Energie: la filière renouvelables demande « un débat responsable » pour la présidentielle

Halte aux idées reçues! »: le syndicat des énergies renouvelables a appelé jeudi à « un débat responsable » sur l’avenir énergétique de la France à l’occasion de la campagne présidentielle, dénonçant des « contre-vérités » portés par des candidats de droite sur les éoliennes.

« Halte à la désinformation, aux idées reçues et aux antagonismes factices », a dit le président du SER, Jean-Louis Bal, lançant lors de son congrès, « un appel à la responsabilité pour la campagne qui s’ouvre ».

« La transition concerne l’avenir de chacun, et le débat démocratique éclairé par les faits scientifiques est notre bien commun pour l’avenir. Nul n’a le droit d’en priver les citoyens », a-t-il dit.

Les représentants du secteur dénoncent des « contre-vérités » circulant en nombre, notamment sur l’éolien, et portées par des opposants revenus en force depuis la campagne des régionales du printemps.

« Ce débat (présidentiel) est très mal lancé, avec des contre-vérités, portées plutôt par des candidats à droite et à l’extrême droite », a dit Jean-Louis Bal à la presse.

Par exemple, « contrairement à ce qu’a prétendu Xavier Bertrand, l’éolien n’est pas à la base de l’augmentation actuelle du prix du gaz: c’est le contraire! C’est aujourd’hui un élément de stabilité dans les prix de l’énergie », a-t-il relevé.
Pour lui, « la plus grave contre-vérité est quand on dit +les renouvelables, ça ne sert à rien car le mix est déjà décarboné par le nucléaire+ ».

Avec des secteurs entiers (voitures notamment) à décarboner face au réchauffement climatique, « la consommation d’électricité va augmenter dès les toutes prochaines années, et « ce n’est pas la construction de nouveaux EPR qui peut apporter une réponse immédiate à ces besoins de court terme », a-t-il souligné.

Pour la filière, développer les renouvelables, c’est aussi « un projet de société », qui « permet de soutenir notre agriculture, de diminuer nos importations de fossiles, de répondre aux aspirations de la jeunesse, créer de l’emploi et revitaliser les territoires ».

Solaire, éolien, géothermie, gaz vert… le secteur génère aujourd’hui plus de 160.000 emplois, et en attend 100.000 de plus si la feuille de route énergétique de la France à 2028 est respectée, dit le SER dans un livre blanc publié jeudi pour « essayer de rationaliser le débat ».

commentaires

COMMENTAIRES

  • En effet, le LR à la recherche de voix qu’il croit majoritairement opposé aux renouvelables y va de toutes les fake news possibles contre tant les éoliennes que le solaire et à la grande joie du lobby nucléaire

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  • Et moi je demande que le Syndicat des énergies renouvelables soit honnête e et se débaptise pour ajouter un terme à sa raison sociale pour devenir le syndicat des Energies Renouvelables Intermittentes, ce qui sera beaucoup plus conforme à son action publique tres tres orienté vers le soutien des éoliennes Certes, elle évoque bien la géothermie et , ..le gaz vert, mais pour ce dernier il y a un organisme spécialisé et encore toutes les utilisations des gaz verts sont politiquement corrects et toute utilisation directe de ces derniers n’est pas supportée par le SER et tout ça fait, que le SER est aux énergies renouvelables pilotables ce que l’alouette est au fameux pâté de cheval et d’alouette composé comme chacun sait à part égale d’un cheval, les éoliennes et un peu de solaire, et d’une alouette, les reste, soit 50/50 !!. Géothermie et gaz verts sont des cautions pilotables en puissance et ne servent que de caution. Désolé, Mais je suis un grand amoureux de la Vérité et par ailleurs il n’y a aucune honte à s’appeler Syndicat des énergies renouvelables intermittentes. Au moins c’est clair et il n’y a pas tromperie sur la marchandise.

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  • Ces « gaziers » des ENR intermittentes sentant leur paradigme vaciller, par l’envolée des prix du gaz notamment, sortent avec « maitrise » des contrefeux à rebours.
    Plus ils tapent sur le nucléaire pour l’arrêter plus cela sent le gaz.
    Il suffit de regarder du côté de l’Allemagne avec son parc d’ENR intermittentes 4 fois plus puissant que le notre, mais qui demande un back-up de centrales « fossile » en rapport afin d’éviter des blackouts hivernaux mortifères. Ce qui leur donne un taux de CO² plus de 8 fois supérieur au notre !
    Mais pour eux, Merkel a eu raison d’arrêter le nucléaire , et donc il faut suivre cet exemple !

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    • Inutile d’inventer régulièrement la fable de l’Allemagne qui fait faillite à cause de ses choix énergétique…. c’est usé jusqu’à la corde et elle se porte mieux que nous

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  • Evidemment ce « syndicat » , plutôt ce lobby , se garde bien de parler des paysages saccagés et de son refus de porter la distance entre les machines et les points sensibles à 10 fois la hauteur des mécaniques .Il s’en tient à l’argent à gagner ., rien de surprenant ,c’est sa mission .

