Concession de 30 ans à Voltalia pour une centrale photovoltaïque

Voltalia, acteur international des énergies renouvelables, a remporté un contrat de concession pour une centrale photovoltaïque de 140 mégawatts à Karavasta en Albanie, a déclaré samedi le président de la Chambre de commerce et d’Industrie France-Albanie.

Le Ministère de l’Infrastructure et de l’Energie albanais avait attribué mercredi à Voltalia un contrat de concession de 30 ans, suite à un appel d’offre lancé en janvier mais retardé à deux reprises en raison de l’épidémie du coronavirus et de l’interdiction des déplacements qui s’en est suivie, a indiqué le président de la Chambre de commerce, Julien Roche.

« Avec une capacité de 140 mégawatts, le projet de Karavasta représente pour Voltalia la deuxième plus importante centrale photovoltaïque au monde », selon lui.
Les autorités albanaises de l’Energie ont annoncé que Voltalia va investir 100 millions d’euros à Karavasta, qui bénificie en moyenne de 2.700 heures de soleil par ans.

Sur les 140 mégawatts, la moitié sera vendue à 24,89 euros le mégawattheure via un contrat de vente d’énergie de 15 ans conclu avec l’Etat albanais, a-t-il précisé.
Le reste de l’énergie sera vendu selon les termes d’un autre contrat à long terme négocié sur le marché.

Voltalia est présent en Albanie depuis 2018 à travers des contrats de construction clés en main pour des clients tiers portant sur trois centrales photovoltaïques (7,5 mégawatts) situées à 10 kilomètres de la future centrale de Karavasta.

L’Albanie continue à diversifier ses énergies renouvelables en se tournant essentiellement vers le solaire et l’éolien, selon les autorités albanaises.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Il serait intéressant de dire par quels moyens pilotables sont régulés:
    – l’équilibre production=consommation (il faut de 5 à 10 % de centrale gaz à 490 G/kW.h de CO2) ce qui passe les émissions voltaïques de 45 à plus de 90 g et l’éolien de 12 à plus de 60 g
    – la production quand il manque du vent et:ou du soleil (490 g au gaz?)
    On constaterait alors que ces énergies ne sont pas vraiment « écologiques ».
    rappel: le nucléaire est à 12 g et n’a pas besoin d’aide…

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    • Quand aurez vous fini de pomader les forums de vos aneries ? Et de prendre tous ces professionnels pour des imbéciles ? De toutes les façons s’ils vous expliquaient comment ils résolvent vos soi disant problèmes vous n’y comprendrez rien, vous n’avez pas les clefs.

