • SR: je répondrais en citant la France… des années 70/80 !
            avec la réussite industrielle de l’électronucléaire, du TGV et bien d’autres
            la réussite au niveau artistique (musique, cinéma…)
            ou encore le niveau scolaire qui était élevé à cette époque.

          • Oui…. grandeur et décadence Marc. Je n’avais pas demandé que vous me citiez un doimaine ou nous avons été, mais où nous sommes en avance sur le reste du monde. Vous me parlez d’un temps qie les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre comme le chantait Aznavour

          • @ »Père Vert » Serge,

            Dans le Bling-Bling tape à l’oeil (et sans utilité si ce n’est remettre en avant les « classes sociales ») on est très Bon —> LVMH !!! (suivi de Kering et d’autres plus discrets et historiques…)

            Est-ce l’avenir de l’humanité !??? La remise en place de Classes sociales comme à l’époque de l’ancien régime !??? (La France avait marqué l’histoire avec sa révolution !) La révolution Bling-Bling est peut-être en route !!! Une forme d’uniformisation masquée, couteuse et profitable à très peu de monde…

            Nota : Je préfère le restant de nos exceptions culturelles et surtout gastronomiques… (mais Bon McDo progresse fort en France !!!)

          • APO: LVMH: oui, quelle tristesse sociétale ! (Mc Do aussi)
            Bernard Arnaud et ses 300 Mds euros de fortune personnelle, grand manitou du consumérisme mondial.
            et il faut tenir compte de ses sous-traitants: par exemple, à une époque récente, tout le mobilier des stands de boutique de luxe était jeté à la poubelle (ou plutôt certaines entreprises le faisait brûler discrètement) tous les 3 ans et refait selon l’humeur de l’architecte d’intérieur.

            Pour un polytechnicien, il aurait été bien plus utile dans d’autres secteurs.
            Et l’Etat se demande comment il va financer 6 EPR à 50 Mds euros….

        • @Marc,

          Pour le Portugal je savais qu’ils ont construit énormément de barrages (je connais des gens qui y ont participé), pour l’Espagne je ne connais pas l’historique…

          Cela ne les empêche pas d’avoir souffert en 2022 de problèmes d’eau…

          Et nous, toujours avec notre gentillette histoire belge dans les oreilles, on procrastine et en plus notre expert dans le domaine (internationalement reconnu EDF Hydro) n’est plus très solvable pour faire de gros projets en pagaille… Ainsi soit-il on va marcher sur l’eau… et rester dans le vent et le panneau PV chinois …

          Répondre
          • APO: sans ces barrages, les problèmes auraient été sans doute encore plus importants.
            Les précipitations sont très irrégulières d’une année sur l’autre en Espagne, et évidemment la tendance sera à l’assèchement.
            Davantage de STEP et de PV leur permettra de maintenir et même de développer la production hydraulique brute (hors consommation des STEP à partir des énergies variables, abondantes en Espagne).

            En France, les précipitations de plus en plus brutales, suivies de longues périodes de sécheresse et de canicules à venir, imposent également la création de nouveaux barrages, notamment en partie basse de vallée…
            Les fermes PV limiteront l’évaporation des sols et donc favoriseront la rétention d’eau sous leur surface, ce qui sera loin d’être négligeable à l’avenir. Les Chinois le savent depuis longtemps !

    • @ Le rochaineux … Du verbiage inutile …
      Le nucléaire est incontournable pour produire l’électricité dont la France a besoin et en plus grande quantité pour remplacer l’énergie fossile.
      La plus grande sécurité est à exiger. L’ASN et l’EDF s’en charge … Ne les critiquons pas, il faut les en féliciter.
      Comme pour tout produit, la maintenance est nécessaire. Là, plus qu’ailleurs.
      Cultiver un esprit anti nucléaire est contre productif et contraire aux efforts de formation, d’acquisition de retour d’expérience pour maîtriser aussi parfaitement que possible cette énergie.
      Les anti nucléaires primaires à la rochain sont dangereux .

