Fessenheim, la fin d’une époque ?

La messe est dite et à la fin de ce mois, le rideau va se baisser sur cette tragi-comédie des temps modernes. Sauf que le dénouement ne sera pas heureux puisque la centrale de Fessenheim, victime expiatoire sur l’autel de la bêtise humaine, sera définitivement sacrifiée et rejoindra dans l’indifférence quasi générale le cimetière des causes perdues où se trouvent déjà Super-Phénix ou ASTRID…

Une tragi-comédie qui ne fait pas rire et inciterait plutôt à pleurer devant tant d’inconséquences, d’incompétences, voire d’irresponsabilités au plus haut niveau de l’Etat.

Alors que la France doit faire face à une grave crise économique et que les caisses de l’Etat sont vides, est-elle assez riche pour gaspiller ainsi une dizaine de milliards d’euros en arrêtant une centrale très rentable et, dans le même temps, continuer de subventionner à hauteur de plus de 5 milliards d’euros chaque année (chiffre en croissance permanente !) des éoliennes que plus personne ne veut dans son jardin ?… Il y a bien d’autres urgences dont la reconstruction de notre système de santé.

Emploi

Alors que la crise économique est la cause de plus de 500 000 suppressions d’emplois et autant de chômeurs, faut-il que l’Etat en rajoute en supprimant près de 2000 emplois directs et 3000 emplois indirects dans une région déjà durement touchée ?…

Alors que l’Allemagne démarre des centrales au charbon et que la France diffère l’arrêt des siennes, la priorité donnée à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et au respect des engagements de l’accord de Paris pour le climat n’est-elle qu’un rideau de fumée offert aux voix des écologistes ?…

Alors que les plans de sauvetage pour sauver notre industrie se succèdent les uns après les autres, ne serait-il pas temps de laisser l’industrie nucléaire vivre sa vie en supprimant purement et simplement l’ARENH devenue aujourd’hui obsolète et de revoir la loi NOME ?…

Alors que le nucléaire a donné l’exemple ces derniers mois de sa capacité à répondre aux besoins d’un réseau malmené par les variations des éoliennes, que penser des propos d’Elisabeth Borne qui s’inquiète à juste raison d’un passage problématique du prochain hiver alors qu’elle contribue à la réduction de la production nucléaire ?

Pénurie d’électricité ?

Ce qui n’empêchera pas d’attribuer à cette filière industrielle la responsabilité d’une éventuelle pénurie de production d‘électricité, énergie vitale devenue stratégique pendant la crise sanitaire.

Enfin, la suppression des 1800 MW de la centrale de Fessenheim qui représentent de l’ordre de 2% de la production électrique annuelle de la France, aujourd’hui rayée d’un trait de plume alors qu’elle aurait pu continuer à fonctionner de nombreuses années, est en contradiction avec les recommandations de l’Autorité de Sûreté Nucléaire qui appelle à accroître les marges de production.

Tout cela dans l’indifférence d’une opinion publique formatée et des élus qui ne pourront dire « On ne savait pas !… »

Triste à pleurer !…

 

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • Je ne suis pas du tout un nucléocrate, mais pro-nucléaire par défaut, tout en étant acteur du monde de la production d’energie électrique décentralisée et pilotable. Mais tout ça a un rôle bien déterminé et il n’y a aucune opposition et encore moins d’incohérence. il ne faut donc pas compter sur moi pour alimenter les querelles stériles.
    J’ai confiance dans la sagesse des hommes et leur capacité à maîtriser les technologies les plus complexes. Pour moi, Fessenheim est le symbole de l’incohérence totale qui s’est emparée de nos dirigeants pour qui l’expression « en même temps » est une incantation systématique qui permet de ne pas décider. Hors dans la vie, il faut faire des choix.
    En fait, j’ai l’impression que la France se comporte comme un gosse capricieux et influençable qui casse son jouet en bon état sans trop savoir pourquoi et qui est incapable de justifier son geste. Un geste à la limite sans conséquence pratique dans une famille opulente, mais la famille France est plutôt en difficulté, donc vraiment pas tres clair tout ça. Il est d’ailleurs pour le moins périlleux de justifier cette décision , je crois qu’elle est le fruit d’une volonté de faire plaisir à tout le monde et tout le monde sait que c’est impossible et qu’encore une fois, seuls les hommes qui tranchent au nom de l’intérêt collectif restent dans l’histoire.Moi aussi, je suis tres triste de voir que l’on tourne le dos à un outil de progres et correspondant parfaitement au problème qui se présente à nous. Imparfait me direz-vous. Certes bien sûr imparfait, qui le nie ? Personne ! Mais nous avons en face de nous un ennemi dangereux et clairement identifié, et cet ennemi il est à combattre tout de suite, et sans attendre. Le nucléaire est l’outil incontesté (!!!) pour lutter efficacement contre l’émission de CO2 et nous nous privons de notre meilleure arme. Insensé, incroyable, stupide, désespérant, inconséquent, volià, inconséquent, c’est le bon mot. L’inconséquence est un luxe inoui qui n’est pas dans nos moyens. C’est grave, tres grave. Et chaque jour qui passe en fera la démonstration.