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  • L’Albanie est sans doute la pays le plus pauvre d’Europe au sens géographique. Il n’ont que du soleil et du vent. Je ne suis pas un fana de ce type d’energie, je l’ai déja affirmé, et j »‘en rappelle la raison, il est impossible d’équilibrer un réseau avec ces seules sources d’energie, un stockage est indispensable.Dans le cas de l’Albanie qui doit composer de plus avec une mafia tres organisée et influente, ce pays n’a pas d’autre choix. Entre nous et puisqu’on est seuls, la mafia est aussi présente en France sur sous forme de Lobbies, je sens que je vais encore me faire des amis et ce y compris dans les energies renouvelables particulièrement.Mais personnellement, mes valeurs m’obligent à me tenir éloigné de ce genre de choses.
    Pour revenir pragmatiquement à la pertinence du solaire en Albanie, où l y a aussi un peuple formidable, ma réponse est simple. Je ne vois pas quel type de critique adresser à ce projet, puisque ce pays n’a pas d’autre choix possible et fait donc avec les moyens du bord. Si c’est une sté française qui réalise, tant mieux. D’ailleurs je suis persuadé que EDF Energies Nouvelles connaissait le projet et qu’elle n’a pas suivi à cause du risque financier.
    Vous remarquerez que je ne prends pas de gants pour m’exprimer, mes valeurs morales sont inflexibles. Je fais tout pour sortir d’une situation épouvantable et pratiquement insoluble, mais dans le respect de mes valeurs qui sont cependant tres répandues en France. Mais à 75 ans dans 3 mois et si je veux voir mon rêve se réaliser de mon vivant, je dois prendre tous les risques et créer l’electro-choc. Je viens d’écouter Bernard Henri-Lévy sur France Inter, c’est pour moi un personnage assez trouble, mais il ne dit pas que des conneries et il a dit ou à peu près : » le tété travail est un ersatz de travail, car rien ne peut remplacer le contact humain et les yeux dans les yeux d’homme à homme ». Homme avec un grand H c’est à dire genre humain. C’est profondément juste. Sous-entendu, derrière l’écran de l’ordinateur, il y a des personnes honnêtes bien sûr, mais aussi un bon gros paquet de fripouilles. et ceux avec qui je dialogue, et qui me répondent, me font l’immense honneur de reconnaitre l’intérêt de mon discours et même si je ne partage pas leurs idées, je l’apprécie, ce ne peut pas être une fripouille. Les fripouilles ne répondent jamais à un message qui contient des valeurs fortes. C’est dans la même ligne que Bernard Taie qui avait dit à la mort de Bérégovoy : « Les fripouilles ne se suicident pas ». Il y a a donc aussi des fripouilles qui ont une colonne vertébrale, dans ce cas, mais dans ce cas seulement, ils ont droit à ma mansuétude.