      Répondre
  • Si le problème de CSC est assez général sur le parc post 900 MW, ce problème au niveau d’une soudure d’origine refaite semble rare, pour l’instant. Les contrôles semblent tout de même plus limités que par rapport au problème de CSC qui est plus général.
    Au fait, je n’ai pas fouillé pour chercher des informations, mais il n’est pas indiqué dans les médias grand public quel est le nombre de circuits de sécurité par réacteur, sur lesquels se trouvent ces fissures. Quand est-ce que ces circuits de sécurité sont susceptibles d’être activés, est-ce que cela a déjà été le cas ?
    Qu’est-ce qui a provoqué cette CSC ? Comment est-ce que les réparations empêcheront cela de se reproduire ?
    A quel niveau de risque travaille l’ASN (il me semble que c’est 1/10 000) ?

    Répondre
    • Marc,
      Ce ne seront pas les réparations qui empêcheront que cela se reproduise, mais la compréhension de la cause du phénomène et le correctif physique ou fonctionnel que cette cause implique.

      Répondre
  • Que de baratins inutiles des uns et des autres qui ne mènent à rien (surtout en se reposant sur les dires de médias) !
    Je rappelle ce que j’écrivais hier ce que confirme Julien Collet par un bout :
    « Parlons un peu technique, je cite ds le texte
    La tuyauterie aurait pu être fragilisée par une opération de réparation visant à « réaligner » des circuits, au moment de la construction du réacteur.
    Selon EDF, « cette soudure avait été doublement réparée lors du premier montage du circuit à la construction ».
    Pour ma part ayant travaillé ds ce domaine, le réalignement de conduite en reprenant les soudures par 2 fois génèrent des contraintes résiduelles très importantes dans les zones affectées par des soudures répétées. De plus il y a un grossissement du grain très important ce qui ouvre la porte à une corrosion sous contrainte ultra rapide. Il existe des procédures de traitement thermique de détensionnement mais in situ c’est toujours délicat ds sa réalisation (qui doit être parfaite!).
    Un réalisation mal née (défaut de conception et d’alignement dû à une cotation fonctionnelle mal étudiée) pose toujours des problèmes de reprises.
    Maintenant il faut savoir si ces problèmes d’alignement ont été constatés sur d’autres sites. Si c’est le cas, vérifier les PV de contrôle de réparations réalisées, avant de crier au loup comme le fait le Marignac qui semble se réjouir déjà ! »

    Répondre
  • Nous avons un très mauvais entretien sur nos centrales depuis des lustres!!!
    C’est très inquiétant

    Répondre
    • Il y a longtemps qu’ils le savent, mais présenter le nucléaire comme pilotable est un argument qui a été développé contre les ENRv qu’il est hors de question de reconnaître que c’était abusif. Ce serait reconnaître que le nucléaire a besoin de ressource complémentaires pilotables comme les ENRv et faire disparaître un de ses principaux arguments de supériorité.
      A l’étranger, et notamment aux USA ou une telle rivalité entre ENR et nucléaire n’existe pas le premier n’ayant jamais été perçu comme une menace pour le second, ils n’ont jamais eu besoin de chercher des arguments contre les ENR et n’ont pas eu besoin de mettre une éventuelle différence de possibilité dans les capacités de suivi, d’autant plus qu’ils n’ont jamais cherché à l’utiliser pour le nucleaire. Comme nos plus anciens 900 MW qui sont les mêmes que les leurs ils ne sont même pas équipés pour pouvoir le faire. Ayant toute leur vie fonctionné sans variation des contraintes thermiques et de pression, sauf pour les arrêts de maintenance et rechargemrnt, ils ont pu estimer que la fatigue moléculaire des circuits leur permettait de prolonger leur exploitation jusqu’à 80 ans alors que l’on découvre qu’au delà de 40 c’est déjà problématique chez nous, et précisément sur les modèles plus récents que ceux construits sous licence Westinghouse qui n’étaient pas dotées des équipements complémentaire permettant de faire varier la puissance.
      C’est cette observation statistique qui m’avait interpeller en premier.

