Feuille de route énergie: plus d’éolien en mer, un peu moins sur terre

Le gouvernement a ouvert lundi à la consultation publique la feuille de route énergétique de la France à l’horizon 2028, avec des objectifs revus en hausse pour l’éolien en mer, mais en partie au détriment de l’éolien terrestre.

La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) à l’horizon 2028 avait été esquissée en novembre 2018 par le président Emmanuel Macron, avant qu’un projet détaillé ne soit publié en janvier 2019. Le projet, ainsi que la Stratégie nationale bas-carbone à horizon 2050, sont désormais soumis à la consultation publique jusqu’au 19 février.

La première mouture de cette PPE, qui table sur une montée en puissance des énergies renouvelables et le recul de la part du nucléaire dans la production d’électricité, avait été critiquée pour son manque d’ambition sur le développement des biogaz et de l’éolien en mer par les défenseurs de ces énergies.

La ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne a souligné lundi que le gouvernement allait « dédier 1,8 milliard d’euros supplémentaires au biogaz et augmenter de près de 40% les capacités d’éolien en mer ».

Les objectifs pour l’éolien en mer ont ainsi été augmentés dans la nouvelle version de la PPE, souligne le gouvernement, qui vise maintenant 5,2 à 6,2 GW en 2028, contre 4,7 à 5,2 GW dans une précédente version.
Les ambitions pour l’éolien terrestre ont toutefois été rabotées: elles passent de 34,1-35,6 GW à 33,2-34,7 GW.

« La trajectoire du tarif d’achat des appels d’offres biogaz a été ajustée à la hausse », indique aussi le texte, qui ne modifie toutefois pas les volumes.

Sur le nucléaire, le gouvernement confirme l’objectif de fermer 14 réacteurs d’ici 2035, dont les deux de la centrale de Fessenheim qui doivent s’arrêter cette année.

« EDF a proposé au gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin », détaille le texte.

Ce choix est sans surprise car il s’agit de réacteurs de 900 MW, les plus anciens. Tous ces sites comptent aujourd’hui quatre réacteurs ou plus, si bien que l’arrêt de deux réacteurs ne s’y traduira pas par une fermeture de centrale, conformément aux souhaits de l’exécutif.

commentaires

COMMENTAIRES

  • En période anticyclonique, ce n’est pas l’éolien qui nous fournira de quoi passer sans encombre cette période de surplus de consommation. Le facteur de charge actuel (21 janvier) est d’environ 20 %, mais quelquefois encore plus faible. L’offshore fera un peu plus mais loin de pallier la fermeture des réacteurs nucléaires prévus.

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  • Effectivement, comme aujourd’hui nous n’avons rien en mer et très peu sur terre (tout juste 8000 mâts qu’il faudrait au moins doubler) il suffit donc de multiplier par 5 la capacité de production actuelle, ce qui ne va pas être un problème avec l’offshore, et ça fera autant que le nucléaire….. en période anticyclonique, et je ne vous dis pas lorsque que ce sera une période normale…. pourvu qu’on trouve des clients pour revendre cette colossale surproduction. Ajoutez à cela tous les autres ENR actuels et futurs, comme l’hydraulique qui est d’ailleurs pratiquement le seul outil de régulation de suivi de charge, le nucléaire étant une vrai galère sur ce plan. D’ailleurs toute la collection de réacteurs de 900 MW qui vont être fermés sont bien incapable d’y participer avec leurs alternateurs à aimants permanents.

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    • Vous dites n’importe quoi ! Même si vous multipliez par 5 la production actuelle (4000 x 5 = 20 000), vous êtes encore loin des 52 000 MW du nucléaire. Et en cas de production importante (et une faible demande) les prix de gros s’effondreront . A moins que les prix de l’éolien ne soient garantis (surcoûts pour les consommateurs), les opérateurs (de l’éolien) suffiront. De toutes façons, la facture sera salée pour la collectivité (en plus des consommateurs), comme en Allemagne.
      L’exemple de l’Allemagne nous montre les limites des ENRi, où le KWh oscille actuellement entre 350 et 450 g, et il est bien possible que ces chiffres augmentent dans les années à venir.

