2.000 emplois, 1,3 md investis mais toujours pas d’éoliennes en mer

La filière des énergies maritimes renouvelables (EMR) représente plus de 2.000 emplois, 1,3 milliard d’euros déjà investis, mais les travaux d’installation d’éoliennes en mer n’ont toujours pas commencé, ont regretté mercredi au Havre les acteurs de la filière, lors des 4e assises nationales des EMR.
Selon la première étude de l’Observatoire des énergies de la mer, créé en novembre dernier, 2.086 équivalents temps pleins (ETP) ont été recensés dans cette filière, en prenant en compte les structures de formation, de recherche et développement, les développeurs exploitants et les entreprises prestataires ou fournisseurs.
Cette filière est dominée pour le moment par l’éolien en mer posé (éoliennes fixées au fond de la mer) et comprend aussi les projets d’éoliennes flottantes et l’hydrolien, qui utilise l’énergie des courants marins.
« Contrairement aux autres filières plus matures des énergies renouvelables, peu d’entreprises sont aujourd’hui positionnées sur l’installation et la maintenance », indique l’étude.
Le montant des investissements cumulés réalisés depuis le démarrage de la filière française des énergies de la mer, toutes catégories, s’élève environ à 1,3 milliard d’euros et n’intègre pas encore ceux liés à la construction des parcs éoliens.
Mais, pour différentes raisons, et notamment du fait de multiples recours en justice, les travaux pour installer les champs d’éoliennes en mer prévus en Normandie (Courseulles sur mer, Fécamp, Le Tréport), et dans les Pays de la Loire (Saint-Nazaire, Iles d’Yeu et de Noirmoutier) n’ont toujours pas commencé.
« Il est temps de passer à l’action, s’il y a des verrous faisons les sauter », a déclaré au cours d’une table ronde le vice-président normand chargé de l’environnement, Hubert Dejean de La Bâtie (UDI).
Au cours de débats, des représentants des principaux candidats à l’élection présidentielle ont proposé de prendre des mesures pour limiter ces recours.
Un décret permet déjà d’accélérer le traitement des recours, a fait observer Béatrice Buffon, présidente du Syndicat des énergies renouvelables (SER), cheville ouvrière des assises avec Seanergy, qui organise jusqu’à jeudi un salon professionnel sur les EMR.
La France prévoit d’attribuer jusqu’à 6.000 mégawatts (MW) de projets pour l’éolien en mer posé d’ici à 2023, en plus des 3.000 MW qui devraient être en service à cette échéance.

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