Eoliennes en Méditerranée: des associations dénoncent une décision prématurée
Des associations de défense de l’environnement ont regretté mardi que le gouvernement ait lancé deux projets d’installation d’éoliennes flottantes commerciales en Méditerranée, sans consacrer plus de temps à des études préalables sur les risques pour la faune marine.
« Nous ne sommes pas opposés aux projets d’éoliennes en mer, mais les études préalables sont faibles ou pas réalisées », a estime Serge Briez, président de l’association Les peuples de la mer.
De ce fait, « l’impact réel » sur les oiseaux marins, les cétacés, comme le grand dauphin, ou les grands poissons, « reste méconnu », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre Jean Castex a lancé lundi deux appels d’offres pour construire à l’horizon 2030 deux parcs éoliens flottants en mer Méditerranée, qui pourraient alors alimenter en électricité un million de personnes.
Or, de nombreux participants à un vaste débat public sur l’installation d’éoliennes flottantes en Méditerranée organisé entre juillet et octobre derniers avaient demandé le report de ces projets afin de mieux étudier leurs effets sur l’environnement.
« Tout se passe comme s’il fallait jouer à demander l’avis des gens tout en estimant que leur manque de compétences obérait leur jugement », a regretté Michèle Solans, du collectif TNE (Toutes Nos Energies) Occitanie Environnement.
« Cela ne peut conduire qu’à éloigner un peu plus les citoyens qui ont compris qu’on ne les consulte que pour qu’ils valident des décisions déjà prises », a-t-elle ajouté.
Pour Kevin Jeanroy, de l’association Sites et monuments, « après un débat très enrichissant, on se rend compte qu’on se fait un peu mener en bateau ».
« Nous sommes contre cet éolien industriel, géant, surpuissant », a-t-il précisé, préconisant l’installation de « petits générateurs » éoliens ou photovoltaïques « adaptés aux besoins locaux ».
COMMENTAIRES
Quel bande de faux-jeton ! On commance par « On n’est pas contre, mais…….. »
En effet, annoncé qu’on est contre ça fait idéologique, laquelle ne tient pas devant les réalités, alors on essaie de louvoyer…. Voyons, où pourait-on mettre des bâtons dans les roues en ayant l’aire de pousser la charette vers l’avant ?
Les études générales sur les zones étendues ont déjà été faites.
Les études de détail ne peuvent être faites qu’une fois déterminé le périmètre d’implantation envisagé pour les éoliennes, à l’intérieur des zones étendues où les principaux paramètres ont été étudiés.
En méditerranée, une baleine sur cinq retrouvée échouée sur une plage a été victime d’une collision avec des bateaux. Ce nombre est en augmentation à cause de l’intensité du trafic maritime, de la puissance et de la vitesse des navires de commerce (cargos, vraquiers …) ou de croisière.
https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/03/collision%C2%A9Credit-photo-Maxppp.jpg
Les mammifères marins sont désorientés par les sonars militaires et s’échouent en grand nombre. Très visible à la suite de manœuvres militaires.
C’est aussi le cas avec les sonars des navires de pêche, utilisés pour localiser les bancs de poisson. Et aussi des navires de commerce et de croisière, pour trouver leur route dans les chenaux et éviter les obstacles comme les hauts-fonds.
Une étude est en cours pour la Méditerranée, mais on sait que plusieurs milliers de dauphins sont tués par les engins de pêche sur l’Atlantique, chaque année (de 6.000 à 11.000).
Différentes études sur les éoliennes en mer du Nord, avec des enregistrements automatiques, montrent que les oiseaux modifient leur trajectoire de vol pour éviter les pales.
A terre, la mortalité aviaire due aux éoliennes terrestres n’est que de 6 à 7 oiseau par éolienne et par an selon une étude de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO).
A côté de cela, la chasse tue chaque année quinze millions d’oiseaux sauvages en France. Certains cols pyrénéens sont réputés pour la facilité à y abattre les oiseaux migrateurs.
Tableau de chasse à compléter par environ dix millions d’oiseaux élevés pour être tués dans des chasses privées (en plus des sangliers, cerfs …).
Ces associations doivent dénoncer l’inutilité de ces moulins à vent en France qui n’apportent rien au niveau CO². De plus ils vont vite se corroder.
Il n’est donc pas question de parlementer avec des études préalables
Ils doivent dire : « on n’en veut pas » pour les motifs que j’ai développé en préambule. Il faut être clair et déterminé.
Laissons le rôle de faux jeton aux verts qui cassent la nature pour soit disant la défendre !
Michel DUBUS l’éolien est bien une partie des ENR et il faut développer de toute urgence les ENR pour produire enfin propre sans dangers et sans déchets pour moins cher que notre merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune, la flore et l’être humain… ENR qui battent des records de production partout ou elles commencent à être installées en faisant baisser la pollution et le Co² et en produisant proprement, sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que le nucléaire / arenh polluant à tous les stades … ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole … on avance mais toujours pas assez vite vu l’urgence de la situation: https://www.euractiv.fr/section/energie/news/renewables-overtake-fossil-fuels-in-eu-power-generation/
Même si « on n’en veut pas » et qu’on préfère le nucléaire, l’EPR a pris tellement de retard, avec de nouveaux EPR 2 qui ne seront mis en service que dans 15 ans, que je ne vois pas la France pouvoir se passer des ENR, qui sont, à ce jour, une solution incomplète, mais mieux que rien.
Quand on pourra plus produire nos besoins qu’avec notre sueur , c’est sans doute à ceux là qu’il faudra qu’on s’adresse pour savoir comment se passer d’énergie ?
Quelle pourrait être l’interaction des éoliennes avec les bosons de Higgs ?
Et, alors que les associations n’en parlent pas, bien que ce ne soit pas une espèce menacée, qu’adviendrait-il du Dahu de Camargue ?
On le trouve pas très loin du site de Faraman où vont être installées trois éoliennes flottantes expérimentales.
Cela dit, le premier parc éolien en mer, mis en service au Danemark en 1991, est resté en activité pendant 25 ans malgré l’eau salée. Sa déconstruction en 2017 a été complète, avec les fondations transformées en granulats et les câbles sous-marins récupérés.
Désolé mais à la suite d’un trou de mémoire particulierement noir; j’ai oublié de parler des éoliennes durant cette conférence à laquelle assistait le petit troisième zone qui n’y a rien compris :
http://astronomie.narbonne.free.fr/spip.php?article379
Je suis toujours surpris de la qualité et le sérieux de la prose dans la littérature et les « conférences » de Rochain avec tous ses commentaires ici, sur ce site. Un analyste de cette spécialité (analyse de style) pourrait supposer avoir affaire à deux personnages distincts. Ceci est une simple remarque.
Cessez de vous triturer l’esprit à mon sujet Cochelin, vous n’êtes pas là pour me psychanaliser
mais vous êtes tout de même très amusant