Le secteur des renouvelables salue le discours de Macron

Le secteur des énergies renouvelables s’est félicité qu’Emmanuel Macron ait clairement soutenu, jeudi à Belfort, le « développement massif de toutes les énergies renouvelables ».

Pour France Energie Eolienne (FEE), on a de « belles annonces, avec des éléments de méthode ».

Le président « acte le fait que la France a raté ses objectifs dans les énergies renouvelables et qu’on doit revoir la durée de développement des projets en simplifiant les démarches », a d’abord relevé le délégué général de FEE, Michel Gioria.

FEE a salué les ambitions présidentielles de 40 gigawatts (GW, une cinquantaine de parcs) dans l’éolien offshore en 2050, même si l’association tablait sur 50 GW. Elle compte sur la « planification fine », par façade maritime, promise.

Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a retenu « l’intention d’un développement massif de tous les renouvelables confondus » et la volonté d’accélérer les projets, selon son président Jean-Louis Bal.

L’éolien terrestre qui, pour le président, devrait ralentir pour doubler ses capacités en 30 ans au lieu de 10, est « le point un peu négatif du discours, » estime M. Bal. « En même temps, il a aussi répété qu’il était indispensable pour la neutralité carbone en 2050 ».

Pour FEE, « on aurait pu un peu plus pousser les feux sur la période 2022-2035 », l’éolien onshore contribuant à sécuriser l’approvisionnement électrique et à stabiliser les prix, note M. Gioria.

« Que de chemin parcouru depuis 2011, année du moratoire où la filière a failli disparaître », a salué, pour le solaire, Daniel Bour, président d’Enerplan, qui « souligne l’importance d’établir un état d’esprit collectif, non marqué politiquement, en faveur de l’énergie solaire et plus largement des énergies renouvelables ».

Pour tous, ces questions devront être affinées dès cette année à l’occasion du débat sur la nouvelle feuille de route énergétique de la France (PPE), qui devra être adoptée en 2023 pour 2024-2033.

Et au-delà des objectifs, le président du SER demande que désormais « l’État mette en place un pilotage de la transition ».

A Belfort, Emmanuel Macron a annoncé la création d' »une direction interministérielle dédiée au nouveau nucléaire, pour en assurer le pilotage, coordonner les procédures administratives, s’assurer du respect des coûts et délais ». « Il faut la même chose sur les renouvelables », appelle M. Bal.

commentaires

COMMENTAIRES

  • La soupe est bonne, FEE peut se réjouir, la recolte des subventions peut continuer.
    Mais pour les consommateurs, mauvaise nouvelle. Ça va nous coûter un bras.

    Répondre
    • Kamel vérifiez une fois pour toutes que les ENR sont moins chères que notre merde polluante de nucléaire et ne sont pas financé par l’état / nos impôts. c’est bien el nucléaire que l’on a déjà payé très cher depuis plus de 60 ans et que l’on va encore paye toujours plus cher des milliers d’année en s’enfonçant toujours plus dans la pollution et la production de déchets ultimes …

      Répondre
  • Bon sang, depuis 20 ans on paie leolien  » pour sortir du nucléaire  » . On s’est bien faits avoir , on va devoir supporter les 2.

    Répondre
    • @Louis ONILLON 11.02.2022

      « Bon sang, depuis 20 ans on paie l’éolien » pour sortir du nucléaire » . On s’est bien faits avoir , on va devoir supporter les 2. »
      M’enfin, vous rêvez, il est physiquement impossible de remplacer le nucléaire, pilotable, par éolien et solaire, intermittents.
      Si vous y avez cru, j’en suis désolé pour vous. LOL

      Répondre
      • Hervé Guéret encore et toujours vos vieux canulars périmés pour gogos alors la réalité du terrain face à toutes vos inepties : Vous parlez d’une énergie polluante à tous les stades , très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole… grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 50 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution et leur Co² baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/272985954_10228402885082094_3452469697913469809_n.jpg?_nc_cat=102&ccb=1-5&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=bZInR9MPwiEAX9mK0VT&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=00_AT9-v4jgoF07dFxJXC2De3oSpMGzYxRqffvGmA7H3a3paw&oe=6205DBAF

        Répondre
  • Je ne suis pas aussi enthousiaste que le secteur du renouvelable. Macron décidé son recours qu’à contre cœur car il a compris que le nucléaire c’était pour les calendes grecques, sinon il s’en serait bien passé.
    Mais il ne tardera pas à devoir aussi se passer du nucléaire faute de combustible et alors il se vantera d’avoir relancer le renouvelable

    Répondre
  • L’éolien restera un échec sans une meilleure répartition du parc et un développement plus important des interconnexions.
    Mais cela, le SER n’en parle jamais, et d’ailleurs, c’est de la responsabilité des politiques, pas des industriels.
    Il faut arrêter d’installer des éoliennes là où elles sont concentrées, pendant au moins 15 ans, sinon, la situation est absolument ingérable.

    Répondre
  • Marc, si l’objectif de l’éolien est de produire de l’électricité décarbonée pour protéger le climat, vous savez bien que c’est perdu d’avance.
    Son intermittence les condamne à avoir, en parallèle, des centrales à gaz, polluantes en CO2.
    Et inutile de rêver, aujourd’hui, on ne connaît pas d’autre moyen.