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    • Mon cher Claude,
      D’après ce que je lis dans votre post, faisant allusion à l’éolien et au solaire à propos du projet albanais :
      « Il est impossible d’équilibrer un réseau avec ces seules sources d’energie, un stockage est indispensable »
      Je crois que vous vous êtes forgé une conviction erronée qui peut être comparée à un pronostique basé simplement sur les lois du hasard, mais nous en sommes loin. Nous connaissons parfaitement la variation de la demande en fonction des saisons et des heures de la journée comme nous connaissons grâce aux prévisions météorologiques les niveaux d’ensoleillement et de vents dans les différentes zones morphogéographiques du territoire. C’est à dire d’une par la consommation et d’autre part la capacité de production.
      Pour introduire le principe imaginez simplement que l’on s’équipe pour surproduire par rapport au besoin maximum de la plus forte consommation. La question est de savoir si cette surproduction c’est 1% de plus que le besoin maximum, ou 1000 ou 10000% de plus. C’est ce que nous devons définir.
      La fourniture reposant uniquement à priori sur des phénomènes naturels, est-il possible qu’ils fassent défaut en totalité et durant combien de temps ? 100%du temps durant une année entière ? C’est aussi stupide d’imaginer ce cas extrême que d’imaginer une surproduction à 100 000%.
      Bien sûr nous ne sommes pas dans l’analyse de ce qui est pour cette alternative au nucléaire mais dans l’analyse de ce qu’il faudra, alors que pour le nucléaire nous sommes dans l’analyse de ce qui est. En revanche, dans ce qu’il faudra nous manquons encore d’enregistrements pour tout le coté de l’éolien marin puisqu’aujourd’hui nous n’en n’avons pas, mais on peut le simuler par des modèles tenant compte des caractéristiques des turbines marines en cours d’installation et/ou bientôt disponibles ainsi que les enregistrements des vents déjà bien connus par des sondages à l’altitude où seront implantées les turbines. Notamment nous savons que la régularité des vents d’altitude est très supérieure à celle des vents d’intérieur permettant de compter sur des facteur de charge de 50% ce qui s’approche de celui des centrales nucléaires vieillissantes tombé à 68% en 2019 et qui ne les atteindra même plus en 2020, mais ce n’est pas le sujet.
      Par ailleurs, quelle que soit le niveau de suréquipement éolien que l’on envisage (à moins de tomber dans l’aberration des 1000%), Il y aura des périodes où le niveau de surproduction sera insuffisant, il faut donc prévoir un moyen de compléter le manque de production pour répondre à la demande de consommation.
      Ce n’est donc qu’un problème connu sous le nom de minima et de maxima dont il faut déterminer l’optimum. Il se simplifie au sens où l’on n’a pas besoin négocier la solution en tenant compte du minima car une éolienne, ou un parc entier et même plusieurs parcs simultanément peuvent être déconnectés en moins d’une seconde sur un télé-signal (ce qui n’est pas le cas d’une centrale nucléaire). Les données chiffrées que je vous donne ensuite ne sont que des relevés fournis par RTE et bien sûr si je devais participer au calcul d’équilibrage je les relèverais sur de plus longues périodes et avec des échantillons bien plus fournis. Tenons pour bon provisoirement qu’en période d’hiver la puissance appelée aux heures de pointe sur des durées d’environ 3 à 4 heures est de 80GW et 60 en été.
      En tenant compte de ce que nous pouvons fournir en puissance durant un temps déterminé par des moyens constants de réserves sécuritaires (Production : Hydraulique, bio-méthane, courants marins, houle, solaire à concentration….) et stockages où l’on retrouve les mêmes auxquels s’ajoutent les nouveau dispositifs de stockage comme les batteries dont les progrès ne cessent de faire la Une de revues, notamment sur le prix du MWh, et la chaleur qui est aujourd’hui exploité par le nucléaire chez les particuliers et qui se chiffre en millions de mètres cubes.
      Donc compte tenu de cette réserve de sécurité elle aussi chiffrable on peut abaisser le niveau de surproduction à une hauteur dépassant à peine le 50% de la puissance de consommation des heures de pointes car à ce niveau il faudra de très longues périodes à caractères anticycloniques sur tout le territoire avec une couverture nuageuse chargée sur la même surface du pays pour devoir entamer le capital de la réserve de sécurité. Je vous ai déjà fait remarquer que l’Allemagne est capable de se fournir un mois entier par an avec sa production de biogaz.
      Enfin, si le parc éolien plus solaire qu’il faut relativiser l’un par rapport à l’autre est en état de surproduction permanente de 50% par rapport au maximum des pointes de consommation cela signifie qu’un tiers du parc éolien peut être déconnecté de façon presque permanente, ne croyez-vous pas que ce serait dommage ? (c’est pourtant ce que l’on fait avec les réacteurs nucléaires : si vous regardez la puissance émise en permanence par le parc nucléaire, de l’ordre de 40 GW et ce qu’il devrait fournir avec les 46 réacteurs restant depuis l’arrêt de Fessenheim vous comprendrez que le nucléaire est en surproduction d’environ 50%).
      Donc, effectivement c’est dommage, car non seulement en régime moyen la surproduction est de 50% mais en réalité en dehors des 3 à 4 heures de pointe sachant le minimum de consommation qui est de l’ordre de 30GW, cela fait que la plupart du temps la surproduction n’est pas de 50% mais de plus de 110%. Alors il devient intéressant de mettre en place des dispositifs de stockages supplémentaires (chaleur, H2 qui devient intéressant, avec une énergie gratuite puisqu’elle serait perdu si on se contente de déconnecter les éoliennes, malgré sont rendement de conversion minable de 0,4). Cela augmentera la réserve de sécurité qui permettra de diminuer l’investissement d’installation (donc mettre moins d’éoliennes)….. et on recommence les calculs avec ces nouvelles données. Ce qui s’approchera un peu plus de ce qu’il faut investir pour garder sa marge de sécurité, et on recommencera ensuite à nouveau le calcul…. On appelle cela un model convergent à l’optimum.
      Pour bien d’autres applications j’ai fait cela plusieurs fois dans ma vie avec mon ordinateur, Choppin.
      A propose de votre autre message… cherchez bien, de l’extrême gauche à l’extrême droite, vous ne trouverez pas un couillon pour dire que Jaurès était un con. Et vous en trouverez à peine plus pour dire que ce n’était pas un grand homme comme on aimerait en avoir aujourd’hui.
      Bien cordialement,
      Serge

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      • Bonjour Serge,
        Bon, vos arguments ne peuvent pas etre balayés d’un revers de main, c’est sûr. Je vous l’ai dit et je le confirme, je ne forge pas mes convictions sur un diogme et de plus, je ne suis pas naïf. Je ne suis pas convaicu du tout pour revenir à mon procédé de production d’un tout petit peu d’electricité avec la biomasse (je ne vois absolument pas le risque qu’il fait courir à qui qui que ce soit, notre modèle est totalemen opposé celui de Gardanne et /ou de Cordemais on a sans doute englouti des millions d’euros en pure perte) et évidemment en cogénération, je suis absolument sûr de mon coup, et j’ai bien remarqué que la situation où nous étions avec notre gazéïfieur était totalement anormale et ne devait rien au hasard. C’est le seul appareil de cette taille, parfaite pour s’appliquer dans les territoires qui n’attendent que ça et qui n’a jusqu’à preuve du contraire n’a pas démérité, il a simplement était cassé par notre client, du fait d’une grosse panne réseau sur son site d’exploitation dans une serre du Nord-Finistère. Nous avions prévu un tout petit groupe diesel,de secours parce que sans électricité il est impossible de contrôler une machine truffée de moyens de surveillance électronique, c’est là tout le secret et la seule différence notable avec la prototype qui a tourné en 1984 en alimentation d’un moteur (français à cette époque) avec une quasi satisfaction totale, tenez vous bien en 1984 …..Et ça fonctionnerait plus aujourd’hui en 2020. Laissez moi rire, c’est grotesque. Lorsque nous passerons au TGI de Lorient, j’en apporterais toutes les preuves (je suis tres conservateur).mais quand cette affaire sera jugée et si nous tombons sur un juge honnête et je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, nous n’aurons aucune difficulté à prouver notre bonne foi. Notre client a acquis dans sa région, auprès de tous ses collègues serriste de tomates et même au sein de sa propre coopérative une réputation sulfureuse qui m’a été confirmée 100 fois. Mais on m’a aussi confirmé qu’il bénéficiait d’un soutien de personnalités puissantes. Alors ? Tout est possible.je pense tres sincèrement et je l’ai déja dit à mes collègues que nous ferions bien mieux de nous associer avec une entreprise étrangère, en France, je crains que nous gênions tellement de monde, que nous ne pouvons pas nous en sortir. Le monde de l’Energie en France est totalement verrouillé. Et je crois aussi à la thèse de Michael Moore, dont j’ai lu tous les bouquins et vu tous les films (ce gars là est un homme libre) les puissances financières manipulent les écologistes encartés. Nicolas Hulot a été manipulé, il a commis des erreurs de jeunesse, il en a pris conscience et il a brisé ses chaines, rien à dire si ce n’est bravo.
        Moi Serge, je suis aussi un homme libre, j’ai des convictions, je pense comme vous que solaire et éoliennes ont leur place , mais le nucléaire aussi, et j’assiste médusé à une mêlée incroyable. Moi, c’est clair, je ne suis anti-rien et pro-tout ce qui est un progrès, même imparfait. La perfection est un but qui s’éloigne lorsqu’on s’en approche. Volià, tout est dit. Et j’irais plus loin, je ne pense pas pas que Jaurès l’a dit, il n’a pas eu le temps, je ne pense pas qu’un progrès puisse s’opposer à un autre progrès de nature différente. Ceux qui pensent le contraire sont des obscurantistes bornés ou cupides ou les 2 à la fois.
        Bien cordialement
        Claude