      Répondre
      • @ »Père vert » Serge,

        Si on a fait des STEP en parallèle des 1ers paliers de réacteurs c’était pour de bonnes raisons (fin de grand ‘Maison en 1987…) puis le Gaz de Mer du nord est venu rebattre les cartes fin des années 80 début des années 90 (avant le pic gazier de Mer du nord dans les années 2000 – 2008 de mémoire). La France a enlevé du réseau moultes pilotable thermique entre le début des années 2000 et 2012 !!! Il a fallu faire tourner plus le Nucléaire donc en production plus variable…
        On paiera cher et longtemps le Fait d’avoir arrêté les programmes de STEP trop tôt au profit du Gaz d’une part et de ne pas avoir redémarré suffisamment tôt (Merci Bruxelles !)…
        on est pieds et poings liés au GAZ pour des décennies… Le temps de faire les bonnes infrastructures…
        Avec les ENRi à large échelle, le GAZ c’est un mariage pour le meilleur (les profits du Privé !) et pour le pire (le Climat !)…

        Répondre
  • SR: le nucléaire (qui fonctionne) a quand même moins besoin de compléments que les ENRv, surtout en Europe centrale, qui est sans doute la pire zone du monde pour les ENRv, étant donné leur irrégularité.
    Quant à la France, le rééquilibrage N-S du parc éolien terrestre semble impossible politiquement.

    Répondre
  • APO: sur la question des STEP:
    Je pense que cela va se débloquer en Espagne (et ainsi montrer l’exemple à d’autres pays, et certains n’ont pas attendu cela comme la Chine).
    Je prends l’exemple de la journée d’hier: journée excédentaire en ENRv, avec fortes exportations et stockage.
    https://demanda.ree.es/visiona/peninsula/demandaqh/acumulada/2023-03-10
    Enfin, plus précisément, c’est l’ensemble Espagne + Portugal qu’il faudrait considérer car c’est un même réseau.

    Le PV est une énergie d’avenir en Espagne.
    L’année dernière 7 GWc ont été installés (5 GWc sur le réseau et 2 GWc en autoconsommation).
    (multiplier par 0,7 la puissance crête pour avoir la puissance maximale délivrée en GW)
    A ce rythme-là, si le programme de nouvelles STEP n’est pas enclenché rapidement, c’est la filière d’installation de PV qui va s’arrêter, parce sinon, il y aura trop d’excès en journée, et toujours des manques aux heures de pointe le matin et le soir et pendant la nuit.

    Répondre
    • @Marc,

      Les Italiens ont aussi un programme de STP, ou il en est, je ne sais pas… Les Grecs auraient des possibilités mais surement pas les lignes de crédit… Même en Algérie avec leurs dizaines de barrages construits ils pourraient, mais ils ont le Gaz à pas cher, donc sauf en cas d’intérêt pour stocker plus d’eau ils ne feront rien…
      Chez les Belges, les Hollandais et les Danois, le potentiel ne doit pas être colossal (malgré quelques beaux ouvrages en Belgique déjà existants…) – Donc l’Europe se fout des STEP et Vive les ENRi (+ le Gaz en Back-up)
      Les Australiens c’est en cours, mais peu de monde en parle (par contre quand Elon Musk avait installé quelques batteries, Quel BRUIT !!! pour le SudAf américanisé Musk de la Pub gratuite, lui qui vient du Lobby des diamants en Afrique du Sud par son père, le bling-bling il connait…) – https://www.revolution-energetique.com/ou-en-est-le-chantier-du-plus-grand-systeme-de-stockage-delectricite-au-monde/

      Répondre
      • @Marc,

        Sur le Back-Up du Gaz, les Allemands viennent de passer un certain nombre de vitesse et d’accélerer (15 à 21 GW de centrales à Gaz supplémentaires !!!) – https://www.revolution-energetique.com/hydrogen-ready-un-label-pour-greenwasher-les-centrales-a-gaz-allemandes/ —> C’est très Vert-Allemand, et prendre vraiment les gens pour des « Cakes » !!! (sans parler des problèmes de CSC sur la filière Hydrogène qui sera un « Joli » sujet lors de son développement… La métallurgie est réellement à remettre en valeur quelque soit les Mix énergétiques choisis et/ou espérés…)

        Répondre
        • Les teutons se foutent des émissions de GES.
          L’opinion avait une bête noire, c’était le nucléaire. elle s’en est débarrassée. Ca les regarde.
          Leur système est juste un agrégat entre faire plaisir aux écolos et faire plaisir à l’industrie du charbon et du gaz.
          Ca n’a rien de cohérent d’un point de vue écologique.

          Répondre
          • Au début c’était vrai. Et encore, car des le début de la chute du nucléaire on a assister à la baisse du charbon également. Mais c’est même de plus en plus faux car avec les ressources en charbon qu’ils ont encore, rien ne les oblige à accroître les parcs eiens et solaires, et c’est pourtant ce qu’ils font.