    Répondre
    • 🤣🤣 🤣🤣 le bon vieux troll d’Hervé Guéret qui faute de connaitre les bases du sujet s’enfonce toujours dans le ridicule en ânonnant stupidement tous les vieux canulars périmes pour gogos qu’il a gobe car il n’a aucune personnalité pour vérifier les faits et ouvrir enfin les yeux sur ce qui se passe réellement sur le terrain 🤣🤣 car si certaines ENR sont prévisibles d’autres sont beaucoup plus pilotables que notre nucléaire qui est de plus en plus intermittent et qui nous oblige à faire démarrer nos centrales thermiques déjà en place pour justement pallier aux défaillances du nucléaire 🤣🤣 il est bien urgent de développer toutes les ENR pour se sortir enfin du fissible et du fossile ..l’éolien et le solaire n’étant qu’une partie des ENR pour produire enfin propre sans dangers et sans déchets pour moins cher que notre merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune, la flore et l’être humain… ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole … ENR qui battent des records de production partout ou elles commencent à être installées en faisant baisser la pollution et le Co² et en produisant proprement, sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que le nucléaire / arenh polluant à tous les stades … on avance mais toujours pas assez vite vu l’urgence de la situation et la ce n’est que pour l’électricité : https://www.euractiv.fr/section/energie/news/renewables-overtake-fossil-fuels-in-eu-power-generation/

      Répondre
        • victor et oui ce sont toujours les mêmes faits réels / retours de terrain / bilans officiels que tout le monde peut très facilement vérifier derrière les mêmes inepties des trolls stériles . Vous avez de nouveau écrit encore un post polluant qui n’apporte rien au sujet .. vous devriez vous produire sur scène…

          Répondre
    • Il n’existe pas, à ce jour, de solution de RNR pouvant être produit en série à un coût compétitif et à un risque acceptable, malgré 70 ans de recherche dans ce domaine. Et étant donné les précédentes expériences, il faudra beaucoup de temps avant qu’un prototype puisse éventuellement servir de modèle pour une production en série car certains problèmes apparaissent tardivement (corrosion du circuit primaire par les sels fondus radioactifs etc). Même l’apôtre du nucléaire Jancovici le dit.
      Par conséquent, les ENR (solaire, éolien bien réparti, biomasse en suivi de charge) + interconnexions + stockage (batterie, eau chaude, STEP et enfin électrolyse) sont incontournables.
      C’est le cas en France comme partout ailleurs dans le monde.

      Répondre
      • @ Marc
        Quelques éléments pour éclairer votre lanterne
        notamment en période hivernales avec du pilotable (sans les batteries évanescentes qui ne tiennent ni la distance ni la puissance)
        et sur la réindustrialisation tant souhaitée avec la production dH² (couplage en direct des ENR intermittentes avec des hydroliseurs) ce vecteur H² étant, comme vous le savez, une sorte de stockage de l’énergie électrique :
        POSTULAT DE BASE pour définir le mix énergétique que la France (mais aussi l’Europe) a besoin en 2050
        Un constat au préalable dont il faut tenir compte : La France a un taux de CO² de 0.9% par rapport à la planète alors que l’Allemagne a un taux CO² 8 fois supérieurs
        En 2050, sans augmenter voire en diminuant ce taux, les besoins en énergie électrique se situeraient à minima aux environs de 800 TWh/an, ces besoins intègrent la réindustrialisation affichée tant espérée et la production d’hydrogène nécessaire à la décarbonation des transports en remplacement du pétrole.
        Nous avons besoins aussi en périodes hivernales froides anticycloniques une puissance installée disponible en énergies pilotables de l’ordre de 120 GW. Ceci quels que soient les phénomènes météorologiques connus (statistiques) ou non qui peuvent arriver en Europe, il est nécessaire de GARANTIR dans la durée cette puissance pour éviter tout blackout.
        En effet, dans les conditions décrites ci-dessus et quelle que soit leur puissance installée, les ENR intermittentes européennes atteignent un niveau de production dérisoire (proche de zéro). Dans ce cas, l’interconnexion a un rôle de second ordre car tout le monde est sur le sable en même temps avec cette intermittence à grande échelle !
        De plus avec les prix de l’énergie qui ne vont qu’augmenter et l’inflation que cela va générer, les peuples vont bouger poussant les gouvernements à réagir dans l’urgence qui est mauvaise conseillère ! Ces gouvernements essaieront de rejeter la faute (la cause) sur les autres. La solidarité énergétique, que tous les bisounours mettent en avant avec l’interconnexion, sera alors battue en brèche. Et les sectionneurs de ces câbles risquent d’être mis en position ouverte.
        Conclusion en périodes hivernales, il nous faudra compter, pour éviter tout black-out, que sur nos capacités d’énergies pilotables (que certains appellent back-up) et/ou la possibilité de délester nos industries grosses consommatrices encore existantes (tels que l’acier, l’aluminium, le ciment, la chimie-pharmacie)…
        Production annuelle. Industrialisation et production H²
        Dès qu’on dépasse les 800 TWh/an de production d’électricité on intègre la réindustrialisation
        D’autre part, la production d’H² par électrolyse peut se faire en direct à l’aide des ENR intermittentes
        Pour 2,5 millions de tonnes d’H² il faut 125 TWh avec 171 TWh (ce que j’ai mis dans un de mes scénarios à disposition) cela ferait 3,40 Mt d’H²
        Pour la cécarbonation des transports en remplacement du pétrole, il est estimé un besoin de 3 Mt d’H²

        Répondre
        • Michel DUBUS sortez vosu des vieux chiffres tronques au départ et obsolètes sur le Co² et parlez des GES et de pollutions réelles .. et apprenez aussi les bases du sujet pour vous sortir enfin des vieux canulars périmés pour gogos pour ouvrir enfin les yeux sur ce qui se passe réellement sur le terrain 🤣🤣 car si certaines ENR sont prévisibles d’autres sont beaucoup plus pilotables que notre nucléaire qui est de plus en plus intermittent et qui nous oblige à faire démarrer nos centrales thermiques déjà en place pour justement pallier aux défaillances du nucléaire 🤣🤣 il est bien urgent de développer toutes les ENR pour se sortir enfin du fissible et du fossile ..l’éolien et le solaire n’étant qu’une partie des ENR pour produire enfin propre sans dangers et sans déchets pour moins cher que notre merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune, la flore et l’être humain… ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole … ENR qui battent des records de production partout ou elles commencent à être installées en faisant baisser la pollution et le Co² et en produisant proprement, sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que le nucléaire / arenh polluant à tous les stades … on avance mais toujours pas assez vite vu l’urgence de la situation et la ce n’est que pour l’électricité : https://www.euractiv.fr/section/energie/news/renewables-overtake-fossil-fuels-in-eu-power-generation/