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  • Un chef d’entreprise qui disposait d’un gros cargo de 180.000 tonnes de charge utile, équipé d’une chaudière nucléaire venant de passer son contrôle technique positivement, capable de naviguer entre 0 et 20 nœuds à la demande le fait démanteler pour le remplacer par 3600 voiliers capable de transporter 100 tonnes chacun à une vitesse comprise entre 0,5 et 10 nœuds en fonction de la vitesse du vent?
    Ses clients pensent alors qu’il va devenir impossible de recevoir les marchandises que l’on attend à une date précise et que ces ruptures d’approvisionnement lui seront fatale.
    Le chef d’entreprise décide donc d’équiper ses 2700 voiliers de moteurs à gaz pour qu’ils arrivent à l’heure quelque soit le vent.
    Mais toutes ces dépenses que n’ont pas fait ses concurrents l’ont rendu non compétitif. et son entreprise disparaîtra.
    Le cargo, c’est Fessenheim, les voiliers les éoliennes de 2 MW chargées à 25% (produisant la même chose sur un an, leurs moteurs les centrales à gaz…
    C’est effectivement triste à pleurer.

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    • Mon pauvre Guerin, vous en êtes encore aux pirouettes du modèle Jancovici pour dénigrer avec force enchainement de stupidités ce qui vous sauvera la vie, à vous, à vos enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants, arrière-arrières petits-enfants……
      Lisez plutôt mon autre message qui devrait, si je soupçonne un brin de clairvoyance dans votre esprit très occupé à tuer votre propre avenir, car peut être que tout n’est pas perdu pour vous. Il suffira peut-être d’écarter un peu vos œillères, bien que tout dépend de votre état d’esprit à la lecture du message. Si j’étais ne serait-ce qu’un peu soupçonneux j’imaginerai qu’à chaque mot que vous lirez, au lieu de chercher à comprendre la valeur du massage, vous chercheriez seulement un argument pour le contrer. Mais j’ai une grande confiance en vous….

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  • Dans cet article, je ne vois qu’une profession de foi étayée d’allégations sans aucune comparaison avec une quelconque alternative, sans aucune preuve, ni même le moindre soupçon de vraisemblance.
    Monsieur Desgranges, après avoir passé sa vie entière dans l’enceinte d’une centrale atomique avec pour seul horizon le neutron voyageur brisant l’atome voisin, n’a pas réussi à voir qu’il existait d’autres mondes apparus entre temps. L’enfermement dans une technique, si belle soit-elle, n’est certainement pas le meilleur moyen de suivre les évolutions de la planète.
    La planète n’est pas un puit sans fond dans le quel on peut puiser pour l’éternité, et notre espèce, même s’il est à peu près certain qu’elle disparaitra un jour, ne verra pas son échéance au bout des 100 années à venir. Pourtant c’est bien celle de l’uranium qui anime ces quelques 400 à 500 réacteurs qui alimentent le monde de l’électricité à hauteur de 10% environ. Et cela en supposant que cette part n’augmente pas ce qui n’est manifestement pas le souhait de ces aveugles qui prônent cette solution pour l’ensemble des pays de la planète au nom de son sauvetage contre le CO2. Faites la simple hypothèse que cette solution miraculeuse soit retenue, que la planète entière se couvre de centrales atomiques, et ce n’est même plus un mois de stock que nous avons devant nous, juste quelques heures…. Plus les nucléoprédicateurs comme Monsieur Desgranges seront entendus, moins longtemps pourra durer la fête qu’ils nous proposent.
    C’est donc à brève échéance que nous devront nous adapter et nous résoudre à trouver d’autres solutions, plus durables, éternelles celles-là, puisant leur énergie dans celle du Soleil, au moins encore pour 2 à 3 milliards d’années, ce qui repousse l’espérance de la durée de vie de notre espèce bien au-delà de l’échéance d’un où deux siècles, voir seulement quelques dizaines d’années à laquelle la « solution » Desgranges la condamnait.
    Serge Rochain