          • @Marc,

            Je n’ai plus les chiffres d’augmentation du Gaz en Allemagne entre 200 et 2015 (tout usage confondu) et c’est assez vertigineux comme croissance…
            L’arrêt des centrales allemande à charbon pur (pas au Lignite) correspond aussi à des baisses de production nationale et à des unités datant d’après guerre donc vétustes… La modernisation des centrales à charbon a été jalonné d’ouverture de centrales neuves ces dernières années… Quand on ferme 3 centrales de 300 MW et qu’on en ouvre 1 de 900MW plus efficiente, la baisse de consommation est certaine, et en valeur absolue le progrès en terme de baisse du nombre de centrales aussi mais en finalité le changement est très relatif sur d’autres paramètres…

            La fermeture de Fessenheim avec en parallèle l’ouverture d’une centrale à charbon moderne à quelques dizaines de km de là est très « risible » (et bien jaune) d’un certain point de vue…

            Cohérence quand tu nous tiens (ou pas…)… Et la Bien pensance issue d’une cohérence relative que c’est plein de Superlatif… (le « Père Vert » Serge en est un Grand Adepte et un Grand Vulgarisateur bien vulgaire…)

      • Le lobby de la construction et des TP est tout de même puissant en Espagne.
        Iberdrola est un groupe puissant. Je pense que le nouveau programme de STEP devrait voir le jour bientôt.

        Répondre
        • Sur ce plan je n’ai aucun doute, ils savent où ils vont eux aussi…. Il n’y a qu’en France que l’on ne sait pas très bien où l’on va.

          Répondre
        • Oui, c’est une évidence, et ce sera utile à de multiples usages (Agriculture, énergie, consommation d’eau courante, …)

          Répondre
      • APO: la Belgique a une STEP de 1 GW environ, le Luxembourg aussi.
        Techniquement, je ne vois pas ce qui empêcherait d’en construire d’autres. Politiquement, c’est autre chose.

        Pour les Pays Bas et le Danemark, c’est autre chose. Il faudrait creuser un réservoir en profondeur, à 500-1000 m de profondeur (?). D’un point de vue touristique, le terril leur ferait quelques montagnes avec vue sur la Mer du Nord !
        Ca changerait le paysage de ces plats pays !! Tout un projet… ! Les sportifs y trouverait leur compte, avec la possibilité de faire du dénivelé. 10 tours de terrils de 100 m de dénivelé, en passant par la base et le sommet, ça fait 1000 m de dénivelé !

        Répondre
        • Les steps ça reste un problème pour les petit pays où la surface de terrain y est plus rare que l’or. Monaco est certainement prêt à acheter du terrain en France pour ça. Ils ont déjà acheté des parcs éoliens et ppv, il ne leur manque plus que les steps en enclaves étrangères pour avoir la totale. Un methaniseurs à côté du casino et un autre à côté du palais et ils sont mûres pour le 100 %renouvelable externalisé avec aussi 100% des intrants importés.

          Répondre
          • @ »Père Vert » Serge,

            Est ce que Monaco est vraiment un pays!? Pour moi, non, juste une « pustule » non démocratique (c’est une autocratie constitutionnelle de Facto, mais qui suscite une admiration dont je me suis toujours étonné, éveillé en ce point par un de mes grand-père qui n’a jamais compris comment on pouvait laisser une verrue pareille en France !) doublé d’un paradis pour l’évasion fiscale de classe mondiale qui doit priver l’état français de pas mal de milliards de recettes annuellement (Mai Bon « Grace » de Monaco a fait rêver des foules, et la smala derrière aussi, Triste Réalité !!!).
            Bien des ENRistocrates doivent avoir des comptes à Monaco (Lol !!!) pas EDF normalement…

            Quel Bel exemple de Pays ! Et de prendre Monaco, le « Père Vert » démontre Quel AS de la communication, il est !!! Tout rempli de « crates » élitistes et financiers dans sa pensée !!!

        • @Marc,

          Au Luxembourg, je ne sais pas si ils peuvent faire encore beaucoup d’ouvrages !?
          En Belgique peut-être, mias c’est le problème d’acceptation sociale et aussi les CAPEX ! (Qui paye !???)

