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Crise énergétique : les divisions entre nucléaire et EnR « font les délices de ceux qui nous sont hostiles »

Pour Le Monde de l’Energie, Vincent Maillard, président-fondateur de Plüm Energie, évoque la crise énergétique actuelle, son ampleur, sa durée et les moyens d’y répondre.

Le Monde de l’Énergie —Quelle sortie possible voyez-vous à la crise énergétique actuelle, en France et en Europe ?

Vincent Maillard —La crise énergétique actuelle résulte de trois facteurs concomitants : le changement climatique, la crise du gaz voulue par Vladimir Poutine et initiée bien avant le 24 février dernier, et les problèmes de disponibilité du parc nucléaire en France. Si on peut penser que les problèmes du parc d’EDF devraient être résolus dans un horizon qui se compte plus en mois qu’en années, il est difficile de prévoir la durée de la crise gazière. Quant au changement climatique, c’est un problème qui ne sera pas résolu avant des dizaines d’années – et à condition de ne pas retarder davantage une action à la hauteur de l’enjeu.

Sur le long terme donc, la crise risque de devenir chronique sur au moins deux de ses facteurs. La question est bien de savoir si l’Europe trouvera un remède suffisant pour limiter l’effet de cette crise et pour rebondir.

Sur le court terme, la question de la disponibilité du nucléaire en France et du gaz en Europe sont les facteurs les plus importants. Il me semble probable que la Russie continue de diminuer ses livraisons de gaz progressivement comme elle le fait depuis maintenant plus d’un an, accentuant la crise sur une Europe qui n’a pas encore à ce jour compris que sa principale arme de riposte est une réduction drastique de la consommation d’énergie. Cela couperait les ressources de la Russie par les deux bouts : en diminuant les volumes, d’une part, et les prix auxquels cette énergie est vendue, d’autre part. Au lieu de cela, on a principalement mis en place des mesures qui subventionnent l’énergie – donc in fine la Russie.

Le Monde de l’Énergie —Quels dossiers vous semblent prioritaires pour garantir l’approvisionnement énergétique de la France, à court, moyen et long terme ?

Vincent Maillard —La priorité absolue est la réduction de la consommation, c’est la seule qui ait un effet immédiat. Pour cela il faut aussi de la pédagogie, et en particulier que les Français soient conscients que la production d’électricité « modulante » (celle qui sera réduite si on réduit la consommation) est essentiellement de la production importée d’Allemagne brûlant du gaz russe. Et on peut réduire fortement cette consommation, si la France réalise qu’elle n’a pas de gaz, mais qu’elle a de la volonté. Chez Plüm, depuis toujours, on incite les clients à réduire leur consommation. Et on a constaté qu’en moyenne, avec des mesures douces, leur consommation baisse de 10%, ce qui est l’objectif fixé par le gouvernement en deux ans ! On sait aussi que les clients pourraient faire beaucoup plus, pourquoi pas diviser leur consommation par deux. Mais cela ne sera possible que si les efforts sont ressentis comme partagés. Pour cela, par exemple, les dirigeants de grandes entreprises qui nous alertent par voie de presse sur l’impératif de réduire nos consommations doivent comprendre que sobriété bien ordonnée commence par soi-même.

A moyen terme, d’ici deux ans, on peut installer massivement de nouveaux moyens de production renouvelable (éolien ou solaire) tout en maintenant le plus longtemps possible et avec la meilleure disponibilité possible le parc nucléaire existant. Tout le monde comprendra l’intérêt en terme d’indépendance car Vladimir Poutine n’est pas encore capable d’éteindre le soleil ou d’empêcher le vent de souffler.

A long terme, il convient d’électrifier tous les usages qui peuvent l’être (transport, chauffage par pompe à chaleur efficace etc.).

En tout état de cause, même à long terme, il faudra de la sobriété énergétique car toutes les technologies de production ont des défauts et utilisent de ressources rares, que ce soit des terrains, de la matière pour les équipements, ou de l’uranium pour ce qui est du nucléaire.

Le Monde de l’Énergie —En quoi les PPA (contrat à prix fixe, sur le long terme) sont-ils une réponse possible à ces problèmes ? Comment le gouvernement peut-il les soutenir ?

Vincent Maillard —C’est un excellent outil pour voir se développer de nouveaux moyens de production. Ces contrats d’achat d’énergie à long terme sécurisent l’approvisionnement des clients en leur donnant de la visibilité sur les prix de l’énergie qu’ils achètent. Ils permettent ainsi le développement d’installations de production renouvelable et sont donc in fine un levier majeur de la transition énergétique.

L’Etat peut soutenir leur développement en faisant en sorte de limiter le poids des garanties financières dissuasives demandées par des banques, et en simplifiant les modalités administratives. Mieux encore, l’État pourrait garantir ces contrats sur le long terme, comme en Espagne.

D’une manière générale, on a surtout besoin de règles stables et pérennes. L’Etat devra également s’assurer que le soutien indirect qu’il apporte aux PPA ne sera pas détourné par des gens peu scrupuleux et profitera bien in fine aux consommateurs.

Le Monde de l’Énergie —La politique énergétique fixée par le gouvernement sur le temps long (relancer la filière nucléaire avec la construction de nouveaux EPR et développer les EnR, en favorisant le photovoltaïque et l’éolien en mer) vous semble-t-elle capable de répondre aux enjeux de transition énergétique en garantissant la sécurité de l’approvisionnement ?

Vincent Maillard —On n’évoque pas assez les économies d’énergie, sauf par le volet de la rénovation des bâtiments. Pour la production, il faudra raisonnablement construire de nouvelles installations nucléaires, mais encore faudrait-il mettre la priorité sur le maintien du parc existant, sécuriser l’approvisionnement en uranium dans la durée. Sur l’EPR, il est important de se demander si et quand on arrivera à le faire fonctionner  – c’est maintenant, et pas dans 20 ans, qu’il faut agir contre le changement climatique. La meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas, la meilleure centrale celle qu’on ne construit pas.

Par ailleurs et plus généralement, l’Etat devrait avoir un rôle plus actif pour informer les citoyens sur les sources d’énergie non émettrices de CO2 de notre mix, face aux informations délibérément trompeuses que l’on voit malheureusement beaucoup circuler de part et d’autre. Chacun a sa place, ses avantages et ses inconvénients, et il faut absolument arrêter de les opposer. Nos divisions font les délices de ceux qui nous sont hostiles.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Les temps changent et les aphorismes s’adaptent : ce n’est plus  » En France on a pas de pétrole mais on a des idées  » mais « on a pas de gaz mais de la volonté « . Toujours aussi stupide et peut être même encore plus !!!!

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  • Monsieur Maillard, la crise de l’énergie est mondiale…. les autres pays ne connaissent pas le problème de la faillitte du nucléaire français… il ne reste donc que deux cause à cette crise…… et selon vos propres convictions cela va sans dire.

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    • @Rochain
       » le problème de la faillitte du nucléaire français… »
      Bof, juste une mauvaise passe après 40 ans de bons et loyaux services.
      Et j’espère toujours le lancement rapide et volontaire des prochains réacteurs.

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  • Cet article insiste, à juste titre, sur une porte ouverte, la réduction de la consommation, et il a bien raison.
    Cependant, comme bien souvent hélas, il oublie dans ses préconisations :
    « A moyen terme, d’ici deux ans, on peut installer massivement de nouveaux moyens de production renouvelable (éolien ou solaire) tout en maintenant le plus longtemps possible et avec la meilleure disponibilité possible le parc nucléaire existant. »
    que les renouvelables dont nous parlons, éolien et solaire, sont fortement intermittents, et que ceci a des effets à ne pas négliger.
    Souvenons nous que les réacteurs nucléaires ne produisent pas de CO2 en fonctionnement, et que, en conséquence, installer des éoliennes en parallèle ne peut faire rien gagner,
    Et que, en France, les développements de l’hydraulique sera réduit.
    Il n’est donc intéressant d’installer éoliennes et solaire qu’en parallèle de centrales classiques, gaz ou charbon, afin de réduire leurs émissions lorsque les conditions météo sont satisfaisantes.

    Il n’y a donc que le mariage nucléaire plus un peu d’hydraulique qui soit susceptible de produire de l’électricité sans générer de CO2.

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    • HG: l’énergie éolienne, et plus généralement, les ENRv peuvent être affectées en partie à la production d’hydrogène pour l’industrie et l’agriculture, et le transport par bateaux. Mais je ne sais pas précisément quels sont les besoins en TWh par an. Marguerite va sans doute nous le dire !

      De manière générale, lorsque la falaise du parc nucléaire français, du pétrole et du gaz fossile vont arriver, + les problèmes majeurs liés au réchauffement climatique qui vont s’accentuer, ça va être « sauve qui peut ». Tout sera « bon » à prendre, même le plus mauvais qui est le charbon (que la France utilise d’ailleurs toujours. Elle a simplement, pour ainsi dire, délocalisé sa production en Allemagne).
      « On prendra » l’éolien même s’il est très variable. Et « on prendra » le PV, même s’il faut y rajouter des moyens de stockage journalier. Idem pour ce qu’il y aura de nucléaire.

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      • Mais pour ce qui en est du nouveau nucléaire sachant qu’il produirait un retour dans 10 à 15 ans l’investissement que l’on y fait aujourd’hui, pire que jeté par la fenêtre il fait défaut pour les investissement renouvelables…. Ma position est inattaquable sauf par les débiles mentaux et on est bien entouré sur ce forum de ce côté.

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        • @Rochain
           » Ma position est inattaquable »
          Vous rigolez, non !!!
          Imaginez votre grand succès. Plus aucun réacteur nucléaire.
          Nous utiliserions le peu d’hydraulique dont nous disposons, un ti poil de bio (sans cultures spécifiques, évidemment), et vous proposez de vivre sur les intermittents, éolien et, pis, solaire.
          Mais vous niez obstinément l’évidence, la nécessité de pilotables en parallèle des intermittents pour garantir la continuité de service.
          Et là, même en faisant des économies, ça ne passe absolument pas.
          Quant aux batteries, à cette échelle, pas de solution en vue pour quelques belles décennies.

          Pour les pilotables, vous préférez quoi ? du gaz ou du charbon ?

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        • @Serge,

          Vous êtes tellement « polluant » avec votre Radio-Rochain-activité que vous êtes effectivement « inattaquable !!!

          Quel Commentaire respectueux et respectable tout de même ! LOL !!! Vos écrit piquent les yeux, avez-vous des notions sur la définition du « fascisme » !?

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      • Là, Marc, on est parfaitement d’accord.
        Bien des utilisations peuvent se satisfaire d’une production intermittente, et l’exemple de la fabrication d’hydrogène en est un bel exemple, ne serait-ce que pour l’industrie, gourmande.
        Simplement, pour alimenter un réseau électrique, intermittence veut dire pilotable en parallèle, et en France, ce serait du gaz.
        Et, oui, compte tenu du retard stupide et irresponsable pris sur notre renouveau de nos réacteurs, oui, on installera des centrales à gaz avec en parallèle des éoliennes.
        En espérant qu’à leur fin de vie, l’industrie nucléaire française soit remise en ordre de marche e soit capable de reprendre la suite.

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      • @Marc,

        Le stockage « thermique » pour des périodes de production éolienne forte est peu évoquée mais cela peut « bouffer » des kW.h de manière opportune par moment.
        Petit exemple de Stockage thermique en cours – https://www.barbanews.com/ecologie/luniversite-de-brest-utilise-un-systeme-de-chauffage-inedit-fonctionnant-avec-lenergie-produite-par-les-dechets/ – à voir pour les résultats… Cela pourrait marcher avec tout type de production électrique… Et la partie Stockage d’énergie thermique devrait pouvoir se faire chez nombre de particuliers (en maison individuel principalement), dans toutes les configurations cela aiderait le réseau électrique et ses outils de production.

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        • Oui, Marc, on parle peu ici de réseaux de chaleur pour chauffer des bâtiments, ce qui peut être très intéressant.
          Sans parler des panneaux solaires purement thermiques du chauffage solaire.

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      • @Marc
        La production de l’éolien est très variable si je ne mets qu’un mat au centre de la France (ou n’importe ou en fait)
        Il l’est un peu moins si je met un mat à Calais et un autre à Marseille.
        Moins encore si j’en met un à Calais, un a Brest, un à Narbone et un à Lyon.
        Et si je continue a essaimer des éoliennes un peu partout, plus j’en mettrai en prenant soin de les deistancer les unes des autres plus je verrai la courbe de production se rapprocher d’une droite mais en n’atteignant se profil que très rarement, je constaterai tout de même que sur une période longue comme une année ou deux, je n’ai eu que deux ou trois interuptions totale de production avec, à l’excption de ces 2 ou 3 cas toujours un seuil minimum de production sur lequel je peux compter 363 jours par an. Un autre un peu plus haut sur lequel je peux compter 350 jours par an, un autre plus haut encore 340 jours par an….. Déjà à ce niveau la question se pose de savoir si les renouvelables pilotables peuvent compenser le manque de ces 25 jours par an pour être quasiment certain d’avoir ce socle de production constante par les variables toute l’année. Le bon raisonnement c’est celui là en se fixant les seuils et en face les moyens de les atteindre, et non ces rabachages en continue que je lis quotidiennement « Jamais le renouvelable ne permettra de remplacer le nucléaire parce qu’il est intermittent et blabla et blable…. »

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  • En dix ans (2011-2021), la capacité nucléaire n’a augmenté que de 21,3 GW (+5,8 %) dans le monde. La production d’électricité nucléaire a varié, de 2.650 TWh à 2.800 TWh (+5,7 %).

    Sur la même période, la production mondiale d’électricité est passée de 22.260 TWh à 28.470 TWh (+27,9 %). Celle des fossiles est passée de 15.050 TWh à 17.480 TWh (+16,1 %). La production renouvelable est passée de 4.410 TWh à 7.930 TWh (+79,8 %).

    Ce qui est remarquable, c’est que la production renouvelable a bien plus augmenté (3.520 TWh) que celle des fossiles (2.430 TWh), alors que la production nucléaire n’a augmenté que de 150 TWh.

    Plus remarquable encore et à considérer, alors que la production de l’éolien et du solaire (les deux) ne représentaient que 19 % de la production nucléaire en 2011 et 49 % en 2016, ils ont dépassé le nucléaire pour la première fois en 2021.

    En conséquence, si l’on veut faire diminuer les fossiles, en proportion d’abord puis en valeur absolue, il vaut mieux investir dans les renouvelables que dans le nucléaire.

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    • @Marguerite
      Il n’y a en effet pas de comparaison possible entre un renouvelable opérationnel en deux ans après le début des travaux et 5 à 6 fois plus pour le nucleaire. Le critère principal étant l’urgence il n’y a pas matière à discussion.

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      • @Rochain
         » un renouvelable opérationnel en deux ans »
        Mais aurez-vous aussi le temps de construire en parallèle les centrales à gaz ?

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      • En période d’Urgence, il faut savoir garder la tête froide.

        Les ENRi, Oui dans certaines limites… Le Back-Up des ENRi est quand même le premier facteur limitant et période de crise de Gaz (qui risque d’être longue et pénible).

        Il ne faut pas oublier que le conflit en Ukraine est en train de saccager des milliers de km2 de Terres agricoles de très bonne facture… Si En France, on se met à recouvrir des Terres agricoles de bonnes factures pour mettre du PV et chez nos voisins pareils, on va finir par avoir un « Gros Bug » sur certaines productions agricoles. L’électricité ne se mange pas…
        Le problème des ENRi va être l’Espace disponible et accessible en France notamment avec des réseaux électriques quasi-absents de certaines zones (donc des surcouts colossaux).
        L’Espagne se désertifiant dans certaines zones et vu l’ensoleillement, y faire du PV à très large échelle est logique et va avoir du sens. Chez nous, les zones favorables ne sont pas légion…
        Personnellement je trouve que le PV individuel est tellement consommateur de matières et d’objets divers, que c’est comparé la grosse voiture individuelle et les transports de masse pour une production finale très limitée, dans certains cas cela peut être une nécessité dans d’autres c’est artificiel et égoïste et non déployable à l’échelle d’une population…

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        • APO: le PV n’est pas un problème pour l’agriculture. Au contraire, cela limite l’évaporation des sols.
          Sur le stockage par la chaleur, c’est un des moyens qui permettent de limiter le recours au back-up. Il faudrait peut-être des cumulus plus grands qu’aujourd’hui.
          Sur les prix: +15% de hausse permettra sans doute de faire baisser la consommation.

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          • @Marc,

            Sur le fait que le PV ne soit pas un problème pour l’agriculture, cela dépend du type de culture, des structures de PV mises en place et de la taille des installations PV !!!
            De l’AgriVoltaisme dans le Sud de la France (Sud de la Loire) Oui, au Nord c’est assez Bof, surtout qu’on a déjà des problèmes pour réchauffer les sols (même sous serre) pour avoir des tomates en Juillet… Cela reste du maraichage donc des surfaces petites.
            Aujourd’hui les promoteurs de PV et les Pro-PV (type Marguerite) veulent « bouffer » des terres céréalières (ie : plates et sur des parcelles de Grande taille) pour mettre du PV pas cher (installation aisée) et faire le Jackpot !!! L’agriVoltaisme du fait de la Hauteur à laisser libre coutera nettement plus cher en installation, mais peut être effectivement bénéfique dans le Sud (comme par chez Serge R.). Sauf à revoir le code du travail pour faire travailler les enfants, travailler sous la plupart des panneaux solaires actuels est pénible de par la Hauteur…
            Je n’ai rien de complètement Contre le PV, juste contre certains ordres de grandeur et des fausses promesses et/ou des Leurres qui cachent juste des intérêts financiers…

            Encore une fois, du PV à large échelle dans les zones se désertifiant en Espagne en Italie, en Grèce et au Portugal, on doit foncer… Pour faire des pare-feux dans les forêts du Sud-Ouest aussi, de même que pour faire du maraichage dans le Sude de la France à proximité des zones urbaines (mais a t’on la main d’oeuvre aujourd’hui à large échelle !?)… Dans les plaines céréalières françaises (tant qu’elles sont productrices) c’est très Bof et même déontologiquement plus que limite !!! (Avis personnel)

            Le PV et l’Agriculture, c’est sévèrement rempli de fausses promesses et de vrais mensonges (comme le BioGaz)

            Nota : Pour l’humidité des sols, le paillage, c’est très très efficace, donc laisser des intercultures sur les sols au lieu d’en faire du Biogaz c’est très utile… Et plus sérieusement, le PV-Agrivoltaisme au Nord de la France ferait réduire considérablement les productions dans certaines zones de maraichage du fait du manque de Lumière pour réchauffer les sols au printemps (la « chaleur » de l’air ne suffisant pas, pour le moment le RC est en cours…).

