Royaume-Uni: discussions de crise sur la flambée des prix du gaz

Face à la flambée des prix du gaz, le ministre britannique des Entreprises Kwasi Kwarteng va tenir une série de réunions avec les entreprises de distribution, tandis que le Premier ministre Boris Johnson veut rassurer en qualifiant ces problèmes de « temporaires ».

Après consultations dimanche avec le régulateur Ofgem, M. Kwarteng a déclaré sur twitter que des « plans bien rodés » étaient en place pour assurer que les consommateurs ne feraient pas face à des pannes de gaz à l’approche de l’hiver.

Le quotidien Financial Times affirme cependant lundi que le secteur des distributeurs de gaz demande la création d’un organisme qui intègrerait les consommateurs potentiellement insolvables, qui étaient jusqu’à présent desservis par des entreprises qui ont récemment fait faillite au Royaume-Uni.

Certains petits fournisseurs de gaz britanniques se retrouvent pris en tenaille entre des prix gaziers qui ont bondi récemment à des records, et des plafonds sur le prix du gaz, en n’ayant pas réussi parfois à se protéger de fluctuations brusques des prix à l’aide de contrats de couverture (« hedging »).

En s’adressant à plusieurs chaines de télévision à son arrivée à New York, Boris Johnson a affirmé qu’il y a « beaucoup de problèmes de court terme pas seulement dans notre pays (…) mais autour du monde à cause de l’approvisionnement en gaz et de pénuries de toutes sortes ».

« Cela est dû à l’économie mondiale qui redémarre après le covid », a-t-il ajouté, soulignant qu’il faut « s’assurer que les entreprises dont nous avons besoin ne font pas faillite ».

Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères James Cleverly s’est voulu rassurant sur Sky News, affirmant que le Royaume-Uni était en meilleure position comparé à d’autres pays car il bénéficie d’une production nationale et aussi de l’approvisionnement provenant de « partenaires très très fiables comme la Norvège ».

Le prix du gaz britannique pour livraison le mois prochain, qui avait atteint mercredi dernier un plus haut historique de 194,94 pence par thermie (une unité de quantité de chaleur), reste en hausse de près de 70% sur un mois à 177 pence par thermie lundi à 08H00 GMT.

Ces cours ont notamment été dopés par un incendie affectant une liaison électrique majeure avec la France, et font craindre de fortes hausses de tarifs pour les consommateurs à l’approche de l’hiver.

L’indice FTSE 100 des principales valeurs de la Bourse de Londres reculait fortement (-1,50% à 6859,40 points vers 08H00 GMT) lundi, les investisseurs s’inquiétant de l’impact de la flambée des prix de l’énergie voire de pénuries sur la reprise économique.

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COMMENTAIRES

  • Cette situation est constatable partout en France de la même façon, pas seulement pour la gaz mais aussi pour l’électricité. Il est donc prévisible soit que nos gouvernement soit chahuté , soit qu’il remette la main à la poche , c’est à dire la poche de ceux qui paient des impôts, pour éviter une émeute, car on n’en sera pas tres loin.
    Cette panique brutale qui s’empare de toute l’Europe (l’Europe, quelle Europe ?) simultanément était largement prévisible sans faire appel à Mme Irma. En conséquence, l’argent a coulé à flots (par milliards d’euros ou de livres) pour que les « grands » s’emparent du problème et cherchent des solutions de remplacement. Les « Grands » sont-ils vraiment plus efficaces que « les petits », voire pour ce qui nous concerne les « tout petits », il semble bien que cette hypothèse soit dores et déja démentie. Et pourtant les grands ne se mettent en mouvement que si le robinet de l’argent public, dont ils ont grandement besoin, ils ne travaillent jamais sur fonds propres, soit ouvert en grand, c’est logique. Dans le même temps, les tout petits que nous sommes sont cantonnés dans leur trou, étouffés par un procès intenté par des voyous depuis 4 longues années, et doublement étouffés de ce fait, car inconnus des institutions publiques et des clients potentiels. Nous n’avons qu’une qualité et nous la gouttons comme telle, nous n’avons pas couté grand chose à la communauté française.
    Mais par miracle, et comme cette situation invraisemblable ne nous a pas abattus, nous avons continué à travailler sur nos propres pensions de retraite, pour mettre au point une solution de remplacement pratiquement universelle puis qu’utilisant des combustibles présents dans le monde entier sauf aux pôles et dans les déserts. Cette solution ne passe pas par l’hydrogène, dont l’heure viendra mais ce n’est pas pour tout de suite (10 à 20 ans à attendre), pas par le bio-méthane car transformé en gaz naturel pour les besoins d’un « Grand  » pour verdir son réseau (qui est d’ailleurs le notre) mais toute utilisation directe est de fait impossible, pas l’ammoniac , pas les huiles végétales, non, c’est un vieux truc qui a fait rouler bon nombre de voitures pendant la seconde guerre mondiale. Facile à deviner, mais pas question de faire rouler des voitures en 2021 avec un gazogène bien sûr.
    Nous avons donc néanmoins conçu un appareil moderne, capable de consommer une grande palette de combustibles naturels ou fatals, non pas pour une application mobile,mais capable de produire proprement et simultanément, de la chaleur, de l’électricité, du froid, du charbon de bois et ceci tout de suite, pas dans 10 ans, et à un prix devenu tres compétitif.
    Comment une bande de retraités moyenne d’âge 75 ans , et puisque nos caisses étant vides nous avons du nous séparer la mort dans l’âme de 3 jeunes et brillants ingénieurs de 40 ans de moyenne que nous réintègrerons dés que nous aurons réussi car nous allons réussir contre toute attente. Et si cette réussite se fait sans aucune aide publique, alors nous donnerons les noms de ceux qui se sont dressés face à nous non seulement pour nous priver de toute ressource mais pour tenter de nous tuer professionnellement et ceci juste parce que incapables de faire taire leur égo, pas des salopards, non, juste des personnes inachevées.
    Allons nous réussir un exploit ? Pas du tout , puisque nous n’avons fait que rénover, moderniser , améliorer le meilleur de ce que nous avions fait entre 73 et 85 et qui était déjà très prometteur à la fin de la dernière grande crise pétrolière mondiale. Pour cela nous avons disposé d’une aide technologique précieuse, celle des outils modernes offerts par le numérique et l’informatique capable de maitriser parfaitement les process industriels les plus complexes. Mais ce process devenu terriblement efficace s’appuie sur les lois éternelles de la thermochimie. Il en est de même pour les moteurs à gaz que nous alimentons pour faire de l’électricité qui respectent les principes éternels de la thermodynamique. Rien d’inaccessible à qui possède un minimum de connaissances de base, mais ce minimum n’est pas enseigné à l’ENA, à l’ESSEC, à SUP de CO, ou HEC (les seules grands écoles qui forment des dirigeants, des vrais !! – humour). Mais tout de même, notre directeur scientifique est un modeste X-GREF et Polytechnicien, …. et soudeur de talent, excusez du peu.
    Alors, pour revenir au problème de la montée en flèche des coûts de l’énergie, nous l’avions bien sûr imaginé puisque les mêmes causes entrainant plus ou moins les mêmes effets, c’est sur cette hypothèse que nous sommes repartis dans une dernière aventure professionnelle.
    Mais, c’était un peu spéculer sur l’intelligence, car lorsque l’on ne prend pas les bonnes décisions, on se plante et on perd un temps précieux. Alors, si le prix de l’électricité et du gaz naturel montent aussi vite, c’est qu’il n’y a pas de solutions clairement identifiées et reconnues pour freiner, voire bloquer cette tendance dont la logique nous était déja apparue inéluctable en 2008, date de création de Edda-Energie. Pardon, mais nous sommes tout petits, tres modestes et loin des temples du savoir officiel où nous et nos semblables, car nous sommes nombreux, ne sont jamais invités. Donc, sachez que nos moyens de production aujourd’hui sont parfaitement adaptés à une production très proche de zéro et que la montée en puissance sera difficile (et nous avons des projets très avancés sur lesquels nous nous sommes engagés moralement) Adressez vous à ceux qui n’ont pas vu le coup venir, involontairement ou pas, ça ne change rien. C’est le système qui est à foutre en l’air et de A à Z, c’est à dire un homme au sommet qui décide seul de qui fait quoi et son chois=x se fait évidemment parmi ses semblables. Nous sommes dans une République « moderne » c’est à dire une théocratie qui ne dit pas son nom. Il faut en payer le prix.

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