          Répondre
          • Des précisions sur le programme encore bloqué de STEP en Espagne.
            https://revistas.eleconomista.es/energia/2023/febrero/los-tramites-administrativos-frenan-el-despegue-del-bombeo-en-espana-CD13320637
            L’Espagne en est à environ 70% d’électricité bas carbone. En conservant son nucléaire et avec davantage de STEP, je pense qu’elle peut monter à 85% d’électricité bas carbone. Le reste pourrait être du gaz de synthèse.
            La péninsule ibérique est le véritable leader de la « transition » énergétique. Pas l’Allemagne. Le RU a fait de grands progrès, mais les ENRv y sont quand même très variables, comme en Allemagne, ce qui laisse une large place au back-up, et il a également peu de STEP.

          • Non Marc, pas pour moi… le vrai leader reste l’Allemagne. Car si l’Espagne réussi sa transition jusqu’au 100% cela ne prouvera pas que les autres peuvent le faire car, comme la France, l’Espagne est particulierement gâtée par la nature en possibilité avec un encerclement marin presque total, un Soleil des plus abondant, des montagnes qui facilitent l’hydraulique, notemment la construction de STEPs, pour eux c’est presque facile. Pour l’Alleamgne c’est une autre paire de manches, ils n’ont rien pour eux, pas de montagne, une seule façade maritime, et une latitude qui les met pratiquement à l’abri des coups de Soleil, s’ils réussissent, et quand on voit leur réaction immédiate face à l’adversité j’en doute de moins en moins, alors tout le monde pourra le faire. C’est ça le leader, celui qui prouve vraiment. Les norvégiens ne m’impressionnent pas du tout avec leur hydraulique et leurs émissions carbone de bébé rose d’électricityMap. Dans ces conditions il faut le faire expres pour ne pas pouvoir atteindre le 100% renouvelable. D’ailleurs, ils le font expres puisqu’il leur manque quelques misérables % pour y arriver. Pour les espagnol je dis que c’est PRESQUE facile, il faut tout de même ajuster les proportions entre solaire, vent, bioénergie, et steps et avancer en surveillant les parts de chaque acteur, ce n’est pas du tout cuit, mais ce ne sera pas un exploit.

          • SR: pas de montagne en Allemagne ?
            Si suffisamment pour faire autant de STEP que le pays aurait voulu. Mais il n’en veut plus !
            Les écolos ne sont pas d’accord. Ils pensent peut-être que le soleil peut briller durant la nuit, ou que peut-être, avec le clair de lune…
            Regardez dans les Ardennes, ce ne sont pas de grandes montagnes et il y a 3 STEP d’environ 1GW,10GWh chacune, sur des configurations géographiques typiques de ce relief, avec 300 m de dénivelé. Techniquement, je ne vois pas ce qui empêcherait d’en construire des dizaines de ce genre.

            A ma connaissance, la STEP importante avec le plus faible dénivelé se situe en Lituanie
            900 MW x 12h tout de même, avec 103 m de hauteur de chute, et bien sûr, des lacs de grande capacité pour compenser la faiblesse du dénivelé.
            https://en.wikipedia.org/wiki/Kruonis_Pumped_Storage_Plant

          • Marc, je n’ai pas dit que les allemands ne pouvaient pas construire de steps, j’ai dit qu’ils avaient peu de montagnes et c’est incontestable par rapport à la France.
            Bien que les montagnes facilitent les choses pour faire des steps, on peu s’en passer et faire des steps en plaines ….il suffit de creuser. Mais quand on peut avoir de la hauteur naturelle c’est quand même mieux pour les hauteurs de chute et le rendement.
            En revanche, je faisais surtout allusion à l’hydraulique naturel avec des montagnes dont les pentes récoltent les pluies qui se dirigent naturellement vers les gorges des vallées qui séparent les montagnes et permettent de faire des barrages , ce que nous avons sans commiune mesure, nous comme les espagnols, mais pas l’Allemagne qui n’a pas un seul sommet atteignant 3000m, même dans les Alpes bavaroises.

          • @Marc,

            Je ne sais pas comment vous faites pour parler gentiment avec le « Père Vert » Serge qui érige l’Allemagne en modèle supérieur à tous les autres !!! Je ne sais pas avec quoi il a été fait et si il a cela dans les gènes, mais ne pas voir que le « modèle énergétique allemand » est en train de craquer de partout, il faut vraiment être d’une Foi assez père-Vert-ie !!!

