Quel avenir pour le nucléaire ?

L’énergie nucléaire est souvent la grande absente des réflexions sur les stratégies énergétiques, notamment en Europe et en France, un pays où elle contribue encore à près de 70% de la production d’électricité. Alors que la transition énergétique impose à l’économie mondiale une diversification des ressources énergétiques afin d’éliminer progressivement les énergies fossiles, il est nécessaire de s’interroger sur le rôle que peut jouer le nucléaire dans la transition énergétique.

La Fondation pour la recherche stratégique a publié un intéressant rapport sur les perspectives de l’énergie nucléaire dans le monde. Il part d’un constat  :  au sein de l’UE le nucléaire est absent des réflexions sur la stratégie européenne de l’énergie, ainsi les documents publiés à propos du « Green Deal » européen n’évoquent pas cette option, même si le Parlement européen a souligné qu’il pouvait « contribuer à atteindre les objectifs en matière de climat dès lors que c’est une énergie qui n’émet pas de gaz à effet de serre ».

Situation paradoxale dans la mesure ou plusieurs pays européens (dont la France et Royaume Uni) la maintiennent ouverte ainsi que la Russie, la Chine et l’Inde.

Le contexte mondial de l’électronucléaire est actuellement contrasté. Après une période de relative euphorie dans son déploiement, en 1950-1970, principalement en Europe, aux Etats-Unis et au Japon, après la catastrophe de Tchernobyl, en 1986, le rythme de développement de l’énergie nucléaire a alors connu une forte inflexion et la catastrophe de Fukushima, au Japon en 2011 a accentué la baisse des investissements dans cette filière dans beaucoup de pays notamment en Europe, l’Allemagne décidant alors d’en sortir.

Une France attentiste

Globalement les investissements mondiaux pour le nucléaire ne représentent plus que 30 Mds$/an en 2020, contre 100 Mds $ pour le solaire photovoltaïque. En Europe où le parc des réacteurs existant est vieillissant (80 % des réacteurs ont plus de trente ans), comme aux Etats-Unis (90% des réacteurs y ont plus de trente ans), la France a une position « attentiste », elle s’est fixée l’objectif d’abaisser à 50% sa part du nucléaire dans la production électrique d’ici 2035 et attend la fin du chantier de l’EPR de Flamanville (réacteur à eau pressurisée européen ou de troisième génération) pour réinvestir.

Le Royaume-Uni et plusieurs pays d’Europe orientale (la Hongrie et la Pologne notamment) sont favorables à une relance du nucléaire (EDF étant l’un des acteurs de cette relance au Royaume-Uni où elle construit deux EPR), les Etats-Unis et le Japon sont aussi attentistes, ce dernier considérant que le nucléaire contribuerait à réduire ses importations d’énergie et ses émissions de CO2, son choix d’un maintien du nucléaire serait « résigné » comme pour la Corée du sud. La Russie et la Chine, sans faire du nucléaire une priorité énergétique, investissent fortement dans les nouvelles générations de réacteurs, la Chine occupant déjà la 3e place mondiale (avec 45,5 GW de puissance installée), derrière les Etats-Unis (95 GW) et la France (61 GW).

Une Chine ambitieuse

La Chine qui est a connecté deux EPR à son réseau électrique, en 2019, ambitionne d’être un leader avec la Russie sur le marché international de cette technologie en exportant des réacteurs. Enfin, un groupe de pays « primo-accédants » sont demandeurs de nucléaire pour de multiples raisons (diversifier leurs ressources énergétiques en assurant leur indépendance énergétique, limiter leurs émissions de CO2, accéder à des techniques stratégiques).

Parmi eux, on trouve notamment les Emirats arabes unis (ils ont acheté quatre réacteurs à la Corée du sud), la Biélorussie, le Bangladesh, l’Egypte et la Turquie (elle construit une centrale avec l’aide de la Russie) et des pays d’Europe orientale comme la Pologne. La Jordanie, le Maroc, la Bolivie et le Kenya sont sur les rangs mais moins avancés.

Dans son rapport annuel sur l’énergie, le World Energy Outlook 2020, l’AIE présente plusieurs scénarios énergétiques actualisés pour tenir compte de la crise du Covid-19. Après une faible baisse de la demande mondiale d’électricité en 2020 (-2%), tous ses scénarios « prévoient » une forte croissance de la production d’électricité assurée essentiellement pas les filières renouvelables (une très forte progression de l’éolien et du solaire photovoltaïque qui, selon elle, deviendrait le « roi » de l’électricité).

En 2030, le scénario de base de l’AIE, « prévoit » que les deux-tiers de la production mondiale d’électricité seraient assurés par des filières décarbonées (renouvelables et nucléaire).

Toutefois, il ne permettrait pas d’atteindre la neutralité carbone en 2050, l’AIE a proposé un nouveau scénario plus volontariste, « Zéro émissions nettes en 2050 » (sous-entendu de CO2) : une chute de 60% des émissions de CO2 entre 2019 et 2030, associée à une baisse de 17% de la demande d’énergie primaire (son niveau en 2006 mais avec une économie qui aurait doublée en 2030). Les filières renouvelables produiraient 60% de l’électricité (27 % en 2019) et le nucléaire 10%.

A l’échelle mondiale (tous pays confondus), à l’horizon 2030 on constate que la part du nucléaire dans la production électrique mondiale ne dépasserait pas 10 %. Plus généralement, les scénarios de l’AIE « prévoient » soit un tassement de la part du nucléaire dans cette production, soit sa faible progression.

Ces parts se situeraient, à l’horizon 2030-2040, dans une fourchette de 20 à 16% pour l’UE, de 19 à 16% pour les Etats-Unis, de 18 à 25% pour la Russie, de 9 à 21% pour le Japon, et enfin « seulement » de 7 à 11% pour la Chine (5% en 2019) et de 4 à 7% pour l’Inde (3% en 2019) ; le développement du nucléaire pour ces deux pays représenterait toutefois une très forte augmentation de la puissance installée compte tenu de la forte croissance anticipée de la demande d’électricité à laquelle ils feraient face, en priorité, avec les filières renouvelables, le solaire notamment.

Quelles nouvelles générations nouvelles de réacteurs peut-on envisager, à long terme (2040-2050) ?

Les EPR sont les plus avancés malgré les difficultés rencontrées sur plusieurs chantiers ; ils améliorent la sécurité des réacteurs et légèrement leur rendement.

La filière des surgénérateurs, dite aussi à neutrons rapides, fonctionnant avec de l’uranium et du plutonium et refroidis avec du sodium ou du plomb fondus, voire de l’hélium, est également à l’étude avec plusieurs prototypes de réacteurs, notamment en Chine et en Russie, la France a malheureusement mis en veilleuse un projet de nouveau prototype (Astrid) refroidi avec du sodium.

