Feuille de route pour le climat et l’énergie : la France se fixe des objectifs ambitieux pour 2030 et 2050
Le gouvernement français a communiqué ses nouvelles stratégies pour l’énergie et le climat, visant à réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050. Ces plans incluent un fort développement des énergies renouvelables, la rénovation énergétique massive des bâtiments, et une accélération de la décarbonation des transports.
La France a dévoilé, le 4 novembre dernier, ses nouvelles feuilles de route pour l’énergie et le climat, tant attendues depuis plusieurs mois. Ces documents, qui devront être publiés par décret en 2025, visent à répondre à des questions clés sur l’avenir énergétique du pays, comme la construction de nouvelles centrales nucléaires, le déploiement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Le texte de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) et la troisième version de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC 3) visent à mettre en œuvre des mesures concrètes pour réduire les émissions, tout en accélérant la transition énergétique vers un mix plus décarboné.
L’un des points clés de la SNBC 3 est l’objectif de réduire de 50 % les émissions de GES d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, en ligne avec les engagements européens. Pour atteindre cet objectif, la France devra réduire ses émissions de 5 % chaque année entre 2022 et 2030. La baisse des émissions concerne principalement les émissions territoriales, excluant celles liées à la consommation de biens importés. Cependant, la capacité d’absorption des forêts et des sols a été réévaluée à la baisse en raison de la dégradation des écosystèmes forestiers, notamment en raison des sécheresses et des maladies.
Le gouvernement se fixe également un objectif ambitieux de décarboner progressivement le secteur énergétique, en s’engageant à supprimer les énergies fossiles d’ici 2050. La PPE prévoit notamment une forte augmentation de la capacité de production d’énergie renouvelable, avec un objectif de 54 à 60 GW de photovoltaïque d’ici 2030, contre 35 à 44 GW initialement envisagés en 2028. Le développement de l’éolien terrestre et offshore sera aussi intensifié, avec 18 GW installés en mer d’ici 2035 et 45 GW d’ici 2050. Le nucléaire, quant à lui, jouera toujours un rôle important, avec la construction de six nouveaux réacteurs de type EPR.
En matière de rénovation énergétique, la PPE prévoit la réhabilitation de 400 000 maisons et 200 000 logements collectifs chaque année jusqu’en 2030, afin de réduire la consommation d’énergie dans le secteur du bâtiment. La France s’engage également à réduire la consommation énergétique globale de 28,6 % d’ici 2030 par rapport à 2012. La stratégie inclut des mesures de sobriété énergétique, ainsi que des actions pour réduire la consommation d’énergie des administrations publiques et pérenniser les certificats d’économies d’énergie.
Le secteur des transports, qui représente un tiers des émissions de GES en France, fera également l’objet d’une stratégie de décarbonation. L’objectif est de parvenir à vendre 66 % de voitures électriques d’ici 2030, représentant ainsi 15 % du parc automobile national.
Cette nouvelle feuille de route pour le climat et l’énergie vise à guider la transition vers un modèle énergétique plus durable, avec des objectifs clairs pour la décennie à venir, tout en assurant une réduction substantielle des émissions et une maîtrise de la consommation d’énergie.
COMMENTAIRES
Il semble que, malgré le fiasco patent de l’Energie wende allemand, tant en matière de production d’électricité, que de prix de revient du Kwh, d’investissements considérables en direction des ENRi et de rejets de CO²/Mwhe, la France persiste à vouloir suivre ce mauvais exemple, en augmentant encore la production d’électricité aléatoire du PV et de l’éolien…
Pendant ce temps-là, on continue à procrastiner sur la production nucléaire, qui continue à marquer le pas !
Dommage !
Depuis quelque temps, c’est le même auteur anonyme que pour l’article « Quels sont les dangers du nucléaire ? » Comme c’est bizarre !
S’il déclarait s’appeler Jean Dupont, ça changerait quelque chose ?
Il rapporte seulement la feuille de route concernant la décarbonation du pays publiée par le gouvernement. Quel que soit l’auteur de cette reproduction de la publication, cela ne change pas le contenu utile. Je ne m’offusque pas de ce genre de détail, surtout quand on voit les auteurs déclarés des posts sur les forums. On croirait vraiment que les gens on honte du nom qu’ils portent, à moins qu’ils n’aient pas le courage de leurs opinions.
Concernant l’auteur « hdghdty847848uhyuh/ », qu’elle raison avez-vous choisi à cet anonymat ?
@Rochain . blabla creux comme dab !
Tribune argumentée et réaliste allant ds le sens inverse des objectifs soit disant ambitieux de la France pour 2030 et 2050
» Dans une lettre ouverte, 10 anciens dirigeants alertent le Premier ministre Michel Barnier, et dénoncent une politique ruineuse de développement massif des renouvelables.
Nous, anciens ministres, anciens parlementaires, anciens dirigeants d’entreprises et de production d’électricité, animateurs de centres de réflexion et spécialistes des questions énergétiques, dénonçons par cette lettre, l’extrême gravité pour la France de poursuivre la politique énergétique proposée par le projet de Programmation Pluriannuelle de l’Énergie récemment publié par la DGEC.
Nous dénonçons la poursuite à marche forcée d’installation d’éoliennes marines ou terrestres, ou de panneaux solaires qui ne servent en aucun cas à la décarbonation de notre pays puisque, grâce au nucléaire et à l’hydraulique, l’électricité y est abondante et déjà décarbonée à 95%.
Nous dénonçons l’illusion répandue par les rapports officiels de RTE que les énergies renouvelables intermittentes et l’énergie nucléaire seraient complémentaires et qu’une production d’électricité totalement dépendante de la météo et impossible à stocker à grande échelle, puisse offrir aux Français la sécurité d’approvisionnement électrique.
Nous dénonçons les garanties de prix accordées aux producteurs de cette électricité intermittente qui leur donnent un accès prioritaire sur le marché de l’électricité, faussent les règles de fixation des prix, déstabilisent les marchés jusqu’à des prix négatifs, et nuisent à EDF qui doit ralentir sa production nucléaire pour laisser écouler les surplus d’électricité éolienne et solaire, tout en supportant tous les coûts fixes de ses centrales nucléaires.
Nous dénonçons les engagements de plusieurs centaines de milliards d’euros que les garanties de prix et subventions à ces énergies intermittentes ont coûté, coûtent et vont coûter à la collectivité nationale, au seul bénéfice des producteurs privés, et de leurs fournisseurs d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques, en quasi-totalité importés de l’étranger qui déséquilibrent notre balance commerciale.