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      • Pour info, en France le KWh oscille actuellement autour de 65 g de CO2 grâce au nucléaire et l’hydraulique. Trouvez un grand pays qui fait mieux (en dehors de la Norvège pour des raisons évidentes). Pourquoi dénigrer un modèle qui n’a pas d’équivalent en matière d’empreinte carbone pour la production d’électricité ? Il faut savoir ce que l’on veut et s’il y a vraiment urgence à réduire les émissions carbonées. Ce ne doit pas l’être pour tous ces anti-nucléaires bornés !

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      • C’est vous alors qui dites n’importe quoi car je ne faisais que répondre à votre message qui est ambiguë :
        « En période anticyclonique, ce n’est pas l’éolien qui nous fournira de quoi passer sans encombre cette période de surplus de consommation. Le facteur de charge actuel (21 janvier) est d’environ 20 %, mais quelquefois encore plus faible. L’offshore fera un peu plus mais loin de pallier la fermeture des réacteurs nucléaires prévus. »
        Le taux de charge ne veut rien dire à une date donné, c’est une caractéristique qui se détermine sur la durée et il est statistiquement d’environ 20% en éolien terrestre (pas spécialement le 21 janvier à telle ou telle heure. Aussi j’avais crû comprendre que vous aviez relevé sur le site de RTE que l’éolien ne fournissait que 20% de ce que fournit le nucléaire, d’où ma réponse : multipliez l’éolien per 4 et vous atteindrez 100% de ce que fait le nucléaire, et cela sans même vérifier ce que l’éolien produisait le 21 janvier tant ce niveau de 20% de la production nucléaire est vraisemblable, par exemple quelques jours plutôt les 14 et 15 janvier ou la production éolienne représentait 25% de la production du nucléaire, et ou il aurait donc même suffit de le vois multiplié par 4, et non 5.
        Nous savons très bien statistiquement que le facteur de charge (production moyenne sur un temps assez long et calculé historiquement sur l’année) et de 20 à 21% pour l’éolien terrestre en France et bien que nous n’en n’ayons pas encore, nous tablons sur le double pour l’éolien offshore.

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        • L’éolienne offshore prototype Floatgen donnait, en 2019, année assez ventée, 34 % de facteur de charge moyen, loin de ce que vous espérez. Et 10 % en période anticyclonique.

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  • Effectivement ça va dans le bon sens y compris la suggestion d’EDF de conserver en service des paires de tranche permettant de maintenir des sites opérationnels. C’est prudent sur le plan territorial.
    En outre force est de constater que le sud-ouest est encore touché par des évènements climatiques qui perturbent la distribution d’électricité. On sait très bien que ça va s’accentuer dans les années qui viennent. Peut-être serait t’il souhaitable de développer la production décentralisée renouvelable, pilotable et répartie, qui dans de telles circonstances pourrait limiter les perturbations que subissent les usagers et qui peuvent toucher tout le territoire français d’une façon ou d’une autre.

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  • Même le Président de la république admet que l’éolien est de plus en plus mal accepté .Il est vrai que dénaturer tous les sites naturels ou culturels, pour une production dérisoire ,finit par blesser la sensibilité générale .Seuls les affairistes de l’éolien persistent dans leur activité en affichant le plus profond mépris de la population .