Une version fonctionnant à haute température est envisagée pour produire de l’hydrogène par décomposition thermique de la vapeur d’eau ainsi qu’une filière utilisant des sels fondus (notamment de thorium). La filière au thorium est étudiée sur des prototypes en Chine et en Inde.

Des réacteurs de faible puissance sont également à l’étude, une option à 125 MW est en construction en Chine et la Russie expérimente des réacteurs de 35 à 57 MW de puissance pour les installer sur des brise-glaces.

Les Etats-Unis, quant à eux, privilégient des petits réacteurs « modulaires » de faibles puissance (60 MW) qui pourraient être fabriqués en série et assemblés ce qui serait un avantage. Le modèle le plus avancé est celui de la Firme NuScale dans l’Idaho construite en relation avec un laboratoire fédéral. Chaque module serait autonome avec sa charge d’uranium, le cœur du réacteur étant refroidi par de l’eau sous pression avec du bore en solution (pour ralentir les neutrons) et circulant par convection. Chaque module est immergé dans une grande piscine supposée assurer la sécurité de l’ensemble.

La construction d’une centrale avec douze modules est envisagée pour 2030 pour un coût estimé au minimum à 6,1 Mds $, il sera vraisemblablement dépassé, le projet qui a pris trois années de retard n’a toutefois pas encore obtenu le feu vert de l’autorité de sûreté, la sûreté d’un prototype n’ayant pas encore été testée.

En France, parmi les mesures inscrites dans le plan de relance de l’économie, l’une d’elle prévoit un financement de 400 M€ pour les recherches sur les réacteurs modulaires dont l’avenir est encore incertain. Les ressources disponibles pour les combustibles (uranium et thorium) ne semblent poser aucun problème majeur sauf au plan géopolitique, une dimension qui mérite d’être discutée.

La fusion thermonucléaire qui est l’objet du programme international Iter, est une autre option à très long terme qui n’a pas encore fait ses preuves.

Les avantages du nucléaire

Le nucléaire du futur est une filière qui a des avantages, il n’émet pas de CO2, il a une forte intensité énergétique et il est pilotable. Il ne faut évidemment pas sous-estimer ses risques et ses inconvénients, la sûreté des réacteurs est évidemment une donnée cruciale, le stockage des déchets doit être envisagé (photo de la galerie souterraine du laboratoire souterrain pour le stockage des déchets) de l’ANDRA à Bure dans la Meuse) doit être envisagé, les filières sont très capitalistiques et le coût du MWh produit a fortement augmenté (nettement supérieur aujourd’hui à 50 €).

Ajoutons que le nucléaire contribuerait à la transition énergétique non seulement en produisant de l’électricité mais aussi de la chaleur par cogénération, cette dernière étant utilisée dans des procédés chimiques, la production d’hydrogène par exemple, ainsi que pour la désalinisation de l’eau de mer.

Beaucoup d’arguments militent pour laisser cette option ouverte en Europe et en France, celle-ci a des acquis scientifique, technologique et industriel importants dans ce domaine qui sont un atout. Le World Energy Outlook 2020 intronise certes le « roi » soleil comme souverain du mix électrique mondial, sans trop préciser comment techniquement il s’imposera, mais il souligne aussi la nécessité de garantir une flexibilité dans la production électrique, notamment pour répondre rapidement à une demande ce que ne peuvent pas faire les filières intermittentes comme le solaire en toutes circonstances, l’hydraulique et le nucléaire étant les seules filières non-carbonées à pouvoir le faire.

 

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • L’auteur semble s’étonner que le Green Deal ne fasse aucune place au nucléaire. Je m’étonne de son étonnement, car Green fait allusion au vert de la nature, par définition renouvelable, et en cela le nucléaire qui utilise le seul capital de la planète qui ne soit pas renouvelable quelle que soit l’échéance de temps alloué ne saurait entrer dans cette catégorie.
    Plus loin il est dit que le Japon comptait limiter ses importations de combustible grâce au nucléaire ? Hors, le Japon comme la France doit importer 100% de son combustible nucléaire
    Plus loin encore il est dit que la Chine investissant fortement dans le nucléaire …. Il serait objectif de dire que la Chine investit 14 fois plus dans les renouvelables que dans le nucléaire
    Et plus loin encore, il est dit que les primo-accédant au nucléaire voulaient garder leur indépendance énergétique comme raison invoqué de leur choix. Mais la plupart de ces primo-accédant (notamment les pays arabes) seront eux-aussi contraint d’importer leur combustible des pays qui en produisent.
    Pour les surgénérateurs, les « plusieurs prototypes » dont il s’agit, ce ne sont que le même en Russie et en Chine et avec un exemplaire chacun, qui ne fonctionnent qu’en mode de base et qui ne recycle rien du tout aujourd’hui.
    Quant aux réacteurs de faibles puissances « à l’étude » en Chine et en Russie il y a longtemps qu’ils existent et équipent des bâtiments de guerre de la marine et des brise-glaces. Par ailleurs les réacteurs modulaires qui excitent les esprits n’en sont que des modèles stationnaires sans grande novation. Il est fréquemment glissé dans tous ces articles qui évoquent subrepticement le problème de la disponibilité du combustible, et notamment ici, le mot de thorium qui laisse entendre pour qui s’informe un peu qu’il est beaucoup plus abondant que l’uranium et donc rassurant. Mais s’en rappeler qu’un réacteur au thorium n’a rien à voir avec un réacteur à uranium, lequel ne peut pas utiliser le thorium comme combustible. Il s’agit de deux technologies totalement différentes, et sur celle du thorium, nous avons tout à apprendre.
    Quant à ITER évoqué en dessous, qui n’aurait pas encore fait ses preuves, nous n’en n’attendons rien en vérité dans un avenir même lointain pour ce qui concerne la production d’électricité. Dans un objectif déjà lointain de plusieurs décennies il doit déjà démontrer qu’il peut fournir plus d’énergie qu’il n’en consomme en fonctionnement, et ensuite sur des durées qui permettraient d’être opérationnel pour fournir de l’énergie en continu.
    Parmi les avantages du nucléaire il est faux de dire qu’il est pilotable autrement que pour en faire une démonstration tant les conditions à réunir pour que cela puisse être vrai sont compliquées à réunir. La preuve se voit dans les courbes de production de RTE par source d’énergie et sur lesquelles il apparait très nettement que ce n’est jamais le nucléaire qui assure le suivi de charge mais l’hydraulique et les centrales à gaz. L’avantage en revanche du nucléaire est de pouvoir assurer un socle permanent d’un niveau défini par le nombre de réacteurs en état de marche. Dans les autres pays nucléarisés il est ainsi uniquement utilisé en mode de base. Seuls la France et autrefois l’Allemagne pensaient pouvoir atteindre un jour le 100% nucléaire ont imaginé des réacteurs pilotables assez souples, mais le niveau de souplesse requis n’est pas au rendez-vous. L’Allemagne qui ne bénéficie pas de la richesse en hydraulique que nous avons en France pour assurer le suivi de charge s’en est rapidement rendu compte, et a abandonné cette idée avant d’abandonner même le nucléaire en mode de base.
    Ce n’est donc pas le nucléaire et l’hydraulique qui sont les seuls à pouvoir assurer le suivi de charge, mais seulement l’ensemble des énergies renouvelables non tributaires des conditions météorologiques ce qui va bien au-delà du seul hydraulique. Il faut y ajouter le biogaz, les énergies de la mer (marées, courants marins, houle), la géothermie, et les formes de stockages possibles issus des excédents de production de variables (thermiques, électrochimiques, pression, mécaniques…). Par ailleurs, pour les renouvelables variables il ne faut pas sous-estimer les compensations apportées par le foisonnement des sources de productions.