Nous dénonçons les pressions exercées sur la France, notamment via les directives européennes qui refusent la prise en compte de la contribution de l’énergie nucléaire à la décarbonation et sanctionnent financièrement la France, pour imposer le modèle de transition énergétique allemand d’ « Energiewende » dont l’échec est patent sur le plan économique et de l’impact sur le climat. Non, la France n’est en aucun cas « en retard » et – contrairement à sa voisine d’Outre-Rhin – émet, grâce à son nucléaire, très peu de CO2 pour produire son électricité
Nous dénonçons la présence au sein de notre administration, comme dans les institutions et entreprises énergétiques publiques, de responsables provenant de la mouvance antinucléaire et pro-éolien, avec des parcours professionnels imbriqués dans les syndicats professionnels des énergies renouvelables, qui jettent un doute légitime sur leur neutralité pour défendre un modèle énergétique conforme aux intérêts de notre pays »..
a Dubus:
« Nous dénonçons la présence au sein de notre administration, comme dans les institutions et entreprises énergétiques publiques, de responsables provenant de la mouvance antinucléaire et pro-éolien, avec des parcours professionnels imbriqués dans les syndicats professionnels des énergies renouvelables, qui jettent un doute légitime sur leur neutralité pour défendre un modèle énergétique conforme aux intérêts de notre pays »..
ça a un nom, ça s’appelle du Maccarthysme
Vite, une chasse aux sorcières contre l’Antifrance
et eventuellement, relisez Super Dupont de Gotlib
https://www.fluideglacial.com/customers/medias/www.fluideglacial.com/albums/9782858158393/9782858158393_fiche.webp
@airsol Grand amateur d’humour, j’adore ! Ceci étant, sur le fond, je commenterais plus tard, pas le temps aujourd’hui.
Depuis des décennies, la haute administration de l’État est surtout truffée de promoteurs du nucléaire. Malgré tout, le secteur nucléaire a besoin de l’État pour éviter la faillite.
En 2017, une aide de l’État de 4,7 milliards d’euros a sauvé Areva de la faillite. Aide à laquelle s’est ajouté un prêt de 3,3 Md€, dont on ne sait s’il sera remboursé un jour.
Lorsqu’on n’est pas capable de mettre un réacteur nucléaire en service commercial en moins de dix ans, il vaut mieux rester modeste.
Cela ne concerne pas seulement l’EPR, en Finlande et en France, mais aussi les réacteurs Civaux-1 et -2, Chooz B-1 et B-2, pour lesquels il a fallu de 11 ans à 16,3 ans avant qu’ils ne soient acceptés pour le service commercial.
Le prétendu « manque d’expérience » énoncé comme excuse pour l’EPR n’avait pas cours pour ces quatre réacteurs du palier N4.
La durée moyenne de construction des premiers réacteurs à eau pressurisée, les prototypes (construits sous licence américaine), a été de 5,8 ans (palier CP0).
Ensuite, cette durée moyenne a été aussi de 5,8 ans pour le palier CP1, puis 6,5 ans pour CP2, ensuite 7,7 ans pour P4 et enfin 13,8 ans pour le palier N4.
Passer à une plus grosse taille : –>P4 –>N4 –>EPR augmente la durée de construction.
Ton accordéon me fatigue Yvette si tu jouais plutôt de la clarinette. Antoine en 1966 élucubrations
Cela va très bien à canado avec ses redifs (anti nuc) qui ne veulent plus rien dire !
Une chose me paraît évidente et je veux bien en créditer Canado: grâce à lui et à tous les thuriféraires du nucléaire civil français depuis les années 70 l’ensemble du pôle industriel nucléaire de la France a été suffisamment entravé pour qu’il finisse , j’en conviens, à de piètres résultats à ce jour.
Mais si on regarde du côté Chinois il semble bien que ce pays parvienne sans difficultés majeures aux mêmes réussites que la France pendant le programme Messmer ( 5 réacteurs par an pendant 10 ans ..).
Et que restera -t-il de cette feuille de route aux vues de la situation politique actuelle de la France ?
L’évolution contrastée du nucléaire et des renouvelables gêne beaucoup un des adorateurs du veau nucléaire (pas en or), que ce soit en France ou dans le monde.
Le nucléaire baisse régulièrement sa production, comme cela a toujours été le cas, la nuit, en fin de semaine, les jours fériés et en été. Car la consommation varie et ne s’adapte pas aux désidératas du nucléaire. Les exportations aussi varient, notamment vers la Suisse qui profite d’une électricité nucléaire bradée en période de surproduction pour remplir ses STEP ou économiser l’eau de se barrages.
Mais il est rare que le nucléaire diminue sa production à cause des énergies renouvelables. Au contraire, on trouve de nombreux exemples, sur RTE, où la production nucléaire diminue alors que celle du gaz naturel augmente fortement.
Les énergies éolienne et solaire ont permis de réduire la capacité fossile totale de 27.790 MW fin 2011 à 17.460 MW en juin 2022 (-10.330 MW). En particulier celle du charbon est passée de 7.940 MW à 1.820 MW.
Entre 2005 et 2010, la production d’électricité française était carbonée pour 10% à 11% selon les années.
Si la proportion fossile est plus faible aujourd’hui, c’est uniquement grâce aux énergies renouvelables, éolien et solaire en particulier.
Pour ce qui est de la Chine, pays 22 fois plus peuplé que la France, elle a mis en service 36 réacteurs, pour 36,6 GW, au cours des dix dernières années. Cela est équivalent à la construction de 1,66 MW construit en dix ans à l’échelle de la France.
L’équivalent d’un EPR construit tous les dix ans à l’échelle de la France, c’est bien peu pour un aussi grand pays que la Chine.
Si la proportion des fossiles est plus faible, c’est que la consommation a baissé et la production nucléaire revenue à un bon niveau. C’est très net si l’on regarde en détail les courbes de RTE : https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
Si l’on regarde en détail, le nucléaire baisse régulièrement sa production aussi en semaine lors de prévision de forte production éolienne et de formation de prix négatifs.
Prendre en exemple l’année 2022 n’est pas une bonne idée (ou est une preuve de mauvaise foi) car le parc nucléaire était affecté par des problèmes de corrosion sous contrainte.
Et pourquoi faire une fixation sur le mix électrique français bien moins affecté par les variations importantes de l’éolien et du solaire PPV que certains autres pays ayant beaucoup misé sur ces sources ? https://app.electricitymaps.com/map?lang=fr
La seule chose vraie dans ce que raconte Canado, c’est que le photovoltaïque a couvert une grande partie du surplus de consommation journalier qui était jadis couvert par le charbon et le gaz.
Quant à l’éolien, il produit n’importe quand sans corrélation avec la demande, et généralement à contre-courant de la demande en période hivernale (périodes dépressionnaires amenant de l’air océanique doux, périodes anticycloniques amenant de l’air froid).
La baisse des moyens pilotables thermiques est liée au réchauffement climatique qui fait que les pointes de demande hivernales sont moins élevées. La France préfère également utiliser les centrales thermiques de ses voisins en période de pointe hivernale plutôt que de conserver des centrales avec un très faible facteur de charge.
apprenez au moins comment les ENR nous sortent aussi du fossile / charbon / petrole / gaz . car vous parlez que de 20% du probleme avec l’electricité ..