          Répondre
        • @Dubus
          Les interconnexions influent peu sur la capacité de back-up nécessaire, mais beaucoup sur la quantité d’énergie consommée par ces back-up.
          Ces dernières semaines, il y avait beaucoup de vent en Europe du N et peu en Europe du Sud, du fait du positionnement d’un anticyclone sur l’Europe du S. Par ailleurs, une perturbation classique passant d’Ouest en Est met 2 jours pour traverser l’Europe, ce qui permet des optimisations journalières avec les pays étant se trouvant à un moment donné « entre deux perturbations ».
          Il est clair qu’en période anticyclonique hivernale, les industries électro intensives devront être arrêtées et partout, un effort de sobriété devra être réalisé (quelles que soient les part d’ENR et de nucléaire).
          Mais ce sera pareil ailleurs qu’en France, sauf à recourir massivement au moyen extrêmement polluant du charbon.
          Maintenant, si un jour, une solution nucléaire fiable, compétitive, peu risquée, et viable sur le LT apparaît, je n’ai rien contre, mais à ce jour, cela n’existe pas.

          Répondre
          • Autres moyens indispensables quelles que soient les part d’ENR et de nucléaire, et malgré le refus du bon peuple ignare en matière d’enjeux énergétiques: interdiction du chauffage électrique classique (au lieu de le subventionner) ainsi que des liaisons aériennes courte distance, ou très forte taxation. Taxation des liaisons aériennes longue distance à hauteur de leur nuisance écologique (pas de cinéma de norme de 2% de biocarburant pour faire vert). Taxe carbone aux frontières.
            Ni le nucléaire ni les ENR, ni la combinaison des deux, ne remplaceront les fossiles à prix égal.

          • @ Marc
            Il vous faut regarder dans le rétro. La France, dans les années 70 80, a construit et mis en service plus de 40 réacteurs de 900 et 1300 MW qui sont la plupart encore en fonction.
            Nous profitons encore de cette énergie décarbonée grâce à de vrais gouvernants qui ont tenu le cap comme pompidou et giscard d’estaing. Avec les autres qui ont suivi cela s’est gâté car ils n’avaient de vision d’autonomie et énergétique à long terme, c’est ainsi que les compétences en gros œuvre, en mécanique chaudronnerie se sont étiolées (ce qui a conduit aussi à la désindustrialisation que nos connaissons). Mais rien n’est jamais perdu quand on veut !
            Superphénix et le projet Astrid ont été arrêtés pour des motifs électoraux « verts » par les girouettes jospin et macron sans tenir compte que cela accroitrait de manière considérable notre indépendance énergétique dans ce domaine.
            Sur ces RNR que vous raillez, Il est nécessaire de remettre le collier avec une volonté sans faille pour les année 2040 et plus, car l’avenir de notre indépendance énergétique pilotable est là.

          • Michel DUBUS au contraire il faut s’en sortir au plus vite et regarder enfin l’avenir .. encore une fois de plus face aux vieux canulars périmés pour gogos la réalité du terrain : Vous parlez d’une énergie polluante à tous les stades , très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole… grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 50 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution et leur Co² baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/272985954_10228402885082094_3452469697913469809_n.jpg?_nc_cat=102&ccb=1-5&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=bZInR9MPwiEAX9mK0VT&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=00_AT9-v4jgoF07dFxJXC2De3oSpMGzYxRqffvGmA7H3a3paw&oe=6205DBAF

          • @ Marc
            Pour les prix (tout inclus) des énergies par filière.
            Au travers du rapport RTE et de ses scénarios que j’ai décortiqués, je vais vs donner un éclairage qui peut être intéressant…
            A suivre donc

          • Dubus ….le détenteur de la vérité ! Dieu est sur le forum.
            Nous attendons des chiffres officiels sur les tendances uniquement, pas de valeurs ponctuelles sur un système en évolution et pas des preches…
            La parole est à Dieu

          • @ Dubus: vous allez me ressortir les prévisions de RTE en matière de coûts, selon les différents scenarii.
            Je pense que ce rapport de RTE relève en grande partie du marketing politique.
            Il prend, notamment, pour présupposé (faux) que le prix de l’U235 va rester ce qu’il est, alors qu’il finira nécessairement par monter, et même par s’envoler, avec sa raréfaction.
            Les ENR pourraient également être concernées par des inflations du prix des matériaux.
            Un rapport qui dit, pour ne pas déplaire à l’opinion, que le nucléaire ne sera pas très cher, et les ENR non plus…

          • @Dubus: l’arrêt de SP ne me choque pas.
            Il a été construit, a fonctionné à certaines périodes, probablement suffisamment pour noter tous les résultats de ce prototype.
            Ensuite, la question était: faut-il continuer l’expérience étant donné le risque absolu causé par la taille du réacteur, la dangerosité du combustible et des matériaux du circuit primaire, et sachant que cette technologie n’était pas du tout éprouvée par des expériences antérieures à moindre échelle ?
            La filière est allée trop vite. Au bout de quelques mois de bon fonctionnement de Phoenix, qui a ensuite dû être arrêtée la plupart du temps, Superphoenix était déjà lancé…
            Concernant Astrid, c’est politiquement plus obscur.