        Répondre
  • J’ai oublié de parler de faits importants pour le jour ou nous pourrons enfin plaider notre cause en espérant que ce jour là, l’inventeur de notre procédé, un homme remarquable et lui aussi libre (nous sommes opposées en terme de spiritualité, mais nous savons bien l’un et l’autre que la voie choisie n’a aucune importance, l’important c’est le but et là dessus on ne peut pas passer une feuille de cigarette entre nous) soit encore de ce monde car l’épreuve que nous traversons n’a pas amélioré une santé déja fragile. Quelle tristesse !
    Les faits donc: nous avons négocié ce projet de démonstration, ne le perdons pas de vue, sur la base d’un clef en mains total, et au cours de la négociation nous avons à la demande du ou des clients sorti 3 prestations de notre contrat car ces clients pouvaient ainsi gagner 2 balles.
    – génie civil résulat 18 mois de retard pour incapacité à gérer un chantier, ça commençait mal. Nous avons appris rapidement, mais trop tard, que nos clients étaient en délicatesse avec la plupart de ses fournisseurs, ce qui explique bien des choses.
    – systeme d’appro en combustible . Inadapté à notre process . Nous l’avons démonté et refait à notre charge
    – le bouquet – le groupe électrogene de secours n’a jamais été installé.
    Sans commentaire.

    Répondre
    • Mon cher Claude,
      Je ne conteste pas le moins du monde la valeur et l’utilité de votre procédé, je le vois d’ailleurs comme un des outils de production à ajouter à la liste de ceux que je préconise pour assurer la production électrique dans les périodes de défauts des renouvelables à production variable qui font appel aux ressources naturelles comme l’éolien et le solaire, car toute source bas carbone est bonne à prendre pour éliminé les énergies non pas seulement fossiles, mais qui tirent leur matière minière du sol pour les transformer en énergie. Je pense que vous appréciez la nuance.
      Moi aussi j’ai des principes comme par exemple « La matière extraite du sol de la planète et qui ne peut pas lui être retourné après usage est un pillage du capital dont nous devrions être les gardiens ».
      Ou encore « La planète est un domaine fini, donc pas inépuisable, et aura donc une fin. Quelque soit la date de cette fin, priver ceux qui viendront après de ses ressources épuisées est un acte d’égoïsme car nous avons la connaissance et les moyens de nous en passer ».
      Ceci dit, bien sûr, vous n’avez pas écarté d’un revers de main ma démonstration mais vous ne semblez pas non plus en mesure de lui en contester un éventuel aspect qui la disqualifierait.
      Quand vous dites : « Je ne pense pas qu’un progrès puisse s’opposer à un autre progrès de nature différente. Ceux qui pensent le contraire sont des obscurantistes bornés ou cupides ou les 2 à la fois. » je peux aussi bien y lire que le véhicule automobile ne s’oppose pas à la calèche à cheval ….. Vous vous rendez bien compte que cela n’a pas de sens dans le temps. Par ailleurs, même contemporains deux novations peuvent s’opposer c’est d’ailleurs le cas le plus fréquent quand plusieurs systèmes concourent au même but, lorsque l’un deux ne présente que des avantages et aucun inconvénient par rapport aux autres, ces autres disparaissent pour autant qu’ils aient eu l’occasion de naitre. Et lorsque l’un est meilleurs que les autres ou certains d’entre eux mais présente des inconvénients que ne présentent pas certains autres, ces autres arrivent quelque fois à occuper des niches face à celui qui emporte la majorité des suffrages.
      Ce dernier cas de figure pourrait être ce qui s’applique au nucléaire s’il existait des pays où il n’y a ni vent, ni Soleil, ni mer, ni agriculture génératrice de déchets, mais ce pays existe-t-il à la surface de notre planète ? Ce n’est le cas d’aucun pays d’Europe et surtout pas de la France généreusement pourvue de toutes ces ressources qui nous permettent de ne rien voler à la Terre.
      Etes vous bien certain qu’il n’y a pas dans votre défense du nucléaire une raison viscérale plus qu’une raison refléchie ?
      Bonne semaine.
      Serge

      Répondre
      • Bonsoir Serge,
        Commençons par votre conclusion.
        « Etes vous bien certain qu’il n’y a pas dans votre défense du nucléaire une raison viscérale plus qu’une raison refléchie ? »
        Je vais commencer par m’essayer à vous répondre comme le ferait un anthropologue ou un neuro scientifique, mais je ne suis ni l’un ni l’autre: on pense que le siège de la pensée se trouve généralement dans le cerveau, mais on peut penser à juste titre que, oui, mais pas que …C’est sans doute vrai puisque l’homme n’est qu’un animal évolué et que les hommes qui habitent cette terre n’ayant pas tous bénéficié des meilleures conditions d’évolution simultanément pour des tas de raisons, certains conservent en eux plus d’instinct (de l’animal) que de raison (propre de l’homme) et en disant celà, je ne porte aucun jugement de valeur, on ne va pas refaire la controverse de valladolid. Un homme est un homme , point. Pour ma part, il y a des effectivement pas mal de sujets sur lesquels je m’exprime de façon viscérale, par exemple le nazisme, ou Trump, ou encore Bolsonaro, effectivement, là, ça provoque en moi une réaction viscérale de rejet. Par contre, pour ce qui contribue à la satisfaction des besoins élémentaires de l’homme, qui contestera que l’électricité répond bien à une nécessité absolue, alors dans ce cas, mon instinct bien au chaud dans mon cerveau reptilien peut dormir tranquille, je ne m’en sert pas.
        Et je peux vous exposer, mais ça commence un peu à me fatiguer, pourquoi je suis pro-nucléaire et mes arguments sont très pragmatiques. Si aujourd’hui le problème des déchets n’est pas résolu, je suis pas un homme de science pure mais seulement un homme de science appliquée et je fais confiance à mes collègues scientifiques purs qui vont trouver la solution. J’ai évoqué au doigt mouillé une durée de 200 ans, mais si on ne diminue pas drastiquement nos émissions de CO2, dans une dizaine d’année tout au plus, les moins résistants vont commencer à tomber comme des moches. Voilà, rien de viscéral là dedans, 10 ans pour à coup sûr tomber ou 200 ans d’angoisse peut-être pour rien avec un peu de chance, c’est un raisonnement très cartésien. Voilà finalement j’ai justifié mon choix en peu de mots. Maintenant si vous contestez des chiffres attribués qui semblent incontestés par les spécialistes du monde entier !? Et si on veut aller au bout du calcul, il faudra ajouter à éoliennes et solaire les g de CO2 /KWhe des batteries de restitution de cette énergie stockée et en tenant compte du rdt du cycle de charge-décharge de ces batteries. A moins, autre hypothèse crédible, que l’on trouve une solution ne passant pas par les batteries. Au boulot ! Mais que d’excitation sur le stockage, alors qu’il existe d’autres solutions qui se passent de tout stockage. Je vous rappelle Serge que tout système ne stockage quel qu’il soit, ne produit pas d’énergie, il permet d’en différer l’utilisation tout en en perdant obligatoirement une partie en chemin.
        Mais pour terminer, je vous fait une concession, je suis viscéralement attaché à ma propre solution, mais ma propre solution c’est une goutte d’eau dans la mer.
        Concernant le retour au sol que vous évoquez, ne perdez pas de vue que notre procédé ne s’adresse pas qu’à la biomasse, que quand c’est le cas il s’agit de déchets qui ne trouvent pas d’autre application, mais que ce procédé s’adresse aussi à une partie des déchets urbains qui aujourd’hui sont incinérés souvent sans aucune valorisation ou mis en décharge ce qui est maintenant interdit. Donc notre procédé pour en finir c’est une grosse poubelle qui fabrique soit de la chaleur seule, mais sa rentabilité est douteuse face au gaz naturel qu’on va bientôt donner, et il n’y a qu’une seule utilisation intéressante (aujourd’hui, tout de suite, maintenant) c’est la production d’électricité avec production de chaud ou de froid selon les saisons. Il faut être aveugle ou viscéralement contre, pour le coup, pour ne pas l’imaginer, voire le refuser. J’attends les arguments avec impatience. Sachant que ça ne gêne absolument personne et que c’est une alternative pour bâtir des projets fonctionnant sous haut rendement et à taille humaine, précisément à la taille des territoires leur donnant ainsi un peu d’oxygène surtout par mauvais temps exceptionnel ce qui risque de devenir de moins en moins exceptionnel.

        Répondre
        • Dites moi Claude,
          Oubliez un instant votre cerveau reptilien, et si votre amour immodéré pour le nucléaire n’est pas de nature viscéral, expliquez moi où ma démonstration, visant à démontrer qu’avec ce que nous savons faire, des éoliennes, des PPV, du biogaz, et du calcul sur des modèles itératifs convergents (oublions même les marées, la houle, l’hydro et autres hydroliennes pour simplifier), nous pouvons nous passer du nucléaire, vous empêche d’admettre qu’il n’est pas nécessaire.
          Sachant que s’il n’est pas nécessaire il devient toxique car ses avantages disparaissant il ne reste que ses tares.
          Bonne nuit.
          Serge

          Répondre
  • J’oubliais : Il semble que vous n’ayez pas bien compris que la démonstration ne faisait pas appel au stockage, si ce n’est accessoirement dans la mesure ou il devient gratuit par les énormes surproductions éoliennes qui résultent d’un écart allant de 1 à 4 entre un vent moyen et un vent fort. Par ailleurs je vous faisais remarquer que ce stockage éventuel n’impliquait pas les batteries , référent par exemple au stockage par chaleur…… comme le font de nuit les réacteurs nucléaires dans les millions de mètres cubes d’eau sanitaire des millions de foyers français, faut de savoir quoi faire de l’électricité produite.

    Répondre
    • Bonjour Serge,
      J’ai travaillé comme un dingue pendant toute le période du confinement pour essayer de convaincre, convaincre et encore convaincre que la production d’energie électrique de petite et moyenne puissance avec cogénération bien sûr pour respecter bien sûr au strict minimum un rdt global de 75% (ce qui est un engagement tres difficile à respecter mais qu’il faut accepter pour justifier l’utilisation de cette technologie car du même coup, excellent rdt cela veut dire que les projets ne pourront pas être surdimensionnés car hors jeu (enfin sans doute pas pour tout le monde car la loi commune ne s’applique pas à tous), et que ce respect d’un rendement global de 75% a une vertu tres intéressante: elle limite les grosses installations drastiquement, car les grosses installations sont des ogres qui dévorent les forêts et en font des usines à bois. Les écolos encartés ou sont naifs, ou sont aveugles, ou sont complices, la pire des hypothèses. C’est pour ça que Michel Moore les a fortement irrités. Et Michael Moore n’a pas grand chose à voir avec l’affairisme et fort peu de connivence avec les puissances financières qu’il accuse de manipuler les écologistes. En face, les types qui défendent EDF défendent leur boulot, bon, un peu normal non, peut etre y a t’il en leur sein des pourris, 50 ans de carrière dans l’energie, j’ai tout vu, mais concernant EDF et donc le nucléaire, j’ai surtout croisé des personnes soucieuses du bien commun et donc dans mon positionnement, il y a un caractère politique, je ne l’ai pas caché, car je suis honnëte , mais aussi quelqu’un de rigoureux en terme de choix energétique, et mes choix politiques disons Keynésiens ne m’empêchent pas de refuser la lucidité. Donc je veux bien s’il le faut vous envoyer une année de relevés bancaires, vous y verrez qu’effectivement, on peut y vérifier des mouvements qui concernent EDF mais ils sont dans le sens débiteur, comme 80% de français qui ont compris que acheter leur énergie aux distributeurs privés étaient contraires à leurs intérêts dans le systeme actuel. Expliquez moi Serge à quoi sert le dispositif ARENH et démontrez moi qu’il est purement technique et pas du tout de nature poilitique. Vous êtes intelligent, c’est sûr, mais sur ce coup là, vous allez avoir du mal.
      Malgré tout ça, et ce discours gratuit pro-service public d’une façon générale, je passe auprès de certains amis EDF comme appartenant à ceux qui veulent revenir à la situation d’avant 1945. Mon positionnement est juste inverse et mon procédé est parfaitement compatible avec la pérennité d’EDF et si quelqu’un m’apporte la preuve du contraire, alors je stoppe immédiatement mon activité. TOTALEMENT A COTE DE LA PLAQUE !
      Pendant le mois d’aout, je vais retravailler sur vos affirmations, mais j’ai tout dit.