Mettez vos données à jour. L’éléctricité représente 27 % de la consommation finale d’énergie. Je vous l’ai déjà précisé plusieurs fois : https://observatoire.enedis.fr/production#:~:text=Sources%20%3A%20Bilan%20%C3%A9nerg%C3%A9tique%20de%20la,s%27%C3%A9lever%20%C3%A0%2055%20%25.
L’Allemagne aussi a rationalisé son parc de centrales thermiques.
Cela fait monter les prix assez haut lorsque les variables sont faibles: à 830 euros début novembre.
290 euros aujourd’hui en Allemagne avec des variables attendues à 6 GW lors de la pointe du soir à 68 GW.
C’est principalement la Suisse, la Norvège et la Suède qui sont mobilisées, avec leur hydraulique de barrage, pour lui faire passer les périodes de faible production des variables. (Le Danemark sert d’intermédiaire).
https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=DE&source=tcs_saldo&stacking=stacked_absolute
On peut s’attendre à des prix de plus en plus élevés lors des périodes anticycloniques hivernales, étant donné la baisse des moyens pilotables.
Les moyens maximum ? Non. Il y a encore des réserves. Fin novembre, le parc nucléaire a pu monter à 50,620 GW et l’hydraulique à 15 GW. Voir Valeurs Extrêmes sur https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&interval=month&month=11
oui, il y a toujours des réserves hydrauliques ultimes pour faire face à l’arrêt inopiné de réacteurs nucléaires.
Il y aurait, en tout, 9 GW d’hydraulique de barrage à accumulation annuelle + 5 GW de STEP en turbinage + 4 GW d’éclusées.
Il y a aussi un peu de thermique mis en réserve.
Il s’agit aujourd’hui des moyens maximum déployables dans des conditions normales, avec une marge de sécurité.
Ce n’est pas parce que le parc nucléaire est monté à 50,6 GW de puissance délivrée fin novembre qu’il peut nécessairement le faire aujourd’hui, étant donné les réacteurs arrêtés pour maintenance et ceux qui sont éventuellement en panne.
Et encore, parmi ces réserves hydrauliques et thermiques pilotables, toutes ne sont pas disponibles.
Il y en a également qui sont hors service pour maintenance.
Je ne connais pas les chiffres moyens, mais j’imagine que c’est de l’ordre de 15 à 20%.
Tiens, en cherchant sur internet, je suis tombé là-dessus.
https://www.novethic.fr/environnement/transition-energetique/la-revolte-des-employes-dedf-contre-la-construction-dun-barrage-hydroelectrique-en-plein-desert-saoudien
Qu’est-ce que va foutre EDF en Arabie Saoudite alors qu’il y a tant de choses à faire en France ???
et oui Marc les filiales d’EDF développent les ENR partout à l’étranger pour répondre à la demande exponentielle du développement des ENR et produire enfin proprement sans dangers et sans déchets …et combler le gouffre financier du nucléaire de la maison mère …
Aujourd’hui, la France met également les moyens maximum disponibles étant donné l’opportunité des prix élevés, pour fournir ses voisins notamment l’Allemagne et l’Italie, directement et via la Suisse.
Les variables sont faibles: 2 GW d’éolien cette nuit.
https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
Encore un mauvais lecteur : il n’a pas été question de production en 2022 mais de capacité. « Les énergies éolienne et solaire ont permis de réduire la CAPACITÉ fossile totale de 27.790 MW fin 2011 à 17.460 MW en juin 2022 (-10.330 MW). En particulier celle du charbon est passée de 7.940 MW à 1.820 MW. »
Ne pas oublier que le MW exprime une capacité, pas une énergie (MWh).
En 2023, la proportion de fossiles était de 6,3% dans la production d’électricité, bien que la production nucléaire ait été bien inférieure (318,8 TWh) à celle des années 2005 à 2010 (390 à 430 TWh selon les années).
Il n’y a pas de mauvaise lecture. Si les capacités thermiques (en MW) ont été réduites, c’est suite à la baisse de la consommation (MWh, GWh, TWh) l’augmentation du parc renouvelables et le choix financier de remplacer les productions manquantes par les imports.
En 2024, la production nucléaire s’établit déjà à 324 TWh. Mais la production éolienne non corrélée à la demande oblige très souvent à réduire la production nucléaire. https://energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=FR&year=2024&interval=year
🤣😂🤣 Cochelin et ses éternels vieux fakes pour gogos alors qu’il a lui meme prouve que la France arrête le peu d’Enr installée pour exporter à perte notre merde polluante de nucléaire 🤣😂🤣
Peu d’ENR intallées ? Excusez du peu, vous ne connaissez rien au sujet : https://www.rte-france.com/eco2mix/les-chiffres-cles-de-lelectricite
Correction : production nucléaire déjà 327 TWh
Comparaison n’est pas raison. Comparer la production actuelle du nuc avec les années de 2005 à 2010 c’est malhonnête car il y avait très peu voire pas du tout de renouvelables prioritaires sur le réseau et j’ai repompé ce que Cochelin indiquait ci dessus :
En 2024, la production nucléaire s’établit déjà à 327 TWh. Mais la production éolienne non corrélée à la demande oblige très souvent à réduire la production nucléaire. Ce qui me parait plus honnête,
Mais l’idéologie de canado est prioritaire sur la probité comme le sont les intermittents d’ENR en foutant le bordel sur le réseau et en fatiguant le nucléaire non prévu aux à-coups qu’induisent ces matériels qui (soit dit en passant) ne suivent pas la demande de conso, ce qui fait varier le prix du kWh de l’élec de façon anarchique mais qui au global a fait augmenter le prix de l’électricité de 120% en 12 ans, avec toutes les béquilles nécessaires pour stabiliser le réseau au niveau tension et fréquence sans garantir qu’il ‘n’y aura pas blackout avec tout ce bazar massif de renouvelables !
Une température froide n’est pas synonyme de faible production éolienne, comme le montre bien la grande vague de froid de février 2012.
Sur une période de douze jours avec une température négative en moyenne nationale et une très forte consommation d’électricité, le facteur de charge de l’éolien a été de 31,1 %. Celui-ci a varié de 13,6 % (exception) à 57,5 % selon les jours.
Alors que les réacteurs sont sensés produire à plein régime au cœur de l’hiver, le nucléaire n’a pas été à la hauteur, loin de là. Sur cette période du 01 au 12 février, le facteur de charge moyen du nucléaire a été de 93,2 % (pas du 100 %), variant de 90,7 % à 94,4 % selon les jours.
La consommation à 19h a dépassé les 100 GW à deux reprises, pendant lesquelles le facteur de charge de l’éolien a été de 25,9 % (le 08) et de 56,8 % (le 07). Celui du nucléaire à été de 94,2 % et de 93,6 % aux mêmes moments.
C’est justement parce qu’il y avait moins de renouvelables en 2005-2010, tous confondus (l’hydraulique aussi est variable) qu’il a fallu davantage de fossiles. que maintenant.