  • Allez! On y crois!
    Vive le nucléaire …. ?
    > anti-démocratique et, ce, depuis son origine (développement historiquement lié au nucléaire
    militaire,
    > opacité dans les prises de décisions et absence de validation de la part des
    citoyen.nes,
    > programme massif lancé dans les années 1970 sans consultation, expropriations
    foncières, absence de réel débat démocratique) ;
    > une source intolérable de gaspillage d’argent public (construction, démantèlement, gestion
    des déchets : ces coûts prohibitifs sont rarement pris en compte dans les débats et toujours
    largement sous estimés) ;
    > une charge que nous imposons aux générations futures notamment via les questions
    aujourd’hui encore insolubles du démantèlement et de l’accumulation de déchets radioactifs
    pour lesquels il n’existe aucune option de gestion sûre ;
    > une atteinte à l’environnement (rejets d’effluents radioactifs et chimiques dans l’eau et dans
    l’atmosphère, ponction et réchauffement des cours d’eau environnants, piégeage d’animaux
    aquatiques dans les circuits de refroidissement des réacteurs, etc.) sans oublier les pollutions
    liées à l’extraction de l’uranium ;
    > vecteur de problématiques sanitaires préoccupantes liées à la pollution radioactive émise
    par les installations nucléaires (se retrouvant notamment dans l’eau du robinet des
    communes environnantes) ;
    > générateur d’atteintes aux droits humains (mines d’uranium polluantes souvent situées sur les
    territoires de peuples autochtones) et susceptible de nourrir une géopolitique malsaine pour
    ménager les pays producteurs ;
    > extrêmement risqué (incidents récurrents, risque latent et permanent d’accident nucléaire
    de grande ampleur majoré par le vieillissement des installations et leur vulnérabilité aux
    phénomènes climatiques extrêmes ;
    > problématique pour la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses du nucléaire dont
    certain.es souffrent de maladies professionnelles graves et avérées, et dont les conditions de
    travail n’ont eu de cesse de se dégrader, notamment par le recours massif à de la soustraitance ;
    > incapable d’assurer notre indépendance énergétique (100% de l’uranium provient
    d’importation)
    > une réponse inadaptée au changement climatique (trop lente et sujette aux retards, la
    construction de nouveaux réacteurs est une perte de temps et de ressources face à l’urgence
    climatique, au détriment de moyens plus efficaces

    Ce n’est pas de moi mais a le mérite de pose des questions à toutes et tous
    Michel Vanquaethem

    Répondre
    • Vous nous soulez avec vos copié collé qui ressemblent affreusement aux délires complotistes de tous bords.
      Vous pouvez appliquer toutes ces diatribes fourre tout aux énergies renouvelables qui elles aussi pourraient être taxées des mêmes délires.
      Faites un référendum sur les éoliennes, pas sûr que démocratiquement elles soient sanctifiées !
      Faites le bilan de tous les matériaux nécessaires au renouvelable, pas sûr que vous soyez si indépendant que ça!
      Faites le compte des morts par accident sur les chantiers de constructions, pas sûr que vous remportiez le trophée!
      Faites le compte du saccage des paysages par les éoliennes et les champs de PV, pas sûr que l’environnement soit gagnant!
      Faites le bilan économique des renouvelables (cf courre des compte ), pas sûr que ce soit pas mal d’enrichissement douteux !
      Faites le bilan du CO2 en comparant la France et l’Allemagne, pas sûr que nous soyons perdant!
      Etc Etc

      Répondre
      • victor vous aussi vous êtes vraiment un bon troll ..vous ne vérifiez jamais les faits réels sur le terrain pour constamment ânonner tous les vieux canulars périmés pour gogos ? 😂🤣sortez vous des vieux canulars périmés pour gogos et ouvrez les yeux sur la réalité du terrain : les pales des éoliennes comme les avions, les voitures, les bateaux : même matériaux …qui représentent des volumes beaucoup plus importants peuvent être valorisés en combustible à la place du charbon dans les haut fourneaux …en attendant que les nouvelles générations de pales recyclables soit ..à recycler … même le béton qui représente 0.5% de nos besoins se recycle facilement et localement pour refaire du gravier comme ça se fait tous les jours dans le bâtiments .. et dans les ENR dont fait partie l’éolien et le solaire il n’y a rien de polluant ni de dangereux : que des matériaux courants que nous avons tout autour de nous depuis très longtemps en de plus grandes quantités et tout se recycle / revalorise facilement , localement et sans cout pour la collectivité contrairement au nucléaire polluant à tous les stades qui fait des ravages sur la faune la flore et l’être humain ou rien n’est possible et ou on va encore payer pendant des milliers d’année… https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/273726825_10228414979144438_7490517785438875130_n.jpg?_nc_cat=103&ccb=1-5&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=sWdr5MBQ45EAX9qXTeW&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&oh=00_AT-_Z8Lks7i8RS-O9JUg9PtKe6M3xLe3HuvE8S9WDHuO5Q&oe=620AAE3F

        Répondre
        • Hervé Guéret et oui ce sont toujours les mêmes faits réels / retours de terrain / bilans officiels que tout le monde peut très facilement vérifier derrière les mêmes inepties des trolls stériles . Vous avez de nouveau écrit encore un post polluant qui n’apporte rien au sujet ..

          Répondre
  • @ Marc
    le rapport de RTE n’est certainement pas parfait mais il vaut le coup d’être lu et ne doit pas être dénigré.
    Après analyse de ce rapport RTE de 625 p voici l’exemple du scénario M0 100% renouvelable
    ci après montants des investissements en milliards d’€ à l’horizon 2050 repris en page 496
    ENR intermittentes……… ……………..: 444 Md€
    Réseaux…………………………………: 352 Md€
    Flexibilité (Cgaz, batteries incluses). : 132 Md€
    Donc la formule qu’1 € investi ds les ENR intermittentes nécessite plus d’1 € investi pour les secourir d’une manière ou d’une autre est valable.

    Répondre
    • Michel DUBUS lisez aussi le rapport précédent de RTE qui disait bien que 100% d’ENR c’etait possible et urgent et attendez le prochain rapport qui doit sortir .. surement après les élections … et arrêtez avec les vieux canulars périmes pour gogos qui sont démentis par le réel du terrain ..

      Répondre
  • Isambert
    Vous devriez bien lire que des conditions draconiennes sont requises pour le scenario 100 % renouvelables.
    « Le rapport n’exclut pas d’emprunter une telle voie, mais précise simplement qu’un tel choix supposerait un progrès technologique fort et un déploiement optimal des énergies renouvelables, tout en engendrant des coûts supplémentaires, tant au niveau financier qu’au niveau environnemental. Dans le rapport de RTE, le scénario « 100 % renouvelable » est en effet le plus émetteur en gaz à effet de serre, si l’on prend en compte l’ensemble du cycle de vie du système énergétique. https://www.publicsenat.fr/article/debat/que-faut-il-retenir-du-rapport-de-rte-qui-prevoit-une-neutralite-carbone-en-2050

    Répondre
    • Cochelin … rapport de complaisance avec les chiffres tronques au départ et obsolètes sur le Co² en oubliant la pollution et les GES et tous les couts induit du nucléaire … et dans tous les cas c’est bien les ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole en produisant enfin proprement sans dangers et sans déchets pour moins cher que notre polluant nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et ‘letre humain …et c’est bien ce qui va améliorer le retour Co² de tous les matériaux / matériels .. et ce dans tous les domaines car c’est urgent pour la planète , le climat , notre santé , contre la pollution , les GES

      Répondre
    • Mais Cochelin, on a compris depuis longtemps…. RTE ne pouvait pas faire de scénarion 100% renouvelables dans la mesure où l’ensemble de la planète s’y engage, ça n’aurait pas fait serieux alors ils en on brosser vite fait quelques varientes en soulignant en gras et en rouge des conditions d’apparence irréalisables et le rapport parrait d’autant plus serieux que cela parrait infaisable sauf miracle. Mais on verra bien qui a beoin de miracles…. Dans 15 ans il y aura sans doute eu ces miracles dans les pays qui auront atteint le 100% renouvealble…. mais ces miracles auront été bien discret car on n’en n’aura jamais vu les effets…. on apprendra seulement de temps en temps que tel ou tel pays vient de fermer 5 ou 6 de ses centrales à charbon, que les 3 usines à gaz machin-truc brulent maintenant exclusivement du biogaz et restent au ralenti 90% du temps en moyenne, et que le parc installé en éolien à progressé de 15 GW cette année et le solaire de 25 GW…. et qu’ils ont atteint le 100% rfenouvelable cette année durant 8 mois. Le nouvel objectif étant de 10 mois pour l’année suivante…… Et la France continue le pillage de la planète bien que les prix de l’uranium commencent à peser lourd dans la facture, et qu’il faut ouvrai à nouveau de nouvelles piscine à la Hague pour les dechets qui continuent à s’entasser…..

      Répondre
  • Macron n’élève pas le niveau de la campagne face à la future crise énergétique structurelle qui approche.
    Il nous parle de consommer 40% de moins d’énergie, mais sans changer de mode de vie (pour ne pas déplaire à l’opinion), ce qui est absolument incohérent.
    100 GW de solaire pour 2050 (c’est pour présenter un beau chiffre rond, et les chiffres pour 2050 n’engagent à CT).
    40 GW d’éolien offshore, mais rien sur les besoins de stockage.
    des EPR 2: 6 + 8 à l’étude, dont le premier serait construit en seulement 7 ans ! entre 2028 et 2035.
    Bref, il va promettre tout et n’importe quoi (comme presque tous les autres candidats) sans entrer dans la question cruciale de la sobriété et d’une association intelligente des différents moyens de production d’énergie.

    Répondre
      • ISAMBERT.
        Observatoire du nucléaire : Site d’un certain Stéphane Lhomme, activiste anti-nucléaire bien connu de longue date.

        Répondre
    • Non, Marc, il a promis n’importe quoi…. il y a de quoi se rouler par terre avec cette construction en 7 ans d’un EPR2 dont personne ne sait même ce qu’il est à lh’eure actuelle, même pas EDF !

      Répondre
    • Marc
      « Bref, il va promettre tout et n’importe quoi (comme presque tous les autres candidats) sans entrer dans la question cruciale de la sobriété et d’une association intelligente des différents moyens de production d’énergie. »
      Pour la sobriété, on est d’accord sur le besoin.
      Pour les « différents moyens de production d’énergie », si on choisit ceux qui ne produisent pas de CO2 directement et ceux qui n’en produise par association avec des centrales à gaz pour devenir pilotable, demeurent pour de grandes quantités d’énergie le nucléaire et l’hydraulique.
      Vous voyez autre chose ?
      Moi, pas.

      Répondre
    • @Marc
      « 40 GW d’éolien offshore, mais rien sur les besoins de stockage »
      Évidemment, puisqu’on ne sait pas stocker.
      Il lance tout de même des études sur le stockage de l’électricité.
      Dont on verra les résultats dans 30 ans, … si on trouve une solution LOL

      Répondre
      • Hervé Guéret qui se ridiculise toujours plus dans tous les posts .. c’est maintenant systématique ..en prouvant constamment qu’il ne comprends rien au sujet et ne sait même pas ce qui se passe sur le terrain depuis très longtemps .. comment stocke t’on le nucléaire depuis longtemps ? ? pourquoi ne pourrait on pas faire pareil avec les ENR ? la V2G ça vous dit quelque chose ? ce que l’on commence à faire avec les ENR pour se sortir aussi du fossile / charbon / pétrole.. servira aussi de stockage .. regardez les économies sur les pertes réseau que l’on réalisent en produisant enfin proprement sans dangers et sans déchets au plus prêt des lieux de consommation avec les ENR … etc etc

        Répondre
  • Il me semble que la filière nucléaire a commis une erreur colossale avec cet EPR, plutôt que de construire simplement d’autres réacteurs « de pallier N4 ». Comme si cet EPR allait se faire facilement… J’y vois un certain manque de réalisme.
    Ce n’était sans doute plus les mêmes personnes aux commandes, que celles qui avaient construit le parc en un temps record.

    Répondre
    • @Marc
      Les N4 eux-mêmes étaient peut-être déjà des erreurs, déjà trop puissants, des niveaux de pressurisation et de température trop élevés qui sont peut-être la cause des problèmes que l’on découvre aujourd’hui sur ces machines et sur l’EPR.
      La course à la puissance est un paradoxe économique. Les sécurités à mettre en place pour ne pas avoir des réacteurs aussi vulnérables aux risques accidentels auxquels sont exposés les séries de paliers CP sont d’un coût fixe élevé avec une faible proportionnalité à la puissance. Pour amortir plus facilement ce coût par unité de production (le MWh) il faut élever la puissance dont l’élévation du coût diminue par unité de production ce qui permet de mieux amortir les coûts fixes de la sécurité qui ne protègent que de la vulnérabilité courue avec les premiers REP et pour lesquels ils ont étés étudiés et installés sur les paliers à partir des paliers P et croissants jusqu’aux N4. Mais il se peut que l’on soit en train de découvrir des causes de vulnérabilité nouvelles inhérentes aux puissances atteintes avec peut-être déjà les paliers P4 et P4’ qui pourrait déjà se trouver à la frontières des puissances susceptibles de provoquer les anomalies constatées sur les 4 N4 et au moins un P’4.

      Répondre
  • Les difficultés constatées pour la construction de l’EPR de Flamanville, qui est un premier de série, sont dues à notre perte de compétence industrielle dans les domaines de l’ingénierie du gros œuvre et la mécanique chaudronnerie soudure. A un tel point que les Chinois ont diminué ce temps par 2 et sont capables de le réduire encore avec l’expérience de Taishan 2. Macron a repris 7 ans dans son laïus et les chinois annoncent 6 ans !
    Nous allons devoir pour les prochains EPR leur demander leur savoir-faire de ce côté là et ce n’est pas une honte.
    D’autre part, la course à la puissance des réacteurs est un autre facteur qui engendre vibrations, circuits préférentielles de l’eau pressurisée, problème de tenue des assemblages des crayons et usure prématurée des gaines.
    C’est ce qu’on constate sur Taishan 1. Là aussi les ingénieurs et techniciens devront résoudre avec ténacité ces problèmes.
    Comparaison n’est pas raison, mais les premiers moteurs turbo n’étaient pas fiables et le sont devenus à terme.
    Ceux qui ne connaissent que leur écran d’ordi sont les plus capables à dénigrer les techniciens qui ont les mains dans le cambouis et à leur donner des leçons ! .

    Répondre
    • Dubus : « ………un premier de série, sont dues à notre perte de compétence industrielle dans les domaines de l’ingénierie du gros œuvre et la mécanique chaudronnerie soudure…………. »
      Le Blabla habituel pour justifier de la difficulté à construire tous simplement un réacteur aussi sur qu’il est possible de l’être face aux problemes dejà référencés.
      Le premier de série est celui qui a démaré deux ans avant et qui n’est toujours pas opérationnel lui non plus en Finlande. Ca c’est le premier bluff-prétexte.
      Le deuxième est dans la même phrase : la perte de compétence depuis 20 ans. Lorsque les 4 réacteurs du palier N4 ont étés construits il y a 20 ans il n’y avait aucune perte de compétence puisque nous étions encore en cours d’installation des P’4 et pourtant pour ces réacteurs un peu moins puissants que les EPR nous avons mis 15 ans de moyenne pour les construire. Les nucléophiles sont toujours à la recherches d’excuses foireuses qui ne tiennent pas la route pour expliquer que maintenant ça va être merveilleux. La vérité constaté c’est qu’on peut fabriquer un réacteur assez peu fiable et potenteillement dangereux en 4 à 7 ans comme les séries des différents palliers CP jusqu’aux séries P et qu’au-delà si on y met ce qu’il faut pour réduire au maximum qu’ils nous petent à la figure et en minimisant les conséquences du phénomène s’il devait se produire, et bien c’est de 13 à 16 ans.
      Quant aux chinois en travaillant à la chinoise nuit et jour et sans jours de repos en y mettant les hommes nécessaires (ils on un gros contingent de disponible) au lieu de 15 ans on en met 9 ! Et ça s’arrete là.
      De toutes les façons comme le fait remarquer Marc, il y a peu de chance que nous réussissions à amortir les réacteur que nous sommes décidés en France à construire aujourd’hui car il faudra les ammener jusqu’à 2090 pour y arriver et il y a déjà toutes les chances pour que dès 2070 on soit déjà en train de recler les fonds de tiroirs pour récuperer les derniers atomes d’uraniums.

      Répondre
      • @SR: si l’on considère que ces coûts présentés sont relatifs à un amortissement sur 30 ans de l’investissement, incluant des frais financiers durant 30 ans, alors, cela nous amène à 2052 pour amortir un réacteur dont on décide la construction aujourd’hui.
        On peut espérer qu’il y ait encore de l’U235 jusque là, même si les prix monteront nécessairement, ce qui n’est évidemment pas prévu dans la belle présentation de RTE. Par la suite, trouver de l’U235 sera de plus en plus difficile.

        Répondre
        • Mais ils n’existent pas encore Marc…. vous les voyez où ces réacteurs ? Les premiers dont on lancerait lea construction en 2028 vont comme les autres de même complexité mettre 15 ans avant de produire le premer watt, soit 2043 et à partir de là ce n’est pas 30 ans mais au minimum 50 ans d’exploitation pour l’amortir et nous sommes alors en 2093…. our les premiers et il y a longremps que l’uranium est fini

          Répondre
          • @SR, oui, j’ai dit 2052 au lieu de 2072, en considérant un amortissement comptable des coûts de construction sur 30 ans comme cela a été le cas pour le parc actuel.
            Mais la problématique des réserves limitées en U235 reste la même.

