Autoconsommation d’électricité: le gouvernement assouplit les règles
Le ministère de la Transition écologique a annoncé lundi avoir assoupli les règles pour les projets d’autoconsommation collective d’électricité, permettant potentiellement à un plus grand nombre de personnes de se rassembler pour monter de tels projets.
Le gouvernement a ainsi élargi à 2 km « le périmètre » au sein duquel un groupe de personnes peuvent participer à une opération d’autoconsommation collective, alors qu’auparavant ces personnes devaient être situées en aval d’un même poste basse tension du réseau, précise le ministère dans un communiqué.
« Cette situation restreignait considérablement le périmètre des opérations. Ainsi, dans certains cas, deux consommateurs voisins ne pouvaient pas faire partie d’une même opération d’autoconsommation », justifie le ministère.
Un arrêté a été publié dimanche au journal officiel pour entériner ce changement.
Par ailleurs, les opérations sont limitées à une puissance de 3 mégawatts en métropole et de 0,5 mégawatt dans les zones interconnectées qui ne peuvent pas bénéficier du soutien d’autres réseaux électriques en cas de tension sur le leur (outre-mer essentiellement).
Permise depuis 2016, l’autoconsommation collective peine à se développer en France, avec seulement 16 projets réalisés à l’été 2019 par des collectivités, bailleurs ou copropriétés, selon une étude du cabinet de conseil Sia Partners.
L’autoconsommation d’électricité permet à un particulier ou une entreprise de consommer le courant qu’il produit. Lorsqu’elle est collective, elle rassemble plusieurs consommateurs (particuliers, immeubles, bâtiments tertiaires, entreprises, etc.) qui se partagent l’électricité qu’ils produisent, essentiellement grâce à des panneaux solaires.
COMMENTAIRES
L’auto consommation, collective ou individuelle finira par être le moyen dominant de produire l’électricité, loin des hypers concentrations de puissances qui n’ont que des inconvénients, les supposées économies d’échelle disparaissant dans le risque de la concentration et dans la gigantesque architecture pyramidale de la répartition de la puissance.
Serge Rochain
« L’autoconsommation d’électricité permet à un particulier ou une entreprise de consommer le courant qu’il produit. »
Fort bien. Cela veut donc dire que cette disposition (intelligente) n’est plus réservée seulement au solaire, mais concerne également toutes les autres formes de production d’électricité, et pour être encore plus précis, la biomasse apparait bien incluse dans cette disposition. Je serais ravi de recevoir la confirmation ferme de ma supposition.
Questions subsidiaire: où trouver le détail de l’application de cette disposition en termes techniques et financiers ? Merci de toute aide qui se présentera et merci d’avance.
Cela n’a jamais été réservé seulement au solaire. Mais que ce soit du solaire ou tout autre source c’était l’entité producteur/consommateur qui supportait une restriction car tous les membres de cette entité devait être reliés, pour l’excédant non consommé, au même poste basse tension du réseau. C’est cette restriction qui a disparue au profit d’une distance géographique. Le problème se posait souvent pour les grosses copropriétés de plusieurs immeubles dont certains étaient alimentés par un poste basse tension d’une rue desservant une entrée de la copropriété et d’autres immeubles alimentés par un poste situé sur une autre rue.
Il y a déjà pas mal de temps que des fermes utilisent la biomasse en autoconsommation.
CF Metha Sauville, SARL au capital de 20 000 €, immatriculée au registre du commerce et des
sociétés de Sedan sous le numéro 821 386 901 00010, dont le siège social se situe Route
de Rocroi, Site industriel de Signy-l’Abbaye 08460 Signy-l’Abbaye
Une entreprise agricole autosuffisante en énergie chaleur et électricité, il n’y avait aucune restriction.
Merci Rochain, c’est ce que j’avais cru comprendre, mais je voulais en être sûr. C’est assez énervant de voir accolé en permanence auto-consommation auto-production à Solaire et ça entretient le doute. Par contre est-ce que les modalités pratiques et complètes sont disponibles quelque part (arrêté d’application disponible ?).
Attention, je ne travaille pas dans la méthanisation mais dans la gazéïfication thermochimique qui elle bizarrement semble totalement ignorée par la loi energie.
Merci encore de votre aide. Contrairement à tous les autres notre procédé est tres tourné vers l’alimentation d’un groupe électrogène à moteur à gaz. Je suis un opérateur expérimenté dont le savoir-faire remonte aux années 73-85 de crises pétrolières. Nous avons redéveloppé, modernisé et automatisé un procédé dont les essais remontent à 1982 !
Bonsoir M. Chopin,
Pour les modalités pratiques d’application je ne peux rien vous dire. En fait j’ai décidé il y a déjà quelques années de mettre le profit d’une vie de travail dans des placements utiles auxquels je crois, plutôt que dans des comptes bancaires servant à ces banques pour jouer à la loterie de la bourse.
Pour toutes ces affaires j’ai choisis de placer dans l’agriculture et dans les ENR et pour deux d’entre-elles les deux cibles sont réunies, Metha Sauville dont je vous ai parlé à titre d’exemple, et une autre pas trop loin de chez moi dans le 66, SAS Société Hydro-Electrique de la Lentilla (la SHEL) qui produit l’électricité avec une chute d’eau pour les agriculteurs co-investisseurs.
Je ne suis donc qu’un investisseur et je fais confiance aux divers professionnels assurant la mise en œuvre administrative et technique dans leur spécialité, que ce soit dans l’énergies (PPV, Hydro, ou Méthaniseur), et aux agriculteurs eux-mêmes pour les investissement purement agricoles.
Cordialement,
SR
Bonsoir Mr Rochain, c’est ce que j’avais compris et je vous en félicite. Si tout le monde faisait ça, on pourrait se développer beaucoup plus vite. j’ai un profil à la fois semblable au votre mais différent dans la mesure où j’assure en tant qu’actionnaire, la promotion d’un procédé détenu par Edda-Energie. J’ai travaillé pendant toute la période 73-85 sur cette filière gaz de gazéïfication-production électrique et avec des tres bons résultat obtenu déja en 84 avec le procédé que nous redéveloppons aujourd’hui avec beaucoup d’espoir à la condition que les politiques nous aident un peu à décoller commercialement. L’auto-onsommation n’est pas formidable mais en alliant le gain sur la prod d’électricité et la prod de chaleur récupérée, on doit pouvoir y arriver. Le biogaz a profité d’un systeme d’aide pendant une dizaine d’années, ça a diminué un peu, mais il y a toujours une aise. Nous demandons la même chose pour le syngas.
Merci encore de votre aide.
Claude
Mais oui je vous connais :
https://www.bioenergie-promotion.fr/wp-content/uploads/2018/07/edda-energie_presentation-carrefour-du-bois_180531_vd.pdf
Excellent lecture, serge.
Bon WE
Claude
Et ce n’est pas tout….
https://www.societe.com/societe/monsieur-claude-choppin-489273854.html
https://fr.linkedin.com/in/claude-choppin-698458142
:- )