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    • Si le nucléaire dépend des gisements d’uranium en quantité finie, les ENR (et tout ce qui va avec) dépendent à la puissance 100 de terres rares, de métaux, de minéraux et d’alcalins qui sont aussi en quantités finies. Ils concourent à la dévastation de façon irréversibles de régions complètes à l’autre bout de la planète engendrant des pollutions air et eau catastrophiques avec des retombées sur les populations très malades qui les fuient… Mais cela les éditos des idéologues, qui pratiquent la maxime : « quand on veut tuer son chien (le nucléaire) on dit qu’il a la rage », le cachent et son parfaitement hypocrites. Pour rendre encore plus explicite mes propos, regardez le documentaire « la face cachée des énergies vertes » que l’on peut regarder en replay sur arte.tv ou sur You Tube.
      M Dubus

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      • aucune terre rare n’est utilisé dans les panneaux solaires et seul le néodyme qui est très abondant (le 28 em dans l’ordre des abondances des corps simple sur les 90 de la table de Mendeleïev , juste après le cuivre qui est 27e) est utilisé dans certaines turbines d’éoliennes pour minimiser leur poids à saturation magnétique égale.
        Tandis que l’uranium est le 90em sur 90 dans la liste classée par abondance.
        De plus ce qui est utilisé dans les PPV et éoliennes, contrairement à l’uranium n’est pas transformé bêtement en chaleur rayonnante qui ira se perdre en IR dans l’espace interplanétaire, mais reste sous sa forme naturelle qui sera recyclé à l’infini.
        Quand on sait pas ….. on dit pas, on se tait et on apprend.
        Serge Rochain

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        • Les meilleurs ppv disponibles industriellement actuellement ont (sans perspective crédible d’amélioration sensible) un rendement de 18% environ (PPV monocristallin).
          Autrement dit, 82% de l’énergie captée par leur surface est rejetée par les différents modes de dissipation thermique……

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          • @ Yves Le Goff
            Oui, et alors ? Mais en revanche il est faux de dire qu’il n’y a aucune perspective d’amélioration de cette performance de 18%, il est clair que vous ne suivez pas les évolutions technologiques. Par exemple, vous apprendriez que de nouveaux types de panneaux solaires font leur apparition ou devraient bientôt arriver sur le marché. Ces modules “haut rendement” permettent une production électrique plus importante et parfois un investissement plus rentable.
            C’est vrai pour les panneaux aérovoltaïques dont l’efficacité est supérieure de 10% par rapport aux modules classiques. Cela est rendu possible grâce au système de ventilation sur la face arrière qui permet de refroidir les panneaux solaires.
            Il existe aussi les modules bifaces pour les installations au sol uniquement. Les deux faces des panneaux captent les rayons solaires ce qui permet un rendement plus important. Un nouveau type de panneau est aussi à l’étude : ceux en pérovskite. La pérovskite est utilisée à la place du silicium. ,Il pourrait atteindre des rendements de 30% dans des conditions extérieures optimales. Pour terminer, il existe une nouvelle technologie appelée PERC qui permet d’améliorer le rendement des panneaux solaires monocristallins pouvant les faire atteindre 24% contre 18% en temps normal. Voilà pour les nouvelles technologies solaires permettant d’obtenir de meilleurs rendements. Mais en fonction de leur prix ces solutions ne sont pas toujours plus rentables.
            Par ailleurs, le rendement d’une centrale nucléaire est de l’ordre de 30% et comme pour votre démonstration à propos des panneaux solaires, cela signifie que 70% de l’énergie « atomique » issue de la fission de l’uranium 235 est « gâchée » en chaleur dans les tours de refroidissement.
            Bonne soirée, heureux de vous avoir manifestement appris quelque chose….. pourvu que vous ne le rejetiez pas comme c’est si souvent le cas ici..

          • @ Serge Rochain Super les nouveaux PV ? Avec 10% de mieux que le 18% des monocristallins, ils font donc 19,8% ? Vous avez un lien vers une notice technique et un tarif pour avoir une idée du coût des 140 GW de PV que préconise Négawatt?

          • D’une part arrêtez de bétonner sur le rendement des PPV car le plus important c’est de savoir leur rendement quel qu’il soit et l’ensoleillement du lieu d’installation pour savoir ce que l’on récupère comme énergie une fois transformé en électricité. De plus les rendement n’ont fait que s’améliorer dans le temps et cela va continuer jusqu’au rendement quantique théorique maximum possible.
            Ceci dit sachez qu’il suffirait de couvrir rien que le bâti orienté Sud du pays pour obtenir une quantité d’énergie entre 1,5 et 2 fois ce que produit tout le parc nucléaire du pays. Vous trouverez la démonstration de cette estimation par exemple dans l’ouvrage « Le regard des hommes sur le Soleil », paru chez ISTE-éditions, au chapitre consacré à l’exploitation du rayonnement solaire
            Et si vous êtes si accro que cela à la notion de rendement j’espère que vous savez que le rendement d’un réacteur nucléaire est, soumis au cycle de Carnot comme toutes les machine thermiques, de 30%.
            Enfin, si vous souhaitez des tarifs je ne saurais trop vous conseiller de vous référer aux tarifs des vendeurs de PPV.
            Serge Rochain

        • En bref, mon premier message réagissez à ce que vous écriviez plus haut:

          « ….De plus ce qui est utilisé dans les PPV et éoliennes, contrairement à l’uranium n’est pas transformé bêtement en chaleur rayonnante qui ira se perdre en IR dans l’espace interplanétaire, mais reste sous sa forme naturelle qui sera recyclé à l’infini.
          Quand on sait pas ….. on dit pas, on se tait et on apprend…. »

          Il semblerait pourtant bien que 80% (+/- quelques peanuts) de l’énergie reçue par les PV repartent bien en chaleur !