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    • Dans votre commentaire , « je ne vois qu’une profession de foi étayée d’allégations sans aucune comparaison avec une quelconque alternative, sans aucune preuve, ni même le moindre soupçon de vraisemblance ».

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  • La photo qui illustre l’article de Monsieur Desgranges, le site de Fessenheim avec des nuages lourds au dessus des réacteurs, dans des couleurs de crépuscule, a été bien choisie.
    Elle ajoute au propos, celui d’un acteur puis d’un témoin, qui reste outré par cette casse humaine et industrielle et qui le dit en choisissant des mots forts et des mots lourds pour dénoncer cette vilenie.

    Certains ont affirmé, sans y croire vraiment d’ailleurs, que cette centrale était une machine infernale qu’il fallait arrêter au plus vite..avant l’irréparable.
    D’autres, au contraire, qualifient de machine infernale, le processus initié par des accords politiciens (qui ont néanmoins survécu dans notre époque moderne, où on se proposait de gouverner autrement), pour contraindre la centrale de Fessenheim à la fermeture.

    Il n’est évidemment pas question de renvoyer dos à dos ces perceptions, l’arrêt contraint de Fessenheim est une pure ineptie, c’est commettre un acte grave, inédit même, puisqu’on va prendre à contrepied tous les déterminants qui qualifient les enjeux de notre époque.

    Pire encore, ces accords minables et funestes de 2012 (négocier des usines, des hommes, des emplois et bien davantage encore, contre de voix dites vertes) ont une descendance, la LTECV et les PPE qui la déclinent, avec des objectifs de réduction importante de la contribution nucléaire dans le mix électrique pour les années qui viennent.
    Et ce sont toujours les mêmes raisons électorales qui orientent ces choix, puisque la mode est au vert et que le nucléaire, qui en a pourtant les atouts, ne le serait pas.

    Pourtant, durant le long processus, qui va hélas aboutir, beaucoup d’éléments avaient été portés à la connaissance de l’opinion qui montraient combien cette décision de fermeture de Fessenheim était inique, mal fondée, ne correspondant à rien de logique que politicienne, surtout pas technique, l’installation étant en excellent état, fonctionnelle, performante, bien notée par l’ASN, l’ensemble lui conférant encore un beau potentiel.
    Mais rien n’y a fait, car pour les sectateurs de l’atome et pour ceux qui s’engouffrent dans la brèche en proposant des services électriques qui ne sont en rien comparables, il était surtout important de glisser un pied dans la porte, et ils y sont parvenus. Avec la loi et la règle pour eux, ils peuvent désormais construire méthodiquement leur déconstruction du nucléaire français, car l’arrêt de Fessenheim, ne dit pas moins.

    Pourtant, chacun le sait, et nos voisins allemands en ont établi la preuve, couvrir le pays de panneaux PV et y dresser partout des mats, même dans les lieux les plus improbables ne répond pas à la question d’une électricité fiable, abondante, décarbonée et bon marché, c’est tout l’inverse, et vouloir les imiter, c’est tout confondre !!
    Fermer des centrales pilotables implique qu’on recrée des centrales pilotables, les CCgaz le sont assurément, mais est-ce bien là ce que l’on veut ?

    L’opinion n’est pas dupe mais, tourneboulée par une propagande de tous les instants « pour les EnR et contre le nucléaire », elle laisse faire, constatant que jusque là, tout va bien (sauf si elle jette un œil à ses factures d’électricité et considère les taxes à la pompe..) et attend de voir. A cet égard, le prochain hiver ou le suivant, pourraient être des détrompeurs bien peu amènes.
    L’article de Monsieur Desgranges (qui sait de quoi il parle et qui doit bien rire, quand on compare son métier à celui d’un dompteur de neutron, derrière sa cage de barbelés) est une démonstration implacable de ce à quoi peut conduire le manque de courage politique, et pire, la manipulation de l’opinion, y compris celle des alsaciens, qui pourtant, pouvaient juger sur pièce de la valeur ajoutée qu’à pu offrir Fessenheim, en tous domaines, durant quarante années d’un fonctionnement fiable et performant.

    Répondre
  • Pour répondre à un certain » Energie+ »(discution sur le nucléaire sur l’energeek) (en attendant que le site lenergeek se débloque) .
    Avenir de l’énergie et Avenir du nucléaire.
    L’avenir du Nucléaire est inclus dans l’ Avenir de l’énergie. Avec ses différentes formes futures (fission RNR comme Fusion thermonucléaire),il fait partie de l’avenir de l’énergie en général à travers la planète entière , et le Nucléaire (et ses différentes formes futures) seront dans le bouquet énergétique mondial , même si cela déplait horriblement à tous ces imbécilo-crates que sont les antinucléaires de tous poils, qui sévissent surtout en occident et notamment sur les sites Web traitant d’énergie . Et j’assume parfaitement d’être à la fois Avenir du nucléaire et Avenir de l’énergie . Cependant La France pourrait bien perdre son avance dans le nucléaire et régresser à presque zéro dans les 30 à 40 années avenir, Fessenheim est le début de cette régression, et se retrouver à la traine des futures grandes nations du nucléaire, à cause essentiellement de gens comme Macron(et avant lui Hollande), qui sont actuellement, fâcheusement prisonnier de minables considérations électoralistes, consistant à ne surtout pas contrarier les partis hostiles au Nucléaire avec lesquels il noue des alliances politiques de circonstances et dont il ne semble toujours pas pouvoir se passer. Des organismes comme L’ADEME ont été pris en main par des gens très hostiles au Nucléaire avec la lâche complicité des Politiques . Or ces gens de l’ADEME qui décident en grande partie de ce que devrait être l’avenir énergétique de la France ont exactement la même mentalité que les militants d’ EELV, de Greenpeace, des Amis de la Terre, du WWF ,d’ Energie+, de Rochain ,et de tous les autres antinucléaires qui sévissent sur ce Forum et sur bien d’autres Forum encore, traitant d’énergie. Eh bien cela suffit . Cela sera signalé de plus en plus(et pas que par moi, loin de là) même si ça horripile les antinucléaire primaires ,au comportement binaire très mal dissimulés comme vous; vous qui croyez naïvement qu’il suffit d’écrire des kilomètres de commentaires, pour noyer sous votre logorrhée pathologique tous les gens qui ne pensent pas comme vous . Vous n’avez pas fini de lire mes commentaires dans l’avenir (sauf accident de la vie qui m’en empêcherait)même si ces derniers temps , j’avais des obligations très prenantes qui m’en empêchaient.

    Répondre
    • Je pense que comme pseudo, puisque vous éprouvez le besoin de vos cacher derrière un pseudo, Passé énergie vous irait beaucoup mieux.
      Mais ce n’est que l’avis de l’imbécilo-crate que je suis, comme le sont les membres des institutions comme l’ADEME et bien d’autres qui sont tellement bêtes qu’ils ne partagent pas votre blabla pseudo scientifique de Science et Vie considérant comme acquis un amas d’hypothèses qui mises à l’épreuve de l’expérimentation n’ont pour l’instant jamais abouti, ce qui ne prouve pas que ce n’est pas possible, mais en contrepartie nous avons d’autres solutions, elle non seulement possibles mais économiquement très rentables. Mais ce que j’en dits ….. puisqu’un maitre arrive parmi nous laissons le vider son venin sur les ENR et ensuite nous verrons.

      Répondre
  • Pour être absolument indépendant du minerai d’ uranium importé, il faut passer aux RNRs (surgénérateurs) comme Astrid dont l’abandon par le gouvernement est une énorme erreur dictée par des considérations électoralistes ( ne pas contrarier les partis hostiles au Nucléaire) .
    Avec nos réserves françaises d’ U238 fertiles ,transformables en PU 239 fissile grâce aux RNRs , nous avons plusieurs milliers d’années d’indépendance énergétique . En plus, d’ici moins de 80 ans on aura aussi un parc de centrales à fusion thermonucléaire (fusion tritium-deutérium) donc, plus de 1000 ans de ressources en tritium issue du lithium( lithium abondant dans les sources géothermiques profondes en Alsace) qui se rajoutera au parc à fission RNR . On peut donc se donner les moyens d’une véritable indépendance énergétique Française pour des milliers d’années, si on le veut vraiment au cours de ce 21 ème siècle . C’est une question de volonté politique et que l’état redevienne enfin un état stratège au lieu de se comporter comme un état girouette, comme il le fait actuellement pour des minables, mais alors vraiment très minables, considérations électoralistes .

    Répondre
    • Si vous permettez à l’imbécilo-crate que je suis de placer un mot :
      Vous êtes donc libre maintenant de toutes les contraintes prenantes qui vous empêchaient de participer, mais maintenant, j’ai bien, compris que cela allait changer . Heureusement que vous arrivez, car EDF et le CEA attendaient avec impatience la venue du messie grand scientifique, et lecteur de Science et Avenir, qui allait leur expliquer comment sortir du marasme nucléaire actuel avec des idées nouvelles que personne n’avait jamais imaginées (sauf les militaires pour faire une bombe) comme la transformation de l’U238 en plutonium qui….va nous éclairer l’avenir.

      Répondre
      • Rochain semble totalement ignorer que la transformation de l’U238 en plutonium 239 avec les neutrons rapides des RNRs a été réalisée pendant de nombreuses années par le CEA et EDF dans les réacteurs RNRs CIVILS ( indépendamment des militaires) ayant pour noms Phénix(à Marcoule) et Superphénix(à Crey-malville). D’autres réacteurs RNRs dans le monde le font, dont le BN800 en Russie, et le feront encore comme ceux en construction en Chine actuellement. Alors oui ,dans le Futur avec nos réserves françaises d’ U238 fertiles ,transformables en PU 239 fissile grâce aux RNRs, que nous construirons,n’en déplaise aux antinucléaires ; nous avons plusieurs milliers d’années d’indépendance énergétique en puissance .

        Répondre
        • Cessez de prendre les autres pour des billes. Cela n’a jamais fonctionné de façon satisfaisante malgré des essais qui ont duré des années, rendant la chaine de transformation « inindustrialisable » et c’est la raison qui a conduit à arréter ces dispendieux essais et non soi disant des raisons politiques.
          Expliquez moi pourquoi si c’était si simple et si bon marché un pays dont les dirigeants ont toujours accru l’emprise du nucléaire aurait arrêté une telle poule aux œufs d’or ? On en a fait rêver du monde avec ce supposé miracle de la régénération à plusieurs étages, et il y en a qui en rêvent encore alors qu’ils n’ont fait qu’en entendre parler. Mais c’est tellement rassurant de se dire que bien que les gouvernements pronucléaires se soient succédés durant 50 ans ils ont tous fait carpette devant les écolos qui leur demandaient d’arréter cette gabegie. Si cela avait été le cas, le nucléaire n’aurait jamais vu le jour ou aurait été arrêté déjà 50 fois. Vous êtes dans un film de science fiction de troisième zone, vous me faite rire. vous n’êtes même pas capable de me dérouler la chaine proton/proton de la fusion de l’hydrogène mais vous prétendez avoir la preuve que la surgénération fonctionne… ça c’est vrai qu’il y en a qui ont essayé, mais vous devriez aller leur expliquer comment ils doivent faire, et surtout n’oubliez pas la gestion du facteur multiplicateur avec les neutrons rapides, dont personne n’a trouver la formule miracle sans risque, c’est d’abord là que ça coince.

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          • La chaine proton-proton de la fusion de l’hydrogène n’a rien à voir avec la surgénération du plutonium dans les RNRs . Vous êtes hors sujet et ne racontez que des imbécilités . De plus , dans le domaine de la fusion nucléaire dont relève le réacteur ITER (et après lui le réacteur DEMO ou d’autres successeurs) ,il s’agit (et s’agira) de fusion Tritium – deutérium et surtout pas de fusion proton-proton (qui se déroule dans le soleil ,et ce n’est pas cette fusion là, que l’on cherche à reproduire dans nos réacteurs actuels et futurs). Il est donc normal que vous soyez identifié comme une bille, vu les idioties que vous racontez ,soit par mauvaise foi fanatique, soit par bêtise ,soit les 2 à la fois . Vous ne méritez pas votre titre d’ingénieur si vous en avez vraiment un .Des gars comme vous, devraient se voir retirer leur titres d’ingénieurs(s’ils en ont vraiment) parce qu’ils abusent les autres de manière criminelle, par idéologie fanatique, et devraient prendre des très grosses amendes lorsqu’ils s’en servent pour commettre de tels abus et de tels intox . Vous n’avez aucune excuse . vous me dégouter . Vous êtes à vomir.

  • En plus , je ne suis même pas hostile aux ENRs du type PV et éolien contrairement à d’autres pro-nucléaires sur ce site et sur Lenergeek . J’apprecie aussi Choppin car il travaille sur des petites unité de cogénérations et de générations gaz fossile et agrogaz qui pourraient rendre bien des services en cas d’affaiblissement non désirable du nucléaire et de multiplication d’éolien et PV . Faudra bien penser à faire du suivi de charge avec des petites unités CCG ,Voir dans certains cas CCG-Cogen .
    Bref , qui sait si dans l’avenir ,on va pas se retrouver à devoir construire 13 340 * 3 MWe (pour un total de 40 020 MWe)et en combien de temps ? . Ces petites unités CCG à 3 MWe pouvant bruler indifféremment Gaz fossile ou agro-gaz selon les disponibilités futures. Il faudra bien y penser si on supprime 40 GW ou plus de Nucléaire d’ ici 25 ans,30 ou 35 ans . Par contre pour la stabilité en fréquence à l’échelle du pays et en relations d’échanges avec les pays étrangers ,ça pourrait être beaucoup moins simple à gérer . De toutes manières on y est pas encore … Mais bon, avec les politiciens opportunistes et bizarres qu’on a ,il ne faudra s’étonner de rien.

    Répondre
    • Quand je vous pose la question concernant la chaîne proto-proton je réponds à votre arrogance relative à votre certitude que dans 80 ans nous aurons la fusion nucléaire. C’est simplement aussi inconséquent que la suregénération dont tous les essais ont été des fiasco et dont vous pensez (vous pensez beaucoup à la place petit monsieur a qui je donne envie de vomir) que je fait une confusion avec la fusion. Votre prétention va jusqu’à vous croire autorisé à déchoir ceux qui vous contredisent de leur titre d’ingénieur, quel belle démonstration d’intolérance. Mais il faudra en plus de mon titre d’ingénieur me dépouiller de mes titres universitaires….. Vous qui ne pouvez vous targuer de….. Rien, et qui vous cachez derrière un pseudo qui n’affiche qu’un parti-pris sur ce que vous avez décider de défendre quoi que vous puissiez apprendre, si tant est que vous soyez capable d’apprendre…… Vomissez pauvre type.

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  • A Choppin : Les plus petites unités CCG étaient composées comme en 1980 (dans une papeterie) d’ une turbine à combustion de 25 MW et une turbine à vapeur (à contre-pression) de 9 MW, Donc à 3 MWe ça serait pas du CCG mais au mieux du cogen si on réussi à passer au dessous des 12 Mwe qu’il est demandé pour la cogen. Vos unités ,étant plus modestes ,semble t’il , je me demande si il sera possible de faire du suivi de charge avec, ou s’il faudra confier cela ,à des unités bien plus importantes en puissances, que vous ne construisez pas : Comme Pont- sur -Sambre à 412 MWe .
    A ce moment là ,on change grandement de dimension et on se retrouve avec les grand constructeurs classiques .
    Et remplacer plus de 40 GW de nucléaire ,demanderait une centaine de CCG à 412 MWe ( 100*412=41200 MWe).
    Et là le Biogaz ou l’agri-gaz ne suffiront plus, il faudra majoritairement du Gaz fossile . Par contre pour la stabilité en fréquence à l’échelle du pays, avec des unités de cette puissance, cela devrait être plus gérable.

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    • La stabilité en fréquence est majoritairement assurée par les millions de moteurs synchrones qui fonctionnent en permanence dans le pays avec les moteurs de pompes de lave-linge, lave vaisselle, moteur de machines outils, de forages, de perceuses, de machines à coudre ou à autre chose…. bref des millions de moteurs qui tous participent à la stabilité en fréquence. Quant aux oscillateurs des onduleurs ils se synchronisent sur l’onde de cet ensemble.

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        • Dans les machines tournantes c’est une affaire de masse inertielle. Et ce n’est certainement pas la masse des alternateurs des 56 réacteurs nucléaires dont seulement une petite cinquantaine en fonctionnement qui peut peser face à celle des millions de moteurs synchrones en fonctionnement en permanence dans le pays, sans compter qu’il faut ajouter du même côté de la balance ceux des autres ENR notamment les alternateurs des centrales hydrauliques de barrage.

          Répondre
    • Avenir Energie,
      Merci de vos encouragements. Comme j’ai une longue carrière j’ai déja réalisé des CGC sur moteurs à gaz SACM dans les années 80-90. Oui, effectivement, je milite tres ardemment pour la reconnaissance de l’intérêt de la production d’électricité via les déchets (gazéïfication) et des moteurs à gaz pauvre. Probablement, si nous devions refaire des CCG moteurs à gaz, nous utiliserions des ORC ce qui n’empêche pas en aval de faire de la cogénération dans le cas où on doit satisfaire des besoins à basse température,ce qui de toute façon va dans le sens de l’atteinte des meilleurs rdts énergétiques.
      Mais nous sommes réalistes. Si un jour, il se fait entre 0,5% et 1% de la production nationale avec cette technologie , ce serait un rêve. Nous ne sommes qu’une toute petite fleur du bouquet énergétique. Par contre, au plan des emplois, au plan de la structuration des territoires, au plan de la faculté à éveiller des vocations pour divers métiers en en démontrant l’intérêt de façon tres pratique, ça prend une dimension toute autre.

      Répondre
  • A Choppin :
    Puis-je savoir (si vous me lisez) quel est la puissance électrique de vos dernières unités de productions construites par vous et vos équipes.
    Lorsqu’elles sont cogen ,la puissance thermique de ces unités . Et surtout en combien de temps se fait la construction jusqu’à la mise en service. Et pour quelle fourchette de prix ?
    Cela serait vraiment intéressant . Merci .

    Répondre
    • A l’aide de 2 sources d’appros, je peux vous délivrer 2 types d’installation de niveaux différents tout simplement parce qu’il y a la place sur le marché pour les 2 parfois même sur un seul et même site.
      – de 10 kWe à environ 150 kWe avec des appareils étudiés et réalisés en France sur la base de brevets tombés dans le domaine public et datant de ce qui s’est fait de meilleur entre 1920 et 1945, avec une volonté d’amélioration en utilisant technologie et matériaux indisponibles à l’époque..Cela correspond à ce qu’on appelait « appropriated technology » dans les années 80.
      – 2100 kWh pci soit environ 630 à 670 kWe selon rdt du moteur utilisé pour un second type d’appareil qui est du haut de gamme, que j’ai pu moi-même expérimenter en 1984 et qui m’avait fortement impressionné. Il est l’oeuvre de Jean Lucas, X, Gref, et prof au CNAM, ex directeur technique de feu le CEMAGREF(aujourd’hui directeur scientifique de Edda-Energie..
      Je suis moi-même un des acteurs de la filière gazéification française entre 1973 et 1985 (entré en 1973 en qualité de jeune ingénieur chez moteurs DUVANT Valenciennes, donc double culture gazo et moteurs à gaz) , période exaltante pour les ingénieurs, et tous ceux qui les côtoyaient d’ailleurs. C’est ça le charme de l’énergie décentralisée que les gens d’EDF ont du mal à comprendre (sentiment d’appropriation tres fort et souvent constaté que le nucléaire ne peut pas inspirer). Pas la même culture. Jusqu’à 18h de travail/jour sans contrainte. c’est comme ça qu’on apprend un métier tres complexe. 12 années qui en valent 20 normales.
      Vous pouvez communiquer avec moi par Linkedin ou carrément m’appeler là 06 95 65 55 78. Énormément de choses à vous dire.
      Bien cordialement
      Claude Choppin

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