          • @Marc,

            Pour le Stockage de la Chaleur, Oui je pense qu’il faudra des Gros Cumulus liés au système de chauffage (là ou il est possible de les installer, ie : maison et grands appartements) pour stocker plus de chaleur et avoir plus de « maniabilité » de gestion du chauffage et de la production électrique nationale…
            Comme pour les STEP, peu ou pas d’articles sur le sujet dans les médias grand public, or ce serait d’intérêt national …

            La SFER devrait être moteur et faire du Lobby dans ce sens… Installer plus d’ERNi, Oui, développer le(s) Système(s) nécessaire à ces développements devient plus qu’une nécessité…

          • @APO
            « Installer plus d’ERNi, Oui, développer le(s) Système(s) nécessaire à ces développements devient plus qu’une nécessité… »
            Oui, mais installer une pompe à chaleur plus un très gros ballon pour stocker aux heures creuses l’eau chaude pour le chauffage, cela n’existe pas encore sur les étagères, et ça devrait être bien difficile à rentabiliser en remplacement d’une chaudière à mazout existante.

          • APO: les lobbyistes ont des discours simplistes, et donc faux:
            ils disent « le nucléaire », alors qu’il y en a 3: celui à l’U235 qui est très limité au niveau mondial (10% de la production d’électricité actuelle pour maximum un siècle), celui des RNR actuellement encore au stade de la R&D (depuis 70 ans diront les anti, mais avec des résultats en termes de stabilité, qui semblent commencer à arriver du côté de la Russie), la fusion qui est encore de la science-fiction.
            ils disent « l’éolien réduit les émissions de CO2 », évidemment sans parler du back-up nécessaire et des moyens de réduire la sollicitation de ce back-up (interconnexions, stockage à CT par la chaleur ou les batteries, STEP, peut-être un jour l’hydrogène).

          • @Marc
            Le premier back up des ENRv C’est le foisonnement. suivi des ENR pilotables, suivi du stocks des excèdents libéré…. Rien d’autre.
            C’est ce que veux dire 100% renouvelable.

          • Sacré Rochain !!!
            « Le premier back up des ENRv C’est le foisonnement. suivi des ENR pilotables, suivi du stocks des excèdents libéré »
            – Foisonnement, utilité mineure.
            – ENR pilotable. En France, un peu d’hydraulique, un ti peu de bio trucs, … ça n’ira jamais loin
            – stocks des excèdents libéré ??? De quoi parlez-vous ?

            En réalité, vu les taux de charge entre 25 et 40% pour l’éolien, et en France 15% pour le solaire, si on arrive à 60% en incluant l’hydraulique, on sera content.

          • Exemple de reponse stupide habituelle de la part d’un ignare qui, lorsqu’il ne sait pas répondre à une question, prétend quelle est mal posée.
            Ici c’est une autre démonstration d’ignorance où il totalise les facteurs de charge de différents renouvelable pour trouver, devinez quoi ?
            Le pourcentage de la quantité d’électricité dont nous avons besoin et venant de ces renouvelables !
            Qui dit mieux que ce Guéret en matière d’âneries ?

          • Rochain commence à me les briser menu avec ses injures permanentes.
            Depuis quelques temps, il bavasse sur un petit problème d’échelles entre deux murs, et un problème de satellite autours de la terre.
            Pour le problème de satellite, j’y reviendrais si ça intéresse quelqu’un, mais la façon déplorable avec laquelle il a posé le problème, et ses commentaires suivants, montre qu’il n’y comprend fondamentalement rien.

            Pour le problème d’échelle, c’est un problème bien connu facile à poser mais sans solution analytique.
            On pose les équations, et après une série de transformations algébriques sans intérêt niveau lycée, on arrive à une équation de quatrième degré, que l’on résout par approximations successives.
            A peu près sans aucun intérêt.
            https://www.phpage.fr/curiosites/doc/deuxechellesdansuncouloir.pdf

            Lorsque j’ai regardé le problème et posé les équations, il a été évident que c’était un piège à con.
            Un coup sur le net, pour voir que c’est un cas amusant de problème facile à poser et impossible à résoudre de façon analytique simple.

            A vrai dire, si je ne l’avais pas trouvé tout cuit, j’aurais fait un bout de programme de calcul pour trouver le résultat.
            – Une routine me donnant la hauteur du point de croisement en fonction de la largeur du mur (ça, c’est facile)
            – Et une routine utilisant la première par convergence en faisant bouger la largeur du mur. Aussi facile car de toute évidence le problème est stable et doit converger rapidement.

            Et c’est avec ça que notre Rochain fait le beau et le grand scientifique.

            Il est aussi mauvais ici que dans ses éoliennes, l’un expliquant l’autre.
            Cordialement

          • Tien, le petit con est considérablement véxé de s’etre fait prendre la main dans le sac d’ignorance tout en voulant faire croire que la question était mal posée alors qu’elle contenait et contient toujousr l’information nécessaire pour obtenir la réponse, il n’y manque rien et il n’y a rien de trop comme pour toutes questions parfaitelment posée .:
            De qui dépend la vitesse orbitale d’un objet a une altitude A au dessus du sol de la Terre, sachant connus la masse de la Terre et son rayion, ainsi que la constante de gravitation ?

          • @Rochain.
             » De qui dépend la vitesse orbitale d’un objet a une altitude A au-dessus du sol de la Terre, sachant connus la masse de la Terre et son rayion, ainsi que la constante de gravitation ? »
            Ce cas est simple uniquement dans une orbite circulaire, info manquante.
            Problème mal posé, donc.
            De plus, le rayon de la terre n’a aucun effet, mais la distance au centre de la terre. Jamais un physicien sensé demanderait le rayon de la terre et l’altitude au lieu de la distance au centre.
            D’autant plus que la terre n’est pas une sphère. Alors, le rayon , … LOL
            Problème mal posé, donc.

            Et la première fois, vous aviez posé une autre question :
            « Sauriez vous me dire la vitesse linéaire orbitale d’un objet que l’on a largué à une altitude de x km de la surface du sol dans une direction paralelle au sol  »
            Et ma réponse était :
            « Au départ, simple, la vitesse est celle que vous avez donné.
            Après, on a une trajectoire elliptique dont l’un des foyers est le centre de la terre, et la vitesse évolue en permanence de telle façon que la somme des énergies potentielles et cinétique reste constante. »
            Ce qui est parfaitement correct.
            En fait, vous aviez dans l’esprit une orbite circulaire.
            Problème mal posé, donc.

            On voit votre ânerie dans l’une des phrases d’un post ultérieur :
            « La vitesse ne dépendra plus que de l’altitude à laquelle vous avez largué votre objet, et si comme le dit l’énoncé vous le larguez paralellement à la coubure de la Terre à c’est à dire à vitesse zéro il sera animé d’une orbite circulaire »
            Donc, pour vous, si vous lancez un objet parallèlement à la surface de la terre, il sera obligatoirement à vitesse zéro (je suppose que vous avez omis de dire que c’est dans un référentiel terre et au-dessus de l’équateur LOL)
            Je ne vois vraiment pas par quel miracle.
            Car piloter un lanceur pour l’amener sur une orbite parallèle à la terre et à exactement la vitesse d’une orbite circulaire, c’est un sacré boulot d’asservissement.
            Vous pouvez très bien larguer l’objet à une vitesse quelconque à une altitude quelconque parallèlement au sol. C’est la situation classique du bombardier qui largue une bombe.
            À nouveau crétin.

            Et vous insistez dans l’ânerie :
            « Vous vous avez seulement donné une vitesse à un lanceur pour atteindre une altitude après ce n’est plus votre affaire »
            Donc, on donne une vitesse à un lanceur, et à l’ instant où sa trajectoire est parallèle à la terre (à son apogée) on le largue, et il se retrouve sur une trajectoire circulaire ??? LOL
            En réalité, la vitesse à l’instant du largage détermine la forme de l’ellipse, et il faudrait avoir un sacré bol pour avoir la vitesse exacte d’une orbite circulaire.
            Rochain est un âne. Même dans le domaine qu’il préfère.
            Pour les éoliennes, c’est pire.
            Si si, c’est possible.

          • L’iganre de Gueret qui revient à la charge en additionnant des facteurs de charge des renouvelables pour trouver le % qu’ils peuvent fournir du 100% de notre besoin !!!
            Il faut le faire quand même…. dites les autres de ses copains vous pouvez le ramener à la raison, ou vous partagez aussi cette anerie ? ?

          • @Hervé,

            sur votre propos :  » mais installer une pompe à chaleur plus un très gros ballon pour stocker aux heures creuses l’eau chaude pour le chauffage, cela n’existe pas encore sur les étagères, et ça devrait être bien difficile à rentabiliser en remplacement d’une chaudière à mazout existante.  »
            Oui, Hélas rien sur étagère mais des bricoleurs du dimanche (souvent avec des abonnements EJP d’antan) le font déjà en province…
            C’est sur que ce n’est pas très  » 2.0  » ni ne parait très moderne et pourtant, il y a des possibilités de stockage assez Low-Tech énorme en cumulé. Pour le cout, tout dépend du déploiement et donc des économies d’échelle… Ce serait plus utile que du PV individuel au Nord de la Loire dans tous les cas… Car ce serait du stockage relativement à extrèmement pilotable (suivant la Liaison avec le compteur Linky…
            D’autre part, cela peut se faire en 2 temps, installation de la pompe à chaleur (j’ai fait ferraillé ma chaudière à fioul il y a 15 ans, elle avait à peine plus de 10 ans, mais je n’y ai rien perdu ni financièrement avec les crédits d’impot ni en conscience…) et ajout ultérieur d’une cuve tampon (qui pourrait d’ailleurs être une somme de modules par ailleurs), ce sera surtout de la plomberie et des électro-vannes à cabler…
            On préfère « fantasmer » sur le V2G qui ne sera effectif que sur des flottes de véhicules d’entreprises et pour quelques nigauds qui ne s’y feront pas reprendre… (donc pas grand chose dans le moyen terme)

          • @Radio Serge,

            Marc fait une remarque judicieuse sur les discours simplistes des Lobbystes et propagandistes divers, et Vous vous écrivez un scénario Hyper Simpliste comme commentaire supplémentaire !!! Vous êtes inarrêtable !!!
            A quoi avez-vous été irradié ce matin ??? C’est le « ciment natif » qui vous bloque sur la case ….cilités !???

          • Vous n’avez pas encore compris espece de connard prétentieux que je n’ai plus l’intention de répondre à vos provocations débiles ?

          • @Serge,

            J’ai pris du « grade » dans votre estime en rentrant dans la catégorie de pas mal d’autres + le « nard » (Quelle distinction !) !!! Grand Merci, cela me fait très plaisir venant de vous !!!

          • Oui, faire partie du club des ignares qui déclarent que la question est mal posée quand il ne savent pas y répondre s’agrandit de jour en jour, alors j’attends de savoir ce qui est attaquable dans :
            « Mais pour ce qui en est du nouveau nucléaire sachant qu’il produirait un retour dans 10 à 15 ans l’investissement que l’on y fait aujourd’hui, pire que jeté par la fenêtre il fait défaut pour les investissement renouvelables…. Ma position est inattaquable sauf par les débiles mentaux et on est bien entouré sur ce forum de ce côté »

            Ca va être dur de sortir de ce club d’ignorants

          • HG: le foisonnement national existe et est « important », bien que le parc éolien soit mal réparti.
            S’il n’existait pas, la puissance éolienne délivrée serait le plus souvent de 0 (ce qui est très rare) ou de 20 GW (ce qui n’arrive jamais). Il est rare que la puissance délivrée dépasse 12 GW (généralement quelques fois par an lorsqu’il y a une grosse dépression en hiver). Le surplus peut alors être écrêté.
            Les scénarios 100% ENR français et allemands considèrent un fc de 10% pour les centrales de back-up.
            Je pense que cela est bidon. Mais 20% ne me semblerait pas aberrant à condition d’avoir beaucoup de STEP pour lisser toute la production solaire et une partie de la production éolienne, ce qui n’est qu’une question d’acceptation sociale (et quand même de quantité de travaux à faire). Une certaine flexibilité des usages par des tarifs variables de l’énergie sera nécessairement mise en place, et même l’arrêt de l’industrie lors des périodes hivernales anticycloniques. Une partie de la production des ENRv serait affectée à la fabrication d’hydrogène pour l’industrie et l’agriculture.
            En pratique il n’y aura pas de 100% ENR en France. Et d’ici 10-15 ans, je pense que ça va être la débâcle partout et que toutes les sources d’énergies disponibles seront prises, y compris le charbon dont il reste de grandes réserves, et les vieux réacteurs nucléaires à la sûreté douteuse. Les Teutons ne sont pas prêts de se passer du charbon, les Chinois non plus, et les Français non plus (par leurs importations d’électricité allemande).
            Il faut pondérer les risques et organiser les choses au mieux, mais le niveau de médiocrité de notre société me rend pessimiste.
            Au niveau de la technologie nucléaire, les Russes sont en avance sur le reste du monde nucléarisé par leurs 70 ans de recherches ininterrompues sur les RNR, et avec un très haut niveau d’instruction qui n’est pas étranger à cela (un des rares bons côtés du Communisme et hérités de ce système).

          • Marc : HG: le foisonnement national existe et est « important », bien que le parc éolien soit mal réparti.

            Il n’est qu’à voir aujourd’hui avec un max éolien de 1GW avec une cote atlantique bien ventée, comme le golf du Lion, et la mer du Nord, mais où il n’y a aucune éolienne, et le Nord Est de la France surchargée d’éoliennes ou il n’y a pas un poil de vent….. ceci expliquant cela.

      • @Rochain
        « Le critère principal étant l’urgence il n’y a pas matière à discussion »
        Le critère principal est l’évolution du climat, et pour ça, le nucléaire est parfait, au contraire des centrales pilotables (gaz ou charbon) assistées les nombreux jours de météo défavorable par éolien et solaire.

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        • @Guret l’ignare : Si les allemands et nos autres voisins cessaient de nous approvisionner, aujourd’hui jusqu’à 10 GW, votre premier critere deviendrait vite l’Urgence

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    • @Marguerite
      « En conséquence, si l’on veut faire diminuer les fossiles, en proportion d’abord puis en valeur absolue, il vaut mieux investir dans les renouvelables que dans le nucléaire »
      Parfaitement exact globalement sur le monde, car il permet de décharger les centrales à gaz et à charbon, majoritaires dans le monde, pour un coût faible.
      Mais parfaitement faux en France, par suite de notre avance exceptionnelle en réacteurs nucléaires.
      Et vous prêchez pour perdre cet avantage considérable !!!
      Mais dans quel but ???

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    • @Marguerite,

      Et vous devriez citer et mettre en exemple l’évolution du Mix électrique Britannique, qui a durant cette période énormément développé ses ENRi et baissé sa consommation de fossiles. C’est exemple est remarquable en termes de résultats d’emission !

      Oui, pour bien des pays faire des ENRi est un Choix extrêmement judicieux à cout, moyen et Long terme.
      Pour la France, si on parle du point de vue des émissions de CO2, faire trop d’ENRi risque d’être assez moyen avec beaucoup de Gaz à moyen/Long terme…

      @Marguerite,
      Si vous n’êtes pas toute jeune, Rappelez-vous des « débuts » du Nucléaire civil à large échelle (années 80-90), la croissance en % fut phénoménale certaines années dans le Mix mondial !!! Ca c’est tassé par la suite pour diverses raisons. Et les projections des années 70 ce sont avérés fausses…

      Répondre
    • @Marguerite,

      Vous devriez citer les « Britanniques » et leurs chiffres Ultra-positifs en terme d’évolution énergétique depuis 15 ans et particulièrement du coté des ENRi !!! (ce sont les Champions d’Europe des pays de Grande Taille pour faire moins de Fossiles)
      Ces mêmes Britanniques, pragmatiques et soucieux de leur avenir, remettent tout de même une bonne petite dose de Nucléaire pour faire une production de Base !!! (le double des Français en construction en ce moment, Lol) Pour quoi donc ???

      Répondre
    • Vous revez Desplanche, l’opinion a bien compris que la moitié du nucléaire était en carafe et que l’EPR est une plaisanterie à 20 milliard d’euros
      Et quand l’opinion va apprendre que s’il ne se gele pas cet hiver c’est grace aux éoliennes allemandes, même si vous ne parlerez que du charbon pour l’expliquer, ce qui soulignera d’ailleurs leurs prudence comparée à la naiveté d’avoir cru le nucléaire infaillible.

      Répondre
      • @Rochain
        « s’il ne se gele pas cet hiver c’est grace aux éoliennes allemandes »
        Ah, je pensais qu’ils avaient aussi du gaz et du charbon ?
        Je viens de regarder les émissions pour les dernières 24 heures :
        France : 89 g CO2
        Allemagne : 439 g CO2
        Notez qu’il y a pire, Pologne : 650.
        On voit l’effet de notre nucléaire.
        Et on attend le redémarrage de nos réacteurs bientôt.

        Répondre
    • Il parait que vous pourriez contester mon affirmation que je considere inattaquable selon vos fans ?
      « Mais pour ce qui en est du nouveau nucléaire sachant qu’il produirait un retour dans 10 à 15 ans l’investissement que l’on y fait aujourd’hui, pire que jeté par la fenêtre il fait défaut pour les investissement renouvelables….  »

      Vous conrestez quoi exactement ?
      Que le nouveau nucléaire dont Macron a commander 6 exemplaire produira avant 10 ans ?
      Ou que si on ne met pas l’argent dans cet investissement on en disposera pour des incvestissements dans le renouvelable dont le retour sera 4 ou 5 fois plus rapide ?