      Répondre
      • Mon cher Claude,
        Non, je ne vais avoir aucun mal à justifier l’existence de l’ARENH. En revanche je vais contester le mécanisme qui a conduit au contraire de ce à quoi il était destiné.
        Nous sommes à une époque qui a commencé il y a 10 ans et même un peu avant. L’Europe décide que l’électricité est un produit comme un autre et exige l’ouverture à la concurrence. En 2010 le prix du watt sur le marché libre est nettement plus élevé que le prix nucléaire largement amorti. Pour permettre l’émergence de la concurrence la France est contrainte d’aider cette concurrence à naitre car les compétiteurs doivent d’abord investir pour pouvoir produire et vendre et en l’état les dés sont pipés au profit d’EDF. L’idée est donc de leur mettre le pied à l’étrier en les faisant profiter de l’avantage du prix bas du nucléaire et cela me semble correct, mais insuffisant car cela ne fait que des revendeurs dont la plupart n’ont nulle intention de produire. Leur stratégie étant de revendre ad vitam aeternam plus chère une électricité achetée moins chère tout en bénéficiant de temps en temps pour l’avenir des prix très bas du marché libre quand cela se produira et cela se produira de plus en plus souvent ; un jeu de dupes.
        Je pense que si les prétendants à la concurrence avaient une obligation en contrepartie de l’avantage de bénéficier du prix bas nucléaire de l’époque presque tout le temps en dessous du marché libre, leur stratégie de développement aurait été tout autre.
        L’obligation à laquelle je pensais aurait pu être celle d’investir sur l’année dans la production d’énergie verte (hydro-éolien-solaire-biogaz….) pour un montant au moins égal à l’achat de l’année précédente au titre de l’ARENH. Les prix de l’électron vert allant décroissant un jour ils auraient abandonné cette source d’approvisionnement au profit de la leur propre et alors capables de voler de leurs propres ailes. Rendant au passage un grand service au pays en fournissant les outils de la transition énergétique dont la France n’aurait pas eu les investissements à payer. Au lieu de cela il n’y en a pas un sur 10 (et peut-être même plus) qui ait investi le moindre kopeck dans un outil de production et nous en sommes au même point qu’il y a 10 ans lors de la création de l’ARENH et nous avons nourris des pique-assiettes qui n’ont fait que prendre leur pincé au passage.
        Les créateurs de l’ARENH la commission «je ne sais plus comment» a simplement inventé une usine à gaz qui n’a contribuée en rien à la création d’une concurrence et n’a absolument pas fait le moindre pas en avant dans la transition énergétique.
        Tant qu’à faire, si rien n’y est changé dans la rétrocession d’électricité nucléaire, c’est-à-dire sans qu’il soit exigé une contrepartie à l’avantage concédé, je suis pour sa suppression pure et simple pour ces profiteurs qui ne sont que revendeurs en ne la conservant qu’au profit de ceux qui sont devenus de véritables fournisseurs concurrents, il y en a quelques-uns qui sans être eux-mêmes producteurs achètent à des producteurs indépendants qui sont investisseurs dans les fermes solaires la plupart du temps, du petit hydro au fil de l’eau, et à des agriculteurs méthaniseurs, plus rarement des parcs éoliens.
        Bonne soirée
        Serge

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20 nov 2015
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