            Oui, les STEP malgré les sécheresses sont la « grande oubliée » en Europe (incompréhensible !!!), comme quoi l’industrie du Gaz doit bien « guider » bien des décisions de haut niveau qui l’arrange… (Pour Info, en Algérie, une usine de dessalement d’eau de mer est presque toujours adossée à une centrale à Gaz tellement cela bouffe de l’énergie… L’eau courante y est donc en partie issus du Gaz !!!)
            En expliquant les enjeux des STEP qui peuvent être mixé (eau + énergie) leur acceptation serait nettement plus grande !!!
            (Il faut être gazé à je ne sais quoi ou être passé ou en prévision d’y aller dans les « bureaux à Gaz/cash » des Gaziers pour ne pas le voir)

  • Et pour l’éolien, j’ai quand même l’espoir que la mise à l’arrêt d’une partie du parc lors des périodes de surproduction permette de prolonger la durée d’exploitation de ces machines.
    Il me semble qu’une machine à l’arrêt ne doit pas s’user beaucoup. (La rouille pourrait éventuellement attaquer les mats, que l’éolienne fonctionne ou pas, si ceux-ci ne sont pas de qualité suffisante).
    Les contrats sur 20 ans me semblent totalement déconnectés de la durée d’exploitation potentielle à condition que le matériel soit de qualité.

    Répondre
    • Le plus ancien parc éolien de France a été demonté après 29 ans car le bail de location du terrain etait de 30 ans et que l’exploitant était contractuellement engagé à rendre le terrain à son état d’origine. C’était à Port la Nouvelle dans l’Aude à 15 Km de chez moi. J’ai assisté au démontage mais pas à la mise en fonction car à l’époque j’habitais en région parisienne.

      Répondre
      • @ »Père Vert » Serge,

        Au fait, êtes-vous le plus ancien « moulin à paroles » de ce site !?

        Répondre
    • @Marc,

      Sur l’immobilisation des éoliennes, c’est possible et même judicieux techniquement et pour le réseau.
      Dans les TP, une machine immobilisée est indemnisée et pas souvent au prix de l’amortissement journalier mais le plus souvent avec la somme de l’amortissement journalier et le « manque à gagner » potentiel… Personne ne va travailler et est mis dans la salle d’attente de l’entreprise pour ne faire que 80% de sa journée normale parce que cela arrange le patron… Certes le chomage partiel existe, mais les employés restent à la maison et peuvent avoir ou non d’autres activités durant ces moments, mais ils ne sont pas au travail…
      Une éolienne installée est là pour « travailler » donc pour amortir les capitaux mais aussi et surtout à vocation de produire des profits… L’immobilisation des éoliennes (l’écrêtage in fine) coutera aux consommateurs et relèvera de facto les prix de l’éolien sans empêcher les besoins en Back-up (avec financement des « marchés de capacité » plus le paiement de production souvent en heures/périodes de pointe) et leur cout… Cela va couter bien cher aux petits consommateurs (Cf Prix de l’élec pour l’Allemand moyen) !!!! Si le Nucléaire ne fait plus de suivi de charge, bonjour les charges additionnelles sur le Cout de l’électricité !!!

      Répondre
      • APO, il me semble que l’immobilisation d’une éolienne durant les périodes de surproduction ne devrait rien coûter d’un point de vue économique (je ne parle pas en termes comptables et financiers).
        Ce qui n’est pas produit à ce moment-là devrait l’être plus tard.
        Au final, cela me semble être principalement une question juridique, de contrat.

        D’ailleurs, il y a des parcs éolien offshore aux Pays-Bas qui vont être construits sans contrat de prix garantis. Le courant sera délivré au jour le jour selon le marché de l’électricité. Et donc le propriétaire du parc ne va pas vendre à prix négatifs !

        Répondre
        • Marc, il y a déjà, même en France, des parcs eolien sans contrats de prix garanti avec vente de la production au prix du marché. Et d’autres avec engagement contractuel entre le propriétaire du parc et une ou plusieurs entreprises clientes avec des engagements sur des durées de plusieurs années. Le seul tiers intervenant étant RTE/ENEDIS.

          Répondre
          • @ »Père Vert » Serge,

            Vous avez raison sur les faits présentés. Mais quelle est la proportion de parcs en prix de marché !? Versus la proportion en prix d’achat par des tiers à prix garantis aussi (plus la « part » RTE /Enedis à payer !?
            Pas sur qu’on soit à 50/50 vu les variations des Prix SPOT, mais plutot sur qu’il y a des arrangements de prix avec des formules « savantes » entre Prix garanti éolien, Prix garanties EDF et Prix SPOT (seul variable) avec in fine un risque modéré de pertes et des opportunités de gain conséquentes…
            Pour Rappel quasi systématiquement les Prix électriques s’effondrent lors du passage de dépression… Et pourtant c’est là que les productions éoliennes sont les plus fortes…

        • @Marc,

          Tout ce qui est économique est basée sur les règles comptables en vigueur, un bilan comptable respecte des Normes « strictes »… Et la finance est de plus en plus agressive sur les retours sur investissement…
          Par contre la « profitabilité » garantie sur le court/moyen et Long terme, c’est autre chose effectivement, mais ce n’est plus un critère premier dans notre monde économique (Hélas !)…

          Un exemple amusant d’évolution comptable. Les Ordinateurs portables et outils de bureautique étaient à classer en « amortissement » au début des années 2000, maintenant c’est en général juste une charge sans amortissement… Une entreprise qui fait de bons résultats à intérêt à anticiper de bons changements de son informatique si l’année suivante s’annonce moyenne pour « lisser » ses résultats…
          Si on change les Normes comptables dans la production énergétique, on pourrait peut-être orienter vers plus de pilotage des productions !? Pas sur… Effectivement un parc éolien de 10 éoliennes qui « produirait » sur 40 ans avec au moins 5 ou 6 éoliennes, ce serait plus intelligent et plus efficient en usages de ressources physiques… mais pas en usages de ressources monétaires actuelles… Le Pognon arbitre, donc on « jette » et on rachète, en couvrant cela par du 100% recyclable impossible!! Dès que le 100% recyclable est mentionné, cela pue la filière dégueulasse dans les faits… Notre « société du jetable » est à jeter !!!

          Un propriétaire de parc éolien qui n’a pas de prix garantis publics mais des contrats de vente avec d’autres entités se moquent parfois des prix « SPOT » suivant les moments de l’année (ou pas ! effectivement)… Même en cas de Prix « Spot » négatif, les prix faits avec des contrats, dans un volume limité évidemment, ne sont pas négatifs, ils ont été fixés hors prix « Spot »… Dans ce cas, une partie du Parc peut être arrêté, mais pas tout, pour être au niveau des « volumes » à honorer…

          Répondre
  • APO: un état compétent établirait des règles de long terme de manière à permettre des investissements à LT, avec par exemple des éoliennes qui s’arrêtent en partie lors des périodes de surproduction, pour prolonger leur durée d’exploitation.
    Un réacteur nucléaire ou un édifice public n’est pas construit pour 20 ans non plus !
    Il y a quand même des moyens de contourner la pression du système financier courtermisme, qui n’est qu’un système artificiel, si l’Etat le veut vraiment.

    Répondre
    • @Marc,

      Un état compétent comme vous le dites, est un état planificateur… Tout ce qui manque à la France depuis 40 ans… Et les dérives des 25 dernières années sont encore pires… Là où on en est n’est guère étonnant factuellement et encore cela pourrait être bien pire…

      Répondre
  • Cela fait 3 jours que je n’ai pas regardé le feuilleton « fissures » après ce que j’y avais dit de concret.
    J’y vois un long chapelet d’oraisons où chacun y met son cœur porté par son flot qui éloigne du concret…
    Pour ma part j’ai élagué des arbres pendant ce temps là et cela m’a apaisé !

    Répondre
    • @Michel Dubus,

      Il y a effectivement eu un certain nombre de craquage complet vis à vis du sujet de l’article…
      Au fait, avez-vous élagué avec du matériel « Made in France »(il n’y en plus beaucoup) ou « made in Sweden ou Germany (voir China) » !?
      La métallurgie française a bien souffert durant les 40-50 dernières années (Grand Hélas !) et n’est plus très attractive (Hélas à nouveau). Ce qui ne rend pas aisé la mobilisation de compétences ad ‘hoc rapidement et en fonction des besoins…

      Répondre
commenter

Répondre à APO Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

on en parle !
Partenaires
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective