Transition énergétique: Solvay espère finaliser le projet de Dombasle cette année

Le chimiste belge Solvay espère finaliser le projet de transition énergétique sur son site de Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) « dans le courant de l’année », a déclaré mardi la directrice générale du groupe Ilham Kadri.

C’est « un très beau projet » et « dans le courant de cette année, on espère (le) finaliser », a déclaré Mme Kadri lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).

Le projet, baptisé Solveo, s’inscrit dans l’engagement de Solvay d’abandonner progressivement le charbon comme source d’énergie pour réduire les émissions de CO2 de ses usines, dans le cadre de son programme Solvay One Planet lancé en février 2020.

Solvay prévoit d’installer à Dombasle une chaufferie alimentée par des combustibles solides de récupération (CSR) venant de la collecte de déchets industriels et d’ordures ménagères.

Le chimiste a créé pour cela une coentreprise avec le groupe français Veolia, spécialiste de la collecte et du traitement des déchets.

Mme Kadri a rappelé que l’enveloppe d’investissement prévu s’élevait à « autour de 180 millions » d’euros.

Des précédentes expériences dans le groupe ont déjà permis la substitution du charbon. « Nous avons fait le test en 2019-2020 sur deux usines allemandes où il y a eu un très bon partenariat avec l’Etat allemand et avec les partenaires industriels » et la création d’un « écosystème sur la collecte des déchets industriels », a-t-elle expliqué.

Le programme de développement durable lancé l’an dernier avec un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 26% pour s’aligner sur l’accord de Paris en 2030 est « partie intégrante dans le développement du groupe », a insisté la directrice générale, qui veut « avancer sur chaque usine, chaque projet » dans « un calendrier très serré ».

« Nous avons décidé d’abandonner le charbon », mais « nous ne savons pas d’ailleurs comment on va le faire partout dans le monde » car « remplacer le charbon dans beaucoup de pays reste une question », a reconnu Mme Kadri. « Mais d’ici 2030, nous allons trouver des solutions », comme la biomasse.

La directrice générale a toutefois souligné que les énergies de substitution du charbon devaient être « durables », « profitables » et « compétitives », ce qui demande des collaborations.
sbo/tq/LyS

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