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  • Pourquoi « Même » ?
    Il est bien connu que les éoliennes sont implanté sur les sites culturels et naturels (pour ces derniers, en existe-t-il d’autres ?) choisi spécialement pour les dégrader, contrairement au pylônes de 90 m de haut au nombre 10 fois plus importants que celui des éoliennes (parmi les 200 000 que comptent le pays), qui porte le réseau THT et qui n’ont pas été placés au départ des 19 centrales nucléaires là où ils auraient eu une fonction évidente, mais à des endroits où précisément il n’y a aucun paysage digne d’être préservé, bien sûr vous confirmez.?
    Quant à la production dérisoire même en période de particulière d’accalmie anticyclonique comme aujourd’hui avec une production quasi laminaire de 3500 MW il suffirait de les multiplier par 15 pour atteindre la production donc 15 fois dérisoire des 58 réacteurs nucléaires…. et au lieux de voir 8 éoliennes dans mon champ de vision actuel j’en verrai 120 à moins qu’on puisse aussi compter sur d’autres ENR…. on va crouler sous le dérisoir

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      • Bien sûr, le seul réalisme c’est le nucléaire on a compris, d’ailleurs il faudrait que toute la production mondiale, soit 26000 TWh soient nucléaires. Les guerres du pétroles seraient des bagarres de cours de récréation à coté de l’empoignade pour les terrains uranifères de la planète avec un atome d’uranium tous isotopes confondus 7 fois et demi moins abondant que celui du lithium dont beaucoup pleurnichent déjà qu’il n’y en aura pas assez pour faire 10 millions de VE.
        La solution nucléaire, si elle est si bonne n’est pas la solution que pour la France et ça c’est du réalisme !
        .

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  • La solution énergétique est du cas pas cas en fonction des pays et des risques de conflits possibles. Je n’ai pas dit autre chose.
    Concernant l’uranium, les ressources sont très importantes, et même dans la mer. La ministre de la transition énergétique l’a reconnu et c’est pour cela qu’ont été stoppés les réacteurs de recherche de lV ème génération.

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    • Evidement que cela vient de la SFEN, vous les voyez annoncer  » attention, si tout le monde se met au nucléaire on va avoir des problèmes d’approvisionnement à court terme » ?
      Mais pourquoi croyez vous que quelques petits finaux avaient lancé l’idée de créer une filière de régénération du combustible en circuit fermé vertueux, dans ce que vous avez appelé la IVe génération ? Ils savaient bien que la solution de la filière séparation 235/238 était un cul de sac, surtout si le frenchnuk arrivait à convaincre le reste du monde, ce qui accélèrerai d’autant la vitesse d’arrivée au poteau « FIN de la course »

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  • Le risque de conflits et proportionné au nombre de candidats au nucléaire et de leu appétence.
    Pour le reste vous accumulez les hypothèses ; ressources TRES importantes (oui mais à la mesure de la demande qui est faible avec 10,3% de la production électrique mondiale.) que veut dire TRES ? La ministre a reconnu que c’était TRES important ? ha bon ? Quand et où ? Et quand bien même elle l’aurait « reconnu » ? Cela en fait-il une ressource pour l’avenir de l’humanité ?
    L’uranium tous isotopes confondus est le 52em corps par son abondance et ce qui est fissible est le U235 qui ne représente que 0,7% de l’uranium, le U238 faisant presque tout le reste, soit 99,3% dont il faut séparer le premier, alors que veux dire ressources TRES importantes , en dehors de dire « pas d’affolement on maitrise et on a vu loin » ?
    Quant à la raison qui a arréter les recherches dites du nucléaire de IV em génération c’est surtout la mise de fond qui était exorbitante pour valider un cycle de régénération encore incertain.et savoir s’il pouvait effectivement devenir pérenne.

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  • Précisions concernant l’arrêt du projet ASTRID https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/nucleaire-le-cea-abandonne-son-reacteur-de-4e-generation-astrid-qui-a-deja-coute-738-millions-826755.html
    Et record de faible fourniture d’énergie éolienne à 18 h 30 aujourd’hui avec 680 MW (1 % de la consommation) pour une consommation de 78 000 MW.
    D’autre part, je me rappelle qu’en 1976, l’Encyclopédia Universalis annonçait pour l’an 2000 la fin des ressources en uranium. Que de changements depuis ! Et il y a aussi d’autres ressources comme le Thorium. Et l’avenir peut nous apporter aussi d’autres sauts technologiques.