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  • Le paysage est d’abord saccagé par les 300 000 pylônes de THT pour acheminer les superpuissance de 18 points de production vers des millions d’utilisateurs

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  • Pylônes qui transportent leur chère, très chère payée énergie éolienne.

    Voyons….n’est ce pas l ‘ exemple de production si éparpillée que sa collecte nécessite d’avoir un sacré réseau ?

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    • Voila encore l’ignorant qui s’exprime avec le résultat que l’on peut attendre d’un ignorant.
      Les parcs éoliens n’ont nullement besoin de la ligne THT 400 000V qui coure sur 105000 km portée au sommets des pylônes de RTE.; mais il se trouve qu’ils sont déjà là comme le fruit de la décision de centraliser la production auquel on soumet les nouveaux producteurs sans leur demander leur avis…… ils doivent rejoindre un porte située sur cette ligne, c’est impératif.

      Mais il n’existe aucun parc éolien ou PPV d’où partent des lignes aériennes portées par des pylônes, l’acheminement vers les postes de jonction à la ligne THT aérienne. Aucun car tout est toujours en souterrain ce que permet la production atomisée, et ces lignes souterraines pourraient tout aussi bien continuer jusque chez les clients sans jamais passer en aérien mais il faut vivre avec ses erreurs notamment vivre avec les inconvénients du réseau tel qu’il a été construit…. et il faudra du temps pour s’en débarrasser au profit d’un réseau véritablement résiliant et adapté à la multiplicité des sources réparties.
      Le sacré réseau existe aussi en parallèle au réseau centralisé ca une production centralisée est anachronique en regard d’une consommation éclatée, et il a fallu faire le mouton à 5 pattes d’un réseau centralisé qui se rééclate dans le réseau atomisé d’ENEDIS desservant des millions d’utilisateurs et coure sur 1,4 millions de KM . Voilà où a conduit l’aberration de la production centralisée opposée à la consommation qui est diffuse.

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  • Bonjour,
    Ce n’est pas de la désinformation de constater que la semaine du 24 au 28 janvier 2022 les énergies renouvelables intermittentes n’ont presque rien produit. Une température proche de zéro, pas de vent et un temps couvert… Les énergies pilotables ont dû faire le boulot !
    Conclusion simple: les EnRi sont un investissement en DOUBLE
    Je ne comprends pas que les écolos ne comprennent pas ! C’est trop simple !

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    • Et vous vous n’arrivez pas à comprendre que pour qu’il y ait une production avec des éoliennes il faut qu’il y ait des éoliennes !
      Les 24 et 25 janvier il y avait du vent tout le long de la cote atlantique, en plus, les 25 et 26 il y en avait sur le litorale de la Manche et la vallée du Rhone, et le 27 il n’y avait plus de vent en Atlantique mais la Manche continuait fortement de mêmeque la vallée du Rhône, et le 28 le vent percistait en Manche et fortement dans la vallée du Rhône….. donc toute cette semaine, là où il n’y a aucune éolienne ou presque.
      Pour pouvoir parler il faut avoir des billes ! Je vous invite à collectionner les cartes vent de météoFrance et au lieu de brailler que les éoliennes ne servent à rien et que c’est de l’argent jeté par les fénêtres comprenez plutôt qu’il faut en mettre partout car s’il n’y a pas de vent partout en même temps il y en a toujours dans de « nombreux autres partout ».
      Aujourd’hui l' »éolien ne produit que s’il y a du vent dans les hauts de France et dans le Grand Est, là où son rassemblées 61% des éoliennes de France sur 16% de la surface du territoire…. une misère.

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      • Toujours le même fantasme « mettre des éoliennes partout !
        Il faudra demander aux habitants ce qu’ils pensent de cette vision cauchemardesque .

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        • Bien sûr partout c’est à cette condition que le foisonnement est efficace, et notamment en mer au large des côtes. On a bien des pylônes partout, des villes et des villages partout, d’anciennes usines abandonnées par tout, des corps de fermes partout… des constructions humaines qui sont des atteintes à l’intégrité des paysages naturels partout et sans que qui que ce soit n’ai trouvé cela choquant….. En effet, ce qu’il y a de choquant ce n’est que ce qui fait de l’ombre au nucléaire, on a compris depuis longtemps. Dites-vous bien, qu’en ce moment même où l’éolien fournit une puissance équivalente à celle de 12 de nos réacteurs nucléaires du modèle les plus répandus du parc, si le reste de la France était rien qu’en inshore aussi bien équipé que la moyenne du grand Est et les hauts de France (61% du parc éolien sur 16% du territoire) cela ferait (12*0,61)) * (100/16) = 49 réacteurs nucléaires, soit 3 de plus que le nombre de réacteurs en fonctionnement aujourd’hui (46) puisque 9 sont à l’arrêt …. et donc sans compter l’éolien offshore réduit aujourd’hui à zéro, et les autres productions de renouvelables qui viendraient s’ajouter produisant plus que le besoin et justifiant enfin que l’on veuille stocker cette excédant d’énergie pour les jours de disette.

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          • la peste des erreurs paysagères passées n’est pas une excuse pour salir nos paysages ..

          • Vous habitez certainement dans un trou de taupe pour ne pas dégrader le paysage de la surface ?

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