      Je vous écoute, ne decevez pas vos fans…..

      Répondre
      • @Rochain
        Nous disons que :
        – Vous avez une vue à court terme. Si nous redéveloppons le nucléaire, nous pourrons, à la fin de vie de vos éoliennes, les remplacer par les nouveaux réacteurs.
        – Votre projet est incomplet. Vous ne parlez pas des centrales pilotables à installer en parallèle aux éoliennes. Gaz ou charbon ?

        Répondre
  • @ Michel DESPLANCHES
    Non Vs ne rêvez pas et pour cause voir ce qui suit :
    Entre le risque de pénurie, l’envolée des prix et de l’autre l’assurance d’avoir une énergie abondante et relativement bon marché, même en ayant toujours cette peur plus ou moins irrationnelle de l’atome, les Français ont fait leur choix.
    Ainsi, selon un sondage de l’Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche réalisé au début du mois de septembre, 75% des personnes interrogées se disent favorables au nucléaire. Ce pourcentage est majoritaire quels que soient la classe d’âge ou le parti politique. Les clivages demeurent mais se réduisent: 84% des plus de 65 ans défendent cette énergie, contre 69% chez les moins de 35 ans; 88% la soutiennent à droite et 66% à gauche. Le plus étonnant est que même chez les Insoumis (56%) et chez Europe Écologie-Les Verts (53%), le soutien au nucléaire est majoritaire.
    Très clairement, la crise énergétique a fait basculer l’opinion très nettement en faveur du nucléaire et on comprend mieux .que les Français ne veulent pas entendre parler d’un scénario à l’allemande d’abandon du nucléaire, ni même de fermeture partielle d’une partie du parc comme l’envisageait Emmanuel Macron il y a encore deux ans. Illustration de l’impact de la crise sur l’opinion: 81% des sondés jugent le nucléaire indispensable à l’indépendance de la France et 67 % l’estiment bon marché.
    Et sur ces deux sujets, à nouveau les opinions sont positives quels que soient l’âge ou la sensibilité politique des personnes!
    Pour conclure comme APO
    « Vous êtes tellement « polluant » avec votre Radio-Rochain-activité que vous êtes effectivement « inattaquable !!! »
    J’ajouterai
    d’une part, quand la bêtise et le déni portés par Rochain atteignent un tel niveau qu’il en devient « inattaquable » !
    d’autre part, une fois restauré et réparé le parc nucléaire fera taire tous ces minus habens !

    Répondre
  • Pour le pétrole, l’IEA annonce un pic de production mondiale vers 2025, suivi d’une phase en plateau puis d’un déclin rapide. Cela concerne la production « tous liquides », y compris les agrocarburants, car la production de pétrole « conventionnel » a plafonné en 2006.

    L’Arabie a annoncé son pic pour 2027. La Russie a annoncé il y a déjà deux ans que sa production allait plafonner en 2023 ou 2024.

    De nombreux pays ont déjà dépassé leur pic de production, d’autres en sont tout proche.

    On a crié au loup, certains n’y croyaient pas. Cette fois, le loup sort du bois.

    Répondre
    • Cela arrive inéluctablement pour tout ce que l’on sort de terre et que l’on transforme en chaleur, avec de fausses sorties jusqu’à la vraie. Avec de fausses annonces de butoir qui reculent dans le temps avant de devenir plus précoces, avec de fausses nouvelles découvertes ultra riches avant de se transformer en filon finalement plus pauvre que les plus pauvres déjà abandonnés pour raison économique… Cahin caha pour toutes ces solutions basées sur le pillage de la planète, il y a toujours un mur qui fini par être définitif. Quand une autre solution se présente, il faut savoir la saisir et ne pas la combattre au nom du mur qui n’est pas un fantôme qui recule quand on avance. Et c’est aussi inattaquable et restera inattaqué au de la conduite de fanfaron comme d’habitude suivi du silence de l’absence d’arguments.

      Répondre
    • @Marguerite,

      Sur le pic pétrolier et/ou le plateau de production, vous avez entièrement raison, cela arrive très vite. Depuis Longtemps Total l’annonce vers 2025 !!! Sans grande réaction, à part Fillon 1 fois à l’assemblée française mais sans prendre d’action réelle alors qu’il est le 1er ministre d’alors !!!

      Pour la Russie, à rajouter que (information de personnes compétentes) la production aurait déjà perdu près de 1 million de barils par jour à fin Juin du fait du départ en masse des compagnies pétrolières occidentales mais surtout des parapétroliers (Technip, Schlumberger, etc…) qui étaient venu entre autres pour « ré-amorcer » des vieux puits. Ils « devraient » perdre 1 autre million de barils en production d’ici la fin de l’année ou le début d’année prochaine, faute de compétences sur des puits demandant de la technique… Donc il manquera bientôt 2% de la production mondiale de pétrole et le Pic russe devrait se situer entre 2019 et 2021 sur le conventionnel (à voir si ils développeront le pétrole de schiste dont ils disposeraient de grosses réserves, et surtout à voir le cout économique !!!).

      Pour l’Arabie saoudite et le Pic de 2027, je ne connaissais pas et je n’ai rien vu passer (mais ce ne serait pas une surprise !). Auriez-vous des sources ?

      Le Bois va (re)devenir de plus en plus une source prépondérante d’énergie en France et en Europe…

      Répondre
  • Remplacer tous les véhicules routiers, y compris les camions, par des véhicules électrique entraînerait un besoin de production d’électricité de 230 TWh par an (180 TWh au niveau moteur, base trafic 2019).

    Actuellement, environ deux millions d’hectares sont utilisés pour produire les agrocarburants incorporés en France dans l’essence et le gazole. Selon les années, une part variable de ces 2 M ha est utilisée en France ou dans d’autres pays.

    Actuellement, avec des panneaux photovoltaïques de 200 à 220 Wc/m2, il est possible d’installer un MWc à l’hectare en occupant la moitié d’une surface toujours en herbe (captant un peu plus de carbone à l’hectare qu’une forêt).

    MWc qui produira 1.150 à 1.200 MWh/an en moyenne pondérée pour des parcs bien répartis à toutes les latitudes en France métropolitaine.

    Si l’on supprime les véhicules thermiques, on supprime aussi les surfaces utilisées (2 M ha) pour produire des agrocarburants.

    En consacrant seulement 10 % de cette surface, soit 200.000 hectares à des centrales photovoltaïques au sol, on pourra produire 230 à 240 TWh/an d’électricité photovoltaïque.

    Soit la consommation à la source de tous le parc de véhicules routiers (électrifiés). Et 1.800.000 hectares deviendront disponibles pour des cultures alimentaires.

    Répondre
    • @Marguerite,
      Je ne sais pas d’où vous sortez vos 240 TWh/an à moins que les camions à eux seuls consomment près de 3 fois la consommation des voitures de particuliers estimées au nombre de 40 millions.
      Un véhicule de particulier, d’apres tous les organisme statistiques, soit en un an fait en moyenne 30 KM/jour, s’il est électrique il consomme 18 KWh/100 Km, soit par jour 6KWh et en un an 2,2 MWh. Pour 40 millions de VE cela ne nous fait que 88TWh …. je trouve que le camionage consomme beaucoup. ?

      Répondre
      • @Serge,

        Si vous ajoutez la flotte des utilitaires et les voitures d’entreprises (qui parfois atteignent nettement plus de 50.000 km/an dans certaines entreprises), cela fait un bon paquet d’énergie (et si on continue à faire croitre Amazon, cela ne va pas arranger l’histoire !)…
        N’oubliez pas que sur Autoroute on croise uniquement les gros camions longue distance, mais les camions de livraison qui roule du matin (souvent très tôt en ville) au soir depuis les petites plateformes logistiques sont aussi rudement consommateurs de carburants et eux c’est plus proche des 300km/jour que des 30km. Pour les gros camions que l’on voit sur autoroute c’est plus 600 à 800 km/jour (voir plus) !!!

        Répondre
    • @Marguerite,

      Votre commentaire, très beau et très théorique ne tient malheureusement pas compte de beaucoup de réalités physiques, économiques et environnementales.
      Qu’on arrête les importations massives d’Huile de Palme, Oui (c’est un désastre en Asie du Sud-Est).

      Sur les 2 millions d’hectares d’agrocarburants « nécessaires » au % d’agrocarburant dans les carburants routiers et pour faire court :
      – Il y a une part de rotation avec d’autres cultures du type – Colza-blé -Orge . En Bio et en non-Bio le colza a sa place dans bien des lieux en France… (CO-Culture)
      https://www.itab.asso.fr/downloads/Fiches-techniques_culture/fiche-colza.pdf
      – D’autre part les restants de pressage pour récupérer l’huile servent en alimentation animale (CO-Produits !).
      Faire un raccourci sur les surfaces utilisées est réducteur sur certains agrocarburants (Sauf pour le Blé ou faire de l’essence avec de l’amidon n’a que peu de sens, de la chimie « verte » nettement plus…).
      A Noter que vous mentionnez le PIC PETROLIER plus Haut, mais QUID de son Impact sur l’industrie chimique de Base ??? Quelle matière première dans le Futur pour cette industrie (comprenant l’industrie pharmaceutique !). Ce n’est pas en ruinant des Terres Agricoles pour faire du Fric rapide et efficacement grace à du PV facile à installer que l’on va adoucir le PIC Pétrolier !!!
      Les Bio-carburants dans les voitures de ville c’est une hérésie, il faut arrêter. Là dessus je suis 100% d’accord.
      100% de Biocarburants dans la chaine de Production Agricole jusqu’au consommateur (du Tracteur aux camions) serait une « solution » assez judicieuse…

      Sur votre « Production Annuelle », majoritairement centrée d’Avril à septembre, comment faites-vous le Stockage ? Même juste pour le Stockage journalier de vos chiffres, c’est énorme !!!
      Le Lithium des batteries risque de manquer à la belle « Transition » énergétique rêvée par beaucoup du fait des investissements miniers insuffisants (mais pas de la ressource) et de la concurrence d’utilisation internationale (les « Bobos » américains vont faire très mal en terme de consommation sur ce segment avec leurs grosse Tesla) sachant que les investissements miniers nécessitent souvent des investissements des états en infrastructure de base (Route « costaud » – à minima – , Ligne électrique – sinon ce sont des centrales au fioul ou au charbon sur les sites miniers pour le prétraitement de la matière première , ville à créer, Adduction d’eau potable pour les process, …). Et si on rajoute les problèmes à venir sur le Cuivre, la France n’est pas prête d’avoir une flotte à 90% de véhicules électriques, le 100% ce ne sera pas ce siècle !

      Techniquement, pour les camions longue distance, la quantité d’énergie « électrique » à stocker pose problème, cela ferait énormément de batteries et des besoins de prise de recharge spéciale partout en France… Nous sommes loin d’en voir la fin… Pour les camions de Livraison rapprochée (messagerie) c’est à voir…

      L’agri-Voltaisme en bord de ville et de village a du sens dans le Sud de la France (très peu dans le Nord à cause du climat, mais ça peut changer). Le PV sur des Terres céréalières est de plus, aux vues de la Guerre en Ukraine, une bien mauvaise idée. Avec 1.000km de front, ce conflit est en train de saccager à minima 2 millions d’hectares de Terre et cela rsique d’être bien plus…
      200.000 Hectares, c’est un gros département agricole français qui disparait !!! Et encore une fois aucune Terre céréalière n’est destiné chaque année aux Agrocarburants, dire cela reviendrait à dire un mensonge éhonté !!! Donc on détruirait 1 département agricole de plus pour du PV (il est bien loin le temps ou toute la France était agricole, aujourd’hui c’est à peine une trentaine de départements qui produisent réellement de la nourriture et nous ne sommes plus indépendants mais importateurs massifs de produits agricoles via des camions, des bateaux et des avions !!! C’est de la Folie votre raisonnement @Marguerite, simple sur le papier mais simplet dans le raisonnement global !!!

      On a beaucoup de parking de supermarché et d’entreprises non couverts, d’espaces impropres à l’agriculture et de bâtiments de grande taille qui se prêtent pour faire du PV… Vous devriez rajouter la Surface de Coupe-feux qui va être nécessaire en Gironde dans les forêts (les Landes sont déjà quadrillés par ce système ce coupe-feux de différentes tailles) et qui pourrait être en bonne partie recouvert de PV !!!).
      Sinon, dans le Sud de l’Europe, où des zones désertiques commencent à apparaitre, il y a beaucoup d’espace, ainsi qu’au Maghreb… Demandez à Serge de prospecter pour couvrir l’arrière pays Occitan de panneaux, ce serait plus efficace et productif que les plaines céréalières françaises déjà massacrées en bien des places depuis des décennies et c’est un des derniers atouts de la France, sur une planète où les bonnes terres agricoles se font de plus en plus rares !!!

      Enfin @Marguerite, d’où sortez-vous vos chiffres de teneur en Carbone des sols sous PV supérieur aux forêts, de PV Magazine numéro d’Avril !!!

      Répondre
  • Un scandale en Suède, dans un immeuble d’habitation SANS chauffage, à Göteborg, dans lequel une température de +29°C a été mesurée pour une température extérieure de +3°C et une température intérieure de +22°C pour une température de -21°C en extérieur.

    Toutefois, il était possible d’ouvrir les fenêtres, comme le précisait l’architecte Hans Eek de cet immeuble, qui date d’avant 2005.

    Les ampoules à incandescence apportaient un peu de chaleur, ainsi que les appareils électro-ménagers et les appareils de cuisson, sans compter la chaleur humaine, le tout avec une très bonne isolation et un recyclage de la chaleur provenant de la ventilation.

    C’est tout l’intérêt des « maisons passives », déjà bien répandues dans les pays nordiques, en Allemagne, en Suisse (label Minergie) et même en Belgique.

    Un site d’informations parmi d’autres : https://passipedia.org

    On peut voir aussi le « Passive House Institute » (en Allemagne et en France : passiv.fr) ou « maisonpassive » en Belgique.

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    • Cochelin, ça tombe tellement sous le sens des gens normaux, pas de ceux qui trouveront que la question est mal posée, que cela explique certainement que l’on éprouve pas le besoin de le repeter à chaque message. Maintenant, au lieu de chauffage, il vaudrait sans doute mieux dire « source de chaleur » ce qui n’est pas tout à fait la même chose car l’action de chauffer est volontaire, tandis que les sources de chaleurs sont souvent indépendantes de notre volonté comme celle que notre corps dégage, celle du frigo et congélo qui évacuent les calories de ce que vous mettez dedans, celle de la cuisson des aliments… bref, on n’avait à travers ces sources aucune intention de chauffer l’habitat et compenser ses pertes par conductions et fuites ouvertes.

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  • Je connais bien le sujet. J’ai construit ma maison passive, et un besoin de chauffage l’hiver est quand même nécessaire, malgré les sources de chaleur indépendantes de notre volonté. J’ai simplement omis de rajouter une batterie de chauffage additionnelle dans ma VMC double flux. J’ai alors opté pour un petit poêle à bois à fort rendement.

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    • @Cochelin,
      Je ne sais pas où vous habitez ni depuis quand vous avez fait construire cette maison car l’efficacité des matériaux s’améliorent sans cesse, mais je connais de telles maisons, et même immeubles pres de chez moi à Narbonne et à Toulouse, ou c’est totalement inutile. Même moi qui n’ai pas fait construire ma maison selon cette formule, je ne chauffe que quelques jours (une dizaine dans l’hiver) pour raison de température. En revanche j’alume la cheminée souvent le matin au printemps et en automne quand le vent marin souffle de la mer, à cause de l’humidité, la cheminée ça asseche bien. Ensuite quand le Soleil monte, c’est lui qui s’en charge.

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      • En pratique, presque toutes les maisons passives ont quand même une batterie de chauffage (1000 W) dans leur VMC double flux.

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        • Possible, je n’ai qu’une simple flux, peut-être même ont ils des radiateurs et des pompes à chaleur même s’ils ne servent jamais, par mesure de précaution, ce dont les pouvoirs publics auraient bien fait de s’inspirer dans un autre domaine avant de fermer même les centrales à charbon, tant l’avenir est incertain.

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          • Si moi même je n’allume ma cheminée qu’une dizaine de jours pas an pour chauffer avec une mainson qui n’a pas été fait dans les meilleures regles de l’isolation il y a 20 ans, il n’y aurait rien d’étonnant à ce que ceux qui ont récement construit une maison au meilleur coefficient d’isolation ne ressentent pas le besoin de chauffer.
            Je doute que vous puissiez aligner les preuves du contraire ….vous connaissez beaucoup de monde à Narbonne ?

          • Bof, Rochain nous explique que dans le Sud de la France, chauffer est moins coûteux que dans le Nord, et qu’il est bon d’isoler sa maison.
            Merci pour cet apport essentiel.
            Bon, à Toulon, avec une maison de 1932, plein sud, toiture isolée, et doubles vitrages sur les quelques fenêtres capables de supporter le poids, je ne dois pas dépenser beaucoup plus.
            Mais merci beaucoup pour cette information vitale..

          • Quand les ignorants se mêment de la conversation des grands, il ne comprennent rien Gueret, retournez jouer aux billes

          • Je ne peux pas dire car je n’ai pas mes facture sous la main, je suis au Pic du Midi où pas un lumignon n’est allumé la nuit….par principe et pour ne pas se faire jeter dans le ravin Nord …. la menace permanente pour les contrevenants.

      • @Serge,

        Je comprends mieux votre difficulté à comprendre le Back-Up avec du thermique à flamme pour les les ENRi, si vous considérez vos feux de bois comme de l’assèchement et pas du chauffage !!! : «  » En revanche j’alume la cheminée souvent le matin au printemps et en automne quand le vent marin souffle de la mer, à cause de l’humidité, la cheminée ça asseche bien. «  »

        Répondre
  • En 2019, sous forme d’essence, de gazole et d’agrocarburant, les véhicules routiers ont consommé l’équivalent en énergie de 510 TWh, dont 300 TWh pour les voitures particulières, 75 TWh pour les véhicules utilitaires légers, 115 TWh pour les poids lourds et 20 TWh pour le reste.

