50 GW d’éolien en mer potentiels pour la France d’ici 2050

Eclairage du site partenaire Énergies de la mer., avec Dominique Pialot.

L’un des leaders mondiaux de l’éolien en mer mise sur le potentiel du marché français. En appelant de ses vœux une organisation plus efficace, indispensable pour atteindre l’objectif national de 50 GW en 2050.

L’énergéticien Vattenfall, détenu à 100% par l’Etat suédois, est en bonne place sur le podium mondial des développeurs d’éolien offshore. Il a été le premier à proposer un prix du mégawattheure sous les 50€ (pour le parc danois de Kriegers Flak), puis le premier à construire un parc (Hollandse Kust) sans recourir à aucune subvention publique.

Certes, dans un pays (Les Pays-Bas) où l’entièreté du permis est prise en charge par l’Etat. Outre ce parc de 1,5 GW (140 éoliennes de 11 MW), dont elle a cédé 49,5% à BASF et qui, lorsqu’il entrera en activité fin 2023, sera le plus grand au monde, Vattenfall a déjà développé 13 parcs dans 5 pays, et compte 5 GW en développement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais, la France reste à ce jour le seul pays où l’entreprise, qui y est présente depuis 20 dans la fourniture d’énergie aux professionnels puis aux particuliers, n’y possède aucune capacité de production.

Attirée dès le début des années 2010 par la perspective d’une ouverture à la concurrence des concessions hydro-électriques françaises, finalement abandonnée par l’Etat, Vattenfall a été un candidat malheureux du parc de Dunkerque, remporté par EDF Renouvelables Mais pas de quoi décourager Yara Chakhtoura (photo ci-dessus).

Un potentiel alléchant

Avec les 50 GW d’éolien en mer potentiels pour la France métropolitaine d’ici 2050, le potentiel du marché reste alléchant. « Y compris pour l’éolien posé, souligne la directrice générale de Vattenfall Éolien SAS. D’autant qu’après les deux premiers appels d’offres qui poursuivaient un enjeu de développement industriel en France, on est revenu à un jeu concurrentiel normal. »

Pour autant, le développement des parcs – comme de toutes les énergies renouvelables –  prend en moyenne deux fois plus longtemps en France que dans d’autres pays. Soit 8 ans au lieu de 4. En cause : des formalités administratives lourdes et  surtout une multiplication de recours particulièrement longs à purger.

Permis enveloppe, organisation du débat public en amont de l’identification des zones…les lois ESSOC et ASAP ont en partie remédié à cette situation.

Un plan « éolien offshore  comme pour le nucléaire  dans les années 1970

Mais cela ne remplace pas une véritable planification, comme il en existe au Royaume-Uni. Ou en Allemagne, où elle est arrêtée pour une durée de 20 ans, et régulièrement révisée. A l’inverse, en France, on fonctionne projet par projet, avec des délais de plus de 3 ans entre deux appels d’offres.

« Pour organiser l’occupation de ces 3% de l’espace maritime français qui permettrait de produire 25% de l’électricité française, il faudrait un plan « éolien offshore », comme on a eu un plan « nucléaire » dans les années 1970 », estime Yara Chakhtoura. Et pourquoi pas une sous-direction de l’éolien offshore à la DGEC, comme pour le nucléaire ? »

En attendant, Vattenfall est préqualifié pour le dialogue concurrentiel dans le cadre des appels d’offres AO4 (1 GW d’éolien posé en Normandie au large de Barfleur) avec ses partenaires wpd et la Banque des Territoires et AO5 en Bretagne Sud (250 MW d’éolien flottant à l’Ouest de Belle-Ile) avec wpd, et BlueFloat Energy

commentaires

COMMENTAIRES

  • On a aussi du gaz de schiste, et on refuse de l’exploiter pour raison environnementale.
    On a un magnifique rivage à préserver. Il existe d’autres energies marines. Eolien: STOP !

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    • Effectivement article plus que subjectif et même carrément mensonger : 50 GW de puissance en occupant 3 % de l’espace maritime français, alors que le premier parc en construction au large de St Nazaire (0,5 GW) couvre la même surface que Belle-Ile, soit 80 km2…. il faudrait 100 parcs de la même puissance pour atteindre cet « objectif ». Tous les usagers de la mer, au premier rang les pêcheurs apprécieront !!
      Ne pas oublier que, en plus du prix d’achat garanti sur 20 ans (150 €/MWh pour les premiers appels d’offre après « renégociation » par Mr Hulot, environ 60 €/MWh plus récemment), il faut ajouter 22 €/MWh de raccordement au réseau de transport d’électricité avec une installation dorénavant construite et exploitée par RTE (sans compter le renforcement éventuel du réseau), qui vient donc grever le tarif d’acheminement, sans oublier que la production demeure intermittente même pour l’éolien offshore, comme la période récente le rappelle.
      La loi énergétique actuelle qui prévoit de fermer 12 réacteurs nucléaires en plus de Fessenheim, en compensant notamment par de l’éolien en mer est donc complètement hors sol, n’en déplaise à Mme Pompili. Surtout si l’on prend en compte que la neutralité carbone à l’horizon 2050 demandera d’augmenter de plus de 50 % la production d’électricité bas carbone, y compris en prenant en compte le développement des biocarburants et du biométhane.

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      • parcs comme celui de …. ou seulement comme celui de … ou seulement comme celui de …… En fait la mer est grande et l’espace ne maque pas GW n’est même pas une limite .
        Quand au prix que vous annoncez vous avez seulement pris le plus élevé du catalogue à 150 € mais il semble que les pouvoirs publics tablent sur une moyenne de 51€/MWh :
        https://www.mer-ocean.com/le-prix-de-leolien-francais-en-mer-les-futurs-parcs/

        Quant au raccordement il a toujours fallu raccorder tous les nouveaux dispositifs de production depuis toujours il n’y a donc pas de problème particulier liés à l’éolien offshore si ce n’est que les puissances des parc permettent de rester dans la MT qui peut passer en souterrain de façon économique.. Quant à la production elle n’est pas intermittente mais variable, ce qui change tout. En intermittent il ne sert à rien de multiplier les éoliennes d’un même lieux car X fois zéro fait toujours zéro alors que 4 fois 20 %, par exemple, ça fait 80% de la puissance nominale d’une seule des éoliennes du groupe de 4.
        Je note comme d’habitude une orientation anti renouvelable à base d’exagérations, de fake news et de calomnies, dans les messages des nucléophiles

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  • Un article (très peu objectif) rédigé par une société spécialisée dans les renouvelables, oubliant que les puissances fournies, tant solaires PPV que éoliennes sont loin des capacités nominales et très variables. Un apperçu ici de cette dépendances aux conditions météorologiques qui doivent être compensées souvent par du thermique fossile pour la régulation des réseaux du fait de la faible adéquation des produtions aux consommations.https://app.electricitymap.org/map

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  • Article purement commercial et sans intérêt! Notons qu’avec 18 GW d’éolien installé en France, la production de cette filière durant tout le mois de septembre n’a guère dépassé 1.5 GW et était le plus souvent inférieure. En début octobre on a eu de pics à 11 et 8 et puis on est redescendus entre 2 et 3 depuis. cf les courbes en temps réel « rte-france.com/eco2mix/ Alors 50 GW installés de plus serviraient à quoi puisque notre électricité est décarbonée? A abimer le plateau continental source de toute vie, bousiller les zones de pêche et modifier vents et courants. Le lobby éolien est extrêmement puissant et nos politiques n’ont pas de culture scientifique ni industrielle, ça a toujours été mais c’est plus grave aujourd’hui, on n’a pas droit à l’erreur.

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  • Le juteux lobby de l’éolien a de nouveau, frappé !… en fustigeant, une fois de plus le « retard » de la France, notamment par rapport à l’Allemagne en matière d’ENR !… Mais, comment les lobbyistes expliquent-ils que l’Allemagne, malgré son « avance » en matière de production d’ENR produise un kwh beaucoup plus cher et beaucoup plus carboné que son homologue Français ? Et pourquoi donc est-il indispensable d’amener du gaz Russe en Allemagne ? Peut-être pour produire de l’électricité quand il n’y a pas de vent ? Mais le gaz, même s’il est moins carboné que le charbon ou le fuel, reste toujours une énergie carbonée, à l’inverse du nucléaire qui lui ne l’est pratiquement pas !… Se pourrait-il qu’en fait, ce soit la France qui soit en avance sur l’Allemagne ?

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  • C’est vrai…. le gaz repart comme jamais avec le nucléaire, notre fabuleuse ressource hydroélectrique n’étant finalement pas si fabuleuse pour assurer le suivi de charge le gaz est appelé en renfort et tous les matin on allume les couteuses et polluantes ressources en gaz à hauteur de 5 à 6 GW pour la journée pendant que le non moins fabuleux nucléaire ronronne faisant comme tous les jours la démonstration de son « inflexibilité » légendaire.

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    • Comme d’habitude, Maître Rochain ressort ses sempiternelles attaques contre tout ce qui n’est pas éolien ou PV ! Avec des « arguments » qui commencent à s’user un peu, et qui sont parfaitement inexacts !…C’est presque drôle !…
      Les chiens aboient….

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  • Mais regardez ailleurs (sur electricitymap, par exemple). Qui fait mieux que la france dans ce domaine ? Toujours le même procès à charge pour un des meileurs élève de l’Europe dans ce domaine ! Et toujors dans l’exagération (5 à 6 GW par eemple).

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    • Vous avez parfaitement raison ! Je ne comprends pas cette « auto-flagellation » permanente de la France qui, n’en déplaise aux contempteurs viscéraux et idéologiques de la production nucléaire, reste l’un des meilleurs élèves de l’Europe, tant en matière de prix du Kwh qu’en matière de rejet de CO² par kwh, la France se situant, sur ces deux points, bien devant l’Allemagne en particulier, qui me semble aller dans le mur à grande vitesse, malgré (ou à cause de?) l’arrivée du gazoduc de gaz naturel qui les mets entre les bras de Mr Poutine !… avec de grosses émissions de CO² supplémentaires !..n’en déplaise à Mr Rochain qui persiste dans sa vision irréaliste d’un monde tout ENR, parfaitement irréaliste…

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    • EXAGERATION ? Jusqu’à 4674 MW ce matin ! 5115 MW hier, 4023 MW mardi, 5591 lundi !
      Ca vous arracherait le foie de devoir reconnaitre que le nucléaire n’est pas aussi pilotable que ce que vous aimeriez qu’il soit ?

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    • Et pour compléter votre information empêtrer dans le mensonge, vous comme la France vous pavanez comme étant le meilleur élève de l’Europe en matière de rejet de GES, ce qui est d’ailleurs faux à deux titre le premier c’est que d’autres européens font mieux malgré les turpitudes des politiques français et d’autre part les chiffres d’émission annoncés sur electricityMap sont truqués car ils ne tiennent pas compte des émission CVI en dehors de la France pour obtenir l’uranium dans la forme du Yellow Cake dont le traitement n’émet plus ensuite que 6 g de CO2 par KWh (indiqué dans la base ADEME comme émis par les moyens de production EN FRANCE) et en s’asseyant sur les émissions produites au Niger, au Kazakhstan….. bref, là où sont produits le maximum de GES.
      Le vrai chiffre à utilisé est 66 g de CO2 et non 6 comme le montrent toutes les études, le 6 n’étant qu’un petit arrangement entre le sénateur nucléophile Longuet et l’ancien ministre de l’écologie nucléophile de Rugy. selon les minutes du sénat :
      https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190209117.html
      Question écrite n° 09117 de M. Gérard Longuet (Meuse – Les Républicains) publiée dans le JO Sénat du 21/02/2019 – page 947

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  • Le gaz de roche mère (pas de schiste) ou « shale gas » a fait rêver les polonais pendant un temps, mais le soufflé est retombé. Les supposées réserves avaient été surestimée d’un facteur dix et les tentatives d’exploitation se sont révélées un échec.

    L’exploitation des gaz de schiste pose de nombreux problèmes environnementaux : énormes besoins en eau et en sable pour la fracturation, pollution des nappes phréatiques comme on le constate aux USA, séismes provoqués par la fracturation hydraulique, pollution en surface, mais aussi les chantiers éclairés toute la nuit (pollution lumineuse) et les incessantes files de camions transportant l’eau, le sable et les produits chimiques utilisés pour la fracturation …

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  • En septembre 2021, la production d’électricité éolienne a été de 1,64 TWh et 2,28 GWh/jour en moyenne. Celle du photovoltaïque de 1,32 TWh et 1,83 GWh/jour en moyenne.

    Sur le mois, éolien et solaire ont produit 2,96 TWh contre 2,16 TWh pour le fioul + charbon + gaz.

    Sans éolien et solaire, la production fossile aurait sans doute été augmentée d’autant, plus que doublée.

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    • @ Marguerite,
      Vous pouvez même ajouter l’hydraulique à ce palmarès des ENR qui évitent de recourir aux gaz et au charbon.
      Hydraulique que nos voisins Belges et Allemands nous envient car faute de conditions climatiques favorables ou de parcs suffisants ce n’est qu’une production hydraulique ridicule ou inexistante qu’ils ont pour compenser.
      On voit bien avec les Belges pourtant toujours nucléarisés qu’ils sont particulièrement émetteurs de CO2. Si c’était le nucléaire qui permettait d’être faiblement émetteur ils seraient à un niveau d’émission voisin du notre. La différence c’est notre hydraulique qu’ils n’ont pas comme souligné par leur gestionnaire d’électricité ELIA montrant par un exemple que le fossile qui ne fourni que 27% de l’électricité est responsable de 93,5% des émissions de GES :
      https://www.forumnucleaire.be/actus/nouvelle/le-mix-electrique-belge-en-mars-2019

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      • Mr Rochain !… Toujours les mêmes contre-vérités et les mêmes « arguments » complètement démonétisés ! je persiste à penser que vous desservez la cause que vous prétendez défendre !… Mais c’est VOTRE problème !

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    • C’est sans doute vrai ! Mais, si on éliminait la production d’origine nucléaire, ion multiplierait par 4 (au moins !) nos émissions de CO² liées à la production d’électricité !

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    • Et si on n’avait pas fermé stupidement, les deux réacteurs de Fessenheim, qui étaient en parfait état de marche, pour des motifs exclusivement politiques, on aurait sans doute évité de polluer l’atmosphère avec ces productions fuel et charbon!…
      Quoi qu’il en soit le bilan de la France en matière de rejet de CO² par Mwh produit, reste, malgré cette stupidité, bien meilleur que celui de l’Allemagne, en particulier, qui serait, selon certains « écolos » (entre guillemets !) le modèle à suivre !…

      Répondre
      • L’assemblée nationale a confirmé que l’éolien ne permet pas de réduire nos émissions de CO2 ,il ne sert pas la transition écologique mais seulement la transition énergétique, la sortie du nucléaire. L’éolien est un choix politique et financier. Pas de l’écologie
        Source: commission d’enquête parlementaire sur l’efficacité de la politique énergétique, novembre 2019.

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    • Encore une industrie naissant encore aujourd’hui et dans laquelle de nombreuses société étrangères (hélas) sont en train de prendre de l’avance alors que non seulement on n’avance pas mais on recule nettement avec les contrepublicité faite contre les renouvelables qui n’incitent pas les jeunes à se lancer dans l’aventure alors que nous sommes certainement le pays d’Europe le plus favorisé pour arriver au 100% renouvelable qui est INELUCTABLE pour toute la planète, le temps est passé ou l’on prenait la matière de la terre pour en faire de l’énergie. Bientôt il n’y aura plus en France que des sociétés étrangères pour tirer les profits de notre magnifique potentiel….. nous n’en profiterons pas et nos enfants non plus. Nous achèterons notre énergie à des sociétés étrangères installées en France qui auront su utiliser notre Soleil et notre vent pour nous le revendre !
      Droit dans le mur de la bêtise, c’est là que nous nous rendons à grande vitesse avec tous ses prêcheurs passéistes du nucléaire d’un autre temps.

      Répondre
      • Toujours le même galimatias, viscéralement antinucléaire, et parfaitement irréaliste ! Mr Rochain récite une nouvelle fois ses cantiques à la gloire du dieu Eole… en essayant de recruter dans sa « secte », dont certains ne sont pas encore convaincus que la terre soit ronde, en prenant Pesquet pour un personnage de fiction ou de BD !…

        Répondre
  • Comme il est merveilleur de découvrir aux travers d’un récurrent galimatias que l’énergie ne viendra plus de la matière issue de la terre (charbon, gaz, uranium…) mais de 100% renouvelable et ceci INELUCTABLEMENT!
    Mais alors Papa , comme pourrait s’interroger un enfant de 10 ans, d’où viennent tous les matériaux pour fabriquer les éoliennes, les panneaux photovoltaïques , les méthaniseurs, les onduleurs….du DIEU RENOUVELABLE mon enfant.

    Répondre
    • Ca vous va très bien de faire l’idiot….. ce que l’on extrait de la terre pour faire des turbines et des PPV on ne le transforme pas en chaleur disparaissant chaque seconde…. ça produit de l’énergie durant des dizaines d’années avant d’être recyclé dans d’autres dispositifs de production et en fin d’utilisation retourne à la Terre d’où ça vient……. et le petit de 10 ans le rétorque à son papy ignorant car lui il a compris la différence !

      Répondre
  • On ne peut que répéter un message déjà porté à la connaissance des anciens intervenants, qui profitera aux nouveaux.

    Au cours des dix années qui ont précédé leur arrêt, la production des deux réacteurs de Fessenheim n’a été que de 10,4 TWh par an, avec un taux de charge moyen de 66%. Ce qui correspond à peu près à leur facteur de charge sur toute leur durée de vie.

    En deux ans seulement, de 2017 à 2019, la production annuelle d’électricité éolienne et solaire a progressé de 12,5 TWh, ce qui a remplacé la production de Fessenheim de façon préventive.

    Répondre
  • On peut ajouter ceci, utile à tous pour méditer sur la gestion du système électrique français.

    Les réacteurs nucléaires français ont été connectés au réseau sur une période de onze ans pour l’essentiel, avec 49,26 GW entre 1977 et 1988 (dont 1,76 GW pour Fessenheim). Ensuite, il y a eu 7,88 GW de 1989 à 1993 et 5,99 GW de 1996 à 1999.

    Aujourd’hui, il est impossible de construire de nouveaux réacteurs à un tel rythme. Sans lissage du retrait des vieux réacteurs actuels, c’est une capacité nucléaire de 49,26 GW qui disparaîtrait en onze ans, que ces réacteurs soient ou non maintenus en service dix ans de plus.

    Ce qui a un coût non négligeable : arrêts imprévus et prolongés, maintenance plus longue et plus coûteuse, gros éléments à remplacer … Un générateur de vapeur à remplacer, c’est autre chose que le pot d’échappement d’une voiture.

    La sagesse est donc d’éliminer progressivement les vieux réacteurs nucléaires, pour éviter ce qu’on appelle la « falaise nucléaire ». Et de les remplacer par la solution la plus rapide et devenue la moins coûteuse , celle des énergies renouvelables.

    Alors qu’on ne manquait pas d’expérience, puisque le personnel expérimenté était encore disponible et sur place, il a fallu de de 11 à 16 ans de construction et d’essais avant leur mise en service commercial, pour les réacteurs de Chooz-B (1 et 2) et de Civaux (1 et 2).

    Répondre
  • Marguerite ignore que les TWh éoliens ou solaires ne sont pas équivalent aux TWh nucléaires. Leur valeur économique n’est pas identique. Le nucléaire (moyennement) pilotable est mieux adapté aux fluctuation de la consommation que les ENR variables qui ne le sont pas. Le facteur de charge du solaire et éolien (15 à25 %) se situe d’ailleurs nettement en dessous du nucléaire (65 à 75 %), qui lui doit souvent s’effacer devant l’éolien lorsque celui-ci monte en puissance.

    Répondre
    • En effet, le MWh solaire vaut beaucoup plus que le KWh nucléaire qui n’est produit qu’une fois sur 2 et demi quand on en a besoin alors que le KWh solaire est toujours produit au moment où on en a le plus besoin. En fait ce n' »est que le KWh éolien qui a une valeur moindre….. pour l’instant, tant que l’on ne produit pas d’hydrogène vert, à partir de ce moment là il vaudra le même prix que le KWh nucléaire mais pour beaucoup moins cher.

      Répondre
  • Je pense encore que vous faites erreur. Le solaire PPV est acheté entre 100 et 600 €/MWh dont la production maximale se situe en milieu de journée. Le MWh nucléaire se situe à 42 €/MWh trif ARENHet produit jour et nuit, avec une baisse en pleine nuit car la demande faiblit. Plus de détails sur les évolutions possibles du tarif de rachat du solaire PPV: https://www.lemondedelenergie.com/contrats-achat-photovoltaique-gouvernement/2020/11/15/ Et vous oubliez toutes les fois que les productions solaires sont exportées car excédentaires à certains moments et dans certaines régions de France où elles se rajoutent à la production déjà suffisante (nucléire et hydraulique).

    Répondre
    • Et comme d’habitude vous pensez de travers.
      Pour un particulier qui doit amortir son investissement en auto-consommation avec revente de l’excèdent le MWh selon surface lui est racheté entre 115 € et 187 €. Pour une installation industrielle de grande surface, Cap-découverte qui recouvre les anciennes mines de Carmaux dans le Tarn, dont nous revendons en contrats de gré à gré à des entreprises, le tarif est de 78€ à 82€ le MWh selon période et heure, et l’excédent racheté par EDF est à 68,34€ le MWh, toutes valeurs hors taxe. Vous comparez avec un nucléaire amorti alors que Cap-découverte dont je vous parle n’existe que depuis 2018 et nous devons l’amortir dans ce tarif, mais le futur s’il doit se faire avec l’EPR en face ce sera non pas 42€ le MWh mais 110 ou 120 et en face il en aura des vrai concurrents comme Cap Découverte 1/3 moins cher que lui, Et les industriels il s’en ficheront pas mal qu’il produise à 3 heures du matin.

      Répondre
      • Et Mr Rochain persiste dans son délire antinucléaire compulsif, en écrivant n’importe quoi, ce n’importe quoi auquel, je pense, il est pratiquement le seul à croitre encore !… Alors… CHUUUT ! laissons-le rêver, ne le réveillons pas !…
        Je pense, en effet que Serge Rochain reste le spécialiste incontesté de la contre-vérité sous toutes ses formes ! Il s’affranchit de toutes les lois de la physique et de l’économie pour défendre l’indéfendable, c’est à dire ses investissements personnels dans les ENRi . Il défend, son « pré carré » ! C’est tout !

        Répondre
  • Et considère que tous les partisans du nucléaire (Académie des Sciences -https://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/20210614_avis_nucleaire.pdf- GIEC, IEA, AIEA, …) sont des imbéciles, nucléocrates et ignorants.

    Répondre
    • Mon pauvre Cochelin il en va de ces institutions comme de l’académie des science, il y a des pours et contres…. Croyez vous que les membres allemands du GIEC qui ont conseillé au gouvernement allemand de sortir du nucléaire signetaient de tels document en faveur du nucléaire ?
      Plus naïf que vous cela n’existe pas. Là vous me faites vraiment pitié.

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