Depuis des décennies, le discours officiel est de dire que le nucléaire français s’adapte à la demande (la consommation), ce qui n’est pas le cas, sinon de façon très partielle et avec lenteur.
Actuellement, qu’il y ait ou pas de grandes variations de l’éolien, du solaire ou de l’hydraulique au fil de l’eau (fortes pluies), le nucléaire ne varie pas plus et pas plus vite (heure par heure) qu’il y a dix ans.
Comme il y a dix ou vingt ans, l’adaptation de fait par l’hydraulique de lac et de STEP, et par les fossiles (surtout fioul et gaz naturel).
Mais pour bien voir cela, au lieu de répéter le sempiternel discours idéologique nucléaire, il faut être capable de comparer les variations horaires de chaque source d’énergie, par exemple pendant une année entière.
L’honnêteté serait de ne pas généraliser un cas particulier, celui de février 2012. Bien d’autres exemples vous prouveraient le contraire de votre point de vue.
🤣😂🤣 l’honnêteté serait que les gogos arrêtent de se laisser manipuler et ouvrent enfin les yeux sur ce qui se fait déjà partout dans le monde avec les ENR pour se sortir enfin de la désinfromation franco française ..mais pour ça il faut avoir un peu de personnalité pour se sortir enfin des vieux fakes périmés 🤣😂🤣
L’exemple de début février 2012 n’est pas représentatif. Cette période fut exceptionnelle de froid dans le contexte des années 2010. (Dans les années 80, elle aurait été normale).
C’était la dernière grande offensive de l’anticyclone de Sibérie, qui soufflait sur l’Europe, d’où une production éolienne conséquente, liée à ces températures exceptionnellement froides pour la décennie 2010.
Canado reconnait cependant que durant une journée de cette période, le FC de l’éolien n’a été que de 14%.
Il arrive qu’en période froide anticyclonique, l’éolien produise de manière significative, par des courants d’air d’Est.
Lors du premier jour d’arrivée d’arrivée d’une perturbation sur un sol froid la production est également conséquente.
Cela est arrivé le 17 janvier de cette année.
https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&interval=month&month=01
Mais généralement, en période anticyclonique hivernale dans le contexte climatique d’aujourd’hui, la production est faible, sauf dans certains couloirs tels que le golfe du Lion, le Nord de l’Ecosse, la pointe de Galice, la pointe Andalouse, parfois aussi en offshore sur la façade océanique ou de la Manche.
Le 10 Janvier à 19 h, la demande était maximale et l’éolien ne pouvait pas fournir guère plus de 3 GW (nucléaire : plus de 50 GW). Autour de 4 % de la consommation.
🤣😂🤣 et Cochelin dans sa béatitude d’irradié n’a toujours pas compris que pour pouvoir produire il faudrait déjà les installer en France les ENR .. et en plus il a déjà prouve qu’en France on arrete le peu d’ENR installée pour exporter à perte notre merde polluante de nucléaire pour qu’il puisse poster des stats tronqués ensuite car il n’a rien compris au sujet 🤣😂🤣
Vous ne connaissez donc rien au sujet ! Regardez les chiffres, mais il arrive souvent que les ENR variables produisent peu, et souvent rien (la nuit) pour le solaire : https://www.rte-france.com/eco2mix/les-chiffres-cles-de-lelectricite
Je vous souvent rappelé que l’on arrêtait (réduisait) prioritairement le nucléaire pour ne pas exporter à prix négatifs. Vous ne comprenez donc rien !
Pour bien voir quelle est l’importance des variations de la production nucléaire lorsque l’éolien varie fortement, en croissance et en décroissance, il suffit de réaliser un monotone des variations horaires de l’éolien et de noter les variations du nucléaire aux mêmes heures, en sens inverse ou dans le même sens.
En 2023, le cumul des 2000 heures pendant lesquelles l’éolien a augmenté le plus a été de 1.077 GWh, pendant lesquelles le nucléaire a d’une part diminué de 408 GWh (cumul) en 1.156 heures, et d’autre part a augmenté de 258 GWh en 846 heures.
Mais le nucléaire a principalement diminué à cause de la consommation qui a diminué de 1.514 GWh et a principalement augmenté à cause de la consommation qui a augmenté de 1.534 GWh, pour les mêmes 2000 heures.
La situation est identique pour les 2000 heures pendant lesquelles l’éolien a diminué le plus.
Ainsi, quels que soient les cas particuliers que certains ne manqueront pas de trouver ici et là, le constat sur une année entière montre que les variations du nucléaire, dans un sens ou dans l’autre, sont essentiellement déterminées par les variations de la consommation et très peu par celles de l’éolien. La situation est la même pour le solaire.
Il difficile d’associer la baisse du nucléaire avec la seule baisse de la consommation (comme cette semaine) Il existe souvent une corrélation entre une baisse de la consommation liée à une hausse des températures (moins de chauffage électrique) et une forte hausse de production éolienne. RTE affirme entre autres : » la modulation du nucléaire s’explique davantage aujourd’hui par les périodes de productions éoliennes et solaires » Page 6 de : https://assets.rte-france.com/analyse-et-donnees/2024-08/Bilan%20pr%C3%A9visionnel%202023%20Chapitre%206%20Equilibre%20offre%20demande%20et%20flexibilit%C3%A9.pdf
Pas d’inquiétude Cochelin, canado est le spécialiste de comparer ce qui ne l’est pas en additionnant des choux et des navets pour vouloir montrer que le nucléaire est intermittent et que les moulins à vent et panneaux réflecteur sont pilotables !
Le seul renouvelable pilotable c’est l’hydraulique (barrages) qui a été, est, et sera tjrs le complément nécessaire pour suivre la consommation d’élec en France.
Croire aux intermittents ENR pour compenser la conso de fossiles et avoir une industrie et des transports complétement électrifiés, ça se saurait… Surtout que toute la planète serait dépecée de partout pour trouver des matières (lithium, terres rares entre autres) à raffiner au point qu’il n’y aurait plus d’eau clair ds les nappes phréatiques toutes archi polluées !
Ce soit disant remède est in fine pire que le mal engendré par le CO².
MD: chaque fois que la production des variables est forte, on observe que c’est le nucléaire qui s’efface.
Par exemple en ce moment.
Certains voudraient prouver le contraire par des chiffres illisibles.
Il n’y a que quelques jours par an durant lesquels le nucléaire et les variables s’effacent.
Le premier à s’effacer c’est l’hydraulique
Les renouvelables éolien et solaire permettent de l’économiser pour mieux l’utiliser car c’est le plus rapide des pilotables
L’hydraulique ne s’efface pas.
Une journée comme aujourd’hui, c’est le nucléaire qui s’efface, lorsque les possibilités d’exportations et de stockage par STEP sont au maximum (3,3 GW maximum disponible aujourd’hui, donc probablement 0,7 GW en maintenance puisque la capacité totale en pompage est de 4,0 GW).
