RTE abaisse à « faible » le risque de tensions du réseau électrique pour le reste de l’hiver

Le risque de tensions sur le réseau électrique pour le reste de l’hiver est passé de « moyen » à « faible », selon le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension RTE, ce qui éloigne un peu plus le risque de coupures de courant en France.

« L’actualisation de mi-février pour la fin de l’hiver confirme le diagnostic des derniers mois: le risque portant sur la sécurité d’approvisionnement en électricité est désormais en grande partie écarté », estime RTE dans la dernière actualisation de ses perspectives pour l’hiver.

Le recours au dispositif d’alerte Ecowatt ne peut pas être exclu « en cas d’événement climatique de grande envergure (vague de froid tardive et intense) » mais cela « apparaît toutefois peu probable vu d’aujourd’hui », complète RTE.

Après avoir d’abord craint des coupures au coeur de l’hiver, la France retrouve finalement un scénario favorable, en grande partie grâce à une consommation électrique en recul de 9% en moyenne sur les quatre dernières semaines par rapport à la moyenne de référence avant crise sanitaire (2014-2019).

La baisse de la consommation a concerné tous les secteurs, du particulier à l’industrie en passant par le tertiaire.

« L’amélioration de la situation se traduit sur le plan économique, les prix de l’électricité et du gaz ayant largement reflué ces derniers mois », note RTE.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Pas de soucis, de toutes les façons, le svoisins son t sympa et fero nt comme ils ont fait dans nos plus sombres moments, ils fourniront ! Mais ça nous coutera bien plus que si on avait nous mêmes planté les éoliennes et les PPV, le déni est couteux.

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  • L’Évangile (ENRiste) selon Rochain. Toujours ces affirmations gratuites ou quelquefois étayées par des hypothèses incertaines. Nos voisins savent bien suppléer les carences de leurs ENRv par du fossile thermique (surtout lignite) qu’ils ont soigneusement conservé, tout ceci à grands frais répercutés sur les consommateurs et contribuables.

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  • ce matin sur électricity maps à 10 h en France pour 78 GW de conso élec
    ns avons 121 g d’intensité carbone
    Exportations FR vers
    GB 3.21 GW
    Italie 1.32 GW
    Importations vers FR venant de
    BE : 2.41 GW intensité carbone IC : 222 g
    DE : 3.07 GW (IC 596 g) pour 131 GW ide renouvelables installés et 70 GW de fossiles installés qui produisent 53 % de l’énergie élec consommées ce qui explique leur IC désastreuse que vénère SR
    ES 1.87 GW (IC : 88 g)
    Delta import export (importé au global 2.77 GW )
    Nota si les allemands avaient conservé leur nucléaire, ils consommeraient moins de charbon lignite et leur IC serait 56 % moins élevée !
    Comme le dit Cochelin :
    « du fossile thermique (surtout lignite) qu’ils ont soigneusement conservé, tout ceci à grands frais répercutés sur les consommateurs et contribuables » et j’ajouterai avec un prix de l’élec indexé sur celui du gaz. Ils font payer à toute l’UE et à le France leur backup et leur dépendance aux fossiles.
    Merci qui ? les Teutons d’SR !.

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    • En important maiivement depuis l’Allemagne depuis un an et ce n’est pas fini puisque notre nucléaire continue à se dégrader malgré les éternelles promesses de L’EDF et de son patron, le lobby nucléaire. En effet en 4 jours on est passé de 14 réacteurs arrêtés à 17 depuis hier !
      Ce vanter d’un état statique des émissions de GES qui ne diminue pas en France face à une émission certes plus importante mais en constante diminution chez le voisin, qui de plus, nous alimente en énergie ressemble à une tentative de camouflage de la réalité…. Hurlant des cocoricos bien franchouillards

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    • @Michel Dubus,

      Il faut rappeler que les Allemands ont « laissé » ouvert 3 réacteurs nucléaires pour nous Français… Donc on a une importation « clean » de chez eux et dans les volumes « négociés » donc on est franchement réglo vis à vis des Allemands…

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  • Il ne vous est jamais venu à l’esprit (à vous qui avez toujours l’esprit mal tourné) que nous n’avons pas besoin de tous les réacteurs en fonctionnement puisque nous n’importions plus depuis plusieurs jours, sauf un peu ce matin. Les prévisions statistiques servent aussi à cela, au cas où vous ne l’ayez pas remarqué, vous qui parlez souvent de prédictibilité des ENR.