    Pour des véhicules électriques, cela correspond à 180 TWh au niveau du moteur et 230 TWh au niveau de la production d’électricité.

    Si cela correspond à l’énergie produite en une année par des centrales photovoltaïques occupant 200.000 hectares bien répartis partout en France métropolitaine, il est évident que ces centrales ne seront pas dédiées en exclusivité à l’alimentation des véhicules électriques.

    Cela veut dire que cet usage de 10 % des terres utilisées pour produire les agrocarburants incorporés en France dans les carburants permettrait de produire 36 % de l’électricité devant être produite en 2050 selon le scénario de référence de RTE.

    En complément des installations sur les anciens aérodromes, carrières et sablières, décharges d’ordures, et aussi des délaissés autoroutiers, friches industrielles et agricoles … parkings et bâtiments, comme c’est déjà le cas. L’agrivoltaïsme ne s’y ajoutant que de façon limitée.

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    • Comme les 40 millions de Véhicules de tourisme ne consommerait que 88 TWh s’ils étaient électrifiés j’en conclu que les 300 TWh consommés de carburant octanisés ne sont que le produit du mauvais rendement du VT rapporté au VE qui est donc 300/88 = 3,5 fois plus efficace au bénéfice de ces derniers. Et dire que certains pensent encore que le VT à de l’avenir ?!

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        • Je ne crois pas que n’importe quel guignol , notamment vous, soyez habilité à parler à la place de Toyota.
          Vos propres impressions, on s’assoit dessus. Les chiffres ne se discutent pas surout par les ignorants.

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          • @Serge, l’Homme se desséchant à la flamme de Bois (sans se chauffer 🙂 ) mais grand sachant,

            Oui je suis multi-ignorant et je ne fais que citer un article journalistique sur Toyota. En ne mentionnant que des doutes de certains de leur Staff de Haut Niveau…
            – Est ce que l’opinion et l’orientation du Numéro mondial de l’Automobile est à prendre en compte dans un débat ??? A vous de répondre Monsieur le Grand SACHANT ! Prnez le temps de vous dessécher auprès de votre cheminée avant de répondre quand même (sans vous chauffer biensur 🙂 , vous êtes trop fort !)
            Avec vous, c’est sur c’est toujours de très très haut niveau (Lol !)…

          • Non vous ne faites que imaginer un staff de prospective de Toyota sans imariner symétriquement une direction autoritaire décident seule d’une politique de développement car cet aspect vos gêné et diminue vos chance d’avoir raison.
            Mais le reste du monde automobile après avoir tergiversé plusieurs années à décider que l’avenir était aux VE et si Toyota se réveille trop tard il deviendra un acteur secondaire comme tous ceux qui ne croient pas au progres comme KODAK par exemple en photo ou IBM qui a combattu les micro ordinateurs et qui est passée d’une place de leader plus grand à lui seul que tous ses concurrents réunis et devenu un acteur de second plan qui ne vit plus que de niches protégées depuis que l’informatique s’est atomisé.

          • @APO
            « Avec vous, c’est sur c’est toujours de très très haut niveau (Lol !)… »
            Ça, c’est très juste, mais très méchant LOL

          • @Serge,

            Vous avez raison de parler d’IBM sur Leader de l’informatique avant les microordinateurs. Et de ce que cette entreprise est devenue…
            Un parallèle avec l’Europe, sur un temps plus long, est à avoir… L’Europe, grand Leader du monde du XVème au XXème siècle est en route vers la descente à une place bien moins glorieuse… Les choix actuels sont cruciaux pour ne pas tomber trop bas.
            Le monde ne nous attend plus @Serge, au contraire bien des rancœurs enfouies et/ou cachées sont prêtes à apparaitre en diverses places de ce monde contre nous…
            Ne croyez pas que l’on sera « servi » comme on a pu l’être par le passé…

            Séchez vous bien de bon matin au coin du Feu en attendant les jours de chauffage durant l’hiver qui arrive… 😉

      • @Rochain
         » Et dire que certains pensent encore que le VT à de l’avenir ?! »
        Bien sûr que le moteur classique a de l’avenir.
        – La première raison est que le véhicule électrique n’est peu polluant que si l’électricité est verte, sans CO2.
        Or, c’est loin d’être le cas, et l’évolution sera lente.
        Le désastreux exemple de l’Allemagne et de ses couples « centrales à charbon ou gaz, et éoliennes », est là pour le montrer.
        – La seconde raison est que, à condition de le vouloir, des gains gigantesques sont à obtenir dans les véhicules hybrides.
        Il faut, pour le comprendre, avoir en tète le rendement d’un moteur sur un trajet donné en fonction de sa cylindrée, de son taux de compression, et du nombre de tours qu’a effectué le moteur sur le trajet. (On pourrait développer si ça intéresse quelqu’un.)
        On en déduit qu’une berline familiale, équipée d’une batterie pour 50 km autonomie, et d’un minuscule moteur en général à l’arrêt, sauf les périodes de recharge de la batterie, Diesel pour le taux de compression, et fonctionnant lorsque le besoin s’en fait sentir à couple maxi (pied au plancher) devrait consommer largement moins de deux litres aux 100 km.
        Remarquez qu’un tel véhicule, léger grâce à la faible capacité de la batterie, repousserait la date où nous découvrirons les difficultés de matières premières pour fabriquer les batteries.

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        • L’ignorant de Gueret, qui ne sait que chercher la réponse toute faite, sur les pages d’internet, à un petit problème de math, continue se croire mieux informé que l’ADEME et toutes les études qui concluent que le VE sur le cycle de vie même dans le pire des cas (Un VE construit en Chine et roulant en Pologne) est moins poluant qu’un VT de même catégorie.
          Mais Guéret à d’autres opinions bien sûr.

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        • @Hervé,

          Carlos Tavarez a « beaucoup » poussé pour des Hybrides rechargeables !
          Toutefois le retour d’expérience des premiers hybrides rechargeables est qu’ils étaient peu rechargés en général par leurs utilisateurs (souvent des cadres urbains) et donc devenaient encore plus polluants que du VT classique à l’utilisation… (Cela a peut-être changé avec les prix des carburants)
          Mais je suis d’accord que cette filière a du sens, surtout avec des petits diesel performant en Back-up… Et pour le coup le moteur diesel pourrait même faire du V2G en cas de pointe électrique quelques heures par jour quelques jours par an suivant le lieu de parking (dans un monde idéal bien entendu, on peut rêver !)…
          Les Biocarburants à base de colza pourraient par ailleurs être en incorporation importante pour ce type de véhicule et donc une moindre dépendance à l’importation…

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          • @APO
            Tout ce que je dis, c’est que les hybrides actuels sont mauvais par conception, mais qu’il y a d’excellentes raisons scientifiques montrant qu’un hybride dans lequel le moteur est minuscule et ne sert qu’à recharger la batterie de temps en temps, tournant à son maxi de rendement, donc à son maxi de couple, donc à pleine charge, pourrait tomber énormément en consommation.
            En particulier, en ville, la consommation est principalement due aux efforts pour faire tourner le moteur, car l’énergie fournie sur l’arbre de sortie est très faible.

    • @Marguerite,

      Vos chiffres sont parfois très intéressants, parfois un peu en trompe l’oeil…

      En France, la surface agricole Utile est de 26.8 millions d’hectares (et nous ne sommes plus indépendants en termes alimentaires sans des échanges massifs). Source ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/5039859?sommaire=5040030#:~:text=En%20France%2C%20en%202019%2C%20la,cultures%20permanentes%20(figure%201). et Extrait «  » En France, en 2019, la superficie agricole utilisée (SAU) représente 45 % de la superficie du pays. Ainsi, 26,8 millions d’hectares sont composés de terres arables, surfaces toujours en herbe et cultures permanentes (figure 1). La part de la SAU dans la surface totale est très variable suivant les régions : supérieure à 68 % en Normandie, dans les Pays de la Loire ou les Hauts-de-France et inférieure à 1 % en Guyane où 90 % du territoire est couvert de forêts. «  »
      D’autre part mes Grandes cultures que vous mentionnez ne représentent que 46% de la SAU . Extrait : «  » La SAU se répartit en 4 catégories : en 2019, les grandes cultures (céréales, oléagineux, protéagineux, betteraves, pommes de terre, etc.) couvrent 48 % du territoire agricole, les cultures fourragères (destinées à l’alimentation animale : fourrages ou prairies) 47 %, les cultures permanentes (vignes, vergers) 4 % et enfin les autres cultures (légumes frais et secs, fleurs ornementales, semences, plants divers, jardins et vergers familiaux des exploitants) 1 % de la SAU «  »

      Donc il y a 12.3 Millions hectares de Grandes Cultures !!! Sur 54 millions d’hectares de territoires !!! (moins de 23% du territoire !)
      Pourquoi donc s’acharner à vouloir « abimer » ces 23% du territoire pour mettre du PV, il en reste beaucoup d’autres (C’est sur que ce sera dans ces terres là que cela coutera le moins cher au Lobby du PV en installation et en entretien !!!).

      Répondre
      • Toujours @Marguerite et ses « beaux » chiffres,

        La Surface annuelle mise en culture pour des Agrocarburants en France métropolitaine serait de l’ordre de 800 000 Hectares à 1 million d’Hectares suivant les sources (et les années) – https://www.terre-net.fr/marche-agricole/actualite-marche-agricole/article/faire-moins-de-biocarburants-pour-produire-plus-de-nourriture-pas-si-simple-1395-207922.html – Extrait : «  » une des sources Quid de la France, premier producteur européen de biodiesel et second pour l’éthanol, et qui dédie 3,6 % de sa surface agricole utile à la production de biocarburants «  »
        3.6% de 28.6 = 1 million d’hectares pour faire du biocarburant, ses Co-Produits et une insertion dans la rotation des cultures (relativement importante pour les céréales et oléagineux !).

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        • @Marguerite,

          Je sais que vous allez dire que vous tenez compte d’un foisonnement avec les importations de produits à la Base des biocarburants.
          Les sources officielles montrent effectivement des importations plus ou moins massives à ce jour (et qui varient suivant les années et donc les surproductions – ou pas – à travers différentes zones. En cumul ce n’est pas plus de 50% en comptant Biodiesel et les Esther divers (on est « indépendant » suivant les années autour de 60%) – https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Panorama%202020%20des%20biocarburants%20incorpor%C3%A9s%20en%20France.pdf
          Votre chiffre de 2 millions d’hectares alloués aux Biocarburants est assez largement exagéré et hors de la réalité actuelle des mises en culture… Il est par ailleurs à noter que suite à du Colza on aura souvent du blé alimentaire puis de l’orge et donc pas une terre dédiée aux Agrocarburants …
          Après installation d’une ferme PV, quelle est la réversibilité ?

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          • @Marguerite,

            Pour conclure pour cette fois, il apparait très difficile et improbable d’avoir tous les Matériaux/Matières premières à une transition vers du « tout-*électrique » avec les mêmes volumes de déplacement qu’actuellement et surtout le même nombre de véhicules, sans compter bien évidemment les contraintes (dont le stockage) pour gérer 200 GW de Solaire qui cracheront à fond quand on n’en a pas les plus grands besoins…
            D’autre part divers secteurs devraient toujours avoir besoin de carburants liquides (Chimie, militaire, medical, certains types de transport dont ce qui restera d’aérien, …). En 2050, il faudrait mieux se garder des terres pour en produire un minimum « vital » !!! (après c’est un Choix, faire du Fric facile maintenant en continuant de « flinguer » nos meilleures terres agricoles et augmenter les risques pour nos enfants, ou garder ces terres et faire du solaire là ou c’est judicieux !!! Ca marche pas mal sur les terres pauvres d’Aveyron – de ce que j’ai vu – pour les pâturages à mouton !!!

  • En 2006, l’INRA(e) avait calculé que 1,8 million d’hectares de colza seraient nécessaire pour incorporer 7 % (en énergie) d’agrocarburant dans le diesel, sans compter 220.000 ha en blé et betterave pour l’essence (davantage en fait).

    Dans les régions où le colza était cultivé, celui-ci ne l’était qu’une année sur dix dans les rotations culturales avant 1990. Puis c’est devenu deux fois ou trois fois sur dix ans. Entre 1993 et 2018, les surfaces cultivées en colza sont passées de 560.000 ha à 1.600.000 ha.

    Que ce soit des céréales, des betteraves ou des oléagineux, les surfaces consacrées aux agrocarburants, en France OU AILLEURS, ne sont pas utilisées pour une production alimentaire.

    « Sur les 1,8 million de tonnes d’huile de colza produites en France, un tiers est destiné à l’alimentation humaine. Le reste sert à la fabrication de biocarburants [agrocarburants]. » (site agricole professionnel).

    Aussi bien les prairies temporaires que la féverole peuvent remplacer le colza en tête de culture. Pour le bétail et pour la qualité du lait, les tourteaux ne sont pas nécessaires.

    En France, le stock de carbone organique est en moyenne de 84,6 tC/ha pour les prairies permanentes, de 81,0 tC/ha pour les forêts et de 51,6 tC/ha pour les grandes cultures (INRAE étude 4p1000).

    Une centrale photovoltaïque au sol, ce sont des panneaux situés au-dessus d’une prairie permanente, bien souvent utilisée par des moutons.

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    • @Marguerite, pour commenter constructivement vos points,

      Sur «  » En 2006, l’INRA(e) avait calculé que 1,8 million d’hectares de colza seraient nécessaire pour incorporer 7 % (en énergie) «  » , l’ordre de grandeur est un peu élevé mais c’est un ordre d’idée raisonnable. Toutefois la France importe de grosses quantités de Colza d’Amérique du Nord (USA, Canada) et aussi d’Australie et de quelques autres pays (dont d’Ukraine pour des Oléagineux !) le tout en proportions variables suivant les années pour faire tourner ses « bioraffineries », c’est un fait. Doit-on prendre en considération ces surfaces de Terre comme Surfaces « Nationales » pour des calculs – c’est Bof !

      Sur «  »Dans les régions où le colza était cultivé, celui-ci ne l’était qu’une année sur dix dans les rotations culturales avant 1990. Puis c’est devenu deux fois ou trois fois sur dix ans. Entre 1993 et 2018, les surfaces cultivées en colza sont passées de 560.000 ha à 1.600.000 ha. «  » Oui, certes, les biocarburants ont réorientées des pratiques culturales mais il y a plein d’autres facteurs donc la disparition quasi complète d’élevage dans certaines zones de grande culture… De plus, en citant l’exemple de la moutarde que nous ne cultivons quasi plus en France, les évolutions de culture sont nombreuses depuis 40 ans dans les régions céréalières, dépendantes des débouchés et des marchés mondiaux (certaines productions ne sont plus rentables en France… pour le moment ! mais ça peut le redevenir…). Autre exemple, la culture des betteraves est dépendante de la proximité d’usines de traitement, avec la fermeture et/ou l’ouverture cette culture apparait ou disparait… Les évolutions de type de culture sont permanentes dans certaines zones de grande culture et le RC (auquel vous ne « croyez » pas) va aussi impacter cela !!!

      Sur «  » Que ce soit des céréales, des betteraves ou des oléagineux, les surfaces consacrées aux agrocarburants, en France OU AILLEURS, ne sont pas utilisées pour une production alimentaire. «  » –> Vous avez tout « Faux » sur des périodes de 3 à 4 ans sur ce point !!! Envoyez donc une carte précise des Terres dédiées exclusivement aux Agrocarburants !!! Les terres sont en rotation permanente ! Que nos modèles agricoles soient à changer, je suis pour, mais dire que des Terres soient dédiées aux Agrocarburants année après année en France est Faux (sauf peut-être bientôt avec certaines cultures de Mais pour le BioGaz !!!).

      Sur «  » « Sur les 1,8 million de tonnes d’huile de colza produites en France, un tiers est destiné à l’alimentation humaine. Le reste sert à la fabrication de biocarburants [agrocarburants]. » (site agricole professionnel). «  » Oui et alors, on n’a pas les moyens de généraliser immédiatement à tous et toutes la voiture électrique et vous, vous le savez bien. Donc Quid ??? surtout avec le Pic pétrolier approchant… Je ne prétends pas que ce soit idéal, mais le colza en biocarburant est peut-être le moins pire sur bien des aspects…

      Sur «  » Aussi bien les prairies temporaires que la féverole peuvent remplacer le colza en tête de culture. Pour le bétail et pour la qualité du lait, les tourteaux ne sont pas nécessaires. «  » – Pour la féverolle, peut-être avec d’autres légumineuses (on devrait y songer sérieusement de toutes les façons dans les rotations de culture, tant nous importons des légumineuses et que nous devrions en consommer plus et moins de viande…). Pour de la prairie temporaire et sans élevage à proximité, pour que faire ??? Des Golfs itinérants, ou des terrains de Foot pour colonies de vacances en masse !!! Cela a peu de sens, certes cela est fait dans certaines régions pour faire du foin revendues vers les zones d’élevage à bon prix et envoyés par camion !!!

      Sur «  » En France, le stock de carbone organique est en moyenne de 84,6 tC/ha pour les prairies permanentes, de 81,0 tC/ha pour les forêts et de 51,6 tC/ha pour les grandes cultures (INRAE étude 4p1000). «  » – Oui le Carbone dans les sols des Grandes cultures est bien trop bas en Règle Générale. Au lieu de faire des CIVEs pour faire du biogaz, il faudrait laisser une bonne partie de ces intercultures au sol pour régénérer » les sols et les agrader sur le long terme (au lieu de continuer de les dégrader…).
      Pour les Forêts, certaines ont des besoins de coupe-Feux en Urgence (RC oblige, ou période transitoire de sécheresse chronique si vous préférez !)… Voilà des zones à optimiser en gagnant-gagnant…
      Idem sur les Terrains militaires (pas les zones de manoeuvre), les casernes et autres installations ont des surfaces conséquentes… Allez leur proposer du PV, en plus en cas de conflit cela ferait des back-up électriques intermittents… (Pour Info, pendant la guerre du Tchad l’armée française utilisa pas mal de PV pour les unités avancées pour recharger les systèmes de communication, ça fait pas de bruit… En certain lieux le PV est idéal ! pour l’Hiver Français, surtout au Nord, Bof ! et encore une fois saccager les plaines céréalières françaises n’a pas de sens (sauf purement économique pour les promoteurs privés du PV et leurs poches !!! )
      Rappel c’est en plus moins du quart du territoire français (23%) et situé principalement dans le Nord avec déjà des baisses conséquentes dans bien des places !!! – Cf carte du site joint – Figure 3 – Surfaces des grandes cultures et évolution décennale – https://www.insee.fr/fr/statistiques/5039859?sommaire=5040030#:~:text=En%20France%2C%20en%202019%2C%20la,cultures%20permanentes%20(figure%201).