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  • Ben oui Astrid est trop chère, et puisque le reste du monde se tourne massivement vers les ENR il n’y aura pas de guerre de l’uranium alors pour nous les ressources de toutes la planètes seront bien suffisantes. Et que croyez vous prouver avec les faible taux de production éolienne si ce n’est que nos 8000 misérables petits mats sont loin d’être suffisant pour être significatif dans la production et qu’il faut multiplier les sites et passer de zéro à beaucoup en offshore puisque son rendement est de l’ordre de 50%, ajoutez-y une multiplication par 10 au moins des PPV et ensuite repasser à une normalité des besoins en s’éloignant de l’organisation qui a été faite pour le régime linéaire des réacteurs nucléaires. En dehors de ça le graphique démontre bien que la baisse de l’éolien et su solaire n’est compensé que par l’hydraulique et non par le nucléaire bien sûr.
    En 76, Universalis, comme tout le monde, se basait sur les réserves connues à cette époque alors que l’Uranium n’était pas spécialement recherchée et on ignorais les ressources de l’Australie et du Kazakhstan. Aujourd’hui et surtout depuis le début des années 2000 on a écrémé toute la planète et l’abondance cite aussi ce qui n’est pas encore passé en réserve car elle est déterminée par des méthodes statistiques de géologie par appariement moléculaire entre les corps qui s’y associent par leurs liaisons covalentes, leurs atomes crochus comme on dit. Ces méthodes qui ont permis de découvrir les terres rares qui d’ailleurs ne le sont pas, sont bien plus efficaces, et surtout fidèles au réalités découvertes par la suite, que les méthode de recherche systématiques précédentes.
    Quant au thorium ne mélangez pas les technologies, il ne remplacerait pas l’uranium en cas de défaut d’approvisionnement, de l’uranium, il ne s’agit pas du tout de la même filière. Elle est connue depuis longtemps mais a été délaissée au profit de l’uranium malgré une abondance bien supérieure, 42e dans l’abondance c’est-à-dire 3 fois et demie plus abondant que l’uranium. Mais la technologie « de la réaction en chaine » (qui n’en n’est pas une s’agissant du thorium) ne permet pas d’une part de faire une bombe et de plus le réacteur est trop massif pour motoriser un sous-marin, au mieux ce pourrait se faire pour un gros brise glace à la mode soviet.
    En revanche il n’y aurait eu aucun problème pour des réacteurs civils. Leurs plus gros avantage étant leur caractère intrinsèquement fiable. Risque de PB ? On ferme le robinet à neutrons et tout s’arrête immédiatement, il faut en injecter en permanence pour provoquer la réaction de fission, il n’y a pas de réaction en chaine naturelle une fois amorcée comme avec l’uranium, et c’est ce qui fait sa fiabilité et sa sécurité et qui, de plus, ne génère aucun déchet radioactif que ceux de la contamination des parois de la chambre de fission., c’est un autre monde. Malheureusement, ce n’est pas la voie qui a été retenue, il fallait la bombe.

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    • On voit bien que lorsque Serge Rochain fait l’effort de maitriser son mauvais caractère, il a des choses à dire que l’on ne peut pas balayer d’un revers de main. Pour ma part, je pense que le débat ne doit pas porter sur nucléaire contre ENRi, ni ENRp, mais doit porter sur le modèle énergétique du futur. Systeme centralisé ou systeme décentralisé, voilà de quoi à mon avis nous devrions débattre. Pour ma part, je pense personnellement plutôt à un mix des 2 modes de production. Pour la partie centralisée, le nucléaire sous sa forme actuelle ou en limitant la puissance des tranches selon les sites ( je pense au refroidissement), s’impose, toujours de mon point de vue.
      Pour les 50% restant, les ENR tout court sont la solution toute aussi discutables, sachant que la partie i comme intermittentes pose des problèmes nombreux et coûteux, voire très coûteux. Est-ce que quelqu’un conteste cette affirmation ou pas, et s’il n’y a pas d’opposition, qui supporte les investissements nécessaires ? J’ai déjà à plusieurs reprises posé cette question, dont la réponse est très importante, sans obtenir, ni réponse évidemment, ni ébauche d’une discussion.
      Par ailleurs, le réchauffement climatique concernant la planète et non un petit village gaulois, il faut examiner des solutions si possible applicables à la planète tant pour des raisons égoïstes d’exportabilité des solutions françaises que pour des raisons tout simplement humanistes. Ne jamais oublier que si notre Monde va si mal, c’est parce que les inégalités sont devenues telles qu’elles constituent une grave menace. Le réchauffement climatique n’est que le second étage de la fusée « chaos ».