          • Le parc actuel a coûté bien m oins cher et construit en 7 ans de moyenne avec une période d’amortissement de 40 ans mais ces nouvelles machine avec les cœur et délai de construction de 13 à 15 ans nécessitent des vies d’activité d’au moins 50 ans pour être amortis

      • Certainement pas Marc, la pilule du doublement des délais de construction passant d’un engagement de 4 ans et demi à 9 ans est très mal passée, beaucoup plus mal que le détail du budget dépassé de 60 % car ça a impacté le sacro-saint plan national et désorganisé l’horloge dont la fréquence du balancier définie la marche du pays. Un des participant diplomate français de la séance d’inauguration au champagne rapporte que les sourires étaient bien accrochés sur les visages des officiels mais bien jaunes dans tous les sens du terme… On ne pert jamais la face en montrant sa déception en Chine, il  » y a que des réussites. Le Président est parti avant la fin sans saluer le groupe des ingénieurs français. Et là tout le monde a compris qu’il n’y aurai plus D’EPR en Chine…. Même su Hualong se révélait être un bide.

        Répondre
  • Un probable plantage de design avec cet EPR (la preuve, il est corrigé en EPR2), qui coûtera 20 ans à la filière. Pendant ce temps, les réserves d’U235 s’amenuisent.
    L’AP1000 semble avoir moins de problèmes, du moins jusqu’à présent.
    Mais, la filière française, si elle a réalisé un exploit industriel dans les années 70/80 (à partir d’un modèle américain), n’a jamais réussi de design de réacteur.

    Répondre
  • Marc une chose est sûre c’est qu’il ne faut jamais dire JAMAIS.
    Devant tant de certitude, quand on a travaillé dans l’industrie on a appris l’humilité et c’est ce qui vous manque !
    Concernant l’amenuisement de l’U 235, c’est un autre sujet qui est l’indépendance énergétique de la France
    Pour ce faire, les réacteurs de 4 ème génération devront prendre graduellement le relai à l’horizon 2040. C’est pourquoi, (diriger c’est prévoir) il nous faut reprendre le projet ASTRID et faire du benchmark (et + si affinité) auprès des Chinois, des US et des Russes qui, eux, ne sont pas restés les 2 pieds dans le même sabot..

    Répondre
    • Les leçons de morale drapée dans la toge de l’industrie vous vous les gardez bien au chaud.
      La finitude de l’uranium planétaire il y a longtemps que ça n’a plus rien à voir avec l’indépendance énergétique de la France que nous n’avons jamais eu que ce soit avec le charbon, le gaz, le pétrole, ou l’uranium.
      La seule façon de l’avoir un jour c’est très clairement le recours aux renouvelables, car personne ne pourra nous prendre notre Soleil, notre vents, nos façades maritimes, notre hydraulique, notre bioénergie, notre géothermie……
      Vous êtes très amusant avec votre independance énergétique de la France.
      Quant aux surgénérateurs _a fait 70 ans qu’on reve dessus avec 8 échecs rien que pour la France et donc sans compter les abandons en pays étrangers et y voir assurément l’avenir, c’est vraiment une démonstration magistrale d’un manque d’humilité devant les échecs répétés en se tenant droit dans ses bottes pour affirmer qu’on tient la solution ! Consternant !

      Répondre
  • @ Dubus: « les réacteurs de 4 ème génération devront prendre graduellement le relai à l’horizon 2040 ».
    Si je prends le cas du RSF au thorium des Chinois: fin de construction d’un réacteur à taille commerciale: 2030 (au rythme des Chinois), durée de fonctionnement avant de s’assurer qu’il n’y aura pas de problème de corrosion du circuit primaire par les seuls fondus et bien d’autres problèmes: au moins 10 ans. Durée de construction du premier réacteur en série: 10 ans.
    A mon avis, on est à 30 ans, dans le meilleur des cas, si tout se passe parfaitement (ce qui serait miraculeux étant donné les résultats de tous les précédents prototypes de RNR) avant de pouvoir commencer l’exploitation de RSF produits en série.
    Quant à Astrid, imaginons que le réacteur soit fabriqué d’ici 20 ans. Il faudra au moins 10 ans de fonctionnement réussi avant de pouvoir le lancer en série. A partir de là, il faudra 10 ans pour construire le premier réacteur. On est, à mon avis, au minimum à 40 ans de délai par rapport à aujourd’hui, soit environ 2060.

    Répondre
  • Après les échanges « amicaux » habituels laissés à l’appréciation des lecteurs :
    Voici un autre thème :
    Problématique d’évolution des réseaux interconnexion, grand transport, répartition, off-shore quand on va vers le 100% renouvelable
    Selon RTE (pages 408, 422, 425 431 444 & 445) du Chapitre 10

    o Interconnexion à plus de 39 GW. Pour le Scénario M0 (100% de renouvelable), les analyses montrent qu’un développement soutenu des interconnexions en Europe, de l’ordre de 45 GW à la frontière française, peut se justifier à long terme dans le cadre d’un optimum global. C’est proche des 51 GW de nucléaire prévus dans le scénario N03 (50% de nucléaire), preuve de l’insécurité d’approvisionnement de ce scénario M0 (100% de renouvelable) !
    o Le renforcement des réseaux grand transport & répartition sont plus important (Les investissements nécessaires au raccordement des renouvelables et à l’adaptation du réseau varient d’un rapport 5 à 10 entre N03 et M0 sur la période 2035-2050).
    o Parcs off-shore, des besoins d’investissements en forte hausse pour assurer leur raccordement. Les coûts de raccordement des énergies marines sont soumis à de fortes incertitudes. Leur liaisons sont supérieures à celles rencontrées pour des types de réseaux plus convention Globalement, les coûts de raccordement de l’éolien en mer varient ainsi d’un facteur 3 entre le scénario N03 et le scénario M0.
    o Les scénarios reposant sur une relance de la production nucléaire présentent un coût de réseau d’autant plus réduit que la localisation et le type de production sont proches de la situation actuelle
    o Dans tous les cas de figure, les besoins à 2050 intègrent un socle d’investissements important pour le renouvellement. Ceux-ci représentent près de la moitié des investissements dans le cas du scénario N03
    o Au total, des coûts d’évolution du réseau sont en nette hausse à la fois sur les réseaux de transport et de distribution
    o Dans tous les cas, les scénarios reposant sur une relance plus ou moins marquée de la filière nucléaire nécessitent un effort moindre en matière de réseau. Ce constat est similaire sur les réseaux de transport et de distribution,
    o Remarque : le recours à une couverture locale de la demande conduit à une structure de parc différente et à des coûts de réseau encore plus élevés .

    Répondre
    • Michel DUBUS Rappel des bases élémentaires .. c’est bien en produisant au plus prêt des lieux de consommation proprement sans dangers et sans déchets avec les ENR que l’on évite le renforcement à outrance du réseau comme l’exige les grandes puissances comme le nucléaire .. que l’on équilibre ledit réseau et que l’on économise très fortement sur les pertes réseau … c’est surtout l’intermittence de notre merde polluante de nucléaire qui demande actuellement d’avoir un réseau international surpuissant … voir aussi le retard pris dans le développement des ENR sur le terrain et la mise en place des TEPOS

      Répondre
    • Cochelin Désolé de vous contrarier !: Rappel des bases élémentaires .. c’est bien en produisant au plus prêt des lieux de consommation proprement sans dangers et sans déchets avec les ENR que l’on évite le renforcement à outrance du réseau comme l’exige les grandes puissances comme le nucléaire .. que l’on équilibre ledit réseau et que l’on économise très fortement sur les pertes réseau …

      Répondre
    • Cochelin, cet article est un patchwork de problèmes qui seraient les mêmes ou même pire avec l’adjonction de nouvelles sources d’énergies qui ne seraient pas renouvelables. mais seulement dus à un apport d’énergie supplémentaire à acheminer. Il serait pire car plus centralisés il faudrait redimentioner certaines lignes de l’ongues distance qu’une production décentralisée permet d’écréter sur des utilisateurs proches avant de devoir acheminer le résidule sur ces longues distances.
      Il y aura en France plus à faire sur le réseau avec les nouveau EPR qu’avec les renouvealbles.

      Répondre
      • Ce qui est indiqué dans les conclusions du rapport RTE (officiel) concernant l’impact des ENR intermittentes sur les réseaux au niveau des coûts que cela engendre, c’est comme le dit le fanfaron de 80 ans et son boy, c’est un tissus de mensonge c’est même des « menteries pas vraies » puisque cela ne va pas dans leur sens.
        Ils sont pitoyables pour reprendre leur expression favorite !

        Répondre
        • Michel DUBUS le dernier rapport de complaisance qui fait suite à celui ou 100% d’ENR c’est possible et urgent est bien un rapport de complaisance il est déjà démenti par 2 autres études plus récentes et surtout par les retours du terrain .. et on va voir le prochain de RTE qui doit sortir s’il en revienne aux vrais chiffres ou s’ils continuent de mentir aux gogos .. Vous êtes pitoyable pour reprendre votre expression favorite !

          Répondre
  • Donnez au moins des exemples de pays où ces solutions sont mises en oeuvre à grande échelle au lieu de proférer des incantations et des mensonges en permanence !

    Répondre
    • Daniel COCHELIN apprenez enfin les bases du sujet et vérifiez ce qui commence à se faire partout dans le monde au lieu de proférer des incantations et des mensonges en permanence ! …

      Répondre
    • Mais tous les pays du monde sauf la France Cochelin….. tous ont l’électricité comme nous et presque tous abandonnent le nucléaire, à commencer par nos voisins frontaliers

      Répondre
    • et Cochelin comme un bon gogo qui se raccroche stérilement aux vieux chiffres tronqués et obsolètes du Co² alors que la France est championne de la pollution et que c’est bien de notre santé qu’il s’agit …

      Répondre
        • En effet, on peut y lire :
          Si l’Inde est le troisième pays le plus pollueur au dioxyde de carbone, on remarque qu’elle n’apparaît pas dans le classement des 10 pays les plus pollueurs par habitant. En effet, l’Inde fait des efforts considérables et investit dans le développement des énergies renouvelables

          Répondre
        • Cochelin en plus il ne sait même pas lire et comprendre le Français .. RE comme un bon gogo qui se raccroche stérilement aux vieux chiffres tronqués et obsolètes du Co² qui ne prends pas en compte la vrai pollution et les GES … alors que la France est championne de la pollution et que c’est bien de notre santé qu’il s’agit …

          Répondre
    • Cochelin, il me suffit de constater que la direction est bonne dans u’e stratégie qui est elle intentionnelle et qui ne doit rien au hasard comme c’est le cas de notre émission carbone

      Répondre
  • @ Cochelin, concernant le fanfaron et son boy, c’est l’averell des dalton et rantanplan .

    Répondre
    • Michel DUBUS le troll stérile qui essaie vainement de rejeter ses propres inepties sur les autres : Vous avez de nouveau écrit encore un post polluant qui n’apporte rien au sujet .. … et oui ce sont toujours les mêmes faits réels / retours de terrain / bilans officiels que tout le monde peut très facilement vérifier derrière les mêmes inepties des trolls stériles .

      Répondre
commenter

Répondre à Cochelin Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

on en parle !
Partenaires
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective