Autoconsommation : décollage d’un nouveau modèle énergétique

Où en est exactement le marché de l’autoconsommation dans l’Hexagone ? On fait le point avec Sabrina Tiphaneaux, directrice d’études aux Echos études.

Le marché a un tournant

Après des débuts timides, le marché de l’autoconsommation passe à la vitesse supérieure. Preuve de son potentiel, des acteurs venus d’ailleurs s’y intéressent de près. Le spécialiste de la vente de pièces détachés de voiture Oscaro a lancé sa solution clé en main de panneaux solaires fin 2018 alors qu’Ikea lui a emboîté le pas en septembre 2020.

Et pour cause, la puissance photovoltaïque en autoconsommation raccordée a plus que triplé en 2 ans et le rythme des raccordements s’accélère chaque trimestre. A mi-parcours d’une année 2020 pour le moins chahutée, 77 572 installations étaient raccordées au réseau d’Enedis, représentant une puissance totale de 320 MWc installée.

Mais derrière cette nouvelle dynamique, le marché change de visage. Si l’essentiel de la croissance s’est faite jusqu’à présent avec l’autoconsommation individuelle, largement dominante dans le parc actuel, son rythme tend à ralentir. Certes, le confinement a gelé une grande partie des travaux et l’activité a peiné à se relancer les mois d’après.

Mais la tendance au ralentissement était déjà bien présente avant la crise sanitaire. A l’inverse, le développement de l’autoconsommation d’une puissance supérieure à 36 kWc) trouve aujourd’hui un second souffle.

La puissance raccordée pour les installations d’une puissance entre 36 kWc et 100kWc par exemple a augmenté de 120 % en 2019 alors que celle des installations raccordées au réseau de transport ont bondi de 283%. Même si ces chiffres sont à prendre avec précaution, tant les volumes globaux sont anecdotiques, l’essor semble engagé.

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77 % de la puissance installée correspond à des installations dont la puissance est comprise entre 0 et 6 kWc.

Des freins persistants

Malgré cette nouvelle dynamique, le marché reste anecdotique en France, alors que les autoconsommateurs se comptent par centaines de milliers en Allemagne. Le développement de l’autoconsommation se heurtent encore à plusieurs difficultés. Le premier est le prix relativement bas de l’électricité, ce qui rend l’équation économique de l’autoconsommation fragile. Les coûts d’investissement sont relativement élevés et les économies à en attendre (coûts évités d’achat d’électricité auprès d’un fournisseur) sont faibles.

Des aides existent, mais elles ne changent pas complètement la donne.

La réglementation est l’autre point noir du marché, notamment pour l’autoconsommation de forte puissance. Quasiment toutes les sessions de l’appel d’offres piloté par la CRE se sont conclues par un volume de puissance attribuée bien inférieur à celui proposé. Le niveau des primes est régulièrement pointé du doigt.

De plus, la possibilité pour la CRE de ne pas retenir 20 % des offres les moins bien notées lorsque la puissance cumulée des candidats est inférieure de moitié à la puissance proposée, est un risque supplémentaire. Enfin, les délais d’instruction sont jugés trop longs.

Vents porteurs

Le marché est pourtant loin d’être condamné. Il va prendre son envol car il est porté par des fondamentaux solides.

D’une part, si le coût financier est souvent un obstacle pour les ménages (il faut compter entre 7 500 € et 9 000 € environ pour une installation photovoltaïque de 3 kWc), il tend à se réduire. En moyenne, les coûts d’investissement ont diminué de 7 % par an sur les dernières années, grâce à la chute du prix des panneaux qui représente 60 % à 80 % de l’investissement global.

En moins de 5 ans, le prix des panneaux a été divisé par plus de deux. Quant au prix de l’électricité, s’il est relativement bas, il ne cesse d’augmenter.

D’autre part, l’autoconsommation correspond aux aspirations d’une part grandissante de la population en quête de solutions plus respectueuses de l’environnement, de frugalité mais aussi d’une volonté de mieux maîtriser sa consommation. De plus, le photovoltaïque a aujourd’hui meilleure presse qu’il y a quelques années, lorsque le dynamisme du marché avait attiré des acteurs peu scrupuleux.

Enfin, l’autoconsommation s’affirme comme un des moyens pour réussir la transition énergétique. Si la France est plutôt en ligne avec ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, elle ne l’est pas du tout concernant le déploiement des énergies renouvelables et encore moins pour la réduction de sa consommation d’énergie.

Baisse des coûts et évolution de la réglementation vont booster le marché

Le marché de l’autoconsommation a donc de beaux jours devant lui. Le segment BtoC va profiter de la baisse des coûts des installations et de la hausse du prix de l’électricité, ce qui va diminuer le temps de retour sur investissement. D’après les estimations des Echos Etudes, le nombre d’installations devrait augmenter de 10 % à 15 % en moyenne chaque année d’ici 2025. A ce rythme, l’objectif de la PPE de 200 000 installations en 2023 devrait être atteint voire dépassé.

Sur le segment BtoB, c’est l’évolution de la réglementation qui sera le principal booster. Les réflexions actuelles vont dans le bon sens et le Gouvernement semble bien décidé à miser sur une relance verte. Il va même accorder un coup de pouce à la filière en relevant prochainement le plafond de puissance en guichet ouvert à 500 kWc.

La réglementation environnementale 2020 (RE 2020) pourrait aussi avoir un impact positif en favorisant cette solution.

Si cette tendance se poursuit, le segment BtoB pourrait se développer rapidement pour atteindre une capacité installée de l’ordre de 500 MWc à l’horizon 2025. De quoi attirer encore nombre de nouveaux entrants. A côté des acteurs du monde de l’énergie, les enseignes de bricolage, ou les constructeurs automobiles notamment peuvent venir jouer les troubles fêtes.

 

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • Dire que les margoulins ont disparu du paysage commercial du P-V c’est aller vite .Les associations de consommateurs sont souvent sollicitées pour la défense contre les abus des démarcheurs .

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    • @ Renaut Colin
      Vous n’avez tout simplement pas compris que le but n’est pas de décarboner l’électricité issue du nucléaire mais de ne pas accroitre le parc nucléaire qui a de biens d’autres défaut par ailleurs, tout en ne réactivant pas d’anciennes sources d’électricité qui elles étaient très carbonées. Et comme il va nous falloir de plus en plus d’électricité et notamment dans la journée puisque le premier client de l’électricité est l’activité économique qui est au plus haut dans la journée, comme le Soleil (notez l’heureuse concomitance), la solution est évidente, et vous la comprenez maintenant fort bien, j’en suis convaincu.

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  • L' »auto-consommation » est un terme usurpé, car il se cantonne a mesurer l’énergie produite, et à la comparer à l’énergie consommée. Or, l’énergie produite n’est souvent pas consommée directement par le producteur, elle est incorporée au réseau qui la transporte à un autre endroit, où elle sera vraiment consommée.

    L' »auto-consommation » devrait s’entendre avec un système de stockage, pour effectivement éviter que l’énergie produite n’ait à être transportée, et favoriser ainsi l’autonomie énergétique.

    Le « consommateur » est toujours aussi dépendant du réseau électrique, et cela revient structurellement au même que d’avoir un champ de panneaux PV plus important ailleurs … Mais qui coûterait beaucoup moins cher à la communauté, car les subventions utilisées pour financer les particuliers (via le tarif de rachat) sont ensuite répercutées sur la facture de tous les autres utilisateurs.

    La CRE (Commission de Régulation de l’Energie) dénonce d’ailleurs les tarifs de rachat de l’électricité aux particuliers qui sont largement supérieurs à ceux de la production des champs de panneaux PV… Elle dénonce aussi le coût exorbitant des subventions des premières installations qui avaient des conditions d’achat de l’électricité TRES avantageux, et qui coûtent aujourd’hui très cher aux usager du service public d’électricité.

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  • Propos totalement incohérents.
    Il n’y a aucune usurpation du nom car le propriétaire des PPV est le premier consommateur de sa propre production et seul l’excédent est revendu à EDF, d’ailleurs le tarif de rachat par EDF n’est que de 6 ou 10 centimes selon la capacité installée, donc bien moins cher que ce que devrait acheter EDF sur le marché concurrentiel. EDF fait d’ailleurs une double bonne opération car ensuite EDF revend cette électricité 16 centimes le KWh alors qu’il ne l’a même pas payé puisqu’il a été acheté avec l’argent de la CSPE c’est à dire l’argent de ceux à qui il le revend. De plus EDF n’a rien à faire dans cette opération puisqu’il ne voit même pas les électrons passés le propriétaire des PPV les ayant directement chargé sur le réseau. Génial non ? Mais au fait, génial pour qui ? Pour EDF bien sûr et le gogo c’est le client EDF qui a payer cette électricité deux fois, la premier dans la CSPE et la seconde dans la facturation au KWh de sa propre consommation.
    Quant aux soi-disant pleurs de la CRE, ce n’est que ceux comme vous qui font une affaire d’état de quelque chose que la CRE avait elle-même décidée il y a 20 ans quand pour inciter les pionniers a se lancer dans la production solaire, elle avait avec l’EDF et l’ensemble des acteurs concernés, mis un prix de rachat qui parait aujourd’hui exorbitant mais sans qui, personne ne se serait lancé dans l’aventure. Depuis cette époque régulièrement, au fur et à mesure que le dispositif prenait de l’ampleur (même s’il n’est pas extraordinaire aujourd’hui encore mais souvent pour d’autres raisons comme celles liées aux arnaques des installateurs qui ont senti la bonne aubaine) les tarifs de rachats ont étés revus à la baisse régulièrement pour être aujourd’hui au raz des pâquerettes. Mais les engagements de ces contrat sur 20 ans paraissent être une absurdité aujourd’hui puisque l’on approche de la fins des contrats les plus anciens dont certains sont déjà terminés. il n’y a donc aucune anomalie pour ceux qui savent ce que signifie plan à long terme. En fait ce n’était pas des conditions si avantageuses que ce que vous voulez faire croire car il n’y a pas eu de ruées, la pénétration a été très lente et n’est toujours pas à la hauteur des espérance de l’époque car ce dispositif était inquiétant pour le particulier en raison de l’ampleur de l’investissement dont le retour sur investissement n’était que théorique.
    Bien sûr que l’utilisateur de l’autoconsommation reste tributaire de l’EDF (ou d’un tiers producteur aujourd’hui) car dès que le Soleil est couché il lui faut trouver l’énergie ailleurs que depuis ses PPV. C’est donc un calcul économique qui pour lui revient à estimer la durée de l’amortissement sachant qu’il reste client EDF même s’il est aussi son fournisseur dans la journée.
    Aujourd’hui encore il semble que stocker les surproduction de la journée dans des batteries pour en récupérer le bénéfice de nuit plutôt que de le revendre de jour à EDF et lui racheter la nuit, ne semble pas encore économiquement rentable, mais avec le temps, la baisse des prix des produits technologiques (PPV et batteries) cette solution finira par devenir crédible et financièrement intéressante pour le particulier.
    De toutes les façons, cette solution est bonne pour EDF car cette entreprise a la charge de nous fournir l’électricité mais elle est un peu gênée, et de plus en plus, dans ses capacités d’investissement, alors si les clients peuvent le faire à sa place c’est toujours bon à prendre. Il faut reconnaitre qu’avec le nucléaire elle s’est créée une dette abyssale dont je ne sui pas le seul à me demander comment elle va s’en sortir.

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    • Bravo Serge, vos propos sont parfaitement justes.
      Je participe à mon niveau à l’aventure du solaire PV, depuis 1985. J’ai vécu et investit aussi à l’époque du timide démarrage du solaire PV en 2008.
      100000€ HT pour une installation de 15 kWc qui aujourd’hui coûte moins de 25000€…
      Il fallait un coût attractif de rachat, des aides aussi et croire au bien fondé de cette énergie (c’était avant Fukushima, et à l’époque de l’illusion de l’EPR, et d’Iter” !!!) pour que l’opération s’amortisse raisonnablement. Depuis 10 ans le coût est divisé par 4 voir 5.
      Aujourd’hui, les choses ont bien changé puisque les “éléphants” du pétrole à l’exemple de Total ont compris et commencent à investir massivement dans les renouvelables et les centrales à gaz.
      J’ai bien dit centrale à gaz en attendant peut être l’autre révolution, celle de l’hydrogène.
      Faut il le rappeler une turbine à gaz a un rendement de 65% quand les meilleurs centrales y compris nucléaires ne dépassent pas les 35%. Si la dessus vous ajoutez la cogénération sur un réseau de chaleur, on peut obtenir des rendement proches de 90%.
      Pendant ce temps, le PV est devenu rentable, certes plus en Allemagne qui a su porter l’électricité à son juste prix (nous ne payons pas le juste pas de l’électricité, le masque va tomber et parce qu’EDF sera dans l’incapacité de le faire, le contribuable assumera: gestion des déchets radioactifs, démantèlement des centrales, en souhaitant ne jamais avoir à vivre un épisode Fukushima ou Tchernobyl …)
      Oui aujourd’hui l’’autoconsommation est un outil simple et puissant qui permet à chacun de faire sa part dans l’aventure. Oui la solution ‘home batterie” devient accessible et peut s’équilibrer.
      Avec l’autoconsommation et une révision complète de nos consommations d’énergie (sans du tout pour autant revenir à la bougie), notre facture d’énergie va devenir positive, les véhicules électriques pourront être rechargés avec une part grandissante de solaire.
      J’ai pour ma part investit dans une Zoé électrique, et jouit d’un plaisir immense à chaque fois que je recharge sa batterie au solaire. Il faut vraiment vivre cette expérience pour comprendre qu’un autre monde énergétique est possible.
      Pour cela, le réseau électrique deviendra un formidable outil de mutualisation,, un bien commun où chacun pourra contribuer en apportant des électrons, bien sur en été pour fabriquer de l’hydrogène vraiment vert, mais aussi aux heures les plus difficiles (les fameuses heures de pointe). Il suffira, à l’instar des fourmis, et grâce au réseau “partagé” d’avoir anticipé la recharge de sa batterie de son véhicule électrique (V2G , Vehicle to Grid) ou sa batterie maison (H2G, Home to Grid et peut être un jour “Hydrogène to Grid”) ….
      Le futur énergétique se dessine et se joue dès maintenant sur cette partition.
      J’y contribue avec toute l’énergie qui m’anime tant par passion, que par des actes responsables , je fais ma part et je participe à laisser à mes petits enfants un monde vivable. Je crois qu’ils seront fiers de leurs parents, grands parents qui auront su prendre le bon virage sociétal, au delà du chaos actuel. A ce sujet, je me laisse à penser que la Vie nous envoie un “épisode Covid” qui certes est cher payé -je me sens dans une forte empathie pour toutes les personnes qui ont été ou sont durement touchées .
      Mais je pense qu’un jour on mesurera le sens et la portée positive de ce Virus, qui nous oblige à repenser le sens de notre Vie sur terre!.

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      • @jean-Louis Barret

        M. Je vous félicité pour vos engagement, nous devons effectivement nous y engager tous. J’attire cependant votre attention (et surtout celle des lecteurs qui iront peut-être jusqu’à lire ce post) sur le fait que l’impact environnemental d’un panneau solaire n’est pas nul, et qu’ACTUELLEMENT, ajouter des panneaux photovoltaïques dégrade le bilan carbone du mix français, sans évoquer les ressources naturelles nécessaires pour les fabriquer. Ajouter des turbines à gaz, même si elles ont des meilleurs rendements en cycle combiné qu’une centrale nucléaire, conduit à dégrader le bilan carbone de l’électricité.

        D’un point de vue technique il n’est pas très différent d’installer une surface type ferme PV (quitte à la financer de façon participative pour qu’elle devienne un bien commun), et c’est moins cher pour le bénéficiaire d’électricité, car le coût au kWh est largement inférieur (aujourd’hui les projets de fermes PV sortent autour de 4 ct€ du kWh à comparer au 10ct€ du kWh pour l' »auto-consommation » et à 16-18 ct€ pour l’option de rachat sans « auto-consommation »). Cet écart de prix se retrouve à un moment ou à un autre dans la facture du consommateur… Et qui plus est ne participe pas (ou très peu) à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre français, l’impact sur l’industrie française est aussi très négligeable compte tenu du fait que tous les panneaux sont maintenant fabriqués en Chine.

        J’invite donc chacun à identifier la priorité de ses investissements pour réduire son empreinte environnementale, en ce qui me concerne, j’ai investi dans l’isolation de mon logement et au passage à une pompe à chaleur pour mon système de chauffage … J’ai divisé par 2 ma facture d’énergie, et je n’émets quasiment plus de CO2 sur ce poste…

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        • @eric Laurent. Désolé mais vous êtes dans la confusion.. Mettre des ppv ne dégradé ansomument pas le bilan CO2 de la France car les ppv n. ‘en n’ émettent.
          Et si L’ADEME donne 55g De CO2 par KWh ce n’est du qu’à l’énergie utilisée pour sa fabrication c’est donc le bilan chinois qui est dégradé et pas celui de la France.
          Par ailleurs rien n’oblige à utiliser de l’énergie sales pour fabriquer un ppv et si on les fabriquait en France L’ADEME fournirait un bilan plus présentable pour le ppv.
          Enfin vous faites allusion au matériaux nécessaire pour fabriquer un ppv, il n’y a tie’ de rare dans un ppv dont plus de 95% est dû sable sous forme de verre et de silicium, le corps le plus rependu et le plus uniforme sur la planète après l’oxygene

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    • @Eric Laurent.
      Permettez à mon tour de vous féliciter, le choix de la pompe à chaleur est dans la majorité des cas un excellent choix.
      Sur la question des « PPV » (Panneaux PhotoVoltaïque j’imagine).
      Effectivement ils sont largement fabriqués en Chine, j’aurais envie de dire nous n’y pouvons rien, si nous le pouvons mais en bousculant un peu système économique mondial. Mais ça n’est pas le sujet de l’article.
      Par contre et ça n’est pas contre vous Eric, je ne supporte plus qu’on puisse écrire qu’un PPV émet entre 30 ou 40 g C02 / kWh et une centrale nucléaire 6 g.
      C’est une bataille de chiffres mal utilisés qui fausse complètement la réalité, car les 6 g sont loin de prendre en compte le coût global énergétique/environnemental et financier du combustible depuis l’extraction de la mine d’uranium jusqu’au cimetière de déchets nucléaires dont on ne sait ce qu’ils deviendront dans 100 ans, en passant par La Hague, et sans oublier les coûteuses catastrophes environnementales et financières d’au moins deux fameuses centrales.
      Et quid du coût financier et environnemental de la construction d’une centrale et de son démantèlement.
      Qui ose se poser cette question?? Probablement pas EDF.
      Combien ont coûté et coteront Super Phenix, EPR Flammenville, la construction et le démantèlement des centrales existantes construite en partie à une époque du fuel bon marché.
      Alors face à toute ces questions sans réponse, j’apporte avec toute la modestie qui doit être de mise; ma solution qui au moins, à la mérite d’être claire.
      Je propose qu’on prenne en référence la durée de fonctionnement d’un système énergétique pour amortir les coûts et le CO2 émis par le système énergétique du berceau à la tombe, incluant construction, démantèlement gestion environnemental
      Pour les PPV la réponse est connue et ne fait pas l’objet de controverse que je sache: entre 1,5 à 2,5 années de production d’un panneau pour compenser sa fabrication et son démantèlement. Au delà, coût d’exploitation et production CO2 quasi nul.

      Alors à vous de jouer messieurs les experts du nucléaire. Sortez vos calculettes et dites moi combien d’année de fonctionnement faudra t il pour amortir tout le CO2 consommés autour de la centrale et celui émis pour la construire, l’exploiter, la démanteler, gérer les déchets, gérer les conséquences humaines environnementales de la mine d’extraction d’uranium, sans oublier le coût environnemental des centaines de milliers de travailleurs impliqués à tous les stades (construction, exploitation, cycle du combustible, sécurité….)… et j’en oublie certainement.
      Il ne faut pas être sorti de polytechnique pour imaginer d’une part que ce calcul est très complexe, d’autre part qu’il apporterait des résultats à donner froid dans le dos.
      Pour ma part, je ne suis pas loin de penser que le temps de fonctionnement d’une centrale nucléaire avec ses kW pseudo décarbonné ne couvrira jamais le CO2 émis par exemple.

      Je me suis éloigné un peu du sujet de l’autoconsommation, mais parmi ses freins, il y a encore le mirage du nucléaire, qui doit être évoqué aussi de ce point de vue.

      Merci en tout cas de laisser la libre expression courtoise s’exprimer sur ce site!.

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      • Il y a en effet assez peu de chance que les coûts CO2 d’extraction du minerai d’uranium soient comptabilisés dans le Co2 nucléaire puisque l’importation de l’uranium lui-même n’est pas pris en compte dans la balance énergétique de la France au motif que l’uranium est considéré comme un minerai et non un combustible comme le charbon ou le gaz

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  • C’est bien sûr une bonne solution pour le solaire, mais pas seulement pour le solaire. Pourquoi solaire et autoconsommation sont ils présentés comme indissociables ?

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    • Pour l’autoconsommation toutes sources possible est bien venue, mais le solaire semble être le cas le plus simple à mettre en œuvre et facile à comprendre pour tout le monde, que ce soit pour l’électricité ou le thermique et les deux combinés. En revanche l’éolien semble à la fois plus compliqué est plus interruptible On voit des hélices totalement arrêtées car le foisonnement n’existe qu’en raison de la multiplicité des sites sur un territoire d’autant plus favorable que sa surface est grande ce qui exclu l’hélice unique. De plus le rendement est d’autant meilleur que les vents sont forts et réguliers donc loin du sol, ce qui minimise l’intérêt des hélices sur pignons de maisons, sans compter le bruit qui diminue avec la taille de l’hélice et donc aussi sa vitesse. Bref, l’éolien n’est pas attrayant en petit modèle. Alors que tout le monde sait sur quoi on peut compter avec le solaire et n’est pas surpris de découvrir que la nuit il n’y a pas d’électricité et même dans la journée il y a une production qui est prévisible grâce au service de météorologie ce qui est rassurant, et même par temps couvert les PPV fournissent quelque chose qui suffit généralement pour l’indispensable (congélateur et réfrigérateur et la recharge du téléphone), le reste peut attendre.
      C’est donc un ensemble de raisons qui associe solaire et autoconsommation.

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      • Je vous connais assez pour deviner que vous pensez à d’autres sources d’Energie que le solaire et l’éolien alors…… je vous laisse en parler

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  • Encore une cake news véhiculée par Rochain : EDF ne conserve pas l’intégralité de la facture l’électricité (les 16 cts du KWh TTC cités) mais, tout au plus 9 cts pour le KWh HT. https://particulier.edf.fr/fr/accueil/guide-energie/electricite/prix-electricite
    Et l' »autoconsommateur » qui profite du réseau pour avoir une continuité dans son approvisionnement doit aussi participer aux charges afférentes à l’entretien de ce réseau et aux charges du service public dont il bénéficie.
    Et la dette due au tarif ARENH et aux obligations d’achats ? Il faudrait peut-être en parler.

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  • @Cochelin adepte de la simplicité méthode « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué »….
    qui au lieu de vous renvoyer simplement sur votre facture EDF pour vous prouver que je dis d’ENORMES ANERIES concernant le prix du KWh qui vous est facturé par EDF vous renvoie sur un site d’EDF qui ne dit absolument rien du prix du KWh…. il ne vérifie absolument pas les références qu’il vous donne !!! Il faut le faire !! Les seuls chiffres dont ce site fait étant sont des pourcentages à propos de la décomposition du prix…. mais cela n’empêche pas notre zozo de sortir d’on ne sait où, un chiffre en plus faux quant au pris HT (Bien sûr je n’ai jamais, comme vous j’espère, imaginé qu’EDF se mettait les taxes dans la poche) mais en plus cela n’empêche pas notre chevalier blanc redresseur de torts et de fausses fakes news de sortir une ânerie de plus car un simple coup d’œil sur la facture de mon voisin qui est client EDF me montre que le KWh/HT en heure pleine, celle où les PPV fournissent, est de 11,75 centimes d’Euros et non de 9 centimes comme après études approfondis de sites divers et variés l’annonce le message accusateur à mon encontre du, justicier Cochelin.
    Ensuite, dans la liste dont il faut parler dans ses fantasmes il faut ajouter la gabegie EPR à près de 20 milliard pièce puisque ça aussi c’est la faute de l’autoconsommation, qui va nous couter les yeux de Cochelin.
    Dont acte.. On se tort de rire aves ses messages.

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  • Vous aviez bien signalé le 21 octobre que EDF revendait le KWh 16 cts, sous-entendant qu’ils encaissent cette somme intégralement. Si vous prenez la moyenne HC HP, vous êtes autour de 9 cts le KWh. Pour la décomposition des factures, un autre site donnera les mêmes explications que EDF. https://selectra.info/energie/guides/tarifs/electricite
    Et le KWh PPV moyen racheté se situe autour 20 cts.

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    • Moi j’ai surtout vu simplement sur une facture EDF de mon voisin qui a bien voulu m’en faire une copie…. que je garde maintenant précieusement que le prix HT facturé par EDF était de 0,1175 € le KWh. Point barre!
      Les 16 centimes dont je vous avais parlé dans un message antérieur était probablement du TTC que l’on m’avait rapporté puisque n’étant pas client je n’avais pas de référence précise et c’était simplement crédible et si ce n’atait pas plus exacte que votre 0,09€ je vous prie de m’en excuser il n’y a de ma part pas de motivation à répandre des Fakes news…. surtout avec l’impacte ridicule de celle là si s’en était une bien que vous cherchiez à la monter en épingle.
      Il reste tout de même que ce qui est acheté à 0,06€ par EDF est revendu sur la facture de ses clients à 0,1175 € alors qu’EDF n’a rien fait dans cette opération (ce que je ne lui reproche pas par ailleurs). Mais ce qui est insupportable c’est de répandre la fakes news qu’EDF est une victime du dispositif dans cette affaire alors qu’il en tire le plus gros bénéfice entre les trois parties prenantes : Le client qui paie l’achat de cette électricité dans la CPE à la place donc de l’EDF et qui repaie cette même électricité dans sa facture EDF (en fait c’est lui le dindon de la farce), le producteur qui a revendu 0,06€ son KWh excédentaire ce qui n’a rien d’excessif mais que vous essayez de faire passer pour un infame profiteur, et EDF qui ramasse le pognon dont il a il est vrai grandement besoin, au passage.

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  • Le tarif de rachat du surplus de production est de 0,1 €/KWh. Pour les installations inférieures à 36 KWc. Au-dessus, c’est effectivement 0,06 €/KWh alors que le prix de gros tourne autour de 0,04 €/KWh. C’est pour cela que la CRE pointe le coût disproportionné du rachat de cette électricité. https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/le-soutien-aux-energies-renouvelables-beaucoup-plus-cher-que-prevu-1224617 EDF est effectivement victime lors de rachat d’électricité à prix bonifié, et encore plus lors du plongeon des cours de gros en certaines occasions décrites dans le site indiqué. Le client n’est donc pas le « dindon de la farce » comme vous le dites, mais contribue à un service public et aux charges sans cesse croissantes dénoncées par la CRE et les différents rapports parlementaires sur le sujet. Souvenez-vous des 121 milliards engagés pour les renouvelables jusqu’à 2025. (pour quelques % de la production totale d’électricité).

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    • Petite erreur dans votre décompte Cochelin, ce n’est pas pour les installations inférieures à 36KWc mais inférieures à 3KWc (qui sont de loin les plus nombreuses en France) que c’est 0,06€/KWh. Et ce n’est pas cela que la CRE pointe du doigt car votre référence à 0,04€ du marché de gros est très variable ce qui fait que la différence moyenne est certainement négligeable le prix de gros est en ce moment très bas car à cause du Covid la demande est faible, ce n’est que ponctuel. La CRE qui fait partie de la vieille équipe née et qui a fait carrière dans le nucléaire et dont il ne faut pas attendre beaucoup d’objectivité pointe 2 raisons (qu’ils ont eux mêmes mis en place) :
      1) Il faut continuer à soutenir les producteurs d’ENR pour inciter les populations à investir eux-mêmes afin que l’EDF ne soit pas contraintes de le faire.
      Mais cela implique de proposer le rachat de l’électricité supplémentaire qui sera produite chaque année contraignant à augmenter sans cesse le montant de l’aide en valeur absolu.
      2) Il y a 20 ans, ce dispositif où l’investissement était bien plus important qu’aujourd’hui pour produire la même quantité d’électricité qu’aujourd’hui il a fallu convaincre de l’intérêt de cette solution rien moins qu’hasardeuse. Les tarif de rachats ont alors été proposés très haut…. mais les contrats ont été signés sur 20 ans, il faut assumer mais les membres de la CRE d’il y a 20 ans ont étés remplacés par de plus jeunes (de 20 ans plus jeunes en moyenne) qui n’ont en tête que les tarif d’aujourd’hui et crient au scandale à propos de ce qu’ont fait leur prédécesseurs qui devaient bien sûr être fous !

      Le pointage de doigt de la CRE est bien clair, et correspond à ces deux problèmes relisez le passage qui reprend successivement ces deux points ici :

      Pour le régulateur ce n’est toutefois qu’un début. Avec notamment l’accélération de la transition énergétique et l’entrée sur le réseau de 6,5 Twh de nouvelles capacités de production électrique renouvelable, les charges du service public de l’énergie doivent atteindre 9,1 milliards d’euros en 2021.
      Le coût du soutien au photovoltaïque pointé du doigt. Dans ce contexte, le régulateur met en garde : « pour atteindre les objectifs de politique énergétique en tenant compte du montant des charges à financer par le budget de l’Etat, il apparaît nécessaire de faire des choix quant aux installations à soutenir en fonction notamment du coût de leur soutien ».
      La CRE pointe en particulier le coût disproportionné de l’aide photovoltaïque : nous tenons « à souligner le poids de la bulle photovoltaïque constituée avant le moratoire de décembre 2010 et l’importance qu’il y aurait à tenter de le réduire. En effet, les installations bénéficiant d’un dispositif de soutien antérieur au moratoire, dont le tarif d’achat moyen est de 510 €/MWh, représentent 73 % des charges et 38 % de l’énergie photovoltaïque soutenue au titre de 2019 ».

      Vous voyez ce qu’ils pointent du doigt ce n’est pas ces rachats d’aujourd’hui à 0,06€ le KWh contrairement à ce que vous dites mais le boulet qu’ils se traines avec les contrats d’avant la remise à plat de 2010. Mais un contrat est un contrat et il va falloir boire le calice jusqu’à la lie. Mais la plus grosse erreur et cela ne m’étonne pas de cette bande de nucléocrates, c’est de croire que c’était un tarif disproportionné. Car ce n’est pas payé très cher d’avoir acheter le KWh à 0,51€ puisque cela a permis de démarrer la filière. Quant on est un pionnier on prend des risque il faut que ceux qui vont en profiter prennent leur part et elle n’était finalement pas très élevée cette part car si les installation avaient été stériles (et il y en a eu) celui qui avait investit perdait tout, tandis qu’EDF ne perdait rien puisqu’il n’y avait rien à acheter. Un peu de logique Cochelin, et je demande la même chose à ces pantins de la CRE qui n’ont pas mesuré la vraie valeur de l’expérience et qui ne songent qu’à spolier les pionniers.

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  • Petite rectification : ce sont les installations PPV inférieures à 9 KWc (les plus nombreuses en France pour les particuliers) qui sont éligibles au tarif de 0,10 €/KWh, sans compter les primes à l’installation. https://terresolaire.com/Blog/rentabilite-photovoltaique/tarif-rachat-photovoltaique-2020/
    Sans compter que l’électricité est exportée à un tarif allant de 0,04 € à quelquefois 0 et même moins alors qu’elle est achetée en moyenne souvent plus de 0,20 dans le cas du photovoltaïque (jusqu’à même 0,51 € comme vous le reconnaissez).

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    • Pourquoi passez vous votre temps à vouloir contester systématiquement ce que je vous dit en donnant pour preuve de la réalité de ce que vous dites toujours les références d’un site qui ne parle même pas de la question qui est en « litige » comme vous le faites une fois de plus dans ce message qui ne dit pas comment sont répartis les clients entre ceux dont l’installation est < ou = à 3 KW et ceux qui sont supérieurs, mais qui donne seulement les différents tarifs. ? Juste pour dire que la majorité de la production est achetée à 0,10€ le KW par EDF ? RIDICULE !! Vous êtes de plus en plus minable…. mais jusqu'où irez vous ?
      En fait la moyenne des installation est de 4KW ce qui exclut que la majorité des installation puisse être supérieure à 3 KW et compris en tre 3 et 9 KW :
      "installations inférieures à 36 kVA : 320 000 installations (97 % du parc en nombre, 25 % en puissance) raccordées au réseau de distribution, principalement situées sur des habitations ; leur puissance moyenne est de 4 kW"
      et vous trouverez ça ici :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_solaire_en_France#Historique

      Ca se comprend d'autant mieux que l'aventure étant hasardeuse économiquement passer la tranche au dessus qui entraine la taxation sur le revenu de la recette en à refroidi plus d'un.et les quelques audacieux qui ont osés font que la moyenne n'est pas tout simplement de 3 KW.. Vous ne savez pas seulement chercher l'information Cochelin. Tiens je vous lance un défit : mettez le nombre de fois 3 KW et 9 kW que vous voulez mais une majorité de 9KW (comme vous le prétendez) qui ferait que la moyenne serait seulement de 4 KW. A vous de jouer.
      Quant à ce que je reconnaitrait que l'électricité est achetée 0,51 € inutile de parler de reconnaissance de ma part c'est même les contrats les plus anciens dont il s'agit et qui sont presque devenus marginaux et éteints au bout de 20 ans, et vous le savez comme moi, c'est du passé depuis longtemps. Cela fait 10 ans qu'il ne se signe plus de contrats à ce niveau de prix.
      Et je vais jouer de la même stupide mandoline que vous dire que vous RECONNAISSEZ VOUS-MEME qu'aujourd'hui les achats sont à 0,10 € et même 0,06€ comme vous le ………………….
      Cessez ces stupidités Cochelin, et faite œuvre utile de vos loisirs, cultivez vous. Cessez de vous battre pour une cause qui n'est pas la votre. Vous voulez tout comme moi j'en suis sur, que vos enfants ne supportent pas le poids de nos erreurs mais malheureusement pour cela il est trop, tard, alors ne recommençons pas pour une génération supplémentaire songez à vous petits enfants et arrières petits enfants qui n'en n'aurons plus le bénéfice car la source sera tarie mais il leur restera les ruines à démanteler.

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    • Toujours aussi stupide Cochelin qui ne comprends toujours pas pourquoi quand on crois à l’utilité du renouvelable on mets ses économie dans une ferme solaire plutôt que dans un livré d’épargne d’une banque qui va financer des forages pétroliers ou des mines de charbon en Afrique du Sud.
      Si quelqu’un peut lui expliquer ici ce sera œuvre charitable. Merci à ceux qui pourront faire, et je leur souhaite bonne chance.

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  • Insensés ? Propos insensés ?
    Vous laissez là entendre que vous êtes le trader de la banque dans laquelle vous avez ouvert un livré d’épargne pour y placer vos économies puisque c’est vous qui choisissez où la banque va investir l’argent que ses clients déposent sur leurs livrets d’épargne.
    Ainsi donc vous êtes trader ….. dans quelle banque ?
    Allons Cochelin, un peu de raison, bien sur que non que je ne vous voit pas investir vos économies dans des fonds miniers, d’ailleurs à moins que vous ne soyez un richissime spéculateur vos petites économies n’intéressent pas l’industrie minière qui emprunte à des niveau se chiffrant en millions d’euros. Ce sont les banques qui investissent des montants de cet ordre, mais comme les petits ruisseaux font le grandes rivières, les banques rassemblent les centaines de milliers de petits comptes de leur clients et placent le tout dans ces valeurs de fort rapport, et cela à l’insu de leurs dizaines de milliers de clients qui ne recevront que des miettes de 1,5 à 2% des rapports de ces prêts qui en rapportent 7 ou 8 à la banque.
    Alors au lieu d’avoir ouvert un livret d’épargne dans ma banque pour placer mes économies j’ai choisi de le placer dans une opération de crowdfunding comme des centaines d’autres petits épargnants du département du Tarn et des départements limitrophes auxquels était offert cette possibilité , et qui sont heureux de participer à la production d’électricité propre ne produisant aucun déchet et qui est utilisée localement par des petites entreprises de la région à qui cette électricité est majoritairement vendue. En revanche, Cochelin, si vous avez placez vos économies (et je souhaite pour vous que vous en ayez) dans un compte de petit rapport comme les livrets d’épargne que proposent toutes les banques, ce n’est pas vous qui décidez où cet argent doit être investit, c’est le service de trading de la banque, des gens que vous ne connaissez pas et que vous ne verrez jamais mais qui aujourd’hui placent prioritairement les fonds disponibles (ceux des comptes d’épargne clients) dans les affaires les plus juteuses qui sont aujourd’hui les fonds miniers qui ont un rapide retour sur investissement., et les banques françaises sont parmi les banques les plus investies dans les fonds miniers qui approvisionnent les industries de l’énergie fossile (Gazières, hydrocarbures, et charbons) :
    https://www.oxfamfrance.org/climat-et-energie/comment-les-banques-francaises-financent-les-energies-fossiles/
    Faites attention où vous mettez votre argent Cochelin

    Répondre
    • Propos insensés de votre part. Non seulement je n’ai de compte dans aucune banque citée par OXFAM, mais en plus, vous renvoyez vers un site d’opinion tout ce qu’il y a de peu fiable, militant altermondialiste courant marxisant, anticapitaliste et égalitariste, alors que les ENR, de rapport très juteux, très subventionnées par les Etats et contribuables (voir rapports parlementaires français et Européens) sur le sujet sont l’affaire, dans beaucoup de cas, de grands groupes financiers capitalistiques, aux antipodes de l’esprit du site indiqué.

      Répondre
  • Bonjour
    Vos publications sont très intéressantes.
    J’aimerais recevoir d’avantage celles qui traitent les questions liées à l’adaptation aux changements climatiques des bâtiments.
    Cordialement

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