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    • Arrêtez de rabâcher la même chose sempiternellement, on sait parfaitement, tout le monde, et même moi, que quand il n’y a pas de vent une éolienne ne tourne pas et qu’il lui faut selon son profil de construction une vitesse de vent comprise entre deux limites pour qu’elle produise. Ceci étant dit ce n’est pas parce que nos malheureux 8000 mats ne fournissent dans certaines circonstance que 700 MW que cela signifie que ce n’est pas utilisable. Pour le cas où cela ne vous viendrait pas à l’idée sachez qu’elles pourraient même produire moins, et alors ? Savez vous qu’il n’y a que ZERO multiplié par n’importe quoi qui ne fait toujours que zéro ? Avec seulement 8000 mats est-il possible que sur une durée, disons de 10 ans par exemple, il soit produit ZERO durant plus d’une heure (toujours pas exemple) ?
      Faisons l’hypothèse qu’il n’y ait qu’une seule éolienne; la réponse serait fatalement OUI, il n’y aurait même pas besoin d’attendre 10 ans et cela durerait souvent bien plus qu’une heure. Quelle conclusion en retireriez vous ? Que l’éolien ne vaut rien ? Oui bien sûr c’est ce que vous faites aujourd’hui sur un échantillon de 8000 mats bien que je vous défi de trouver 0W durant plus d’une heure, et même durant une seule seconde.
      La vrai question de l’éolien est de savoir si notre échantillon de 8000 mats est déjà suffisant pour se faire une idée raisonnable, et déjà la réponse est non pour plusieurs raisons que ceux qui ont réfléchis à la question connaissent bien, contrairement à ceux qui ont fermé l’ouverture à compréhension. Les deux raisons majeures mais qui suffiront à montrer la voie à suivre pour améliorer l’échantillon, les autres étant trop techniques pour être discutées ici et de toutes les façons de moindre importance, sont que nous n’avons pas d’éolien en mer sur nos trois façades maritimes, et que l’éolien terrestre existant l’a été de façon décousu, la où c’était facile et sans opposition et non là où en tant que système témoin ils auraient été utiles.

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  • Si si, je comprends, mais ce que VOUS ne comprenez pas c’est que l’exemple Offshore teuton n’est en aucun cas un modèle pour nous car ils n’ont qu’une façade maritime contre trois pour nous, et cela change tout. Même s’ils ont, étant plus au Nord un régime de vent de mer très puissant il est unique et il et dans les périodes de calme plat de la zone Nord, il ne leur servirait pas à grand chose de multiplier les mats, seuls leurs mats continentaux plus tributaires des reliefs leur procure une petite alternative. Leur exemple ne peut être qu’une petite partie de l’échantillon dont nous avons besoin pour savoir où il faut semer pour récolter « tout le temps ». Avec nos trois façades marine nous n’avons pas la même problématique, il nous faut valider les différents régimes afin de gérer l’équation générale de production Nord-Atlantique-Méditerranée-vents/Intérieurs-solaire/PPV/N et S-solaire/concentration. Toutes les autres sources devront « certainement » être des réserves pour les faillites de l’outil éolien/Solaire principal : Biogaz, Marées, Houles, Steps hydrauliques et mécaniques, hydrogène, et divers dispositifs annexes selon leur capacité en court, moyen ou long termes, comme l’électrochimie par exemple.
    Ce dernier qui fait souvent mais naïvement sourire et que l’on croit hors de prix et bien plus économique qu’il n’y parait. Un exemple ? Le coût de production aujourd’hui dans la technologie LI-Ion, et soyez bien certain qu’il va encore descendre, mais faisons avec le prix actuel 130€ le KWh. On serait tenté de croire qu’il en coutera 130€ de plus pour stoker 1 KWh obtenu a midi pour le restituer à minuit ???? Mais il va resservir tous les jours et cela jusqu’à 4000 à 8000 fois en fonction de la vétusté de ce type de dispositif, alors comptons 6000 fois par exemple avant de devoir être remplacé. (Pour votre information j’ai une PHEV équipée d’une batterie de 12 KWh depuis septembre 2014 que je charge presque toutes les nuits et mon autonomie a perdue 12% de son autonomie d’origine) alors : 130€/6000 = 22 centimes de coût de stockage pour avoir la même disponibilité de ce KWh que s’il était d’origine nucléaire. Alors cessez tous de dire que le stockage coutera une fortune, pour les courtes périodes de stockage genre jour/nuit en l’occurrence.
    Nous avons donc besoin de façon urgente de ce teste de connaissance sur ce que nous fournira notre offshore tri-zones et en arrangeant un peu plus intelligemment les nouvelles éoliennes terrestres nous avons ensuite 10 à 15 ans devant nous pour généraliser les outils de nouvelles énergie. 10 à 15 ans c’est la durée durant laquelle le grand carénage nous permettra de faire durer les réacteurs anciens et aujourd’hui amortis. Il pourront être arrêtés en fonction de l’avancement des nouvelles productions et installation de stockage. Nous pourrons dans cette éventualité nous passer du nucléaire d’ici 15 ans, 20 ans au pire et donc faire l’impasse sur les EPR dont on sait ce qu’ils coûtent vraiment… avec une production entre 7 fois et 2 fois plus cher que les ENR dont les coûts ne font que baisser. Donc ce n’est pas pour tout de suite mais cela me parait inéluctable. En Europe, nous sommes les mieux placés suivi par les espagnoles pour la solution 100% ENR.
    Et je reste persuadé que c’est ce que Borne a dans la tête.
    Quant à votre site qui inclus le mot scentist dans son nom, c’est un site d’opinion dans lequel RIOU s’exprime régulièrement en bon Don Quichotte qu’il est en guerre contre les éoliennes. Les sites d’opinion ne m’intéressent pas je ne m’intéresse qu’aux mesures et à celle des probabilité et statistiques en particulier pour ce problème.

    Une fois les proportion de zone connues
    Toutes les autres sources

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  • M. Rochain a partie liée aux renouvelables et en particulier le photovoltaïque, étant lui-même actionnaire dans ce domaine et anti-nucléaire déclaré. Quelle objectivité dans ses propos ? Et aucun pays n’a la solution 100 % renouvelable, il me semble ! Et, de manière empirique, ce ne sont pas les ENR qui nous apporteront la solution.

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    • Comme d’habitude Cochelin confond les causes et les effets.
      Je ne milite pas pour les ENR parce que j’ai investi dans un parc photovoltaique, mais j’ai invest dans un parc photovoltaique parce que je crois que c’est la bonne voie.
      Si je ne voulais que défendre de façon mesquine mes intérêts personnels je ne défendrais pas les éoliennes qui sont concurrente à l’intérieur des ENR. D’ailleurs si j’avais suffisamment de fonds disponibles et une opportunité d’investissement dans l’éolien je le ferais sa s hésiter ce qui ne m’empêche pas de le soutenir moralement aujourd’hui. Mais si cela devait se faire des que j’y aurais mis un seul euro, Cochelin ira crier sur tous les toits qu’en militant pour l’éolien je ne fais que défendre mes intérêts et que de ce fait je ne suis pas crédible.
      Mais je vous la retourne : qu’attendez vous pour investir dans le nucléaire ? Achetez des actions EDF, à moins que votre abstinence ne soit que pour garder votre libre arbitre ?

      Comment peut on allier autant de stupidité et de mesquinerie dans ses arguments ?

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