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          • Il est clair que vous ignorez que le ppv ne font qu’intercepter 20 % de ce qui est reçu du Soleil, les 80 autres subissent différents sorts selon longueur d’onde, et que sans les ppv qui ont donc converti ces 20% en électricité, ce serait 100%qui subirait le sort de ces 80%

            Une petite formation sir la radiation de la lumière ne serait pas inutile semble t’il. Je vous suggère « Le regard des hommes sur le Soleil » chez ISTE-Éditions

        • Puisqu’il faut interpréter…..

          « le ppv ne font qu’intercepter 20 % de ce qui est reçu du Soleil, les 80 autres subissent différents sorts selon longueur d’onde, et que sans les ppv qui ont donc converti ces 20% en électricité, ce serait 100%qui subirait le sort de ces 80% »

          …..de ce langage pour le moins abscons, nous conclurons donc bien que 80% du flux énergétique incident est perdu, qui plus est « selon différents sorts ».

          Faut-il voir dans l’exorcisme une piste privilégiée de l’amélioration de la tech PV?

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          • Je vois que vous êtes irrécupérable car il faut être dans un triste état pour trouver abscon une explication aussi simple que celle qui dit que nous ne captons par unité de surface ppv que 20% de ce que la terre reçois du Soleil.

            Et que la où on ne mets pas de ppv, c’est 100% de ce qu’envoie le Soleil que nous ne récupérons pas.
            Les colistiers du forum apprécieront la hauteur de votre QI

      • Il est faut de dire que les ENR dépendent à la puissance 100 de terres rares. Les panneaux photovoltaïques n’ont pas de terres rares et une bonne partie des éoliennes installées en France n’ont pas non plus de terres rares. Pourquoi ne pas dire qu’il y a aussi des terres rares et des métaux rares dans les réacteurs nucléaires, comme l’hafnium qu’on ajoute aux vieux réacteurs pour les prolonger.
        S’il est vrai qu’il y a des mines pour exploiter des matériaux pour les énergies renouvelables, il serait honnête de dire qu’il y a aussi des mines pour les métaux et des carrières pour les bétons qui composent les installations nucléaires et surtout qu’il y a aussi des mines pour extraire l’uranium nécessaire au fonctionnement des réacteurs nucléaires, avec de nombreux stériles radioactifs laissés sur place et polluants pour les populations proches de ces mines.
        Si les ENR ne sont pas 100 % propres, le nucléaire est globalement beaucoup plus sales puisque s’y ajoutent de nombreux déchets radioactifs.

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    • oui en ce moment les variations ne sont que l’effet des remises en marches des réacteurs en maintenance et l’arrêt de ceux qui vont y passer à leur tour après la longue période sans intervention du à la désorganisation provoqué en grande partie par le COVID 19, à ne pas confondre avec un éventuel suivi de charge qui ne se fait qu’avec l’hydraulique et le gaz quand celui ci n’est pas déjà au maximum de ses possibilités lorsque trop de réacteurs sont arrêtés

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      • Malheureusement pour vous, la variation du parc nucléaire est possible sans les raisons que vous évoquez : https://lenergeek.com/2019/03/07/mix-electrique-nucleaire-tristan-kamin/. Mais l’hydraulique et le gaz y participent aussi, je suis d’accord.
        Pour ce qui est de l’uranium, la densité énergétique (1,5 millions de fois le pétrole) est telle que le problème des ressources n’est pas actuellement préoccupant, ce qui relativise l’importance des pertes en IR. Les surfaces noires des ppv renvoient dans l’espace d’énormes quantités de IR par modification de l’albedo de la surface terrestre.

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        • Ce n’est pas les explications à dormir debout de ce nucléocrate qui défend son beefsteak qui vont changer la réalité qu’il glisse sous le tapis

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          • @Rochain
            Réponse évidemment débile de la part d’un actionnaire des ENR qui n’a pas d’arguments sérieux..

        • Ce n’est pas ce que dit ce godelureau de Karmin qui efface les réalités Cochelin.
          Quant à vos connaissances en physique elles sont en-dessous de nul Cochelin :
          Ce n’est pas le noir qui réfléchi la lumière Cochelin, le noir absorbe toutes les longueur d’onde donc une surface noir ne réfléchi aucune longueur, et l’IR est un ensemble de longueurs d’onde Cochelin.
          Je vous suggère d’étudier mes documents pédagogiques qui vous en apprendront beaucoup et vous éviteront de dire des bêtises : https://climso.fr/le-soleil-notre-etoile-01

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          • Le noir absorbe toutes les longueurs d’ondes et réémet des infrarouges. Cette chaleur repart dans l’atmosphère et l’espace. Ces ilots de chaleur ont même contribué aux incendies en Californie où sont implantés d’immenses champs de ppv.

          • Vous dites n’importe quoi, le noir n’est pas raciste et ne sélectionne pas les longueurs d’ondes qu’il doit réfléchir, il les absorbe toutes et ne réfléchi rien….. c’est pour ça qu’il est noir
            Retournez à l’école Cochelin

  • Puisque l’uranium terrestre n’est pas renouvelable, il suffit de fétichiser sur le mot « renouvelable » pour se débarrasser de l’atome, et tant pis si même sans jamais rien surgénérer on a quand même un joli paquet d’exawatts.heure disponibles laissant, même exploités à grande échelle, des décennies pour voir venir.
    Même si la surgénération était dans la poche, on nous dirait encore que des millénaires de fission disponibles, ben, ça n’est pas renouvelable, hein ?
    C’est à la télévision qu’il faut porter ces discours, et non à des lecteurs un peu plus avertis. Tout comme la répétition sans fin de l’absence d’indépendance énergétique en uranium, une vraie ruine puisque le kWh contenu est plusieurs dizaines de fois moins cher qu’en fossiles (mais un nombre infini de fois plus cher que le vent ; j’écris cette ânerie pour éviter à un autre la peine de la faire).

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    • Je me demande comment on peut encore vendre la peau de l’ours d’un truc qu’on essaie de faire fonctionner depuis la fin des années 50 sans jamais y être parvenu ??????????

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  • Le mythe des énergies renouvelables -ou plutôt intermittentes – s’impose aux politiques car leurs formes sont simples et ne demandent pas d’information sérieuse .La silhouette de l’éolienne fait beaucoup pour sa notoriété , une vraie fée à la robe blanche , pleine de sollicitude .Les publicitaires savent user de cette séduction (certes peu appréciée dans sa réalité vécue là où elle surgit dans le ciel)

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    • Le mythe du nucléaire qui ne serait .pas intermittent à la vie dure. Il faut déjà deux mois d’ arrêt pour renouveler par tiers le combustible. Ne parlons par pour Fessenheim par exemple des milles incidents plus ou moins sérieux ou graves comme 3 tremblement de terre qui bien sûr ont occasionnés des arrêts automatiques, d’urgence, des arrêts longs pour changer un générateur de vapeur .ETC..Le nucléaire est bien intermittent Mr les nucléocrates aveugles. Le vent lui souffle tout le temps au large en mer.

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    • Les éoliennes c’est bien mais chez les autres ! personne ne veut d’une éolienne auprès de son habitation ! à cause de toutes les nuisances induites : infra sons, ondes électro magnétiques etc… Si les citadins veulent des éoliennes, qu’on les monte en villes mais pas dans nos territoires ruraux ou l’on chasse les habitants qui ne peuvent plus supporter les nuisances. Aujourd’hui, on transforme les territoires ruraux en sites industriels en achetant les élus ce qui est inacceptable.

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  • Je me demande par quelle prouesse M. Rochain classe en termes d’abondance U comme 90e sur 90 éléments naturels (il nous manque en effet Tc et Pm pour faire 92).
    D’une part on a une tripotée d’éléments plus rares quoique plusieurs sont d’usage courant. D’autre part il est impossible que les six éléments entre Po et Pa qui descendent de l’uranium soient plus abondants que lui.

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    • Sarcastelle ne faite pas le savant vous ne comprenez même pas ce que vous lisez. Prenez plus de temps pour comprendre au lieu de chercher à la va-vite des info qui vous sont incompréhensibles dans le but d’essayer de me piéger…
      L’uranium est le métal le plus lourd produit naturellement dans une supernovæ d’un type particulier mais je ne vais pas perdre mon temps à tenter de vous expliquer ce que vous n’êtes pas en mesure de comprendre, retourner à l’école d’abord

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      • Rochain, je n’ai aucune raison d’être déstabilisé par l’argument d’autorité lorsque la question évoquée est d’un niveau inférieur à mon plafond de jugement.
        L’uranium en disponibilité terrestre n’est ni le dernier ni le 90e élément.
        Si vous aimez noyer le poisson, moi, ça me stimule.
        Apprenez la politesse en même temps que vous donnez des conseils d’apprentissage.

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  • Répondre à ROCHAIN, c’ est verser de l’ eau dans un panier, c’ est inutile et vain. Lorsqu’ on lui donne des explications incontournables il préfère utiliser la dérision et l’ insulte, il n’ y a rien à faire pour cet anti-nucléaire primaire, les gens comme lui sont de dangereux déclinistes, indignes de vivre dans une démocratie !

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  • Combien y a t il de millionnaire dans le nucléaire? Aucun! Combien y a t il de millionnaire dans les Enr?, à des dizaines! Combien dure le nucléaire de 40 a 60 ans! Combien dure les enr à production constante de12 a 15 ans! Quelle emprise au sol à nucléaire face aux enr, 1000 x mois! Combien de crétins croient que les enr sont moins cher et polluent moins que le nucléaire, des milliers, voir des millions!

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    • Collection de fakes news sorties de votre imagination ou plus certainement encore colportées simplement de forums en forums par des naïfs comme vous qui ne vérifient jamais rien, même ce qu’il est facile de vérifier. Citez moi un seul millionnaire ayant fait fortune avec les ENR ? Je vous écoute.
      Jusqu’à présent aucun réacteur nucléaire n’a duré 60 ans. Le plus ancien est celui de Beznau 1 en Suisse qui a été mis en service le 17 juillet 1969 ce qui lui fait 51 ans.
      Quant aux ENR qui ne dureraient que 12 à 15 ans, la plus vieille éolienne produisant de l’électricité tourne toujours au Danemark depuis 42 ans maintenant, et elle ne donne aucun signe de fatigue. En France le plus ancien parc d’éoliennes connecté au réseau en 1991 à Port la Nouvelle dans l’Aude à Km de chez moi, a été démantelé au début de cette année, le bail du terrain sur lequel il avait été construit étant arrivé à son échéance trentenaire, et Engie-Green à recyclé 95% des installations, pales comprises par séparation de la résine des fibres de verre qui était la technique de fabrication comme pour les coques de bateaux à l’époque. Quant aux panneaux photos voltaïques les plus anciens en activité ont aujourd’hui 25 ans ce qui semble ne pas être loin de leurs durée de vie, mais les plus récents sont construits pour durer entre 30 et 35 ans selon les conditions de l’environnement notamment les variations climatiques.
      Vous voyez vous ne vérifiez jamais rien, ce qui est pourtant facile. Le reste de votre message est à l’avenant, témoignant de votre vanité, car les autres ne sont donc que des crétins parce qu’ils ne pensent pas comme vous…. vous n’êtes vraiment qu’un ignorent prétentieux.

      Répondre
      • Ce qui est bien avec toi, c’est qu’il est si facile de te faire réagir que cela en est trop drôle! Apprend à lire avant de commenter. Je ne répondrais pas à ta morve malsaine que tu répand sur ce site car m^me si on peut commettre des erreurs rien ne te permet d’écrire les tonneaux de haine qui te caractérise.

        vous n’êtes vraiment qu’un ignorent prétentieux. Ignorant…. peut-être mais pas ignoblement stérile…

        Avant de parler d’énergie , lis cela tu te coucheras moins bête!
        https://lemontchampot.blogspot.com/2020/10/la-trahison-des-clercs.html?m=1&fbclid=IwAR17La-7pZY9YQ23dBkKPEog06ZlZRSqXXXotA_1q3UCQpf8lm5vR15qHNQ
        Document de 107 pages et 30 pages d’annotations sourcés, par deux ingénieurs.

        J’invite tous ceux qui veulent une information sur les systèmes électriques en général et surtout pourquoi les enri ne peuvent pas fonctionner à long terme, c’est physique, l’intermittence n’est pas gérable. Vous y lirez par exemple que les danois avec 50% d’éolien font appel aux barrages Norvégiens, au nucléaire Suédois et m^me pour 15% au charbon Allemand, car pas de net pas de jus. Bon, l’autre il va dire que c’est une fake new qui repose sur rien!

        Répondre
        • @Brunet avec qui je n’ai pas gardé les cochons.
          Il me semble qu’en matière de haine vos deux messages font bien mieux que ce que je pourrai jamais arriver à faire.
          Quand à ce que racontent vos deux ingénieurs ce n’est jamais que les vieilles rengaines des anti-renouvelables qui ne prouvent rien et surtout pas se qu’ils prétendent, même en ayant fait appel pour cautionner leurs errements, à toute une bande de nucléocrates patentés dont je connais presque la moitié pour les avoir mouché. Car ce que disent vos deux ingénieurs ne tient pas, démontré par un troisième ingénieur que je connais bien ….. et qui est en train de prendre une belle partie de rigolade en se délectant des morceaux choisis par vos deux champions.
          Adieu petit, mais alors tout petit monsieur… nous nous sommes tout dit et vous venez de rejoindre le club de ceux dont je zappe les message sans même les lire.

          Répondre
      • Même les panneaux photovoltaïques anciens fonctionnent plus de 25 ans. La première installation (pirate) raccordée au réseau en France a été inauguré le 14 juin 1992 à Lhuis (01). Cette installation fonctionne toujours avec les mêmes panneaux (soit 28 ans). Lors de son vingtième anniversaire les tests effectués sur des panneaux n’ont montré qu’une baisse de rendement de 8,3 %.
        En Suisse au Mont Soleil, il y a un parc photovoltaïque de 560 kW installé en février 1992 et qui est toujours en fonctionnement avec des panneaux d’origine, soit aussi 28 ans.
        Il ne faut pas confondre la durée des contrats d’achat des kWh produits avec la durée réelle des équipements de production (photovoltaïque ou éolien).

        Répondre
  • Et pourtant le nucléaire apparaît comme l’énergie la plus compétitive, selon un rapport des experts de l’IEA, qui plaident pour le prolongement de la durée de vie des réacteurs. Le rapport prévoit aussi une baisse des coûts de l’électricité produite par les centrales nucléaires dans un avenir proche. Grâce, notamment, à la réduction des coûts liés aux retours d’expériences tirés de projets de réacteurs de troisième génération, comme les EPR. Mais les plus fortes perspectives de rentabilité se dessinent dans le cadre de la prolongation de la durée d’exploitation des centrales, ce qu’avait déjà affirmé, en 2019, l’Agence Internationale de l’Énergie. FORATOM, l’association européenne des acteurs du nucléaire, se réjouit, dans un communiqué publié le 9 décembre dernier, que « l’AIE confirme que l’exploitation à long-terme des centrales nucléaires reste la source d’électricité la moins chère à tous les niveaux ». D’un point de vue économique et durable, il est crucial d’avoir le bon équilibre entre les énergies renouvelables variables et les ressources pilotables telles que le nucléaire et l’hydroélectricité, afin de permettre une infrastructure énergétique résiliente à long terme. https://www.oecd-nea.org/jcms/pl_51126/low-carbon-generation-is-becoming-cost-competitive-nea-and-iea-say-in-new-report

    Répondre
  • Arrêtons de dire que l’énergie nucléaire est zéro émission de carbone. Même en fonctionnement, les réacteurs nucléaires émettent directement des gaz à effet de serre (en particulier SF6) et consomment des produits qui ont été émetteurs lors de leur fabrication (acide borique et autres produits chimiques, nombreux composants remplaçant les pièces défectueuses ou vieillissantes, combinaisons de protection, etc.) sans oublier les émissions des travailleurs venant en voiture essence ou diesel de 10 à 30 km à la ronde pour faire fonctionner ces réacteurs. Rien de tout ça avec les toitures photovoltaïques, les parcs photovoltaïques et les parcs éoliens, qui fonctionnent sans présence humaine et avec très peu de travaux de maintenance.
    Quant à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, ce serait un drame climatique, car le réchauffement climatique se joue dans les 10 à 15 ans qui viennent, or construire de nouveaux réacteurs c’est beaucoup de rejets de gaz à effet de serre pour la fabrication des bâtiments et composants des réacteurs nucléaire, émissions qui seront compensées par la suite, mais qui seront bien réelles pendant les 10 ans de la construction de chaque réacteur. Un nouveau programme de construction de réacteurs nucléaires, c’est d’abord accroître fortement les émissions de gaz à effet de serre pendant les 10 à 15 ans qui viennent et ce n’est que plus tard que cette énergie sera bas carbone, mais pas zéro émission, car en plus de ce que j’ai décrit précédemment, il y a toutes les émissions de gaz à effet de serre pour l’extraction de l’uranium, la préparation et la fabrication des barres de combustibles nucléaires.
    Enfin, faire fonctionner un réacteur nucléaire soit-il réellement modulable (ce qui est loin d’être le cas pour s’adapter aux fluctuations des renouvelables intermittentes) en suivi de charge, reviendrait à réduire énormément la production annuelle de chaque réacteur avec une augmentation du ratio de CO2 émis par kWh et surtout une très forte augmentation du coût du kWh puisque l’amortissement de ces installations se ferait avec beaucoup moins de kWh. On n’utilise pas une installation coûteuse pour couvrir des pointes de consommation. C’est un aberration. En plus faire moduler un réacteur nucléaire conduit à un vieillissement accéléré de ses composants et à des rejets plus importants d’effluents radioactifs et chimiques dans l’environnement.
    Un nouveau programme nucléaire n’est pas un complément des énergies renouvelables mais un frein à un développement important de celle-ci, ce qui est contraire aux tendances mondiales actuelles et fera prendre beaucoup de retard à notre pays.

    Répondre
    • L’écolo moyen et la compréhension des ordres de grandeur, ça fait deux.

      Guerry, dans votre catalogue d’arguments dérisoires pour les uns et faux pour les autres, vous avez oublié le CO² produit par le gazole consommé par les cars de CRS qu’on doit envoyer à Bure protéger le site d’enfouissement contre la colère du peuple.
      Ce n’est pas une réunion de cellule des écolos du coin de la rue, ici.

      Répondre
    • Bonsoir, je me permet de contredire vos propos et espères que vous ne maniez pas l’insulte aussi facilement que certains ici même, et j’avoue que si je m’y suis adonné c’est que ce monsieur est littéralement indécrottable en dehors du fait qu’il peut avoir raison ou tors! Je mettrais en parenthésées mes réponses a vos propos.

      Vous:
      Arrêtons de dire que l’énergie nucléaire est zéro émission de carbone. 5 qui prétend cela? Personne à ma connaissance si il est informé un minimum. C’est 6 g Kwh pour notre nucléaire et 12 ailleurs.) Même en fonctionnement, les réacteurs nucléaires émettent directement des gaz à effet de serre (en particulier SF6,( mais aussi les éoliennes à travers les postes de livraisons) et consomment des produits qui ont été émetteurs lors de leur fabrication (acide borique et autres produits chimiques, nombreux composants remplaçant les pièces défectueuses ou vieillissantes, combinaisons de protection, etc.) (mais c’est strictement la même chose pour l’éolien et PV et selon l’AVC,l’éolien est de 11 à 20g selon les sources et 42 à 58 g pour le PV et de 13 g pour le PV) sans oublier les émissions des travailleurs venant en voiture essence ou diesel de 10 à 30 km à la ronde pour faire fonctionner ces réacteurs.(certes mais c’est 230 000 personnes qui travaillent dans le nucléaire pour 72% de notre production et cela pendant 50 ans. Par contre l’éolien et PV c’est que de l’emploi d’ingénieurs, secrétariat et commerciales, 42 000 au dernier pointage pour 7% de notre conso. Tous les parcs hormis fouilles et béton sont montés par des équipes,étrangères qui elles aussi doit consommer, ainsi que leurs grues! Rien de tout ça avec les toitures photovoltaïques, les parcs photovoltaïques et les parcs éoliens, qui fonctionnent sans présence humaine et avec très peu de travaux de maintenance. ( il y en a moins c’est vrai mais il y en a)
      Quant à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, ce serait un drame climatique, car le réchauffement climatique se joue dans les 10 à 15 ans qui viennent, or construire de nouveaux réacteurs c’est beaucoup de rejets de gaz à effet de serre pour la fabrication des bâtiments et composants des réacteurs nucléaire (permettez moi de vous dire que cela est une belle bêtises voir connerie d’employer cet argument. En 1er , c’est moins de co2 pour le nucléaire mentionné plus haut, ensuite il faut infiniment moins de ressources pour un parc nucléaire que 24 000 éoliennes et PV, certains parlent de 1000 x moins au vu de la production et de la durée. Une centrale dure 40/60 ans, une éolienne 20 ans, les PV 30 ans au mieux mais avec des pertes comme l’éolien d’ailleurs qui je vous le rappel est de 22% de taux de charges et même 16% en Allemagne et 15% en suisse. Et le nucléaire c’est 85%! De plus que faite vous des milliers de tonnes d’aciers, béton, cuivre,une éolienne de 2MW fait 1800 tonnes environ pour produire pour 2000 personnes annuellement et par intermittence et parfois pendant 80/100 jours pour personne , car l’éolienne produit entre des vents de 18 à 50 km/h. Si les 24 000 éoliennes voient le jour, c’est 35/40 millions de tonnes de béton dans les sols livré par des camions à béton de 6 m3 pièces qui feront 4 millions de km par an et ce chiffre je l’ai calculer moi m^me et pourrais vous en faire la démonstration si vous voulez) émissions qui seront compensées par la suite, (tout comme l’éolien) mais qui seront bien réelles pendant les 10 ans de la construction de chaque réacteur (ha bon pas pendant la construction, transports, installation, démantèlement des éoliennes et PV et cela tous les 20 ans pour les éoliennes qui ne peuvent pas se resservir des fondations pour cause de microfissures et aussi nouvelles éoliennes plus lourdes). Un nouveau programme de construction de réacteurs nucléaires,( c’est pour cela que Macron vient de lancer 6 EPR?) c’est d’abord accroître fortement les émissions de gaz à effet de serre pendant les 10 à 15 ans qui viennent (je crois bien que c’est strictement) le contraire et ce n’est que plus tard que cette énergie sera bas carbone, mais pas zéro émission,(il n’y a que vous qui le prétend, toute production est polluante!) car en plus de ce que j’ai décrit précédemment, il y a toutes les émissions de gaz à effet de serre pour l’extraction de l’uranium, la préparation et la fabrication des barres de combustibles nucléaires. (oui, c’est vrai, mais pas plus que les minerais de l’éolien et le PV, et c’est d’ailleurs que l’on calcul les AVC, analyse de cycles de vie)
      Enfin, faire fonctionner un réacteur nucléaire soit-il réellement modulable (ce qui est loin d’être le cas pour s’adapter aux fluctuations des renouvelables intermittentes) en suivi de charge,(oui en effet et c’est bien le problème des ENRi, vous inverser le problème , c’est incroyable!) reviendrait à réduire énormément la production annuelle de chaque réacteur avec une augmentation du ratio de CO2 émis par kWh et surtout une très forte augmentation du coût du kWh puisque l’amortissement de ces installations se ferait avec beaucoup moins de kWh.(là ce n’est pas totalement exact, mais vous soulevez un problème très important. et encore uhe fois qui est le contraire. C’est parce que les ENRi sont intermittente que le nucléaire perd sa rentabilité comme on le voit avec les dispositif ARENH. ET Que vous vouliez ou pas, si le monde continue, la France aura du nucléaire pour au moins 50% pour 30/40 ans mais que parce que ils baisseront les ventes de Mx produit par le nucléaire, il se pourrait très bien que l’accident nucléaire se produise et là on dira « mais on vous l’avez bien dit ». Alors que le problème avec cette énergie et ses couts, c’est qu’une fois lancé , elle est très chère mais en volume l’énergie la moins chère comme le démontre notre avantage compétitif depuis 40 ans sur l’Europe entière (nous avons eu le prix du kw le dans les plus bas au monde et c’est bien pour cela que l’Allemagne œuvre pour détruire ce bijou de notre industrie qui était il y a 15 ans la 1ére au monde) On n’utilise pas une installation coûteuse pour couvrir des pointes de consommation.( donc, quoi on laisse les gens mourir de froid ou de manque de soin? c’est quoi cet argument?) C’est un aberration.(non, ce qui est aberrant c’est de nous faire croire que des production intermittente et la croissance verte puisse nous sauver du réchauffement car vous n’ignorez pas que pour les rejets de GES, l’Allemagne avec 22% d’éolien et 50% pour le Danemark ce sont les plus gros émetteurs d’Europe?) En plus faire moduler un réacteur nucléaire conduit à un vieillissement accéléré de ses composants et à des rejets plus importants d’effluents radioactifs et chimiques dans l’environnement.( ou avez-vous été cherchez cette information? En 40 ans quelle catastrophe sanitaire c’est fait jour?)
      Un nouveau programme nucléaire n’est pas un complément des énergies renouvelables mais un frein à un développement important de celle-ci (encore une belle ânerie, excusez moi de vous l’écrire mais ce n’est pas possible de tenir pareil raisonnement. Pour vous montrez votre erreurs de raisonnements, sachez que l’Allemagne avait en 2000 120 Gw de fossiles et 2GW d’Enri et qu’en 2020 elle à toujours 120 Gw de fossiles et 100GW d’Enri. Donc non, les Enri doivent avoir un complément fossiles ou nucléaire car pas de vent, pas de soleil pas d’énergie. Et si nous renoncions au nucléaire nous ne pourrions avoir que le gaz russe et les centrales à flammes comme seules solutions pilotables car l’hydraulique ce n’eqst que 15%. Gaz qui émet 490 g par kwh produit. Et comme vous le dites, on 10/15 ans pour inverser la vapeur du réchauffement.Car vous savez que le stockage électrique de masse est impossible, cela fait 150 ans que l’on cherche, les solutions trouvées sont toutes petites par rapport au besoin et hors de portée financière. Seul L’hydraulique peut cela mais on est au taquet)., ce qui est contraire aux tendances mondiales actuelles et fera prendre beaucoup de retard à notre pays.