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  • Rochain ne s’est pas apperçu que nos voisins (et même le Danemark), même en cas de surproductions de leurs ENRv, n’hésitent pas à continuer de brûler des quantités de gaz et/ou de charbon. Les choses ne sont pas si simples, M. Rochain.
    Quant à l’article de Bloomberg (dont vous traitez les journalistes d’idiots), celui-ci se termine par :  » L’état des centrales devrait s’améliorer grâce aux opérations d’entretien, et les stocks de gaz naturel sont bien remplis. ». Restons optimistes !

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    • Rarement vu un idiot pareil aussi incapable de voir l’ironie quand je traite  » d’idiots » les experts très finaux de Bloomberg qui ont bien compris l’état de décrépitude de notre parc nucleaire

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      • Vous-même n’étiez pas capable de comprendre l’ironie lorsque que vous adressais ce « compliment » dans un autre post il y a quelques jours !

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  • Le parc nucléaire français est encore lourdement impacté par le problème de CSC, qui devraient finir être traité.

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    • Il n’y a pas que ça Marc…. 17 réacteurs arrêtés, Marc, il faut cesser de faire l’autruche depuis p’us d’un an… Après le covid, c’était les fissures dans la tuyauterie découvertes par hazard sur les seuls réacteurs français.qui sont les seuls à faire du yo-yo… Les 4 derniers réacteurs qu’il faudra remettre en service après Noël 2022 seront opérationnels au printemps ! On est loin de ces promesses de septembre 2022.
      Marre du déni !

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  • Le suivi de charge crée de la fatigue thermique et de pression, c’est sûr.
    Y Bréchet a transmis une étude au gouvernement sur ce sujet, mais elle semble confidentielle.
    Le secteur reste assez opaque. Et comme il est, de plus, très technique, difficile d’y voir clair sur toutes les raisons des avaries.