Mais oui, certaines journées, l’éolien économise de l’hydraulique de barrage, mais à quel prix global à l’échelle de l’année ?!
Oui. À quel prix le maintien de cette capacité totale (dont éolien plus de 23 GW) : https://www.rte-france.com/eco2mix/les-chiffres-cles-de-lelectricite
@Marc
Je parlais bien sur de l’hydraulique de barrage, pas du fil de l’eau
A quels couts? les couts du renouvelable ne cesse de baisser et sont d’ors et déjà plus compétitif que le nouveau nucléaire
Seule solution: Construire du nucléaire historique…ça va pas être facile
C’est quand même curieux que ceux qui font la promo du pilotable avant tout,
râlent quand il est piloté
croire aux ENr ça se sait et ça se développe sur le terrain partout dans le monde c’est maintenant une évidence .. 😂🤣 . alors que ce sont bien nos vielles chaudieres polluantes qui sont de plus en plus intermittentes 🤣😂🤣 que pensez vous du réel du terrain : https://www.revolution-energetique.com/comment-leolien-a-pris-le-relais-du-nucleaire-lors-dune-grosse-panne-en-finlande/?
Cessez de prendre comme référence l’article de ce site qui vous donne tort, aussi bien en Finlande qu’en France : https://www.connaissancedesenergies.org/afp/nucleaire-edf-releve-nouveau-ses-previsions-de-production-pour-2024-241211#:~:text=En%202022%2C%20la%20production%20nucl%C3%A9aire,grimpant%20%C3%A0%20320%2C4%20TWh.
Pour la période hivernale:
Le coefficient de corrélation entre puissance éolienne délivrée et température (et donc demande en électricité) serait facile à calculer.
Des moyennes journalières, à défaut de données plus précises permettraient d’avoir déjà un aperçu de la situation.
Il suffit de rentrer les données sur un tableur et d’utiliser la fonction toute prête.
Que foutent tous les spécialistes du secteur de l’énergie ?
@ Marc
Moyenner c’est bien et ça passe le temps mais le bon sens c’est mieux voir ci-après
Pour info un entrefilet qui démontre que les Teutons sont dans l’impasse économique et prêts à tout en envoyant Ursula VL (impératrice de l’UE) signer le Mercosur. Ce qui impacte notre agriculture et nos paysans mais qui permettra espère t-on d’écouler les grosses autos allemandes..!
L’Entrefilet :
« L’Allemagne vers une deuxième année de récession
La production industrielle allemande a baissé de manière inattendue de 1% en octobre par rapport au mois précédent. La PRODUCTION D’ENRGIE A DIMINUE DE 8,9 % (sur un an leur intensité carbone est de 425g d’eq Co²/ kWh tandis la Fr est à 46g… . Les usines allemandes ont connu des difficultés ces dernières années en raison de la baisse de la demande. Les industries à forte consommation d’énergie, telles que la chimie et la métallurgie, ont été particulièrement touchées. L’économie allemande est en passe de connaître une deuxième année de récession, qui n’a rien de très surprenant étant donnée la dépendance absurde envers le gaz russe dans laquelle s’était mis la première économie européenne ».
Vous avez raison. L’Allemagne, dopée auparavant au gaz Russe et aux importants prix actuels de l’énergie liés à son « energiewende », commence à avoir des difficultés : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/allemagne-plombee-par-une-faible-demande-et-le-cout-de-l-energie-la-production-industrielle-poursuit-sa-chute-975353.html
Cochelin et ses vieux fakes sur ceux qui agissent et s’en sortent : https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
Il y a aussi que la consommation est en forte baisse et que les Allemands se chauffent essentiellement au gaz. Vous oubliez cet aspect des choses, ainsi que le site en question !
Données (chiffres) illisibles seulement par ceux qui ne veulent pas les lire et réfléchir un peu.
Les graphiques peuvent être trompeurs, surtout lorsqu’il manque une donnée, la consommation, en regard des productions. RTE pourrait très bien ajouter la courbe de la consommation (en ligne) au dessus de l’empilement des productions. Tout cela serait plus compréhensible.
Lorsque la production nucléaire diminue, quelle qu’en soit la raison, cela économise du combustible, comme le note RTE à propos du nucléaire dans l’étude sur le passage de l’hiver 2024-2025 : « Période propice aux arrêts pour
économie de combustible … » à propos des fêtes de fin d’année.
À propos du nucléaire, RTE dit aussi « … modulations de la production pour raisons économiques … ».
EDF vend sur le marché de gros une grande partie de sa production et n’a pas intérêt à une baisse des prix du marché. Si le nucléaire pouvait baisser davantage et plus vite sa production, ce serait un double avantage pour EDF : moins de ventes mais plus cher et économies de combustible.
https://energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&week=49
Voilà toutes les données sur un même graphique, plus clair que sur le site de RTE !
Durant la semaine dernière, l’essentiel de la production éolienne a été exportée.
Chaque fois qu’il y a eu un arbitrage d’effacement entre éolien et nucléaire, c’est le nucléaire qui s’est effacé.
Entre le jeudi 5 décembre à 18h et le vendredi 06-12 à 04h, la production éolienne n’a pas changé, la production nucléaire a baissé de 6,3 GW (en puissance) : car la consommation a baissé de 18,2 GW, beaucoup plus que le nucléaire.
Entre 04h00 et 09h00 ce vendredi 06-12, la production éolienne a baissé de 4,0 GW, celle du nucléaire a augmenté de 5,9 GW, mais la consommation a augmenté davantage, de 13,9 GW.
Le samedi 07-12, entre 00h00 et 04h00, la production éolienne a augmenté de 3,4 GW et la production nucléaire a baissé de 4,8 GW, mais la consommation a baissé de 9,2 GW : bien plus que le nucléaire.
Entre 04h00 et 09h00 ce samedi 07-12, la production éolienne a baissé de 0,5 GW, celle du nucléaire a augmenté de 3,1 GW, mais la consommation a augmenté de 7,6 GW.
Le dimanche 08-12, entre 00h00 et 05h00, la production éolienne a légèrement baissé et la production nucléaire a baissé de 7,8 GW, mais la consommation a baissé de 8,8 GW : plus que le nucléaire.
Entre 05h00 et 13h00 ce dimanche 08-12, la production éolienne a baissé de 0,7 GW, celle du nucléaire a augmenté de 7,0 GW, mais la consommation a augmenté de 14,6 GW : bien plus que le nucléaire.
Ainsi, la principale cause de variation du nucléaire, en plus ou en moins, est bien la variation de la consommation et pas celle de l’éolien.
Principale cause ne veut pas dire seule cause sur une année d’exploitation. Il n’est pas possible de faire de ces exemples une généralité !
😂🤣 Cochelin et ses vieux fakes périmés .. . alors que ce sont bien nos vielles chaudieres polluantes qui sont de plus en plus intermittentes 🤣😂🤣 que pensez vous du réel du terrain : https://www.revolution-energetique.com/comment-leolien-a-pris-le-relais-du-nucleaire-lors-dune-grosse-panne-en-finlande/?