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  • En 2019, les surfaces en colza ont baissé de 500.000 hectares par rapport à l’année précédente. Ces surfaces ont été de 1.550.000 – 1.400.000 – 1.620.000 – 1.120.000 hectares, de 2016 à 2019.

    Le lait produit par des vaches nourries à l’herbe est plus riche en oméga 3 (+60%) et oméga 6 (+12%) et a surtout un meilleur rapport oméga 3/ oméga 6. Plus riche aussi en acides linoléiques conjugués (CLA), il est meilleur pour la santé, comme c’était le cas il y a plus de cinquante ans, que celui utilisant des tourteaux.

    Comme le montre « La vache heureuse » (que doit connaître un expert en pyrogazéification à taille locale), on peut se passer de tourteaux :
    https://www.lvh-france.com

    Une bonne alimentation du bétail, c’est un peu comme remplacer une partie de la viande rouge par des lentilles chez les humains.

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    • @Marguerite,

      Oui les surfaces de Colza varient beaucoup, en fonction des cours mondiaux et des stocks de l’année précédente… Pour des Infos plus « actualisées » – https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/strategie-technique-culturale/article/moisson-2022-agreste-publie-ses-premieres-estimations-de-rendements-en-colza-217-208758.html#:~:text=Dans%20son%20rapport%20du%20mois,de%20plus%20qu%27en%202021.
      Il faut rappeler qu’un bon tiers de ce colza va en alimentation humaine et avec les problèmes majeurs en Ukraine, il ne faut pas laisser croire que tout va en Agrocarburant !!! Vos commentaires sont parfois très tendancieux…

      Pour l’alimentation des vaches, on est d’accord ce n’est pas « La » solution idéale les tourteaux de Colza, à part pour faire du biogaz en gardant des vaches en stabulation, là c’est pas mal… Les vaches dans les prés, ce n’est pas trop bon pour faire de la méthanisation agricole (donc de « respecter » les trajectoires de Biogaz annoncées par certains et certaine(s) 😉 )

      Sinon des portions de tourteaux de Colza en remplacement du Soja américain dans l’alimentation porcine, cela a du sens…
      Perso, je ne mange plus que très peu de porcs (et je privilégie le porc artisanal élevé sur paille à l’occasion) mais un petit salé de porc avec lentilles c’est bon en Hiver !!!
      Nos « petits » cochons ont besoin de ces tourteaux de Colza plutôt que de Soja « amazonien » !!!
      Et Oui, il faudrait que les Français consomment nettement moins de viandes diverses (privilégié la qualité à la quantité), cela ferait du bien aux émissions nationales de GES…

      @Marguerite, On n’a pas élevé les cochons ensemble mais on n’a pas non plus tué de cochon ensemble (l’abattage d’un cochon fermier c’est un fête assez « magique » – Avis personnel )… Et quand celui-ci a fini son engraissement avec beaucoup de châtaignes et des glands, le gout est incomparable (le cochon industriel parait vraiment « dégueux » comparativement…).

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  • Pour « améliorer » le bilan des agrocarburants, l’Ademe déduisait les tourteaux et drèches (ê) du bilan énergétique et carbone de la production des agrocarburants, au prétexte que ceux-ci sont un co-produit utilisable en alimentation animale, essentiellement le gros bétail.

    Mais ce mode de calcul arrangeant pour le discours en faveur des agrocarburants est très différent de celui retenu par diverses études, en particulier celle du centre scientifique de l’Union européenne.

    En fin de compte, le bilan énergétique et carbone des agrocarburants n’est guère différent de celui des produits pétroliers.

    Pour la maison passive supposée consommer 3.600 kWh/an « au compteur », l’exemple cité dit tout le contraire : pas de chauffage et consommation de 341 kWh à 833 kWh pour le sèche serviettes électrique, selon les années. Avec une température intérieure de 21 °C à 25 °C en hiver, au lieu des 19 °C recommandés (meilleure santé).

    Pour le véhicule à hydrogène, ne pas oublier que celui-ci fait tourner un moteur électrique en consommant trois fois plus d’électricité à la source qu’un véhicule électrique à batterie.

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    • Tout à fait d’accord Marguerite :
      « Pour le véhicule à hydrogène, ne pas oublier que celui-ci fait tourner un moteur électrique en consommant trois fois plus d’électricité à la source qu’un véhicule électrique à batterie. »
      Pour résumer, dès qu’on part d’une source d’électricité, qu’on fait de l’hydrogène, et qu’on recrée de l’électricité, par exemple pour alimenter un moteur électrique d’une voiture, on a perdu 70% de l’énergie.
      La voiture à batterie est beaucoup plus performant, 5 à 10% de pertes.
      Se méfier tout de même des pertes dans le système de charge de la batterie, qui peut réserver quelques emmerdes sérieux.
      En particulier, à l’entrée du chargeur, la tension est à priori sinusoïdale, mais pas du tout le courant, qui ne passe que dans les crêtes de la tension (lorsque la tension sinusoïdale dépasse la tension continue de la batterie).
      Nous avons donc des pointes violentes de courant qui devront être filtrées par le réseau, ce qui n’est pas indolore,
      Et en plus, comme les pertes ohmiques varient comme le carré de l’intensité dans les fils électriques, les pertes sont beaucoup plus élevées que si la charge était résistive.
      Et si on mettait beaucoup de voitures en parallèle sur le réseau, il ne devrait pas aimer.
      Si quelqu’un trouve une référence sur ce problème, je suis preneur.
      Merci.

      Ceci dit, sur les camions et pour de longs trajets, le poids des batteries serait en déduction de la charge utile, insupportable.
      Et l’hydrogène devient intéressant.

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      • Marguerite, j’ai continué à me poser des questions sur les pertes en ligne sur le réseau, tout en ramassant les feuilles mortes. Excellent exercice pour cogiter.
        Je disais donc que, sur le secteur, le chargeur fait un appel de courant violent sur chaque sommet de la sinusoïde de tension, et que ce courant est très loin d’une sinusoïde, lui.
        En fait, il doit s’agir d’une espèce de créneau un peu arrondi, assez court et centré sur les points maxi et mini de la sinusoïde.
        Si on a plein de chargeurs en parallèle sur les voitures en charge, ces appels de courants en créneau vont être tous parfaitement synchrones sur toute la France.
        Pour analyser ce genre de problème, on décompose le signal courant en fondamental (50 Hz) et en harmonique, 100, 150, … comme dans la musique.
        La puissance de l’harmonique 100 doit être fort au pif je dirais 20% de l’énergie, puis cette puissance décroît rapidement (une sombre histoire de Sin(X)/X dans les transformées de Fourier)
        Physiquement, tout se passe comme si les différentes harmoniques se promenaient toutes seules, indépendamment sur le réseau.
        Et elles entrent dans les transformateurs successifs.
        Pour l’harmonique 50 Hz, pas de problème, c’est fait pour.
        Le courant à 100 Hz génère des champs magnétiques à 100 Hz à l’intérieur du transfo (fonctionnement de base d’un transfo), pour lequel il est probable que les pertes soient élevées.
        Et pour les suivantes, quasi tout est absorbé et transformé en chaleur.
        Et comme nous avons des transformateurs successifs de la basse tension vers la THT, il me semble clair que toutes les harmoniques élevées sont absorbées quelque part.
        Conclusion, je ne serais pas du tout étonné qu’on finisse par perdre une vingtaine de % lors de la charge des batteries, en grande partie dans le réseau lui-même. Et peut-être plus.
        J’aimerais bien savoir ce qu’en pensent vos collègues ingénieur dans votre boîte ???

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          • Oui tous les ballons d’eau sanitaires qui s’allument en même temps dans toute la France quand ils reçoivent le signal tarif minoré n’arrêtent pas de prendre feu, heureusement l’eau qui est encire froide arrive à éteindre les incendies.

          • L’idiot est vexé parce qu’il n’avait pas réalisé que cette simultanéité d’appel de puissance sur le réseau existe depuis longtemps.et sans avoir attendu les voitures électriques dont il se fait un monde de catastrophes.

          • @Rochain
            « simultanéité d’appel de puissance sur le réseau existe depuis longtemps.et sans avoir attendu les voitures électriques dont il se fait un monde de catastrophes. »
            A nouveau, Rochain répond sans comprendre le problème.
            Il ne s’agit pas de simultanéité d’appel de puissance, mais la simultanéité, d’appels sur chaque point haut et bas de chaque alternance à 50 Hz.
            Ce qui, dans la réalité, est spécifique aux chargeurs de batteries.
            Peut-être existe-t-il une solution technique, mais j’ai des doutes.
            A nouveau, Rochain sort une ânerie par manque de compréhension des problèmes dont il discourt doctement.

          • Un circuit resistif comme une batterie dont la résistance augment avec la charge produit un appel de courant proportionel à la différence de potentiel entre son niveau de charge et le niveau du chargeur qui fournit un courant continu et non sinusoidal.. Guret croit que les batteries sont chargées en courant alternatif et que l’appel de courant ne se produit qu’au somment de la crete de la phase…. De pire en pire.

          • Et Rochain continue de s’enfoncer, à montrer sa totale incompétence dès qu’il lève le nez de ses vieux polycopiés.
            « Guret croit que les batteries sont chargées en courant alternatif et que l’appel de courant ne se produit qu’au somment de la crete de la phase…. De pire en pire. »
            C’est à l’intérieur de la boite « chargeur » que le problème se passe.
            Prenons par exemple un vulgaire chargeur pour batterie de 12 volts.
            En tète du chargeur, vous avez un transformateur pour passer du 220 volts efficaces du secteur à une tension alternative de l’ordre de 16 volts crête. (donc une sinusoïde variant entre +16 et -16 volts)
            Puis un pont de diodes pour redresser cette tension, qui se retrouve constitué de parties successives positives entre 0 et 15 volts environ, à cause des diodes. (une sinusoïde redressée)
            Derrière, vous avez de gros condensateurs qui vont se charger à 15 volts.
            Et vous êtes sur les bornes de sortie de la boîte chargeur, que vous allez brancher sur votre batterie.
            Et à ce moment du branchement, le fonctionnement change radicalement.
            Le courant s’écoule du condensateur vers la batterie, et la tension du condensateur baisse, disons vers 13 volts.
            Tant que, en sortie du transformateur, la tension est inférieure à ces 13 volts, le courant est strictement nul.
            Et sur le sommet de la sinusoïde redressée, donc sur une durée très courte, la tension de sortie du transformateur dépasse celle du condensateur, et un violent courant prend place.
            Ce qui fait que, si vous regardez sur un oscilloscope le forme du courant, vous voyez 100 fois par seconde un créneau étroit de courant violent, pas du tout une sinusoïde.
            On décompose ce courant par une transformée de Fourier, et vous pouvez identifier le fondamental à 50 Hz, puis toute une série d’harmoniques à 100, 150, 200, … Hertz.
            Ces courants harmoniques se comportent séparément sur le réseau, à l’ordre un.
            (à l’ordre un car le système n’est pas linéaire, à cause de la puissance dissipée dans les fils, proportionnelle au carré du courant).
            Et les harmoniques sont peu capables de traverser les transformateurs successifs.
            L’énergie de ces harmoniques se dissipe donc dans les transformateurs.

            Si vous mettez en parallèle de nombreux chargeurs de voitures, tous ces créneaux de courant sont parfaitement synchrones, et s’ajoutent.
            Les pertes dans les transformateurs peuvent être importantes, et le transfo chauffer.
            Or, les transfos sont refroidis par des circuits d’huile, d’où les risques, réels, d’incendie.

            Et le Rochain vient encore de nous démontrer, comme d’habitude, son incapacité à comprendre, faute de culture scientifique et technique de base.
            Vous comprenez donc pourquoi il dit autant d’âneries concernant les éoliennes et les centrales nucléaires.

            P.S. Tout ce que je viens d’expliquer pour Rochain est du niveau lycée.

          • Gueret invente des problème particuliers supposés liés à la recharge de batterie sur ce qui se produit que la sinusoïde qui n’a rien à voir avec la batterie qu’il s’agit de charger puisqu’entre les deux se trouve le circuit redresseur (pont de diodes et cpacités de filtrage) généralement précédé d’un transformateur charger de monter ou descendre la tension. Qu’à la suite de ce circuit transformant le courant alternatif en courant continu se trouve une batterie à charger ou un dispositif quelconque fonctionnant sur courant continu ne change rien à l’affaire sur se qui se passe sur la partie de circuit en courant alternatif. Le pire qui puisse arrivée est que la charge trop importante de ce dispositif fonctionant en courant continu écroule la sinusoïde incapable de fournir la puissance requise. C’est ce qui se produit quand l’offre est inférieur à la demande sur un réseau de transport d’électricité, même chose quand la somme des FAN IN d’un circuit de composants électroniques est supérieur au FAN OUT du composant qui les alimente. Gueret est aussi nul en électricité qu’en mécanique classique…. je n’ose même pas imaginer sa nullitée en mécanique quantique.
            Il passe son temps à,inventé des complications inexistantes à des problèmes bien cernés pour faire croire qu’il maitrise le sujet et quel que soit le domaine concerné.

          • Ah, Rochain
            Ce qui est formidable chez lui, c’est qu’il na pas les bases élémentaires pour comprendre, mais assène ses « vérités » avec un aplomb magnifique.
            LOL

          • Ce qu’il y a de fantastique chez Gueret, c’est que pour tenter de briller après la déculotté de l’affaire des échelles et de celle de la vitesse d’un objet en orbite autour de la Terre dont il ni qu’elle ne dépend que de l’altitude quelque soit la forme et les dimentions de l’orbite, il faut qu’il invente des histoires à dormir debout sans le moindre fondement sur la charge simultanée d’un grand nombre de voitures électriques et croit avoir lever un livre, qui n’inquiete pas RTE le moins du monde.

          • Sacré Rochain !!! LOL
            « après la déculotté de l’affaire des échelles »
            L’art de réécrire l’histoire !

             » et de celle de la vitesse d’un objet en orbite autour de la Terre dont il ni qu’elle ne dépend que de l’altitude quelque soit la forme et les dimentions de l’orbite »
            Et celle-ci est particulièrement stupide.
            La vérité est que si vous définissez l’orbite elliptique autours de la terre, par exemple par l’altitude et la vitesse de l’objet à son apogée, alors vous pouvez exprimer la vitesse en fonction de l’altitude.
            Et comme je le disais :
            « on a une trajectoire elliptique dont l’un des foyers est le centre de la terre, et la vitesse évolue en permanence de telle façon que la somme des énergies potentielles et cinétique reste constante »
            Évident mon cher Watson.
            Mais dans le cas général, l’altitude d’un objet ne vous donne aucune indication sur sa vitesse,
            sauf dans le cas particulier d’une orbite circulaire.

            A force d’agiter les pieds dans la boue, Rochain s’enfonce.

          • Guéret l’obtu qui veut absolument déplacer le problème et s’emmêle dans une invraisemblable histoire ou il veut définir une orbite elliptique ce qui n’a rien à voir avec la question !
            On se fout de la forme de l’orbite et de son éventuelle excentricité. La vitesse du Mobil, quelle que soit sa position sur l’orbite aura Toujours une vitesse qui ne dépend QUE de son ALTITUDE à l’endroit où il se trouve sur cette orbite.
            Quand notre petit borné aura compris ça il aura tout compris notamment les trois loi de Kepler dont deux disent sous une autre forme exactement ce que je dis. Mais je doute que son ego supporte d’avoir à reconnaître ses erreurs.

          • @Rochain
            Hé, relisez mes réponses et cogitez un peu plus, vous finirez par comprendre.

            Ceci dit, j’ai cherché sur le Net Serge Rochain et j’ai trouvé un essai intéressant que je viens de parcourir :
            https://www.sidpe.fr/wp-content/uploads/2019/04/L%C3%A9lectromobilit%C3%A9-et-son-implication-dans-la-r%C3%A9gulation-des-%C3%A9nergies-intermitantes.pdf
            Bien écrit, lisible, il comporte bien quelques âneries telles que : « Toute conversion d’une forme d’énergie à une autre a un coût en énergie. Ce qui veut dire que pour 100 unités d’énergie (l’unité internationale est le joule, mais en l’occurrence on utilise surtout le Watt) quelle que soit sa forme d’origine, la forme transformée sera inférieure à 100. »
            Bon, j’avais en souvenir que le Watt était une unité de puissance, pas d’énergie, mais ça a peut-être évolué. LOL

            J’ai aussi eu du mal à comprendre ce passage : « On peut voir que pour un moteur thermique, le rendement qu’il est possible d’atteindre est au mieux de 45%. Au mieux signifie lorsque le couple est optimisé, c’est-à-dire lorsque la résistance à la rotation du moteur est exactement égale à la force qu’il développe. »
            « résistance à la rotation du moteur » je suppose que, en français, il parle du couple résistant sur l’axe.
            « la force qu’il développe » Je suppose qu’il parle du couple moteur sur le même axe.
            Partons donc sur l’hypothèse que ce qu’il voulait dire était  » c’est-à-dire lorsque le couple résistant à la rotation du moteur est exactement égal au couple qu’il développe »
            Ce qui, sauf miracle, est toujours vrai. Sur un arbre de transmission, le couple moteur est toujours égal au couple résistant. S’il pouvait nous expliquer !!!

            Sur le problème de fond (il se trouve que j’ai travaillé 18 mois sur la modélisation du rendement des moteurs et son effet sur la consommation des véhicules) , le rendement d’un moteur (énergie transmise sur l’arbre / énergie thermique du carburant), à une vitesse de rotation ni en sous-régime, ni en sur-régime, est toujours situé à son couple maxi, pied au plancher. ce qui fait que les explications qui suivent dans le texte sont un peu approximatives.

          • Vôtre honnêteté légendaire vous fera certainement préciser dans un message à venir que les recommandations de RTE ne trouvent pas leur raison d’être dans le risque d’incendie dans les transformateurs mais par une surcharge inutile du réseau aux heures où il est déjà largement sollicité par l’activité économique. Je crois même pouvoir affirmer que la recommandation est inutile puisque 95%des charges sont faites de nuit aux heures de faible charge sur le réseau… comme je le fais moi même depuis 8 ans.
            J’espère bien voir votre message d’excuse pour cette confusion dans les causes de la recommandation de RTE, je compte sur vous 😊

          • @Sergio les Bô Pipeaux,

            Que pensez-vous des recommandations du « RTE » Californien il y a quelques semaines lors des épisodes de grande chaleur !?

            P.S.: Un Pro-PV et fervent anti-Nucléariste comme vous devrait faire l’effort de charger sa voiture quand le PV donne pas mal au moins 6 mois par an (ie autour de midi +/- 3 heures), et ne pas attendre les petits prix dus au Nucléaire la Nuit pour faire des économies de bout de chandelle (ou à cout de morceaux de barre de combustible) !!! A ce sujet je vous conseillerais de faire comme pour l’heure d’été et d’hiver et de changer vos modes de recharge de votre véhicule suivant la saison à peu près au même moment (en plus vous Eco2Mix donc vous connaissez la montée en charge importante du solaire et sa descente (pris en charge par l’Hydraulique pilotable en général et aussi le Gaz). Vous êtes quand même sacrément Hypocrite sur certains sujets !!!

    • @Marguerite,

      Pour les véhicules à Hydrogène dont je ne suis pas franchement partisan (l’Hydrogène ce n’est pas simple à manipuler et même dangereux), vous avez raison sur les chiffres « énergétiques »… C’est un peu une chimère un peu comme le 100% ENR en 2050 pour faire rêver les masses… Mais ce ne sera jamais très grand public.
      Pour le ferroviaire et le transport fluvial et une partie du transport maritime, cela peut avoir du sens du fait d’environnement Non Grand Public sur les lieux de rechargement en carburant (espace « protégé » avec des règles de sécurité imposées)… De plus, le ferroviaire et le transport fluvial peuvent « embarquer » des masses lourdes donc des réservoirs lourds pour avoir une vraie autonomie, ce qui n’est pas le cas en routier…
      De toutes les façons avec toutes les ENRi en Europe, il faudra bien des débouchés aux productions de pointe qui ne seront pas en parallèle des consommations de pointe, l’Hydrogène pourra être un des éléments pour éviter de « jeter » trop d’électricité (même si aujourd’hui les hydroliseurs « efficients » en étude doivent marcher en quasi continu donc ce serait mieux avec du Nucléaire…).

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    • @Marguerite,

      Quel est le prix de construction au m2 pour des habitations passives ? C’est très nettement plus cher que pour de la construction de Base…
      Je ne dis pas que nous construisons « bien » aujourd’hui en France, on pourrait nettement mieux faire. Mais l’impératif cout au m2 est une contrainte pour les promoteurs immobiliers de tous ordres (individuel comme grosses boites), pour les constructeurs (des PME aux grosses boites) et bien évidemment pour les Acheteurs finaux…
      Le tout dans un marché de la construction assez concurrentiel donc en permanence cherchant le moins cher…

      A quel prix estimez-vous le « Shift » de Paris en construction passive !? Cela risque d’être un facteur N du PIB total Français…

      Les habitations passives, c’est très bien, mais relativement inaccessible à de nombreux Français pour diverses raisons (financières, disponibilités diverses – terrain, matériaux,… , compétences des entreprises,…). Si nous avons 10% d’habitations passives dans le parc d’habitations totales en 2050 ce serait réellement un « MIRACLE » !!!
      Par contre ne pas y penser est stupide tant cela réduit les consommations de chauffage donc d’énergie nécessaire…

      Le « scandale » des « habitations passives » est qu’elles seront proportionnellement beaucoup plus en possession et/ou à disposition de gens aisés que de gens pauvres… Et les pauvres ne pourront se chauffer qu’à hauteur de leur moyens (Ca risque de « chauffer » très fort notamment en Allemagne cet hiver avec des mouvements sociaux qui risquent de surpasser les Gilets Jaunes…).

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    • Vous n’avez pas compris que le sèche-serviette et diverses consommations non négligeables dans une maison compense en grande partie un chauffage par radiateurs absents dans les maisons passives. J’en ai fait l’expérience moi-même chez moi. Donc une bonne partie des 3600 KWh sert indirectement au chauffage dans une maison bien isolée. Lorsque chez moi je me limite à 2000 KWh/an, c’est un peu juste en température certains jours. 1600 KWh de consommation de plus aurait assurément fait monter un peu plus la température ambiante..

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      • @Cochelin,

        Juste par curiosité, à Quel niveau d’inertie thermique estimez-vous votre logement !?
        Pour être un peu plus explicite, si vous ajoutiez des chauffages électriques, seriez-vous en mesure de (sur)chauffer (sans l’aide de votre poele à bois) avant l’arrivée d’une période de grand froid votre logement pour une semaine à passer ensuite sans quasi aucun chauffage (batterie de ventilation que vous n’avez pas inclus) !?
        Moi, dans une vieille maison isolée au maximum de ce que j’ai pu, mais avec quelques murs épais non isolables, je tiens à peu près 3 à 4 jours avant que ce soit vraiment désagréable (inférieur à 14-15 degrés + humidité relative un peu pénible) par grand froid « breton », le tout en ayant précédemment chauffé très fort (pompe à chaleur avec thermostat sur 22-23 degrés plus feu dans la cheminée/insert durant quasi tout le week-end).

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        • Concernant le niveau d’inertie de mon habitation, celui-ci est probablement plus faible qu’une ancienne bâtisse en pierre.
          Pour le surchauffage, il ne faut pas oublier que les déperditions et les consommations augmentent avec l’élévation de température. De ce côté là, il ne faut pas attendre des résultats probants. J’en reste à un petit feu de bois (très peu onéreux)dans mon poêle lorsque le besoin s’en fait sentir (autour de 19 degrés).

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          • @Cochelin,

            Je suis bien conscient que les pertes thermiques peuvent être plus importantes, mais le gain de « pilotabilité » n’en vaut-il pas la petite chandelle !? Nous avançons vers plus d’ENRi pour les 20-30 ans à venir…
            Personnellement, je me chauffe pas mal au Bois que je « récolte » moi-même, c’est du temps, mais j’aime bien passer quelques heures dans la « Nature » à l’automne et en Hiver. Le chauffage au bois a aussi ses désagréments notamment la poussière de cendres et du bois sans compter le temps pour démarrer le feu et de remplir régulièrement la cheminée ou le poele…

    • @Marguerite,

      C’est amusant de vous voir « égratigner » l’ADEME sur les Agrocarburants… Oui ce n’est pas la solution idéale mais pour l’instant on est « pieds et mains » liés au pétrole (ou plutot notre Ironman comme dirait Jancovici est pieds et mains liés au pétrole). Donc pas facile de faire sans…
      J’aimerais connaitre vos « projections » pour approvisionner la Chimie dans 30,50 ou 70 ans !?

      En France, on ne pense pas assez aux macroalgues qui sont uniquement « cueillies » en Bretagne à coup de scoubidou depuis des goémoniers… Cela fait un eu d’industries diverses derrière. Et les reliquats, très riches en intrants intéressants sont épandus sur des terres agricoles. Le goémon (mélange d’algues échoués) a par ailleurs permis pendant des siècles de produire des cultures exigeantes en intrants en bord de mer en Bretagne…
      On doit cueillir en moyenne 70.00 Tonnes par an, soit 1kg/Habitant. Les Chinois en cultivent dans les 10 millions de tonnes par an, soit 10 kg/habitant…
      @Marguerite, Devrait-on passer au stade de cultivateur de macroalgues (et les éoliennes marines posées voir flottantes pourraient être partiellement de bons supports) ? (cela permettrait en plus de récupérer des éléments tel le phosphore et aussi bien entendu de l’Azote qui partent dans nos rivières et nos estuaires en quantités invraisemblables…)

      Sinon, pour mettre du PV en coupe-feux dans les forêts, pensez à la culture de champignons sous les panneaux PV, on importe énormément de champignons divers et variés et il serait temps d’en produire plus, l’ombre des panneaux PV peut être idéale !!!

      Répondre
      • @Marguerite,

        Pour continuer sur les Algues, les vaches d’antan « appréciaient » de manger les algues rouges (à mon gout ce sont les meilleures sur les cotes bretonnes). Non loin de chez moi une fermière faisait paturer ses vaches en bord de mer (enfant je les ais vu) durant les marées d’équinoxe en septembre et elles allaient pour certaines dans l’eau, un peu poussées par la fermière qui disait que cela leur faisait bien passées l’hiver à suivre et leur faisaient un beau poil…

        La filière Biogaz devrait regarder aussi de ce coté (les algues et/ou des co-produits d’algues suite à un premier traitement d’extraction de composants). Ce pourrait être un intrant en remplacement partiel du Mais incorporé souvent à haute dose dans les méthaniseurs…
        Les algues poussent principalement d’avril à septembre donc pas besoin de « laisser » les installations (lignes de culture ou autres types de support) en automne-hiver en pleine mer… Il faudrait par contre des bassins à Terre (Est ce que de petites STEP marines pourraient faire l’affaire !???).
        J’aurais souhaité avoir votre opinion @Marguerite

        Répondre
  • @Marc 21.09.2022
    « HG: … Les scénarios 100% ENR français et allemands considèrent un fc de 10% pour les centrales de back-up.
    Je pense que cela est bidon. Mais 20% ne me semblerait pas aberrant à condition d’avoir beaucoup de STEP pour lisser toute la production solaire et une partie de la production éolienne, ce qui n’est qu’une question d’acceptation sociale (et quand même de quantité de travaux à faire) »
    Je serais presque d’accord avec vous, sauf que :
    – Vu le volume des sites possibles, pas énorme, et les réticences locales, il me semble probable que les Steps, en France, ne peuvent faire plus qu’un lissage au jour le jour, et ce serait déjà un beau succès.

    – Reste le problème N° 3 du rapport RTE – IEA, pudiquement nommé : « Operational reserves ».
    Le problème est le suivant. Les producteurs, propriétaire d’un parc d’éolien par exemple, veulent fournir de la puissance lorsque le vent est bon (et il faut un bon vent), et c’est tout.
    Et lorsque la météo n’est pas propice (les vents furent très décevants toute l’année dernière, et le solaire en hiver ne sert pas à grand chose) pendant une, deux ou trois semaines, il n’y a plus personne pour garantir la continuité du service au réseau.
    Est-ce le rôle de l’État de tenir prêtes des centrales à gaz suffisantes l’arme au pied ?

    Je suppose que, lorsque vous parlez de 10 ou 20%, vous pensez énergie sur l’année, mais ne faut-il pas beaucoup plus en puissance installée, juste en back-up ?

    Répondre
    • @Marc,
      admirez la précision des calculs de Gueret,  » je pense que, il me semble, avoir beaucoup, pas énorme, acceptation sociale, lorsque le vent est bon (et il faut un bon vent),(les vents furent très décevants toute l’année dernière, et le solaire en hiver ne sert pas à grand chose),mais ne faut-il pas beaucoup plus ….
      Quel programme !

      Répondre
      • @Serge,

        Vos éclairages sont « séchants » de bon sens « urbain » à tendance XI (mais pas paysan), vous devez « bucher » fort tous les jours pour être aussi « performant » !!! Le plus beau que j’ai lu de vous est celui-ci tout de même. «  » je ne chauffe que quelques jours (une dizaine dans l’hiver) pour raison de température. En revanche j’alume la cheminée souvent le matin au printemps et en automne quand le vent marin souffle de la mer, à cause de l’humidité, la cheminée ça asseche bien. Ensuite quand le Soleil monte, c’est lui qui s’en charge. «  »

        J’admire de pouvoir lire des doutes éclairants sur des actualités et/ou des annonces faites par certaines personnes/médias (je me suis fait prendre tant de fois par le passé par de beaux discours tout faits et se refusant à toutes contradictions !!!). Pour les incantations et les croyances magiques, la Religion SR est là, pas besoin de réchauffer des sujets juste de sécher sur tous les sujets et de passer à autre chose !!!

        P.S.: La Biomasse est et reste la 1ère ENR de France, merci à elle surtout quand elle est bien utilisée.
        J’espère que Monsieur Rochain a un insert, c’est très bon pour le rendement et aussi pour avoir des fumées moins riches en particules fines…

        Répondre
          • @Serge,

            « L’Ane rit » de vous savoir réchauffer votre intérieur par un gentil feu de Bois matinal avec de jolies flammes pour en assainir des excès d’humidité ce qui est désagréable à de faibles températures mais insignifiant à des températures plus élevées… Mais vous prétendez que ces flammes ne sont que desséchantes !!! Je comprends votre aversion pour reconnaitre le Back-up fossile à flamme des systèmes ENRi actuels… (Lol, Lol, Lol !!!)

            L’hygrométrie est effectivement variablement ressentie suivant la température ambiante…
            Un petit froid humide et venteux peut être bien plus désagréable qu’un grand froid sec sans vent en ressenti…
            Personnellement, ayant vécu à Alger quelques années dans un logement pas si mal isolé, j’étais content de chauffer un peu mon logement pendant 2 à 3 mois (parfois un peu plus) du fait de cette humidité fraiche…

          • @Sergio les Bô pipeaux,

            ci-joint quelques explications – https://www.carelfrance.fr/debunking-the-myths-about-humidity

            L’humidité relative dépend de la Température de l’espace…
            Si vous avez froid chez vous, vous pouvez invoquer l’humidité et faire un FEU pour la faire « diminuer », mais dans tous les cas le « FEU » réchauffera l’espace et donc l’humidité relative ressentie !!! Vous pouvez persister à dire que ce n’est que de la lutte d fait de l’hygrométrie…

            Vous êtes trop fort Professeur PlateLun… Votre Radio-Rochain-activité crache de tout et de toutes sortes dans tous les sens, mais cela ne sent pas toujours la bonne (con)science…

          • La chaleur provoque la condensation de l’humidité en suspension sous forme de gaz qui se liquéfie su les parois les plus froides ce qui assèche l’atmosphère.
            L’hygrométre, lui, s’en rend compte aussi.

          • Ah, Rochain, que ferait-on sans lui en physique LOL
            « La chaleur provoque la condensation de l’humidité en suspension sous forme de gaz qui se liquéfie su les parois les plus froides ce qui assèche l’atmosphère »
            Dans le Sud de la France, de l’eau se condense sur les vitres lorsque vous allumez du feu LOL
            Et comme vous avez dit que votre maison est excellemment isolée, vous avez du double vitrage !!!
            C’est un cas merveilleux, merci de nous l’avoir signalé. LOL

            En fait, c’est simple, vous allumez votre insert, la température augmente, et l’humidité relative baisse.
            Et l’hydromètre le mesure.

          • Vous êtes bien toujours un marchand de chanson qui donne en reference un site qui parle de toutes autres choses….escroc ou ignorant ?

    • Je dirais que de toutes manières, il y aura, en France du nucléaire ET des systèmes à base d’ENRv, et cela ne me paraît pas aberrant. Ce qui me paraît aberrant est la mauvaise répartition actuelle de l’éolien et le manque de STEP prévues pour lisser la production solaire, et réduire la sollicitation du back-up car le gaz sera très cher. (L’U235 deviendra, un jour, très cher aussi).

      Répondre
      • @Marc,

        Si l’éolien est mal réparti en France, cela est du à des multiples facteurs, mais un des principaux est la capacité des réseaux locaux… Dans les zones largement désindustrialisées du Nord et du Grand Est (les petites usines « familiales » ont pour beaucoup fermé) et où l’agriculture est assez peu compétitive pour divers facteurs cela est facile, en plus ce sont des communes en perte de vitesse démographique et financière qui y ont vu des opportunités et pour les agriculteurs des revenus additionnels à leur piètre revenu « moyen » actuel… Sur les Bordures du Golfe du Lion, avec des communes remplies de retraités « pas fauchés » ne voulant pas sacrifier un peu de leur beau cadre de vie, le résultat est effectivement totalement différent et l’historique industriel donc les réseaux existant est bien différent, voir du fait de l’arrivée des « boomers » il faut des renforcements de réseaux.
        Les associations d’opposants ont donc des supports financiers potentiels et des personnes avec des réseaux divers et variés à tous les niveaux (public et privé) très supérieurs aux petits provinciaux isolés du Nord-Est…

        @Marc, Croyez-vous que les habitants des communes du Grand-Est et de certaines zones du Nord, remplies de personnes peu fortunées et d’un monde agricole qui vit mal, et qui voient bien la décrépitude de leur commune sont des lieux propices à des oppositions vives et massives à l’arrivée d’éoliennes source d’un peu de nouveau financement et de quelques emplois malgré tout ??? Moi, je dirais qu’ils se taisent faute de mieux…
        A Port La Nouvelle (ou dans une autre commune similaire), je pense que le sujet doit être beaucoup beaucoup beaucoup plus clivant… Imaginez que cela soit pour partie dans le champs visuel de la terrasse d’un ancien « cadre sup » ou d’un « haut fonctionnaire », il va surement faire des pieds et des mains pour faire « foirer » le truc en y mettant tous ses réseaux possibles et à tous les niveaux…

        Les Promoteurs l’ayant compris, ils mettent leur « énergie » là où c’est le moins contraignant, principalement le Nord-Est, où il y a peu d’opposition lourde et des réseaux électriques présents…

        Même en Bretagne, des écolos vraiment pur jus sont en train de bloquer certains projets de parc éolien dont un qui est pour partie dans une vieille forêt « historique »…
        Les ENRi ont besoin d’un place phénoménale et c’est un de leur problème majeur pour des pays avec des zones denses et occupées (habitation, agriculture, …) et d’autres quasi vides (mais de quasi tout)… De plus la France n’est pas historiquement un pays avec une large culture du compromis donc ça va aller doucement…

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        • Cela est vrai.
          Les Teutons ont fait divers scénarios de mix ENRv, selon le niveau d’inacceptation de l’éolien, qui serait remplacé, de manière plus chère par davantage d’hydrogène fabriqué à partir de PV.
          https://energy-charts.info/charts/remod_installed_power/chart.htm?l=fr&c=DE&scenario=non-acceptance&stacking=stacked_absolute

          Concernant le nucléaire, il faut quand même voir qu’à ce jour, la France en est SORTIE pour ce qui est du LT, par l’abandon d’Astrid. Je pense que ce projet sera réactivé dans les années à venir sous la pression de la droite nationale et de la droite dite républicaine, voire leur arrivée au pouvoir comme en Suède.
          Peut-être (?) aussi que derrière la raison bidon du faible coût actuel de l’uranium, l’Etat a voulu récupérer les scientifiques qui travaillaient sur ce projet pour les affecter à la finition de l’EPR2.

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          • Hello Marc
            En ce qui concerne Astrid, qui pour moi est une énorme perte d’années de recherches, il me semble probable que ça a été simplement la décision d’un président incompétent mal conseillé, vue court terme.
            Et je suis assez porté à croire qu’on lui a présenté le projet comme inutile compte tenu du prix de l’uranium.
            Notez que l’arrêt de Super-Phénix pour de pures raisons électoralistes avec les soi-disant verts alors qu’il fonctionnait bien et ne coûtait rien, sans en avoir tiré les enseignements pour lesquels ils avait été construit, est un scandale du même niveau.
            Pour Astrid comme pour Super-Phénix, surgénérateurs, je pense que l’activisme des anti-nucléaires provenait en grande partie de la baisse énorme des déchets nucléaires, donc de ce qui les fait vivre confortablement.

            Je pense aussi que Astrid sera réactivé, sous une forme différente, bien sûr, pour être capable de consommer les 350.000 tonnes d’Uranium 238 que nous avons stocké sur notre sol. Surtout si le nucléaire se développe plus vite qu’actuellement prévu.
            Mais pas pour des raisons politiques, mais pour de simples évidences pratiques.
            Surtout que, la fusion, ce n’est pas pour demain la veille.

          • L’Allemagne s’est assuré une sécurité électrique par la conservation de ses centaines de centrales charbon et gaz dont il était prévu, il y a peu, la construction d’une trentaine de tranches (au gaz). En France, nous avions prévu en fermer de nombreuses(centrales thermiques au charbon et 15 tranches nucléaires) et nous voilà dans la panade. https://www.lefigaro.fr/vox/societe/rationnement-coupures-tournantes-et-black-out-electriques-chronique-d-un-chaos-annonce-20220922

          • @Cochelin
            Ils en avaient surtout mare de foutre l’argent par la fenêtre, là où le reste du monde avait déjà fermé le robinet

          • Aussi stupide que rétrograde.
            Rochain préfère les packs « centrale à gaz plus éolien et solaire »
            Les centrales à gaz fournissant la majorité de l’énergie sur l’année.

          • Quand un con annonce de telles idioties …. qu’il ne démontre jamais, il signe son incompétance en matiere scientifique, laquelle impose de démontrer ce que l’on affirme.

          • Sacré Rochain
            Bof, côté incompétEnce, ce n’est pas moi qui ait écrit :
            « Toute conversion d’une forme d’énergie à une autre a un coût en énergie. Ce qui veut dire que pour 100 unités d’énergie (l’unité internationale est le joule, mais en l’occurrence on utilise surtout le Watt) quelle que soit sa forme d’origine, la forme transformée sera inférieure à 100 »
            Et moi qui pensais que le Watt n’était qu’une puissance et le Joule une énergie LOL
            Suis-je sot !!!, lui qui nous montre ses compétences en Physique LOL
            https://www.sidpe.fr/wp-content/uploads/2019/04/L%C3%A9lectromobilit%C3%A9-et-son-implication-dans-la-r%C3%A9gulation-des-%C3%A9nergies-intermitantes.pdf

            Quant à ce que j’écrivais, :
            « Aussi stupide que rétrograde.
            Rochain préfère les packs « centrale à gaz plus éolien et solaire »
            Les centrales à gaz fournissant la majorité de l’énergie sur l’année. »
            C’est déjà clair en regardant le taux de charge maxi de l’éolien, entre 25% à terre et 40% en mer
            Mais le bouquet est avec le solaire, vers 15% en France, et encore moins en hiver.

            Cordialement.

            P.S. Rochain, il est imprudent de traiter les autres de « con » alors qu’on traîne de telles casseroles.

          • @Cochelin
            La réalité est très différente, durant ces 11 années le réacteur n’a en réalité fonctionné que durant 54 mois, soit 4,5 années par périodes entrecoupées d’arrêts sur incidents plus ou moins importants, d’une part, et d’autre part lorsqu’il a été décidé de l’arrêter effectivement pour des raisons d’accords politiques entre le gouvernement Jospin et les « verts », il était en arrêt technique déjà depuis 6 mois et le bilan des coûts expérimentaux qui grossissaient d’années en années fournissaient un bon argument aux politiques pour justifier leur décision. Par ailleurs, en 1994, la cour des comptes a estimé le coût de sa construction à 60 milliards de francs et la vente de la production l’électricité sur l’ensemble de la durée de fonctionnement à 1,8 milliard de francs au tarif de l’époque. Mais il est plus confortable d’être conspirationniste, on n’a rien à prouver en général. Et il en a été de même avec d’autres réacteurs destinés à valider la solution des surgénérateurs, comme Phénix avant lui, ou Rapsodie, Masurca, Rachel, et quelques autres, soit 8 en tout, rien qu’en France, donc sans compter les abandons étrangers, Italien, japonais, allemand, et américain. En revanche, d’autres pays continuent les expérimentations, comme la Russie, la Chine, et l’Inde, souvent avec des variantes dont l’objectif n’est pas de s’affranchir du rare uranium 235 mais d’en prolonger la disponibilité en l’intégrant en faible part dans un mélange majoritaire seulement fertile.

          • Merci, Cochelin, pour ce remarquable article que je ne connaissais pas et qui détaille les circonstances des abandons de Super-Phénix et Astrid .
            Un scandale devant la mise à la poubelle sans aucune autre raison que de sordides accords électoralistes d’années de recherches aussi coûteuses que fructueuses.
            De vraies hontes, prises par des « responsables » sans vision des intérêts à long terme de la France.

            Dans mon court essai, qui date un peu,
            https://1drv.ms/w/s!Aoz2RZetULwc9jxCLquzmQwqwsHC?e=HgMaHA
            vous trouverez trois références intéressantes :
            – un rapport de l’Académie des Sciences : L’apport de l’énergie nucléaire dans la transition
            énergétique, aujourd’hui et demain
            – un article de la Revue Progressistes; remarquable pamphlet d’Yves Bréchet, membre de l’Académie des Sciences sur Astrid et son abandon.
            – et une Tribune de Georges CHARPAK, Prix Nobel de physique; arrêtons Iter, ce réacteur hors de prix et inutilisable

            Mais on préfère écouter les faux écolos vrais anti-nucléaires.

          • @Serge,

            Que pensez-vous du « RNR » de bill Gates !?
            Que pensez-vous de sa vue sur le Nucléaire civil !? (ce fut un sacré visionnaire pour l’informatique avec une réussite hors-norme).

          • @Rochain
            « C’est surtout un excellent homme d’affaires »
            Je ne vous le fais pas dire !!!
            Et le connaissant, s’il y met ses sous, c’est qu’il s’agit d’une excellente affaire à développer pour l’avenir.
            Un grand homme, une grande vision, LOL

          • @Rochain
            Et les 121 milliards d’euros dans les renouvelables chiffré par la Cour des Comptes, vous n’en avez pas marre, pour le peu de production ?

          • Non, j’en ai d’autant moins mare que ces 120 milliards ne sonr que virtuels tant que ces contrats ne sont pas arrivés à terme et que depuis plus d’un an, les contrats de compléments de rémunération qui ont succédés à ces premières formes d’aide on commencé à les rembourser à gros bouillon en raison du prix exorbitants des production produites à coûts très bas et vendues à prix d’or sur le marché !
            Aujourd’hui le renouvelable subventionné la France, sortez de vos vieux fantasmes Cochelin.

          • @Serge,

            Ce qui est certain, c’est que le secteur des ENRi françaises est composé à sa tête pour une bonne part d’excellents Homme d’Affaires…

            Pas d’avis sur la carrière de Bill Gates donc… Un des hommes qui eut raison avant les autres sur l’évolution informatique durant 2 bonnes décennies… C’est vrai qu’il a un peu raté le virage internet.

          • Une commission sénatoriale particulierement compétence sur le plan scientifique qui n’hésite même pas à faire une compte du cout de superphénix à hauteur moitié moindre que celle calculée par la cour des comptes….. qui ne sait probablement pas compter ?

          • @Rochain
            Vous oubliez que l’Etat (l’Etat, c’est nous tous), par le bouclier tarifaire, dépense à tour de bras pour limiter la hausse des prix de l’énergie. Ce qu’il récupère d’un coté, il le dépense en masse de l’autre.

          • Qu’est ce qui vous fait croire que j’oublierais que l’état c’est nous ?
            Je sais très bien que ce sont les renouvelables assujettis au complément de rémunération qui vous permet de fouler moins cher avec une prime offerte par les renouvelables… Au profit des populations…. Vous voyez, je ne me trompe pas de cible, moi. L’état n’est que le collecteur de l’argent qu’il redistribue généreusement tout en n’ayant fait aucune communication quant à l’origine des fonds redistribués quand il a fait l’annonce de sa grande générosité, ce qui aurait peut être redorer l’image des renouvelables auprès du public convaincu qu’il continue à subventionner ces renouvelables ce que pas grand monde ne rapporte à ce public, bien au contraire. On pourrait copter le nombre de vos seuls message rabachant les fameuses subvention s et même en les anticipant jusqu’en 2030 comme si elles avaient été versées, il  » y a encore que deux de vos messages en arrière
            …. Vous savez celui où je n’en avais pas mare de payer ces 125 milliards pour si peu de résultats ?

          • @Rochain
            La commission sénatoriale ne méconnait pas le chiffrage de la Cour des Comptes puiqu’elle le publie, mais l’amende à raison : « Sur ce point, le rapport précité de la Cour des Comptes de 1996 sur le coût de Superphénix fait référence. Il évalue ce coût à environ 60 milliards de francs en cas d’arrêt de l’exploitation du réacteur au 31 décembre 2000. Cette évaluation couvre cependant non seulement le coût de combustion et des premières charges de combustible et le coût de fonctionnement, mais aussi les charges futures de la post-exploitation, du retraitement du combustible, des charges financières et du démantèlement. Ceci est peu connu. En réalité, le coût de construction de Superphénix s’est élevé à moins de 30 milliards, dont seulement la moitié à la charge d’EDF47(*). »

          • Oui c’est exactement ça, il ne me connais pas le rapport de la cours des copte puisqu’il le modifie… Mais on connaît l’objectivité de la coission sénatoriale dont fait partie Gérard Longuet… Un sacré meneur…..qui se substitue autant à la cour des comptes qu’aux études scientifiques pour imposer ses propres vues de spécialiste dans tous les domaines.

          • @Serge,

            Sur votre commentaire dont l’extrait suivant : «  » qui se substitue (…) aux études scientifiques pour imposer ses propres vues de spécialiste dans tous les domaines «  » Je trouve une autodescription de votre personne assez juste et « pas piqué des verts » (Lol !) …
            Encore une fois faites attention tout est sujet à des limites en ce bas monde, faites attention à votre condescendance, elle dépasse souvent les bornes de l’acceptation moyenne d’un individu Lambda (un conseil de la part d’un con ! mais pas descendant de condescendants).

      • @Marc.
        Je suis bien d’accord pour le développement indispensable des intermittents dans les prochaines années, mais pour une raison différente.
        Pour une fois, Rochain ne dit pas une ânerie, nous n’avons plus le temps pour construire les centrales nucléaires qui vont nous manquer.
        Donc on fera plus de steps pour lisser plus de solaire, un peu plus de bio (et j’espère pas par des cultures spécifiques), …
        Et on va avoir besoin de compléter tout ça par du pilotable, même en faisant un peu d’économie d’énergie et de pilotage des consommations.
        Et je ne vois pas autre chose pour compléter que des centrales à flamme, plus des intermittents éolien et solaire pour réduire l’impact climatique.

        Ce que j’espère, c’est que dans 25 ans, nos politiques aient eu le courage de lancer le nucléaire capable de remplacer ces installations en fin de vie.

        Répondre
        • @Hervé Guéret,

          Que pensez-vous de mettre dans le Lot des STEP additionnelles nécessaires (3GW d’après RTE) de petites et moyennes STEP !?
          Elles ne seraient pas connectées sur le réseau THT et pourraient avoir de multiples usages (qui seraient des sources d’amortissement des bassins, voir pour ceux-ci un financement uniquement partiel par l’énergéticien).
          Une somme de 100 STEP de environ 10 MW équivaut à une STEP d’ 1 GW ! (en théorie)
          Aujourd’hui les plages d’entrées de DATA dans les outils de contrôle commande sont énormes. Sur le dernier gros projet de « système où j’ai travaillé le SCADA central rassemblait 30.000 points d’entrée. Il y a 40 ans c’était nettement moins, donc faire de grosses STEP était logique. A l’inverse on peut penser qu’aujourd’hui de multiples petits ouvrages sont gérables facilement (avec en plus l’avantage du foisonnement qui fait qu’une panne sur un élément infime n’est pas ressentie, à ce jour une panne sur 1 turbine Pelton ou 1 turbine pompe de Grand’ maison cela est significatif …).
          Les STEP sont bonnes et nécessaires dans tous les scénarios de RTE et à la même échelle (+3 GW).

          Répondre
          • @APO
            Désolé, je ne suis pas compétent en la matière, mais à priori une STEP doit être connecté sur un réseau où se trouvent les sources (éoliennes, panneaux solaires, nucléaire aux heures creuses, …) pour remonter l’eau, ainsi que des consommateurs lorsqu’on turbine. Moyenne ou HT, je ne sais pas.
            Par nature, je suis plutôt centralisateur sur ce genre de trucs, et si on veut profiter un peu du foisonnement, il faut bien être sur le réseau THT.
            En ce qui concerne la gestion des système par SCADA, il est clair que les évolutions techniques permettent de piloter de très nombreuses sources de petite taille (qu’il faut tout de même entretenir), ce qui était impensable il y a pas très longtemps.

            Ceci dit, le point qui me semble difficile à résoudre sans avoir 70% de nucléaire comme au bon vieux temps, ce sont les périodes d’hiver sans vent pendant plusieurs semaines.

          • Les fantasmes de Gueret : « les périodes d’hiver sans vent pendant plusieurs semaines. »
            Gueret qui n’a jamais regarder la moindre carte de météo-France -Vent imagine des situations qui ne se sont jamais produites comme si elles étaient permanente … je tiens à sa diposition 2 années d’enregistrement des ces dites cartes, et il pourra y voir combien ses fantasmes sont ridicules. Gueret n’a pas la moindre fible physicienne, le B-A-BA de la physique, c’est l’observation et l’expérimentation avant de monter des théories qui ne peuvent être que fumeuses lorsqu’elle ne s’appuient pas sur au moins une de ces deux bases solides. Le caractère futile de ses théories sont mises en évidence par cette carence.

          • Le back-up ou moyens de pointe thermique et hydraulique ne sont pas une nouveauté:
            Lors de la pointe de demande de 102 GW le 8 février 2012, l’éolien était à 2 GW, le nucléaire à 60 GW.
            40 GW ont donc été couverts par l’hydraulique, les centrales thermiques fossiles françaises et voisines.
            Cependant, une partie de ces moyens en centrales thermiques n’existe plus, surtout en France.

          • @Hervé Guéret,

            Pour « les périodes sans vent hivernales », vous devriez remplacer par ; «  » durant les périodes de froid prononcé avec une légère Bise d’Est Nord-Est la production éolienne aura du mal à dépasser 10% de la puissance installée voir 5% par moment. Cette petite Bise glaçante rafraichissant tout sur son passage surtout dans la partie Nord du Pays, les besoins énergétiques deviennent colossaux et l’éolien est très bas. De plus le ciel légèrement voilé et/ou couverts par des nuages de amenant de la neige par endroit, le givre à d’autres, de grandes surfaces de PV sont incapables de produire. Tout cela(Hiver claissique il y a 30-40 ans) met les ENRi au plus bas en production cumulée par jour sur l’année (même SR allume pile poil à ce moment son chauffage sans avoir réchauffer suffisamment sa maison avant donc c’est à fond, comme beaucoup d’autres Français qui ont fait un peu les malins et laisser leur maison se refroidir au pire moment…)… Donc Comment produire suffisamment d’électricité ???

          • @APO
            Tout à fait d’accord.
            J’ajouterais que la forme en cubique de la courbe puissance d’une éolienne (pareil pour les hydroliennes) en fonction de la vitesse vent fait que pour des petits vents disons jusqu’) 20 ou 25 km/h), la puissance fournie est négligeable.
            Et que ça aggrave de façon considérable le problème, et est responsable du faible taux de charge.

            Il y a une autre question que je commence à me poser.
            – A priori, les alternateurs des éoliennes sont connectées sur le réseau, et tournent dons à vitesse fixe.
            – Toujours à priori, les alternateurs sont reliés aux pales par des engrenages de rapport de multiplication fixe.
            Si ces deux points sont vrais, le rotor tourne à vitesse constante quelle que soit la force du vent, sauf à basse et haute vitesse où on le déconnecte, pales arrêtées.
            Or, le rendement aérodynamique des pales n’est à son maxi si la vitesse de rotation est proportionnelle à la vitesse du vent.
            D’où ma question toute bête :
            Le problème est-il résolu par des engrenages variables, ou par un asservissement de la rotation des pales ?

            Je vais un peu chercher.

          • @Hervé Guéret,

            Pour les éoliennes, les pales sont souvent orientables et il y a des boites de vitesse sur certains types d’engins…

            Pour les hydroliennes, le problème est encore plus complexe avec les perturbations d’écoulement de l’eau… Depuis que l’humanité fait des moulins à eau puis des barrages, elle fait du guidage de l’eau pour optimiser le flux d’eau sur le « convertisseur » et que ce flux d’eau ne soit pas trop perturbé et donc perturbant… (petit canaux d’amenée vers les « roues » des moulins avec souvent un petit bassin tampon pour les moulins et conduites forcées dans la plupart des barrages vers les turbines…). De plus les courants marins (comme dans l’installation de Bréhat) ne sont pas exactement alignés d’heure en heure (les cartes de courant marins en manche le montrent et celles à des échelles plus locales sont encore plus explicite, en naviguant on s’en rend compte avec parfois des tourbillons à la surface par grand coefficient. Je n’ai pas vu cela de mes yeux mais un cousin m’a dit avoir vu un bateau sous spi faire un 360 degré à l’entrée du Golfe du morbihan par grand coefficient malgré un vent pas trop mou et le courant théorique dans le dos…). Les hydroliennes risquent de rester un rêve (surtout dans de l’eau de mer qui est « agressive » par nature sur les mécaniques immergées avec peu de facilité d’accès, le Raz Blanchard si vous connaissez, c’est un sacré « tapis roulant » marin à vitesse variable et bien régulier et pas par intermittence, y mettre un Bateau à l’arrêt pour des travaux au fond de plusieurs heures, c’est de l’acrobatie…).

            Par contre d’autres installations marémotrices sont possibles mais ce sera(it) de petites puissances (quasi négligeables à l’échelle de la France), prévisibles et non pilotables. Ce serait donc surtout avec des vocations autres dont la protection aux inondations par grande marée haute des villes et infrastructures en amont et aussi le franchissement des estuaires qui pourrait motiver de tels nouveaux ouvrages. L’aménagement de la Rance permet aux habitants de Saint-Malo d’être en quelques minutes – hors Traffic – à Dinan puis vers les autres communes touristiques de la cote et réciproquement…

          • @APO
            Merci pour les éoliennes, je vais creuser cette question intéressante.
            Pour le Blanchard, j’ai dû le passer une dizaine de fois à la voile, et le raz de Sein une vingtaine.
            Outre le fait que poser une hydrolienne dans l’axe du courant quel que soit le coefficient de marée et le moment du cycle est une gageure, ce problème de puissance fonction du cube du courant est une sacrée merde.
            Les coefficient de marée se baladent entre 20 et 120.
            Mais prenons les variations les plus usuelles entre 40 et 100, et plaçons le plateau de la puissance maxi (comme pour une éolienne, vous le coef de 80.
            La puissance au niveau de l’heure du maxi du courant va passer de un à deux au cube, soit huit fois.
            Et vous approximez le courant par une sinusoïde, et faites varier à nouveau la puissance comme le cube de la vitesse absolue de la sinusoïde, le max variant comme le cube du coefficient.
            Et bien, le résultat à une drôle de bouille LOL
            Inutilisable.

            P.S. J’ai un souvenir d’une tentative pour rentrer en rade de Brest contre vent et courant en tirant des bords dans les contre-courants derrière les pointes; on a eu des instants de grande émotion dans les tourbillons LOL Sans danger, en fait.

          • Pour info, l’offshore n’évolue pas comme l’onshore en période anticyclonique hivernale.
            C’est particulièrement le cas en France et dans la péninsule ibérique.
            Exemple en ce moment (bien qu’on ne soit qu’en automne).
            https://www.windy.com/fr/-Rafales-gust?gust,51.041,2.197,4
            Il reste des journées d’éolien (onshore + offshore) très faibles, mais elles sont rares. La question de l’effacement de l’industrie se pose pour ces journées-là (plutôt que de conserver des centrales à gaz qui ne serviraient que quelques jours par an).

          • @Marc,

            Je pense que l’on arrivera pas à installer globalement plus d’ENRi que ce qui est mentionné dans le scénario N3 de RTE (peut-être pour la Solaire et encore, la Chine risque de jouer sur ce levier prochainement et on sera « tout nu » avec au moins 15 ans pour monter une filière complète… et en plus produire des panneaux PV avec peu de Gaz « bon marché » ou de « charbon bon marché », ça sera pas gagné ni donné…). L’éolien Offshore n’est que peu ségrégué, mais celui par grande profondeur (supérieur à 100-150 m) je n’y crois pas trop du fait des multiples contraintes, l’éolien offshore posé Oui et en plus il y a des choses (autres activités) à faire autour…, mais cela reste pas très esthétique (pas mal de monde commence à faire la « gueule » en Loire atlantique avec ce nouvel Horizon! il vaut mieux que cela produise bien sinon ça va jaser encore plus fort…)
            Parti comme on est, on aura du mal à faire le scénario N1 pour le Nucléaire…

            Le résultat est donc que oui il risque d’y avoir un effacement majeur de l’industrie en général mais pas par intermittence (Hélas !) … Ca va « piquer » très fort et faire atterrir beaucoup de monde dans les années à venir… (sauf SR de par son Age et de sa conception du traitement des données…). L’Europe est sur une très mauvaise pente !!!

          • @APO
            Parfaitement d’accord. Hélas.
            Et ce sera extrêmement difficile d’investir les sommes faramineuses pour les deux filières, nucléaire et renouvelable, surtout avec la dette terrifiante et la volonté farouche de bien des Français de ne pas baisser leur niveau de vie.
            Et avec les taux de l’argent qui devraient monter.
            Nous avons eu des dirigeants à très courte vue depuis la fin des constructions de nos réacteurs.
            Et tout finit par se payer.

          • @Hervé Guéret,

            J’ai mis quelques années à comprendre le « décroissantisme » de Jancovici. Maintenant j’en suis assez convaincu. Le problème est que personne n’y est réellement préparé, ni ne le souhaite donc comme il disait dernièrement ce sera des successions de période de récession plus ou moins longues et prononcées et de pseudo-croissance intermédiaire… Ce genre de situation n’est pas propice à générer de la lucidité dans les investissements de long terme nécessaire qui sont nombreux et qui pourraient être réellement porteur d’espoir. Un peu de frugalité n’a tué personne (la vie dans un voilier durant quelques jours, cela peut être assez « spartiate », vous connaissez) et beaucoup de gens aisés « payent » fort chers des vacances diverses où la frugalité est au RDV… Par contre pour les classes défavorisées, le laisser-faire de récessions les unes après les autres va créer de la misère, de la rancœur et tout plein d’autre chose qui ne seront que le terreau d’explosions sociales non contrôlées et parfois imprévisibles (A titre personnel, étant provincial et de Morlaix – ville où durant ma jeunesse j’ai vu de multiples manifestations violentes du monde agricole – je n’ai pas du tout été surpris de la crise des Gilets Jaunes à ses débuts, le terreau était là par contre l’étincelle n’était pour moi pas justifiée, j’ai plus été surpris de sa durée mais les tentatives de récupération diverses ont quelquepart fait durer le « machin ») …

          • @APO
            Ah, Morlaix, que de souvenirs, et la baie est splendide.
            Veinard.
            J’ai été quelques temps dans ma jeunesse moniteur de voile à feu l’école de voile du Château du Taureau.
            Quelle ambiance.
            Pour en revenir aux GJ, oui, le déclenchement était stupide, et la réaction du gouvernement crétine.
            Je me souviens encore de mon étonnement devant la stupéfaction visible de Macron à sa première intervention qui a suivi, livide, décomposé, …
            Il me semble que le fond de ce genre de mouvements, comme pour l’attraction vers les populistes provient d’un sentiment d’injustice sociale.
            Et effectivement, j’ai eu une bonne carrière d’ingénieur, porté par la culture familiale (père X, sciences po, licence d’Anglais, école du guerre américaine, recyclé dans l’expertise comptable, et à sa retraite, il relisait les classiques latins dans le texte).
            Les difficultés de ceux qui ne sont pas portés par le milieu, comme notre beau Serge, sont considérables, et leur succès méritoire.
            Chez nous, l’Europe a été mal gérée, à la petite semaine, et l’imposition insuffisante de nos grands groupes européens, via nos propres paradis fiscaux, comme Irlande et Luxembourg, sont suicidaires.
            Et ce sentiment d’inégalité, d’injustice, amène à ne pas vouloir soi même faire des efforts.
            Et comme on va de toute évidence être obligé par l’élévation inéluctable des taux d’intérêts de fermer la vanne de l’argent facile, et au contraire d’attaquer la diminution de la dette, les GJ en bis sont inéluctables.

            Pour Jancovici, oui, c’est un type solide, et je n’ai jamais vu dans ses présentations, y compris à l’École des Mines de Paris, quoi que ce soit à redire.
            Cours N° 1 : https://www.youtube.com/watch?v=xgy0rW0oaFI Éléments de base sur l’énergie au 21ième siècle.
            Remarquable.

            P.S. La place de la mairie à Pordic est la place Émile Guéret, mon arrière grand père, le pharmacien du coin, donc on trouve encore un bouquin sur l’histoire de Pordic à acheter sur le net.

  • Rochain : » De quoi dépend la vitesse orbitale d’un objet a une altitude A au-dessus du sol de la Terre, sachant connus la masse de la Terre et son rayion, ainsi que la constante de gravitation ? »

    Gueret qui ne compren d rien : « Ce cas est simple uniquement dans une orbite circulaire, info manquante ».

    Rochain : Ridicule, il est général quelle que soit la trajectoire de l’orbite. La vitesse orbitale ne déppendant que de l’altitude dans une orbite élliptique l’altitude cheangeant constament,, la vitesse de l’objet en orbite varie également constament en fonction de cette altitude . Ce que traduisent très bien les trois lois de Kepler ! Plus laltitude est élevée moins la vitesse est élevée. Ainsi il faut 1 mois à la Lune pour faire le tour de la Terre à 400 000 Km, 24 heures seulement à un satellite géostationaire à 36 000 km d’altitude, et seulement 93 minutes à l’ISS à 420 Km d’altitude ! mais ce pauvre Gueret qui croit savoir quelquechose en mécanique classique (dite Newtonienne) n’a rien compris et essaie de faire passer ceux qui savent pour des ignorants, alors qu’il est incapable d’expliquer le cas de ces trois exemples.pourtant simples :
    La période orbitale c’est [4 pi^2 (R+A)] / GM
    R (rayon de la Terre, G (constante de gravitation), M (masse de la Terre), 4, et Pi sont des constantes pour un objet en orbite autour de la Terre, seul l’Altitude A varie et donc la période de l’objet, comme sa vitesse ne dépendent que de A

    Ce pauvre Gueret croit que la Lune a une fusée aux fesses pour lui imposer sa vitesse, il n’a pas compris seulement que le moteur, c’est la gravitation imposée par la masse de la Terre et que plus on est loin du moteur moins on est rapide.pauvre, pauvre Gueret qui s’obstine au lieu d’essayer de comprendre ce que je lui explique, il veut refaire la loi de gravitation et détroner Newton…. un peu court quand même le Gueret.

    Répondre
    • @Serge,

      Vous avez sorti l’Alambic !!!
      Après avoir mal posé le problème du fait d’une série de couches diverses et parfois contradictoires, vous attendez de la limpidité !!! Vous êtes « Bô » !!!

      Vive Rochain Ministre de l’énergie !!!

      P.S.: étant tout de même pro-ENRi (mais de moins en moins, vous êtes d’ailleurs une des personnes qui m’a le plus ouvert les yeux pour arriver à cette moindre affection…), je pense que vous nuisez LARGEMENT à la cause des ENRi sauf pour les dogmatiques un peu comme vous. Les Sectaires cela attire du monde mais en effraient bien plus en proportion…

      Répondre
    • Sacré Rochain
       » La vitesse orbitale ne déppendant que de l’altitude dans une orbite élliptique »
      Oui, une fois définie l’ellipse, qui dépend de multiples paramètres.
       » l’altitude cheangeant constament,, la vitesse de l’objet en orbite varie également constament en fonction de cette altitude »
      C’est exactement ce que je disais :
      « on a une trajectoire elliptique dont l’un des foyers est le centre de la terre, et la vitesse évolue en permanence de telle façon que la somme des énergies potentielles et cinétique reste constante »

      Rochain, vous êtes très bon pour aller chercher dans vos vieux polycopiés les belles références, les belles équations et les jolis noms, mais dès qu’il s’agit d’avoir du bon sens en physique, ce qui nécessite d’avoir le fond de culture scientifique qui vous manque, vous déraillez.
      Et vous passez votre temps ultérieurement à tenter de vous raccrocher aux branches.

      Dans cette triste histoire d’objet sur orbite, tout ce que j’ai écrit est parfaitement exact, et ce n’est pas votre cas.
      Cordialement vôtre LOL

      Répondre
  • Le redresseur du four électrique d’une aciérie génère des distorsions harmoniques bien supérieures à celles d’un millier de véhicules électriques en charge dans un quartier et raccordés au même transformateur.

    Cependant, ce four électrique d’aciérie ne perturbe pas le réseau.

    A Paris, les dépôts de bus électriques auront une puissance de 10 à 15 MW, pour recharger 200 bus simultanément en cinq heures, et cela ne perturbera pas le réseau électrique.

    Les chargeurs de batteries ne sont pas les seules sources de charges non linéaires. Pour les fortes puissances, en dehors de certains centres industriels, on trouve les « data centers ». Dans les rues, ce sont les éclairages à LED. Dans le résidentiel, ce sont les pompes à chaleur qui posent problème.

    Les filtres d’harmoniques sont justement utilisés pour ne pas transmettre ces harmoniques au réseau, comme d’autres dispositifs permettent d’éviter la propagation d’autres perturbations.

    L’importance de ces harmoniques est différente selon le type de chargeur (embarqué ou pas, AC ou DC), la technologie utilisée pour leur réalisation et donc leur capacité à limiter les harmoniques conformément aux normes.

    Certains chargeurs peuvent ne pas respecter les normes en toutes circonstances, sans que cela ne pose de problème. La situation va évoluer avec la multiplication des véhicules électriques, aussi bien pour la technologie des chargeurs que pour les adaptations du réseau.

    Par ailleurs, les suppositions sur l’éventuel employeur sont une fois de plus inappropriées et sans intérêt.

    Répondre
    • Merci Marguerite, intéressant.
      Je vais creuser cette question qui m’intéresse, en particulier sur les filtres harmoniques sur les chargeurs de batteries de véhicules électriques. Je suis curieux de leur composition et de leur efficacité.
      Ce que j’ai trouvé jusqu’ici sont une confirmation des pertes élevées dans les transformateurs en présence d’harmonique, et un détail auquel je n’avais pas pensé, l’apparition de courants éventuellement violents dans le fil de neutre en cas de présence d’harmoniques de rang 3 et multiples.

      Cordialement.

      Répondre
      • RTE sachant très bien et bien placé pour le savoir, que 95% des charges hors période de vacances d’été, sont faites au domicile et de nuit, cette recommandation a un tout autre but. Nous sommes en période de sensibilisation, de super-sensibilisation même. Il ne faut pas hésiter à menacer… C’est très important, car beaucoup plus efficace que de couper les bornes aux heures de forte charge du réseau mais…… Pas des bornes.

        Répondre
        • Aaaahhh Serge !!!

          Un Borné séchant aux bords des flammes sans se chauffer…
          Ne connaissant pas de bornes pour déblatérer des énormités…

          Vous êtes Unique, toujours plus haut, toujours plus Fort, au-dessus de toute attaque, vous êtes Stratosphérique dans vos analyses…
          Essayez de revenir sur Terre (sur le plancher des vaches) dans le monde réel pour vos analyses et commentaires de temps en temps. Le monde des étoiles est loin et inatteignable aux petits Humains que nous sommes…
          Et essayez d’accepter (comme le font tous les « bons » scientifiques) de la controverse !!! Et ne versez pas dans les délires avec votre vue macro-générale qui regarde un horizon abstrait !!!

          Répondre
          • @Serge,

            Je suis con sur pas mal d’aspects je vous l’accorde volontiers, mais pas descendant de condescendants.

            Et vous, êtes-vous borné dans votre condescendance !? (elle parait vraiment illimitée !!!) – Une de mes grand-mère avait une belle expression : «  » 3 plumes au cul et il s’envole ! «  » … Vous devriez essayer Serge !

          • @APO
            Vous êtes vraiment méchant avec Serge !!!
            Le pauvre, il fait son possible pour préserver sa réputation de grand scientifique dont il a besoin pour vendre ses bouquins !
            Et on lui fait des misères LOL
            Soyons miséricordieux !!!

          • @Hervé,

            Sur la miséricorde, je rétorquerais que la Corde de la misère est en train de rattraper nombre d’Européens pas trop aisés !!! Mais pas trop les CSP+ et autres retraités « pas fauchés » au soleil qui ont de plus bien investi dans les ENRi à prix garanti !!! Les impacts du pacte sur les ENRI entre les  » « écolos-rosés »&leCapital Risque Ultra libéral  » va avoir un impact énorme sur nos sociétés (Avis personnel) et même contre-productif sur les ENRi nécessaires à développer dans le Futur…

            J’ai du mal à « réaliser » l’impact des 200 milliards que le Gouvernement allemand injecte pour limiter la crise énergétique, juste pour 1 Hiver !!! – https://www.liberation.fr/international/europe/lallemagne-debloque-200-milliards-deuros-contre-la-guerre-du-gaz-de-poutine-20220929_7PDPJKAOVVBU5DGR2KRMZXZO2Y/ (j’ai mis Libé, comme cela Serge acceptera la « source » !)
            J’ai du mal à penser que le gouvernement allemand tiendra à ce rythme jusqu’à la fin du printemps prochain !!! Les Classe pauvres et petites classe moyenne risquent de se révolter « méchamment »…
            Le populisme gagne partout en Europe et ce n’est pas bon signe pour le Futur…

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