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  • Ces curieux comme je vis en ce moment des similitudes avec ce que je vivais en 63, et sur deux aspects liés au nucléaire. Je venais d’être libéré de mon service militaire, de façon un peu anticipé par rapport aux prévisions en raison de la fin de la guerre d’Algérie (du maintien de l’ordre nous disait-on pas une guerre….comme Poutine) mais là n’est pas le sujet. J’ai été rapidement embauché comme responsable du STI (Service de traitement de l’information) dans une usine (La SOMECA à Carcassonne) qui fabriquait tout ce qu’il y avait en caoutchouc dans le monde de l’automobile pour toutes les marques de l’époque dont la plupart ont disparues aujourd’hui. A l’époque c’était plusieurs milliers de références différentes, allant de la rondelle au tapis de sol qui, à l’époque, était en caoutchouc. Le service venait de se créer et le hasard de ma disponibilité tombait bien. A peine embauché j’ai été sollicité par l’ingénieur qui gérait le parc de machines de l’usine qui venait également d’acquérir une nouvelle presse de 500 tonnes d’origine teutonne (et japonaise d’après les étiquettes métalliques serties à différents endroits de l’impressionnante machine) qui permettrait de mouler et galvaniser simultanément un relief a peu près quelconques de près de 4 m2 si je me souviens bien, soit simultanément les 3 tapis-sol d’une voiture. Ce n’était pas la première presse de la maison mais c’était de loin la plus puissante. Elles étaient toutes actionnées par une centrale vapeur (il y en avait deux) et l’énergie était fournie par deux électro turbines alimenté par un barrage privé situé sur une dérivation de l’Aude en sortie de la ville sur la route Minervoise. La première similitude entre cette époque et aujourd’hui, c’est qu’EDF en plein développement du nucléaire était venu proposer un marché aux patrons de cette entreprise. Marché qui devait leur faire faire de substantielles économies en achetant de nuit de l’électricité à un prix certainement assez bas pour pouvoir remplacer les frais d’exploitation courants de la centrale hydroélectrique privée et le salaire de l’ingénieur électricien qui la gérait et ceux des deux ouvriers de son service. Le marché fut rapidement conclu. J’ai conclu à l’époque que l’électricité la nuit ne coutait rien ! Et ce n’était pas un problème pour les centrales vapeurs qui étaient de véritables organes de stockage d’énergie avec d’énormes sphères sphériques calorifugées sur 50 cm d’épaisseur, alimentées précédemment 24/24 par l’hydroélectricité maison certainement moins performante. Avec la solution EDF, pour compenser le défaut d’alimentation énergétique de la journée il n’a fallu qu’ajouter aune sphère de stockage de plus. Le deuxième point de corrélation à 60 ans d’intervalle, c’est ce que m’avait demandé de réaliser l’ingénieur en charge des diverses machines dont les presses à tapis utilisées dans l’usine. Il cherchait à adapter une des sortie de la centrale vapeur pour alimenter la nouvelle presse et son problème était de trouver le meilleur compromis entre l’épaisseur des bouts de tuyauterie, la distance entre la presse et la centrale vapeur dont différentes longueurs provoquaient des vibrations, la fréquence des coups de boutoir de l’arrivée de la pression suivi de la dépression de la vapeur, et la variation de la température de la vapeur au cour du cycle de la journée pour que ces raccords soient à refaire le moins souvent possible. La jonction entre la centrale vapeur et la presse étant le maillon faible de l’ensemble. A partir des résultats codifiés d’une quinzaine d’essais différents qu’il avait réalisé en faisant varié les épaisseurs des jonctions et leur longueurs il m’avait demandé de réaliser un algorithme combinant toutes les résultats théoriques possibles en interpolant selon un pas qu’il avait défini comme suffisamment fin de déterminer l’épaisseur optimum des jonction pour toutes les distances possibles sans vibrations entre la centrale et la presse. Pour moi ce n’était que du théorique codifié mais il m’a montré au microscope les bouts de tuyaux qui avaient servis à faire ces essais, ils étaient tous plus ou moins l’objet de petites fissures dans le sens des tuyaux eux-mêmes, celui du déplacement de la vapeur, il n’en n’ait trouvé aucun de perpendiculaire. Ce n’était évidemment pas dans un environnement de pression et de température supercritique à plus de 273°C et 23 barres comme dans un réacteur REP mais la fréquence des coups de boutoirs y était bien supérieure toutes les 20 à 30 secondes en général, le temps de vulcanisation d’un tapis.

    Répondre
    • @ »Père Vert » Serge,

      Et comme il n’y a que l’usine ou vous avez travaillé il y a 60 ans et le Nucléaire qui utilise des tuyaux sous pression et à haute température, c’est encore une Belle démonstration…

      Heureusement que le pétrole est raffinée à la main, que la chimie est faite dans de petits bols et que l’agroalimentaire n’utilise que les feux de bois…

      LOL, LOL, LOL !!! Il y a des centaines de milliers de km (voir millions) de tubes dans le monde sous pressions diverses et température diverses… Le raffinage et la chimie ont eu aussi des contraintes phénoménales en pression et en température (avec des composants emprisonnés potentiellement mortels – Cf Bopal en Inde…). Les machines à vapeur ont plus de 150 ans et les connaissances sont bien développées…

      Quel PéPère-Version encore une fois pour distiller des thèses complotistement délirantes. Oui, les tuyauteries sous pression peuvent avoir des soucis, mais oui on sait les dimensionner…

      Répondre
  • En somme, les hivers doux n’ont pas que du mauvais et il est assez cocasse de voir que si cette douceur hivernale est une conséquence du réchauffement climatique, c’est ce denier qui nous évite la panne redoutée. Mais attention! l’hiver n’est pas fini et la météo a plus d’un tour dans son sac comme le montre l’histoire des événements climatiques extrêmes!

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