N’insistez-pas ! Vous avez tout faux. Le parc nucléaire redevient de plus en plus performant : https://www.connaissancedesenergies.org/afp/nucleaire-edf-releve-nouveau-ses-previsions-de-production-pour-2024-241211#:~:text=En%202022%2C%20la%20production%20nucl%C3%A9aire,grimpant%20%C3%A0%20320%2C4%20TWh.
Le graphique energy-charts, et surtout les valeurs numériques associées, montre bien que c’est la baisse de la consommation qui entraine celle du nucléaire, et pas l’éolien.
Les données du précédent message le montrent d’une façon très lisible.
Non, rien à voir, l’éolien aurait pu s’effacer à la place du nucléaire. Il y aurait eu la même demande et la même exportation.
Cela aurait été d’ailleurs peut-être plus profitable car une éolienne qui ne tourne pas doit peu s’user, alors que les yoyos du nucléaire ont très probablement des incidences au niveau de l’usure des pièces du circuit secondaire.
Tout à voir au contraire avec la réponse à la prétention selon laquelle c’était l’augmentation de la production éolienne qui entraînait la baisse du nucléaire.
Cela a bien été montré dans les messages précédents, ce n’est pas l’éolien qui fait baisser le nucléaire.
Lors de ces baisses, le nucléaire y trouve d’ailleurs son compte puisque, comme l’a indiqué RTE à propos des fêtes de fin d’année, c’est « une période propice aux arrêts pour économie de combustible … »et à propos du nucléaire encore, « … modulations de la production pour raisons économiques … « .
Et il ne semble pas que les baisses de production du nucléaire soient plus nombreuses et/ou plus importantes qu’il y a une dizaine d’années.
Cela reste à prouver, d’autant pus que les capacités éoliennes étaient beaucoup plus faibles. En accord avec ce qu’indique RTE, lorsque la production éolienne est importante, les prix baissent. Ce qui incite à baisser ainsi la moduler à la baisse la production nucléaire pour des raisons économiques. Exemple déjà en 2018 autour du 9 Décembre : https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&year=2018&interval=year&legendItems=2x3vvh
Très facile à prouver. Pour cela, il suffit de comparer les moments auxquels la production nucléaire a baissé d’une valeur importante en une heure, en 2012 et en 2023, avec la variation de l’éolien.
On mesure d’abord les variations de chaque production heure par heure, puis on réalise un monotone des variations de la production nucléaire, les autres variations restant en correspondance pour chaque heure.
Par exemple, on constate alors ce qui suit.
En 2012, la production nucléaire a baissé de 2.000 MW ou plus (en puissance) pendant 53 heures, pour un cumul de 134.845 MWh. Lors de ces 53 heures, l’éolien a augmenté pendant 22 heures, pour un cumul très modeste de 2.272 MWh, mais a aussi baissé pendant 31 heures pour un cumul de 4.320 MWh. Pendant ces 53 heures, la consommation a baissé de 165.199 MWh, plus que le nucléaire.
En 2023, la production nucléaire a baissé de 2.000 MW ou plus (en puissance) pendant 44 heures, pour un cumul de 107.686 MWh. Lors de ces 44 heures, l’éolien a augmenté pendant 21 heures, pour un modeste cumul de 10.085 MWh, mais a aussi baissé pendant 23 heures pour un cumul de 7.261 MWh.
On voit bien que les variations de l’éolien ont très peu, sinon aucune, relation avec les variations du nucléaire, ce qui se constate aussi bien pour d’autres valeurs de seuil (1.000 ou 3.000 MW) aussi bien à la baisse qu’à la hausse.
Ce qui se constate aussi en 2019, lorsque le nucléaire n’avait pas de problèmes particuliers.
Un autre façon de le constater très facilement, de façon visuelle, est de tracer les courbes de variations à partir de ce monotone des variations du nucléaire. On voit une courbe nucléaire dont l’amplitude diminue régulièrement et une courbe éolienne d’amplitude variable, mais située très en dessous de la courbe nucléaire. La courbe des variations de consommation a une forte amplitude, mais sa courbe lissée (moyenne mobile) est bien au dessus de celle du nucléaire.
Les deux déterminants des variations du nucléaires sont les variations de la consommation et celles du solde des échanges avec l’étranger.
On constate aussi que les variations du nucléaire ont été moins importantes en 2023 qu’en 2012.
Différents paramètres comme les niveaux de prix de gros et les besoins d’imorts/exports des pays voisins ne sont pas pris en compte dans vos exemples de 2012, 2019 et 2023. RTE fait référence à une modulation inévitable dans le cadre des flexibilités des moyens de production et que vous occultez par des exemples non significatifs car biaisés : « Le besoin de modulation intra-hebdomadaire augmente très fortement, jusqu’à +300% dans les scénarios avec un fort développement de l’éolien, du fait de la variabilité d’un jour sur l’autre de la production éolienne ». Plus loin « le développement de la production éolienne conduit à une très forte augmentation du besoin de modulation intra-hebdomadaire. En effet, les variations de consommation résiduelle les plus importantes observées à l’échelle de quelques jours s’expliquent en grande partie par les variations de la production éolienne ». P 14 à 17 de https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-10/BP2050_rapport-complet_chapitre7_securite-approvisionnement.pdf
Vous ne pouvez pas prouver que la modulation du pac nucléaire confronté aux productions variables de l’éolien, toutes choses étant égales par ailleurs, n’existe pas.
La démonstration a été faite, de plusieurs manières, aussi bien pour 2012, 2019 et 2023, que l’augmentation de la production éolienne n’a pas entraîné de baisse de la production nucléaire, avec un ordre de grandeur.
La prise en compte du solde import/export ne change rien à l’affaire.
Pour le futur, il faudrait que la capacité éolienne soit multipliée par un facteur important pour que cela ait une influence sensible.
Pour le futur toujours, RTE ne prend pas en compte deux éléments importants, outre la modulation de certains usages, comme la charge des véhicules électriques, en fonction de tarifs de l’électricité modulés selon la production plus ou moins importante d’électricité du moment, éolienne en particulier. Notamment, la structure de la consommation sera très différente de ce qu’elle est aujourd’hui. D’ailleurs, la prochaine introduction de tarifs heures creuses en journée en montre la voie.
Les interconnections vont se développer avec différents pays. Les régimes de vents sont très différents entre les pays nordiques et le sud de l’Europe d’une part et la mer du Nord d’autre part, question de latitude et d’influence à la fois du jet stream et du vortex polaire. Par ailleurs, il existe un décalage horaire entre le vent en Irlande et en Écosse comparé à celui en Allemagne. Cela se voit lors des tempêtes.