      Moi:
      Voila, Monsieur, les remarques que j’avais à vous faire. Je suis sur de mes ordres de grandeur si vous constatez des erreurs. Je sais pertinemment que le nucléaire est une saloperie dangereuse mais elle ne mérite pas l’hégémonie que l’on lui fait portée, car il y a le réchauffement climatique et que beaucoup d’informations sont exagérées. Les déchets par exemple, les Ha ne sont que d’un volume d’une piscine olympique et cela depuis leurs création. De plus pour les autres déchets un pourcentage important vient des militaires et du médicale.
      Pour être franc, je suis persuadé que c’est foutu pour la planéte et que la guerre et pénuries sera dans bien dans des régions du monde avant 15 ans, dont la France qui sera le 15 éme pays le plus impacté du monde par le réchauffement climatique, nos forets meurent déjà de soif et cette année a encore battue les records de chaleur. Mais après avoir passé de longues heures et mois a étudier tout cela, et c’est loin d’être simple car simplement autodidacte, je ne peux que constater que les Enri ne peuvent en aucun cas répondre à nos problèmes d’énergie, ou seulement pour 10% pas plus. Pour plusieurs raisons: son intermittence qui fait qu’elles ne peuvent remplacer aucune autre qui soit pilotable pour les taux de charges mentionnés et suivi de charges, que les ressources nécessaire sont délirantes comme mentionné plus haut, que leurs durée est courte et qu’il faut recommencer sans cesse (d’ailleurs savez-vous qu’actuellement en France en remplace des parcs au bout de 12 ans pour la seule raison de miammiam les subventions qui en gros sont au Mwh du double des autres énergies et qui en cas de surabondance sont à cout négatif et plus les années passe du fait de leurs pénétration sur le marché et plus les jours deviennent de plus en plus nombreux, 26 en 2019, je crois? Combien en 2020?), les cout pharaoniques quine baisse pas malgré les médias qui disent que cela baisse , oui pour le PV, mais trés peu pour l’éolien. Et si c’était vrai pourquoi pourquoi il n’existe aucun bilan connu qui soit énergétique, financier, riverains, biodiversité des parcs que l’on démantèles, pourquoi tout est caché dans cette industrie, pourquoi cette corruption généralisée, pourquoi ces associations par milliers dans toutes l’Europe , riverains qui se plaignent, pourquoi toute cette opposition? Pourquoi , tous ces livres et site internets sur le sujet? Les gens sont-ils aussi cons? Pourquoi tous les promoteurs et la FFE mentent constamment sur production, couts, démantèlement, emplois etc…
      Et enfin trouvez moi un livre dans une librairie qui soit pour l’éolien fait par des ingénieurs indépendants, il n’en existe aucun, sinon je suis preneur. Des articles, des sites oui qui explique le merveilleux de l’éolien fait par des gens systématiquement payés ou en rapport avec l’industrie éolienne ou pour des raisons politiques avancent ces solutions qui reste que vous vouliez ou pas émettrice de GES à couse de leurs intermittence et production qui vient toute de étranger, Chine, Inde, Allemagne, Danemark, Espagne et qui donc détruit des emplois chez nous.C’est un rêve malheureusement qui ne se produira jamais et que vous cautionnez en n’analysant pas tous ces aspects. Cordialement et bonne année

      Ps; pas la peine de commentaire de l’autre hurluberlu, merci!

      Répondre
      • Brunet, merci de nous épargner le pensum de répondre à Guerry qui nous sert un manuel complet de prêt-à-propagander pour militant écolo. Ce faisant il oublie que le lectorat ici n’est pas représentatif du public moyen de la télévision. Il y a même des astrophysiciens !
        Guerry n’a pas la notion des ordres de grandeur, entre consommation de ressources pour construire tant du nucléaire que de l’éolien. Il ignore la valeur des émissions annexes de CO² par les diverses sources décarbonées. Ayant entendu dire que nous n’avons pas beaucoup d’années pour sauver la situation, il en déduit implicitement que le CO² qui sera émis pendant ces années possède un pouvoir réchauffant spécial. Il tombe dans le dérisoire avec le trajet des employés de la centrale, comme si en outre à défaut de travailler là il serait à souhaiter qu’ils chômassent. Et le comble de tout, c’est l’inversion du procès : c’est le nucléaire qui empêche le développement des EnR !! Ma foi oui : le développement du chemin de fer est très préjudiciable à celui des diligences. Le double caractère décarboné et non-intermittent du nucléaire souligne cruellement l’impuissance de l’éolien. En revanche l’éolien à grande échelle porte atteinte à la rentabilité du nucléaire en diminuant son facteur de charge sans autre bénéfice qu’ajouter encore son coût propre. Guerry, revenez souvent nous voir !

        Répondre
        • Je vous remercie de ce commentaire bien plus synthétique que le mien et peut-être moins pédagogique que le mien. Il est évident que Guerrry n’a pas étudier toutes les implications de ses propos et des filières de la production électrique et de ce que tout cela implique comme conséquence, il ne suffit pas de croire sans comprendre ce que l’on entend.Et il est clair que mon commentaires est loin d’être exhaustif sur les erreurs de raisonnements que son commentaire implique. Tiens , j’ai appris hier que les consommations de béton par Mwh et durée de vie de équipements respectifs sont 30x supérieur pour l’éolien par rapport au nucléaire. Mais vous savez , sur d’autres supports, j’ai déjà entendu que le nucléaire ne nous fera pas atteindre nos objectifs climatique d’ici 2030….Et le plus rave c’est que celui qui émet cela est formé et fils d’ingénieur! Ceci étant, vous validez toutes mes pensées, bonne année

          Répondre
  • Aucun pays ayant développé massivement les ENR ne fait mieux que la France en matière de rejets de CO2. La réalité vous donne tort tous les jours. Et vous oubliez aussi les énormes émissions générées par la fabrication des cellules photovoltaïques en Asie. L’avantage n’est pas aux enr dans ce domaine.

    Répondre
    • vous fatiguez avec vos rabâchages ridicules qui ne sont pas le constat de l’évolution de la planète et même de la France puisqu’elle recule sur le nucléaire au profit des ENR et vous n’y changerez rien

      Répondre
      • « avec vos rabâchages ridicules  » nous dit S Rochain , soit une excellente auto-critique.
        Je félicite chaleureusement tous ceux (brunet, cochelin ..) qui consacrent beaucoup de temps à démasquer les propos trop souvent démagogiques (euphémisme) et parfis adieux de ce personnage qui pollue inlassablement ce site.
        Bon courage et encore merci à ces contradicteurs, souhaitons qu’ils restent encore plus obstinés que lui.

        Tous mes voeux à eux, pas à lui.

        Répondre
  • Sur le site « Agoravox » j’ai même lu sous la plume d’un commentateur qu’au bilan carbone du nucléaire, il faut porter le gazole des cars de CRS envoyés à Bure contenir la juste indignation populaire. C’était du premier degré.

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