Le stockage, soit sur le réseau, soit au niveau des sites de production, va considérablement se développer d’ici 2050. C’est déjà le cas en Chine dans de nombreuses régions pour le stockage au niveau des sites éoliens et solaires pour toutes les nouvelles installations. Ce sera le cas en Inde pour les nouveaux projets à partir de 2025.
C’est déjà le cas dans quelques pays européens, bien que cela ne soit pas obligatoire, notamment en Grande-Bretagne.
Compte tenu de la rapidité d’évolution de la situation, côté stockage entre autres, le rapport de RTE de 2021 commence à dater et demande à être mis à jour.
Conclusion : la modulation du nucléaire est sans rapport avec la variabilité de l’éolien jusqu’à ce jour et probablement pour d’autres années encore. D’autant plus que le nucléaire ne peut évoluer qu’avec lenteur et pas pour tous les réacteurs (nombreux paramètres).
Malgré votre tentative de démonstration peu convaincante et oubliant les situations particulières, il est des cas où « lorsque la consommation est faible et/ou la production renouvelable élevée, les prix de marché peuvent descendre en dessous de leurs coûts variables, et EDF a alors intérêt, pour ne pas produire à perte, à réduire la production de ces tranches lorsque c’est techniquement possible ». https://www.senat.fr/rap/r23-714-1/r23-714-149.html
EDF annonce aussi » Le développement des énergies renouvelables contribue à augmenter le nombre d’heures dans l’année pendant lesquelles le parc doit moduler, et l’amplitude de cette modulation ».
Encore un texte gouvernemental complètement débile, alors que déjà la France se traîne au niveau des pays du Club Med en termes de dettes ! Déjà le terme de « renouvelable » est une véritable escroquerie : certes le vent se lève parfois, mais c’est Eole qui en décide, et le soleil se couche tous les soirs ; alors ça fait un peu d’électricité (avec un rendement de 22% pour l’éolien et guère plus de 12% en moyenne française pour le PV)… Et pour cela, il faudrait investir des milliards, alors que ce sont des produits importés ! Un panneau photovoltaïque produit en Chine avec de l’électricité à base de charbon n’est pas rentabilisable en France en termes de rejets de CO2 : il faudrait les 30 ans de vie du panneau, alors que l’électricité française est déjà, grâce au nucléaire et à l’hydraulique, décarbonée à 90% ! Sans compter tous les réseaux électriques qu’il va falloir multiplier, alors que les Allemands eux-mêmes y renoncent et font passer leur électricité par les pays étrangers (Belgique, France, Pologne, Tchéquie, voire maintenant la Suède) ! Arrêtons de donner la main à ces illusionnistes qui pillent notre pays avec une phraséologie digne du Kremlin !
@Patrick Michaille
« Un panneau photovoltaïque produit en Chine avec de l’électricité à base de charbon n’est pas rentabilisable en France en termes de rejets de CO2 : il faudrait les 30 ans de vie du panneau »
Renseignez vous, vous vous discréditez
les panneaux utilisés dans le cadre des appels d’offres de la CRÉ ont une empreinte moyenne de 550 kgCO2/kWc, ce qui correspond à 15 gCO2-eq/kWh pour les seuls modules
Source:https://www.photovoltaique.info/fr/info-ou-intox/les-enjeux-environnementaux/temps-de-retour-carbone/definition-et-empreinte-carbone-du-photovoltaique/
De plus il est prévus de continuer a réduire cette empreinte rapidement a 400 kg/kWc
hé oui Patrick Michaille ci après 3 entrefilets qui vont ds votre sens :
1) La Suède en a assez de la politique énergétique allemande
Les interconnexions électriques en Europe permettent de mieux équilibrer l’offre et la demande à l’échelle du continent mais perturbent considérablement les marchés intérieurs notamment quand la première puissance économique européenne, l’Allemagne, a une part considérable de production renouvelable intermittente qui se traduit par des fluctuations considérables de prix. Ainsi, il n’y a pas que la France à fustiger le soi-disant « modèle » de transition énergétique allemand que la Commission européenne entend pourtant toujours imposer à l’ensemble des pays de l’Union. La Suède, dont les prix de l’électricité sont directement affectés par l’intermittence des productions renouvelables allemandes, fustige ouvertement par la voix de sa ministre de l’Energie, Ebba Busch, la politique énergétique de Berlin et demande au gouvernement allemand d’adopter enfin une politique responsable
Les fluctuations de cours en l’espace de quelques heures peuvent être considérables si les renouvelables intermittents (éoliennes et parcs solaires) produisent en abondance ou plus du tout quand il n’y a plus de soleil et de vent. Et la Suède qui est le deuxième plus gros exportateur net d’électricité en Europe – derrière la France – avec sa production hydraulique et nucléaire, en souffre tout particulièrement.
Entrefilet N°
2) « Aucune volonté au monde ne peut ignorer les règles fondamentales de la physique, pas même le Dr Robert Habeck », le ministre (écologiste) allemand de l’Économie, a pesté Ebba Busch (Suède) au début de la semaine en marge d’une réunion des ministres de l’énergie à Bruxelles. « L’Allemagne peut prendre les décisions qu’elle veut, mais elle doit comprendre que celles-ci affectent considérablement ses voisins. Il n’est pas juste que les Suédois paient des prix allemands pour des décisions allemandes », a-t-elle ajouté. On pourrait ajouter la France et les Français !
Entrefilet N°
3) La Suède s’est ravisée et a même décidé de relancer un programme de construction de centrales nucléaires. Elle entend mettre l’Allemagne devant ses responsabilités énergétiques et refuse la construction d’une nouvelle interconnexion électrique de 700 MW entre les deux pays. « Pour le dire clairement, nous avons pris en otage un gigantesque câble vers l’Allemagne, parce que l’Allemagne n’a pas mis d’ordre dans son système énergétique », a expliqué sans ambages Ebba Busch.
. La Norvège, troisième exportateur net d’électricité en Europe, veut aussi protéger son marché intérieur. De nombreuses voix préconisent de ne pas renouveler deux câbles électriques sous-marins reliant le pays au Danemark, qui arriveront en fin de vie en 2026. « J’ai été clair sur le fait que nous ne prolongerons pas les câbles Skagerrak vers le Danemark si cela s’avère contribuer aux prix élevés que nous observons actuellement, ainsi qu’à un effet renforcé de contagion négative des prix », a déclaré le ministre norvégien de l’Énergie, Terje Aasland,
Nota perso) j’avais écrit il y a 2 ou 3 ans que l’interconnexion n’était pas la panacée universelle, que le « temps de la paix » qui y était alors favorable ne durerait pas tjrs et que, comme « charbonnier maitre chez soi », les guerres qu’elles soient économiques ou armées feraient que chacun reprendrait ses billes… !
Le problème d’être un gros exportateur, c’est que l’on a besoin de clients, donc d’interconnexions
Le discours sur l’arrêt d’interconnexions est de l’enfumage de négociation.
Dans le même article:
» Les marchés scandinaves de l’électricité étant étroitement liés, la même Ebba Busch a estimé auprès de l’agence norvégienne NTB que le non-renouvellement des câbles Skagerrak 1 et 2 serait une « catastrophe complète ».
Avec raison : https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/electricite-la-suede-denonce-la-politique-energetique-irresponsable-de-l-allemagne-qui-pese-sur-les-consommateurs-suedois-87427d30ed0815433c100058cd4e732a
Autres précisions :
Conditions pour les installations supérieures à 500 kWc : seules les Installations dont l’évaluation carbone simplifiée est inférieure à 550 kgCO2/kWc sont éligibles. Ce qui correspond à 15 gCO2-eq/kWh pour les seuls modules, mais ne prend pas en compte l’impact carbone des autres équipements comme les onduleurs et les câbles, ou les travaux.
Sinon : https://www.photovoltaique.info/fr/info-ou-intox/les-enjeux-environnementaux/temps-de-retour-carbone/definition-et-empreinte-carbone-du-photovoltaique/
Le contenu carbone de l’électricité Chinoise est une moyenne, la réalité est variable, certaines usines affirmant même être neutre:
https://www.yinglisolar.com/fr/
C’est un objectif sans fixation de date : « announced its carbon neutral goals and action program, « As a new energy photovoltaic enterprise, Yingli China will seize the historic opportunity brought by energy reform and adhere to green and low-carbon development ». Et on ne peut faire plus flou; surtout lorsque l’on connait le concept de neutralité carbone.
@Cochelin
Celle là vous convient mieux?
https://www.pv-magazine.fr/communiques/dmegc-solar-dispose-dusine-neutre-en-carbone-avec-une-production-denergie-100-verte-pour-tous-les-modules-infinity/
on peut bien sur mettre en doute le bureau de contrôle, vu qu’il est allemand….
Bien sûr, cette « neutralité carbone » est critiquable
elle n’en démontre pas moins le non sens des généralités abusives, le contenu carbone d’un panneau étant quand même plus lié a la réalité de sa production, qu’a son pays d’origine
Concernant la neutralité carbone, c’est à voir : https://www.greenpeace.fr/compensation-carbone-outil-de-greenwashing-ou-reelle-solution-pour-le-climat/
Le contenu carbone des panneaux photovoltaïques des centrales au sol, des grandes toitures et des ombrières est obligatoirement inférieur à 550 kg CO2eq/kWc (CRE).
Compte tenu de l’irradiation solaire locale, le contenu carbone du photovoltaïque est de 15 à 22 g CO2eq/kWh selon les endroits, du sud au nord de la France.
Les modules PV représentent environ 80% des émissions de GES d’un système photovoltaïque complet (y compris installation, transport, recyclage).
Ainsi, chaque kWh produit en France par un système photovoltaïque évite, pour une répartition homogène sur le territoire, environ 970 g CO2eq par rapport à une centrale au charbon française et 335 g CO2eq par rapport à une centrale au gaz à cycle combiné.
Le contenu carbone d’une installation photovoltaïque complète est donc remboursé en 1.600 heures de production solaire environ, comparé à celle au gaz naturel, soit en 10 à 16 mois selon le lieu en France.
En 2035, la consommation française d’électricité sera probablement de 620 TWh, selon RTE, avec une production nucléaire limitée à 360 TWh et 60 TWh d’hydraulique (RTE toujours).
La production annuelle moyenne ayant été de 520 TWh au cours des dix dernières années, il faudra produire 100 TWh de plus en 2035 qu’aujourd’hui (pour un solde nul des échanges). Avec du gaz naturel ou avec de l’éolien et du solaire ?
Depuis quelques années, la consommation est à la baisse, la production et les exports à la hausse. Il n’y a donc pas d’urgence pour développer de nouvelles sources d’électricité. De plus, le démarrage de l’EPR de Flamanville va encore renforcer le parc pilotable. https://www.energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=FR&interval=year&year=-1&legendItems=gz0z9
Le contenu carbone de l’électricité chinoise est beaucoup moins importants qu’il n’est souvent dit.
Le facteur d’émission moyen du réseau électrique national en 2022 est de 0,5703 t CO2/MWh. Autrement noté 570 g CO2eq/kWh.
C’est clairement indiqué ici :
2022年度全国电网平均排放因子为0.5703t CO2/MWh
https://www.mee.gov.cn/xxgk2018/xxgk/xxgk06/202302/t20230207_1015569.html
Pour la consommation d’électricité en France, c’est la baisse du pouvoir d’achat qui, en grande partie, a conduit à éviter le gaspillage et à limiter cette consommation.
Mais les fondamentaux sont à la hausse, avec l’électrification des usages.
Vous oubliez la désindustrialisation !
Désindustrialiser en France, ca permet aussi de déplacer les émissions de carbone chez les autres.
N’oubliez pas que nous sommes un modèle européen vertueux en émissions CO2 /habitant/an
L’usine qui produit les cellules et les modules peut avoir une empreinte carbone faible ou nulle, en utilisant de l’énergie (électricité) peu carbonée et/ou en compensant la quantité carbonée par l’achat de crédits carbone.
Cependant, la fabrication des cellules et modules est tributaire des phases précédentes : production du silicium métallurgique – purification en silicium de qualité solaire – cristallisation Czochralski – sciage en plaquettes – qui sont fortement consommatrices d’énergie.
Si toutes les étapes sont réalisées en Chine, il faut considérer cette valeur du contenu carbone de l’électricité chinoise :
2022年度全国电网平均排放因子为0.5703t CO2/MWh
Soit 570 g CO2eq/kWh.
Les usines de tiers 1 (les plus grandes) essaient d’être le plus verticalement intégrée possible, et produisent tout ou partie de leurs lingots
DMEGC par exemple qui se vante d’une neutralité carbone produit une partie de ses lingots:
https://www.dmegcsolar.com/fr/sustainability?pos=3
erreur de lien
https://www.dmegcsolar.com/upload/img/2024-08/66c6ec09f3f9f.pdf
Dans le titre de l’article il est indiqué : « la France ». En fait c’est : le gouvernement et plutôt M. Macron ( discours de Belfort, vieux de près de 3 ans). Voir 2 articles : de Reporterre du 31 octobre : « Après un long retard, le gouvernement ouvre les discussions sur sa stratégie énergie-climat », et le n°454 page 12 d’«Alternatives Économiques ». La « concertation » pour cette feuille de route », en cati-mini, est terminée ( https://concertation-stategie-energie-climat.gouv.fr/). De toute façon, il y aura « le non respect de la loi qui dispose depuis 2019 que les orientations de la PPE et de la SNBC soient décidées par le Parlement ». Voir aussi , sur le fond, l’avis de l’AE (Autorité Environnementale) donnée ci-dessus . Celui de la SEPRA81 n’a pas été retenu/censuré ?, bien qu’il était articulé sur l’Énergie ( Hydrogène bleu) et la réduction des GES (avec les déplacements doux) : voir sur son site.